Chapitre 2
Affection de la Bien-aimée, qui jouit de ce que Lui est pour elle
Les six premiers versets du chap. 2, hormis le second, sont, il me semble, la
voix de la Bien-Aimée. On les a pris autrement, mais à tort, je crois. [2:3]
Remarquons ici que Christ est le pommier ; cela nous aidera plus tard. Au reste,
le Bien-Aimé parle d’elle-même. Elle saisit, en théorie, sa relation, et parle
principalement d’elle-même ; mais il y a une vraie affection. [2:7] L’Époux ne
veut pas qu’elle soit troublée1, lorsqu’elle se repose en toute confiance en son
amour. [2:8] Sa voix à Lui, la seule qu’elle écoute maintenant, la réveillera.
[2:10] C’est lui-même qui lui dit de se lever ; [2:11] que l’hiver, ce temps de
deuil et de misère, est passé. [2:14] Il veut aussi ouïr sa voix. [2:16] Ainsi
le cœur de la Bien-Aimée est rassuré, son Bien-Aimé est à elle.
1 Lisez : « jusqu’à ce qu’elle le veuille ».
Image du réveil des
affections du résidu juif, en relation avec Christ
Combien tout cela montre le réveil des affections divines et de la confiance du
résidu qui a, pendant si longtemps, appris ce que c’est que d’être privé de la
face de l’Éternel, et à quel point l’inextinguible amour de Celui qui pleura sur
Jérusalem s’exerce pleinement dans les voies les plus bénies pour éveiller cette
confiance et rassurer le cœur du peuple affligé. Cela me semble singulièrement
beau ; ce n’est pas une instruction quant aux circonstances ou qui soit en
rapport avec la responsabilité, c’est la grâce — la propre relation de Christ
(de l’Éternel) avec Israël.