Chapitre 8
Ch. 8 v. 1-5 — Les jugements sont la réponse divine aux prières des saints
[8:3] De nouveau (chapitre 8), l’intérêt de Dieu pour les saints, déployé
activement par l’intercession efficace du grand souverain sacrificateur, [8:5]
amène des jugements sur le monde. [6:9] Pour ceux qui étaient sous l’autel, il
n’y avait point d’intercession ; ils étaient consommés, ayant été rejetés et mis
à mort comme Christ. [8:3] Mais il y a sur la terre des saints qui ont encore
besoin de cette intercession, pour que leur cri, dans leur infirmité, soit
entendu et exaucé. [8:4] La fumée des parfums monte vers Dieu avec les prières
des saints. [8:5] Le grand Médiateur prend du feu de l’autel, le met dans
l’encensoir et le jette sur la terre. La réponse à l’intercession, ce sont des
jugements ; les signes de la puissance de Dieu se manifestent, et un
renversement de l’ordre de choses sur la terre s’ensuit : il y a des voix, des
tonnerres et des éclairs, comme lorsque le trône est dressé [(4:5)], et de plus,
un tremblement de terre.
Ch. 8 v. 6-12 —
Jugements généraux sur la terre romaine
[8:6] Au signal donné d’en haut, répondent des jugements d’une nature spéciale.
Ils tombent sur la terre romaine, la troisième partie de la terre (voyez
chapitre 12:4). [8:7] En premier lieu, c’est un jugement venant du ciel, de la
grêle et du feu mêlés de sang, indiquant la violence du jugement pour la
destruction des hommes. L’effet en est la destruction de ceux qui sont élevés en
dignité dans la terre romaine, ainsi que de toute la prospérité générale. [8:8]
Ensuite, une grande puissance, comme jugement de Dieu, est jetée dans la masse
des peuples — je pense qu’il s’agit encore de la terre romaine ; — de là résulte
la destruction des hommes [8:9] et, dans cette même limite, de tout ce qui sert
à leur subsistance et appartient à leur commerce. [8:10] Après cela, un
personnage, qui aurait dû être une source spéciale de lumière et d’ordre dans la
sphère du gouvernement, tombe de la place qu’il occupe, et corrompt les sources
morales des motifs et des sentiments populaires — c’est-à-dire ce qui gouverne
et dirige les hommes, de manière à les caractériser. [8:11] Ces sources morales
deviennent amères, et beaucoup d’hommes en meurent. [8:12] La dernière de ces
quatre plaies tombe sur les puissances gouvernantes et détruit leur action dans
leurs sphères respectives. Tout cela a lieu dans les limites de la terre
romaine. Les jugements généraux se terminent ainsi, bouleversant la terre
romaine et apportant le désastre et la confusion, là où se trouve la puissance
du mal contre les saints.
Ch. 8 v. 13 — Malheurs
pour ceux qui habitent sur la terre
[8:13] Ensuite, sont annoncés les malheurs qui doivent fondre spécialement sur
ceux qui habitent sur la terre, qui y ont établi leur demeure, en contraste avec
l’appel céleste, qui n’ont été ni réveillés, ni émus par les jugements dont la
terre a été frappée mais qui, en dépit de tout, s’y sont attachés comme à un
lieu permanent. Trois fois malheur ! L’expression : « Ceux qui habitent sur la
terre » a déjà été employée dans la promesse faite à Philadelphie [(3:10)] et
dans la prière des âmes sous l’autel [(6:10)], car le caractère, soit de
Philadelphie, soit des martyrs, est en contraste avec « ceux qui habitent sur la
terre ». Après tout ce que Dieu vient d’accomplir, ils sont une classe distincte,
manifestée et désignée comme telle dans ce qui se passe sur la terre. C’est
contre cette classe incrédule et perverse, que sont dirigés maintenant les
jugements terrestres de Dieu ; [9:1] le premier contre les Juifs ; [9:15] le
second, contre les habitants de la terre romaine ; [11:15] le troisième,
universel.