Chapitre 3
Ch. 3 v. 1-6 — La lettre à Sardes
Ch. 3 v. 1 — Jésus est vu comme ayant autorité sur tout, avec la plénitude de
l’Esprit
[2:25-26] En Thyatire, nous voyons donc la fin à la venue du Seigneur. [3:1]
Sardes commence une nouvelle phase collatérale dans l’histoire de l’Assemblée.
Sauf le fait d’avoir les sept étoiles, aucun des caractères ecclésiastiques de
Christ, aucun des traits sous lesquels il est vu comme marchant au milieu des
assemblées n’est mentionné ici. Cependant l’assemblée, comme telle, est nommée :
c’est encore son histoire. Mais, comme il a été fait mention de la venue du
Seigneur, tous les caractères de Christ ont rapport à ce qu’il aura dans le
royaume. Cependant il a encore les sept étoiles — l’autorité suprême sur
l’assemblée — il a l’autorité sur tout et relativement à tout. C’est dans ce
caractère qu’il a affaire avec Sardes. Il a les sept esprits — la plénitude de
la perfection dans laquelle il gouvernera la terre. Ainsi, il est compétent pour
bénir dans l’assemblée, bien qu’il n’y ait pas de relation ecclésiastique
régulière. Il a la puissance sur tout et la plénitude de l’Esprit, il possède
ces deux choses dans la perfection. Quelle que puisse être l’Assemblée voilà ce
qu’il est, Lui. C’est une grande consolation. L’Assemblée ne peut manquer dans
sa position de témoignage, faute de plénitude de grâce en Lui. Et Lui ne peut
manquer à celui qui a des oreilles pour entendre.
Ch. 3 v. 2-3 — L’état
de Sardes : mort et souillure avec le monde, malgré ses prétentions
Mais l’état de l’Assemblée montre qu’elle était loin de profiter de ces
ressources. [3:1] Elle avait, il est vrai, le nom de vivre ; elle était
supérieure, dans ses prétentions, au mal qui se trouvait à Thyatire. À Sardes ne
se trouvaient pas Jésabel et la corruption [(2:20)], mais, pratiquement, la mort
était là. [3:2] Ses oeuvres n’étaient pas complètes devant Dieu. Ce n’était pas
le mal, mais le manque d’énergie spirituelle ; [3:4] le résultat en était que
les individus souillaient leurs vêtements au contact du monde. [3:3] Sardes
était invitée à se rappeler, non ses premières oeuvres, mais ce qu’elle avait
reçu et entendu — la vérité qui lui avait été confiée — l’évangile et la parole
de Dieu : sinon elle devait être traitée comme le monde. Le Seigneur viendrait
comme un voleur, car maintenant la venue du Seigneur est toujours en vue.
Ch. 3 v. 4-6 — Le
fidèle distingué du corps ; celui-ci traité comme le monde
Nous ne trouvons point, ici, la menace d’ôter la lampe [(2:5)] : c’était une
chose déjà réglée. Le jugement avait été prononcé, la mise de côté de
l’assemblée était chose fixée. [3:3] Mais le corps de professants (à Sardes)
devait être traité comme le monde, et non ecclésiastiquement comme une assemblée
corrompue (comparer 1 Thess. 5:1-3). [3:4] Cependant, nous voyons que
quelques-uns gardent leur intégrité et sont reconnus ; ils marchent avec Christ
comme ayant pratiqué la justice. [3:5] C’est aussi là la promesse. Ils ont
confessé son nom pratiquement devant les hommes, devant le monde, et leur nom
sera confessé devant Dieu, quand l’assemblée sera traitée comme le monde. Ils
sont de vrais chrétiens au milieu d’une profession mondaine, et leurs noms ne
seront pas effacés du registre, maintenant mal tenu sur la terre, mais qui doit
être rectifié, d’une manière infaillible, par le jugement céleste. [3:6] On a
déjà remarqué que, lorsque la venue du Seigneur est introduite, l’avertissement
adressé à ceux qui ont des oreilles pour écouter vient après que les vainqueurs
ont été distingués des autres. C’est ce Résidu seul que le Seigneur a en vue. Je
ne puis douter que, dans Sardes, nous ayons le protestantisme.
Ch. 3 v. 7-13 — La
lettre à Philadelphie
Les caractères de Christ et des croyants qui l’imitent
Ch. 3 v. 7 — Le caractère personnel de Christ et sa fidélité à Dieu et pour Dieu
[3:7] L’assemblée de Philadelphie présente un caractère particulièrement
intéressant. [3:8] Rien n’est dit de ses oeuvres, sinon que Christ les connaît,
mais ce qui est frappant en elle, c’est son association toute spéciale avec
Christ lui-même. [3:7] De même qu’à Sardes [(3:1)] et à Laodicée [(3:14)],
Christ, à Philadelphie, n’est pas vu sous les caractères dont il est revêtu,
quand il marche au milieu des assemblées [(1:13-16)], mais sous un caractère que
la foi reconnaît, quand l’organisation ecclésiastique est devenue le foyer de la
corruption. On a ici son caractère personnel, ce qu’il est en lui-même, le Saint
et le Véritable, ce que la Parole déploie et requiert, et ce que la parole de
Dieu est en elle-même — un caractère moral et la fidélité. En réalité, ce
dernier mot renferme tout : la fidélité à Dieu au-dedans et au-dehors, selon ce
qui est révélé ; et la fidélité pour accomplir tout ce qu’il a déclaré.
Ch. 3 v. 7-9 — Les
fidèles marchent à la suite de Christ, raison de toute leur conduite
[3:7] Christ est connu comme le Saint. Les prétentions ou les associations
ecclésiastiques extérieures ne servent donc à rien. Il doit y avoir ce qui
convient à sa nature, et la conformité fidèle à cette parole qu’il accomplira
certainement. En même temps, il a en main l’administration ; il ouvre et nul ne
fermera, il ferme et nul n’ouvrira. Voyez quel fut son sentier sur la terre :
ayant bien voulu, dans sa grâce, devenir tel, il était alors simplement
dépendant comme nous le sommes. Il était saint et véritable ; aux yeux de
l’homme il avait peu de force, il gardait la Parole [(3:8)] et vivait de toute
parole qui sortait de la bouche de Dieu [(Matt. 4:4)] ; il attendait patiemment
l’Éternel [(Ps. 40:1)], et c’est à lui que le portier ouvrait [(Jean 10:3)]. Il
vivait durant les derniers jours d’une dispensation ; Lui, le Saint et le
Véritable, était rejeté, et à vue humaine, il n’a eu aucun résultat de son
travail auprès de ceux qui se disaient Juifs, mais qui étaient la synagogue de
Satan [(3:9)]. [3:9] À Philadelphie, il en est de même des saints : ils marchent
dans un milieu semblable à celui où Christ se trouvait ; [3:8] ils gardent sa
parole, ont peu de force, ne sont pas distingués, comme Paul, par l’énergie de
l’Esprit, mais ils ne renient pas son nom. C’est là le caractère et le mobile de
toute leur conduite. Christ est ouvertement confessé, la parole est gardée, et
le nom n’est pas renié. Cela semble peu de chose, mais dans le déclin universel,
au milieu de beaucoup de prétentions ecclésiastiques, alors qu’un grand nombre
s’égarent dans les raisonnements humains, garder la parole de Celui qui est
saint et véritable, et ne pas renier son nom, c’est tout.
Ch. 3 v. 10 — L’attente
patiente, caractère de la foi
Un autre élément est mentionné. [3:10] Christ, le Saint et le Véritable, attend.
Ici, sur la terre, il attendait patiemment l’Éternel [(Ps. 40:1)]. C’est le
caractère d’une foi parfaite. La foi a un double caractère : l’énergie qui
surmonte les obstacles, et la patience qui attend Dieu et se confie en Lui (pour
le premier, voir Hébreux 11:23, 24 ; pour le second, les versets 8 à 22). C’est
ce dernier caractère que nous avons ici : la parole de la patience est gardée.
Les promesses faites
aux fidèles
Ch. 3 v. 8-9 — L’approbation de Christ suffit, en attendant la manifestation à
tous de sa pensée envers eux
[3:8] Les promesses sont faites en rapport avec ces qualités distinctes de
garder la parole et de ne pas renier le nom de Christ, bien qu’en ayant peu de
force, [3:9] en présence des prétentions ecclésiastiques à une religion de
succession établie de Dieu. Christ forcera ceux qui prétendent ainsi à une
succession divine, à venir et à reconnaître qu’il a aimé ceux qui gardent sa
parole. [3:8] Dans le présent, une porte ouverte était donnée à Philadelphie, et
personne ne pouvait la fermer, de même que le portier avait ouvert à Christ
[(Jean 10:3)], de sorte que les pharisiens et les sacrificateurs ne pouvaient
l’entraver. [3:9] Dans l’avenir, ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, ces
prétendants à un ordre de succession divine, auront à s’humilier et à
reconnaître que ceux qui suivaient la parole du Saint et du Véritable, étaient
ceux que Christ aimait. En attendant, son approbation leur suffisait. C’est là
la pierre de touche de la foi, d’être satisfait de son approbation, de se
contenter de l’autorité de sa parole.
La patience dans
l’attente, comme Christ, du rétablissement de tous Ses droits
[3:10] Mais il y avait aussi une promesse relative aux jugements que le Seigneur
doit exercer sur la terre. Christ attend jusqu’à ce que ses ennemis soient mis
pour marchepied de ses pieds [(Ps 110:1)]. Nous devons attendre ce moment pour
voir le monde mis en ordre. Il nous faut continuer à marcher là où le dieu de ce
monde a sa voie, bien que sous le contrôle divin. Croire que l’on peut maintenir
ses droits dans ce monde, c’est oublier la croix et le Christ. Nous ne pouvons
penser à nos droits jusqu’à ce que les siens soient reconnus, car nous n’en
avons point d’autres que Lui. Le jugement, depuis que Pilate l’a rendu, lorsque
Christ, le juste, était devant lui, n’est pas encore retourné à la justice [(Ps.
94:15)]. Jusqu’alors, Christ attend à la droite de Dieu, et nous attendons.
Philadelphie n’a pas, comme Smyrne [(2:10)], à souffrir la persécution et le
martyre. Elle a peut-être une tâche aussi difficile ; en tout cas, telle est
notre tâche maintenant : être patients et être satisfaits de l’approbation seule
de Christ, [3:8] gardant sa parole et ne reniant point son nom.
Ch. 3 v. 10-11 — Les
fidèles seront enlevés du monde avant l’épreuve finale
Mais il y a d’autres précieux encouragements : [3:10] une heure de tentation
doit venir sur toute la terre pour éprouver ceux qui appartiennent à la terre,
qui y habitent comme lui appartenant. Quelques-uns, victorieux dans l’épreuve,
pourront être épargnés ; mais ceux qui gardent la parole de la patience de
Christ seront gardés de cette heure. Elle viendra sur toute la terre ; où
seront-ils donc ? Hors du monde, auquel ils n’appartenaient pas quand ils y
étaient. Ils attendaient que Christ prît sa puissance ; ils attendaient le temps
où le monde serait à Lui. Ils appartenaient au ciel, à Celui qui y est, et ils
ont été pris pour être avec Lui, avant que ce temps de terrible épreuve ne
vienne sur le monde. Il y aura un temps spécial de détresse avant qu’Il prenne
sa puissance ; mais eux, non seulement régneront avec Lui quand le résultat
final aura été amené, mais ils seront gardés de cette heure, et ils en ont
l’assurance au temps de l’épreuve. [3:11] Et c’est pourquoi le Seigneur leur
montre sa venue comme étant leur espérance et non comme un avertissement donné à
ceux qui ne se repentent pas, pour leur dire qu’à son apparition, ils seront
traités comme le monde [(3:3)]. Il vient promptement et ils ont à prendre garde,
de peur que quelqu’un ne prenne leur couronne ; tenant ferme ce qu’ils ont ;
[3:8] faibles, il est vrai, mais, tels qu’ils sont, spirituellement associés à
Christ.
Ch. 3 v. 12 — La
reconnaissance publique comme peuple et cité de Dieu
[3:12] Nous avons maintenant la promesse qui leur est faite ; promesse générale
dont l’accomplissement est dans les lieux célestes, et qui est caractérisée par
l’association spéciale avec Christ ; ils sont publiquement reconnus comme
possédant ce qu’ils semblaient n’avoir nullement sur la terre. [3:9] D’autres
avaient la prétention d’être le peuple de Dieu, la cité de Dieu — d’avoir un
titre religieux divin ; [3:8] eux avaient seulement marché dans la fidélité à sa
parole, et dans l’attente de Christ. [3:12] Maintenant, lorsque Christ prend sa
puissance, et que les choses sont manifestées dans leur réalité, selon Lui en
puissance, ils ont cette position-là selon Dieu, ils sont reconnus comme étant
le peuple de Dieu, la cité de Dieu. Ici-bas ils avaient eu la croix et le mépris
; là-haut, le nom de Dieu et de la cité céleste est le caractère imprimé sur eux.
Ch. 3 v. 12 — Le
contraste entre l’état ici-bas vu par l’homme et la promesse à venir
[3:12] Examinons la promesse faite ici aux vainqueurs. Celui qui n’avait que peu
de force est une colonne dans le temple du Dieu en qui et avec qui il est béni.
Peut-être avait-il été tenu sur la terre comme étant en dehors de l’unité et de
l’ordre ecclésiastiques ; dans le ciel il en est une colonne, et n’en sortira
plus. Sur lui, qui était à peine reconnu pour avoir part à la grâce, est imprimé,
dans la gloire, le nom de son Dieu Sauveur rejeté. Sur lui aussi qui était à
peine compté comme appartenant à la sainte cité, est écrit le nom céleste de
cette cité, ainsi que le nouveau nom de Christ, le nom inconnu aux prophètes et
aux Juifs selon la chair, mais qu’il a pris comme mort à ce monde (dans lequel
s’est établie la fausse assemblée), et comme ressuscité et entré dans la gloire
céleste. Il est frappant de voir le soin avec lequel est indiquée ici
l’association avec Christ, et c’est ce qui donne à la promesse son caractère. «
Le temple de mon Dieu », dit Christ ; « le nom de mon Dieu », celui « de la cité
de mon Dieu » ; « mon nouveau nom ». [3:10] Le vainqueur a été associé à la
patience propre de Christ, [3:12] et Christ lui confère ce qui l’associe
pleinement à sa propre bénédiction avec Dieu. Cela est tout particulièrement
précieux et plein d’encouragement pour nous.
Ch. 3 v. 14-22 — La
lettre à Laodicée
Rejet final de l’assemblée professante, mais toujours la grâce pour le fidèle
[3:14] Laodicée vient ensuite. [3:16] La tiédeur est ce qui caractérise le
dernier état de la profession dans l’Assemblée, qui devient telle pour Christ,
qu’il doit la vomir de sa bouche. [3:15] Ce n’est pas le simple manque de
puissance, mais le manque de coeur — le pire de tous les maux. [3:16] Cette
menace est absolue et non pas conditionnelle ; elle suppose que le rejet est
irrémédiable. Avec ce manque de coeur pour Christ et son service, [3:17] on voit
en ceux de Laodicée beaucoup de prétention à la possession de ressources et de
capacité en eux-mêmes : « Je suis riche », disent-ils, tandis qu’ils n’ont rien
de Christ. C’est l’assemblée professante se disant riche, sans avoir Christ
comme richesse de l’âme par la foi. [3:18] C’est pourquoi il leur conseille
d’acheter de Lui la justice vraie et éprouvée, un vêtement pour couvrir leur
nudité morale, et ce qui donne la vue spirituelle, car, par rapport à ce que
Christ est et donne devant Dieu, [3:17] ils étaient tout particulièrement
pauvres, nus et misérables. Tel est le jugement que Christ porte sur leurs
prétendues richesses, sur ce qu’ils se figurent avoir acquis selon l’homme.
[3:19] Cependant, aussi longtemps que l’Assemblée subsiste, Christ continue à
agir en grâce ; [3:20] il se tient à la porte et il frappe ; il insiste, de la
manière la plus pressante, auprès de la conscience, pour être reçu lui-même.
[3:16] Si, dans ce qu’il est sur le point de vomir de sa bouche, [3:20] il se
trouve encore quelqu’un qui entende sa voix et ouvre, il l’admettra à être avec
Lui, [3:21] et lui donnera une part dans le royaume.
Le jugement de
l’assemblée sur la terre, et la venue du Seigneur
Il n’est pas question ici de la venue du Seigneur, non plus que lorsqu’il s’agit
du jugement de Jésabel [(2:22-23)]. Pratiquement, cette dernière était Babylone,
qui est jugée avant que Christ vienne. [3:16] Laodicée est vomie de la bouche de
Christ, rejetée comme indigne de Lui, mais l’ensemble du corps est jugé comme le
monde. [2:25] La venue du Seigneur à Thyatire, [3:11] comme à Philadelphie, est
pour les saints. C’est ainsi seulement qu’elle est envisagée en rapport avec
l’Assemblée. [3:3] Sardes, si elle ne se repent, est réduite à la condition du
monde et jugée comme telle. [3:16] Quand arrive l’état caractérisé par Laodicée,
l’assemblée est désavouée et rejetée par Christ, dans ce caractère, mais pour
cela il n’est pas besoin qu’il soit question de Sa venue. Bien que Thyatire
aille jusqu’à la fin, et termine ecclésiastiquement l’histoire de l’Église, ce
n’est que dans les trois premières assemblées que l’Église, dans son ensemble,
est traitée comme ayant à se repentir. [2:21] À Thyatire, il a été donné à
Jésabel du temps pour se repentir, et elle ne l’a pas fait ; la scène se clôt
pour l’assemblée sur la terre, et elle est remplacée par le royaume. Sous ce
rapport, les quatre dernières assemblées vont ensemble. Il n’y a aucune
perspective de repentance, ni de restauration de l’Assemblée entière. [3:3]
Sardes est appelée à garder et à se repentir, elle doit se souvenir de ce
qu’elle a reçu ; mais, si elle ne veille pas, elle doit être traitée comme le
monde. [3:6] C’est pourquoi, comme nous l’avons vu, l’appel à écouter est
adressé aux vainqueurs après la promesse.
Ch. 3 v. 14 — Christ,
témoin de la nouvelle création, reprend ce en quoi l’assemblée a manqué
[3:14] Le caractère de Christ, en rapport avec Laodicée, ne doit pas être passé
sous silence. Il manifeste le passage des divers états de l’Assemblée à
l’autorité du Christ sur le monde, au-dessus et au-delà de l’Assemblée. Christ,
en personne, reprend ce que l’Assemblée a cessé d’être. Il est l’Amen, Celui en
qui s’accomplissent et sont rendues vraies toutes les promesses ; le témoin réel
et le révélateur de Dieu et de la vérité quand l’Assemblée ne l’est pas ; le
commencement de la création de Dieu — Chef sur toutes choses [(Éph. 1:22)] — et
la gloire et le témoin de ce qu’est la nouvelle création comme étant de Dieu.
L’Assemblée aurait dû manifester la puissance de la nouvelle création par le
Saint Esprit, car si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création [(2
Cor. 5:17)], où toutes choses sont de Dieu. Nous, qui en sommes les prémices [(Jac.
1:18)], nous sommes créés de nouveau en Lui. L’Assemblée a ainsi les choses qui
demeurent (2 Cor. 3 [v. 11]). Mais elle en a été un témoin infidèle ; si elle y
a une part, c’est parce que Christ les possède ; il en est le vrai commencement
comme les ayant réellement manifestées. Le témoin responsable de ces choses, par
le Saint Esprit, ayant manqué, Christ les reprend, et il est introduit pour les
déployer d’une manière effective.