Chapitre 9
L’Éternel dirige le jugement de Son peuple, puis relèvera Israël
[9:1] Le chapitre 9 annonce l’Éternel lui-même comme dirigeant le jugement, en sorte que d’aucune manière Israël n’y échappât. [9:7] Dieu les traiterait comme des nations qui lui étaient étrangères, comme les Philistins ou les Syriens, que, dans sa providence, il avait fait monter d’autres pays. [9:8] Cependant, Dieu n’oublierait pas Israël ; [9:9] il exécutait lui-même le jugement, de sorte que, tandis qu’Israël serait criblé dans toutes les nations du monde, pas une seule graine ne serait perdue. [9:10] Les méchants qui ne croyaient pas au jugement en seraient enveloppés : [9:11] en ce jour, — au jour où l’Éternel exécuterait son jugement final au milieu du peuple, il réédifierait, non le tabernacle des Jéroboam ou des Jéhu, auxquels il avait donné une place pour un temps, dans son gouvernement de longue patience, mais (accomplissant ses propres desseins de grâce) le tabernacle de David, son élu, et le rebâtirait dans sa gloire ; il le relèverait entièrement de ses ruines (*), [9:12] pour que sa postérité possédât le résidu d’Édom et toutes les nations amenées à la connaissance du nom de l’Éternel. [9:14] L’Éternel ramènerait aussi alors Israël de sa captivité et le rétablirait en pleine bénédiction : il jouirait des fruits de sa terre. [9:15] L’Éternel planterait son peuple sur son pays, et personne ne l’arracherait plus de ce pays, qu’il lui avait lui-même donné.

1 Ce passage est cité par l’apôtre Jacques, au chapitre 15 des Actes. Ici, il est de toute évidence qu’il s’applique aux derniers jours, et on a quelquefois voulu insister sur son application, dans les Actes, à la même époque, en s’appuyant sur les mots: «après ces choses». Mais je suis convaincu que l’on a mal saisi la portée du raisonnement de l’apôtre; il ne cite le passage que pour une seule expression, sans s’occuper de tout le reste, et c’est pourquoi, je n’en doute pas, il se contente de la traduction des Septante. Cette expression est: «Tous les gentils sur lesquels mon nom est invoqué». La question était de savoir si les gentils pouvaient être reçus sans se faire Juifs. Après avoir affirmé ce principe, Jacques montre que les prophètes étaient d’accord avec sa déclaration. Il ne parle pas du tout de l’accomplissement de la prophétie, mais avance seulement que les prophètes sanctionnaient le principe que les gentils porteraient la nom de l’Éternel: toutes les nations sur lesquelles mon nom est réclamé. Il devait donc y en avoir auxquels convenaient ces paroles. Dieu savait, depuis la fondation du monde, toutes ses œuvres, quel que fût la moment où il dût les mettre en évidence.

Ainsi, nous trouvons annoncés dans ce prophète, le jugement du royaume d’Israël, mais appliqué à l’ensemble d’Israël comme nation, et son relèvement assuré, en rapport avec le rétablissement de la maison de David aux derniers jours, rétablissement que Dieu accomplirait et auquel rien ne pouvait faire obstacle. Dieu les planterait; personne ne les arracherait: témoignage qui n’a assurément jamais été accompli, mais qui le sera certainement; Israël sera rétabli dans son pays et n’en sera jamais ôté.

Jugement puis rétablissement assuré d’Israël comme nation
Ainsi, nous trouvons annoncés dans ce prophète, le jugement du royaume d’Israël, mais appliqué à l’ensemble d’Israël comme nation, et son relèvement assuré, en rapport avec le rétablissement de la maison de David aux derniers jours, rétablissement que Dieu accomplirait et auquel rien ne pouvait faire obstacle. [9:15] Dieu les planterait ; personne ne les arracherait : témoignage qui n’a assurément jamais été accompli, mais qui le sera certainement ; Israël sera rétabli dans son pays et n’en sera jamais ôté.