Chapitre 7
[7:2, 5] L’intercession du prophète, c’est-à-dire de l’Esprit de Christ qui
agissait en lui, intercession dont l’efficace était réellement fondée sur les
souffrances de Christ (voyez Ps. 18), [7:3, 6] avait arrêté le fléau. [7:8] Mais
maintenant l’Éternel se lèverait pour le jugement, le plomb dans sa main, et
rien ne pourrait le détourner : [7:9] Israël devait tomber avec la famille de
Jéhu : c’est effectivement ce qui a eu lieu. Peut-être les jugements précédents
s’appliquent-ils à la chute de la famille de Jéroboam, fils de Nebath, et à
celle de la famille d’Achab. Israël a été relevé après chacun de ces événements,
mais non point après la chute de la famille de Jéhu. [7:13] Une telle prophétie
ne convenait pas dans la chapelle du roi. Une religion arrangée politiquement
par l’homme sans crainte de Dieu, ne peut pas supporter le témoignage de la
vérité : Béthel était la maison du royaume. [7:10] Le sacrificateur rapporte
tout au roi. [7:12] Que le prophète allât en Juda ! Là, l’Éternel était reconnu
et pouvait annoncer la vérité ; [7:13] mais ici, ce n’était pas la place pour
ces vérités désagréables. C’était le roi qui disposait des choses religieuses ;
l’homme était le maître. Mais l’Éternel ne renonce pas à ses droits. [7:14] Amos
n’était ni prophète, ni fils de prophète : ce n’était pas une fonction qu’il eût
selon l’homme, ni selon le désir de son cœur ; [7:15] l’Éternel l’avait pris
dans sa souveraine volonté, [7:16] et sa parole était celle de l’Éternel. [7:17]
Le sacrificateur qui s’opposait à elle subirait la conséquence de sa témérité,
et Israël serait certainement emmené captif.