Chapitre 3
Ensuite, après avoir signalé chacune des nations qui se trouvaient sur le territoire promis à Abraham, [3:1] Dieu s’adresse à Israël et à Juda ensemble, à la famille tout entière qu’il avait fait monter d’Égypte. [3:2] Elle était la seule que l’Éternel eût connue d’entre toutes les nations ; c’est pourquoi il la punirait pour ses iniquités. Principe solennel, mais bien simple. Si nous sommes dans la position de témoignage, du témoignage rendu à Dieu, il faut que ce témoignage soit selon le cœur et les principes de Dieu, qu’il ne fausse pas son caractère, et que notre marche soit en accord avec notre position ; et plus ce témoignage est immédiat, plus Dieu sera jaloux à l’égard de sa gloire et de notre fidélité. Le jugement commence par sa maison [(1 Pier. 4:17)]. [3:6] S’il y avait du mal dans la ville, l’Éternel agirait. [3:3] Deux ne peuvent pas marcher ensemble à moins d’être d’accord. Deux déclarations importantes sont attachées à ce principe : [3:4-6] si Dieu intervient et fait entendre sa voix puissante et terrible, c’est qu’il y a une raison de cela. [3:7] D’un autre côté, Dieu n’agirait pas sans avertir son peuple ; il ne ferait rien sans le révéler à ses serviteurs les prophètes. [3:8] Mais le lion avait rugi ; ne devait-on pas trembler ? L’Éternel avait parlé, le prophète ne saurait se taire. Voilà où en était Israël. C’est à ce dernier royaume que, pour le moment, l’Esprit de Dieu s’adresse particulièrement. [3:12] Il n’en devait rester que quelques petits fragments, comme des morceaux d’un agneau qu’on retirerait de la bouche d’un lion qui l’aurait dévoré. [3:14] Enfin, en parlant ici d’Israël, l’Éternel signale ses autels idolâtres, [3:15] et annonce que toute sa gloire serait dévastée. On peut encore remarquer ici comment le royaume d’Israël est pris pour le peuple entier, quoique Juda soit nommé et jugé à son tour (voyez les versets 9, 12, 13, 14).