Chapitre 3
Vers. 1-5
[3:1] Il demande leurs prières pour qu’il soit gardé dans ses travaux, [3:2] ne
pouvant que s’attendre à trouver devant lui des hommes déraisonnables et ennemis,
« car la foi n’est pas de tous ». Tout ce qu’il fallait, c’était la main
protectrice de Dieu ; [3:3] et, quant aux Thessaloniciens, Paul comptait à cet
égard sur la fidélité du Seigneur ; [3:4] il comptait aussi sur leur obéissance,
[3:5] et priait Dieu de diriger leurs coeurs vers ces deux points, dont nous
avons parlé dans notre examen de la première épître, savoir l’amour de Dieu et
la patience avec laquelle le Christ attendait, ces deux points dans lesquels se
résume toute la vie chrétienne à l’égard de ses objets, de ses ressorts moraux.
Christ lui-même attendait, douce pensée ! Les Thessaloniciens devaient attendre
avec lui, jusqu’au moment où son coeur et le coeur des siens seraient réjouis
ensemble par leur réunion.
C’était ce qu’il leur fallait. D’un côté, ils avaient cru que les saints morts ne seraient pas prêts à aller au-devant du Seigneur ; d’un autre, ils croyaient le jour du Seigneur déjà là : la jouissance de l’amour de Dieu et la tranquillité d’âme dans l’attente de Jésus leur étaient nécessaires.
Vers. 6-15
[3:11] L’excitation produite par les fausses idées qui leur avaient été
communiquées se trahissait aussi chez quelques-uns en ce qu’ils négligeaient
leurs occupations habituelles, « ne travaillant pas du tout, mais se mêlant de
tout », s’immisçant dans les affaires d’autrui. [3:7] L’apôtre leur avait donné
un tout autre exemple ; [3:6] et il voulait que les Thessaloniciens montrent de
la fermeté et se retirent de ceux qui n’écouteraient pas ses admonitions et qui
marcheraient dans le désordre et l’oisiveté ; [3:15] non pas, cependant, de
manière à les traiter comme des ennemis, mais en les exhortant comme des frères.
Vers. 16
[3:16] On remarquera que, dans cette épître, nous ne trouvons plus chez les
Thessaloniciens, les mêmes indices d’énergie, de communion et de vie dont
témoignait la première (comp. chap. 3:16 et 1 Thess. 5:23). Toutefois le
Seigneur était toujours le Seigneur de paix ; mais la beauté de l’entière
consécration à Dieu qui brillera au jour de Christ, ne se présente plus, comme
auparavant, à l’esprit et au coeur de l’apôtre. Cependant il demande pour les
Thessaloniciens la paix, toujours, en toute manière.
Vers. 17-18
[3:17] L’apôtre indique, en terminant, la méthode par laquelle il assurait les
fidèles de l’authenticité de ses lettres. Sauf pour celle aux Galates [(Gal.
6:11)], Paul a employé d’autres personnes pour écrire ses lettres ; mais il
atteste l’authenticité et l’exactitude de chaque lettre par sa propre signature
; [3:18] puis il ajoute la prière ou bénédiction.