Chapitres 8 à 10
Ch. 8 — Victoires de David sur tous les ennemis d’Israël
Puissance de David pour assujettir tous ses ennemis
Ayant pleinement échappé aux débats du peuple1, David agit ensuite avec
puissance en assujettissant ses ennemis. [8:1] Les Philistins, qui demeuraient
au dedans du territoire d’Israël, sont subjugués. Métheg-Amma veut dire : « le
frein de la capitale ». David tenait la clef de la puissance. [8:2] Moab est
soumis et rendu tributaire. [8:5-6] Enfin, les ennemis extérieurs, les Syriens,
sont aussi vaincus ou se soumettent. [8:14] Les Iduméens sont asservis, et
l’Éternel garde David partout où il va.
1 Comparez le Psaume 18:43 où Christ, le juste souffrant (sous la figure de David), est la source de toutes les bénédictions pour Israël, à commencer par l’Égypte, et jusqu’à la fin.
David, roi victorieux,
image du Seigneur régnant sur Israël
En tout ceci, nous avons encore l’homme de foi et le type du Seigneur Jésus, roi
en Sion, qui remporte la victoire sur les ennemis d’Israël, et met Israël en
possession du territoire promis (Gen. 15:18), jusqu’à l’Euphrate. [8:11] Il
consacre à l’Éternel le butin. [8:15] Il règne sur tout Israël et fait droit à
tout son peuple. [8:16-18] Les compagnons de son pèlerinage partagent la gloire
de son règne, type en tout ceci du règne de Christ.
Ch. 9 — Grâce de David
envers un résidu abaissé
Grâce envers Mephibosheth, fils de Jonathan, image du résidu fidèle à David
[9:1] Il agit aussi en grâce envers le résidu abaissé de la maison de Saül ; et,
si Mephibosheth n’est pas associé à la gloire de son règne, [9:13] il jouit du
privilège de la table du roi qui use de gratuité à son égard, [9:6] quoique
Mephibosheth appartienne à la famille de son ennemi et de son persécuteur, mais
en même temps à ce petit résidu qui favorisait le roi élu de Dieu, étant pour
cela haï lui-même de ceux qui étaient en autorité. [9:9-10] Il jouit aussi en
plein de l’héritage de sa famille.
Relations de Christ
avec le Résidu le reconnaissant comme roi
Ce touchant et beau témoignage de la bonté et de la fidélité de David par la
grâce, nous présente, il me semble, le tableau des relations du Christ avec le
Résidu d’Israël ou au moins celui de l’esprit de ces relations. [9:3] C’était «
la bonté de Dieu », qui cherchait la famille de Saül, l’ennemi de la royauté de
David, et repose sur le représentant de ce Jonathan, dont nous avons lu
l’histoire ; de ce Jonathan, figure de ceux qui s’attacheront au Christ en vue
du royaume, mais qui, dans leur pensée, ne s’élèveront pas au-delà. Le Résidu
jouit de l’effet de l’établissement du royaume ; mais il ne figure pas parmi
ceux qui environnent le trône après avoir partagé les souffrances du roi méconnu
et rejeté.
Ch. 10 — Gouvernement
du roi, en grâce, en jugement et en puissance
Le chapitre 10, aux détails duquel nous ne nous arrêterons pas, nous montre le
principe général du gouvernement du roi en Sion. [10:2] La grâce qui se
manifeste, [10:3] et qui auparavant avait été méprisée de ceux auxquels il
voulait en rendre le témoignage, [10:18] attire le jugement du roi. L’opposition
et la rébellion ne font qu’établir son autorité là même où l’on essaie de lui
résister. [10:19] Il est inutile de lutter contre la puissance du roi élu de
Dieu.