Chapitres 2 à 4
Rébellion contre David roi, et guerre en Israël pour établir le royaume
La chair ne supporte pas David et lui fait la guerre parmi le peuple
[3:1] Néanmoins le combat n’a pas encore cessé ; s’il n’a pas lieu contre les
ennemis extérieurs, il continue contre ceux du dedans. [2:8-10] Ceux qui se
rattachent à l’importance charnelle de Saül ne peuvent pas supporter David.
Cependant, au fond, tout est maintenant changé ; car Ish-Bosheth n’était pas
l’oint de l’Éternel, et son règne est véritablement une rébellion contre Dieu.
[3:6] David lui fait la guerre par ses capitaines.
Voies de l’homme, Dieu
et Sa volonté étant oubliés
Hélas ! l’histoire de cette période nous plonge dans les voies des hommes. Ce
n’est plus simplement David dans le chemin de la foi. [2:13] C’est Joab, homme
habile, ambitieux, sanguinaire et sans cœur. [2:8] C’est Abner, homme moralement
supérieur à Joab, mais qui combat charnellement comme homme de parti contre le
roi que Dieu a élu. Abner est parent d’Ish-Bosheth [(1 Sam. 14:50)] comme Joab
de David [(1 Chron. 2:15-16)]. [3:8] Après que son orgueil a été froissé, [3:12]
il se jette du côté de David, [3:27] et Joab le tue par jalousie non moins que
pour venger la mort de son frère. [2:16] Et où est-ce que la bravoure et la
vaillance des chefs de Benjamin et de Juda se manifestent maintenant dans ce «
champ des hommes forts » ? C’est en se tuant les uns les autres. Les Philistins
étaient oubliés. Toutefois, la famille de Saül avait absolument tort. C’était la
nature qui, avec ses prétendus droits, ne se soumettait pas à Dieu et à sa
volonté.
Assujettissement de
toutes choses à David
Comme David commence à le faire ici, Christ, roi de Juda, s’assujettira tout ce
qui l’entourera après être entré dans son règne [(1 Cor. 15:27-28)].
Prospérité de David,
mais manifestation de l’homme charnel
Actions de Joab et d’Abner, sans que David paraisse, ni que Dieu soit consulté
Il est bon de remarquer, toutefois, que David ne paraît pas en tout ceci. [2:13]
C’est Joab qui est en scène ; et il me semble, par les détails qui nous sont
donnés, que le mal commençait déjà. Je ne vois pas que David ait consulté
l’Éternel, et Joab ne l’a certainement pas fait, lui qui n’était qu’un impie
comprenant qu’il était plus prudent de respecter Dieu, et de ne pas trop
s’écarter de lui, uniquement pour satisfaire à ses passions, ce qui ne l’a pas
empêché d’être pris à la fin dans ses propres filets. Et, après tout, ce n’est
pas l’énergie de Joab qui a mis le royaume entre les mains de David ; [3:9-10]
c’est l’orgueil blessé d’Abner qui, au fond, était le chef du parti
d’Ish-Bosheth, [3:27] et qui finit par moissonner de la part des hommes ce qu’il
avait semé. Mais tout ceci est fort triste.
David type de Christ,
mais aussi homme intègre et fidèle, mais faible
Providentiellement, Dieu accomplit ses desseins et [3:1] David prospère. En
général aussi, dans ses combats à cette époque et dans son élévation, David est
un type du Seigneur Jésus. Et je ne doute pas que l’établissement du royaume de
Christ ne soit une œuvre qui s’accomplira en détail, après son apparition ;
c’est ce dont les prophéties de Zacharie et le 5° chapitre de Michée font foi ;
mais, historiquement, nous sommes, comme je l’ai dit, au milieu des hommes.
[4:11] Dans l’affaire de la mort d’Ish-Bosheth, David conserve son intégrité,
[3:31-37] et il manifeste, à l’égard de l’assassinat d’Abner, les sentiments qui
conviennent à un homme de Dieu. Néanmoins, le v. 39 du chap. 3 fait déjà voir la
faiblesse de l’homme comme instrument du gouvernement de Dieu, David en appelle
au Dieu de jugement.