Chapitre 5
Ch. 5 v. 1-5 — L’espérance chrétienne : revêtir la vie divine
La certitude du croyant, et le fardeau de la nature terrestre pour en jouir
[5:1] Ce n’est pas seulement qu’il y a des choses invisibles et glorieuses : les
chrétiens y ont leur part. Nous savons, dit l’apôtre en leur nom, que si cette
maison terrestre — passagère comme elle l’est — est détruite (et peu s’en était
fallu qu’il en eût été ainsi pour Paul), nous avons un édifice de la part de
Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux.
Précieuse certitude ! il le savait. Les chrétiens le savent comme étant une
partie de leur foi. Nous savons1 — certitude qui faisait que cette gloire qu’il
savait lui appartenir, était par la puissance de l’Esprit Saint, une espérance
réelle et pratique dans son coeur, une réalité présente par la foi. Il voyait
cette gloire comme une chose qui lui appartenait, et dont il devait être revêtu.
[5:2] C’est pourquoi aussi il gémissait dans sa tente, non pas comme tant de
gens le font, parce que les désirs de sa chair ne pouvaient être accomplis, et
que la satisfaction du coeur ne se trouve pas pour l’homme lors même que ces
désirs sont accomplis, ni parce qu’il était incertain de son acceptation, et ne
savait si la gloire était sienne ou non ; mais parce que le corps était une
entrave que tendait à affaiblir la vie divine, et à le priver de la pleine
jouissance de cette gloire que la vie nouvelle voyait et désirait, et que Paul
voyait et admirait comme étant sienne. [5:4] C’était pour l’apôtre un fardeau
que la nature humaine terrestre. Ce n’était pas pour lui une peine de ne pas
pouvoir satisfaire aux désirs de cette nature, mais c’en était une de se trouver
encore dans cette nature mortelle, parce qu’il voyait quelque chose de meilleur.
1 Ce « nous savons » est en fait une expression technique pour dire ce qu’est la portion des chrétiens. « Nous savons que la loi est spirituelle » [(Rom. 7:14)] ; « nous savons que le Fils de Dieu est venu » [(1 Jean 5:20)] ; etc.
Paul désire revêtir la
vie de Christ en gloire, ce pour quoi Dieu nous a formés
[5:4] Ce n’était pas toutefois qu’il désirât d’être dépouillé, car il voyait
dans le Christ glorifié une puissance de vie capable d’absorber et d’annuler
toute trace de mortalité ; et le fait que Christ était là-haut dans la gloire
était le résultat de cette puissance et en même temps la manifestation de la
portion céleste qui appartient aux siens. Ainsi l’apôtre désirait, non pas
d’être dépouillé, mais d’être revêtu, et que ce qui était mortel en lui fût
absorbé par la vie, que la mortalité qui caractérisait sa nature humaine
terrestre disparût devant la puissance de vie qu’il voyait en Jésus et qui était
sa vie. Cette puissance était telle qu’il n’était pas nécessaire de mourir. Or
ce n’était pas une espérance qui n’avait de fondement que celui que le désir,
réveillé par la vue de la gloire, pouvait produire : [5:5] Dieu avait formé les
chrétiens pour cela même. Celui qui était chrétien était formé dans ce but et
non pour autre chose. C’était Dieu lui-même qui l’avait formé pour cette gloire,
dans laquelle Christ, le dernier Adam, était à la droite de Dieu. Précieuse
assurance ! Heureuse confiance dans la grâce et dans l’oeuvre puissante de Dieu
! Quelle joie ineffable de pouvoir tout attribuer à Dieu lui-même, d’être ainsi
assuré de son amour, de le glorifier comme le Dieu d’amour, notre Bienfaiteur,
de savoir que c’est son oeuvre, et que nous reposons sur une oeuvre accomplie,
l’oeuvre de Dieu. Ce n’est pas ici se reposer sur une oeuvre faite pour nous ;
mais c’est, chose précieuse, la conscience que nous avons que Dieu nous a faits
pour cela : « Nous sommes son ouvrage » [(Éph. 2:10)].
Les arrhes de l’Esprit
nous assurent de la gloire future
Une autre chose cependant était nécessaire pour jouir de cette espérance quand
on n’était pas encore glorifié de fait. [5:5] Dieu nous l’a donnée : ce sont les
arrhes de l’Esprit. [5:1] Ainsi nous avons la gloire devant nous, [5:5] nous
sommes formés pour elle par Dieu lui-même, et nous avons les arrhes de l’Esprit
jusqu’à ce que nous soyons dans la gloire, [5:4] et nous savons que Christ a si
complètement vaincu la mort, que si le temps était venu, nous serions
transformés en gloire sans passer par la mort. Ce qui est mortel serait absorbé
par la vie. Telle est par grâce notre portion dans le dernier Adam, par la
puissance de vie dans laquelle Christ a été ressuscité.
Ch. 5 v. 6-11 — La part
de l’homme naturel : la mort et le jugement
Mais ensuite l’apôtre traite de l’effet de la vie quant à la portion naturelle
du premier homme déchu, la mort et le jugement : car le témoignage ici est
complet.
Ch. 5 v. 6-9 — La mort
du corps nous introduits avec le Seigneur, en attendant la gloire
Quel est donc l’effet de la possession de la vie en Christ appliqué à la mort et
au jugement, les deux objets naturels des craintes de l’homme, le fruit du péché
? [5:6] Si nos corps ne sont pas encore transformés, [5:4] et si ce qui est
mortel n’est pas encore absorbé par la vie, [5:6] nous sommes également pleins
de confiance, parce que, [5:5] étant formés pour la gloire, [5:8] et Christ, qui
a manifesté la puissance victorieuse qui Lui a ouvert le chemin du ciel, étant
notre vie, si nous quittons cette tente et sommes absents du corps avant d’être
revêtus de la gloire, cette vie que nous possédons reste intacte ; elle a déjà,
en Jésus, triomphé de tous les effets de la puissance de la mort. Ainsi, si nous
mourons, nous serons présents avec le Seigneur ; [5:7] car nous marchons par la
foi, non par la vue des choses excellentes que nous espérons. [5:8] Ainsi nous
préférons être absents du corps et être présents avec le Seigneur. [5:9] C’est
pourquoi nous cherchons à Lui être agréables, soit que nous soyons trouvés
absents de ce corps, ou présents dans ce corps, lorsque Jésus viendra pour nous
prendre à Lui et nous faire partager sa gloire.
Ch. 5 v. 10 — Le
tribunal de Christ
Le jugement manifeste tout dans la lumière de Dieu, et c’est une joie pour le
croyant
Et cela nous conduit au second point — le jugement. [5:10] Car il faut que nous
soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive
selon ce qu’il aura fait dans le corps, soit bien, soit mal (v. 9, 10). Pensée
heureuse et précieuse après tout, quelque solennelle qu’elle soit ; car si nous
avons réellement compris la grâce, si nous sommes fondés dans la grâce, si nous
savons ce que Dieu est, qu’il est tout amour pour nous, toute lumière pour nous,
nous aimerons à être dans la pleine lumière. C’est une délivrance précieuse que
de s’y trouver. C’est un fardeau, un poids sur le coeur, que quelque chose de
caché ; et quoiqu’il y ait eu en nous beaucoup de péchés que personne ne connaît
; peut-être même des péchés que nous avons commis et qu’il ne serait d’aucun
profit à personne de savoir, c’est un soulagement, si nous connaissons l’amour
parfait de Dieu, que de savoir que tout est dans la parfaite lumière devant Lui.
C’est ce qui arrive par la foi, et pour la foi, dans tous les cas où l’on jouit
d’une paix solide ; on est devant Dieu tel qu’il est, et l’on s’y trouve tel que
l’on est, c’est-à-dire en soi-même rien que péché, hélas ! sauf en ce que Dieu a
opéré lui-même en nous vivifiant ; et Dieu est tout amour dans cette lumière
dans laquelle nous sommes placés ; car Dieu est lumière, et il se révèle
Lui-même. Sans la connaissance de la grâce, nous craignons la lumière, et il ne
peut en être autrement ; mais quand nous connaissons la grâce, quand nous savons
que le péché a été ôté pour ce qui regarde la gloire de Dieu, et que l’offense
n’est plus sous ses yeux, nous aimons à être dans la lumière. C’est une joie
pour nous, c’est ce dont le coeur a besoin ; il ne peut être satisfait s’il
n’est pas dans cette lumière, lorsqu’il est animé de la vie du nouvel homme. La
nature du nouvel homme est d’aimer la lumière, d’aimer la pureté dans toute
cette perfection qui n’admet pas le mal des ténèbres et qui exclut tout ce qui
n’est pas elle-même. Or, être ainsi dans la lumière et « être manifesté », c’est
une seule et même chose, car la lumière manifeste tout.
Tout est lumière devant
Dieu
Nous sommes dans la lumière par la foi quand notre conscience est dans la
présence de Dieu ; nous serons selon la perfection de cette lumière quand nous
paraîtrons devant le tribunal du Christ. J’ai dit, et il en est ainsi, que c’est
une chose solennelle, que tout soit jugé selon cette lumière, mais c’est ce que
le coeur aime, parce que, grâces en soient rendues à notre Dieu, nous sommes
lumière dans le Seigneur [(Éph. 5:8)].
Le croyant est
manifesté glorifié, sans péché, justifié en Christ
Mais il y a plus que cela. [5:10] Quand le chrétien est ainsi manifesté, il est
déjà glorifié et parfaitement semblable à Christ, et n’a alors aucun reste de la
mauvaise nature dans laquelle il a péché. Il peut regarder en arrière sur tout
le chemin par lequel Dieu l’a conduit en grâce, l’a aidé, soutenu, gardé de
chute, Lui qui ne retire pas ses yeux de dessus le juste. Il connaît comme il a
été connu [(1 Cor. 13:12)]. Quelle histoire de grâce et de miséricorde ! Si
maintenant je regarde en arrière, mes péchés ne pèsent pas sur ma conscience,
bien que j’en aie horreur : Dieu les a jetés derrière son dos [(És. 38:17)]. Je
suis la justice de Dieu en Christ [(5:21)] ; mais quel sentiment d’amour et de
patience, de bonté et de grâce ! Combien tout apparaîtra plus parfait alors,
quand tout sera devant moi. Assurément il y aura un grand gain quant à la
lumière et à l’amour, lorsque nous rendrons compte de nous-mêmes à Dieu, sans
qu’il reste une trace de mal en nous. Nous serons semblables à Christ. Si
quelqu’un craint de voir tout placé ainsi devant Dieu, je ne pense pas qu’il
soit affranchi quant à la justice — quant à être justice de Dieu en Christ ; il
n’est pas pleinement dans la lumière. Et nous n’avons pas à être jugés pour
quelque chose que ce soit ; Christ a tout ôté.
La rétribution de tous
les fruits produits par l’homme ici-bas
[5:10] Mais il y a une autre idée dans le passage qui nous occupe, savoir celle
de rétribution. L’apôtre ne parle pas d’un jugement sur les personnes, parce que
les saints sont compris parmi elles, et que Christ s’est mis à leur place pour
ce qui regarde le jugement de leurs personnes. « Il n’y a aucune condamnation
pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » [(Rom. 8:1)] ; ils ne viennent pas en
jugement [(Jean 5:24)], [5:10] mais chacun sera manifesté devant le tribunal de
Christ, et recevra ce qu’il aura fait dans son corps. Le bien ne mérite rien :
il a reçu ce par quoi il a fait ce qui est bien ; la grâce l’a produit en lui ;
toutefois il en recevra la récompense : ce qu’il a fait est estimé comme étant
de lui. Si, en négligeant la grâce et le témoignage de l’Esprit en lui, les
fruits que le chrétien aurait dû produire ont été écartés, il en portera les
conséquences. Ce n’est pas que, dans ce cas, Dieu l’ait abandonné, ce n’est pas
que le Saint Esprit n’ait pas agi en lui à l’égard de l’état où il se trouve,
mais cette action s’exercera dans la conscience du croyant, en jugeant la chair
qui l’a empêché de porter le fruit naturel de la présence du Saint Esprit et de
son opération dans le nouvel homme. De sorte que le Saint Esprit aura fait tout
ce qui était nécessaire en rapport avec l’état du coeur où il demeurait ; et le
conseil parfait de Dieu à l’égard de la personne elle-même aura été accompli, sa
patience aura été manifestée, aussi bien que sa sagesse, ses voies en
gouvernement et les soins qu’il daigne prendre de chaque croyant
individuellement dans son amour plein de condescendance. Chacun aura sa place
selon qu’elle lui est préparée du Père. Mais le fruit naturel de la présence et
de l’opération du Saint Esprit dans une âme, qui a ou qui aurait dû avoir,
d’après les avantages dont elle a joui, une certaine mesure de lumière, ce
fruit, dis-je, n’aura pas été produit. Ce qui en a empêché la production sera
manifesté. Tout ce qui était bien et mal en soi-même sera jugé selon le jugement
de Dieu, avec un sentiment solennel de ce que Dieu est, et une fervente
adoration à cause de ce qu’il a été pour nous. La parfaite lumière sera
appréciée, les voies de Dieu seront connues et comprises dans toute leur
perfection, en appliquant la lumière parfaite à toute la suite de notre vie et
des voies de Dieu envers nous, dans lesquelles nous reconnaîtrons entièrement
que l’amour parfait, souverain, au-dessus de tout, a régné avec une grâce
ineffable.
La lumière et l’amour
de Dieu agissant envers les hommes pécheurs
Ainsi la majesté de Dieu aura été maintenue par son jugement, en même temps que
la perfection et la tendresse de ses voies resteront gravées comme éternel
souvenir dans nos âmes. La lumière sans nuages ni ténèbres sera comprise dans sa
propre perfection. La comprendre, c’est y être et en jouir. Or, la lumière,
c’est Dieu lui-même [(1 Jean 1:5)]. [5:10] Quelle chose que d’être ainsi
manifesté ! Quel amour que celui qui, dans sa parfaite sagesse et dans ses voies
merveilleuses, dominant tout le mal, a pu amener des êtres tels que nous à jouir
de cette lumière sans nuages ! Quel amour que celui qui a pu amener à jouir de
cette lumière des êtres ayant la connaissance du bien et du mal, cette
prérogative naturelle de ceux-là seuls dont Dieu peut dire « l’un de nous »
[(Gen. 3:22)] ; des êtres sous le joug du mal qu’ils connaissaient, et chassés
par une mauvaise conscience loin de la présence de Dieu à qui cette connaissance
appartenait ! Oui, quel amour que celui qui a introduit dans la pure lumière des
êtres ayant dans leur conscience un témoignage assez puissant de ce qu’était le
jugement de Dieu, pour leur faire éviter sa présence et pour être misérables,
mais rien pour les attirer vers Lui qui seul pouvait porter remède à cette
misère ! Quel amour et quelle sainte sagesse se trouvaient en Dieu pour amener
de tels êtres à la source du bien, du pur bonheur, où la puissance du bien
repousse absolument le mal que le bien juge.
La responsabilité des
injustes au jugement
Pour ce qui est des injustes, ils auront, au jour du jugement, à répondre
personnellement pour leurs péchés, sous une responsabilité qui pèse tout entière
sur eux-mêmes.
Le sentiment de la
majesté divine du juge doit rester présent à la conscience, lié à la grâce
[5:11] Quel que soit le bonheur de se trouver dans la parfaite lumière, et ce
bonheur est complet et divin dans son caractère, c’est du côté de la conscience
que ce sujet est présenté ici. [5:10] Dieu maintient sa majesté par le jugement
qu’il exécute, comme il est écrit : « L’Éternel s’est fait connaître par le
jugement qu’il a exécuté » (Ps. 9:16) ; là, dans son gouvernement du monde, ici,
dans son jugement éternel, final et personnel ; et, pour ma part, je crois qu’il
est d’un grand profit pour notre âme que nous ayons le jugement de Dieu présent
à nos pensées, et que le sentiment de l’immuable majesté de Dieu soit maintenu
dans notre conscience par ce moyen. Si l’on n’était pas sous la grâce, ce serait
et devrait être insupportable ; mais le maintien du sentiment de la majesté d’un
Dieu juge, ne contredit pas la grâce ; au contraire, c’est sous la grâce seule
qu’il peut exister dans sa vérité ; car qui autrement, si ce n’est un homme
complètement aveugle, supporterait un instant la pensée de « recevoir ce qu’il a
fait dans le corps » ?
La conscience constante
du notre manifestation à Dieu et ses conséquences pratiques sur la marche
Mais l’autorité, la sainte autorité de Dieu, qui s’affirme elle-même dans le
jugement, est une partie de nos relations avec Lui, et le maintien de ce
sentiment dont nous parlons, associé à la pleine jouissance de la grâce, une
partie de nos saintes affections spirituelles. C’est la crainte du Seigneur ;
elle l’est dans ce sens que « bienheureux l’homme qui craint continuellement »
(Prov. 28:14). Si la pensée du jugement affaiblit le sentiment que l’amour de
Dieu repose pleinement, éternellement sur nous, alors nous quittons le seul
terrain possible d’une relation quelconque avec Dieu, à moins qu’on n’appelle la
perdition une relation. Mais dans la douce et paisible atmosphère de la grâce,
la conscience maintient ses droits et son autorité contre les empiètements
subtils de la chair, et elle le fait par le sentiment du jugement de Dieu en
vertu d’une sainteté qui ne saurait être séparée du caractère de Dieu sans nier
qu’il y a un Dieu : car s’il y a un Dieu, il est saint. [5:10] La conscience que
nous devons tous être manifestés devant le tribunal de Christ engage le coeur du
croyant accepté de Dieu à chercher à plaire au Seigneur à tous égards [(Col.
1:10)] ; [5:11] et, dans le sentiment de tout ce qu’il y a de solennel pour un
pécheur de paraître devant Dieu, l’amour qui accompagne nécessairement ce
sentiment dans le coeur du croyant, pousse celui-ci à persuader les hommes en
vue de leur salut, tandis qu’il maintient sa propre conscience dans la lumière.
Or celui qui maintenant marche dans la lumière, celui dont la conscience
réfléchit cette lumière, ne la craindra pas au jour où elle paraîtra dans sa
gloire. [5:10] Il nous faut être manifestés ; [5:11] mais marchant dans la
lumière dans le sentiment de la crainte de Dieu, réalisant son jugement du mal,
nous sommes déjà manifestés à Dieu : rien n’empêche le doux et assuré courant de
son amour. En conséquence la marche de celui qui lui-même est manifesté à Dieu
se légitime à la longue dans la conscience des autres ; il est manifesté comme
marchant dans la lumière.
Ch. 5 v. 10-15 — Les
conséquences pratiques de la lumière qui manifeste tout et de l’amour qui sauve
Les principes du ministère, liés à la mort de Christ pour les pécheurs
Nous trouvons donc ici les deux grands principes pratiques du ministère : 1°
[5:10] marcher dans la lumière, dans le sentiment du jugement solennel de Dieu à
l’égard de chacun ; 2° [5:11] la conscience étant ainsi pure dans la lumière, ce
sentiment du jugement (qui ne peut troubler pour elle-même l’âme, ni obscurcir
la vue qu’elle a de l’amour de Dieu) pousse le coeur à chercher, par amour, les
âmes en danger de ce jugement. Cela se rattache à la doctrine de Christ, le
Sauveur, par sa mort sur la croix, [5:14] et l’amour du Christ nous étreint,
parce que nous voyons que si un est mort pour tous, c’est que tous étaient
morts. Tel était l’état universel des âmes : l’apôtre cherche ces âmes afin
qu’elles vivent par Christ à Dieu.
La mort est un gain
pour le croyant, et stimule l’amour pour les hommes morts dans leurs péchés
Mais cela va plus loin. Premièrement, par rapport à ce qui était le lot de
l’homme déchu, la mort, elle est un gain pour le croyant [(Phil. 1:21)]. [5:8]
S’il est absent du corps, il est présent avec le Seigneur. [5:10] Quant au
jugement, il en reconnaît la solennité, mais cela ne le fait pas trembler. Il
est en Christ — il sera semblable à Christ, et Christ, devant qui il doit être
manifesté, a ôté tous les péchés pour lesquels il devait être jugé. L’effet
produit, en l’amenant pleinement manifesté en la présence de Dieu maintenant,
est un effet sanctifiant. [5:11] Mais cela stimule son amour envers les autres.
Ce n’est pas seulement par la crainte du jugement à venir pour eux ; [5:14]
l’amour de Christ l’étreint — l’amour manifesté dans la mort. Et cela prouve
plus que les actes de péché qui amènent le jugement ; Christ est mort, parce que
tous étaient morts. L’Esprit de Dieu va à la source et à la racine de leur
condition tout entière, de leur état, et ne considère pas seulement les fruits
d’une mauvaise nature — tous étaient morts. Nous avons le même enseignement
important en Jean 5:24 : « Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui
m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement (celui qui s’applique
aux péchés) ; mais il est passé de la mort à la vie » ; il est sorti, comme un
être déjà perdu, de tout cet état et de cette condition, et a passé dans un
autre état et une autre condition en Christ. Cela est un aspect très important
de la vérité. Et la distinction entre ces deux états, largement développée en
Romains, se trouve en plusieurs passages.
La parfaite
manifestation dans la lumière peut être réalisée dès maintenant
[5:11] L’oeuvre de la manifestation devant Dieu dans la lumière est déjà vraie,
pour autant que nous avons réalisé la lumière. Ne puis-je pas, étant maintenant
en paix, regarder en arrière à ce que j’étais avant ma conversion, et à tous mes
manquements depuis ma conversion, humilié, mais adorant la grâce de Dieu dans
tout ce qu’il a fait pour moi, mais sans une pensée de crainte ou d’imputation
de péché ? Cela n’éveille-t-il pas un très profond sentiment de tout ce qu’est
Dieu en sainte grâce et en amour, en patience illimitée envers moi, me gardant,
m’aidant et me restaurant ? Tel sera le cas d’une manière parfaite quand nous
serons manifestés, quand nous connaîtrons comme nous avons été connus.
La manifestation amène
à se juger soi-même, sans être sous la condamnation divine
Afin que ce point soit rendu encore plus clair — car il est important —
j’ajouterai ici quelques observations de plus. [5:10] Ce que nous trouvons dans
ce passage, c’est la parfaite manifestation de tout ce qu’une personne est et a
été devant un trône caractérisé par le jugement, sans que la personne en
question soit jugée comme coupable. Sans doute que, quand le méchant reçoit les
choses faites dans le corps, il est condamné. Mais il n’est pas dit ici « jugé
», car alors tous doivent être condamnés. Mais cette manifestation est
précisément ce qui amène moralement tout devant le coeur, lorsqu’il est capable
de juger le mal pour lui-même : s’il était sous le jugement, il ne le pourrait
pas. Affranchi de toute crainte, dans la parfaite lumière et avec la consolation
de l’amour parfait — car là où nous avons la conscience du péché, sans qu’il
nous soit imputé, nous avons le sentiment, quoique d’une manière qui humilie, de
l’amour parfait — et en même temps avec le sentiment de l’autorité et du
gouvernement divin pleinement démontré dans l’âme, tout est jugé par l’âme
elle-même comme Dieu le juge, et en communion avec Lui. Cela est extrêmement
précieux.
Les saints devant le
tribunal sont déjà glorifiés
[5:10] Il faut nous rappeler que, quand nous paraissons devant le tribunal du
Christ, nous sommes déjà glorifiés. Christ est venu lui-même dans son grand
amour, nous chercher, et a changé notre corps d’humiliation en la conformité du
corps de sa gloire [(Phil. 3:21)]. Nous sommes glorifiés et semblables à Christ
avant que le jugement ait lieu. [5:11] Et remarquez l’effet produit sur Paul.
Est-ce que la pensée d’être manifesté éveille en lui l’anxiété ou la crainte ?
Nullement. Il réalise toute la solennité d’un tel moment. Il sait combien le
Seigneur doit être craint ; il l’a devant les yeux, et quelle est la conséquence
? Il se met à persuader d’autres qui ont besoin de cette crainte.
Nous sommes faits
justice de Dieu, et cela agit sur nous en grâce
Il y a, pour ainsi dire, deux parties dans la nature et dans le caractère de
Dieu : sa justice qui juge tous, et son amour parfait. Les deux sont unis pour
nous en Christ, et sont à nous en Lui. Si vraiment nous réalisons ce que Dieu
est, tous deux auront leur place ; or le croyant est en Christ la justice que
Dieu, sur son trône, d’après sa nature même, doit avoir devant Lui, si nous
devons être avec Lui et jouir de Lui. [5:10] Mais le Christ, sur le tribunal
devant lequel nous sommes, est notre justice. Il juge par la justice laquelle il
est, et nous sommes cette justice, la justice de Dieu en Lui [(5:21)]. C’est
pourquoi ce point (d’être devant le tribunal) ne peut soulever aucune question
dans l’âme ; nous adorons une telle grâce, mais aucune question n’est soulevée.
Cela ne fait qu’exalter le sentiment que nous avons nous-mêmes de la grâce, nous
la fait comprendre comme appropriée à l’homme tel qu’il est, et nous fait sentir
les conséquences solennelles et terribles de n’y avoir point de part, puisqu’il
y a un tel jugement. [5:11] C’est pourquoi cette autre et essentielle partie de
la nature divine — l’amour — agira en nous envers les autres ; et sachant
combien le Seigneur doit être craint, nous persuaderons les hommes. Ainsi Paul
(c’est la conscience en vue de ce moment très solennel) possédait la justice
qu’il voyait dans le Juge, car ce qui jugeait était sa justice ; mais alors et
en conséquence il cherchait sérieusement et avec ardeur d’autres afin qu’ils
fussent sauvés selon l’oeuvre qui l’avait ainsi amené près de Dieu, et c’est
vers cette oeuvre qu’il se tourne (v. 13, etc.). Mais cette vue du jugement et
de notre complète manifestation dans ce jour, a sur le saint un effet actuel
selon la propre nature du jugement. Il le réalise par la foi. Il est manifesté.
Il ne craint pas de l’être. Toutes les voies passées de Dieu envers lui se
déploieront devant lui quand il sera dans la gloire ; mais il est manifesté à
Dieu maintenant, sa conscience est exercée dans la lumière. Ainsi la pensée du
tribunal a une puissance actuelle sanctifiante.
Les principes du
ministère chrétien
Les trois principes du chapitre 5 forment le caractère complet du ministère
Remarquez l’assemblage de puissants motifs, de principes d’une importance
prééminente, que nous trouvons ici : principes en apparence contradictoires,
mais qui, pour une âme marchant dans la lumière, au lieu de se heurter et de
s’entre-détruire, se réunissent pour donner son caractère complet au ministre et
au ministère chrétiens.
Premier principe : La
certitude de la vie dans la gloire
[5:4] Premièrement se trouve la gloire, dans une telle puissance de vie que
celui qui la réalise, ne désire pas la mort, parce qu’il voit dans la puissance
de vie en Christ ce qui peut absorber tout ce qui est mortel en lui ; et il la
voit avec la certitude qu’il en jouira. Le chrétien a tellement la conscience
qu’il possède cette vie ([5:5] Dieu l’ayant formé pour cela et lui ayant donné
les arrhes de l’Esprit) [5:8] que la mort, si elle survient pour lui, n’est
qu’une heureuse absence du corps pour être présent avec le Seigneur.
Deuxième principe : La
pensée du jugement de Christ
[5:9] Or la pensée de monter vers Christ donne le désir de Lui être agréable
[5:10] et présente Christ — second motif ou principe qui forme ce ministère —
comme le Juge qui rendra à chacun ce qu’il a fait. [5:11] Ici, la pensée
solennelle de la crainte qu’on doit avoir d’un tel jugement, prend possession du
coeur de l’apôtre. Quelle différence entre cette pensée et celle de « l’édifice
de la part de Dieu » [(5:1)], que l’apôtre attendait avec assurance ! Cependant,
cette pensée ne l’alarmait pas mais, dans le sentiment solennel de la réalité de
ce jugement, elle le poussait à persuader les autres.
Troisième principe :
L’amour de Christ en rapport avec la mort
[5:14] Mais ici est introduit un troisième principe, savoir, l’amour de Christ
en rapport avec l’état de ceux que Paul cherchait à persuader. Puisque cet amour
de Christ se montrait dans sa mort, elle est le témoignage que tous étaient déjà
morts et perdus.
Ainsi nous trouvons dans ce passage la gloire avec la certitude personnelle d’en jouir, et la mort, devenant le moyen d’être présent avec le Seigneur ; puis le tribunal de Christ et la nécessité d’y être manifesté ; enfin l’amour de Christ dans sa mort, tous étant déjà morts.
La manifestation à Dieu
concilie ces principes
Comment concilier, coordonner dans le coeur ces principes si divers ? [5:11]
C’est que l’apôtre était manifesté à Dieu ; [5:10] c’est pourquoi la pensée
d’être manifesté devant le tribunal ne produisait, en même temps que la
sanctification actuelle, d’autre effet sur lui que celui de la solennité, car il
ne venait pas en jugement ; [5:11] mais c’était pour lui un motif pressant de
prêcher aux autres selon l’amour que Christ avait manifesté dans sa mort. L’idée
du tribunal n’affaiblissait en aucune manière la certitude qu’il avait de
posséder la gloire1. Son âme dans la pleine lumière de Dieu, reflétait ce qui se
trouvait dans cette lumière, savoir, la gloire du Christ monté en haut comme
homme ; et l’amour de ce même Jésus était fortifié dans son active opération en
lui par la vue du tribunal qui attendait tous les hommes.
1 La vérité est que le tribunal est ce qui fait ressortir le plus notre assurance devant Dieu ; car « comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde » [(1 Jean 4:17)], et quand Christ apparaîtra, nous Lui serons semblables [(1 Jean 3:2)].
Une conscience pure
donne toute leur force aux motifs du ministère
Quelle merveilleuse combinaison de motifs nous trouvons dans ce passage pour la
formation d’un ministère que caractérisait le déploiement de tout ce en quoi
Dieu se révèle lui-même, et par quoi il agit sur le coeur et sur la conscience
de l’homme ! [5:11] C’est dans une conscience pure que ces choses peuvent avoir
toutes ensemble leur force. Si la conscience n’était pas pure, le tribunal
obscurcirait la gloire, au moins en tant qu’il s’agirait de soi, et affaiblirait
le sentiment de l’amour de Christ. En tout cas, on serait occupé de soi-même en
rapport avec ces choses, et on devrait l’être. Mais quand la conscience est pure
devant Dieu, elle voit seulement un tribunal qui n’excite aucun sentiment de
malaise personnel et qui, par conséquent, a tout son effet moral, comme un motif
de plus pour une marche sérieuse, et qui prête une énergie solennelle à l’appel
que l’amour connu de Jésus pousse le serviteur de Dieu à adresser aux hommes.
Ch. 5 v. 13-21 — La
réconciliation avec Dieu
La mort et la résurrection de Christ nous introduisent dans une toute nouvelle
sphère
Quant à la mesure dans laquelle nos propres relations avec Dieu entrent dans le
service que nous avons à rendre aux autres, pour le montrer, l’apôtre ajoute une
autre chose qui caractérisait sa marche, et qui était le résultat de la mort et
de la résurrection de Christ. [5:13] Il vivait dans une sphère complètement
nouvelle, dans une nouvelle création qui avait laissé en arrière, comme dans un
autre monde, tout ce qui appartenait à une existence naturelle dans la chair ici-bas.
[5:14] La vérité que Christ était mort pour tous, démontrait que tous étaient
morts, [5:15] et qu’il était mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent
plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité
(v. 14, 15). Ils sont en relation avec ce nouvel ordre de choses dans lequel
Christ existe en tant que ressuscité. [5:14] La mort est prononcée sur tout le
reste ; tout est renfermé sous la mort. [5:17] Si je vis, je vis dans un nouvel
ordre de choses, dans une nouvelle création, dont Christ est le type et le chef.
[5:15] Christ, pour autant qu’en relation avec le monde d’ici-bas, est mort.
[5:16] On avait pu le connaître comme le Messie vivant sur la terre, et en
rapport avec des promesses faites à des hommes vivant dans la chair sur la terre
; l’apôtre ne le connaissait plus ainsi. [5:17] En effet, Christ, en tant que
portant ce caractère de Messie, était mort ; et maintenant, étant ressuscité, il
a pris un caractère nouveau et céleste.
La nouvelle création,
réconciliation de toutes choses avec Dieu
[5:17] Par conséquent, si quelqu’un est en Christ, il appartient à cette
nouvelle création : il est de la nouvelle création. Il n’appartient plus du tout
à l’ancienne ; les choses vieilles sont passées, toutes choses sont faites
nouvelles (v. 16, 17). Le système auquel il appartient, n’est pas le fruit de la
nature humaine et du péché, comme tout ce qui nous entoure ici-bas selon la
chair. [5:18] Déjà envisagé comme un système existant moralement devant Dieu,
dans cette nouvelle création, toutes choses sont de Dieu. Tout ce qui s’y trouve
est de Dieu, de Celui qui nous a réconciliés avec Lui-même par Jésus Christ.
Nous vivons dans un ordre de choses, dans un monde, dans une nouvelle création,
entièrement de Dieu. Nous y sommes en paix, parce que Dieu, qui en est le centre
et la source, nous a réconciliés avec Lui-même. [5:17] Nous en jouissons, parce
que nous sommes de nouvelles créatures en Christ, [5:18] et que tout, dans ce
monde nouveau, est de Lui et correspond avec cette nouvelle nature. [5:19] Aussi
Dieu avait-il confié à l’apôtre un ministère de réconciliation selon l’ordre de
choses dans lequel Paul avait été introduit lui-même. [5:20] Étant réconcilié,
et le sachant par la révélation de Dieu qui l’avait accomplie pour lui, Paul
annonçait une réconciliation de l’effet de laquelle il jouissait.
Dieu s’est approché de
nous en Christ, et nous a réconciliés en le faisant péché pour nous
[5:19] Tout cela découlait d’une immense et toute puissante vérité, savoir que
Dieu était en Christ. [5:20] Mais alors, pour que d’autres eussent une part avec
Lui, et que l’apôtre fût le ministre de la réconciliation, [5:21] il fallait
aussi que Christ fût fait péché pour nous ; et de ces deux vérités, [5:19] l’une
présente le caractère sous lequel Dieu s’approche de nous ; [5:21] l’autre,
l’efficacité de ce qui a été opéré pour le croyant.
Le message de la
réconciliation, basé sur le sacrifice de Christ, qui nous justifie
[5:19] La première vérité présentée ici, en rapport avec le ministère de
l’apôtre, qui fait le sujet de ces chapitres, c’est que Dieu était en Christ,
lorsque Christ était ici-bas. Ce n’avait pas été pour le jugement. Dieu était
descendu en amour vers le monde éloigné de Lui. Tel avait été Christ ; Dieu
était en Lui. Trois choses se rattachaient à cette grande et essentielle vérité
et la caractérisaient. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même,
ne leur imputant pas leurs fautes, et mettant dans l’apôtre la parole de la
réconciliation. [5:20] Comme résultat de cette troisième conséquence de
l’incarnation, l’apôtre prend le caractère d’ambassadeur pour Christ ; comme si
Dieu exhortait par son moyen, Paul suppliait les hommes, au nom de Christ,
d’être réconciliés avec Dieu. Mais cette ambassade de l’apôtre supposait
l’absence de Christ ; son ambassadeur agissait à sa place. [5:21] Le message
était de fait fondé sur une autre vérité d’une importance incommensurable,
savoir, que Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a fait péché pour nous,
afin que nous devinssions justice de Dieu en lui (v. 21). C’était là le vrai
moyen de nous réconcilier pleinement et entièrement avec Dieu, selon la
perfection de Dieu pleinement révélée. En effet Dieu nous avait aimés là où nous
étions, donnant son Fils, qui était sans tache et dans lequel il n’y avait aucun
mouvement ou principe de péché ; et l’a fait (car le Fils s’est offert pour
accomplir la volonté de Dieu) péché pour nous, afin que nous devinssions en Lui
— qui, dans cette condition, l’avait parfaitement glorifié — l’expression de la
justice divine devant les principautés célestes, dans toute l’éternité ; pour
faire de nous ses délices pour ce qui regarde la justice, « afin que nous
devinssions justice de Dieu en Lui ». L’homme n’a pas de justice pour Dieu ;
Dieu a fait les saints, en Jésus, sa justice. C’est en nous que cette justice
divine est vue pleinement établie, naturellement en Christ d’abord, en le
plaçant à sa droite, et en nous comme étant en Lui. Merveilleuse vérité qui,
dans son résultat en nous, produit les actions de grâces et les louanges quand
nous regardons à Jésus, vérité devant laquelle le coeur se tait et s’incline en
adorant, rempli d’étonnement à la vue de ces merveilles de grâce1.
1 On doit remarquer que, dans le verset 20, il faut omettre les «Vous» ce verset nous expose la manière dont l’apôtre accomplissait son ministère envers le monde.