Chapitre 17
Ch. 17 v. 1-16 — Nouvelle attaque des Philistins, avec leur champion
[17:1] Les Philistins, ce type de la puissance de l’ennemi, se présentent de nouveau [17:4] avec leur champion à leur tête, [17:11] auquel personne n’ose livrer le combat. [17:15] David était retourné chez lui, et vivait dans la simplicité de sa vie habituelle.

Ch. 17 v. 17-51 — David affronte Goliath avec l’aide de Dieu
Ch. 17 v. 17-40 — La foi regarde à Dieu seul pour triompher
Bien que ce qui précède donne l’idée générale de la position dans laquelle il avait été placé, il paraît qu’il n’est resté que très peu de temps auprès du roi (17:15). [17:17] Son père l’envoie pour visiter ses frères, qui se trouvent à l’armée de Saül. [17:23] Là, il voit le Philistin qui défie les armées d’Israël. Jonathan ne paraît pas ici ; il n’y en a qu’un seul qui puisse détruire celui qui réunit dans sa personne toute l’énergie du mal. [17:26] La foi de David n’y connaît aucune difficulté, parce qu’il voit Dieu et dans l’ennemi un ennemi de Dieu, sans force. Il n’était « qu’un incirconcis », peu importe le reste. [17:34] Dans l’accomplissement de ses devoirs ordinaires, David avait déjà rencontré des difficultés trop fortes pour un homme fait, [17:35] mais encore enfant il les avait vaincues par une raison toute simple : [17:37] « l’Éternel l’avait délivré ». Il ne s’en était pas vanté ; c’était l’accomplissement de son devoir ; mais il y avait appris la force et la fidélité de l’Éternel. Et maintenant il en fait encore l’expérience ; [17:39] l’armure de l’homme est rejetée, la foi ne la connaît pas : Dieu veut accomplir l’œuvre par les moyens les plus simples.

Ch. 17 v. 41-51 — Victoire de David, image de Christ, au nom de l’Éternel
[17:45] David déclare quelle est sa force. « Je viens à toi au nom de l’Éternel des armées ». [17:46] Il s’identifie ensuite avec le peuple de Dieu. « Toute la terre saura qu’il y a un Dieu pour Israël ». [17:49] La pierre, qui s’enfonce dans le front de Goliath, lui ôte à la fois sa force et sa vie. [17:51] David tranche la tête de Goliath avec sa propre épée, semblable à Celui qui, par la mort, a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort [(Héb. 2:14)].

Ch. 17 v. 52-58 — David est inconnu pour Saül, la chair ne le connaissant pas
[17:52] Toute l’armée d’Israël profite du triomphe remporté par David. [17:55] Saül, qui l’avait oublié, [18:2] veut qu’il reste avec lui. [16:21] Hélas ! la chair et même la chair en rébellion peut aimer l’élu de l’Éternel, à cause de sa bonté et du soulagement qu’il donne, [17:55] mais elle ne le connaît pas. Il lui est aussi étranger, lorsqu’il agit dans l’œuvre de Dieu, que si elle ne l’avait jamais vu.