Chapitre 15
Épreuve finale de Saül par le jugement sur Amalek
Dieu envoie Saül détruire Amalek, ennemi continuel et déjà jugé
Toutefois, Saül est mis à une épreuve finale. [15:1-3] L’Éternel, par la bouche
de Samuel, l’envoie pour détruire Amalek, à la façon de l’interdit. C’étaient
les ennemis sans pitié et acharnés du peuple de Dieu (Deut. 25:17-19). Ils
avaient été la première des nations ; leur renommée et leur fierté (Nomb. 24:7,
20) étaient connues partout, mais c’était une nation jugée de Dieu.
Saül craint le peuple
plus que Dieu et, désobéissant, est privé du royaume
[15:3] Dieu confie maintenant à Saül l’accomplissement de Deut. 25:19. [15:4]
Ici tout Israël l’accompagne sans crainte. Ce n’étaient plus ses ennemis du
dedans, qui rongeaient habituellement ses forces et abattaient son courage :
[15:8] la victoire est complète. Il ne s’agit que de la fidélité à Dieu, et de
préférer la gloire de Dieu à ses propres intérêts. [15:24] Mais Saül craint le
peuple. [15:9] L’Esprit de Dieu dit : « Saül et le peuple » ; [15:15] Saül dit :
« le peuple » et que c’est pour Dieu qu’on a épargné. Mais nos excuses ne sont
que notre condamnation, lors même qu’elles seraient vraies. Saül, n’ayant pas la
foi, ne regardant pas à Dieu, craint le peuple plus que Dieu. Quel esclave que
l’incrédule ! S’il n’est pas esclave des ennemis, il l’est du peuple qu’il
semble gouverner. [15:28] Saül, infidèle à Dieu au milieu du peuple et en
présence des bénédictions que l’Éternel lui accorde, est enfin privé du royaume.
Confession sans
humiliation, et abandon du roi par Samuel
Point d’humiliation, point de cœur brisé ; [15:24] il confesse son péché,
espérant éviter la punition ; [15:30] mais ne pouvant y échapper, il désire que
Samuel l’honore quand même. [15:31] Samuel le fait, [15:35] puis l’abandonne.
Tout change ici, et David apparaît sur la scène.
Fin de l’histoire du
règne de Saül, et introduction de David
Il est bien de remarquer que l’histoire suivie du règne de Saül, finit avec la
fin du chapitre 14.
Le chapitre 15 est une histoire donnée à part, à cause de l’importance de ce qui y est contenu : [15:23] la réjection définitive de Saül, [15:28] réjection qui introduit David.