Chapitres 9:35 à 12
Ch. 10 — Chute de Saül avant l’établissement de David comme roi
Un récit succinct de la chute de la maison de Saül introduit [10:14]
l’établissement de la maison de David par l’Éternel. Tout ce qui eut lieu avant
que le peuple allât chercher David à Hébron, et que la royauté fût établie dans
sa famille, sur tout Israël à Jérusalem, est passé sous silence.
Ch. 11 — Ordre général
du royaume établi par Dieu
Dieu établit le royaume de David, les circonstances étant passées sous silence
Ensuite nous trouvons, comme sujet général, l’ordre de la royauté et du royaume,
en tant qu’établi dans la maison de David — le royaume étant envisagé comme
ordonné de Dieu en bénédiction — plutôt que le récit historique de tout ce qui
s’est passé, sauf ce qui était nécessaire pour en donner le tableau. On ne
trouve pas ici la perfection, mais il y a l’ordre que Dieu a établi. Les fautes
et les afflictions de David, soit avant, soit après son établissement comme roi,
sont par conséquent passées sous silence.
Le roi est un homme de
guerre, et ses vaillants hommes viennent après lui
[11:3] Après avoir mentionné le roi lui-même, oint par Samuel, selon la parole
de l’Éternel, pour gouverner tout Israël, cette histoire commence par ce qui
faisait la force et la gloire de la royauté de David. Le souverain sacrificateur
a disparu du premier plan. L’oint de l’Éternel est essentiellement un homme de
guerre, quoiqu’il ne doive pas en être toujours ainsi. Joab et les vaillants
hommes qui ont été les compagnons d’armes de David, viennent immédiatement après
le roi.
Établissement de la
royauté à Sion délivrée, et exploits des hommes forts
[11:6] La première place après le roi est à celui qui a délivré Sion des mains
des ennemis1 ; [11:7] et ce lieu, choisi de l’Éternel, devient la cité de David
et le siège de la royauté. [12:1] Il nous est dit ensuite comment les compagnons
d’armes de David se sont successivement joints à lui, quoiqu’il fût, longtemps
encore, rejeté et poursuivi par Saül, très petit en apparence, fugitif et sans
force pour résister.
1 [11:8] David ayant bâti la ville depuis Millo tout autour, Joab a réparé le reste de la ville. On peut remarquer que Shamma le Harodite n’est pas mentionné ici. Peut-être Shamma se trouve-t-il 11:27 ; mais cela est douteux (voyez 2 Samuel 23:25). On peut remarquer aussi que les exploits de ces vaillants hommes consistaient particulièrement en victoires remportées sur les Philistins, ces ennemis sous lesquels Saül a succombé, lui qui avait été suscité pour les détruire. C’est là, quels qu’aient été dès lors leurs faits d’armes, qu’ils ont appris à vaincre et qu’ils ont acquis la renommée qui leur a valu une place dans les archives de Dieu.
Il est bon que le lecteur se souvienne des rapports entre toute cette histoire et l’établissement de la puissance de Christ, fils de David, sur la terre.
Ch. 12 — Venue à David
de ses compagnons lors de son rejet
Ch. 12 v. 1-7 — Des frères de Saül, habiles archers, se joignent à David
[12:1] Les premiers qui soient signalés comme s’étant rendus auprès de lui —
preuve que Dieu et l’intelligence de sa volonté avaient plus de prix à leurs
yeux que la parenté et les avantages qui en découlaient — [12:2] sont d’entre
les frères de Saül (savoir, de la tribu de Benjamin), hommes habiles au plus
haut degré à manier l’arc et la fronde, armes par lesquelles Saül fut atteint
dans la bataille où il succomba [(10:3)].
Ch. 12 v. 8-15 — La foi
se développe par l’action de Dieu et l’influence de David
[12:15] Quelques-uns vinrent d’au-delà du Jourdain auprès de David, [12:8] alors
qu’il se cachait encore dans le désert ; car la foi et la manifestation de la
puissance de Dieu tendent à mettre en jeu l’énergie de ceux qui s’y joignent.
Celui avec qui Dieu est, attire ceux sur lesquels Dieu agit ; et leur énergie se
développe en proportion de la manifestation de sa présence et de sa faveur.
[12:14] Plusieurs d’entre eux avaient été avec Saül, mais avec lui ils n’étaient
pas des hommes forts ; plusieurs aussi n’avaient jamais été avec lui. Cependant,
même dans le camp de Saül, David avait pu tuer le Philistin lorsque tout Israël
était rempli de terreur [(1 Sam. 17)]. Après cela, de semblables faits d’armes
deviennent chose presque commune. Au commencement, ils exigeaient la communion
immédiate avec Dieu, de manière à exclure l’influence de tout ce qui entourait
l’homme qui jouissait de cette communion. Plus tard, l’influence de l’entourage
était favorable, et, dans ce sens, la foi se propage. Ces hommes n’étaient pas
les chefs des hommes forts que David avait (11:10-47). Lorsque Dieu agit en
puissance, il donne de la force aux faibles, et produit par l’énergie de la foi
et de son Esprit une armée de héros.
Ch. 12 v. 16-22 — David
compte sur Dieu, qui dirige ceux qui viennent à lui
Chez ceux qui vinrent de Benjamin et de Juda (12:16), on voit qu’il y avait ce
lien de la foi. [12:18] Ils reconnaissaient que le Dieu de David lui était en
aide. David se remettait à Dieu à l’égard de ceux qui se joignaient à lui, car
il était dans une position bien difficile vers la fin de sa carrière d’épreuve
et d’afflictions. [12:22] Ceux à qui Dieu avait donné de l’énergie et de la
force, se rendaient auprès de lui en grand nombre ; [12:23] car tout était mûr
pour son élévation à la royauté d’Israël et pour faire passer en ses mains le
royaume de Saül.
Ch. 12 v. 23-40 —
Différentes qualités de l’armée de Dieu, pour le roi David
Il y a variété dans les qualités de cette armée de Dieu. Tous fameux par leur
valeur, [12:32] les uns ont le discernement des temps pour savoir ce qu’Israël
avait à faire, et, dans ce cas, tous leurs frères étaient à la disposition de
David (12:32) ; [12:35] d’autres sont armés pour la bataille ; [12:33] d’autres
avaient toutes les armes de guerre et n’étaient pas doubles de cœur ; ces choses
se trouvaient en eux selon le don de Dieu, [12:38] et tous venaient d’un cœur
droit pour placer David sur le trône ; [12:39] leurs frères leur avaient tout
préparé en abondance, car il y avait de la joie en Israël. Il en est toujours
ainsi quand Christ est vraiment exalté par des cœurs droits, qui ne cherchent
que sa gloire.