Nous savons qu'après
avoir comparu devant César, Paul fut relâché et se rendit en Espagne
puis en Grande-bretagne. Lors de son retour, il fut capturé de nouveau
et amener à Rome pour être exécuté.
Le voyage de l'apôtre
Paul en Espagne et en Grande-Bretagne
LE MANUSCRIT DE SONNINI
Le chapitre perdu
des actes
ACTES CHAPITRE 29: 1-26
Dans
la découverte récente du manuscrit de
Sonnini, nous y retrouvons la fin du livre
des Actes des Apôtres qui mentionne les
voyages de Paul en Espagne et en Grande
Bretagne. Nous ne connaissons pas la vigueur
d'authenticité qu'a ce complément, mais son
information s'accorde avec le désir de
l'Apôtre Paul de se rendre en Espagne (Romains
15:24-28), ce qu'il fit probablement car
rien ne l'empêchait puisqu'il avait été
relâché lors de sa comparution devant César.
Même s'il existe plusieurs textes qui
parlent de Paul étant libéré de son
emprisonnement romain de deux ans et
quelques-uns qui parlent de ses voyages en
Grande-Bretagne, quelques points poussent à
penser qu'il s'agirait d'un texte ne pouvant
être inclus à la Bible:
— Luc a écrit que de ce qu'il a été témoins,
ce qui explique pourquoi les Actes se
terminent avant le départ de Paul de Rome et
son voyage en Espagne.
— Le fait que personne ne semble savoir où
se trouvent les deux piliers (Actes
29:24), qui ont été prophétisé de
demeurer jusqu'à la Seconde Venue. S'il
s'agissait d'une véritable prophétie, il
serait un monument bien connu quelque part!
— La référence à Pilate se lavant les mains
au moment du procès de Jésus (verset
22) ne serait étrangement pas
à sa place dans les Actes, dont l'auteur ne
le mentionne pas dans son compte rendu du
procès (Luc 23). Les mots «hommes et
frères» (verset
25) reflètent une mauvaise
traduction d'une vieille expression grecque
dans les Actes, maintenant généralement
corrigées, et l'expression «en vérité je le
dis» ici mise (verset
25) dans la bouche de
Paul, en est une jamais utilisé par Luc, et
rigidement réservés par Matthieu et Jean («En
vérité, en vérité, je vous (te) dis»)
pour Jésus seul. De l'utiliser pour Paul est
contraire en réalité à la composition du
Nouveau Testament.
— En vue de son intérêt dans le recensement
britannique de 1861 (verset
10), et la popularité donnée
aux idées de ce genre par le travail de
Piazzi Smyth dans les années soixante du
siècle dernier, il est probable que ce
curieux chapitre est été écrit peu de temps
avant sa publication en 1871.
— Il y a aussi qu'il est dit qu'«aucun
homme entravait Paul» (verset
4) ce qui est exacte s'il
s'agit de la période des deux ans mentionnée
à la fin des Actes (Actes 28-30-31) où
les Juifs le laissèrent enfin en paix à
cause d'une grande contestation entre eux
suite au discours de l'Apôtre, ce qui les
divisa semble-t-il réduisant leur force
d'union à néant. Sinon, nous serions plutôt
perplexe quand on connaît que la vie de Paul
et des disciples étaient constamment sous la
menace de complot des juifs (Actes
9:23-24; 21:30-31; 23:12-16,27; 25:2-3;
26:21; 28:18-19; etc.) désirant éliminer
ce qu'ils considéraient comme une nouvelle
secte, nuisance à leur suprématie sur le
peuple en général. Les Juifs ne cessaient de
réclamer la mort de Paul (2 Timothée
4:6-9; Actes 20:22-25,38; cf. Philippiens
2:17). Certains écrits non scripturaires
(1 Clément 5:2; les Annales de Berronius) ne
supportent-ils pas que Paul serait mort
(entre juillet 64 et juin 68) en martyre à
Rome, tué, peut-être même décapité pendant
une persécution soudaine des christiens?
D'ailleurs, la suite de la phrase du verset
qui nous préoccupe pourrait bien contredire
les mots précédents par «il témoigna courageusement».
Le courage implique normalement le combat
contre une force contraignante quelconque
comme par exemple, d'être entravé par les
Juifs.
Toutefois, certains points sont en faveur de
l'authenticité du manuscrit. De toute
évidence, il y a apparence d'être de
datation ancienne et écrit en Grec dans le
même style que les Actes des Apôtres. Les
lieux et les peuples mentionnés dans le
texte sont nommés par leurs noms romains. Le
ton du manuscrit est digne par sa brièveté
scripturaire et le caractère remarquable de
ses expressions prophétiques, sans omettre
son accent spirituelle. Il y a également le
fait qu'il fut conservé dans les Archives de
Constantinople. Et en terminant, citons son
caractère noblement évangélique et la
conception généreuse du plan et de
l'objectif divin.
Le Chapitre perdu des Actes des Apôtres
Le manuscrit de Sonnini,
mieux connu comme "Le Chapitre longtemps perdu des Actes des
Apôtres" (The Long Lost Chapter of the Acts of the Apostles) contient
le récit du voyage de Paul en Espagne et en Grande-Bretagne. Le
document, présenté comme étant la dernière partie des Actes des
Apôtres, couvre une partie de la période des deux années de Paul
forcée de séjour à Rome, dans sa propre maison louée. Il est écrit
sensiblement dans le style des Actes et se lit comme étant sa suite.
La Bible donne un compte rendu assez complet de la vie de saint
Paul; sa conversion, ses voyages missionnaires, et son martyre à
Rome. Mais il y a une période de temps, d'environ six ans, dont la
Bible ne dit rien. Ce serait la période après son procès et
acquittement à Rome, et avant son retour à Rome pour lancer son sort
avec ses nombreux convertis. Ce furent ses frères christiens qui ont
été mis à mort par milliers sous le règne de l'empereur Néron.
Il est raisonnable de supposer que, pendant cette période, Paul
s'est rendu en Espagne comme il l'avait prévu (Romains 15:28) et
peut-être revisité quelques-unes des églises en Asie Mineure. Mais,
Paul avait exprimé le désir de prêcher l'Évangile à ceux dont le nom
du Christ n'était pas connu. Il n'y a aucun doute que Paul avait
entendu parler des "îles Tin" (ou Cassitérides) parce que les
Romains avaient déjà conquis la plus grande partie de la Bretagne.
L'apôtre peut avoir rencontré plusieurs personnes à Rome et
ailleurs, qui avaient été là, soit en tant que commerçants ou avec
l'armée romaine. Après avoir voyagé si près de la Grande-Bretagne
comme de l'Espagne et la Gaule, il est tout à fait raisonnable de
supposer que Paul aurait fait le court voyage de la traversée de la
Manche. Plus d'informations sur les voyages de Paul dans le nouveau
livre de M. E.Raymond Capt "Paul
the Missionary", Artisan Publishers 2005.
Le Manuscrit de Charles-Sigisbert Sonnini
Le Manuscrit de Sonnini,
traduit du grec par C.S. Sonnini à partir d'un manuscrit original
retrouvé dans les archives de Constantinople, lui a été remis par le
Abdoul Achmet.
Sonnini vivait dans le Moyen-Orient sous le règne de Louis XVI, qui
a occupé le trône français de 1774 à 1793. Il a publié ses voyages,
en français, entre ces deux dates et après sa découverte du
manuscrit. Le manuscrit lui-même a été traduit en anglais et publié
quelque temps après vers la fin de 1799 et fut disponible, au plus
tôt, aux alentours de 1800.
Le manuscrit a été retrouvé entrelacés dans une copie des "Voyages
de Sonnini en Turquie et en Grèce" (Sonnini's Travels in Turkey
and Greece), et acheté à la vente de la bibliothèque et des
effets de la fin du très honorable Sir John Newport, en Irlande,
dont les armoiries de la famille sont gravées sur la couverture du
livre. Ce livre fut en la possession de la famille depuis plus de
trente ans, avec une copie du "Décret (ou Firman) du sultan
de Turquie", l'octroi de l'autorisation de C.S. Sonnini à voyager
dans toutes les parties de l'empire Ottomane.
Cette histoire est inclus comme un prolongement de l'histoire de
l'Église, parce que les christiens qui vivent en Palestine ont été
grandement touchés par celle-ci. Au-delà de cela, le renversement de
la Judée et de la diaspora résultant des Juifs contient des leçons
monumentale pour eux et pour nous, des leçons qui sont
indispensables à une bonne compréhension biblique de la loi et les
prophètes.
Le vingt-neuvième Chapitre des Actes
Durant de nombreuses années
il a prévalu dans certains quartiers en Angleterre l'idée que les
peuples anglo-saxons sont les dix tribus perdues d'Israël, qui ont
été emmenés en captivité par l'Assyrie en 722 avant J.-C., et qu'on
n'a jamais entendu parler depuis. Les détenteurs de cette position
"Britannique-Israélite" déclare que «le sceau national des
États-Unis témoigne de notre identité avec la tribu de Manassé, la
treizième tribu (Genèse 49:24, Osée 14:6, etc.), tandis que
les armoiries royales d'Angleterre rappellent celles d'Éphraïm et de
Juda (Genèse 49:9, Deutéronome 33:17, etc.). George
Washington et le roi George V sont tous deux en fait des descendants
en ligne directe du roi David.»
Le point de départ de ces identifications est la prophétie de
l'Ancien Testament d'un grand avenir pour le peuple élu et une
dynastie durable pour la lignée de David; «David ne manquera
jamais d'un homme assis sur le trône de la maison d'Israël» (Jérémie
33:17,20-21). Quand Jérusalem est tombé dans les mains des
Babyloniens Jérémie y a échappé avec les filles de Sédécias, roi de
l'Égypte (Jérémie 43:6-7). Cela doit avoir eu lieu environ
586 avant J.-C.. Que sont devenus ces princesses? Une légende
irlandaise déclare qu'à 580 avant J.-C. environ, une princesse
orientale d'une grande beauté accompagné d'un prophète ou devin a
fait naufrage sur la côte nord de l'Irlande. Le roi d'Ulster
l'épousa, et ils ont été couronnés ensemble sur une "Pierre du
Destin" que le prophète avait amené avec lui. Cette pierre de
couronnement, la "Lia-Fail" (provenant de la ville Failias d'où
le nom Lia Fail), l'école Britannique-Israélite maintient
qu'elle fut emporté ensuite en Écosse, et de là comme la "Pierre de
Scone" en Angleterre, où à ce jour les rois sont couronnés assis sur
cette dernière. Et ces rois sont les descendants de la princesse
naufragés qui ont échappé à Jérusalem avec Jérémie après la conquête
de Juda par Nébucadnetsar. Effectivement, la Britannique-Israélite
déclare que la princesse de Tea Tephi est enterrée sous la colline
sacrée de Tara et que le jour où son tombeau sera ouvert, l'Arche de
l'Alliance pourrait être retrouvée enterrée avec elle.
Une de leurs revendications les plus intéressants est la découverte
du vingt-neuvième chapitre des Actes des Apôtres.
Ce "chapitre perdu depuis longtemps des Actes des Apôtres, contenant
le récit du voyage de Paul en Espagne et en Grande-Bretagne" est dit
par un éditeur récente de celui-ci, M. T.G. Cole, à avoir été
traduit par le voyageur oriental, C.S. Sonnini, à partir d'un
"Manuscrit grec trouvé dans les archives à Constantinople, et qui
lui ont été présentés par le Sultan Abdoul Achmet". Avec la
traduction de Sonnini, nous sommes aussi informés tel que dit plus
tôt qu'il «a été trouvé entrelacés dans une copie des "Voyages en
Turquie et en Grèce" de Sonnini, et acheté à la vente de la
bibliothèque et des effets de la fin du très honorable. Sir John
Newport, Bart., en Irlande,... en la possession duquel il avait été
pendant plus de trente ans, avec une copie du décret (ou firman) du
sultan de Turquie, l'octroi de l'autorisation de C.S. Sonnini à
voyager dans toutes les parties de l'empire Ottomane.»
La copie des "Voyages" de Sonnini, tel qu'il a été trouvé a une
traduction en anglais, imprimé à Londres en 1801, sous le titre de "Travels
in Turkey and Greece Undertaken by Order of Louis XVI, and with the
Authority of the Ottoman Court" (Voyages en Turquie et en
Grèce entrepris par ordre de Louis XVI, et avec l'autorité de la
cour Ottomane). L'édition originale française parut à Paris la
même année, mais ne contient aucune allusion à un tel cadeau du
sultan. Le texte anglais du nouveau Chapitre des Actes se dit avoir
été publié par Stevenson à Londres en 1871.
La disposition du groupe Britannique-Israélite pour trouver la
théologie, la chronologie et la prophétie dans les dimensions et les
passages de la Grande Pyramide rappelle les efforts en ce sens faite
par l'astronome britannique Charles Piazzi Smyth, qui a publié "Our
Inheritance in the Great Pyramid" (Notre héritage dans la Grande
Pyramide) en 1864, et "Life and Work at the Great Pyramid" (Vie
et travail à la Grande Pyramide) en 1867. L'association de ses
perceptions avec le mouvement Britannique-Israélite rend naturelle
de relier la composition de ce nouveau Chapitre des Actes de ce
temps.
Le chapitre du récit des Actes se poursuit avec un exposé de la
façon dont Paul a quitté Rome (son emprisonnement semble ne pas
créer de difficulté) pour l'Espagne et la Grande-Bretagne, «car il
avait entendu en Phénicie que certains des enfants d'Israël, à
l'époque de la captivité assyrienne, avaient échappé par la mer vers
des îles lointaines, comme annoncé par le prophète, et appelé par
les Romains Britanniques». Paul visites par conséquent l'Espagne, et
il prêche avec beaucoup de succès. Il procède ensuite à la
Grande-Bretagne, atterrissant à Raphinus (estimé à Sandwich, dans le
Kent). Il prêche sur le mont Lud (le futur site de la cathédrale
Saint-Paul) et confère avec les druides, qui révèlent leur origine
par les Juifs "qui ont échappé à la servitude dans le pays
d'Égypte". Il voyage ensuite à travers la Gaule et prêche aux
Belges. En Suisse, il rend visite au mont Ponce Pilate, où Pilate
"lui-même s'y jeta en bas tête première et péri si misérablement".
Il poursuit, par la voie du "mont Julius" (les Alpes Juliennes entre
l'Italie et l'Autriche), en Illyrie, sur le chemin de la Macédoine
et l'Asie, avec l'intention évidente de l'écriture des lettres
pastorales, Timothée et Tite.
Voici donc le contenu de la page titre du travail de Sonnini,
traduit par Jean leDuc du document en anglais "Travels in Turkey
and Greece Undertaken by Order of Louis XVI, and with the Authority
of the Ottoman Court", par C.S. Sonnini, membre de plusieurs
sociétés scientifiques ou littéraires de la Société de l'Agriculture
de Paris, et des Observateurs des hommes. (Mores multorum videt
et ubes. — Hor., London: Printed for T.N. Longman and O. Rees,
Paternoster Row, 1801.)
Actes des Apôtres
traduction de Jean leDuc
Chapitre
29
Et Paul, rempli des bénédictions de
Christ et d'abondance en l'Esprit,
sortit de Rome avec la détermination de
se rendre en Espagne, car il avait
depuis longtemps résolu d'entreprendre
ce voyage, et de là désirait aussi aller
en Grande-Bretagne.
Car il avait entendu en Phénicie que
certains des enfants d'Israël, vers le
temps de la captivité assyrienne,
s'étaient échappés par la mer vers «les
îles lointaines», comme avait dit le
prophète (1),
et nommées par les Romains, la
Grande-Bretagne.
Et le Seigneur avait ordonné que
l'Évangile soit prêché au loin vers les
Gentils (2),
et les brebis perdues de la maison
d'Israël. (3)
Et aucun homme entravait Paul (4);
car il témoigna courageusement de Jésus
devant les tribuns et parmi le peuple;
et il prit avec lui certains frères qui
demeuraient chez lui à Rome, et ils
s'embarquèrent à Ostium, et ayant des
vents favorables ils furent amenés sains
et saufs dans un havre de l'Espagne.
Et beaucoup de personnes étaient
rassemblées par les villes et villages,
et la région des montagnes; car ils
avaient entendu parler de la conversion
de l'apôtre, et des nombreux miracles
qu'il avait produit.
Et Paul a prêché avec force en Espagne,
et de grandes multitudes ont cru et ont
été convertis, car ils virent qu'il
était un apôtre envoyé de Dieu.
Et ils se retirèrent de l'Espagne, et
Paul et sa compagnie trouvèrent un
navire en Armorique qui partait pour la
Grande-Bretagne, ils y embarquèrent, et
longeant la côte sud, ils accostèrent à
un port appelé Raphinus (5).
Maintenant, quand le bruit se répandit
que l'apôtre avait débarqué sur leurs
côtes, une grande foule d'habitants le
rencontrèrent, et ils traitèrent Paul
avec courtoisie, et il entra par la
porte Est de leur ville, et se logea
dans la maison d'un Hébreu qui était de
sa propre nation (6).
Et le lendemain, il vint et se tint sur
le mont Lud (7),
et le peuple se pressait à la porte, et
s'assembla dans le Broadway, et il leur
prêcha le Christ, et plusieurs crurent à
la parole et le témoignage de Jésus.
Et dans la soirée, le Saint-Esprit
insuffla sur Paul, et il prophétisa, en
disant: «Voici dans les derniers
jours, le Dieu de paix (8) habitera
dans les villes, et les habitants de
celles-ci seront comptés (9),
et au septième compte de la population,
leurs yeux seront ouverts (10),
et la gloire de leur héritage brillera
devant eux (11).
Et les nations viendront pour adorer sur
le mont qui rend témoignage de la
patience et de l'endurance d'un
serviteur du Seigneur.»
Et dans les derniers jours de la
proclamation de la bonne nouvelle de
l'Évangile il est question de sortir de
Jérusalem, et le cœur du peuple se
réjouira, et voici, les fontaines sont
ouvertes, et il n'y aura plus la peste.
En ces jours-là il y aura des guerres et
des bruits de guerres; et un Roi se
lèvera, et son épée sera pour la
guérison des nations, et son
rétablissement de la paix sera affermit,
et la gloire de son royaume sera une
merveille parmi les princes.
Et il arriva que certains des druides
vinrent à Paul en privé, et ils
montrèrent par leurs rites et leurs
cérémonies, qu'ils étaient les
descendants des Juifs (12) qui
avaient échappé à la servitude dans le
pays d'Égypte, et l'apôtre cru ces
choses, et il leur donna le baiser de
paix.
Et Paul demeura dans son logement durant
trois mois confirmant la foi et prêchant
Christ continuellement.
Et après cela, Paul et les frères
quittèrent Raphinus et naviguèrent vers
Antium en Gaule (13).
Et Paul prêcha dans la garnison romaine
et parmi le peuple, en exhortant tous
les hommes à se repentir et à confesser
leurs péchés.
Et il vint à lui certains des Belges (14) qui
se renseignèrent auprès de lui de la
nouvelle doctrine, et de l'homme Jésus;
Et Paul leur ouvrit son cœur, et leur
dit toutes les choses qui lui était
arrivé, et comment le Christ Jésus est
venu dans le monde pour sauver les
pécheurs; et ils partirent, réfléchir
entre eux sur les choses dont ils
avaient entendu parler.
Et après beaucoup de prédication et de
labeur, Paul et ses compagnons d'œuvre
se rendirent en Helvétie (15),
et vinrent au Mont Ponce Pilate, où
celui qui a condamné le Seigneur Jésus,
se précipita lui-même en bas tête
première, et péri si misérablement.
Et immédiatement un torrent jaillit de
la montagne et lava son corps brisé en
pièces (16) en
formant un lac (17).
Et Paul étendit ses mains sur l'eau, et
pria le Seigneur, disant: O Seigneur
Dieu donne un signe pour toutes les
nations qu'à cet endroit Ponce Pilate,
qui a condamné ton Fils unique, plongea
tête première dans la fosse.
Et tandis que Paul parlait encore,
voici, il vint un grand tremblement de
terre, et la surface des eaux changea,
et la forme du lac devient semblable au
Fils de l'homme suspendu dans l'agonie
sur la croix (18).
Et une voix vint du ciel, disant: Même
Pilate a échappé à la colère à venir (19),
car il se lava les mains devant la foule
de l'effusion de sang du Seigneur Jésus (20).
Quand donc, Paul et ceux qui étaient
avec lui virent le tremblement de terre,
et entendirent la voix de l'ange, ils
glorifiaient Dieu, et furent fortifiés
dans l'Esprit.
Et ils partirent et vinrent au Mont
Julius, où se dressaient deux piliers,
l'un sur la droite et l'autre sur la
gauche, érigés par César Auguste (21).
Et Paul, rempli du Saint-Esprit, se
tenait entre les deux piliers, en
disant: Hommes et frères, ces pierres
que vous voyez aujourd'hui sont pour
témoigner de mon voyage; et en vérité je
le dis, ils doivent rester jusqu'à
l'effusion de l'Esprit sur toutes les
nations, et elles ne seront entravés
dans toutes les générations.
Et ils
s'en allèrent et vinrent à Illyrie (22),
avec l'intention d'aller en Macédoine en
Asie, et la grâce a été confirmée dans
toutes les églises, et ils prospérèrent
et était en paix. Amen.
Références
1 |
2 Esdras 14:40-47
-
14:40
-
Ce sont les dix tribus qui ont
été emmenés de leurs propres
terres en captivité à l'époque
du roi Osée, dont le roi
Salmanasar des Assyriens emmenés
captifs; il les fait traverser
le fleuve, et ils ont été pris
dans une autre terre.
-
14:41
-
Mais ils ont formé ce plan pour
eux-mêmes, qu'ils quitteraient
la multitude des nations et
iraient vers une région plus
éloignée, où l'humanité n'avait
jamais vécu,
-
14:42
-
qu'au moins ils pourraient
garder leurs statuts qu'ils
n'avaient pas gardé dans leur
propre pays.
-
14:43
-
Et ils sont allés dans les
passages étroits par l'Euphrate.
-
14:44
-
Car à cette époque, le Très-Haut
a réalisé des signes pour eux,
et arrêté les affluents du
fleuve jusqu'à ce qu'ils aient
pu traversé.
-
14:45
-
Grâce à cette région il y avait
un long chemin à parcourir, un
voyage d'un an et demi, et ce
pays est appelé Arzareth.
-
14:46
-
«Ensuite, ils y habitèrent
jusqu'à la dernière fois, et
maintenant, quand ils sont sur
le point de revenir,
-
14:47
-
Le Très-Haut arrêta encore les
affluents du fleuve, afin qu'ils
puissent être en mesure de
traverser. C'est pourquoi vous
avez vu la multitude rassemblées
en paix.
|
2 |
Les Nations. |
3 |
Actes 9:15; 22:21. |
4 |
Exactitude (Actes 28:30-31) ou
contrariété (Actes 9:23-24;
21:30-31; 23:12-16,27; 25:2-3;
26:21; 28:18-19; etc.). |
5 |
Il s'agit du nom romain de Sandwich,
ville du Kent au Royaume-Uni. À
l'époque saxonne il y avait,
toujours érigé à Sandwich, une
vieille maison appelée la «Maison
des Apôtres», et la tradition veut
que Paul ait été l'un de ces
Apôtres. |
6 |
Actes 28:7. |
7 |
Ludgate Hill et Broadway où la
cathédrale de Saint-Paul est
construite à Londres, Angleterre. La
cathédrale Saint-Paul, se dressant
sur le sommet de la colline du
Ludgate Hill de Londres, est censée
être située sur ou près de l'endroit
où l'Apôtre Paul a prêché. |
8 |
Mausolée d'Auguste à Rome, dont
l'archive Livius dit: «Si vous
tracez une ligne du centre de la
mausolée à l'obélisque de l'Horologium
Augusti (ou Solarium Augusti), sur
le bord supérieur, et une deuxième
ligne de l'obélisque à l'Autel de la
Paix d'Auguste (Ara Pacis; le petit
bâtiment carré dans le coin
supérieur gauche), vous obtenez un
triangle à angle droit. S'il y a une
signification plus profonde, on ne
la connaît pas». Notez que sur
ce lieu de la sépulture de Julius a
résisté à l'Autel de la Paix. |
9 |
Ce premier recensement en
Angleterre, prophétisé dans ce
manuscrit ancien, a été effectué en
1801. |
10 |
Ce «châtiment» comprendrait
l'ignorance de leur héritage. |
11 |
Le septième recensement fut réalisé
en 1861, tout comme les preuves
archéologiques irréfutables pour les
tribus perdues faisait son chemin
dans l'histoire. |
12 |
Judaïtes. |
13 |
La Gaule fait partie de la France
d'aujourd'hui. |
14 |
Les Belges se trouvait au sud, sur
la côte centrale d'Angleterre. |
15 |
Helvétie est la Suisse. |
16 |
Il était connu en Palestine et Asie
Mineure que Ponce Pilate s'était
suicidé, tout au long du chemin
jusqu'en Suisse! Ni Paul ou Luc
furent là quand Pilate a attenté à
sa vie. |
17 |
Peut-être le lac Lucerne en Suisse? |
18 |
Le "Fils de l'homme" est le terme
commun donné en prophétie
messianique pour le libérateur à
venir. Si C.S. Sonnini a forgé ce
document, alors pourquoi
n'utilise-t-il pas "Fils de Dieu",
comme tout bon français, du Nouveau
Testament chrétien?
Le Christianisme Celtique
L'ÉVANGILE PÉNÈTRE TRÈS
TÔT EN EUROPE
|
La pénétration du
christianisme en Europe
a débutée très tôt. Nous
savons qu'il y avait
déjà une communauté
chrétienne à Rome avant
même que l'apôtre Paul y
parvienne. À ce temps,
l'Italie se nommait Rome
du nom de sa ville
capitale, le nom de
Italie décrivait à cette
période un territoire au
nord-ouest du pays qui
se nommait Itala ou
Italique situé dans la
région du Piémont non
loin de Turin qui était
habité par le peuple des
anciens vaudois. La
Bible et l'Histoire
confirment qu'il s'y
trouvait, au temps des
apôtres (Paul étant un
apôtre tardif), une
communauté chrétienne
qui devint connue comme
«l'Église Italique»,
c'est à dire «Église du
district d'Itala».
Or puisque cette église
existait avant l'arrivé
de Paul à Rome, cela
nous indique que
l'Église Italique a été
la source principale
pour établir l'Église
dans la ville de Rome.
Lorsque Paul arrive, il
est plus qu'évident que
l'Église Italique envoya
des délégués vers lui,
pour discuter
possiblement de ces
plans pour se rendre en
Espagne par une ancienne
voie romaine qui
traversait les Alpes. Il
fit ce voyage accompagné
de guides de l'Église
Italique et se rendit en
Espagne pour se rendre
par après en Grande
Bretagne où il y avait
déjà une communauté
chrétienne celtique,
pour revenir à Rome où
il fut capturé de
nouveau et mis à mort. |
L'Église Italique est donc la mère
de l'Église de Rome, mais ne pas
confondre avec la Grande Prostituée,
l'église catholique romaine, il
s'agissait d'églises de maison à
cette époque. En plus, dans le Grec
original de l'Épître aux Hébreux,
nous voyons à la fin que cette
épître a été rédigé dans le district
d'Itala et portée par Timothée aux
églises de la Judée (Hébreux 13:24).
Or le livre des Actes des Apôtres
nous indique même qui sont les
fondateurs de l'Église Italique. Il
s'agit de nul autre que du centurion
romain, Corneille, de sa maison ou
famille et de quelques-uns de ses
amis qui furent convertis à Christ
par l'apôtre Pierre. Il est
mentionné dans Actes 10:1: «Il y
avait à Césarée un homme, nommé
Corneille, centurion de la cohorte
appelée Italique». Corneille et
ceux de sa maison furent les
fondateurs de «l'Église Italique»
dite aussi «Église Vaudoise» qui
était située au nord de l’Italie
dans le territoire nommé Itala,
lorsqu'ils retournèrent à leur
domicile après leur conversion en
Judée. L'Église Italique est même
reconnue pour avoir traduit, en l'an
157, les Textes Originaux de la
Bible en vieux Latin dans la version
qui se nomme «la Vestus Itala»
nommée aussi «la Vestus Latina»
qu'ils gardèrent fidèlement pour de
nombreuses générations. Cette
traduction fut faite à partir des
Autographes qui étaient préservés à
l'Église d'Antioche de l'ancien
empire Byzantin et d'où nous avons
la grande majorité des copies qui
furent utilisées pour compiler le
Texte Reçu Grec.
En ce qui
concerne l'Église Celtique qui se
trouvait en Grande Bretagne lors de
la visite de Paul, cette église
trouve la base de son existence dans
une ancienne tradition qui nous dit
qu'en l'an 35 de notre ère, il y eut
une grande persécution à Jérusalem
(Actes 8:1) qui avait été lancée par
Saul, celui qui devint l'apôtre Paul
après sa conversion. A ce temps de
grandes persécutions, il est dit que
Joseph d'Arimathé, Lazare et ses
deux sœurs, Marthe et Marie, et un
disciple du nom de Maxime, furent
placés dans une barque sans rames et
sans voile et laissés à la dérive
sur la mer Méditerranée. Après de
nombreux dangers, ils accostèrent
miraculeusement à Marseille sur la
côte ouest de la France, proclamant
l'Évangile du sang Royal de Christ
et formant des communautés, puis se
rendirent, sous invitation de
quelques druides, jusqu'en
Grande-Bretagne parmi les Celtes.
L'Évangile pénétra ainsi dans l'île
druidique des celtes, en Écosse et
en Irlande, avant même que l'apôtre
Paul s'y rende pour les affermir
dans la foi. Ces choses sont
mentionnées, examinées et confirmées
comme étant véridique par le Rev.
R.W. Morgan, 1860, dans son livre
«Saint Paul in Great Britain»
(Saint Paul en Grande Bretagne) dans
lequel il cite à l'appui «Les
Annales Ecclésiastiques» de Baronius,
1654 et plusieurs autres documents
généralement inconnus du peuple
français moderne.
Le Christianisme Celtique était la
forme primitive du christianisme qui
pénétra en Europe dans les quatre
premiers siècles avant la fondation
de l'église catholique et le règne
des papes à partir du Concile de
Nicée en l'an 425. Elle ne fut donc
pas encore terni, du moins au début,
par les hérésies et des idolâtries
du christianisme romain. Il faudra
attendre pour cela la visite du
moine Augustin en Grande-Bretagne
pour que ces perversions pénètrent
la foi chrétienne qui s'y trouvait
déjà avant son arrivé.
Augustin est un moine bénédictin
mort entre 604 et 609. Chef de la
mission envoyée par le pape de cette
période pour convertir les
Anglo-Saxons au catholicisme, il
devient le premier archevêque de
Cantorbéry en 597. Prieur dans une
abbaye de Rome, Augustin est choisi
par le pape Grégoire le Grand, qui
avait été déclaré «Dieu sur la
terre», pour prendre la tête de la
mission grégorienne. Après son
arrivée en Angleterre, en 597, il
reçoit du roi Æthelberht de Kent
l'autorisation de s'installer à
Cantorbéry et de prêcher dans le
royaume de Kent. Æthelberht lui-même
finit par recevoir le baptême.
Augustin établit des évêchés à
Londres et Rochester en 604, et il
est probable qu'il fonde également
des écoles pour la formation d'un
clergé local, ce qui lui
faciliterait la tache d'entreprendre
des conversions forcées et de salir
la conscience des innocents
avec les adultérations romaines.
Lorsque le catholicisme parle de
conversion, c'est toujours de
conversions forcées au point
d'éradiquer des peuples au complet
pour atteindre ses objectifs d'une
domination mondiale. C'était le cas
à ce temps et ce l'est encore de nos
jours. L'Antichrist qui siège à Rome
n'arrêtera devant rien, mais la
colère de Dieu va finir par
l'atteindre dans un feu flamboyant
car on ne se moque pas du Dieu
vivant sans subir des conséquences
désastreuses.
Lorsque les légions romaines
quittent la Grande-Bretagne en 410,
l'île est déjà convertie au
christianisme: elle envoie trois
évêques au concile d'Arles en 314,
et l'on sait qu'un évêque de Gaule y
est envoyé en 396 pour régler des
affaires disciplinaires. Elle est
également la patrie de l'hérésiarque
Pélage. Les preuves matérielles
témoignent de la présence croissante
des chrétiens au moins jusqu'aux
alentours de l'an 360. Des tribus
germaniques païennes s'installent en
Grande-Bretagne à partir du Ve
siècle, faisant disparaître les
structures économiques et
religieuses héritées de la période
romaine. En occupant le sud de
l'île, elles isolent les communautés
chrétiennes de l'ouest, et une
Église celtique s'y développe dès
lors loin de l'influence papale,
sous l'égide de missionnaires
irlandais. Cette église, organisée
autour de monastères plutôt que
d'évêchés, diverge de beaucoup de la
tradition romaine avec ses hérésies
et ses idolatries. Bien que le
christianisme ne disparaisse pas
totalement des régions conquises par
les Anglo-Saxons, comme en témoigne
la survivance du culte d'Alban et la
présence de l'affixe eccles (du
latin ecclesia «église») dans
plusieurs toponymes, les chrétiens
de ces régions ne semblent pas avoir
cherché à convertir les
Anglo-Saxons.
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