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Les peuples issus de Noé
après le déluge
selon Genèse 10

135 Ko : Carte des premiers peuples


Après le déluge

Le déluge : a-t-il recouvert toute la planète ou seulement les terres du continent indo-européen connues à l'époque ? Les réponses sont variées selon que l'on accorde plus de crédit aux textes saints ou aux découvertes scientifiques actuelles. La Bible affirme que le déluge fut universel mais les découvertes scientifiques doutent qu'un déluge planétaire ait pu avoir lieu. Cependant, des couches sédimentaires importantes ont été constatées en Asie Mineure qui pourraient être une conséquence d'un tel déluge. Voir l'article sur "L'arche de Noé en images" pour lire les arguments en faveur de la Bible et d'un déluge universel.

Trois grands groupes ethniques

La Bible est aussi explicite sur les descendants de Noé. De lui est issu une nouvelle humanité : ses 3 fils Japhet, Sem et Cham sont les ancêtres bibliques de tous les peuples post-diluviens.

Le récit de Genèse 10 nous permet de situer les noms des peuples primitifs et leurs localisations approximatives. La carte ci-dessus a été étabi en consultant deux atlas contemporains, l'un historique (paru en 1987 chez Perrin), l'autre biblique (paru en 1983 aux éditions Vida) et en suivant les commentaires de la Bible de Genève de 1669 (qui placent, entre autre, Tubal comme ancêtres des Ibères).

La carte permet de situer trois grands groupes ethniques : les indos-européens issus de Japhet, les sémites issus de Sem et les africains issus de Cham.

La prophétie de Noé : peuples bénis et peuples esclaves

En Genèse chapitre 9, un épisode lourd de conséquences se produit : Cham, le plus jeune des fils de Noé manque de respect à son père. Il est puni, lui et sa descendance : ils seront de générations en générations, serviteurs de leurs frères, placés sous leur domination.

Sem et Japhet, qui ont rétabli l'honneur de leur père en sont récompensés : Sem sera celui de qui sortira le peuple élu (et par voie de conséquence le messie qui apporte la salut dans le monde) et Japhet verra ses descendants accueillis au sein de cette promesse du salut.

Quel enseignement pouvons-nous tirer de cet épisode ?

  • Dieu avait déjà prévu un plan de salut pour l'humanité. D'un homme, Abraham, descendant de Sem, sera créé une nation, l'Israël du peuple hébreu, de cette nation sortira un sauveur, Jésus de Nazareth, né à Bethléem de la tribu de Joseph.

  • Dieu, Père créateur bienveillant, annonce que tous les peuples de la terre seront bénis en Abraham, que le genre humain dans son ensemble pourra bénéficier du salut offert par Jésus : c'est la promesse faite à Japhet.

La malédiction de Cham n'est pas à être placée seulement sur un plan humain : certains ont vu dans cette malédiction une raison qui aurait voué ad vitam eternam les peuples africains à la servitude : Ils expliquent ainsi l'esclavage dans les temps impériaux de Rome, la traite des nègres du XVI° au XVIII° siècles, la colonisation au XIX° siècle, les guerres civiles incessantes au XX° siècle, les problèmes du crime et de la drogue, etc... En regardant le texte biblique de plus près, on s'aperçoit que de Cham sont issus des peuples particuliers par leurs caractères spirituels : la violence (avec Nimrod), l'orgueil contre Dieu (avec Babel et Ninive)... Les descendants de Cham sont selon ce caractéristique de leur nature humaine, non seulement ceux de la race noir en laquelle se trouve plus particulièrement ses traits de la nature humaine déchue, mais aussi ceux qui vivent dans les ténèbres, qui refusent de servir Dieu et vivent de leurs propres instincts. Ce sont eux les véritables esclaves de leurs frères, car ils demeurent esclaves du péché et de la désobéissance.

 

Représentation mythologique modernes de Nimrod

 

A noter que le passage biblique concernant "Nimrod, grand chasseur devant l'Eternel" (Gen 10:9), littéralement «le souverain agresseur contre l'Éternel», est attribué par le code secret de la Bible à Hitler, au nazisme, à la shoah, et au président Bush des États-Unis. C'est donc aussi un héritage spirituel qu'annonce la prophétie de Noé, non pas que nous devions donner quelque crédibilité aux codes secrets, mais la coïncidence est à noter. Remarquons aussi que de la race de Cham viennent tous les peuples des géants mentionné dans la Bible après le déluge comme les Anakims et les Réphaïms, race de constructeurs puissants, adorateurs du dieu Soleil, qui construisirent les Pyramides et les monuments mégalithes qui se retrouvent dans différents pays. Le fait que le mot géant est Néphilims dans le hébreu dont la source est Naphal, terme qui signifie «les tyrans» ou plus proprement «les disgraciés», nous donne l'évidence de l'esprit qui les animait. Signalons que la race des géants a été entièrement détruite par Israël, Goliath et son frère étant les derniers à subir le châtiment de Dieu. Remarquons aussi que le mot Palestine signifie littéralement «terre des géants», et qu'il existe un lien très étroit avec l'ancienne civilisation de Nimrod, qui avait établi le culte du Soleil, et celle qui se retrouve dans les Amériques. Ce lien nous indique que les continents étaient encore reliés ensemble en une seule masse au temps de la tour de Babel, ce qui aurait donné le moyen aux animaux qui sortirent de l'arche de Noé de se répandre partout sur la terre, et non seulement aux animaux mais aussi à différents peuples. Nous savons d'ailleurs, d'après le Popul-Vuh, le livre sacré des Mayas, que ce peuple provenait de l'ancienne Égypte et se rendit de là à pied ferme au Mexique car l'océan Atlantique n'existait pas encore à cette période.

 

Stonehenge en Angleterre

La Pyramide du soleil au Mexique

 

L'ancien Continent et la tour de Babel

Il est très bien reconnu de nos jours que la Terre était d'un seul Continent à son origine. Deux évènement biblique marquent les changements géographiques qui ont eu lieu lors du Déluge et particulièrement dans la période dans laquelle la Tour de Babel fut construite.

 

Représentation des Continents avant leur division au temps de la Tour de Babel

 

Il n'y a aucun doute que le Déluge a modifié l'apparence géographique de la Terre à un certain niveau. Cela a été amplement prouvé par des recherchistes compétents comme Alfred M. Rehwinkel dans son livre «The Flood», et par John C. Whitcomb, Jr, et Henry M. Morris dans leur livre «The Genesis Flood». Ajouté à cela le livre de Alexandre Hislop, «Les Deux Babylones» et vous obtenez une image complète du temps d'alors. Les modifications occasionnées par le Déluge n'ont toutefois pas séparées complètement le Continent d'alors en cinq différentes sections comme nous les connaissons de nos jours. Selon plusieurs évidences, une catastrophe apocalyptique se saurait produite lors du temps de la construction de la Tour de Babel qui aurait occasionnée la phase finale de la division de la Terre en cinq Continents. Mais que c'est-il passé au juste? La Bible nous donne un indice dans Gen. 10:25 où nous voyons que du temps de Péleg «la terre fut partagée». Vrai que plusieurs donnent une autre signification à ce passage dans le sens que la terre fut partagée entre les différentes nations. Mais Alexandre Hislop nous indique que le mot «partagé» porte la notion de violence, d'une fragmentation catastrophique. La Bible de l'Épée traduit se passage: «Et à Héber il naquit deux fils: le nom de l'un est Péleg (fragmenter), car en son temps le Continent fut fragmenté; et le nom de son frère, Jockthan.» Les passages de Gen. 11:5-9 ajoutent: «Et l'Éternel, sous la forme de Melchisédec, descendit pour voir la ville et la pyramide qu'avaient bâties les fils d'Adam. Et l'Éternel dit: Voici, c'est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu'ils commencent à faire; et maintenant rien ne les empêchera d'exécuter tout ce qu'ils ont projeté. Allons, descendons, et débordons leur rive, en sorte qu'ils ne comprennent plus le langage l'un de l'autre. Et l'Éternel fracassa en fragments toute la face du Continent, et ils cessèrent d'étendre leur empire. C'est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion , la porte des dieux); car l'Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l'Éternel les dispersa sur toute la face de la terre.» Selon un groupe de recherchistes, cette fragmentation aurait été occasionnée (sous la direction divine) par le dérèglement de l'orbite de la planète Mars lors de l'éclatement d'une planète qui existait entre elle et Jupiter, lieu d'exile de Cain et ses descendants.

 

Mars s'aurait tellement rapproché de la Terre qu'elle aurait occasionnée des grands bouleversements géographiques qui donnèrent naissance aux montagnes. Pour ajouter à la confusion, des météorites énormes auraient frappé la Terre au même moment et fragmentèrent le Continent en différentes sections, comme nous les connaissons de nos jours. Quoiqu'une telle hypothèse présente un scénario qui semble ressortir de la science fiction, il en advient qu'il existe des liens étranges entre Mars et les anciennes civilisations comme celle de l'ancienne Babylone, de l'Égypte, et celle des Mayas. Même qu'une des signification du nom de Nimrod dans la langue Chaldéenne est Mars, et que Gizeh en Égypte où se trouve les pyramides signifie aussi Mars. Les coïncidences sont trop nombreuse pour dénier le fait que Mars a joué un rôle important dans la catastrophe apocalyptique qui aurait fragmenté la Terre en ce temps.

 

 

Il est souvent dit que les hommes ont construit la Tour de Babel car ils craignaient un autre Déluge et voulaient s'assurer de leur survie. Cette notion ne peut être supportée, car si tel aurait été le cas, ils auraient construit la Tour sur une haute montagne et non dans une plaine comme il est décrit dans les Saintes Écritures. Construction énigmatique, la tour de Babel fut en réalité non une tour mais une Pyramide. Quoique le terme hébreu «migdâl» peut signifier «une tour», il porte aussi la notion de «pyramide», ce qui est plus probable vu le genre de construction pratiquée en cette période par la race des géants. Il est dit dans Gen. 11:4: «Et ils dirent: Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous soyons dispersés sur la face de la terre.» Cette tour a été construite dans «une plaine dans le pays de Shinear» (Gen. 11:2). La grande majorité des biblistes déclarent que la Tour de Babel se trouvait à Babylone, qui est aujourd'hui l'Irak. Ils ont inféré cela du mot «Babel».

 

 

Mais la Bible ne dit aucunement qu'elle se trouvait à Babylone. Elle affirme plutôt qu'elle fut construite dans la plaine de Shinear. Or «le pays de Shinear» signifie littéralement «le pays de la régénération», et selon les recherches minutieuses d'Alexandre Hislop seulement l'Égypte peut être considéré le pays qui a été régénéré. A l'origine, l'Égypte ou anciennement Mitsraïm, était un marais couvert d'eau. Mitsraïm, fils de Cham, fils de Noé (Gen. 10:6), dont le nom signifie «constructeur de digues», avait construit une digue pour détourner le fleuve du Nil et assécher les terres qui devinrent extrêmement fertiles. L'Égypte avait été régénéré et devint connu par les anciens comme «la terre de la régénération». Il y construisit la ville de Memphis dont le nom est relié à la signification «celui qui dissipe ou répand la honte de Baal». Le culte de Baal, dont le nom est une des désignations de Nimrod, était un culte solaire dans lequel il fut enseigné la nécessité de la régénération, non par l'Esprit de Dieu, mais par des rituels et des observances mystiques similaire à ce que nous retrouvons dans le Catholicisme. Cush et son fils Nimrod sont accrédité la construction de la Tour de Babel comme point de ralliement afin d'unir tous les hommes dans un système d'apostasie qui s'opposait à Dieu et dans lequel Nimrod était considéré le Messie, le sauveur de l'humanité.

 

 

Or, la structure la plus remarquable de cette période est la pyramide de Chéop, et ce qui est intéressant est que Chéop signifie «chaos» et qu'en Chaldéen ce même mot signifie «Cush». Nous avons ici l'évidence que la pyramide de Chéop est nulle autre que la Tour de Babel dont «le sommet était dans les cieux». A l'origine, la pyramide de Chéop était couverte de plaque de marbre sur lesquels était inscrit toute la connaissance des «fils de Dieu», et son sommet était couvert d'or. Un ancien écrit, «Les Oracles de la Cybèle», déesse de la fertilité dont le culte était relié à Attis. dieu de la végétation qui tire son origine d'Osiris, nom du dieu Égyptien qui était nul autre que Nimrod, mentionne que «les hommes de ce temps construisirent la tour de Babel dans le but de retourné parmi les étoiles». Nimrod et ses élites avaient-ils la capacité du voyage interplanétaire? Ce sont-ils rendu sur Mars pour construire Cydonia, la Cité des Anges?

 

Photo de Cydonia, la cité des Anges, sur Mars où nous voyons des structures pyramidales.

 

Photo des ruines d'une ancienne civilisation sur Mars (source: Hale Crater Civilization Evidenceon Mars)

 

Plusieurs sont de cet avis du au fait qu'il fut découvert que cette ancienne civilisation possédait de grandes connaissances très peu connues de nos jours comme celle du magnétisme par laquelle, selon des anciens écrits, les hommes faisaient flotter des bloques de granites dans les airs. D'autres écrits mentionnent que les élites de cette période construisirent des vaisseaux avec lesquels ils voyageaient dans les airs et dans l'espace. Les écrits hindoue de la Mahabharata mentionnent ces vaisseaux et les nommes des Vimanas. L'histoire de plusieurs anciens peuples est parsemé de récits qui mentionnent de tels vaisseaux. Devons nous croire que nous sommes les seuls à posséder une telle science qui est en voie pour notre destruction? La Bible ne dit-elle pas qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil (Ecc. 1:9-11).

 

 

Représentation des Vimanas selon le livre sacré des Indoues, la Mahabharatra

 

Il n'y a aucun doute que nous sommes ici devant une période énigmatiques de l'histoire dont les mystères ne seront jamais complètement élucidés. La clé de cette connaissance repose dans la mythologie des peuples. La signification de Babel comme «la porte des dieux» nous donne un aperçu de cette période obscur de l'histoire de la race humaine.  Dans l'histoire des peuples antiques, Nimrod fut déifié comme le dieu Soleil sous les noms de Baal, Tammuz, Osiris, Atlas, Neptune, Jupiter, Apollo, Mithra, etc.  Sa femme, Sémiramis, fut déifiée comme la déesse de la lune sous les noms de Isis, Astarté, Aurore, Diane, Vénus, etc.  «Les patriarches de l'ancien monde en général connaissaient parfaitement la grande promesse faite autrefois en Éden, et ils savaient bien que l'écrasement du talon de la semence promise impliquait la mort du vainqueur, et que la malédiction ne pouvait être ôtée de dessus le monde que par la mort du grand libérateur. Si la promesse concernant l'écrasement de la tête du serpent raconté dans la Genèse fut faite à nos premiers parents, et que toute l'humanité trouve en eux leur origine, il faut s'attendre à en trouver quelque trace chez tous les peuples. Or, c'est précisément ce qui a lieu. On trouverait à peine un seul peuple ou une seule tribu dont la mythologie n'y fasse allusion. 

 

Pyramide des dieux Sumériens

 

Les Grecs représentaient leur grand dieu Apollon comme égorgeant le serpent Python, et Hercule comme étouffant des serpents alors qu'il était encore au berceau. En Égypte, dans l'Inde, en Scandinavie, au Mexique, nous trouvons des allusions évidentes à cette même vérité. Le mauvais génie des adversaires du dieu égyptien Horus, est souvent représenté sous la forme d'un serpent dont il perce la tête avec une épée. On trouve la même fable dans l'Inde, où le mauvais serpent est écrasé par Vichnou, dans son avatar Chrisna». La mythologie a connu une faveur croissante au cours de ces cent dernières années; on a aujourd'hui pris conscience que les mythes ne sont pas des contes puérils, mais des explications pré-scientifiques du monde de ce temps avec un regard symbolique sur la réalité qui plus que souvent est de caractère biblique.  Ils sont partie intégrante de l'histoire humaine, expressions de croyances, modèles de comportements, justifications des institutions, des traditions et des valeurs.  Il est donc avantageux de comprendre l'histoire de l'être humain dans l'approche intime de ces mythes à travers ses récits figuratifs dont chaque élément, chaque image, représente souvent des vérités contenues dans les Saintes Écritures.  L'emploi, désormais devenu caduc et péjoratif, du mot mythe pour désigner des contes sans fondement ni réalité, aboutit à lui nier toute valeur.  Les récits mythologiques font parti de l'histoire obscur de l'humanité.  Ils sont conçu pour expliquer cette période énigmatique de l'histoire qui se déroula entre le déluge et la construction de la tour de Babel, dont nous avons peu d'information.  Plusieurs sont dérivés des recueils de l'Écriture quoique les faits sont déguisés et altérés.  Ainsi Deucalion est simplement un autre nom pour Noé, l'Hercule original pour Sem, fils de Noé dont le nom fut transféré à Nimrod dans la religion à mystères des Chaldéens, le deuxième Hercule comme Samson, Arion pour Jonas, etc.  Jubal, Tubal, et Tubal-Cain que nous retrouvons dans le chapitre quatre de la Genèse, deviennent Mercure, Vulcain, et Apollo, pères des bergers, des forgerons, et des musiciens.  Le Dragon qui garde les pommes d'or détient un rapport avec le serpent qui tenta Ève, et la tour de Babel construite par Nimrod représente la guerre des géants contre le ciel.  Quoique les analogies soient nombreuse, on ne peut pousser l'interprétation de la même façon pour tous les mythes.  A l'étudiant sérieux, nous recommandons la lecture du livre d'Alexandre Hislop, «Les Deux Babylones», afin qu'il puisse faire une comparaison judicieuse de ce sujet intrigant avec les annales des Saintes Écritures.  Nous recommandons aussi, pour ceux qui connaissent l'anglais, la lecture du livre «Bulfinch's Age of Fable or Beauties of Mythology».

 

Le Continent d'Atlantide

L’Atlantide est une île à la civilisation fascinante et terrifiante à la fois. Le peuple des Atlantes aurait eu une technologie nettement plus avancée que la nôtre, et aurait été dotée d’ une richesse incommensurable. L’ île, son peuple, ainsi que son engloutissement dans les eaux fascinent archéologues, historiens, géologues qui tentent de découvrir la vérité sur son existence. 

L’Atlantide aurait été une île mystérieuse gardée par un monstre terrifiant appelé le Léviathan, les hommes y auraient vécu en parfaite harmonie. Elle ne se serait pas seulement limitée à l’île même, mais, les Atlantes auraient réussi à bâtir un véritable empire constitué d’après les écrits de toutes les îles environnantes et se seraient étendus même sur le littoral du continent le plus proche. Les Atlantes étaient d'une telle puissance que leur langue devait être la plus utilisée de l'époque, une langue de base. L’architecture de la ville était très élaborée et aurait permis à chacun de jouir d’un confort presque maximum. Les cours d’eau sont décrits comme omniprésents, encerclant dans dix anneaux la capitale de Poséidon, ce qui aurait permis une plus grande mobilité de la population. On retrouve la présence de plusieurs infrastructures telles que les ports maritimes, les hippodromes et les casernes, ainsi que des canaux réunissant le port aux rivages de la mer Méditerranée. On peut considérer dès lors qu’il s’agissait d’une sorte de paradis.

 

Crète, Santorin, Thêra et l'Atlantide

Des documents connus en Égyptologie ont permis de déterminer que vers 2500 avant Jésus-Christ, à l'époque de la IVe dynastie, lesquels la Crète conserva son prestige et les habitants de l'île de Crète et des îles environnantes avaient formé un vaste empire commercial qui dominait tout le bassin méditerranéen.

Leur capitale, Cnossos ou Knossos, se distinguait par une anticipation technologique tout à fait exceptionnelle. Les maisons étaient dotées de l'eau courante et bordées de trottoirs. L'art s'y distinguait, triomphant. De vastes mosaïques murales alliaient le souci de la vérité à un goût exquis. La Méditerranée était le champ clos de leur prospérité. Leur puissance navale, civile et militaire était sans équivalent. Ils trafiquaient avec la Grèce, Mélos, Syra, Chypre, Délos, la Syrie et entretenaient des relations suivies avec l'Égypte. C'est ainsi que leurs techniciens, ingénieurs et architectes, collaborèrent à l'édification des pyramides de Senousret II et d'Amenemhat III.

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Ancienne cité d'Héraklion en Crète

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Palais royal du roi Minos en Crète ancienne

Le pays de Keftiu

Mille ans passèrent encore ainsi pendant lesquels la Crète conserva son prestige et ses mystères aux yeux des autres peuples méditerranéens. Puis au milieu du Xve siècle avant notre ère, il y eut un grand silence. Jusqu'au règne d'Aménophis II (1444-1412 avant J.C.), en effet, les documents égyptiens mentionnèrent l'existence de la Crète sous le nom de Keftiu, qui est le synonyme du mot akkadien Kap-ta-ra, qui signifie "une mer au-delà de la mer supérieure". La racine hébreu du mot est «Caphtor ou Kaphtor» d'où nous avons les Caphtorins (Gen. 10:14), terme qui signifie: île ronde en forme de couronne. Puis, quelques décennies plus tard, il s'avère que les Égyptiens se plaignent de ne plus pouvoir commercer avec ce pays de Keftiu ou pays de Kaphtor. On en est informé par le papyrus dit d'Ipuwer, intitulé : " Les admonitions d'un Sage égyptien.".

 

 

Ce papyrus décrit le commerce extérieur de l'Égypte, laquelle dépendait des pays étrangers pour le bois et les substances aromatiques. Or, l'interruption des échanges commerciaux compromettaient gravement les habitudes prises

" Personne aujourd'hui, se lamente le scribe égyptien, ne fart plus voile vers le nord, jusqu'à Byblos. que ferons nous pour le cèdre nécessaire à nos momies ? Les prêtres étaient ensevelis avec les produits importés, et les nobles étaient embaumés avec les huiles qui venaient d'aussi loin que Keftiu, mais aujourd'hui ces produits n'arrivent plus... "

Que s'est-il donc passé ?

On ne le sut avec certitude qu'au début du XXe siècle... C'est en 1900, effectivement, que l'archéologue Sir Arthur Evans découvrit à Cnossos, au nord de l'île de Crète, les vestiges d'une formidable cité qui s'avéra être la capitale du fameux roi Minos, fils d'Europe enlevée par Zeus.

Jusqu'alors on ne connaissait ce personnage qu'à travers les récits d'Homère et la mythologie grecque. Thésée et le Minotaure, Ariane et le labyrinthe, Europe et le taureau, la naissance de Zeus dans la grotte du mont Ida, l'ingéniosité de Dédale ...tout cela désormais se retrouvait, ou pour le moins s'interprétait.

Ainsi, lorsqu'Evans dégagea le palais du roi Minos, qui se présentait comme un vaste ensemble de 20000 mètres carrés, tes bâtiments groupés autour de la cour centrale lui apparurent sans équivoque comme étant à l'origine de ce fameux labyrinthe...

 

Pour distinguer les vestiges bien particuliers de ce qui fut peut-être la première civilisation européenne, Arthur Evans les qualifia comme étant issus de la civilisation minoenne, du nom de ce roi fabuleux Minos.

Dès lors, les fouilles de Cnossos donnèrent le coup d'envoi d'une série de découvertes à travers toute la Crète et ses îles satellites: Mallia, Phaïstos, Zarko, et...Thêra.

Ancienne carte de l'Atlantide d'après Platon et Diodore

Thêra l'île ronde

Thêra, autrefois connue sous les noms de Kallistê - la plus belle île - ou de Strongylé -Ile circulaire - fait partie de l'archipel de Santorin, situé à 120 km au nord de la Crète. La plus grande de toutes est en forme de croissant, elle est environnée de Théresia, au nord-ouest et d'Aspronisi, au sud-ouest. Au milieu de la baie se dresse le dôme fumant du Nea Kaméni. Santorin est, en effet, un des seuls foyers volcaniques encore en activité en Méditerranée. Partout, des falaises abruptes de pierre ponce, de lave et de cendre, plongent dans les eaux profondes de la mer.

Vers 1500 avant J.-C., Santorin, l’île des Dieux, était une seule île de forme circulaire avec un sommet qui culminait à plus de 1000 mètres d’altitude, visible loin en mer. Le cataclysme volcanique et sismique a totalement transformé l’aspect de la région qui, aujourd’hui, se présente sous la forme d’un mini-archipel formé de deux îles principales et de trois îlots, avec surtout la grandiose caldéra maritime, avec des falaises abruptes, très impressionnante.

Ancien cône formé par des éruptions à la fin du Pliocène et au début du Quaternaire, l'île de Thëra avait alors 15 km de diamètre. Formée de tufs volcaniques et calcaires, de lacs, elle fut le centre d 'une première éruption volcanique dans la pré-histoire. Des cendres se répandirent alors sur toute la partie sud de. la Méditerranée.

 

Puis un nouveau cône se forma, et le volcan se tut pendant des millénaires. Mais ce fut pour mieux se réveiller 23500 ans plus tard. Car c'est aux environs de 1450 avant JC, que le volcan de ('île de Thêra explosa littéralement, crachant même son magma igné et soulevant un nuage de poussière suffisamment épais pour obscurcir le ciel jusqu'en Égypte. Au vu de ce phénomène cataclysmique, dit-on, le pharaon Aménophis III l'interpréta comme le courroux des dieux et s'empressa de faire la paix avec ses voisins.

La mer se couvrit de boue et de pierre ponce en si grande quantité que la mer Égée du sud fut pendant longtemps impraticable à la navigation. On retrouve là, l'observation de Platon indiquant qu'au lendemain de la submersion de l'Atlantide, "l'océan était devenu difficile et inexplorable.

Bientôt, les cendres retombèrent partout où elles étaient en suspension, jusqu'à former une couche de trente à soixante centimètres. Thérâ et Thérésia devinrent de véritables déserts, se couvrant d'une couche de déjection volcanique de 30 à 45 mètres d'épaisseur!

Sur l'île de Crète elle-même, pourtant distante de 120 km, les cités minoennes furent ensevelies sous près de 30 centimètres de cendre et il en fut ainsi des côtes de la Grèce jusqu'au delta du Nil. De nos jours encore, des prélèvements effectués au sud de la Crète ont démontré qu'à des profondeurs même considérables, 3700 m, il était encore possible de retrouver des traces de cette cendre volcanique provenant de l'explosion de 1450 avant notre ère.

Raz-de-marée en Méditerranée

Consécutivement à l'explosion, une vague énorme se souleva en réaction au formidable mouvement des eaux dans la partie centrale du volcan (strongylé) qui s'était effondré sous l'impact. Il s'ensuivit un gigantesque Tsunami qui balaya toutes les côtes de la Méditerranée orientale, dévastant complètement toutes les villes et lieux de peuplement à l'intérieur et sur le pourtour de la mer Égée. Seules, ou à peu près, les villes de Palaikastro et Zokro, situées très à l'Est de la partie basse de la Crète, semblent avoir échappé aux pires effets de cette dévastation.

 

Depuis les découvertes d'Evans à Cnossos, il est apparu aux archéologues que cette déflagration paroxysmique fut à l'origine de l'effondrement de la civilisation minoenne. Dès lors, les survivants de ce royaume moribond s'expatrièrent à travers toute la Méditerranée, laissant derrière eux des champs de ruines, des palais dévastés et une végétation anéantie pour des dizaines d'années.

Ils se dispersèrent alors aux quatre coins de la mer Égée. A l'ouest, vers l'Italie du sud et la Sicile; au nord, vers les Cyclades et l'Atlantique; à l'est, vers la route de Rhodes, de Chypre et du Levant; au sud enfin, vers l'Égypte où leur influence fut prépondérante.

La puissance minoenne n'étant plus qu'un souvenir dans le bassin méditerranéen, les Phéniciens qui n'attendaient qu'une occasion propice pour y assurer leur suprématie, se lancèrent à l'assaut des mers et multiplièrent leurs comptoirs jusque sur les bords de l'Atlantique.


 

 

ETAM : Ces lacs étaient autrefois reliées à la Mer Rouge. Ligne de remontée vers la Palestine. Peu-être certaines tribus l'ont-elles empruntées au sortir d'Egypte.