Page 218 - LES ASSASSINS DE LA CROIX

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littéralement
la
grâce
souveraine
et
inconditionnelle qu'ils nomment l'hypergrâce
(grâce suprême), pour adopter une grâce
conditionnelle à leurs caprices qui valorise leurs
efforts et la dignité humaine qu'on peut nommer
l'hypogrâce (grâce soumise) et qui est en réalité
une disgrâce. L'obéissance devient ainsi une
fonction vitale du salut et de sa préservation par
la persévérance d'efforts ou de choix personnels
qui le maintiendraient actif dans la vie du
croyant qui s'y applique. La subtilité de cette
fausse doctrine est presque inimaginable, elle
est complètement paradoxale et insupportable,
elle est une des pires abominations jamais
conçue par l'homme et on peut la qualifier
précisément comme étant une doctrine de
rébellion, tellement elle est subversive et
exprimée habilement dans une duplicité inouïe
pour renverser la grâce de Christ.
Leur point de vue général nous est présenté
comme tel:
«Nous montrons notre amour pour
Dieu en observant ses commandements et en
appliquant ses principes. Ce n’est pas difficile.