LES GUERRES DES JUIFS


 

OU L’HISTOIRE DE LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM


 

Par Flavius Josèphe



 




Contenu

 

PRÉFACE


 

LIVRE I.

Contenant l’intervalle de cent soixante-sept
Années.

Extrait de La Prise de Jérusalem par Antiochus Épiphane,
À la mort d’Hérode le Grand.

CHAPITRE 1.

Comment la ville de Jérusalem fut prise et le Temple pillé
[Par Antiochus Épiphane]. Ainsi qu’en ce qui concerne les actions de
Les Maccabées, Matthias et Judas ; Et à propos de la mort De Judas

CHAPITRE 2.

Au sujet des successeurs de Judas, qui étaient Jonathan et
Simon, et Jean Hyrcan.

CHAPITRE 3.

Comment Aristobule fut le premier qui mit un diadème sur sa
Tête; Et après qu’il eut mis à mort sa mère et son frère,
Il mourut lui-même, alors qu’il n’avait régné plus d’un an.

CHAPITRE 4.

Quelles actions ont été faites par Alexandre Janneus, qui a régné
Vingt-sept ans.

CHAPITRE 5.

Alexandra règne neuf ans, pendant lesquels les pharisiens
Étaient les vrais dirigeants de la nation.

CHAPITRE 6.

Quand Hyrcan, qui était l’héritier d’Alexandre, s’est retiré
de ses prétentions à la couronne, Aristobule est fait roi ; Et après
Le même Hyrcan, par le moyen d’Antipater, est ramené
Par Abetas. Enfin Pompée est nommé arbitre de la
Dispute entre les frères.

CHAPITRE 7.

Comment Pompée lui fit livrer la ville de Jérusalem, mais
 pris le temple par la force. Comment il est entré dans le Saint des
Saints; De même que ses autres exploits en Judée.

CHAPITRE 8.

Alexandre, fils d’Aristobule, qui s’enfuit de Pompée,
Fait une expédition contre Hyrcan ; Mais le fait d’être vaincu par
Gabinius, il lui livre les forteresses. Après cela,
Aristobule s’échappe de Rome et rassemble une armée ;
Mais étant battu par les Romains, il est ramené à Rome ;
Avec d’autres choses relatives à Gabinius, Crassus et Cassius.

CHAPITRE 9.

Aristobule est enlevé par les amis de Pompée, tout comme son fils
Alexandre Par Scipion. Antipater cultive une amitié avec
César, après la mort de Pompée ; Il effectue également de grandes actions
dans cette guerre, dans laquelle il assista Mithridate.

CHAPITRE 10.

César nomme Antipater procurateur de Judée ; De même que
Antipater nomme Phasaelus gouverneur de Jérusalem, et
Hérode, gouverneur de Galilée ; qui, quelque temps plus tard, a été appelé à
Répondre pour lui-même [devant le Sanhédrim], où il se trouve
Acquitté. Sextus César est traîtreusement tué par Bassus
et est remplacé par Marcus.

CHAPITRE 11.

 Hérode est nommé procureur de toute la Syrie ; Malichus a peur
     de lui et fait disparaître Antipater en l'empoisonnant ;Sur quoi,
     les tribuns des soldats sont alors persuadés de le tuer.

CHAPITRE 12.

Phasaelus est trop dur pour Félix ; Victoire
d'Hérode sur Antigone; Et les Juifs accusent à la fois Hérode et
Phasaelus Mais Antoine les acquitte, et les fait
Tétrarques.

CHAPITRE 13.

Les Parthes ramènent Antigone en Judée, et jettent
Hyrcan et Phasaelus en prison. La fuite d’Hérode, et
La prise de Jérusalem et ce qu’Hyrcan et Phasaelus ont
Souffert.

CHAPITRE 14.

Quand Hérode est rejeté en Arabie, il se hâte de se rendre à Rome
Là où Antoine et César unissent leurs intérêts pour le faire roi.

CHAPITRE 15.

Antigone assiège ceux qui étaient à Massada, qu’Hérode
libère de l’emprisonnement à son retour de Rome, et
Marche sur Jérusalem où il trouve Silo corrompu
Par des pots-de-vin.

CHAPITRE 16.

Hérode s’empare de Sepphoris et soumet les brigands qui étaient dans
Les grottes ; Après cela, il se venge de Machaerus, comme
Sur un de ses ennemis et va vers Antoine alors qu’il assiégeait
Samosate.

CHAPITRE 17.

La mort de Joseph [frère d’Hérode] qui avait été
Signifié à Hérode dans les rêves. Comment Hérode a été préservé deux fois
D’une manière merveilleuse. Il coupe la tête de Pappus,
Qui était le meurtrier de son frère et envoie cette tête à
[Son autre frère] Phéroras, et en peu de temps il
Assiège Jérusalem et épouse Mariamne.

CHAPITRE 18.

Comment Hérode et Sosius prirent Jérusalem par la force ; Et à quelle mort
Antigone est venu. Aussi concernant le tempérament avare de Cléopâtre.

CHAPITRE 19.

Comment Antoine, à la persuasion de Cléopâtre, envoya Hérode à
Lutte contre les Arabes ; Et maintenant, après plusieurs batailles,
Il a finalement obtenu la victoire. Ainsi qu’à propos d'un grand
Tremblement de terre.

CHAPITRE 20.

Hérode est confirmé dans son royaume par César, et cultive
Une amitié avec l’empereur par des présents magnifiques ;
Pendant que César lui rend sa bonté en lui accordant cette partie de
Son royaume qui lui avait été enlevé par Cléopâtre
Avec l’ajout du pays de Zenodoruss également.

CHAPITRE 21.

Du [Temple et] des villes qui ont été bâties par Hérode et
érigée à partir des fondations mêmes ; De même que de ces autres
les édifices qu’il a érigés ; Et quelle magnificence il
Montrait aux étrangers ; Et comment la fortune lui était favorable
en toutes choses.

CHAPITRE 22.

Le meurtre d’Aristobule et d’Hyrcan, les grands prêtres,
     ainsi que de Mariamne la reine.

CHAPITRE 23.

Calomnies contre les fils de Mariamne. Antipateris
préféré avant eux. Ils sont accusés devant César, et
Hérode s’est réconcilié avec eux.

CHAPITRE 24.

La malice d’Antipater et de Doris. Alexandre est très mal à l’aise
Sur le compte de Glaphyras. Hérode pardonne à Phéroras, qu’il
Soupçonnait, et Salomé qu’il savait faire du mal parmi les
Eux. Les eunuques d’Hérode sont torturés et Alexandre est ligoté.

CHAPITRE 25.

Archélaüs procure une réconciliation entre Alexandre
Phéroras, et Hérode.

CHAPITRE 26.

Comment Euryclès 40 calomnia les fils de Mariamne ;
Et comment L’excuse d’Euaratus de Cos pour eux n’a eu aucun effet.

CHAPITRE 27.

 Hérode, sur l’ordre de César, accuse ses fils à Eurytus. Ils
ne sont pas produits devant les tribunaux, mais sont condamnés ;
Et peu de temps après, ils sont envoyés à Sébaste, et y sont étranglés.

CHAPITRE 28.

Comme Antipater est haï de tous les hommes ; Et comment le roi épouse
les fils de ceux qui avaient été tués à sa famille ; Mais
Cet antipater l’a fait changer pour d’autres femmes. Des
mariages et les enfants d’Hérode.

CHAPITRE 29.

Antipater devient intolérable. Il est envoyé à Rome, et
porte avec lui le testament d’Hérode ; Phéroras quitte son
frère, afin qu’il garde sa femme. Il meurt chez lui.

CHAPITRE 30.

Quand Hérode s’enquit de la mort de Phéroras : une découverte
qu’Antipater avait préparé un breuvage empoisonné pour
Lui. Hérode jette Doris et ses complices, ainsi que
Mariamne, hors du palais et efface son fils Hérode hors de
Son Testament.

CHAPITRE 31.

Antipater est condamné par Bathyllus ; Mais il revient quand même
De Rome sans le savoir. Hérode l’amène à son procès.

CHAPITRE 32.

Antipater est accusé devant Varus, et est convaincu de
Préparer un complot [contre son père] par  les preuves les plus
solides. Hérode repousse son châtiment jusqu’à ce qu’il soit
guéri, et dans l’intervalle modifie son testament.

CHAPITRE 33.

L’aigle royal est coupé en morceaux. La barbarie d’Hérode quand
Il était prêt à mourir. Il tente de se suicider.  Il ordonne
qu’Antipater soit tué. Il lui survit cinq jours et puis
Meurt.

LIVRE 2.

Contenant l’intervalle de soixante-neuf ans.

De la mort d’Hérode jusqu’à ce que Vespasien ait été envoyé pour soumettre
Les Juifs par Néron.

CHAPITRE 1.

Archélaüs fait un festin funèbre pour le peuple, sur le
Récit d’Hérode. Après quoi un grand tumulte  est soulevé par la
multitude, et il envoie les soldats sur eux, qui en font périr environ
trois mille d’entre eux.

CHAPITRE 2.

Archélaüs se rend à Rome avec un grand nombre de ses parents.
Il y est accusé devant César par Antipater ; mais il est supérieur à
ses accusateurs dans le jugement par le moyen de cette défense que Nicolas 
lui a faite.

CHAPITRE 3.

Les Juifs livrent une grande bataille avec les soldats de Sabinus, et
Une grande destruction est faite à Jérusalem.

CHAPITRE 4.

Les soldats vétérans d’Hérode deviennent tumultueux. Les vols de
Judas. Simon et Athronoeus prennent le nom de roi sur eux.

CHAPITRE 5.

Varus compose les tumultes en Judée et crucifie environ deux
Mille des séditieux.

CHAPITRE 6.

Les Juifs se plaignent beaucoup d’Archélaüs et désirent qu’ils
Peut être soumis aux gouverneurs romains. Mais quand César eut
Entendu ce qu’ils avaient à dire, il distribua les domaines d’Hérode
parmi ses fils, selon son bon plaisir.

CHAPITRE 7.

L’histoire du faux Alexandre. Archélaüs est banni
Et Glaphyra meurt, après que ce qui devait leur arriver à tous les deux
leur ait été montré dans des rêves.

CHAPITRE 8.

L’ethnie d’Archélaüs est réduite à une province [romaine].
La sédition de Judas de Galilée. Les trois sectes.

CHAPITRE 9.

La mort de Salomé. Les villes qu’Hérode et Philippe
ont bâties. Pilate provoque des perturbations. Tibère met Agrippa
dans les fers, mais Caïus l’en libère et le fait Roi. Hérode Antipas est banni.

CHAPITRE 10.

Caïus ordonne que sa statue soit érigée dans le
le temple lui-même ; Et ce que pétrone en a fait.

CHAPITRE 11.

Du gouvernement de Claude et du règne de
Agrippa. Au sujet de la mort d’Agrippa et d’Hérode et
Quels enfants ils ont tous les deux laissés derrière eux.

CHAPITRE 12.

Beaucoup de tumultes sous Cumanus, qui ont été composés par
Quadratus. Félix est procurateur de Judée. Agrippa est avancé
De Chalcis à un plus grand royaume.

CHAPITRE 13.

Néron ajoute quatre villes au royaume d’Agrippas ; Mais les autres
 parties de la Judée étaient sous le règne de Félix. Les troubles
qui ont été soulevés par les Sicaires, Les Magiciens Et Un Faux Egyptien
Prophète. Les Juifs et les Syriens se disputent à Césarée.

CHAPITRE 14.

Festus succède à Félix qui est remplacé par Albinus comme il est
Par Florus ; qui, par la barbarie de son gouvernement, force les
Les Juifs dans la guerre.

CHAPITRE 15.

Au sujet de la requête de Bérénice à Florus, pour épargner les Juifs,
Mais en vain ; De même que comment, après que la flamme séditieuse ait été
Éteinte, elle fut rallumée par Florus.

CHAPITRE 16.

Cestius envoie Neopolitanus le tribun pour voir dans quel état
étaient les affaires des Juifs.
Agrippa fait un Discours au peuple des Juifs pour le détourner
De leurs intentions de faire la guerre aux Romains.

CHAPITRE 17.

Comment commença la guerre des Juifs contre les Romains, et
Au sujet de Manahem.

CHAPITRE 18.

Les calamités et les massacres qui se sont abattus sur les Juifs.

CHAPITRE 19.

Ce que Cestius a fait contre les Juifs ; Et comment, après avoir
assiégé Jérusalem, il se retira de la ville sans occasion
Juste dans le monde. De même que les calamités  sévères qu’il
subit de la part des Juifs dans sa retraite.

CHAPITRE 20.

Cestius envoie des ambassadeurs à Néron. Le peuple de Damas
Tuent les Juifs qui vivaient avec eux. Les gens de
Jérusalem, après qu’ils eurent (cessé) de poursuivre Cestius, retournent
à la ville et prépare les choses pour sa défense et faites un
grand nombre de généraux pour leurs armées, et particulièrement
Josèphe l’auteur de ces livres. Quelques-uns de ses récits
Administration.

CHAPITRE 21.

À propos de Jean de Gichala. Flavius Josèphe utilise des stratagèmes
contre les complots que Jean a ourdis contre lui et récupère certaines villes
qui s’était révolté contre lui.

CHAPITRE 22.

Les Juifs préparent tout pour la guerre ; et Simon, fils de
Gioras, tombe dans le pillage.

LIVRE III.

Contenant l’intervalle d’environ un an.

De la venue de Vespasien pour soumettre les Juifs à la prise de
Gamala.

CHAPITRE 1.

Vespasien est envoyé en Syrie par Néron pour faire la guerre
Avec les Juifs.

CHAPITRE 2.

Un grand massacre autour d’Ascalon. Vespasien vient à
Ptolémaïs.

CHAPITRE 3.

Une description de la Galilée, de la Samarie et de la Judée.

CHAPITRE 4.

Flavius Josèphe tente de s’en prendre à Sepphoris mais en est repoussé.
Titus vient avec une grande armée à Ptolémaïs.

CHAPITRE 5.

Une description des armées romaines et des camps romains et
d'utres détails pour lesquels les Romains sont loués.

CHAPITRE 6.

Placidus tente de prendre Jotapata et est repoussé.
Vespasien marche en Galilée.

CHAPITRE 7.

Vespasien, après avoir pris la ville, Gadée marche
sur Jotapata. Après un long siège, la ville est trahie par un
Déserteur, et prise par Vespasien.

CHAPITRE 8.

Comment Josèphe a été découvert par une femme, et était prêt à
se livrer aux Romains ; Et quel discours il a tenu
avec ses propres hommes, quand ils s’efforçaient de l’entraver ; Et
Ce qu’il dit à Vespasien, lorsqu’on le lui amena ; Et
De quelle manière Vespasien l’utilisa par la suite.

CHAPITRE 9.

Comment Joppé fut prise, et Tibériade livrée.

CHAPITRE 10.

Comment Tarichée a été prise. Une description du Jourdain,
Et du pays de Gennesareth.

LIVRE IV.

Contenant l’intervalle d’environ un an.
Du siège de Gamala à l’arrivée de Titus pour assiéger
Jérusalem.

CHAPITRE 1.

Le siège et la prise de Gamala.

CHAPITRE 2.

La reddition de Gischala ; Tandis que Jean s’en éloigne pour
Jérusalem.

CHAPITRE 3.

À propos de Jean de Gischala. À propos des Zélotes et du
Grand Prêtre Ananus ; Comme aussi comment les Juifs
soulèvent des séditions  les uns contre les autres [à Jérusalem].

CHAPITRE 4.

Les Iduméens, envoyés par les zélotes, vinrent aussitôt
À Jérusalem ; Et quand ils ont été exclus de la ville,
Ils sont restés là toute la nuit. Jésus, l’un des grands prêtres
leur fait un discours ; Et Simon l’Iduméen lui fait une réponse.

CHAPITRE V.

 La cruauté des Iduméens lorsqu’ils ont été mis dans le
Temple pendant la tempête ; Et des Zélotes. Au sujet du massacre d’Ananus,
de Jésus et de Zacharie ; Et comment les Iduméens ont pris leur retraite.

CHAPITRE 6.

Comment les Zélotes, lorsqu’ils furent libérés des Iduméens, tuèrent
Un grand nombre d’autres citoyens ; Et comment Vespasien dissuada les Romains,
lorsqu’ils étaient très sérieux de marcher contre les Juifs, de continuer la guerre à cette époque.

CHAPITRE 7.

Comment Jean a tyrannisé le reste ; Et que de méfaits
Les zélotes ont fait à Massada. comment Vespasien s’empara de Gadara ; Et
Quelles actions ont été effectuées par Placidus.

CHAPITRE 8.

   Comment Vespasien, en entendant parler de quelques commotions en
Gaule, 12 Je me suis dépêché d’en finir avec la guerre des Juifs. Une
description de Jéricho, et de la grande plaine ; Avec un compte en plus de
Les Asphaltites du Lac.

CHAPITRE 9.

Vespasien, après avoir pris Gadara, fit des préparatifs
Pour le siège de Jérusalem ; mais qu’en apprenant
la mort de Néron, il changea ses intentions. comme aussi
en ce qui concerne  Simon de Géras.

CHAPITRE 10.

Comment les soldats, tant en Judée qu’en Égypte, ont proclamé
Vespasien Empereur ; et comment Vespasien délivra Josèphe de
Ses liens.

CHAPITRE 11.

Que sur la conquête et le massacre de Vitellius Vespasien
hâta son voyage à Rome ; Mais Tite, son fils, retourna à
Jérusalem.

LIVRE V.

Contenant l’intervalle de près de six mois.

De la venue de Titus pour assiéger Jérusalem, à la grande
Extrémité à laquelle les Juifs
furent réduits.

CHAPITRE 1.

À propos des séditions à Jérusalem et des
misères qui affligeaient la ville par leurs moyens.

CHAPITRE 2.

 Comment Titus marcha sur Jérusalem, et comment il fut en danger
 alors qu’il regardait la ville de l’endroit où il avait établi son camp

CHAPITRE 3.

 Comment la sédition a été ranimée à l’intérieur de Jérusalem et pourtant
Les Juifs ont fabriqué des pièges pour les Romains. Comment Tite aussi
a menacé ses soldats pour leur imprudence incontrôlable.

CHAPITRE 4.

La description de Jérusalem.

CHAPITRE 5.

Une description du temple.

CHAPITRE 6.

À propos des tyrans Simon et Jean. De plus, comme Tite faisait
le tour de la muraille de cette ville, Nicanor fut blessé par un
Dard; Cet accident poussa Titus à poursuivre le siège.

CHAPITRE 7.

Comment l’une des tours érigées par les Romains s’est effondrée d’elle-même ;
Et comment les Romains, après un grand massacre,
s’emparèrent de la première muraille. Comment aussi Tite
a aussi attaqué la deuxième muraille ; que Longin le Romain,
et Castor le Juif.

CHAPITRE 8.

Comment les Romains ont pris le deuxième mur deux fois, et se sont tous
préparés pour prendre le troisième mur.

CHAPITRE 9.

 Titus, lorsque les Juifs n’étaient pas du tout apaisés par le fait qu’il
abandonnait le siège pendant un certain temps, se mit de nouveau à le poursuivre;
mais bientôt Flavius Josèphe s’entretint avec ses compatriotes de la paix.

CHAPITRE 10.

Comment un grand nombre de gens s’efforçaient sincèrement de Déserter
pour les Romains ; De même que les choses intolérables que ceux qui restaient
en arrière ont souffert de la famine, et les tristes conséquences de celle-ci.

CHAPITRE 11.

Comment les Juifs ont été crucifiés devant les murs de la ville
À propos d’Antiochus Épiphane ; Et comment les Juifs ont renversé
les berges qui avaient été levées par les Romains.

CHAPITRE 12.

Titus jugea bon d’entourer la ville d’une muraille ;
Après quoi, la famine consuma le peuple par des maisons entières
Et des familles ensemble.

CHAPITRE 13.

Les grands massacres et sacrilèges qui ont eu lieu à Jérusalem.

LIVRE VI.

Contenant l’intervalle d’environ un mois.

De la grande extrémité à laquelle les Juifs furent réduits à
La prise de Jérusalem par Titus.

CHAPITRE 1.

Que les misères s’aggravaient encore ; Et comment les Romains ont fait
Un assaut sur la tour d’Antonia.

CHAPITRE 2.

Comment Titus a donné l’ordre de démolir la tour d’Antonia et
Puis il persuada Josèphe d’exhorter de nouveau les Juifs [à
Se rendre].

CHAPITRE 3.

Au sujet d’un stratagème qui a été conçu par les Juifs, par lequel
ils ont brûlé beaucoup de Romains ; Avec un autre
Description de la terrible famine qui sévissait dans la ville.

CHAPITRE 4.

Quand les berges ont été achevées et que les béliers furent
amenés, et qu’ils ne purent rien faire, Titus donna l’ordre de mettre le feu
Aux portes du temple ; En peu de temps, après quoi La Sainte Maison
elle-même fût incendiée, même contre son consentement.

CHAPITRE 5.

La grande détresse dans laquelle se trouvaient les Juifs lors de l’incendie
De la Sainte Maison. À propos d’un faux prophète et des signes
qui a précédé cette destruction.

CHAPITRE 6.

   Comment les Romains portèrent leurs enseignes au temple, et firent
des acclamations joyeuses à Titus. Le discours que Tite a fait à
Les Juifs, lorsqu’ils imploraient leur miséricorde. ce qu’ils en répondirent;
et comment cette réponse excita l’indignation de Titus contre eux.

CHAPITRE 7.

 Qu’arriva-t-il ensuite aux séditieux, lorsqu’ils eurent fait une
beaucoup de méfaits, et souffert beaucoup de malheurs ; De même que
dont César est devenu maître de la ville haute.

CHAPITRE 8.

César éleva des berges autour de la ville haute [la montagne de
Sion] et quand ils furent achevés, il ordonna qu’on
amenât les machines. Il s’empara alors de la Toute la ville.

CHAPITRE 9.

Quelles injonctions César donna-t-il lorsqu’il entra dans la
Ville. Le nombre des captifs et de ceux qui ont périrent dans le siège :
Ainsi que de ceux qui s’étaient échappés dans les cavernes souterraines,
parmi lesquelles se trouvaient les tyrans Simon et Jean eux-mêmes.

CHAPITRE 10.

Attendu que la ville de Jérusalem avait été prise cinq fois
Autrefois, c’était la deuxième fois de sa désolation. Un
Bref récit de son histoire.

LIVRE VII.

Contenant l’intervalle d’environ trois ans.

De la prise de Jérusalem par Titus à la sédition à
Cyrène
 

CHAPITRE 1.

Comment toute la ville de Jérusalem a été démolie, à l’exception de
Trois tours ; et comment Titus loua ses soldats dans un
discours qui leur a été fait, et leur a distribué des récompenses et
et a ensuite renvoyé beaucoup d'entre eux.

CHAPITRE 2.

Comment Titus a exposé toutes sortes de spectacles à Césarée de Philippe.
Au sujet de Simon le tyran, comment il a été pris, et réservé pour le triomphe.

CHAPITRE 3.

Comment Tite sur la célébration de l’anniversaire de ses frères et pères
fit tuer beaucoup de Juifs. Sur le danger dans lequel se trouvaient
Les Juifs étaient à Antioche, au moyen de la transgression
et l’impiété d’un certain Antiochus, un Juif.

CHAPITRE 4.

Comment Vespasien fut reçu à Rome ; De même que la façon dont les Allemands
Se sont révoltés contre les Romains, mais ont été soumis. Que les Sarmates
envahirent la Mysie, mais furent contraints de se retirer de nouveau dans leur propre pays.

CHAPITRE V.

À propos du fleuve sabbatique que Titus a vu alors qu’il voyageait
voyage à travers la Syrie ; Et comment le peuple d’Antioche est venu
Avec une pétition à Titus contre les Juifs, mais a été rejeté
Par Lui ; De même que le triomphe de Titus et de Vespasien

CHAPITRE 6.

De Machaerus, et comment Lucilius Bassus s’empara de cette
Citadelle, et d’autres lieux.

CHAPITRE 7.

De la calamité qui frappa Antiochus, roi de Commagene.
CDe même que les Alains et les grands maux qu’ils ont faits
aux Mèdes et aux Arméniens.

CHAPITRE 8.

 Au sujet de Massada et des Sicaires qui l’ont gardée ; Et comment
Silva s’y prit pour former le siège de cette citadelle.
Discours d’Eléazar aux assiégés.

CHAPITRE 9.

Comment les gens qui étaient dans la forteresse ont été vaincus
Par les paroles d’Eléazar, deux femmes et cinq enfants seulement
Exceptés et tous se soumirent à être tués les uns par les autres.

CHAPITRE 10.

Que beaucoup de Sicaires s’enfuirent aussi à Alexandrie, et quels
dangers ils y couraient ; C’est pourquoi le temple
qui avait été construit par Onias, le grand prêtre, fut Détruit.

CHAPITRE 11.

Au sujet de Jonathan, l’un des Sicaires, qui excita une
sédition à Cyrène, et fut un faux accusateur [de l'Innocent].

 

 


 




PRÉFACE

1. 1 Considérant que la guerre que les Juifs firent aux Romains a été la plus grande de toutes, non seulement qui ont existé à notre époque, mais, d’une certaine manière, de ceux qui ont jamais existé dont on a entendu parler ; l’un et l’autre où les villes se sont battues contre des villes, ou des nations contre les nations ; tandis que certains hommes qui n’étaient pas concernés par les affaires elles-mêmes ont rassemblé des histoires vaines et contradictoires par ouï-dire, et ont écrit d’une manière sophistique ; et tandis que ceux qui étaient là présents ont donné de faux comptes rendus des choses, et cela soit par humeur ou par flatterie, aux Romains, ou de haine envers les Juifs ; et tandis que leurs écrits contiennent tantôt des accusations, tantôt des éloges, mais nulle part la vérité exacte des faits ; Je me suis proposé, pour l’amour de ceux qui vivent sous le gouvernement des Romains, de traduire ces livres en langue grecque, ce qui J’ai composé autrefois dans la langue de notre pays, et j’ai envoyé à la Haute-Capitale. Barbares; 2 Joseph, le fils de Matthias, Hébreu de naissance, prêtre aussi, et qui d’abord J’ai combattu moi-même contre les Romains, et j’ai été forcé d’assister à ce qui s’est passé par la suite, [je suis l’auteur de cet ouvrage].

2. Or, à l’époque où arriva cette grande commotion, les affaires des Romains étaient elles-mêmes dans un grand désordre. Ces Juifs qui étaient aussi pour les innovations, se sont levés quand les temps ont été troublé; ils étaient aussi dans un état florissant de force et de richesse, de sorte que les affaires de l’Orient étaient alors extrêmement tumultueuses, tandis que quelques-uns espérait un gain, et d’autres craignaient d’être perdus dans de tels ennuis ; pour les Juifs espéraient que toute leur nation qui était au-delà de l’Euphrate aurait soulevé une insurrection avec eux. Les Gaulois aussi, dans le voisinage des Romains étaient en mouvement, et les Geltins n’étaient pas tranquilles ; mais tout était en désordre après la mort de Néron. Et l’opportunité qui s’offrait maintenant à beaucoup de gens le pouvoir royal ; et la soldatesque affectait le changement, dans l’espoir d’obtenir argent. J’ai donc pensé que c’était une chose absurde de voir la vérité falsifiée dans des affaires d’une si grande conséquence, et de n’en tenir aucun compte ; mais de souffrir les Grecs et les Romains qui n’étaient pas dans les guerres pour ignorer ces choses, et de lire soit des flatteries, soit des fictions, tandis que les Parthes et les Les Babyloniens, les Arabes les plus reculés, et ceux de notre nation au-delà de l’Euphrate, avec les Adiabeni, par mon moyen, savaient exactement d’où la guerre avait commencé, ce qu’il y avait de plus misères qu’elle nous a apportées, et de quelle manière elle s’est terminée.

3. Il est vrai que ces écrivains ont la confiance de appeler leurs comptes des historiques ; en quoi cependant ils me semblent échouer d’eux-mêmes ainsi que de ne rien rapporter de sain. Car ils ont l’intention de démontrer la grandeur des Romains, tandis qu’ils diminuent et diminuent encore les actions des Juifs, comme ne discernant pas comment il n’est pas possible que ceux-ci paraissent grands qui n’ont conquis que ceux qui étaient petits. Ils ne le sont pas non plus honte d’oublier la longueur de la guerre, la multitude des forces romaines qui si souffert en elle, ou la puissance des commandants, dont les grands travaux à propos de Jérusalem seront jugés peu glorieux, si l’on considère ce qu’ils ont accompli une petite affaire.

4. Cependant, je n’irai pas à l’autre extrême, l’opposition à ces hommes qui exaltent les Romains, et je ne me déciderai pas à élever les actions de mes compatriotes sont trop élevées ; mais je poursuivrai les actions des deux parties avec exactitude. Mais j’adapterai mon langage aux passions que je subis, quant aux affaires que je décris, et qu’il faut se permettre de se livrer à quelques lamentations sur les misères subies par mon propre pays. Pour cela, c’était un séditieux tempérament qui l’a détruit, et qu’ils étaient les tyrans parmi les Juifs qui ont amené la puissance romaine sur nous, qui nous ont attaqués contre leur gré, et occasionné l’incendie de notre saint temple, Titus César, qui l’a détruit, est lui-même un témoin, qui, pendant toute la guerre, a eu pitié des gens qui étaient par les séditieux, et retarda souvent volontairement la prise de la ville, et laissa le temps au siège, afin de donner aux auteurs l’occasion de repentir. Mais si quelqu’un fait une accusation injuste contre nous, quand nous parlons si passionnément sur les tyrans, ou les brigands, ou pleurent cruellement les malheurs de notre pays, qu’il se livre à mes affections ici, même s’il est contraire aux règles de l’écriture de l’histoire ; parce qu’il s’était ainsi accompli que notre ville Jérusalem était parvenue à un degré de félicité plus élevé que toute autre ville sous le gouvernement romain, et cependant tomba enfin dans la plus douloureuse des calamités à nouveau. En conséquence, il me semble que les malheurs de tous les hommes, depuis le commencement du monde, si on les compare à ceux des Juifs, 3 sont pas si considérables qu’ils l’étaient ; alors que leurs auteurs n’étaient pas des étrangers ni. Il m’est donc impossible de contenir mes lamentations. Mais s’il y en a un qu’on soit inflexible dans ses censures contre moi, qu’il m’attribue les faits eux-mêmes à la partie historique, et les lamentations à l’écrivain lui-même seulement.

5. Cependant, je puis à juste titre blâmer les savants les Grecs, qui, quand de si grandes actions ont été faites en leur temps, qui, à la comparaison, éclipsent tout à fait les anciennes guerres, siègent pourtant en tant que juges de ces affaires, et de blâmer amèrement les travaux des meilleurs écrivains de l'antiquité; que les modernes, bien qu’ils puissent être supérieurs aux anciens écrivains en éloquence, mais ils leur sont inférieurs dans l’exécution de ce qu’ils ont voulu à faire. Alors que ceux-ci écrivent également de nouvelles histoires sur les Assyriens et les Mèdes, comme si Les anciens écrivains n’avaient pas décrit leurs affaires comme ils auraient dû le faire ; bien que ceux-ci leur soient aussi inférieurs en capacités qu’ils sont différents en leurs notions d’eux. Car jadis chacun se chargeait d’écrire ce qu’il s’est passé en son temps ; où leur intérêt immédiat dans les actions entreprises leurs promesses de valeur ; et où il faut faire des reproches d’écrire des mensonges, quand Ils doivent être connus par les lecteurs comme tels. Mais alors, l’engagement de conserver la mémoire de ce qui n’a pas été enregistré auparavant, et de représenter la les affaires de son temps à celles qui viendront après, est vraiment digne d’éloges et de louanges. Maintenant, il faut l’estimer pour s’être donné beaucoup de mal qui ne fait que changer la disposition et l’ordre des autres œuvres des hommes, mais celui qui non seulement raconte ce qui n’avait pas été raconté auparavant, mais compose tout un corps d’histoire qui lui est propre : en conséquence, j’ai été très et j’ai pris beaucoup de peine [au sujet de cette histoire], bien que je sois un étranger; et dédions cet ouvrage, en mémoire de grandes actions, à la fois aux Grecs et aux Barbares. Mais pour quelques-uns de nos principaux hommes, leurs bouches sont grandes ouvertes, et leurs langues se délient à l’instant, pour le gain et la mais tout à fait muselés lorsqu’ils doivent écrire l’histoire, là où ils doivent dire la vérité et rassembler les faits avec beaucoup de peine ; Et c’est ainsi qu’ils laisser l’écriture de ces histoires à des gens plus faibles, et à ceux qui ne le sont pas au courant des actions des princes. Pourtant, la vérité réelle de l’histoire que nous préférions les faits, même s’il est négligé par les Grecs. Historiens.

6. Écrire sur les antiquités des Juifs, qui ils étaient [à l’origine], et comment ils se sont révoltés contre les Égyptiens, et ce qu’ils ont fait. pays qu’ils ont traversé, et quels pays ils ont saisis par la suite, et comment ils ont été retirés d’eux, je pense que ce n’est pas une bonne occasion, et, à d’autres égards, également superflu ; et cela parce que beaucoup de Juifs avant moi ont composé très exactement l’histoire de nos ancêtres ; comme l’ont fait certains des Les Grecs l’ont fait aussi, et ont traduit nos histoires dans leur propre langue, et ils ne se sont pas beaucoup trompés sur la vérité dans leurs histoires. Mais alors, là où le les écrivains de ces affaires et nos prophètes s’arrêtent, de là je prendrai ma lève-toi, et commence mon histoire. Maintenant, pour ce qui est de cette guerre qui s’est déroulée en mon temps, je vais l’examiner très longuement, et avec toute la diligence que je suis capable; mais pour ce qui a précédé mon âge, je vais m’y attarder brièvement.

7. [Par exemple, je raconterai] comment Antiochus, qui Épiphane, s’empara de Jérusalem par la force, et la tint trois ans et trois ans. mois, puis fut chassé du pays par les fils d’Asamonéus. comment leur postérité s’est querellée au sujet du gouvernement, et a amené leur coloniser les Romains et Pompée ; comment Hérode aussi, fils d’Antipater, dissout leur gouvernement, et leur fait venir des Sosins ; ainsi que la façon dont notre personnel fit une sédition à la mort d’Hérode, tandis qu’Auguste était empereur romain, et Quintilius Varus était dans ce pays ; et comment la guerre éclata au XIIe l’année de Néron, avec ce qui arriva à Cestius ; et quels sont les endroits que les Juifs ont attaqués d’une manière hostile dans les premières sorties de la guerre.

8. De même qu’ils construisirent des murailles autour de les villes voisines ; et comment Néron, après la défaite de Cestius, craignit les tout l’événement de la guerre, et sur cela il fit général Vespasien dans cette guerre ; et comment ce Vespasien, avec l’aîné de ses fils 4 une expédition dans le pays de Judée ; quel était le nombre de l’armée romaine ? dont il s’est servi ; et combien de ses auxiliaires ont été retranchés en tout Galilée; et comment il s’empara de quelques-unes de ses villes entièrement, et par la force, et d’autres d’entre eux par traité, et à conditions. Maintenant que je serai venu de si loin, je décrirai le bon ordre des Romains dans la guerre, et la discipline de leurs légions ; l’amplitude de la Galilée, avec sa nature, et les limites de la Judée. Et en outre, je passerai particulièrement en revue ce qui est particulier au pays, les lacs et les fontaines qui s’y trouvent, et quelles misères sont arrivées à chaque ville au fur et à mesure qu’ils ont été pris ; et tout cela avec exactitude, comme j’ai vu les choses faites, ou ont souffert en eux. Car je ne cacherai aucune des calamités que j’ai moi-même supportés, puisque je les raconterai à ceux qui en connaissent la vérité.

9. Après cela, [je raconterai] comment, lorsque les Juifs les affaires étaient devenues très mauvaises, Néron mourut, et Vespasien, quand il allait attaquer Jérusalem, fut rappelé pour prendre le gouvernement sur lui ; Quels sont les signes ce qui lui arriva relativement à l’accession à ce gouvernement, et quelles mutations de gouvernement se passa alors à Rome, et comment il fut involontairement fait empereur par ses Soldats; et comment, à son départ pour l’Égypte, prendre sur lui le gouvernement de l’empire, les affaires des Juifs devinrent très tumultueuses ; ainsi que la façon dont les tyrans se soulevèrent contre eux, et tombèrent en dissensions entre eux.

10. De plus, comment Titus sortit d’Égypte en Judée pour la seconde fois ; ainsi que comment, et où, et combien de forces il s’est rassemblé ; et dans quel état se trouvait la ville, par le moyen des séditieux, à sa venue ; quelles attaques il a faites, et combien de remparts il a érigés ; des trois murailles qui entouraient la ville, et de leurs mesures ; de la force de la ville, et la structure du temple et de la sainte maison ; et d’ailleurs, les mesures de ces édifices et de l’autel, et tout cela a été déterminé avec exactitude. Une description aussi de quelques-unes de leurs fêtes, et sept purifications de pureté, 5 et les services sacrés des prêtres, avec les vêtements des prêtres, et des grands prêtres ; et de la nature du lieu très saint du temple ; sans rien cacher, ni rien ajouter à la vérité connue des choses.

11. Après cela, je raconterai la barbarie des tyrans envers le peuple de leur propre nation, ainsi que l’indulgence des Romains en épargnant les étrangers ; et combien de fois Tite, dans son désir de conserver la ville et le temple, invita les séditieux à s’entendre logement. Je distinguerai aussi les souffrances du peuple, et ses Calamités; jusqu’à quel point ils ont été affligés par la sédition, et jusqu’à quel point ils ont été famine, et furent enfin pris. Je n’omettrai pas non plus de mentionner les malheurs des déserteurs, ni les châtiments infligés aux captifs ; ainsi que la façon dont le le temple fut brûlé, contre le consentement de César ; et combien de choses sacrées avaient été déposés dans le temple ont été arrachés du feu ; La destruction aussi de toute la ville, avec les signes et les prodiges qui l’ont précédée ; et l' emmenant les tyrans captifs, et la multitude de ceux qui furent réduits en esclavage, et dans quels malheurs ils furent tous distribués. En outre ce que les Romains firent aux restes de la muraille ; et comment ils ont démoli le les forteresses qui se trouvaient dans le pays ; et comment Tite parcourut tout le pays, et réglé ses affaires ; en même temps que son retour en Italie, et son triomphe.

12. J’ai compris toutes ces choses en sept livres, et n’a laissé aucune occasion de se plaindre ou d’accuser ceux qui ont été au courant de cette guerre ; et je l’ai écrit pour le bien de ceux qui aiment la vérité, mais pas pour ceux qui se plaisent à eux-mêmes [avec des relations fictives]. Et je commencerai mon récit de ces choses par ce que j’appelle mon Premier chapitre.

 

NOTES DE BAS DE PAGE DE LA PRÉFACE DE GUERRE

1 (retourner)
[ J’ai déjà observé plus d’une fois, que cette Histoire de la guerre des Juifs fut le premier ouvrage de Josèphe, et publié vers l’an 75 de notre ère, alors qu’il n’était encore qu’un trente-huit ans ; et que lorsqu’il l’a écrit, il n’était pas tout à fait connaissant plusieurs circonstances de l’histoire depuis l’époque d’Antiochus Épiphane, par lequel elle commence, jusqu’à près de son temps, contenue dans le premier et la première partie du second livre, et a ainsi commis beaucoup d’erreurs involontaires qui s’y trouvent. Qu’il publia ses Antiquités dix-huit ans après, dans le treizième année de Domitien, en l’an 93 de l’an J.-C., alors qu’il était beaucoup plus complètement ces temps anciens, et après qu’il eut parcouru les temps les plus anciens, histoires authentiques, le Premier Livre des Maccabées et les Chroniques de la Sacerdoce de Jean Hyrcan, etc. Qu’en conséquence, il a ensuite examiné ces parties de cet ouvrage, et a donné au public une image plus fidèle, plus complète et plus exacte compte rendu des faits qui y sont relatés ; et a honnêtement corrigé les erreurs qu’il avait commises avant de se heurter.]

2 (retourner)
[ Qui étaient ces Barbares supérieurs, éloignés de la mer, Josèphe lui-même le fera 2, c’est-à-dire les Parthes et les Babyloniens, et les Arabes les plus éloignés [des Juifs parmi eux] ; outre les Juifs d’au-delà de l’Euphrate, et les Adiabènes, ou des Assyriens. D’où nous apprenons aussi que ces Parthes, ces Babyloniens, les les Arabes les plus éloignés, [ou du moins les Juifs parmi eux,] ainsi que les Juifs au-delà l’Euphrate, et les Adiabeni, ou Assyriens, comprenaient l’hébreu de Josèphe, ou plutôt chaldaïques, livres de la Guerre des Juifs, avant qu’ils ne soient langue.]

3 (retourner)
[ Que ces calamités des Juifs, qui étaient les meurtriers de notre Sauveur, devaient être le plus grand qui ait jamais existé depuis le commencement du monde, notre Sauveur avait directement prédit, Matthieu 24 :21 ; Marc 13 :19 ; Luc 21 :23, 24 ; et qu’ils Josèphe en est le témoin le plus authentique.]

4 (retourner)
[ Tite.]

5 (retourner)
[ Ces sept, ou plutôt cinq, degrés de pureté, ou purification, sont énumérés ci-après, B. V. ch. 5. Chapitre 6. Les rabbins font dix degrés de comme Reland nous l’apprend.]



 




LIVRE I.
Contenant l’intervalle de cent soixante-sept Années.

Extrait de La Prise de Jérusalem par Antiochus Épiphane,
À la mort d’Hérode le Grand.

 





 

CHAPITRE 1.
Comment la ville de Jérusalem fut prise et le Temple pillé
[Par Antiochus Épiphane]. Ainsi qu’en ce qui concerne les actions
des Maccabées, Matthias et Judas ; Et à propos de la mort De Judas

 

1. En même temps qu’Antiochus, appelé Épiphane, eut une querelle avec le sixième Ptolémée au sujet de son droit à l’ensemble Syrie, une grande sédition s’éleva parmi les hommes de pouvoir en Judée, et ils se disputaient l’obtention du gouvernement ; tandis que chacun de ceux qui étaient dignes ne pouvaient supporter d’être soumis à leurs égaux. Cependant, Onias, l’un des grands prêtres, l’emporta, et chassa les fils de Tobie de la ville; qui s’enfuit auprès d’Antiochus, et le pria de s’en servir pour son et de faire une expédition en Judée. Le roi y étant disposé d’avance, s’exécuta à leurs ordres, et tomba sur les Juifs avec une grande armée, et s’emparèrent de leur ville par la force, et tuèrent une grande multitude de ceux qui Ptolémée, et il envoya ses soldats pour les piller sans pitié. Il a également a gâté le temple, et a mis un terme à la pratique constante d’offrir un sacrifice d’expiation pendant trois ans et six mois. Mais Onias, le haut prêtre, s’enfuit auprès de Ptolémée, et reçut de lui une place dans le Nomus de Héliopolis, où il construisit une ville ressemblant à Jérusalem, et un temple qui fut comme son temple 1 dont nous parlerons plus en détail plus loin.

2. Antiochus n’était pas satisfait non plus de sa prise inattendue de la ville, ou par son pillage, ou par le grand massacre qu’il a s’y était fait ; mais étant vaincu par ses passions violentes, et se souvenant ce qu’il avait souffert pendant le siège, il obligea les Juifs à dissoudre la lois de leur pays, et de garder leurs enfants incirconcis, et de sacrifier la chair de porc sur l’autel ; contre laquelle ils se sont tous opposés, et la plupart d’entre eux, approuvés d’entre eux, furent mis à mort. Bacchidès aussi, qui fut envoyé pour garder les forteresses, ayant ces mauvais ordres, joignirent à son propre naturel barbarie, se livrait à toutes sortes de méchancetés extrêmes, et tourmentait les plus dignes des habitants, homme par homme, et menaçaient chaque jour leur ville avec une destruction ouverte, jusqu’à ce qu’à la fin il provoquât les pauvres souffrants par l’extrémité de ses mauvaises actions pour se venger.

3. Matthias, fils d’Asmonée, l’un des les prêtres qui habitaient un village appelé Modin, s’armèrent, ainsi que sa propre famille, qui avait cinq de ses fils, et tua Bacchidès avec Poignards; et là-dessus, par crainte des nombreuses garnisons [de l’ennemi], il s’enfuit dans les montagnes ; et tant de gens le suivirent, qu’il fut encouragé à descendre des montagnes, et à livrer bataille aux généraux, quand il les battit et les chassa de Judée. Il est donc venu à la gouvernement par ce succès, et devint le prince de son peuple par son son libre consentement, puis il mourut, laissant le gouvernement à Judas, son aîné Fils.

4. Judas, supposant qu’Antiochus ne mentît pas Il rassembla une armée de ses compatriotes, et fut le premier qui fit une ligue d’amitié avec les Romains, et chassa Épiphane du pays lorsqu’il y eut fait une seconde expédition, et cela en lui donnant une grande défaite là-bas ; et quand il fut échauffé par ce grand succès, il donna l’assaut sur la garnison qui était dans la ville, car elle n’avait pas été coupée jusque-là ; ainsi il les chassa de la ville haute, et chassa les soldats dans la ville basse, quelle partie de la ville s’appelait la Citadelle. Il a ensuite mis le temple sous son et purifia tout le lieu, et le mura tout autour, et fit de nouveaux vases pour les services sacrés, et les apporta dans le temple, parce que les d’anciens navires avaient été profanés. Il construisit aussi un autre autel, et commença à offrir les sacrifices ; et quand la ville eut déjà reçu son sacré constitution de nouveau, Antiochus mourut ; dont le fils Antiochus lui succéda dans la et dans sa haine contre les Juifs.

5. Cet Antiochus rassembla cinquante mille des fantassins, cinq mille cavaliers et quatre-vingts éléphants, et marchèrent à travers la Judée dans les régions montagneuses. Il s’empara ensuite de Bethsura, qui était une petite ville ; mais dans un lieu appelé Bethzacharis, où le passage était étroit, Judas l’a rencontré avec son armée. Cependant, avant que les forces ne se joignent à la bataille, les frère Eléazar, voyant le plus haut des éléphants orné d’un grand et avec des atours militaires d’or pour le garder, et en supposant que Antiochus lui-même était sur lui, il courut un grand chemin devant sa propre armée, et Se frayant un chemin à travers les troupes ennemies, il s’approcha de l’éléphant ; mais il ne pouvait pas atteindre celui qui semblait être le roi, à cause de sa haute élévation ; mais Cependant il enfonça son arme dans le ventre de la bête, et l’abattit sur lui-même, et fut écrasé à mort, n’ayant fait que tenter de grandes choses, et montrait qu’il préférait la gloire à la vie. Or, celui qui montait l'éléphant était un simple particulier ; et s’il s’était avéré être Antiochus, Eléazar l’aurait fait n’accomplit rien de plus par ce coup hardi, sinon qu’il pouvait sembler qu’il avait choisi de mourir, alors qu’il avait le seul espoir d’accomplir ainsi une action glorieuse ; Non, c’est ce que la déception s’avéra un présage pour son frère [Judas] de la façon dont toute la bataille fin. Il est vrai que les Juifs se sont battus courageusement pendant longtemps, mais les les forces du roi, supérieures en nombre, et ayant la fortune de leur côté, ont remporté la victoire. Et quand un grand nombre de ses hommes furent tués, Judas prit les autres avec lui, et s’enfuirent dans la toparchie de Gophna. Antiochus se rendit donc auprès de Jérusalem, et il n’y demeura que quelques jours, car il avait besoin de vivres, et il est allé dans son sens. Il laissa en effet une garnison derrière lui, telle qu’il le croyait assez pour garder la place, mais il retira le reste de son armée, pour s’emparer de leur quartiers d’hiver en Syrie.

6. Après le départ du roi, Judas ne fut plus oisif; car de même qu’un grand nombre de gens de sa nation venaient à lui, il rassembla ceux qui avaient s’échappèrent ensemble de la bataille, et livrèrent de nouveau bataille aux hommes d’Antiochus. généraux dans un village appelé Adasa ; et d’être trop dur pour ses ennemis dans la bataille et en tuant un grand nombre, il finit par être tué lui-même. Ce n’est pas non plus plusieurs jours plus tard que son frère Jean eut un complot ourdi contre lui par le parti d’Antiochus, et fut tué par eux.





 
CHAPITRE 2.
Au sujet des successeurs de Judas, qui étaient Jonathan et
Simon, et Jean Hyrcan.

1. Lorsque Jonathan, qui était le frère de Judas, lui succéda il s’est comporté avec beaucoup de circonspection à d’autres égards, avec relations avec son propre peuple ; et il a corroboré son autorité en préservant son amitié avec les Romains. Il fit aussi alliance avec Antiochus, le fils. Encore Tout cela ne suffisait-il pas à sa sécurité ? pour le tyran Tryphon, qui était tuteur du fils d’Antiochus, ourdit un complot contre lui ; et en plus de cela, s’efforça d’enlever ses amis, et attrapa Jonathan par ruse, comme il se rendait à Ptolémaïs auprès d'Antiochus, avec quelques personnes de sa compagnie, et le mit en contact avec lui. dans les liens, puis fit une expédition contre les Juifs ; mais quand il fut ensuite chassé par Simon, qui était le frère de Jonathan, et fut furieux de sa défaite, il mit Jonathan à mort.

2. Cependant, Simon a géré les affaires publiques après une courageusement, et il s’empara de Gazara, de Joppé et de Jamnia, qui étaient des villes de son quartier. Il mit aussi la garnison sous les ordres et démolit la citadelle. Il fut ensuite l’auxiliaire d’Antiochus, contre Tryphon, qu’il assiégea en Dora, avant qu’il ne partît pour son expédition contre les Mèdes ; mais il ne pouvait pas faire le roi avait honte de son ambition, quoiqu’il l’eût aidé à tuer Tryphon ; car Antiochus ne tarda pas à envoyer Cendebeus, son général, avec une armée, pour mettre en place dévaster la Judée, et soumettre Simon ; Cependant, bien qu’il fût maintenant en âge, il dirigea la guerre comme s’il était un homme beaucoup plus jeune. Il envoya aussi ses fils avec une troupe de des hommes forts contre Antiochus, tandis qu’il emmenait lui-même avec lui une partie de l’armée, et tomba sur lui d’un autre côté. Il mit aussi un grand nombre d’hommes en embuscade en beaucoup d’endroits des montagnes, et il était supérieur dans toutes ses attaques contre elles ; et quand il eut été vainqueur d’une manière si glorieuse, il fut élevé prêtre, et délivra aussi les Juifs de la domination des Macédoniens, après cent soixante-dix ans de l’empire [de Séleucos].

3. Ce Simon avait aussi un complot ourdi contre lui, et fut tué dans un festin par son gendre Ptolémée, qui mit sa femme et ses deux fils en prison, et envoya quelques personnes pour tuer Jean, qui s’appelait aussi Hyrcan. 2 Mais Quand le jeune homme fut informé de leur arrivée, il se hâta d’aller à la ville, comme ayant une très grande confiance dans les gens là-bas, du souvenir des actions glorieuses de son père, et de la haine ils ne pouvaient que supporter l’injustice de Ptolémée. Ptolémée a également fait un tenter d’entrer dans la ville par une autre porte ; mais il a été repoussé par le peuple, qui venait d’admettre Hyrcan ; Il se retira donc bientôt dans l’un des forteresses qui étaient autour de Jéricho, qui s’appelait Dagon. Or, quand Hyrcan avait reçu la haute prêtrise, que son père avait détenue auparavant, et avait offert en sacrifice à Dieu, il se hâta d’attaquer Ptolémée, afin de Soulage sa mère et ses frères.

4. Il assiégea donc la forteresse, et se montra supérieur à Ptolémée à d’autres égards, mais il fut vaincu par lui quant à la juste affection [qu’il avait pour parents] ; car quand Ptolémée fut affligé, il enfanta sa mère et ses frères, et les plaça sur la muraille, et les frappa avec verges à la vue de tout le monde, et menaçait, à moins qu’il ne s’en aille Aussitôt, il les jetait tête baissée ; à quelle vue Hyrcan La commisération et l’inquiétude étaient trop dures pour sa colère. Mais sa mère ne l’était pas consternée, ni par les coups qu’elle reçut, ni par la mort qu’elle a été menacé ; mais elle étendit les mains et pria son fils de ne pas s’émouvoir avec les blessures qu’elle a subies pour épargner le misérable ; puisque c’était à elle qu’il appartenait mieux vaut mourir par le moyen de Ptolémée, que de vivre si longtemps, pourvu qu’il pourraient être punis pour les blessures qu’il a faites à leur famille. Maintenant, le cas de Jean était Quand il considéra le courage de sa mère, et qu’il entendit ses supplications, il se mit à attaquer ; mais quand il la vit battue et mise en pièces avec le Il s’affaiblit et fut entièrement vaincu par ses affections. Et comme le dit le Le siège fut retardé par ce moyen, l’année de repos vint, sur laquelle les Juifs se reposer tous les sept ans comme ils le font tous les sept jours. Cette année, c’est pourquoi Ptolémée fut délivré de l’assiégement, et tua les frères de Jean. avec leur mère, et s’enfuirent vers Zénon, qui s’appelait aussi Cotylas, qui était tyran de Philadelphie.

5. Et maintenant, Antiochus était si irrité de ce qu’il avait qu’il fit une expédition en Judée, et qu’il s’assit devant Jérusalem et Hyrcan assiégé ; mais Hyrcan ouvrit le sépulcre de David, qui était le plus riche de tous les rois, et en tira environ trois mille talents en l’argent, et persuada Antiochus, par la promesse de trois mille talents, de lever le siège. De plus, il fut le premier des Juifs qui eut assez d’argent, et commença également à embaucher des auxiliaires étrangers.

6. Mais à un autre moment, quand Antiochus fut parti lors d’une expédition contre les Mèdes, et donna ainsi à Hyrcan l’occasion de s’étant vengé de lui, il attaqua aussitôt les villes de Syrie, comme pensant, ce qui s’est avéré être le cas avec eux, qu’il les trouverait vides de bonnes troupes. Il s’empara donc de Médaba et de Samea, avec les villes de leur voisinage, ainsi que Sichem et Gerizzim ; et en plus de ceux-ci, [il a soumis] la nation des Cuthéens, qui habitaient autour de ce temple qui avait été bâti en imitation du temple de Jérusalem ; Il s’empara aussi d’un grand nombre d’autres villes de Idumea, avec Adoreon et Marissa.

7. Il se rendit aussi jusqu’à Samarie, où est aujourd’hui la ville de Sébaste, qui a été bâtie par le roi Hérode, et qui l’englobait tout autour d’une muraille, et il plaça ses fils, Aristobule et Antigone, sur le siège; qui l’a poussée si fort, qu’une famine a régné jusqu’à présent dans la ville, qu’ils étaient forcés de manger ce qui n’avait jamais été considéré comme de la nourriture. Ils ont également invité Antiochus, qui s’appelait Cyzicène, pour leur venir en aide ; Sur quoi il se préparèrent et se conformèrent à leur invitation, mais ils furent battus par Aristobule et Antigonus; et il fut poursuivi jusqu’à Scythopolis par ces frères, et s’enfuit loin d’eux. Ils retournèrent donc en Samarie, et fermèrent la multitude à l’intérieur de la muraille ; et quand ils eurent pris la ville, ils la démolirent et firent de ses habitants des esclaves. Et comme ils avaient encore de grandes succès dans leurs entreprises, ils ne laissèrent pas refroidir leur zèle, mais marcha avec une armée jusqu’à Scythopolis, et y fit une incursion. dévasté tout le pays qui se trouvait à l’intérieur du mont Carmel.

8. Mais alors ces succès de Jean et de ses fils les envièrent, et occasionnèrent une sédition dans le pays ; et beaucoup d’autres là-bas étaient ceux qui se réunissaient, et ne seraient pas en repos jusqu’à ce qu’ils se soient mis à découvert guerre, dans laquelle ils ont été battus. Jean vécut donc le reste de sa vie heureusement, et administra le gouvernement d’une manière tout à fait extraordinaire, et pendant trente-trois années entières. Il mourut, laissant cinq fils derrière lui lui. C’était certainement un homme très heureux, et il n’avait pas l’occasion d’en avoir plainte faite de la fortune à cause de lui. C’est lui qui, à lui seul, possédait trois des choses les plus désirables du monde, le gouvernement de sa nation, et le grand sacerdoce et le don de prophétie. Car la Divinité s’entretenait avec lui, et il n’ignorait rien de ce qui devait venir par la suite ; de sorte qu’il prévoyait et prédit que ses deux fils aînés ne continueraient pas à être maîtres du gouvernement; et il méritera amplement notre narration pour décrire leur catastrophe, et combien ces hommes étaient inférieurs à leur père en félicité.





 

CHAPITRE 3.
Comment Aristobule fut le premier qui mit un diadème sur sa
Tête; Et après qu’il eut mis à mort sa mère et son frère,
Il mourut lui-même, alors qu’il n’avait régné plus d’un an.

1. Car, après la mort de leur père, l’aîné Aristobule changea le gouvernement en royaume, et fut le premier qui mit un diadème sur sa tête, quatre cent soixante et un ans et trois mois après que notre peuple soit descendu dans ce pays, lorsqu’il a été libéré de l’esclavage babylonien. Or, parmi ses frères, il paraissait avoir de l’affection pour Antigone, qui était à côté de lui, et qui en fit son égal ;  mais pour le reste, il les lia et les mit en prison. Il a aussi mis sa mère dans les fers, pour elle contester le gouvernement avec lui ; car Jean l’avait quittée pour être la gouvernante des affaires publiques. Il est allé jusqu’à un degré de barbarie tel qu’il l’a amenée à être condamné à mort en prison.

2. Mais la vengeance l’a circonvenu dans l’affaire de son son frère Antigone, qu’il aimait, et dont il fit son associé dans le royaume ; car il le tua au moyen des calomnies que les hommes malades autour du palais arrangé contre lui. D’abord, en effet, Aristobule ne voulut pas croire à leurs rapports, en partie à cause de l’affection qu’il avait pour son frère, et en partie parce qu’il pensait qu’une grande partie de ces contes étaient dues à l’envie de leurs rapporteurs : cependant, comme Antigone est venu une fois d’une manière splendide de l’armée à cette fête, dans laquelle notre ancienne coutume est de faire des tabernacles pour Dieu, Il arriva, en ce temps-là, qu’Aristobule fut malade, et qu’à la fin du festin, Antigone s’y approcha, entouré de ses hommes d’armes; après s'être paré de la plus belle manière possible, et ce, dans une large mesure, pour prier Dieu en faveur de son frère. Or, à ce moment précis, c’était cela Ces hommes malades vinrent trouver le roi, et lui dirent de quelle manière pompeuse les armes les hommes vinrent, et avec quelle insolence Antigone marcha, et qu’une telle insolence était trop grande pour un particulier, et qu’en conséquence il était venu avec un une grande troupe d’hommes pour le tuer ; pour cela il ne pouvait supporter cette simple jouissance d’honneur royal, lorsqu’il était en son pouvoir de prendre lui-même le royaume.

3. Aristobule donna peu à peu, et malgré lui, à ces accusations ; et, en conséquence, il se garda bien de découvrir son soupçon ouvertement, bien qu’il ait prévu d’être à l’abri de tout accident ; Il a donc plaça les gardes de son corps dans un certain passage souterrain obscur ; car il était couché malade dans un lieu appelé autrefois la Citadelle, bien que par la suite son nom ait été changé en Antonia ; et il ordonna que si Antigone venait sans armes, ils devrait le laisser tranquille ; mais s’il venait à lui dans son armure, ils le tueraient. Il en envoya aussi quelques-uns pour lui faire savoir à l’avance qu’il devait venir sans armes. Mais À cette occasion, la reine arrangea très astucieusement l’affaire avec ceux qui qui complota sa ruine, car elle persuada ceux qui étaient envoyés de cacher le message du roi ; mais pour dire à Antigone comment son frère avait appris qu’il avait reçu un très l’armure faite avec de beaux ornements martiaux, en Galilée ; Et parce que sa maladie actuelle l’empêchait de venir et, voyant tous ces atours, il désirait beaucoup le voir maintenant dans son armure ; parce que, dit-il, dans un peu de temps, Il est temps que tu t’éloignes de moi.

4. Dès qu’Antigone entendit cela, la bonne humeur de son frère ne lui permettant pas de soupçonner aucun mal de sa part, il vint avec lui son armure, pour la montrer à son frère ; Mais alors qu’il s’avançait le long de cette sombre passage qui s’appelait la Tour de Straton, il fut tué par les gardes du corps, et est devenu un exemple éminent de la façon dont la calomnie détruit toute bonne volonté et toute l’affection, et qu’aucune de nos bonnes affections n’est assez forte pour résister à l’envie perpétuellement.

5. Et en vérité, n’importe qui s’étonnerait de Judas cette occasion. Il appartenait à la secte des Essens, et n’avait jamais failli ni trompé les hommes dans ses prédictions auparavant. Or, cet homme vit Antigone tel qu’il était passant devant le temple, et s’écria à sa connaissance : « Ô étrange ! dit-il, c’est bon pour que je meure maintenant, puisque la vérité est morte devant moi, et que j’ai quelque chose que j’ai prédit s’est avéré faux ; car cet Antigone est aujourd’hui vivant, qui aurait dû sont morts aujourd’hui ; et le lieu où il doit être tué, selon ce qui fatal, était la tour de Straton, qui est à la distance de six cents stades de cet endroit ; Et pourtant, quatre heures de cette journée sont déjà écoulées ; quel le point de temps rend la prédiction impossible à remplir. Et quand le Le vieil homme avait dit cela, il était abattu dans son esprit, et il continua. Mais dans un peu de temps après, on apprit qu’Antigone avait été tué dans un lieu souterrain, qui s’appelait elle-même la Tour de Straton, du même nom que Césarée qui couché au bord de la mer ; Et c’est cette ambiguïté qui a causé la désordre.

6. Alors Aristobule se repentit du grand crime qu’il avait commis. s’était rendu coupable, et cela donna lieu à l’augmentation de sa maladie. Il aussi de pire en pire, et son âme était constamment troublée par ces pensées de ce qu’il avait fait, jusqu’à ce que ses entrailles soient déchirées par le intolérable chagrin qu’il éprouvait, il vomissait une grande quantité de sang. Et comme L’un de ces serviteurs qui l’assistait porta ce sang, lui, par quelque providence surnaturelle, glissa et tomba à l’endroit même où Antigone avaient été tués ; Et il répandit un peu du sang du meurtrier sur les taches de sang de celui qui avait été assassiné, qui apparaissait encore. Là-dessus, un cri lamentable s’éleva parmi les spectateurs,  comme si le serviteur eût renversé du sang exprès à cet endroit ; Et comme le roi entendait ce cri, il demanda ce qui en était la cause ; et tandis que personne n’osait le lui dire, il les pressait d’autant plus de lui faire savoir ce qui se passait ; À la fin, quand il les eut menacés et forcés à parler, ils parlèrent ; Sur quoi il fondit en larmes, gémit et dit : « Je m’aperçois donc que je ne suis pas comme pour échapper à l’œil de Dieu qui voit tout, quant aux grands crimes que j’ai commis ; Mais la vengeance du sang de mon parent me poursuit avec empressement. Ô toi le plus impudent corps! Jusques à quand conserveras-tu une âme qui doit mourir à cause du châtiment qu’il doit subir pour une mère et un frère tués ! Combien de temps vais-je Moi-même dépenser mon sang goutte à goutte ? qu’ils prennent tout d’un coup ; et que leurs fantômes ne soient plus déçus par quelques parcelles de mes entrailles qui leur sont offertes. Dès qu’il eut dit ces paroles, il mourut bientôt, après qu’il n’eut pas régné plus d’un an.





 

CHAPITRE 4.
Quelles actions ont été faites par Alexandre Janneus, qui a régné
Vingt-sept ans.

1. Et maintenant, la femme du roi délia les frères du roi, et fit roi Alexandre, qui paraissait à la fois plus âgé en âge, et plus modéré en son tempérament que les autres ; qui, lorsqu’il arriva au gouvernement, tua l’un de ses frères, comme affectant de se gouverner lui-même ; mais l’autre avait en grande comme aimant une vie tranquille, sans se mêler des affaires publiques.

2. Or, il arriva qu’il y eut une bataille entre lui et Ptolémée, appelé Lathyrus, qui s’était emparé de la ville d’Asochis. Il a en effet Il tua un grand nombre de ses ennemis, mais la victoire pencha plutôt en faveur de Ptolémée. Mais quand ce Ptolémée fut poursuivi par sa mère Cléopâtre, et se retira dans Égypte, Alexandre assiégea Gadara et s’en empara ; comme il l’a fait aussi pour Amathonte, qui était la plus forte de toutes les forteresses qui étaient autour du Jourdain, et là étaient les le plus précieux de tous les biens de Théodore, fils de Zénon. Sur quoi Théodore marcha contre lui, et s’empara de ce qui lui appartenait, ainsi que de l’homme qui lui appartenait. et tua dix mille Juifs. Cependant, Alexandre s’est rétabli ce coup, et tourna ses forces vers les parties maritimes, et prit Raphia et Gaza, avec Anthédon aussi, qui fut plus tard appelée Agrippias par le roi Hérode.

3. Mais quand il eut réduit en esclavage les citoyens de tous dans ces villes, la nation des Juifs se révolta contre lui lors d’une fête ; car c’est dans ces fêtes que l’on commence généralement les séditions ; Et il semblait qu'il n’aurait pu échapper au complot qu’on lui avait préparé, si ses auxiliaires étrangers, les Pisidiens et les Ciliciens, ne l’avaient pas aidé ; car, quant à la Syriens, il ne les a jamais admis parmi ses troupes de mercenaires, à cause de leur inimitié contre la nation juive. Et quand il eut tué plus de six mille rebelles, il fit une incursion en Arabie ; et quand il eut pris ce pays, avec les Galaadères et les Moabites, il leur enjoignit de payer et retourna à Areathus ; et comme Théodore s’étonnait de son grand succès, il s’empara de la forteresse et la démolit.

4. Cependant, lorsqu’il combattit contre Obodas, roi des Arabes, qui lui avaient tendu une embuscade près du Golan, et un complot contre lui, il perdit toute son armée, qui était entassée dans une vallée profonde, et mise en pièces par la multitude des chameaux. Et quand il se fut enfui à Jérusalem, Il provoqua l’insurrection de la multitude, qui le haïssait auparavant contre lui, et cela à cause de la grandeur de la calamité  qu’il subissait. Cependant, il était alors trop dur pour eux ; et, dans les nombreuses batailles qui ont eu lieu combattaient de part et d’autre, il ne tua pas moins de cinquante mille Juifs en l’intervalle de six ans. Cependant, n’avait-il aucune raison de se réjouir de ces victoires, puisqu’il n’a fait que consumer son propre royaume ; jusqu’à ce qu’à la fin il cessa de combattre, et s’efforçait d’arriver à une composition avec eux, en causant avec ses sujets. Mais cette mutabilité et l’irrégularité de sa conduite leur firent encore haïr plus. Et quand il leur demanda pourquoi ils le haïssaient tant, et ce qu’il devait faire en afin de les apaiser, disaient-ils, en se tuant ; pour cela, il serait alors tout ce qu’ils pouvaient faire pour se réconcilier avec lui, qui avait fait des choses si tragiques à même quand il était mort. En même temps, ils invitèrent Démétrius, qui était appela Eucerus, pour les aider ; et comme il se conformait volontiers à leurs demandes, dans l’espoir de grands avantages, et vint avec son armée, les Juifs se joignirent à ceux qui leurs auxiliaires vers Sichem.

5. Mais Alexandre rencontra ces deux forces d’une seule mille cavaliers et huit mille mercenaires qui étaient à pied. Il avait également avec lui la partie des Juifs qui le favorisait, au nombre de dix mille ; tandis que le parti adverse avait trois mille cavaliers et quatorze mille valets de pied. Or, avant qu’ils n’engagèrent dans la bataille, les rois firent une proclamation, et s’efforçaient d’attirer les soldats les uns des autres, et de les faire se révolter ; pendant que Démétrius espérait amener les mercenaires d’Alexandre à le quitter, et Alexandre espérait amener les Juifs qui étaient avec Démétrius à le quitter. Mais depuis que ni les Juifs n’abandonnèrent leur colère, ni les Grecs ne se montrèrent infidèles, Ils en vinrent à un engagement, et à un combat rapproché avec leurs armes. Dans lequel Démétrius fut le vainqueur, bien que les mercenaires d’Alexandre montrèrent les plus grands exploits, tant dans l’âme que dans le corps. Pourtant, le résultat de cette bataille s’avérer différent de ce à quoi on s’attendait, quant à l’un et à l’autre ; car ceux qui invitèrent Démétrius à venir à eux ne restèrent pas fermes à son égard, bien qu’il fût conquérant; et six mille Juifs, par pitié du changement de condition d’Alexandre, lorsqu’il s’était enfui dans les montagnes, vinrent à lui. Cependant Démétrius ne put supporter cette tournure des choses ; mais, supposant qu’Alexandre était déjà redevenu son adversaire, et que toute la nation allait [enfin] courir vers lui, il quitta le pays et s’en alla.

6. Mais le reste de la multitude [juive] n’a pas mettre de côté leurs querelles avec lui, quand les auxiliaires [étrangers] furent partis ; mais ils eurent une guerre perpétuelle avec Alexandre, jusqu’à ce qu’il eût tué la plus grande partie de leur corps. et chassa le reste dans la ville de Berneselis ; et quand il eut démoli dans cette ville, il emmena les captifs à Jérusalem. Non, sa rage s’est tellement accrue extravagant, que sa barbarie allait jusqu’à l’impiété ; car lorsqu’il avait ordonné que huit cents d’entre eux fussent pendus à des croix au milieu de la ville, ont eu la gorge de leurs femmes et de leurs enfants tranchés sous leurs yeux ; et ceux-ci exécutions qu’il a vues alors qu’il buvait et se couchait avec ses concubines. Sur qu’une si grande surprise s’empara du peuple, que huit mille de ses opposants s’enfuirent dès la nuit suivante, de toute la Judée, dont la fuite n’était plus qu’une terminée par la mort d’Alexandre ; C’est ainsi qu’à la fin, mais pas avant la fin de la journée, et avec par de telles actions, il procura la tranquillité à son royaume, et partit ne plus se battre.

7. Et c’est ce qu’Antiochus, qu’on appelait aussi Denys, redevenir l’origine de troubles. Cet homme était le frère de Démétrius, et le dernier de la race des Séleucides. 3 Alexandre il avait peur de lui, quand il marchait contre les Arabes ; Il s’est donc creusé une profonde tranchée entre Antipatris, qui était près des montagnes, et les rivages de Joppé; il érigea aussi une haute muraille devant la tranchée, et construisit des tours en bois, afin d’entraver toute approche soudaine. Mais il n’a toujours pas été en mesure d’exclure Antiochus, car il brûla les tours, combla les tranchées, et marcha sur lui-même. avec son armée. Et comme il regardait se venger d’Alexandre, S’efforçant de l’arrêter, ce qui n’avait pas beaucoup d’importance, il marcha droit contre les Arabes, dont le roi se retira dans les parties du pays qui étaient le plus apte à engager l’ennemi, puis tout à coup il fit rebrousser chemin à son cheval, qui étaient au nombre de dix mille, et tombèrent sur l’armée d’Antiochus pendant qu’ils étaient en désordre, et une terrible bataille s’ensuivit. Les troupes d’Antiochus, tant qu’elles Il était vivant, il s’est battu, bien qu’un grand massacre ait été fait parmi eux par les Arabes ; mais quand il est tombé, car il était à l’avant-garde, dans le plus grand danger, en ralliant ses troupes, ils cédèrent tous du terrain, et la plus grande partie de leur son armée fut anéantie, soit dans l’action, soit dans la fuite ; et pour le reste, qui s’enfuirent au village de Cana, il arriva qu’ils furent tous consumés par le besoin des choses nécessaires, à l’exception de quelques-uns.

8. Vers ce temps-là, les habitants de Damas, par haine pour Ptolémée, fils de Menhens, invitèrent Arétas [à prendre le gouvernement], et le fit roi de Célésyrie. Cet homme a également fait une expédition contre la Judée, et battit Alexandre dans la bataille ; mais ensuite ils se retirèrent d’un commun accord. Mais Alexandre, après s’être emparé de Pella, se dirigea de nouveau vers Gerasa, et sortit de la convoitise qu’il avait des biens de Théodore ; et quand il eut bâti une triple muraille autour de la garnison, il prit la place par la force. Il a également démoli le Golan, et Séleucie, et ce qu’on appelait la vallée d’Antiochus ; En outre, il s’empara de la forteresse de Gamala, et dépouilla Démétrius, qui était gouverneur de ce qu’il avait, à cause des nombreux crimes dont il était accusé, et puis il retourna en Judée, après avoir passé trois années entières dans cette expédition. Et maintenant, il a été reçu avec bonté de la nation, à cause du bien succès qu’il a eu. Ainsi, lorsqu’il se reposa de la guerre, il tomba dans la maladie de Carré ; car il était affligé d’une fièvre quarte, et supposait qu’en s’exerçant encore dans les affaires martiales, iil se débarrasserait de cette maladie ; mais en faisant de telles expéditions à des époques inopportunes, et en forçant son corps à subir de plus grandes épreuves qu’il n’était capable de supporter, il arriva à sa fin. Il mourut donc au milieu de ses troubles, après avoir régné vingt-sept ans.





 

CHAPITRE 5.
Alexandra règne neuf ans, pendant lesquels les pharisiens
Étaient les vrais dirigeants de la nation.

1. Alexandre laissa le royaume à Alexandra, sa femme, et il comptait sur le fait que les Juifs se soumettraient maintenant très facilement à elle, parce qu’elle avait été très opposée à la cruauté avec laquelle il les avait traités, et s’étaient opposés à sa violation de leurs lois, et avaient ainsi obtenu la bienveillance du peuple. Il ne se trompait pas non plus sur ses espérances ; car cette femme gardait la domination, par l’opinion que le peuple avait de sa piété ; car elle a surtout étudia les anciennes coutumes de son pays, et chassa ces hommes du gouvernement qui offensaient leurs saintes lois. Et comme elle avait deux fils de Alexandre, elle fit d’Hyrcan l’aîné des grands prêtres, à cause de son âge, comme d’ailleurs, à cause de son tempérament inactif, cela ne le disposait nullement à déranger le public. Mais elle retint avec elle le plus jeune, Aristobule, comme particulier, à cause de la chaleur de son caractère.

2. Et les pharisiens s’attachèrent à elle, pour l’aider dans le gouvernement. C’est une certaine secte des Juifs qui apparaît plus religieux que d’autres, et semblent interpréter les lois avec plus de précision. Maintenant Alexandra les écoutait à un degré extraordinaire, comme étant elle-même une femme d’une grande piété envers Dieu. Mais ces pharisiens s’insinuaient astucieusement peu à peu en sa faveur, et devinrent eux-mêmes les vrais administrateurs des affaires publiques : ils bannissaient et réduisaient qui ils voulaient; ils liaient et déliaient [les hommes] selon leur bon plaisir ; 4 et, tout à la fois, ils avaient la jouissance de l’autorité royale, tandis que les dépenses et les difficultés qui en découlent appartenaient à Alexandra. C’était une femme sagace femme dans la gestion des grandes affaires, et toujours dans l’intention de rassembler soldats ensemble ; de sorte qu’elle augmenta l’armée de moitié, et se procura un grand corps de troupes étrangères, jusqu’à ce que sa propre nation soit devenue non seulement très puissante mais terrible aussi pour les potentats étrangers, tandis qu’elle gouvernait d’autres et les pharisiens la gouvernaient.

3. En conséquence, ils tuèrent eux-mêmes Diogène, un homme de figure, et qui avait été l’ami d’Alexandre ; et l’accusa comme ayant aidé le roi de ses conseils, pour crucifier les huit cents hommes [mentionnés ci-dessus.] Ils obtinrent aussi d’Alexandra qu’ils mirent à mort le reste de ceux qui l’avaient irrité contre eux. Maintenant, elle était si superstitieuse comme pour se conformer à leurs désirs, et en conséquence ils tuaient qui ils voulaient eux-mêmes. Mais les principaux de ceux qui étaient en danger s’enfuirent vers Aristobule, qui persuada à sa mère d’épargner les hommes à cause de leur dignité, mais de les expulsez de la ville, à moins qu’elle ne les prenne pour innocents ; C’est ainsi qu’ils ont été ont souffert pour rester impunis, et ont été dispersés dans tout le pays. Mais lorsqu’il s’agit d'Alexandra envoya son armée à Damas, sous prétexte que Ptolémée était toujours opprimant cette ville, elle s’en empara ; Il n’a pas non plus fait de résistance. Elle obtint aussi de Tigrane, roi d’Arménie, qui coucha avec ses troupes autour de Ptolémaïs, et assiégea Cléopâtre, 5 par des accords et des présents, pour s’en aller. En conséquence, Tigrane ne tarda pas à sortir du siège, à cause des tumultes domestiques qui se produisirent lors de l’expédition de Lucullus en Arménie.

4. Sur ces entrefaites, Alexandra tomba malade et Aristobule, son fils cadet, saisit cette occasion, avec ses domestiques, dont il avait un grand nombre, qui étaient tous ses amis, à cause de la chaleur de leur jeunesse, et s’emparèrent de toutes les forteresses. Il a également utilisé les sommes d’argent qu’il y trouva pour rassembler un certain nombre de mercenaires soldats, et se fit roi ; et, outre cela, sur la plainte d’Hyrcan à sa mère, elle compatit à son cas, et mit la femme et les fils d’Aristobule sous contrainte à Antonia, qui était une forteresse qui se joignait à la partie nord du temple. Elle était, comme je l’ai déjà dit, autrefois appelée la Citadelle ; mais par la suite, il reçut le nom d’Antonia, quand Antoine était [seigneur de l’Orient], tout comme les autres villes, Sébaste et Agrippias, ont changé de nom, et celles-ci données par Sébaste et Agrippa. Mais Alexandra est morte avant d’avoir pu punir Aristobule pour avoir déshérité son frère, après qu’elle eut régné neuf ans.





 

CHAPITRE 6.
Quand Hyrcan, qui était l’héritier d’Alexandre, s’est retiré
de ses prétentions à la couronne, Aristobule est fait roi ; Et après
Le même Hyrcan, par le moyen d’Antipater, est ramené
Par A
tas. Enfin Pompée est nommé arbitre de la
Dispute entre les frères.

1. Hyrcan était l’héritier du royaume et de lui sa mère l’a-t-elle commise avant de mourir ? mais Aristobule lui était supérieur en puissance et en magnanimité ;  et quand il y avait une bataille entre eux, pour décider de la dispute au sujet du royaume, près de Jéricho, la plus grande partie abandonna Hyrcan, et se rendit auprès d’Aristobule ; mais Hyrcan, avec ceux de son parti qui restaient s’enfuit auprès d’Antonia, et mit en son pouvoir les otages qui pouvaient être pour sa conservation [qui étaient la femme d’Aristobule, avec ses enfants] ; mais ils se mirent d’accord  avant que les choses n’en vinssent aux extrémités, qu’Aristobule et Hyrcan devrait démissionner de cela, mais conserver tout le reste de ses dignités, comme étant le frère du roi. Là-dessus, ils se réconcilièrent avec l’un l’autre dans le temple, et s’embrassèrent d’une manière très aimable, tandis que le peuple se tenait autour d’eux ; Ils ont également changé de maison, tandis que Aristobule se rendit au palais royal, et Hyrcan se retira dans la maison de Aristobule.

2. Or, les autres personnes qui étaient en désaccord avec Aristobule craignit d’obtenir le gouvernement à l’improviste ; et il s’agissait surtout d’Antipater 6 qui Aristobule haï autrefois. Il était Iduméen de naissance et l’un des principaux de cette nation, à cause de ses ancêtres et de ses richesses, et d’autres il persuada aussi à Hyrcan de s’enfuir auprès d’Arétas, roi d’Arabie, et de revendiquer le royaume ; comme il persuada Arétas de recevoir Hyrcan, et pour le ramener dans son royaume, il lui jeta aussi de grands reproches sur Aristobule, quant à ses mœurs, et fit de grands éloges à Hyrcan, et il exhorta Arétas à le recevoir, et lui dit qu’il conviendrait à lui, qui gouvernait un si grand royaume, d’accorder son assistance à ceux qui sont lésés ; alléguant qu’Hyrcan a été traité injustement, en étant privé de cette domination qui lui appartenait par la prérogative de sa naissance. Et quand il les avait prédisposés tous deux à faire ce qu’il voulait qu’ils fassent, il prit Hyrcan par nuit, et s’enfuit de la ville, et, continuant sa fuite avec une grande promptitude, il s’enfuit à l’endroit appelé Pétra, qui est le siège royal de la roi d’Arabie, où il remit Hyrcan entre les mains d’Arétas ; et en discourant et lui ayant fait beaucoup de présents, il l’obtint de lui donner une armée qui pourrait le ramener dans son royaume. Cette armée se composait de cinquante mille fantassins et cavaliers, contre lesquels Aristobule ne put résistance, mais il fut abandonné dès sa première attaque, et fut forcé de Jérusalem; il avait aussi été pris d’abord par la force, si Scaurus, le général Romain, n’était pas venu s’interposer à temps et lever le siège. Ce Scaurus fut envoyé d’Arménie en Syrie par Pompée le Grand, lorsqu’il combattit contre Tigrane ; Scaurus arriva donc à Damas, qui avait été récemment pris par Métellus et Lollius, et les fit sortir de la place ; et, sur sa Apprenant où en étaient les affaires de Judée, il s’y rendit en toute hâte butin.

3. Dès qu’il fut arrivé dans le pays, il arriva des ambassadeurs de la part des deux frères, chacun d’eux désirant son assistance ; mais les trois cents talents d’Aristobule avaient plus de poids auprès de lui que la justice de la cause ; somme que Scaurus eut reçue, et il envoya un Héraut d’Hyrcan et des Arabes, et les menaça du ressentiment de la les Romains et de Pompée, à moins qu’ils ne lèvent le siège. C’est ainsi qu’Arétas fut et se retira de Judée à Philadelphie, comme Scaurus retourna à Philadelphie. Damas encore ; Aristobule ne se contenta pas non plus de s’échapper. mais il rassembla toutes ses forces, et poursuivit ses ennemis, et les combattit dans un lieu appelé Papyron, et en tua environ six mille. et, avec eux, le frère d’Antipater, Phalion.

4. Quand Hyrcan et Antipater furent ainsi privés de leurs espoirs des Arabes, ils les transfèrent à leurs adversaires ; et comme Pompée avait passé par la Syrie et était venu à Damas, ils s’enfuirent à lui pour obtenir de l’aide ; et, sans aucun pot-de-vin, ils firent les mêmes supplications équitables qu’ils avaient faites à Arétas, et le suppliaient de haïr la conduite violente d’Aristobule, et d’accorder le royaume à celui à qui justement il appartenait, tant à cause de sa bonne moralité qu’à cause de sa supériorité d’âge. Cependant, Aristobule ne voulait pas non plus de lui-même dans ce cas, car il s’appuyait sur les pots-de-vin que Scaurus avait reçus : il était là aussi lui-même, et se parait de la manière la plus agréable à la royauté qu’il pouvait. Mais il pensa bientôt qu’il était au-dessous de lui de venir d’une manière aussi servile, et ne pouvait supporter de servir ses propres fins d’une manière beaucoup plus abjecte qu’il n’en avait l’habitude ; il partit donc de Diospolis.

5. Pompée fut frappé d’une grande indignation à ce sujet. Hyrcan et ses amis intercédèrent aussi auprès de Pompée. Il n’a donc pas pris seulement ses forces romaines, mais beaucoup de ses auxiliaires syriens, et marcha contre Aristobule. Mais lorsqu’il eut passé par Pella et Scythopolis, et qu’il fut arrivé à la Corée, où vous entrez dans le pays de Judée, quand vous y montez par dans les parties méditerranéennes, il apprit qu’Aristobule s’était enfui à Alexandrie, qui est une forteresse fortifiée avec la plus grande magnificence, et située sur une haute montagne ; Il l’envoya et lui ordonna de descendre. Aujourd’hui, son inclination était de tenter sa fortune dans une bataille, puisqu’il était appelé dans une telle d’une manière impérieuse, plutôt que de se conformer à cet appel. Cependant, il a vu le multitude était dans une grande crainte, et ses amis l’exhortaient à considérer ce que la puissance des Romains était, et combien elle était irrésistible ; Il s’est donc conformé à leur conseil et descendit auprès de Pompée. et quand il eut fait de longues excuses pour lui-même, et pour la justesse de sa cause en prenant le gouvernement, il retourna à la forteresse. Et quand son frère l’invita de nouveau [à plaider sa cause], il descendit et parla de la justice de la chose, puis s’en alla sans aucun l’empêchement de Pompée ; Il était donc entre l’espoir et la crainte. Et quand il est descendu, il devait s’agir d’un préjugé de Pompée pour lui accorder entièrement le gouvernement ; et quand il monta à la citadelle, c’était pour ne pas paraître s’avilir bas. Cependant Pompée lui ordonna d’abandonner ses places fortes, et le força d’écrire à chacun de leurs gouverneurs pour qu’ils les livrassent ; ayant reçu cet ordre, de n’obéir à aucune autre lettre que celle qui était de sa propre main. En conséquence, il fit ce qu’on lui ordonna de faire ; mais il s’indigna encore de ce qui s’était passé, et se retira à Jérusalem, et se prépara à combattre avec Pompée.

6. Mais Pompée ne lui laissa pas le temps d’en faire préparatifs [d’un siège], mais le suivit sur ses talons ; Il a également été obligé de se hâter dans sa tentative, par la mort de Mithridate, dont il était informé de Jéricho. Voici le pays le plus fertile de la Judée, qui porte un grand nombre de palmiers 7 en plus le baumier, dont ils coupent les pousses avec des pierres pointues, et aux incisions Ils recueillent le jus, qui tombe comme des larmes. Pompée dressa donc son camp en ce lieu une nuit, puis il se hâta de partir le lendemain matin pour Jérusalem ; mais Aristobule fut si effrayé de son approche, qu’il vint à sa rencontre de supplication. Il lui promit aussi de l’argent, et qu’il lui livrerait les deux lui-même et la ville à sa disposition, et atténua ainsi la colère de Pompée. Pourtant, il n’a rempli aucune des conditions qu’il avait acceptées ; pour Le parti d’Aristobule ne voulut même pas admettre dans la ville Gabinius, qui était envoyé pour recevoir l’argent qu’il avait promis.





 

CHAPITRE 7.
Comment Pompée lui fit livrer la ville de Jérusalem, mais
pris le temple par la force. Comment il est entré dans le Saint des
Saints; De même que ses autres exploits en Judée.

1. Pompée, très irrité de ce traitement, prit Aristobule en détention. Et quand il fut arrivé dans la ville, il regarda autour de lui où il pourrait faire son attaque ; car il vit que les murailles étaient si solides, qu’il sqeraitt difficile de les vaincre ; et que la vallée devant les murs était terrible ; et que le temple, qui était dans cette vallée, était lui-même entouré d’un muraille très forte, de sorte que si la ville était prise, ce temple serait un deuxième lieu de refuge où l’ennemi peut se retirer.

2. Or, comme il délibéra longuement à ce sujet une sédition s’éleva parmi le peuple de la ville ; Le parti d’Aristobule prêts à combattre, et à mettre leur roi en liberté, tandis que le parti de Hyrcan était pour l’ouverture des portes à Pompée ; et les gens de l’effroi étaient dans ces derniers étaient un parti très nombreux, lorsqu’ils regardaient les excellent ordre dans lequel se trouvaient les soldats romains. Ainsi le parti d’Aristobule fut abattu, et se retira dans le temple, et coupa la communication entre le temple et la ville, en brisant le pont qui les unissait, et prêt à s’opposer jusqu’au bout ; mais comme les autres avaient reçu le Les Romains entrèrent dans la ville, et lui eurent livré le palais, Pompée envoya Pison, l’un de ses grands officiers, dans ce palais avec une armée, qui distribua une garnison autour de la ville, parce qu’il ne pouvait persuader aucun de ceux qui avaient s’enfuit au temple pour trouver un arrangement ; Il s’est ensuite débarrassé de tous les les choses qui étaient autour d’eux de manière à favoriser leurs attaques, comme ayant Le parti d’Hyrcan était prêt à leur donner conseil et assistance.

3. Mais Pompée lui-même combla le fossé qui était le côté nord du temple, et toute la vallée aussi, l’armée elle-même étant l’obligation de transporter les matériaux prévus à cet effet. Et en effet, c’était une chose difficile pour remplir cette vallée, à cause de son immense profondeur, d’autant plus que les Juifs employérent tous les moyens possibles pour les détourner de leur situation supérieure ; et les Romains n’eussent pas réussi dans leurs efforts, si Pompée n’avait pas remarqué le septième jour, pendant lesquels les Juifs s’abstiennent de toute espèce de travail pour des raisons religieuses, et leva sa berge, mais empêcha ses soldats de combattre sur ces Jours; car les Juifs n’agissaient sur la défensive que les jours de sabbat. Mais dès que Pompée avait rempli la vallée, il éleva de hautes tours sur la rive, et amena les machines qu’ils avaient récupérées à Tyr près de la muraille, et qu’ils essayaient de battez-le ; et les lanceurs de pierres repoussèrent ceux qui se tenaient au-dessus d’eux, et les chassa ; mais les tours de ce côté de la ville faisaient de très grandes résistance, et étaient en effet extraordinaires à la fois par leur grandeur et leur magnificence.

4. Or, voici que, malgré les nombreuses difficultés qui les Romains subis, Pompée ne pouvait qu’admirer non seulement de l’autre côté exemples de la force d’âme des Juifs, mais surtout qu’ils n’ont pas du tout leurs services religieux, même lorsqu’ils étaient entourés de traits de tous les côtés ; car, comme si la ville était en pleine paix, leurs sacrifices quotidiens et leurs purifications, et toutes les branches de leur culte religieux, étaient encore accomplies à Dieu avec la plus grande exactitude. Ni quand le temple fut pris, et ils étaient tous les jours tués autour de l’autel, ne partaient-ils pas des instances de leur culte divin qui ont été établis par leur loi ; car c’était dans le troisième mois de siège avant que les Romains ne pussent même avec beaucoup de peine renversez l’une des tours, et entrez dans le temple. Or, celui qui, le premier, osa franchir la muraille, fut Faustus Cornélius, fils de Sylla ; et suivant après lui étaient deux centurions, Furius et Fabius ; Et chacun d’entre eux a été suivi d’une cohorte à lui, qui entoura les Juifs de tous côtés, et tua les uns couraient pour se mettre à l’abri du temple, et les autres qui, pendant un certain temps, combattaient pour leur propre défense.

5. Et c’est ce que firent beaucoup de sacrificateurs, quand ils virent leurs ennemis les assaillaient l’épée à la main, sans continuèrent leur culte divin, et furent tués pendant qu’ils étaient offrant leurs libations, et brûlant leur encens, comme préférant le devoirs concernant leur culte envers Dieu avant leur propre conservation. Le plus grand une partie d’entre eux ont été tués par leurs propres compatriotes, de la faction adverse, et une multitude innombrable se jetait dans les précipices ; Il y en avait même qui étaient si distraits par les difficultés insurmontables qu’ils rencontraient, qu’ils ont mis le feu aux bâtiments qui étaient près de la muraille et ont été brûlés ensemble avec eux. Douze mille furent tués parmi les Juifs ; mais des Romains très Peu de gens ont été tués, mais un plus grand nombre a été blessé.

6.  Mais il n’y avait rien qui affectât autant la nation, dans les calamités qu’elle subissait alors, que de voir son lieu saint, que personne n’avait vu jusque-là, être ouvert aux étrangers ; pour Pompée, et ceux qui l’entouraient entrèrent dans le temple même, 8 où Il n’était permis à personne d’entrer si ce n’est au souverain sacrificateur, et de voir ce qui se passait le chandelier avec ses lampes, et la table, et les vases verseurs, et les encensoirs, tous entièrement d’or, ainsi qu’une grand quantité d’épices entassées ensemble, avec deux mille talents d’argent sacré. Cependant il n’a pas touché à cet argent, ni à rien d’autre qui s’y trouvait ; mais il commanda aux ministres de se rendre dans le temple, dès le lendemain qu’il eut pour le purifier, et pour accomplir leurs sacrifices accoutumés. De plus, il nomma Hyrcan grand prêtre, comme quelqu’un qui, non seulement à d’autres égards, avait montré beaucoup d’empressement de son côté pendant le siège, mais comme il avait été le moyen d’empêcher la multitude qui était dans le pays de combattre pour Aristobule, ce qu’elle était d’ailleurs très prête à faire ; par ce moyen il joua le rôle d’un bon général, et réconcilia le peuple avec lui plus par la bienveillance que par la terreur. Or, parmi les captifs, le beau-père d’Aristobule fut pris, qui était aussi son oncle : il punissait ceux qui étaient les plus coupables par décollation ; mais il récompensa Faustus et ceux qui avaient combattu avec lui bravement, avec des présents glorieux, et a imposé un tribut sur le pays, et sur Jérusalem elle-même.

7. Il enleva aussi à la nation toutes ces villes qu’ils avaient autrefois pris, et qui appartenait à Célésyrie, et les avait fait soumis à celui qui y était alors désigné pour y être le président romain ; et réduisit la Judée dans ses propres limites. Il reconstruisit aussi Gadara, 9 qui avait été démolie par les Juifs, afin de satisfaire un certain Démétrius, qui était d’une grande valeur. Gadara, et était l’un de ses propres affranchis. Il a également libéré d’autres villes de leur domination, qui se trouvait au milieu du pays, tel, je veux dire, qu’ils avaient n’a pas été démolie avant cette date ; Hippos, et Scythopolis, ainsi que Pella, et Samarie, et Marissa ; et outre ceux-ci Ashdod, et Jamnia, et Aréthuse ; et dans de la même manière, il traita des villes maritimes, de Gaza, de Joppé, de Dora, et ce qu’on appelait autrefois la tour de Straton, mais qui a été reconstruite par la suite avec les édifices les plus magnifiques, et a eu son nom changé en Césarée, par le roi Hérode. Tout ce qu’il rendit à leurs propres citoyens, et les mit sous la province de Syrie ; cette province, ainsi que la Judée, et les pays jusqu’à comme l’Égypte et l’Euphrate, il s’engagea à Scaurus comme leur gouverneur, et lui donna deux légions pour le soutenir ; tandis qu’il faisait toute la hâte qu’il pouvait lui-même pour s’en aller à travers la Cilicie, sur le chemin de Rome, ayant avec lui Aristobule et ses enfants avec lui comme ses captifs. Ils étaient deux filles et deux fils ; l’un d’entre eux ses fils, Alexandre, s’enfuirent alors qu'il partait ; mais le plus jeune, Antigone, avec ses sœurs, ont été transportés à Rome.





 

CHAPITRE 8.
Alexandre, fils d’Aristobule, qui s’enfuit de Pompée,
Fait une expédition contre Hyrcan ; Mais étant vaincu par
Gabinius, il lui livre les forteresses. Après cela,
Aristobule s’échappe de Rome et rassemble une armée ;
Mais étant battu par les Romains, il est ramené à Rome ;
Avec d’autres choses relatives à Gabinius, Crassus et Cassius.

1. Sur ces entrefaites, Scaurus fit une expédition dans l’Arabie, mais il fut arrêté par la difficulté des lieux autour de Pétra. Cependant, il n’a pas dévasté le pays autour de Pella, bien que même là il fût sous une grande difficultés; car son armée était affligée par la famine. Afin de pourvoir à ce que l’on veut, Hyrcan lui prêta quelque secours, et lui envoya des vivres par le moyen de Antipater; que Scaurus envoya aussi à Arétas, comme quelqu’un qui le connaissait bien, pour l’inciter à lui donner de l’argent pour acheter sa paix. Le roi d’Arabie s’exécuta la proposition, et lui donna trois cents talents ; sur lequel Scaurus tira son armée hors d’Arabie 10

2. Quant à Alexandre, fils d’Aristobule, s’enfuit de Pompée, et en quelque temps il rassembla une troupe considérable d’hommes, et s’abattit lourdement sur Hyrcan, et envahit la Judée, et était susceptible de le renverser vite; et en effet, il était venu à Jérusalem, et s’était aventuré à reconstruire son mur qui fut renversé par Pompée, Gabinius, qui fut envoyé pour lui succéder à Scaurus en Syrie, a montré sa bravoure, comme sur beaucoup d’autres points, de sorte qu’en faisant une expédition contre Alexandre ; qui, craignant qu’il ne l’attaquât, Il rassembla donc une grande armée, composée de dix mille fantassins armés, et quinze cents cavaliers. Il construisit aussi des murs autour des lieux appropriés ; Alexandrium, et Hyrcanium, et Machaerus, qui s’étendaient sur les montagnes de l’Arabie.

3. Mais Gabinius envoya devant lui Marcus Antonius, et il se suivit lui-même avec toute son armée ; mais pour le corps restreint des soldats qui étaient autour d’Antipater, et d’un autre corps de Juifs sous le commandement de Malichus et Pitholaus, ceux-ci se joignirent à ces capitaines qui étaient au sujet de Marc-Antoine, et rencontra Alexandre ; Gabinius arriva avec son armée principale peu de temps après ; et comme Alexandre n’était pas en état de soutenir la charge des forces ennemies, maintenant qu’elles étaient réunies, il se retira. Mais quand il s’est approché à Jérusalem, il fut forcé de combattre, et perdit six mille hommes dans la bataille ; trois mille d’entre eux tombèrent morts, et trois mille furent pris vivants ; ainsi il s’enfuit avec le reste à Alexandrie.

4. Lorsque Gabinius fut arrivé à Alexandrie, Il y trouva un grand nombre de campeurs, il essaya, en leur promettant pardon pour leurs offenses passées, pour les inciter à venir à lui avant qu’il n’en soit arrivé à se battre; mais comme ils ne voulaient pas s’entendre, il tua un grand et en enferma un grand nombre dans la citadelle. Maintenant, Marcus Antoine, leur chef, se signala dans cette bataille, qui, comme il l’avait toujours fait, a fait preuve d’un grand courage, et il ne l’a jamais fait autant qu’aujourd’hui ; mais Gabinius, laissant des forces pour s’emparer de la citadelle, s’en alla lui-même, et colonisa les villes qui n’avaient pas été démolis, et reconstruisirent ceux qui avaient été détruits. En conséquence, sur ses injonctions, les villes suivantes ont été rétablies : Scythopolis, Samarie, Anthédon, Apollonie, Jamnia, Raphia, et Mariassa, et Adorée, et Gamala, et Ashdod, et beaucoup d’autres ; tandis qu’un grand nombre d’hommes accoururent volontiers à chacun d’eux, et devinrent leurs habitants.

5. Quand Gabinius eut pris soin de ces villes, il retourna à Alexandrie, et poussa le siège. Ainsi, quand Alexandre désespérait de ne jamais obtenir le gouvernement, il lui envoya des ambassadeurs, et le pria de lui pardonner l'offense qu'il lui avait faite, et lui abandonna le reste forteresses, Hyrcanium et Machaerus, comme il lui remit Alexandrium entre les mains après; tout ce que Gabinius démolit, à la persuasion de la mère d'Alexandre, afin qu’ils ne fussent pas les réceptacles des hommes dans une seconde guerre. Elle était là maintenant afin d’amadouer Gabinius, car elle se souciait de ses proches qui étaient captifs à Rome, c'est-à-dire son mari et ses autres enfants. Après cela, Gabinius amena Hyrcan à Jérusalem, et confia le soin du temple à lui; mais il ordonna que l’autre gouvernement politique fût celui d’une aristocratie. Il divisa aussi toute la nation en cinq conventions, assignant une portion à Jérusalem, une autre à Gadara, qu’une autre appartiendrait à Amathonte, une quatrième à Jéricho, et à la cinquième division fut attribuée Sepphoris, ville de Galilée. Ainsi Le peuple était heureux d’être ainsi affranchi du gouvernement monarchique, et gouverné pour l’avenir par toute l’aristocratie.

6. Mais Aristobule a-t-il fourni un autre fondement à nouvelles perturbations. Il s’enfuit de Rome, et rassembla de nouveau beaucoup de Juifs qui désiraient un changement, tels qu’ils lui avaient témoigné une affection de vieux; et quand il eut pris Alexandrium en premier lieu, il essaya de construire un mur autour d’elle ; mais dès que Gabinius eut envoyé contre lui une armée sous les ordres de Siscuria, Antoine et Servilius, il s’en aperçut, et se retira dans Machaerus. Et quant à la multitude inutile, il les a renvoyées, et seulement marchèrent avec ceux qui étaient armés, au nombre de huit mille, parmi eux se trouvait Pitholaüs, qui avait été lieutenant à Jérusalem, mais qui avait déserté à Aristobule avec mille de ses hommes ; les Romains le suivirent, et quand ils il en vint à la bataille, le parti d’Aristobule combattit longtemps courageusement ; mais à la fin ils furent vaincus par les Romains, et cinq mille d’entre eux tombèrent environ deux mille hommes s’enfuirent vers une certaine petite colline, mais les mille qui restèrent avec Aristobule se brisèrent à travers l’armée romaine, et marchèrent ensemble jusqu’à Machaerus ; et quand le roi eut logé la première nuit sur ces ruines, il espérait lever une autre armée, si la guerre cessait un jour pendant que; En conséquence, il fortifia cette forteresse, bien que cela ait été fait d’une manière médiocre. Mais les Romains tombant sur lui, il résista, même au-delà de ses moyens. pendant deux jours, puis il fut pris, et amena un prisonnier à Gabinius. avec Antigone, son fils, qui s’était enfui avec lui de Rome ; et à partir de Gabinius fut de nouveau transporté à Rome. C’est pourquoi le sénat l’a mis sous mais il ramena ses enfants en Judée, parce que Gabinius l’informa par des lettres qu’il avait promis à la mère d’Aristobule de le faire, pour qu’elle lui livrant les forteresses.

7. Mais comme Gabinius marchait à la guerre contre les Parthes, il fut gêné par Ptolémée, qui, à son retour de l’Euphrate, il ramena en Égypte, se servant d’Hyrcan et d’Antipater pour pourvoir à ses besoins. tout ce qui était nécessaire pour cette expédition ; car Antipater lui a fourni avec de l’argent, des armes, du blé et des auxiliaires ; Il l’a également emporté auprès des Juifs qui étaient là, et qui gardaient les avenues de Péluse, pour les laisser passer. Mais Or, après l’absence de Gabinius, l’autre partie de la Syrie était en mouvement, et Alexandre, fils d’Aristobule, amena les Juifs à se révolter à nouveau. En conséquence, il rassembla une très grande armée, et se mit à tuer tous les Romains qui étaient dans le pays ; Là-dessus, Gabinius eut peur, car il était venu déjà sortis d’Égypte, et forcés de revenir promptement par ces tumultes,] et il envoya Antipater, qui obtint de quelques révoltés qu’ils se taisent. Cependant trente mille hommes continuaient encore avec Alexandre, qui était lui-même impatient de combattre aussi ; Gabinius sortit donc pour combattre, lorsque les Juifs le rencontrèrent. et comme la bataille se déroulait près du mont Thabor, dix mille d’entre eux furent tués, et le reste de la multitude se dispersa et s’enfuit. Alors Gabinius vint à Jérusalem, et établit le gouvernement comme Antipater l’aurait voulu ; de là il marcha, combattit et battit les Nabatéens : quant à Mithridate et à Orsane, qui s’enfuirent de Parthin, il les renvoya secrètement, mais le distribua parmi les soldats qu’ils s’étaient enfuis.

8. Sur ces entrefaites, Crassus succéda à Gabinius en Syrie. Il emporta tout le reste de l’or qui appartenait au temple de Jérusalem, afin de se préparer pour son expédition contre les Parthes. Il enleva aussi les deux mille talents que Pompée n’avait pas ému; mais quand il eut passé l’Euphrate, il périt lui-même, et son l’armée avec lui ; De quelles affaires ce n’est pas le bon moment pour parler [suite en grande partie].

9. Mais Cassius, après Crassus, arrêta les Parthes, qui marchaient pour entrer en Syrie. Cassius s’était enfui dans cette province et quand il en eut pris possession, il fit une marche précipitée en Judée ; et, après s’être emparé de Tarichée, il emmena trente mille Juifs en esclavage. Il tua aussi Pitholaus, qui avait soutenu les partisans séditieux de Aristobule ; et ce fut Antipater qui le lui conseilla. Maintenant, cet Antipater épousa une femme d’une famille éminente parmi les Arabisus, qui s’appelait Cypros, et il lui naquit quatre fils, Phasaëlus et Hérode, qui fut ensuite roi, et, outre ceux-ci, Joseph et Phéroras ; et il eut une fille dont le nom était Salomé. Or, comme il s’était fait des amis parmi les hommes de pouvoir de toutes parts, par les bons offices qu’il leur rendait et par l’hospitalité avec laquelle il les traitait ; c’est ainsi qu’il contracta la plus grande amitié avec le roi d’Arabie, en mariant son parent ; de sorte que, lorsqu’il fit la guerre à Aristobule, il l’envoya et lui confia ses enfants. Aussi, quand Cassius eut forcé Alexandre à s'entendre et à se tenir tranquille, il retourna à l’Euphrate, afin d’empêcher les Parthes de le repasser ; dont nous parlerons ailleurs. 11





 

CHAPITRE 9.
Aristobule est enlevé par les amis de Pompée, tout comme son fils
Alexandre Par Scipion. Antipater cultive une amitié avec
César, après la mort de Pompée ; Il effectue également de grandes actions
dans cette guerre, dans laquelle il assista Mithridate.

1. Or, sur la fuite de Pompée et du sénat au-delà de la mer Ionienne, César mit Rome et l’empire sous son pouvoir, et délivra Aristobule de ses liens. Il lui confia aussi deux légions, et l’envoya en toute hâte en Syrie, comme espérant que, par son moyen, il conquérez ce pays et les parties voisines de la Judée. Mais la jalousie empêcha tout effet de l’empressement d’Aristobule et des espérances de César ; car il a été emporté par le poison que lui donnaient ceux du parti de Pompée ; et, pendant longtemps, il n'a même pas eu droit à une sépulture dans son propre pays; mais son corps mort est resté [au-dessus du sol], préservé dans du miel, jusqu'à ce qu'il soit envoyé aux Juifs par Antoine, afin d'être enterré dans les sépulcres royaux.

2. Son fils Alexandre fut aussi décapité par Scipion à Antioche, et cela par l’ordre de Pompée, et sur une accusation portée contre devant son tribunal, pour les maux qu’il avait faits aux Romains. Mais Ptolémée, fils de Menneus, qui régnait alors sur Chalcis, sous le Liban, prit ses frères en envoyant son fils Philippion pour eux à Ascalon, qui prit Antigone, ainsi que ses sœurs, loin de la femme d’Aristobule, et amena à son père ; et tombant amoureux de la fille cadette, il épousa et fut ensuite tué par son père à cause d’elle ; pour Ptolémée lui-même, après qu’il eut tué son fils, il l’épousa, qui s’appelait Alexandra ; Sur le à cause de quel mariage il prit le plus grand soin de son frère et de sa sœur.

3. Or, après la mort de Pompée, Antipater changea et cultivait une amitié avec César. Et puisque Mithridate de Pergame, avec les forces qu’il dirigeait contre l’Égypte, fut exclu des avenues vers Péluse, et fut forcé de rester à Asalon, il persuada aux Arabes, parmi lesquels il avait vécu, pour l’assister, et vint lui-même à lui, à la tête de trois mille hommes armés. Il a également encouragé les hommes de pouvoir en Syrie à venir à son secours, ainsi que des habitants du Liban, de Ptolémée et de Jamblicus, et un autre Ptolémée ; par lequel les villes de ce pays sont venues dans cette guerre ; de sorte que Mithridate s’aventura maintenant, dépendant de la force supplémentaire qu’il avait obtenu d’Antipater, pour marcher en avant à Péluse ; et quand on lui refusa le passage, il assiégea la ville; dans l’attaque de laquelle Antipater s’est principalement signalé, car Il fit tomber la partie de la muraille qui était en face de lui, et sauta le premier dans la ville, avec les hommes qui l’entouraient.

4. C’est ainsi que Péluse fut prise. Mais quand même, comme ils l’étaient marchant sur eux, ces Juifs égyptiens qui habitaient le pays appelaient le pays d’Onias les arrêta. Alors Antipater ne les persuada pas seulement de ne pas s’arrêter mais pour fournir des vivres à leur armée ; C’est pourquoi même le peuple Memphis ne les combattraient pas, mais de leur propre gré se joignirent à Mithridate. Sur quoi, il fit le tour de Delta, et combattit le reste des Égyptiens dans un endroit appelé le camp des Juifs ; non, lorsqu’il était en danger dans la bataille avec toute son aile droite, Antipater fit volte-face, et longea la rive du fleuve à lui ; car il avait battu ceux qui s’opposaient à lui alors qu’il dirigeait la gauche aile. Après quoi, après succès, il tomba sur ceux qui poursuivaient Mithridate, et le tua un grand nombre d’entre eux, et poursuivit les autres si loin qu’il prit leur camp. tandis qu’il ne perdit pas plus de quatre-vingts de ses hommes ; comme Mithridate en perdit, pendant la poursuite qui a été faite après lui, environ huit cents. Il était aussi lui-même sauvé à l’improviste, et devint un témoin irréprochable pour César des grands actions d’Antipater.

5. Sur quoi César encouragea Antipater à entreprendre d’autres entreprises dangereuses pour lui, et cela en lui donnant de grands éloges et l’espoir d’une récompense. Dans toutes ces entreprises, il s’exposait volontiers à de nombreuses dangers, et devint un guerrier des plus courageux ; et il avait beaucoup de blessures, presque toutes sur son corps, comme des démonstrations de sa valeur. Et quand César eut réglé les affaires d’Égypte, et qu’il retournait de nouveau en Syrie, il lui donna le privilège d’un citoyen romain, et exempt d’impôts, et le rendit l’objet d’une admiration par les honneurs et les marques d’amitié qu’il lui accordait. C’est pour cette raison qu’il confirma aussi Hyrcan dans le sacerdoce.





 
CHAPITRE 10.
César nomme Antipater procurateur de Judée ; De même que
Antipater nomme Phasaelus gouverneur de Jérusalem, et
Hérode, gouverneur de Galilée ; qui, quelque temps plus tard, a été appelé à
Répondre pour lui-même [devant le Sanhédrim], où il se trouve
Acquitté. Sextus César est traîtreusement tué par Bassus
et est remplacé par Marcus.

1. Vers ce temps-là, Antigone, fils de Aristobule vint trouver César, et devint, d’une manière surprenante, l’occasion de l’avancement ultérieur d’Antipater ; car, tandis qu’il aurait dû déplorer que son père paraissait avoir été empoisonné à cause de ses querelles avec Pompée, et de s’être plaint de la barbarie de Scipion envers son frère, et de ne pas se mêler toute passion injuste lorsqu’il implorait la clémence ; En plus de ces choses, il est venu devant César, et accusa Hyrcan et Antipater, comment ils l’avaient chassé et ses frères entièrement hors de leur pays natal, et avaient agi dans un grand nombre d’occasions injustes et extravagantes à l’égard de leur nation ; et qu’en tant qu'à l’aide qu’ils lui avaient envoyée en Égypte, ce n’était pas par bonne volonté mais par crainte qu’ils avaient des anciennes querelles, et pour obtenir le pardon de leur amitié envers [son ennemi] Pompée.

2. Là-dessus, Antipater jeta ses vêtements, et montra la multitude des blessures qu’il avait, et dit que, quant à sa bonne volonté de César, il n’eut pas l’occasion de dire un mot, parce que son corps criait à haute voix, cependant il n’a rien dit lui-même ; qu’il s’étonnait de l’audace d’Antigone, tandis qu’il était lui-même que le fils d’un ennemi des Romains, et d’un fugitif, et qu’il avait hérité de son père le désir d’aimer les innovations et les séditions, qu’il se chargerait d’accuser d’autres hommes devant le gouverneur romain, et s’efforcerait d’obtenir quelques avantages pour lui-même, alors qu’il devrait se contenter que on lui a permis de vivre ; C’est pour cela qu’il a voulu gouverner le public ce n’était pas tant parce qu’il en avait besoin, mais parce que, s’il le pouvait, une fois qu’il l’aurait obtenue, il pourrait exciter une sédition parmi les Juifs, et se servir de ce qu’il gagnerait des Romains au détriment de ceux qui le lui ont donné.

3. César, ayant entendu cela, déclara qu’Hyrcan était le plus digne du sacerdoce, et donna à Antipater la permission de choisir l’autorité qu’il lui plaisait ; mais il lui laissa la détermination d’une telle dignité qui lui a conféré la dignité ; Il fut donc institué procureur de tous les Judée, et obtint, en outre, la permission de reconstruire 12 ces murs de son pays qui avaient été renversés. César envoya l'ordre de faire graver ces récompenses honorifiques dans le Capitole, afin qu'elles y figurent comme autant d'indications de sa propre justice et de la vertu d'Antipater.

4. Mais dès qu’Antipater eut fait sortir César de Syrie, il retourna en Judée, et la première chose qu’il fit fut de reconstruire cette muraille de son propre pays [Jérusalem] que Pompée avait renversé, puis d’aller dans le pays, et pour calmer les tumultes qui s’y trouvaient ; où il a en partie menacé, et en partie avisé, tout le monde, et leur dit qu’au cas où ils se soumettre à Hyrcan, ils vivraient heureux et paisiblement, et jouiraient de ce qu’ils possédés, et cela avec une paix et une tranquillité universelles ; mais qu’au cas où ils écouté ceux qui avaient de fâcheux espoirs en soulevant de nouvelles peines pour obtenir eux-mêmes, ils trouveraient alors qu’il était leur seigneur au lieu d’être leur procureur ; et trouver qu’Hyrcan est un tyran au lieu d’un roi ; et les Romains et César pour être leurs ennemis, au lieu d’être des chefs ; C’est pour cela qu’ils ne souffriraient pas qu’il fût écarté du gouvernement, dont ils avaient fait leur gouverneur. Et, en même temps qu’il disait cela, il réglait les affaires de la parce qu’il voyait qu’Hyrcan était inactif et inapte à gérer les affaires du royaume. Il constitua donc son fils aîné, Phasaelus, gouverneur de Jérusalem et de ses environs ; Il envoya aussi son fils suivant, Hérode, qui était très jeune, 13 ans l’autorité égale en Galilée.

5. Or Hérode était un homme actif, et il trouva bientôt des matériaux appropriés pour que son esprit actif puisse travailler. En conséquence, il a conclu que Ézéchias, le chef des brigands, parcourut les parties voisines de la Syrie avec une grande troupe d’hommes, il l’attrapa et le tua, ainsi que beaucoup d’autres brigands avec lui ; exploit qui fut surtout reconnaissant aux Syriens, en ce que les hymnes chantés à la louange d’Hérode, tant dans les villages que dans les villes, ayant procuré leur tranquillité, et ayant conservé ce qu’ils possédaient eux; à cette occasion, il fit la connaissance de Sextus César, parent de le grand César, et président de la Syrie. Une juste émulation de sa glorieuse Phasaelus poussa aussi Phasaelus à l’imiter. En conséquence, il s’est procuré le la bonne volonté des habitants de Jérusalem, par sa propre gestion de la ville et n’abusa pas de son pouvoir d’une manière désagréable ; d’où il est venu que la nation rendit à Antipater les hommages qui n’étaient dus qu’à un roi, et les honneurs qu’ils lui rendaient tous étaient égaux aux honneurs dus à un Seigneur absolu ; mais il n’a rien diminué de cette bonne volonté ou de cette fidélité il le devait à Hyrcan.

6. Cependant, il lui était impossible d’échapper à l’envie dans une telle prospérité ; car la gloire de ces jeunes gens touchait déjà Hyrcan lui-même en privé,  bien qu’il n’en parlât à personne ; mais ce qu’il fut principalement affligé par les grandes actions d’Hérode, et que tant de messagers vinrent l’un avant l’autre, et l’informèrent de la grande réputation qu’il jouissait dans toutes ses entreprises. Il y avait aussi beaucoup de monde dans le palais royal qui enflammait sa jalousie à son égard ; ceux, je veux dire, qui ont été entravés dans leurs desseins par la prudence des jeunes gens, ou par celle d’Antipater. Ces hommes qu’en confiant les affaires publiques à la gestion d’Antipater et de ses fils, il s’assit avec rien d’autre que le simple nom d’un roi, sans aucun de son autorité ; et ils lui demandèrent jusqu’à quand il se tromperait jusqu’à présent, d’élever des rois contre son propre intérêt ; car ils ne le cachaient pas maintenant leur gouvernement d’affaires plus longtemps, mais étaient clairement les seigneurs de la nation, et l’avait chassé de son autorité ; que c’était le cas quand Hérode tua tant d’hommes sans qu’il lui ait donné aucun ordre de le faire, soit par parole, soit par bouche, ou par sa lettre, et cela en contradiction avec la loi des Juifs ; C’est pourquoi, s’il n’est pas roi, mais particulier, il doit encore venir à son procès, et en répondre à lui, et aux lois de son pays, qui ne permettent de tuer personne avant qu’il n’ait été condamné en jugement.

7. Hyrcan s’enflamma peu à peu de ces discours et ne put en supporter plus longtemps, mais il somma Hérode de prendre son procès. En conséquence, sur le conseil de son père, et dès que les affaires de La Galilée lui en donnerait la permission, il monta à [Jérusalem], quand il eut d’abord il plaça des garnisons en Galilée ; Cependant, il est venu avec un corps suffisant de soldats, si nombreux qu’il ne paraissait pas avoir avec lui une armée capable de renverser le gouvernement d’Hyrcan, ni encore assez peu pour l’exposer à la insultes de ceux qui l’enviaient. Cependant, Sextus César craignait pour le jeune homme, de peur qu’il ne soit pris par ses ennemis, et amené au châtiment ; ainsi il en envoya quelques-uns pour dénoncer expressément à Hyrcan qu’il acquitterait Hérode de l’accusation capitale portée contre lui ; qui l’a acquitté en conséquence, comme étant d’autre part, il était aussi enclin à le faire, car il aimait Hérode.

8. Mais Hérode, croyant qu’il avait échappé au châtiment sans le consentement du roi, se retira à Sextus, à Damas, et obtint tous les chose prête, afin de ne pas lui obéir s’il le convoquait de nouveau ; sur quoi ceux qui étaient mal disposés irritèrent Hyrcan, et lui dirent qu’Hérode était s’en alla dans sa colère, et se prépara à lui faire la guerre ; et comme le roi croyait ce qu’ils disaient, il ne savait que faire, puisqu’il voyait que son antagoniste était plus fort qu’il ne l’était lui-même. Et maintenant, depuis qu’Hérode a été fait général de Cœlésyrie et Samarie par Sextus César, il était redoutable, non seulement de la bienveillance que la nation lui portait, mais par la puissance qu’il avait lui-même ; de sorte qu’Hyrcan tomba dans la plus grande terreur, et qu’il s’attendait à ce qu’il marchent contre lui avec son armée.

9. Il ne s’est pas trompé dans la conjecture qu’il a faite ; car Hérode rassembla son armée, dans la colère qu’il lui porta pour l’avoir menacé de l’accuser devant un tribunal public, et la conduisit à Jérusalem, afin de chasser Hyrcan de son royaume ; et c’est ce qu’il fit bientôt, à moins que son père et son frère ne fussent sortis ensemble et n’eussent brisé la force de sa fureur, et en l’exhortant à ne pas pousser sa vengeance que jusqu’à la menace et à l’effroi, mais pour épargner le roi, sous lequel il avait été promu à un tel degré de puissance ; et qu’il ne devait pas être si irrité de ce qu’il était au point d’oublier d’être reconnaissant d’avoir été acquitté ; ni si longtemps pour réfléchir sur ce qui était d’une nature mélancolique, comme d’être ingrat pour sa délivrance ; et si nous devons considérer que Dieu est l’arbitre du succès dans la guerre, une cause injuste est plus désavantageuse qu’une armée ne peut l’être ; et que par conséquent, il ne doit pas être entièrement confiant de réussir dans un cas où il est de lutter contre son roi, son soutien, et celui qui avait souvent été le sien bienfaiteur, et cela n’avait jamais été sévère pour lui, autrement que comme il l’avait fait les mauvais conseillers, et cela pas plus loin qu’en apportant l’ombre d’une l’injustice qui pèse sur lui. Ainsi Hérode fut persuadé par ces arguments, et supposa que ce qu’il avait déjà fait suffisait à ses espérances futures, et qu’il avait assez montré sa puissance à la nation.

10. Dans l’intervalle, il y a eu une perturbation parmi les les Romains autour de l’Apamie, et une guerre civile occasionnée par le massacre perfide de Sextus César, par Cécilius Bassus, qu’il perpétra de sa bienveillance à Pompée ; il s’empara aussi de l’autorité sur ses forces ; mais comme le reste des commandants de César attaquèrent Bassus avec toute leur armée, afin de le punir pour le meurtre de César, Antipater leur envoya aussi l’aide de ses fils, à cause de celui qui a été assassiné, et à cause de ce César qui a été assassiné. toujours vivants, qui étaient tous deux leurs amis ; et comme cette guerre devenait d’une importance De longue date, Marcus est sorti d’Italie en tant que successeur de Sextus.





 

CHAPITRE 11.
Hérode est nommé procureur de toute la Syrie ; Malichus a peur
de lui et fait disparaître Antipater en l'empoisonnant ; Sur quoi,
les tribuns des soldats sont alors persuadés de le tuer.

 

1. Il y eut en ce temps-là une grande guerre qui s’éleva entre les Romains sur le massacre soudain et perfide de César par Cassius et Brutus, après avoir exercé le gouvernement pendant trois ans et sept mois. 14 Il y eut de très grandes agitations pour ce meurtre, et les grands hommes furent en grand désaccord l’un avec l’autre, et chacun se rendit à ce parti où Ils avaient eux-mêmes les plus grands espoirs d’avancer. En conséquence Cassius vint en Syrie, afin de recevoir les forces qui étaient à Apamie, où il obtint une réconciliation entre Bassus et Marcus, et les légions qui étaient en désaccord avec lui ; Il leva donc le siège d’Apamie, et prit sur lui le commandement de l’armée, et il allait çà et là pour exiger le tribut des villes, et exigeant leur argent à un degré qu’ils n’étaient pas en mesure de supporter.

2. Il ordonna donc aux Juifs d’amener sept cents talents ; sur quoi Antipater, effrayé des menaces de Cassius, partagea la levée de cette somme entre ses fils, et entre autres de ses connaissance, et à faire immédiatement ; et parmi eux, il en exigeait un Malichus, qui était en inimitié avec lui, pour faire aussi sa part, ce que la nécessité l’obligeait à faire. Or, Hérode, en premier lieu, atténua la passion de Cassius, en faisant sortir de la Galilée sa part, qui était de cent talents, ce qui lui valut la plus grande faveur ; et quand il reprochait aux autres d’être en retard, il se fâchait contre les villes elles-mêmes ; Il a donc fait des esclaves de Gophna et d’Emmaüs, et deux autres de moindre importance ; Il continua comme s’il avait Malichus, parce qu’il n’avait pas été plus pressé d’exiger son tribut; mais Antipater empêcha la ruine de cet homme et des autres villes, et il s’attira les faveurs de Cassius en faisant venir immédiatement cent talents. 15

3. Cependant, quand Cassius fut parti, Malichus oublia le la bonté qu’Antipater lui avait faite, et tramait contre lui de fréquents complots qui l’avait sauvé, comme s’empressant de l’écarter du chemin, qui était un obstacle à la ses mauvaises pratiques ; mais Antipater avait tellement peur de la puissance et de la ruse de l’homme, qu’il est allé au-delà du Jourdain, afin d’avoir une armée pour se garder lui-même contre ses desseins perfides ; mais quand Malichus fut pris dans son complot,  il s’en prit aux fils d’Antipater par son impudence, car il trompa complètement Phasaëlus, qui était le gardien de Jérusalem, et Hérode à qui l’on avait confié les armes de guerre, et cela par un grand nombre d’excuses et de serments, et les persuada de réconcilier avec son père. C’est ainsi qu’il fut préservé de nouveau par Antipater, qui a dissuadé Marcus, alors président de la Syrie, de résolution de tuer Malichus, à cause de ses tentatives d’innovation.

4. Sur la guerre entre Cassius et Brutus contre le jeune César [Auguste] et Antoine de l’autre, Cassius et Marcus rassembla une armée hors de Syrie ; et parce qu’Hérode était susceptible d’avoir un grande part dans la fourniture des choses nécessaires, ils le nommèrent ensuite procureur de toute la Syrie, et lui donna une armée de fantassins et de cavaliers. Cassius lui promit aussi qu'après la fin de la guerre, il le ferait roi de Judée. Mais il se trouva que la puissance et les espoirs de son fils devinrent la cause de sa perdition ; pour autant Malichus en eut peur, il corrompit un des échansons du roi avec de l’argent pour donner une potion empoisonnée à Antipater ; il devint donc un sacrifice à la méchanceté de Malichus, et mourut dans un festin. C’était un homme à d’autres égards actif dans la gestion des affaires, et qui rendit le gouvernement à Hyrcan, et le conserva entre ses mains.

5. Cependant, Malichus, lorsqu’il fut soupçonné d’avoir empoisonné Antipater, et quand la multitude s’irrita contre lui pour cela, il nia et a fait croire aux gens qu’il n’était pas coupable. Il s’est également préparé à faire une plus grande figure, et leva des soldats ; car il ne s’attendait pas à ce qu’Hérode se taisât, qui en effet vint bientôt sur lui avec une armée, afin de venger la mort de son père ; mais, ayant entendu le conseil de son frère Phasaël, de ne pas le punir ouvertement, de peur que la multitude ne tombe dans une sédition, Il reconnut les excuses de Malichus, et déclara qu’il l’avait disculpé de ce soupçon; Il a également fait des funérailles pompeuses pour son père.

6. Hérode se rendit donc à Samarie, qui se trouvait alors dans une tumulte, et établit la ville dans la paix ; après quoi, à la fête [de la Pentecôte], il retourna à Jérusalem, ayant avec lui ses hommes d’armes : alors Hyrcan, à la requête de Malichus, qui craignait son reproche, leur défendit d’introduire étrangers pour se mêler à la population du pays pendant qu’ils se purifiaient ; mais Hérode méprisait cette prétention, et celui qui donnait cela commandement, et entra de nuit. Sur quoi Malithus vint à lui, et se lamenta Antipater; Hérode lui fit aussi croire [il admit ses lamentations comme réel], bien qu’il eût beaucoup de peine à réfréner sa passion contre lui ; Cependant, il n’a pas déploré lui-même le meurtre de son père dans ses lettres à Cassius, qui, d’un autre côté, détestait aussi Malichus. Cassius lui fit dire qu’il devait se venger la mort de son père sur lui, et donna en privé l’ordre aux tribuns qui étaient sous lui, afin qu’ils assistent Hérode dans une action juste qu’il était sur le point de faire.

7. Et parce que, lors de la prise de Laodicée par Cassius, les hommes de pouvoir étaient rassemblés de toutes parts, avec des présents et des couronnes dans leurs mains, Hérode alloué ce temps pour le châtiment de Malichus. Malichus, qui s’en douta et se trouva à Tyr, résolut de se retirer son fils d’entre les Tyriens, qui y était otage, pendant qu’il recevait prêt à s’envoler en Judée ; Le désespoir qu’il avait d’échapper l’excitait à pensez à de plus grandes choses ; car il espérait qu’il élèverait la nation à un révolte des Romains, tandis que Cassius s’occupait de la guerre contre Antoine, et qu’il déposerait facilement Hyrcan, et qu’il s’emparerait de la couronne.

8. Mais le destin se moqua des espérances qu’il avait ; pour Hérode prévoyait ce qu’il avait de si zélé, et invita Hyrcan et lui à souper; mais appelant auprès de lui l’un des principaux serviteurs qui se tenaient près de lui, il l’envoya dehors, comme s’il s’agissait de préparer les choses pour le souper, mais en réalité de donner avis à l’avance du complot qui a été ourdi contre lui ; en conséquence ils se rappelèrent les ordres que Cassius leur avait donnés, et sortirent de la ville l’épée à la main, sur le bord de la mer, où ils entouraient Malichus l’entoura et le tua de nombreuses blessures. Sur quoi Hyrcan fut immédiatement effrayé, jusqu’à ce qu’il s’évanouisse et tombe à la surprise qu’il était dedans ; et ce ne fut qu’avec peine qu’on le retrouva, lorsqu’il demanda de qui il s’agissait. c’était qui avait tué Malichus. Et quand l’un des tribuns répondit que c’était « Alors, dit-il, Cassius m’a sauvé et m’a sauvé mon pays, en coupant la route à celui qui tramait des complots contre eux deux. S'il parlait selon ses propres sentiments, ou si sa crainte était telle qu’il a été obligé de louer l’action en disant cela, n’est pas certain ; Cependant, par cette méthode qu’Hérode infligea à Malichus.





 

CHAPITRE 12.
Phasaelus est trop dur pour Félix ; Victoire
d'Hérode sur Antigone; Et les Juifs accusent à la fois Hérode et
Phasaelus Mais Antoine les acquitte, et les fait
Tétrarques.

1. Quand Cassius fut sorti de Syrie, un autre la sédition s’éleva à Jérusalem, où Félix attaqua Phasaelus avec une armée. afin qu’il pût venger la mort de Malichus sur Hérode, en tombant sur son Frère. Hérode se trouva alors avec Fabius, gouverneur de Damas, et comme il allait au secours de son frère, il fut retenu par la maladie ; cependant Phasaelus était trop dur pour Félix, et reprochait à Hyrcan son ingratitude, et l’aide qu’il avait apportée à Malichus, et d’avoir négligé le frère de Malichus, lorsqu’il s’empara des forteresses ; car il en avait déjà un grand nombre, et parmi eux le plus fort de tous, Massada.

2. Cependant, rien ne pouvait lui suffire contre la force d’Hérode, qui, dès qu’il fut rétabli, prit les autres forteresses de nouveau, et le chassa de Massada dans la posture d’un suppliant ; il chassa aussi de Galilée Marion, tyran des Tyriens, lorsqu’il eut possédait déjà trois places fortifiées ; mais quant à ces Tyriens qu’il avait pris, il les garda tous vivants ; Il en a même donné quelques-uns et les renvoya, et s’assura ainsi de la bienveillance pour lui-même de la ville, et la haine contre le tyran. Marion avait en effet obtenu cela tyrannique de Cassius, qui établit des tyrans sur toute la Syrie 16 et c’est par haine pour Hérode qu’il aida Antigone, fils de Aristobule, et principalement pour le compte de Fabius, qu’Antigone avait fait sien d’argent, et l’avait donc de son côté quand il faisait sa descente; mais c’était Ptolémée, parent d’Antigone, qui lui fournissait tout ce qu’il avait recherché.

3. Quand Hérode les eut combattus dans les avenues de Judée, vainqueur de la bataille, chassa Antigone, et s’en retourna à Jérusalem, aimée de tous pour l’action glorieuse qu’il avait accomplie ; pour ceux qui ne l’avaient pas favorisé auparavant se sont joints à lui maintenant, à cause de son mariage dans la famille d’Hyrcan ; car, comme il avait autrefois épousé une femme de son propre pays, d’un sang non ignoble, qui s’appelait Doris, dont il engendra Antipater ; il épousa Mariamne, fille d’Alexandre, le fils d’Aristobule, et petite-fille d’Hyrcan, et devint ainsi une Relation du roi.

4. César et Antoine, après avoir tué Cassius près de Philippes, César s’en alla en Italie, et Antoine en Asie, entre autres les villes qui envoyèrent des ambassadeurs à Antoine en Bithynie, les grands hommes de l’univers. Les Juifs vinrent aussi, et accusèrent Phasaelus et Hérode d’avoir gardé le gouvernement par la force, et qu’Hyrcan n’avait qu’un nom honorable. Hérode apparut prêt à répondre à cette accusation ; et ayant fait d’Antoine son ami par la grande les sommes d’argent qu’il lui donnait, il le mettait dans une humeur telle qu’il n’entendait pas les autres parlent contre lui ; Et c’est ainsi qu’ils se séparèrent à ce moment-là.

5. Cependant, après cela, il y eut une centaine de principaux parmi les Juifs, à Daphné, par Antioche, à Antoine, qui était déjà asservi à l'amour de Cléopâtre ; ces Juifs ont mis ces hommes qui étaient les plus puissants, tant en dignité qu’en éloquence, avant tout, et accusa le frères. 17 Mais Messala s’opposa à eux, et défendit les frères, et cela pendant qu’Hyrcan se tenait debout par lui, à cause de sa parenté avec eux. Quand Antoine eut entendu les deux parties, il demanda à Hyrcan quel parti était le plus apte à gouverner, et il répondit qu’Hérode et Son parti était le plus apte. Antoine se réjouit de cette réponse, car il avait été jadis traité d’une manière hospitalière et obligeante par son père Antipater, lorsqu’il marcha sur la Judée avec Gabinius ; C’est ainsi qu’il constitua les frères tétrarques, et leur confia le gouvernement de la Judée.

6. Mais lorsque les ambassadeurs s’indignèrent de cette Antoine, en prit quinze, et les mit en détention, qu’il allait aussi tuer sur-le-champ, et il chassa les autres avec honte ; sur lequel un tumulte encore plus grand s’éleva à Jérusalem ; Ils envoyèrent donc de nouveau un millier d'ambassadeurs à Tyr, où Antoine demeurait alors, tandis qu’il marchait vers Jérusalem; sur ces hommes qui faisaient des clameurs, il envoya le gouverneur de Tyr, et lui ordonna de punir tout ce qu’il pourrait prendre d’eux, et de régler ceux qui dans l’administration qu’il avait faits tétrarques.

7. Mais avant cela, Hérode et Hyrcan s’en allèrent sur le bord de la mer, et prièrent instamment ces ambassadeurs de ne pas se ruiner, ni de faire la guerre à leur patrie par leurs contestations téméraires ; et quand ils devinrent encore plus scandaleux, Antoine envoya des hommes armés, et en tua un grand nombre, et en blessa un plus grand nombre ; dont ceux qui furent tués furent enterrés par Hyrcan, ainsi que les blessés confiés aux soins de médecins par lui ; mais ceux qui s’étaient échappés ne se tinrent pas tranquilles, mais ils mirent les affaires de la ville dans un tel désordre, et provoquèrent tellement Antoine qu’il tua aussi ceux qu’il avait enchaînés.





 
 
CHAPITRE 13.
Les Parthes ramènent Antigone en Judée, et jettent
Hyrcan et Phasaelus en prison. La fuite d’Hérode, et
La prise de Jérusalem et ce qu’Hyrcan et Phasaelus ont
Souffert.

1. Deux ans après, lorsque Barzapharnès, un gouverneur chez les Parthes, et Paeorus, fils du roi, avait possédé de Syrie, et quand Lysanias avait déjà réussi à la mort de son père Ptolémée, fils de Menneus, dans le gouvernement [de Chalcis], il l’emporta sur le gouverneur, par la promesse de mille talents, et de cinq cent femmes, pour ramener Antigone dans son royaume, et pour chasser Hyrcan de celui-ci. Pacorus s’y laissa persuader par ce moyen, et marcha le long de la côte, tandis qu’il ordonnait à Barzapharne de tomber sur les Juifs en longeant la partie méditerranéenne du pays ; mais des peuples marins, les Tyriens ne recevrait pas Pacorus, quoique ceux de Ptolémaïs et de Sidon l'eussent reçu; Il confia donc une troupe de sa cavalerie à un échanson appartenant à la famille royale, de son propre nom [Pacorus], et lui donna l’ordre de marcher sur Judée, afin de connaître l’état des choses parmi leurs ennemis, et d’aider Antigone quand il aurait besoin de son aide.

2. Or, comme ces hommes ravageaient le Carmel, beaucoup de Juifs coururent ensemble à Antigone, et se montrèrent prêts à faire une incursion dans le pays ; et il les envoya d’abord dans ce lieu appelé Drymus, [le Forêt 18 ] de s’emparer de la place ; Sur quoi une bataille s’engagea entre eux, et ils chassa l’ennemi, le poursuivit, et courut après lui jusqu’à Jérusalem, et à mesure que leur nombre augmentait, ils s’avancèrent jusqu’au palais du roi ; mais comme Hyrcan et Phasaelus les reçurent avec un fort corps d’hommes, il y eut une bataille sur la place du marché, dans laquelle le parti d’Hérode battit l’ennemi, et les enferma dans le temple, et mit soixante hommes dans les maisons voisines pour les garder. Mais le peuple qui était tumultueux contre les frères entra, et il brûla ces hommes ; tandis qu’Hérode, dans sa rage de les tuer, attaquait et tua beaucoup de gens, jusqu’à ce qu’un parti fît tour à tour des incursions sur l’autre, jour après jour, sous la forme d’embuscades, et que des massacres se faisaient continuellement parmi eux.

3. Or, lorsque cette fête que nous appelons Pentecôte fut tous les endroits autour du temple, et toute la ville, étaient remplis d’une multitude de gens qui étaient sortis du pays, et qui étaient les la plupart d’entre eux s’armèrent aussi, et Phasaelus garda la muraille, et Hérode, avec quelques-uns, gardait le palais royal ; et quand il attaqua ses ennemis, comme ils étaient sortis de leurs rangs, dans le quartier nord de la ville, il en tua un très grand nombre, et les mit tous en fuite ; et certains d’entre eux il les enferma dans la ville, et les autres dans le rempart extérieur. Pendant ce temps, Antigone désirait que Pacorus fût admis comme réconciliateur entre eux ; et Phasaëlus fut persuadé d’admettre le Parthe dans le ville avec cinq cents chevaux, et de le traiter d’une manière hospitalière, qui prétendait qu’il était venu pour apaiser le tumulte, mais en réalité il est venu pour aider Antigonus; mais il trama un complot pour Phasaëlus, et le persuada d’y aller comme ambassadeur à Barzapharnès, afin de mettre fin à la guerre, bien qu’Hérode était très sincère avec lui pour dire le contraire, et l’exhortait à tuer le comploteur, mais il ne s’exposa pas aux pièges qu’il lui avait tendus, parce que les Barbares sont naturellement perfides. Cependant Pacorus sortit et emmena Hyrcan avec lui. afin qu’il fût moins soupçonné ; Il en a également 19 quelques-uns des cavaliers, appelés les hommes libres, avec Hérode, et conduisirent Phasaelus avec le reste.

4. Quand ils furent arrivés en Galilée, ils trouvèrent que le peuple de ce pays s’était révolté, et qu’il était en armes, qu’il était venu très loin astucieusement à leur chef, et le supplièrent de dissimuler sa perfide intentions par un comportement obligeant envers eux ; C’est pourquoi il les fit d’abord Présente; et ensuite, comme ils s’éloignaient, leur tendit des embuscades ; et quand ils étaient arrivés dans l’une des villes maritimes appelée Ecdippon, ils ont perçu qu’un complot leur a été préparé ; car ils y furent informés de la promesse de mille talents, et de la façon dont Antigone avait consacré aux Parthes le plus grand nombre des femmes qui étaient là avec eux, parmi les cinq cents ; Ils s’aperçurent aussi qu’une embuscade leur était toujours tendue par les Barbares pendant la nuit ; ils avaient également été saisis avant cela, à moins qu’ils n’eussent attendu le prise d’Hérode d’abord à Jérusalem, parce que s’il en était informé une fois traîtrise de leur part, il prendrait soin de lui-même ; Il ne s’agissait pas non plus d’un simple rapport, mais ils virent déjà les gardes non loin d’eux.

5. Phasaelus ne songea pas non plus à abandonner Hyrcan et s’enfuir, bien qu’Opellius l’y persuadât avec ardeur ; car cet homme avait appris tout le plan du complot de Saramalla, la plus riche de toutes les Syriens. Mais Phasaelus s’approcha du gouverneur parfilien, et lui reprocha de : pour avoir tramé contre eux ce complot perfide, et surtout parce qu’il l’avait fait pour de l’argent ; et il lui promit qu’il lui donnerait plus d’argent pour qu’Antigone avait promis de donner pour le royaume. Mais l' Le rusé Parthe s’efforçait de dissiper tous ces soupçons par des excuses et par des serments, puis il alla [vers l’autre] Pacorus ; immédiatement après quoi les Parthes qui restaient, et qui en avaient la charge, s’emparèrent de Phasaelus et d’Hyrcan, qui ne pouvaient que maudire leur perfidie et leur parjure.

6. Sur ces entrefaites, l’échanson fut renvoyé, et il complota pour s’emparer d’Hérode, en le trompant, et en le faisant sortir de la prison. la ville, comme il lui avait été ordonné de le faire. Mais Hérode soupçonnait les barbares dès le commencement; et ayant alors reçu la nouvelle qu’un messager, qui devait lui apporter les lettres qui l’informaient de la trahison projetée, était tombée parmi les ennemis, il ne voulait pas sortir de la ville ; quoique Pacorus ait dit très qu’il devait sortir et aller à la rencontre des messagers qui amenaient le lettres, parce que l’ennemi ne les avait pas prises, et que leur contenu n’était pas le récit d’un complot contre eux, mais de ce que Phasaelus avait fait ; encore avait-il appris par d’autres que son frère avait été saisi ; et Alexandra, 20 la femme la plus astucieuse du monde, la fille d’Hyrcan, le pria de ne pas sortir, et ne pas se confiait à ces barbares, qui étaient venus pour faire l’attaquer ouvertement.

7. Tandis que Pacorus et ses amis réfléchissaient à la manière dont qu’ils pouvaient porter leur complot en privé, parce qu’il n’était pas possible de circonvenir un homme d’une si grande prudence en l’attaquant ouvertement, Hérode empêcha et s’en alla avec les personnes qui lui étaient les plus étroitement liées par nuit, et cela sans que leurs ennemis en soient informés. Mais dès que les Parthes s’en aperçurent, ils les poursuivirent ; et comme il donnait des ordres pour sa mère, sa soeur, et la jeune femme qui lui était fiancée, avec elle sa mère et son plus jeune frère, pour tirer le meilleur parti de leur chemin, lui-même, avec ses serviteurs, prirent tous les soins qu’ils purent pour éloigner les barbares ; et quand, à chaque assaut, il en avait tué un grand nombre, il se rendit à la rencontre des forts. l’emprise de Massada.

8. Bien plus, il trouva par expérience que les Juifs tombaient sur lui plus lourdement que les Parthes, et lui causaient des ennuis perpétuels, et cela depuis qu’il avait été obtenu à soixante stades de la ville ; Ceux-ci l’amenaient parfois à une sorte de bataille régulière. Maintenant, à l’endroit où Hérode les battit et en tua un grand nombre, là il construisit ensuite une citadelle, en souvenir des grandes actions qu’il y fit, et il l’orna des palais les plus précieux, et y éleva de très fortes fortifications, et l’appela, de son propre nom, Hérodium. Tandis qu’ils s’enfuyaient, beaucoup se joignirent à lui Tous les jours; et à un lieu appelé Thresse d’Idumée, son frère Joseph le rencontra, et lui conseilla de se débarrasser d’un grand nombre de ses disciples, parce que Massada ne contiendrait pas une si grande multitude, qui était de plus de neuf mille personnes. Hérode se conforma à ce conseil, et renvoya la partie la plus encombrante de son pour qu’ils allassent en Idumée, et leur donna des vivres pour leur voyage; mais il arriva sain et sauf à la forteresse avec ses plus proches parents, et ne retint avec lui que les plus vaillants de ses partisans ; Et c’est là qu’il laissa huit cents de ses hommes pour garder les femmes, et des vivres suffisantes pour un siège ; mais il se hâta de se rendre à Pétra d’Arabie.

9. Quant aux Parthes de Jérusalem, ils pillage, et tombèrent sur les maisons de ceux qui s’étaient enfuis, et sur le palais du roi, et n’épargna que l’argent d’Hyrcan, qui n’était pas plus de trois cents talents. Ils ont aussi mis le feu à l’argent des autres, mais pas ainsi autant qu’ils l’espéraient ; car Hérode, ayant depuis longtemps eu un soupçon sur le perfidie des barbares, avait eu soin d’avoir ce qu’il y avait de plus splendide parmi ses trésors transportés en Idumée, comme tous ceux qui lui appartenaient avaient en de la même manière. Mais les Parthes sont allés jusqu’à ce degré d’injustice, de remplir tout le pays de guerre sans la dénoncer, et de démolir la ville de Marissa, et non seulement d’établir Antigone pour roi, mais de délivrer Phasaelus et Hyrcan liés entre ses mains, afin d’être tourmentés par lui. Antigone lui-même mordit aussi les oreilles d’Hyrcan avec ses propres dents, en tombant à genoux devant lui, afin qu’il ne pût jamais, par suite d’une mutation d'affaires reprendre la haute prêtrise, car les grands prêtres qui officiés devaient être complets et sans défaut.

10. Toutefois, il n’a pas atteint son objectif d’abuser Phasaelus, à cause de son courage ; car, bien qu’il n’eût ni le commandement de son épée ni celui de ses mains, il empêchait tous les abus en se frappant la tête contre une pierre ; il se montra donc le propre frère d’Hérode, et Hyrcan un parent le plus dégénéré, et mourut avec une grande bravoure, et rendit la fin de sa vie agréable aux actions de celui-ci. Il y a aussi un autre rapport sur sa fin, c’est-à-dire qu’il s’est remis de cette attaque, et qu’un chirurgien, qui a été envoyé par Antigone pour le guérir, remplissait la plaie d’ingrédients vénéneux, et ainsi l’a tué ; Quelle que fût la mort qu’il rencontrait, le commencement de celle-ci était glorieux. Il est également rapporté qu’avant d’expirer, il a été informé par un pauvre femme comment Hérode s’était échappé de leurs mains, et qu’il avait dit « Je meurs maintenant avec consolation, puisque je laisse derrière moi un vivant qui me vengera de mes ennemis.

11. Ce fut la mort de Phasaelus ; mais les Parthes, bien qu’ils eussent manqué des femmes qu’ils désiraient principalement, remirent cependant le gouvernement de Jérusalem entre les mains d’Antigone, et enlevèrent Hyrcan, le lièrent et l’emmenèrent en Parthie.





 
 
CHAPITRE 14.
Quand Hérode est rejeté en Arabie, il se hâte de se rendre à Rome
Là où Antoine et César unissent leurs intérêts pour le faire roi.

1. Hérode poursuivit son voyage avec plus de zèle en Arabie, comme s’empressant d’aller chercher de l’argent du roi, tandis que son frère était encore vivant; par lequel seul c’était par l’argent qu’il espérait l’emporter sur les cupides tempérament des barbares pour épargner Phasaelus ; car c’est ainsi qu’il raisonnait avec lui-même, que si le roi d’Arabie oubliait trop l’amitié de son père avec lui, et qu’il était trop cupide pour lui faire un cadeau gratuit, il empruntait cependant de lui autant qu’il pouvait racheter son frère, et mettre entre ses mains, comme gage, le fils de celui qui devait être racheté. En conséquence, il conduisit le fils de son frère avec lui, qui était âgé de sept ans. Maintenant, il était prêt à donner trois cents talents pour son frère, et avait l’intention de désirer l’intercession des Tyriens, pour les faire accepter ; Cependant, le destin avait été trop rapide pour son diligence; et puisque Phasaelus était mort, l’amour fraternel d’Hérode était maintenant vain. De plus, il ne put trouver d’amitié durable parmi les Arabes ; pour leur roi, Malichus, l’envoya aussitôt et lui ordonna de s’en retourner hors de son pays, et se servit du nom des Parthes comme d’un prétexte pour comme si ceux-ci lui eussent dénoncé par leurs ambassadeurs de jeter Hérode hors d’Arabie ; alors qu’en réalité ils avaient l’esprit de garder ce qu’ils devaient Antipater, et qu’il ne soit pas obligé de rendre des comptes à ses fils pour les dons gratuits c’est le père qui les avait faites. Il suivit aussi les conseils impudents de ceux qui, avec lui-même, étaient prêts à priver Hérode de ce qu’Antipater avait déposé parmi eux ; et ces hommes étaient les plus puissants de tous ceux qu’il avait dans son royaume.

2. Quand Hérode eut découvert que les Arabes étaient à lui, ennemis, et cela pour les raisons mêmes pour lesquelles il espérait qu’ils eussent été le plus amical, et leur avait donné la réponse que sa passion lui suggérait, il s’en retourna et partit pour l’Égypte. Or, il logea le premier soir dans l’un des temples de ce pays, afin de rencontrer ceux qu’il a laissés derrière lui ; mais le lendemain, comme il se rendait à Rhinocurura, on lui apporta la nouvelle que son frère était mort, et comment il était mort ; et quand il l’eut pleuré Autant que sa situation présente le lui permettait, il ne tarda pas à mettre de côté ces soucis. et il continua son voyage. Mais maintenant, au bout d’un certain temps, le roi d’Arabie Il se repentit de ce qu’il avait fait, et envoya aussitôt des messagers pour l’appeler Hérode les en avait empêchés, et il était venu à Péluse, où il ne pouvait obtenir un passage de ceux qui se trouvaient avec la flotte, et il les pria de capitaines pour le laisser passer à côté d’eux ; En conséquence, par le respect qu’ils portaient à la renommée et la dignité de l’homme, ils le conduisirent à Alexandrie ; et quand il vint dans la ville, il fut reçu par Cléopâtre avec une grande splendeur, qui espérait On pourrait le persuader d’être le commandant de ses forces dans l’expédition où elle se trouvait maintenant ; mais il repoussa les sollicitations de la reine, et n’étant effrayé ni au plus fort de l’orage qui arriva alors, ni des tumultes qui étaient alors en Italie, il fit voile pour Rome.

3. Mais comme il était en péril au sujet de la Pamphylie, et qu’il était obligé de jeter la plus grande partie du chargement du navire, il arriva avec peine à Rhodes, ville qui avait été cruellement harcelée dans la guerre contre Cassius. Il y fut reçu par ses amis, Ptolémée et Sappinius ; et bien qu’il fût puis, manquant d’argent, il équipa un vaisseau à trois ponts de très grande taille, où lui et ses amis s’embarquèrent pour Brindes, 21 et de là se rendit à Rome en toute hâte ; où il se rendit d’abord auprès d’Antoine, à cause de l'amitié que son père avait pour lui, et lui présenta les calamités de lui-même et de sa famille ; et qu’il avait quitté ses plus proches parents assiégé dans une forteresse, et avait navigué jusqu’à lui à travers une tempête, pour lui implorer son aide.

4. Là-dessus, Antoine fut ému de compassion pour le changement qui s’était opéré dans les affaires d’Hérode, et cela à la fois sur son appel à l’hospitalité avec laquelle il avait été traité par Antipater, mais surtout par récit de la vertu même d’Hérode ; Il résolut donc de le faire roi des Juifs, qu’il avait lui-même autrefois fait tétrarque. Le combat qu’il eut avec Antigone fut aussi une autre incitation, et qui n’avait pas moins de poids que la grande estime qu’il avait pour Hérode ; car il regardait Antigone comme un séditieux, et un ennemi des Romains ; Quant à César, Hérode le trouva mieux préparé qu’Antoine, car il se souvenait très bien des guerres qu’il avait traversées avec son père, de l’hospitalité qu’il avait reçue de sa part, et de toute la bienveillance qu’il lui avait témoignée ; outre l’activité qu’il voyait en Hérode lui-même. Il convoqua donc le sénat, dans lequel Messalas, et après lui Atratinus, produisit Hérode devant eux, et rendit un compte complet des mérites de son père, et sa propre bienveillance envers les Romains. En même temps, ils démontrèrent qu’Antigone était leur ennemi, non seulement parce qu’il se querellait bientôt avec eux, mais parce qu’il négligeait maintenant les Romains, et qu’il prenait le gouvernement par les moyens des Parthes. Ces raisons émurent beaucoup le sénat ; à laquelle Antoine entra et leur dit que c’était à leur avantage dans la Guerre des Parthes pour qu’Hérode soit roi ; Ils ont donc tous voté pour. Et quand le sénat fut séparé, Antoine et César sortirent, avec Hérode entre eux; tandis que le consul et le reste des magistrats les précédaient, d’offrir des sacrifices, et de déposer le décret dans le Capitole. Antoine aussi fit un festin pour Hérode le premier jour de son règne.





 

CHAPITRE 15.
Antigone assiège ceux qui étaient à Massada, qu’Hérode
libère de l’emprisonnement à son retour de Rome, et
Marche sur Jérusalem où il trouve Silo corrompu
Par des pots-de-vin.

1. Pendant ce temps-là, Antigone assiégea ceux qui Massada, qui avaient toutes les autres choses nécessaires en quantité suffisante, mais qui étaient manque d’eau ; c’est pourquoi Joseph, frère d’Hérode, était disposé à s’enfuir chez les Arabes, avec deux cents de ses amis, parce qu’il avait entendu dire que Malique se repentit de ses offenses à l’égard d’Hérode ; et il avait été si prompt qu’il était déjà sorti de la forteresse, à moins que, la nuit même où il partait, il ne fût tombé beaucoup de pluie, de sorte que ses réservoirs étaient pleins d’eau, et qu’il n’était pas nécessaire de s’enfuir. Après quoi, ils firent irruption dans le parti d’Antigone, et en tua un grand nombre, les uns dans des batailles ouvertes, les autres des embuscades privées; Et ils n’avaient pas toujours réussi dans leurs tentatives, car parfois ils étaient battus et s’enfuyaient.

2. Sur ces entrefaites, Ventidius, général romain, fut envoyé hors de Syrie, pour contenir les incursions des Parthes ; et après avoir fait cela, il vint en Judée, sous prétexte d’aider Joseph et son parti, mais en réalité pour obtenir de l’argent d’Antigone ; et quand il eut dressé son camp tout près de Jérusalem, dès qu’il eut assez d’argent, il s’en alla avec la plus grande partie de ses forces ; mais il laissa encore à Silo une partie d’entre eux, de peur que, s’il les avait tous emmenés, il n’eût été découvert trop ouvertement qu’il avait accepté des pots-de-vin. Antigone espérait que les Parthes viendraient à son aide, et cultiva donc une bonne entente avec Silo en attendant, de peur qu’on n’interrompît ses espérances.

3. En ce temps-là, Hérode était sorti d’Italie, et était venu à Ptolémaïs ; et dès qu’il eut rassemblé une petite armée d'étrangers, et de ses compatriotes, il marcha à travers la Galilée contre Antigone, où il était assisté de Ventidius et de Silo, tous deux que Dellius, 22 une personne envoyée par Antoine, persuadée d’amener Hérode [dans son royaume]. Maintenant Ventidius se trouvait alors parmi les villes, et il composait les troubles ce qui s’était passé par le moyen des Parthes, comme Silo en Judée avait été corrompu par les pots-de-vin qu’Antigone lui avait donnés ; mais Hérode lui-même n’était pas dépourvu de puissance, mais le nombre de ses forces augmentait chaque jour à mesure qu’il avançait, et toute la Galilée, à peu d’exceptions près, s’attacha à lui. Il proposa donc de lui-même pour entreprendre son entreprise la plus nécessaire, et c’était Massada, en afin de délivrer ses parents du siège qu’ils enduraient. Mais toujours Joppé se mit en travers de son chemin, et l’empêcha d’y aller ; car il fallait prendre des cette ville d’abord, qui était entre les mains des ennemis, afin que, lorsqu’il irait à Jérusalem, aucune forteresse ne pouvait être laissée derrière lui au pouvoir de l’ennemi. Silo aussi volontiers se joignit à lui, comme ayant maintenant une occasion plausible de tirer ses forces [de Jérusalem] ; et quand les Juifs le poursuivirent et le pressèrent, [dans sa retraite,] Hérode fit toute son excursion sur eux avec un petit corps de sa force et les mit bientôt en fuite, et sauva Silo quand il était en détresse.

4. Après cela, Hérode s’empara de Joppé, et se hâta de Massada pour libérer ses proches. Or, comme il marchait, beaucoup entrèrent vers lui, l’amitié qu’ils avaient pour son père, les uns par la réputation qu’il avait déjà lui-même, et quelques-uns pour rembourser les avantages qu’ils avaient reçus d'eux deux ; mais ce qui engageait le plus grand nombre de son côté, c’était l’espérance qu’il avait de lui lorsqu’il serait établi dans son royaume ; de sorte qu’il avait déjà réuni une armée difficile à vaincre.  Mais Antigone tendit une embuscade à alors qu’il sortait, dans lequel il ne faisait que peu ou pas de mal à ses ennemis. Cependant, il retrouva facilement ses parents qui étaient à Massada, ainsi que la forteresse de Ressa, puis marcha sur Jérusalem, où les soldats qui étaient avec Silo se joignirent aux siens, comme beaucoup de gens de la ville, par crainte de sa puissance.

5. Lorsqu’il eut dressé son camp du côté de l’occident de la ville, les gardes qui étaient là tiraient leurs flèches et lançaient leurs dards contre eux, tandis que d’autres couraient par compagnies et attaquaient ceux qui étaient en tête ; mais Hérode ordonna qu’on proclamât près de la muraille qu’il était venu chercher le bien du peuple et la conservation de la ville, sans aucun dessein se venger de ses ennemis déclarés, mais de leur accorder l’oubli, bien qu’ils eussent été le plus obstiné contre lui. Or, les soldats qui étaient pour Antigone poussèrent une clameur contraire, et ne permit à personne d’entendre cette proclamation, ni de changer de parti ; Antigone donna donc l’ordre à ses troupes de chasser l’ennemi du haut des murailles ; En conséquence, ils ne tardèrent pas à leur lancer leurs traits du haut des tours, et les mirent en fuite.

6. Et c'est ainsi que Silo a découvert qu'il avait accepté des pots-de-vin; car il a incité de nombreux soldats à se plaindre de leur manque de nécessités et à exiger leur salaire, afin de s’acheter de la nourriture, et d'exiger qu’il les conduise dans des endroits commodes pour leurs quartiers d’hiver ; parce que toutes les parties de la ville ont été dévastées par le moyen de l’armée d’Antigone, qui avait tout emporté. Par là, il déplaça l’armée, et essaya de la faire sortir du siège ; mais Hérode alla trouver les capitaines qui étaient sous les ordres de Silo et un grand nombre de soldats, et les pria de ne pas l’abandonner, lui qui avait été envoyé là par César, Antoine et le sénat. pour cela, il prendrait soin de pourvoir à leurs besoins le jour même. Après avoir fait cette supplication,  Il se rendit en toute hâte dans le pays, et y amena une si grande abondance de choses nécessaires, qu’il coupa court à tous les prétextes de Silo ; et afin de pourvoir à ce que, pendant les jours suivants, ils ne manquent pas de vivres, il envoya au peuple qui était autour de Samarie [cette ville s’était jointe à lui] pour apporter du blé, du vin, de l’huile et du bétail à Jéricho. Quand Antigone l’apprit, Il envoya une partie de son parti avec ordre d’entraver et de tendre des embuscades pour ces collecteurs de blé. Cet ordre fut exécuté, et une grande multitude de Des hommes armés s’étaient rassemblés autour de Jéricho, et couchés sur les montagnes, pour Surveillez ceux qui ont apporté les provisions. Cependant Hérode ne resta pas oisif, mais il prit avec lui dix cohortes, dont cinq étaient des Romains, et cinq étaient des cohortes juives, ainsi que quelques troupes mercenaires mêlées parmi elles, et en plus de celles-ci quelques cavaliers, et il vint à Jéricho ; et quand il arriva, il trouva la ville déserte, mais qu’il y avait cinq cents hommes, avec leurs femmes et leurs enfants, qui s’était emparé du sommet des montagnes ; Il les prit, et les congédia tandis que les Romains tombaient sur le reste de la ville, et la pillaient, après avoir trouvé les maisons pleines de toutes sortes de bonnes choses. Le roi laissa donc une garnison à Jéricho, et revint et envoya l’armée romaine dans les villes qui lui étaient venues, pour y prendre leurs quartiers d’hiver, c’est-à-dire en Judée, l’Idumée, la Galilée et la Samarie.  Antigone obtint aussi de Silo des pots-de-vin pour qu’une partie de son armée fût reçue à Lydda, en compliment à Antoine.

 





 
 
CHAPITRE 16.
Hérode s’empare de Sepphoris et soumet les brigands qui étaient dans
Les grottes ; Après cela, il se venge de Machaerus, comme
d’un de ses ennemis et va vers Antoine alors qu’il assiégeait
Samosate.

1. Ainsi les Romains vivaient en abondance de toutes choses, et se reposaient de la guerre. Cependant, Hérode ne resta pas en repos, mais s’empara de l’Idumée, et avec deux mille fantassins et quatre cents cavaliers ; Et c’est ce qu’il fit en y envoyant son frère Joseph, afin qu’aucune innovation ne fût faite par Antigonus. Il enleva aussi sa mère et tous ses parents, qui avaient été dans Massada, à Samarie ; et quand il les eut solidement établis, il se mit en marche pour prendre les parties restantes de la Galilée, et de chasser les garnisons qui y étaient placées par Antigonus.

2. Quand Hérode fut arrivé à Sepphoris, 23 par une très grande neige, il s’empara de la ville sans aucune difficulté ;  les gardes qui auraient dû l’éloigner avant qu’il ne soit attaqué ; où il a donné l’occasion à ses disciples qui avaient été dans la détresse de se rafraîchir,  Il y a dans cette ville une grande abondance de choses nécessaires. Après quoi, il se hâta de s’enfuir vers les brigands qui étaient dans les cavernes, qui envahirent une grande partie du pays, et firent à ses habitants autant de mal qu’une guerre elle-même aurait pu en faire. En conséquence, il envoya d’avance trois cohortes de fantassins et une troupe de cavaliers, au village d’Arbela, et revint lui-même quarante jours après 24 le reste de ses forces n’était pas encore l’ennemi effrayé de son assaut, mais rencontrait lui en armes ; car leur habileté était celle des guerriers, mais leur audace était la hardiesse des brigands : quand il s’agissait donc d’une bataille rangée,  ils mettaient en fuite l’aile gauche d’Hérode avec leur aile droite ; mais Hérode, faisant tout à coup demi-tour de son aile droite, vint à leur secours, et tous deux firent reculer son aile gauche de sa fuite, et tombèrent sur les poursuivants, et refroidirent leur courage, jusqu’à ce qu’ils ne purent plus supporter les tentatives qui leur étaient faites directement, et ainsi firent demi-tour et s’enfuirent. 3. Mais Hérode les suivit, et les tua comme il les suivait, et en détruisit une grande partie, jusqu’à ce que ceux qui furent dispersés au-delà du fleuve [Jourdain ;] et la Galilée fut libérée de les terreurs qu’ils avaient éprouvées, à l’exception de ceux qui restaient et qui gisaient cachés dans des grottes, ce qui nécessitait plus de temps avant qu’ils puissent être conquis. Dans à laquelle Hérode, en premier lieu, distribua les fruits de leurs anciennes et donna à chacun d’eux cent cinquante drachmes d’argent, et beaucoup plus à leurs chefs, et les envoya dans leur quartiers d’hiver. Il envoya aussi à son plus jeune frère Phéroas, pour s’occuper d’un bon marché pour eux, où ils pourraient s’acheter des provisions, et construire un mur autour d’Alexandrium ; qui s’est occupé de ces deux injonctions en conséquence.

4. Sur ces entrefaites, Antoine demeurait à Athènes, tandis que Ventidius appela Silo et Hérode à entrer en guerre contre les Parthes, mais il leur ordonna d’abord de régler les affaires de Judée ; Hérode de son plein gré congédia Silo pour aller à Ventidius, mais il fit lui-même une expédition contre ceux qui se trouvaient dans les grottes. Or, ces grottes se trouvaient dans les précipices d’une montagnes, et qu’on ne pouvait y atteindre d’aucun côté, puisqu’ils n’avaient que quelques des sentiers sinueux, très étroits, par lesquels ils y arrivaient ; mais le rocher qui s’étendaient sur leur front avaient au-dessous d’elle des vallées d’une grande profondeur, et d’une déclivité perpendiculaire ; de sorte que le roi douta longtemps que faire, en raison d’une sorte d’impossibilité qu’il y avait d’attaquer le lieu. Cependant il finit par se servir d’un artifice qui était sujet aux plus grands dangers ; car il fit descendre les plus robustes de ses hommes dans des coffres, et les mit dans des coffres à l’entrée des tanières. Et ces hommes tuèrent les brigands et leurs familles, et quand ils firent de la résistance, ils envoyèrent le feu sur eux [et les brûlèrent] ; et comme Hérode désirait en sauver quelques-uns, il fit proclamer que qu’ils viennent et se livrent à lui ; mais aucun d’entre eux n’est venu volontiers à lui ; et parmi ceux qui ont été contraints de venir, beaucoup ont préféré la mort à la captivité. Et voici un certain vieillard, père de sept enfants, dont les enfants, avec leur mère, le priaient de leur donner la permission de sortir, sur l’assurance et la main droite qui leur a été offerte, les tua de la manière suivante : Il ordonna à chacun d’eux de sortir, tandis qu’il se tenait lui-même à l’entrée de la caverne. et il tua perpétuellement son fils qui sortait. Hérode était assez près pour voir ce spectacle, et ses entrailles de compassion furent émues à et il tendit la main droite vers le vieillard, et le pria de épargner ses enfants ; mais il n’a pas du tout cédé sur ce qu’il disait, mais il reprocha surtout à Hérode la bassesse de sa descendance, et tua sa femme ainsi que ses enfants ; et quand il eut jeté leurs cadavres dans le précipice, il se jeta enfin à leur poursuite.

5. C’est par ce moyen qu’Hérode soumit ces cavernes, et que les voleurs qui s’y trouvaient. Il y laissa alors une partie de son armée, autant qu’il le souhaita, autant qu’il le jugea suffisant pour empêcher toute sédition, et fit de Ptolémée leur général, et retourna en Samarie ; Il conduisait aussi avec lui trois mille fantassins armés, et six cent cavaliers, contre Antigone. Maintenant, voici ceux qui avaient l’habitude de soulever des tumultes en Galilée, ayant la liberté de le faire à son départ, tomba à l’improviste sur Ptolémée, le général de ses troupes, et le tua ; Ils ont aussi tracé le pays puis se retira dans les tourbières et dans des endroits difficiles à trouver. Mais Quand Hérode fut informé de cette insurrection, il vint aussitôt au secours du pays et détruisit un grand nombre de séditions, et leva les sièges de toutes les forteresses qu’ils avaient assiégées ; Il a également exigé de la tribut d’une centaine de talents de ses ennemis, en punition des mutations qu’ils avait fait dans le pays.

6. À ce moment-là, [les Parthes ayant déjà été chassés, Pacorus tua Ventidius, sur l’ordre d’Antoine, envoya un millier de cavaliers et deux légions, comme auxiliaires d’Hérode, contre Antigone. Antigone pria par lettre Machaerus, qui était leur général, de venir à la rencontre son assistance, et fit un grand nombre de plaintes lugubres au sujet de la violence, et sur les torts qu’il a faits au royaume ; et lui promit de lui donner de l’argent pour une telle assistance ; mais il n’obtempéra pas à son invitation à trahir sa confiance, car il n’a pas méprisé celui qui l’a envoyé, d’autant plus qu’Hérode lui a donné plus d’argent [que l’autre n’en offrait]. Alors il feignit l’amitié pour Antigone, mais il vint comme espion pour découvrir ses affaires ; bien qu’il n’ait pas obéi en cela à Hérode, qui l’en a dissuadé.  Mais Antigone s’aperçut d’avance de ses intentions, l’exclut de la ville, et se défendit contre lui comme contre un ennemi, du haut des murailles ; jusqu’à ce que Machaerus soit honteux de ce qu’il avait fait, et se retira à Emmaüs, auprès d’Hérode; et comme il était Furieux de sa déception, il tua tous les Juifs qu’il rencontra, sans épargner ceux qui étaient pour Hérode, mais en les utilisant tous comme s’ils étaient destinés à Antigone.

7. Alors Hérode se mit en colère contre lui, et il s’en alla de combattre Machaerus comme son ennemi ; mais il retint son indignation, et marcha sur Antoine pour accuser Machaerus de mauvaise administration. Mais Machaerus était conscient de ses offenses, et suivit immédiatement le roi, et Il le supplia instamment et obtint qu’il se réconciliât avec lui. Cependant, Hérode ne renonça pas à sa résolution d’aller auprès d’Antoine ; mais quand il apprit qu’il assiégeait Samosata 25 avec une grande armée, qui est une ville forte près de l’Euphrate, il en fit la plus grande hâte; qu’il s’agissait là d’une occasion convenable de montrer tout de suite son courage, et d’avoir fait ce qui obligerait grandement Antoine. En effet, quand il est venu, il mit bientôt fin à ce siège, et tua un grand nombre de Barbares. et il leur prit une grande proie ; de sorte qu’Antoine, qui admirait son courage autrefois, je l’admirais encore plus. En conséquence, il a accumulé beaucoup plus d’honneurs sur lui, et lui donna l’espérance plus assurée qu’il gagnerait son royaume ; et Or, le roi Antiochus fut forcé de livrer Samosate.





 
 
CHAPITRE 17.
La mort de Joseph [frère d’Hérode] qui avait été
Signifié à Hérode dans les rêves. Comment Hérode a été préservé deux fois
D’une manière merveilleuse. Il coupe la tête de Pappus,
Qui était le meurtrier de son frère et envoie cette tête à
[Son autre frère] Phéroras, et en peu de temps il
Assiège Jérusalem et épouse Mariamne.

1. Pendant ce temps, les affaires d’Hérode en Judée étaient en mauvais état. Il avait laissé à son frère Joseph les pleins pouvoirs, mais il l’avait chargé de ne faire aucune tentative contre Antigone jusqu’à son retour ; car ce Machaerus ne serait pas un assistant sur lequel il pouvait compter, comme il le paraissait d’après ce qu’il l’avait déjà fait ; mais dès que Joseph apprit que son frère était à une très grande distance, il négligea l’ordre qu’il avait reçu, et marcha vers Jéricho avec cinq cohortes, que Machaerus envoya avec lui.  Ce mouvement a été destiné à s’emparer du maïs, tel qu’il était maintenant au milieu de l’été ; mais quand ses ennemis l’attaquèrent dans les montagnes, et dans les lieux difficiles à passer, il fut tué lui-même, car il combattait très courageusement dans la bataille, et toutes les cohortes romaines furent détruites ; car ces cohortes étaient des hommes nouvellement élevés, rassemblés de Syrie, et il n’y avait pas parmi eux un mélange de ceux qu’on appelait les soldats vétérans, qui eussent pu soutenir ceux qui n’étaient pas habiles à la guerre.

2. Cette victoire ne suffisait pas à Antigone ; mais il alla jusqu’à ce degré de rage, qu’il traita le cadavre de Joseph barbarement ; car, lorsqu’il eut pris possession des corps de ceux qui étaient tué, il lui coupa la tête, bien que son frère Phéroras lui eût donné cinquante talents comme prix de la rédemption pour cela.  Après la victoire d’Antigone, les affaires de la Galilée furent mises dans un tel désordre, que ceux du parti d’Antigone amenèrent au lac les principaux hommes qui étaient du côté d’Hérode, et les y noyèrent. Il y eut aussi un grand changement en Idumée, où Machaerus fut la construction d’un mur autour de l’une des forteresses, qui s’appelait Gittha. Mais Hérode n’avait pas encore été informé de ces choses ; car après la prise de Samosate, et quand Antoine avait confié à Sosius la direction des affaires de Syrie, et lui avait donné des ordres pour aider Hérode contre Antigone, il se rendit en Égypte ; mais Sosius en envoya deux légions avant lui en Judée pour aider Hérode, et se suivit lui-même peu de temps après avec le reste de son armée.

3. Hérode, étant à Daphné, près d’Antioche, avait quelques rêves qui annonçaient clairement la mort de son frère ; et comme il s’élançait hors de son lit d’une manière troublée, il arriva des messagers qui lui firent connaître cette calamité. Aussi, après s’être plaint quelque temps de ce malheur, il remit à plus tard la plus grande partie de son deuil, et se hâta de marcher contre ses ennemis ; et quand il eut accompli une marche au-dessus de ses forces, et qu’il fut allé jusqu’à comme Liban, il lui obtint huit cents hommes de ceux qui habitaient près de là montagne comme ses assistants, et joignit à eux une légion romaine, avec laquelle, avant le jour, il fit irruption en Galilée, et rencontra ses ennemis, et les ramena à l’endroit qu’ils avaient quitté. Il a également pris une décision immédiate et l’attaque continuelle de la forteresse. Pourtant, il fut forcé par une tempête des plus terribles d’établir son camp dans les villages voisins avant qu’il ne puisse s’en emparer. Mais quand, au bout de quelques jours, la seconde légion, venue d’Antoine, se joignit à lui, l’ennemi fut effrayé de sa puissance, et laissa ses fortifications pendant la nuit.

4. Après cela, il marcha à travers Jéricho, quelle hâte il pouvait se venger des meurtriers de son frère ; où s’est-il passé signe providentiel, dont, lorsqu’il s’était échappé à l’improviste, il avait la réputation d’être très cher à Dieu ; car ce soir-là il y avait un festin avec beaucoup d’hommes principaux ; Et après que ce festin fut fini, et tous les convives sont sortis, la maison s’est effondrée immédiatement. Et comme il jugeait que c’était là un signal commun des dangers qu’il devait endurer, et de la manière dont il devait y échapper dans la guerre qu’il faisait, le matin, il se mit en marche avec son armée, lorsqu’environ six mille de ses ennemis accoururent des montagnes, et commença à se battre avec ceux qui étaient à son avant-garde ; mais ils n’osent pas l’être si hardi qu’il engagea les Romains corps à corps, mais lança des pierres et des dards à à distance ; par ce moyen, ils en blessèrent un nombre considérable ; dans lequel Le camp d’Hérode fut blessé d’un dard.

5. Maintenant, comme Antigone avait l'intention de paraître supérieur à Hérode, non seulement par le courage, mais par le nombre de ses hommes, envoya Pappus, l’un de ses compagnons, avec une armée contre Samarie, dont la fortune fut de s’opposer à Machaerus ; mais Hérode envahit le pays de l’ennemi et en démolit cinq petites villes, et détruisit deux mille hommes qui s’y trouvaient, et brûla leurs maisons, puis il retourna à son camp ; mais son quartier général était à la village appelé Cana.

6. Or, une grande multitude de Juifs recouraient chaque jour à lui, à la fois de Jéricho et des autres parties du pays. Les uns étaient poussés à agir ainsi par haine pour Antigone, et les autres par égard pour les actions glorieuses qu’Hérode avait faites ; mais d’autres ont été entraînés par un désir déraisonnable de changement ; Et il tomba aussitôt sur eux.  Quant à Pappus et à sa suite, ils étaient ni effrayés ni de leur nombre, ni de leur zèle, mais ils s’en allèrent avec grand empressement à les combattre ; Et il s’est terminé par un combat serré. Maintenant, d’autres parties de leur armée résista pendant un certain temps ; mais Hérode, courant les plus grands dangers, de la rage qu’il avait éprouvée à l’idée du meurtre de son frère, afin d’être vengé sur ceux qui en avaient été les auteurs, battit bientôt ceux qui s’opposaient à lui ; et Après les avoir battus, il tournait toujours ses forces contre ceux qui se tenaient à l’écart; et les poursuivit tous ; de sorte qu’un grand massacre fut fait, tandis que quelques-uns furent forcés de rentrer dans le village d’où ils étaient sortis ; Il a aussi exercé une forte pression sur l’arrière-train, et en tua un grand nombre ; Il est également tombé dans le village avec l’ennemi, où chaque maison était remplie d’hommes armés, et les chambres hautes étaient encombrées au-dessus de soldats pour leur défense ; et quand il eut battit ceux qui étaient à l’extérieur, il mit les maisons en pièces, et a arraché ceux qui étaient à l’intérieur ; sur beaucoup d’entre eux, il fit ébranler les toits, par lequel ils périrent par monceaux ; et quant à ceux qui s’enfuirent des ruines, les les soldats les recevaient l’épée à la main ; et la multitude de ceux qui avaient été tués et qui gisaient sur des monceaux étaient si nombreux, que les vainqueurs ne pouvaient pas passer le long des routes. Or, l’ennemi ne pouvait pas supporter ce coup, de sorte que lorsque la multitude d’entre eux qui s’était rassemblés, vit que ceux qui étaient dans le village étaient tués, ils se dispersèrent et s’enfuirent ; sur la foi de cette victoire, Hérode s’était immédiatement rendu à Jérusalem, à moins qu’il n’en fût un peu gêné par la profondeur de l’hiver. C’était là l’obstacle qui s’opposait à toute sa glorieuse marche, et c’était ce qui empêchait la conquête d’Antigone, qui était déjà disposé à abandonner la ville.

7. Or, le soir, Hérode ayant déjà congédié ses amis pour se rafraîchir de leurs fatigues, et quand il fut parti lui-même, alors qu’il était encore chaud dans son armure, comme un simple soldat, pour se baigner lui-même, et n’avait qu’un seul serviteur qui l’assistait, et avant qu’il fût dans le bain, l’un des ennemis l’affronta en face avec une épée à la main, et puis un deuxième, puis un troisième, et après cela d’autres ; C'étaient des hommes qui s'étaient enfuis de la bataille dans le bain, revêtus de leurs armures, et qui y étaient restés quelque temps dans une grande terreur et dans l'intimité ; lorsqu'ils aperçurent le roi, ils tremblèrent de peur, passèrent à côté de lui en courant, bien qu'il fût nu, et s'efforcèrent de s'enfuir sur la voie publique. Par chance, il n'y avait personne d'autre sous la main qui pût s'emparer de ces hommes ; quant à Hérode, il se félicitait de n'avoir fait aucun mal lui-même, de sorte qu'ils purent tous s'enfuir en toute sécurité.

8. Le lendemain, Hérode fit trancher la tête de Pappus qui était le général d’Antigone, et qui fut tué dans la bataille, et l’envoya à son frère Phéroras, en guise de punition pour leur frère tué ; car il était l’homme qui a tué Joseph. Or, comme l’hiver s’en allait, Hérode marcha vers Jérusalem, et il amena son armée à la muraille de la muraille ; Il s’agissait de la troisième année depuis il avait été fait roi à Rome ; Il dressa donc son camp devant le temple, car de ce côté-là il pouvait être assiégée, et c’est là que Pompée s’empara de la ville. Ainsi Il partagea le travail entre l’armée, et démolit les faubourgs, et en leva trois et donna l’ordre de faire construire des tours sur ces rives, et laissa la plus grande laborieux de sa connaissance à l’usine. Mais il est allé lui-même en Samarie, pour prendre pour femme la fille d’Alexandre, fils d’Aristobule, qui avait été fiancée à lui, comme nous l’avons déjà dit ; Et c’est ainsi qu’il a accompli cela d’ailleurs, pendant le siège de la ville, car il avait ses ennemis en grande déjà du mépris.

9. Lorsqu’il eut ainsi épousé Mariamne, il revint Jérusalem avec une armée plus nombreuse. Sosius se joignit aussi à lui avec une grande armée, à la fois cavaliers et fantassins, qu’il envoya devant lui à travers les parties du Midland, tandis que il marcha lui-même le long de la Phénicie ; Et quand toute l’armée fut rassemblée, qui étaient onze régiments de fantassins et six mille cavaliers, outre les auxiliaires syriens, qui constituaient une partie non négligeable de l’armée, ils établirent leur camp près de la muraille du nord. Hérode dépendait du décret du sénat, par lequel il fut fait roi ; et Sosius s’en remit à Antoine, qui envoya le l’armée qui était sous ses ordres au secours d’Hérode.





 
 
CHAPITRE 18.
Comment Hérode et Sosius prirent Jérusalem par la force ; Et à quelle mort 
Antigone est venu. Aussi concernant le tempérament avare de Cléopâtre.

1. La multitude des Juifs qui étaient dans la ville étaient divisés en plusieurs factions ; pour les gens qui se pressaient autour du temple, étant la partie la plus faible d’entre eux, a fait savoir que, comme les temps étaient, il était l’homme le plus heureux et le plus religieux qui devait mourir le premier. Mais pour ce qui est des hommes hardis et robustes, ils se sont réunis en corps, et sont tombés en volant les autres de diverses manières, et ceux-ci pillaient particulièrement les lieux qui étaient aux environs de la ville, et cela parce qu’il n’y avait plus de nourriture ni pour les chevaux ni pour les hommes ; Cependant quelques-uns des hommes de guerre, qui avaient l’habitude de se battre régulièrement, furent nommés à des postes pour défendre la ville pendant le siège, et ceux-ci chassèrent ceux qui élevaient les berges loin de la muraille ; et ceux-ci inventaient toujours quelque engin pour gêner les engins de l’ennemi ; Ils n’eurent pas non plus autant de succès que dans les mines souterraines.

2. Quant aux vols qui ont été commis, le roi s’arrangea pour que les embuscades fussent tendues de manière à ce qu’ils pussent retenir leur Excursions; et quant au manque de vivres, il pourvut qu’ils seraient qu’on leur apportait de très loin. Il était aussi trop dur pour les Juifs, par l’habileté des Romains dans l’art de la guerre ; quoiqu’ils fussent hardis au plus haut degré, ils n’osaient plus en venir à une bataille franche avec les Romains, qui était une mort certaine ; mais à travers leurs mines souterraines, ils apparaissaient à l’improviste au milieu d’eux, et avant qu’ils eussent pu abattre un mur, ils en construisaient un autre à sa place ; Et pour résumer tout d’un coup, ils ne manquèrent ni de travail ni d’artifices, comme s’ils avaient résolu de tenir jusqu’au bout. En effet, bien qu’ils eussent une si grande armée autour d’eux, ils soutinrent un siège de cinq mois, jusqu’à ce que quelques-uns des hommes choisis d’Hérode osèrent monter sur la muraille et tombèrent dans la ville, comme le firent les centurions de Sosius après eux ; Et maintenant, ils s’emparèrent d’abord de ce qu’il y avait autour du temple ; et à l’arrivée de l’armée, il y eut un massacre d’une grande multitude partout, à cause de la fureur dans laquelle les Romains étaient à la longueur de ce siège, et parce que les Juifs qui étaient autour d’Hérode s’efforçaient ardemment qu’aucun de leurs adversaires ne restât ; Ils furent taillés en pièces par de grandes multitudes, tandis qu’ils étaient entassés dans des rues étroites et dans des maisons, ou qu’ils s’enfuyaient vers le temple ; et il n’y a eu aucune pitié ni envers les enfants, ni pour les vieillards, ni pour le sexe faible ; de sorte que, bien que le roi les envoyât et les priât d’épargner le peuple, personne ne put être persuadé de retenir leur main droite du massacre, mais ils tuèrent des gens de tous âges, comme des fous. Alors Antigone, sans aucun égard pour son ancienne fortune ou pour sa fortune présente, descendit de la citadelle et tomba aux pieds de Sosius, qui, sans avoir pitié de lui, se moqua de lui au delà de toute mesure, et l’appela Antigona 26 Mais il ne le traita pas comme une femme, ne le laissa pas en liberté, mais il le mit dans les fers et le garda en détention.

3. Mais l’inquiétude d’Hérode à présent, maintenant qu’il avait ses ennemis sous son pouvoir, était de réfréner le zèle de ses Auxiliaires; car la multitude des gens étrangers était très impatiente de voir le temple, et ce qui était sacré dans la sainte maison elle-même ; mais le roi s’efforça de les retenir, en partie par ses exhortations, en partie par ses menaces, en partie par la force, comme pensant que la victoire était pire qu’une défaite pour lui, s’il y en avait une ce qui ne devrait pas être vu a été vu par eux. Il a également interdit, en même temps, le temps, le pillage de la ville, demandant à Sosius de la manière la plus sérieuse, si les Romains, en vidant ainsi la ville d’argent et d’hommes, avaient l’intention de le laisser roi d’un désert, et lui dit qu’il jugeait que la domination de la terre habitable était une trop faible compensation pour le massacre de tant de citoyens. Et quand Sosius dit qu’il n’était que juste de permettre aux soldats ce butin comme récompense de ce qu’ils avaient souffert pendant le siège, Hérode répondit qu’il donnerait à chacun des soldats une récompense de son propre argent. Il a donc acheté la délivrance de son pays, et il a accompli ses promesses envers eux, et fit des présents d’une manière magnifique à chaque soldat, et proportionnellement à leurs chefs, et avec une prime très royale à Sosius lui-même, par lequel Personne n’en est allé si ce n’est dans une condition riche. Là-dessus, Sosius dédia une couronne d’or à Dieu, puis s’éloigna de Jérusalem, conduisant Antigone enchaîné à Antoine ; Et la hache l’amena à sa fin, 27 avait encore un vif désir de la vie, et quelques froides espérances jusqu’à la fin, mais qui, par sa lâcheté, méritait bien d'en mourir.

4. Là-dessus, le roi Hérode distingua la multitude qui était dans la ville ; et pour ceux qui étaient de son côté, il en fit encore plus ses amis par les honneurs qu’il leur conféra ; mais pour ceux du parti d’Antigone, il les tua ; et comme son argent s’épuisait, il changea tous les ornements qu’il avait en argent, et l’envoya à Antoine et à ceux qui l’entouraient. Encore Ne pouvait-il pas par là acheter une exemption de toutes souffrances ; car Antoine était ensorcelé par son amour pour Cléopâtre, et fut entièrement conquis par ses charmes. Cléopâtre avait fait mourir tous les membres de sa famille, jusqu'à ce qu'il ne restât plus en vie aucun de ceux qui lui étaient proches par le sang ; puis elle tomba en tuant ceux qui n'avaient aucun lien de parenté avec elle. Elle calomnia donc les principaux Syriens auprès d’Antoine, et le persuada de les faire tuer, afin qu’elle pût facilement gagner à être maîtresse de ce qu’ils avaient ; Bien plus, elle étendait son humeur avare aux Juifs et aux Arabes, et travailla secrètement pour avoir Hérode et Malique, les rois de ces deux nations, tuées par son ordre.

5. C’est à ces injonctions qu’elle a adressées à Antoine, qu’il s’exécuta en partie ; car, quoiqu’il estimât que c’était une chose trop abominable de tuer de tels bons et grands rois, mais il était par là même éloigné de l’amitié qu’il avait pour eux. Il leur enleva aussi une grande partie de leur pays ;  même le plantation de palmiers à Jéricho, où pousse aussi le baumier, et les lui accorda ; ainsi que toutes les villes de ce côté-ci de la rivière Eleuthère, Tyr et Sidon 28 exceptés. Et quand elle fut devenue maîtresse de ceux-ci, et qu’elle eut conduit Antoine dans son expédition contre les Parthes jusqu’à l’Euphrate, elle passa par Apamia et Damas en Judée, et là Hérode apaisa son indignation par de grands présents. Il lui loua aussi les places qui lui avaient été arrachées royaume, à la rente annuelle de deux cents talents. Il la conduisit aussi jusqu’à comme Péluse, et lui rendit tous les hommages possibles. Peu de temps après, Antoine revint de Parthie, et conduisit avec lui Artabaze, le fils de Tigrane, captif, en cadeau pour Cléopâtre ; car ce Parthe était lui donna aussitôt son argent, et tout le butin qu'il avait pris.





 

CHAPITRE 19.
Comment Antoine, à la persuasion de Cléopâtre, envoya Hérode
combattre contre les Arabes ; Et maintenant, après plusieurs batailles,
Il a finalement obtenu la victoire. Ainsi qu’à propos d'un grand
Tremblement de terre.

1. Quand la guerre d’Actium fut commencée, Hérode prêt à venir en aide à Antoine, comme étant déjà délivré de ses troubles en Judée, et ayant gagné l’Hyrcanie, qui était une place qui était tenue par la sœur d’Antigone. Cependant, il a été astucieusement empêché de prendre part aux dangers qu’Antoine a traversé par Cléopâtre ; car depuis, comme nous l’avons déjà dit, qu’elle avait tramé un complot contre les rois [de Judée et d’Arabie], elle obtint d’Antoine qu’il confiât à Hérode la guerre contre les Arabes ; qu’ainsi, s’il l’emportait, elle pourrait devenir maîtresse d’Arabie, ou, s’il l’était, vaincu, de Judée ; et qu’elle détruisît l’un de ces rois par l’autre.

2. Cependant, cet artifice tendait à l’avantage d’Hérode ; car, dès le début, il prit des otages à l’ennemi, et obtint un grand corps de cavalerie, et leur ordonna de marcher contre eux Diespous ; et il vainquit cette armée, bien qu’elle combattît résolument contre lui. Après cette défaite, les Arabes se mirent en grand mouvement et se rassemblèrent à Kanatha, ville de Célésyrie, en grande multitude, et ils attendirent les Juifs. Et quand Hérode est venu là, il a essayé de gérer cette guerre avec une prudence particulière, et ordonna qu’on construisît un mur autour de leur camp; mais la multitude ne se conforma pas à ces ordres, mais s’enhardit ainsi par leur victoire précédente, qu’elle attaqua bientôt les Arabes, les battit à la première attaque, puis les poursuivit ; mais il y avait des pièges tendus à Hérode dans cette poursuite ; tandis qu’Athénio, qui était l’un des généraux de Cléopâtre,  et toujours antagoniste d’Hérode, il envoya de Kanatha les hommes de ce pays contre lui ; car, à ce nouvel assaut, les Arabes prirent courage et s’en retournèrent et tous deux joignirent leurs nombreuses forces autour des endroits pierreux, qui étaient durs et là mettre en déroute les hommes d’Hérode, et faire une grande massacre d’entre eux ; mais ceux qui s’échappèrent de la bataille s’enfuirent à Ormiza, où les Arabes entourèrent leur camp, et s’en emparèrent, avec tous les hommes qui s’y trouvaient. 3. Peu de temps après cette calamité, Hérode vint leur porter secours ; mais Il est arrivé trop tard. Or, l’occasion de ce coup fut celle-ci, que les officiers n’obéissait pas aux ordres ; car si le combat n’avait pas commencé si soudainement, Athénio n’aurait pas trouva une saison convenable pour les pièges qu’il tendit à Hérode : cependant, il fut encore plus avec les Arabes par la suite, et envahirent leur pays, et leur firent plus de mal que leur seule victoire ne pouvait compenser. Mais comme il se vengeait de ses ennemis, il tomba sur lui une autre calamité providentielle ; car dans la Septième 29 année de son règne, lorsque la guerre d’Actium fut à son apogée, au commencement de la source, la terre a été ébranlée, et a détruit un nombre immense de bétail, avec trente mille hommes ; mais l’armée n’a reçu aucun mal, parce qu’elle se trouvait en plein air. Dans l’intervalle, la renommée de ce tremblement de terre éleva les Arabes à un  plus grand courage, et cela en l’augmentant à une hauteur fabuleuse, comme il arrive constamment dans les accidents mélancoliques, et prétendant que toute la Judée était renversée. Sur cette supposition donc, qu’ils obtiendraient facilement une terre qui était dépourvu d’habitants en leur pouvoir, ils ont d’abord sacrifié ceux ambassadeurs qui leur étaient venus de la part des Juifs, et qui marchaient ensuite sur la Judée immédiatement. Or, la nation juive fut effrayée de cette invasion, et tout à fait découragés par la grandeur de leurs calamités l’une après l’autre ; qui encore Hérode se rassembla et s’efforça de les encourager à se défendre par les discours suivant qu’il leur a fait :

4. « L’effroi actuel dans lequel vous êtes me semble se sont emparés de vous de manière très déraisonnable. C’est vrai, vous pourriez à juste titre être consterné à ce châtiment providentiel qui t’est arrivé ; mais de souffrir Vous-mêmes, être également terrifiés par l’invasion des hommes n’est pas viril. Quant à moi-même, je suis si loin d’être effrayé de nos ennemis après ce tremblement de terre, que j’imagine que Dieu a ainsi tendu un appât aux Arabes, afin que nous puissions qu’on se venge d’eux ; car leur invasion actuelle procède plutôt de notre malheurs, qu’ils n’ont pas une grande dépendance de leurs armes, ou de leurs propre aptitude à l’action. Or, cette espérance qui ne dépend pas de la puissance de l’homme, mais sur le mauvais succès des autres, est une chose très chatouilleuse ; car il n’y a pas de certitude parmi les hommes, soit dans leur mauvaise fortune, soit dans leur bonne fortune ; mais nous pouvons facilement observer que la fortune est muable, et va d’un côté à l’autre ; et cela, vous pouvez facilement l’apprendre par des exemples entre vous ; car lorsque vous avez été vainqueurs dans le premier combat, vos ennemis vous ont vaincus à la fin ; Et il est très probable qu’il arrivera maintenant que ceux qui se croient sûrs de vous battre seront eux-mêmes battus. Car quand les hommes sont très confiants, ils ne sont pas sur leurs gardes, tandis que La peur enseigne aux hommes à agir avec prudence ; de sorte que j’ose prouver par votre timidité même que vous devez prendre courage ; car quand tu as été plus hardi que tu n’aurais dû l’être, et que je ne t’aurais voulu, et que tu t’es mis en marche, La trahison d’Athénio eut lieu ; mais votre lenteur actuelle et votre abattement apparent d’esprit est pour moi un gage et une assurance de victoire. Et en effet, il est approprié d’être ainsi prévoyant ; mais quand nous passons à l’action, nous devons ériger nos esprits, et de faire croire à nos ennemis, si méchants soient-ils, que ni l’un ni l’autre aucun homme, non, ni aucun malheur providentiel, ne peut jamais abattre le courage des Juifs tant qu’ils sont vivants ; et aucun d’eux ne négligera jamais un Arabe, ni permettre qu’un tel homme devienne le maître de ses biens, lui qu’il a en quelque sorte fait prisonnier, et cela plusieurs fois aussi. Et ne vous troublez pas à le tremblement des créatures inanimées, et vous n’imaginez pas non plus que ce tremblement de terre soit un signe d’une autre calamité ; car de telles affections des éléments sont selon le cours de la nature, et il n’importe rien de plus important pour les hommes que ce qui le mal qu’il fait immédiatement de lui-même. Peut-être y aura-t-il un petit signe d’avance dans le cas des pestes, des famines et des tremblements de terre ; mais ceux-ci Les calamités elles-mêmes ont leur force limitée par elles-mêmes [sans pressentiment toute autre calamité]. Et en effet, quel plus grand mal la guerre, fût-elle violente, peut-elle nous faire que le tremblement de terre ? Non, il y a un signal de la destruction de nos ennemis visible, et c’est aussi un très grand signal ;  et Ce n’est pas une chose naturelle, ni une main d’étrangers, mais c’est ceux qui ont assassiné de façon barbare nos ambassadeurs, contrairement au droit commun de l’humanité ; et ils en ont détruit beaucoup, comme s’ils les considéraient comme des sacrifices pour Dieu, en relation avec cette guerre. Mais ils n’échapperont pas à sa grande ni son invincible main droite ; et nous nous vengerons d’eux bientôt, au cas où nous conserverions encore quelque peu du courage de nos ancêtres, et que nous nous lèverions pour punir hardiment ces briseurs d’alliance. Que chacun aille donc de l’avant et non pas tant pour sa femme ou ses enfants, ni pour le danger dans lequel se trouve son pays, comme pour nos ambassadeurs ; Ces ambassadeurs morts mèneront cette guerre qui est la nôtre mieux que nous-mêmes qui sommes vivants. Et si vous voulez bien être gouverné par moi, j’irai moi-même devant vous dans le danger ; car vous le savez bien que votre courage est irrésistible, à moins que vous ne vous fassiez du mal en agissant imprudemment." 30

5. Quand Hérode les eut encouragés par ce discours, et il vit avec quel empressement ils allaient, il offrit des sacrifices à Dieu ; et après ce sacrifice, il passa le Jourdain avec son armée, et dressa son camp près de Philadelphie, près de l’ennemi, et d’une fortification qui se trouvait entre eux. Il tira alors sur eux à distance, et voulut en venir à un combat immédiat ; car quelques-uns d’entre eux avaient été envoyés d’avance pour s’emparer de cette fortification mais le roi en envoya quelques-uns qui les chassèrent aussitôt de la fortification, tandis qu’il se mettait lui-même à la tête de l’armée, qu’il mit tous les jours, et invita les Arabes à combattre. Mais comme aucun d'eux ne sortait de son camp, car ils étaient dans une frayeur terrible, et leur général Elthémus restait muet d'effroi, et Hérode est venu sur eux, et mirent en pièces leurs fortifications, par ce moyen ils furent contraints de sortirent pour combattre, ce qu’ils firent en désordre, et de sorte que les cavaliers et les fantassins étaient mêlés. Ils étaient en effet supérieurs en nombre aux Juifs, mais inférieurs dans leur empressement, quoiqu’ils fussent obligés de s’exposer au danger par leur désespoir même de la victoire.

6. Tandis qu’ils s’opposaient, ils n’avaient pas un grand nombre de morts ; mais dès qu’ils tournèrent le dos, un grand nombre d’entre eux foulés aux pieds par les Juifs, et un grand nombre par eux-mêmes, et périrent ainsi, jusqu’à ce que cinq mille d’entre eux tombèrent morts dans leur fuite, tandis que le reste de la multitude empêcha leur mort immédiate, en se pressant dans la fortification. Hérode les entoura et les assiégea ; et tandis qu’ils étaient prêts à être pris par leurs ennemis en armes, ils avaient une autre détresse supplémentaire sur eux, qui était la soif et le manque d’eau ; car le roi était au-dessus de l’écoute de leurs ambassadeurs ; et quand ils offrirent cinq cents talents, comme prix de leur rédemption, il les pressa encore plus fort. Et comme ils étaient brûlés par leur soif, ils sont sortis et se sont livrés volontairement en multitudes aux Juifs, jusqu’à ce qu’au bout de cinq jours quatre mille d’entre eux aient été mis en obligations ; et le sixième jour, la multitude qui restait désespérait de se sauver, et sortit pour combattre : avec eux, Hérode combattit et tua de nouveau environ sept mille hommes, de sorte qu’il punit si sévèrement l’Arabie, et éteignit si loin les esprits des hommes, qu’il fut choisi par la nation pour leur chef.





 
 
CHAPITRE 20.
Hérode est confirmé dans son royaume par César, et cultive
Une amitié avec l’empereur par des présents magnifiques ; 
Pendant que César lui rend sa bonté en lui accordant cette partie de
Son royaume qui lui avait été enlevé par Cléopâtre
Avec l’ajout du pays de Zenodoruss également.

1. Mais maintenant, Hérode était immédiatement préoccupé par une affaire plus importante, à cause de son amitié avec Antoine, qui était déjà vaincu à Actium par César ; mais il avait plus peur que mal ; car César ne croyait pas avoir tout à fait défait Antoine, tandis qu’Hérode continuait son assistance à lui. Cependant le roi résolut de s’exposer à des dangers : en conséquence, il s’embarqua pour Rhodes, où César demeurait alors, et vint à lui sans son diadème, et dans l’habit et l’apparence d’une personne privée, mais dans son comportement de roi. Aussi ne dissimula-t-il rien de la vérité, mais parla ainsi devant lui : « Ô César, de même que j’ai été fait roi des Juifs par Antoine, je professe que j’ai usé de mon autorité royale de la meilleure manière, et entièrement à son avantage ; et je ne vous cacherai pas davantage, que vous m’auriez certainement trouvé en armes et son compagnon inséparable, si les Arabes ne m’en avaient empêché. Cependant, j’ai envoyé autant d’auxiliaires que je pus, et plusieurs dizaines de mille [cori] de blé. Non, en vérité, je n’ai pas abandonné mon bienfaiteur après la révérence qui lui a été donnée à Actium; mais je lui donnai les meilleurs conseils que je pus, quand je n’en fus plus capable de l’aider à la guerre ; et je lui ai dit qu’il n’y avait qu’un moyen de guérir ses affaires, et c’était de tuer Cléopâtre ; et je lui promis que, si elle une fois morte, je lui donnerais de l’argent et des murs pour sa sécurité, avec une armée et moi-même pour l’aider dans sa guerre contre toi, mais ses affections pour Cléopâtre lui ont bouché les oreilles, ainsi que Dieu lui-même, qui a accordé la gouvernement sur toi. Je m’avoue aussi pour être vaincu avec lui ; et avec sa dernière fortune, j’ai mis de côté mon diadème, et je suis venu ici vers toi, ayant mes espérances de salut dans ta vertu ; et je désire que tu considères d’abord combien j’ai été un ami fidèle, et non l’ami de qui j’ai été.

2. César lui répondit en ces termes : « Non, non seulement tu seras en sûreté, mais tu seras roi ; et cela plus fermement que tu ne l’étais avant; car tu es digne de régner sur un grand nombre de sujets, à cause de la fermeté de ton amitié ; eet t’efforce d’être également constant dans ton amitié pour moi, sur mon bon succès, ce dont je dépends de la générosité de ton tempérament. Cependant, Antoine a bien fait de préférer Cléopâtre à toi ; car c’est par ce moyen que nous t’avons gagné par sa folie, et c’est ainsi que tu as commencé à être mon ami avant que je commence à être à toi ; sur lequel Quintus Didius m’a écrit que tu lui envoyais du secours contre les gladiateurs. Je t’assure donc que je confirmerai le royaume à toi par décret : et que je t’efforcerai de te faire encore quelque bonté dans l’avenir, afin que tu ne trouves aucune perte dans le besoin d’Antoine."

3. Quand César eut dit des choses si obligeantes aux roi, et ayant remis le diadème sur sa tête, il proclama ce qu’il avait par un décret, dans lequel il s’étendait dans l’éloge de l’homme d’une manière magnifique. Sur quoi Hérode l’obligea à être bon pour lui par les présents qu’il lui faisait, et il le pria de pardonner à Alexandre, l’un des amis d’Antoine, qui était devenu un suppliant pour lui. Mais la colère de César contre lui l’emporta, et il se plaignit des nombreuses et très grandes offenses dont l’homme qu’il demandait s’était rendu coupable ; et, par ce moyen, il rejeta sa requête. Après cela, César se rendit en Égypte par la Syrie, où Hérode le reçut avec des divertissements royaux et riches ; Et puis il a tout d’abord chevauché avec César, comme il passait son armée en revue au sujet de Ptolémaïs, et le fit festoyer avec tous ses amis, puis distribua au reste de l’armée ce qui était nécessaire pour les régaler. Il leur fit aussi une abondante provision d’eau, lorsqu’il ils devaient marcher jusqu’à Péluse, à travers un pays aride, ce qu’il fit aussi de la même manière à leur retour ; Il n’y avait pas non plus de choses nécessaires pour cette armée. C’était donc l’opinion, tant de César que de ses soldats, que le royaume d’Hérode était trop petit pour les présents généreux qu’il leur faisait ; c’est pourquoi, lorsque César fut entré en Égypte, et que Cléopâtre et Antoine furent mort, il ne se contenta pas de lui donner d’autres marques d’honneur, mais il fit une addition à son royaume, en lui donnant non seulement le pays qui lui avait été enlevé par Cléopâtre, mais en plus de cela, Gadara, et Hippos, et Samarie ; et de plus, des villes maritimes, Gaza 31 et Anthédon, et Joppé, et la tour de Straton. Il lui fit aussi un présent de quatre cent Gaulois [Galatiens] pour garder son corps, comme ils l'avaient déjà été à Cléopâtre. Et rien n’engagea plus fortement César à faire ces présents que la générosité de celui qui les reçut.

4. De plus, après les premiers jeux à Actium, il a ajouté à son royaume à la fois la région appelée Trachonite, et ce qui se trouvait dans son voisinage, Batanea, et le pays d’Auranitis ; et qu’à l’occasion suivante :  Zénodore, qui avait loué la maison de Lysanias, avait toujours envoyé les brigands de Trachonite chez les Damascènes ; qui ont alors eu recours à Varron, le président de la Syrie, et désirait de lui qu’il représentât le calamité dans laquelle ils étaient pour César. César, l’ayant appris, envoya ordonne que ce nid de brigands soit détruit. Varron a donc fait une expédition contre eux, et a nettoyé le pays de ces hommes, et l’enleva à Zénodore. César l’accorda aussi par la suite à Hérode, afin qu’il ne redevienne pas un réceptacle pour les brigands qui étaient venus contre Damas. Il le fit aussi procurateur de toute la Syrie, et cela la dixième année après, lorsqu’il revint dans cette province ; et cela fut établi de telle sorte que le d’autres procureurs ne pouvaient rien faire dans l’administration sans son conseil : mais quand Zénodore fut mort, César lui donna tout le pays qui s’étendait entre la Trachonite et la Galilée. Cependant, ce qui était encore plus important pour Hérode, c’est qu’il fut aimé de César après Agrippa, et d’Agrippa après César ; d’où il arriva à un très grand degré de félicité. Cependant la grandeur de son âme la dépassait, et la plus grande partie de sa magnanimité s’étendait à la promotion de la piété.





 
 
CHAPITRE 21.
Du [Temple et] des villes qui ont été bâties par Hérode et
érigée à partir des fondations mêmes ; De même que de ces autres
édifices qu’il a érigés ; Et quelle magnificence il
Montrait aux étrangers ; Et comment la fortune lui était favorable
en toutes choses.

1. En conséquence, la quinzième année de son règne, Hérode rebâtit le temple, et renouvela les fortifications de l'espace environnant, porté au double de son étendue primitive. Les dépenses qu’il y consacra étaient aussi très grandes, et les richesses qui l’entouraient étaient indicibles. Un signe dont vous avez dans les grands cloîtres qui ont été érigés autour du temple, et la citadelle qui se trouvait sur son côté nord. Les cloîtres qu’il a construits à partir de la fondation, mais la citadelle 32 il réparé à grands frais ; ce n’était pas non plus autre chose qu’un palais royal, qu’il appelée Antonia, en l’honneur d’Antoine. Il se construisit aussi un palais dans le Haut-Parlement. ville, contenant deux très grands et très beaux appartements ; à laquelle la sainte maison elle-même ne pouvait pas être comparée [en grandeur]. Le seul appartement qu’il a nommé Césarée, et l’autre Agrippium, de ses [deux grands] amis.

2. Mais n’a-t-il pas conservé leur mémoire par des bâtiments seulement, avec leurs noms qui leur ont été donnés, mais sa générosité est allée jusqu’à des villes entières ; car lorsqu’il eut bâti une très belle muraille autour d’un pays Samarie, longue de vingt stades, et qui y avait fait entrer six mille habitants, et lui avait assigné une terre des plus fertiles, et au milieu de cette ville ainsi bâtie, avait élevé un très grand temple à César, et avait mis tout autour autour d’elle une portion de terre sacrée de trois stades et demi, qu’il appelait le ville de Sébaste, de Sébaste, ou Auguste, et régla les affaires de la ville de la manière la plus régulière.

3. Et quand César lui eut encore donné un autre pays supplémentaire, il y construisit aussi un temple de marbre blanc, près des fontaines du Jourdain : l’endroit s’appelle Panium, où se trouve le sommet d’un montagne qui s’élève à une hauteur immense, et à ses côtés, au-dessous ou au bas de celle-ci, une grotte sombre s’ouvre ; à l’intérieur de laquelle il y a un horrible précipice, qui descend brusquement à une grande profondeur ; il contient une grande quantité d’eau, qui est immobile ; et quand quelqu’un laisse tomber quelque chose pour mesurer la profondeur de la terre sous l’eau, aucune longueur de corde n’est suffisante pour l’atteindre. Or, les fontaines du Jourdain jaillissent aux racines de cette cavité  vers l’extérieur; et, comme quelques-uns le pensent, c’est là l’origine suprême du Jourdain : mais nous parlerons de cette question plus précisément dans notre histoire suivante.

4. Mais le roi éleva aussi d’autres places à Jéricho, entre la citadelle de Chypre et l’ancien palais, tels qu’ils étaient meilleurs et plus utiles que les premiers pour les voyageurs, et les ont nommés d’après ses amis. Pour dire tout à la fois, il n’y avait pas un seul endroit de son royaume qui fût convenable à cet usage et qui fût permis sans quelque chose qui fût pour l’honneur de César ; et quand il eut rempli son pays de temples, il en répandit de semblables de nombreuses marques de son estime dans sa province, et bâtit de nombreuses villes qu’il appelé Cesareas.

5. Et quand il remarqua qu’il y avait une ville près de la bord de mer qui était très délabré, [son nom était la Tour de Straton,] mais que le lieu, par le bonheur de sa situation, était capable de grandes améliorations par sa libéralité, il la rebâtit tout avec de la pierre blanche, et l’orna de plusieurs les palais les plus splendides, où il a surtout démontré sa magnanimité ; pour le cas était celui-ci, que tout le rivage de la mer entre Doire et Joppé, au milieu, entre lesquels cette ville est située, n’avait pas de bon refuge, de sorte que chacun qui s’embarqua de Phénicie pour l’Égypte fut obligé de se coucher dans la mer orageuse, par à cause des vents du sud qui les menaçaient ; quel vent, s’il ne soufflait qu’un peu de fraîcheur, de si vastes vagues s’élèvent, et se précipitent sur les rochers, que sur Leur retraite, la mer est dans une grande effervescence pour un long chemin. Mais le roi, par les dépenses qu’il avait faites et par la libéralité dont il disposait, l’emporta sur la nature, et construisit un havre plus grand que ne l’était le Pyrecum 33 [à Athènes] ; et dans les retraites intérieures de l’eau, il construisit d’autres stations profondes [pour les navires aussi].

6. Or, bien que le lieu où il bâtit fût à l’opposé de ses desseins, il lutta si bien contre cette difficulté, que la fermeté de son édifice ne pouvait pas être facilement vaincue par la mer ; et La beauté et l’ornement des œuvres étaient tels, comme s’il n’en eût pas eu difficulté dans l’opération ; car lorsqu’il eut mesuré un espace aussi grand que le nôtre qu’il a déjà mentionné, il laissa tomber des pierres dans vingt brasses d’eau, la plus grande dont une partie avait cinquante pieds de longueur, neuf de profondeur et dix de largeur, et d’autres encore plus grands. Mais quand le havre fut rempli jusqu’à cette profondeur, il agrandissait cette muraille qui existait déjà au-dessus de la mer, jusqu’à ce qu’elle fût à deux cent pieds de large ; dont une centaine avaient des bâtiments avant elle, afin de briser la force des vagues, d’où elle a été appelée Procumatia, ou le premier briseur des vagues ; mais le reste de l’espace était sous un mur de pierre qui courait autour d’elle. Sur cette muraille s’élevaient de très grandes tours, les principales et les plus belles dont on l’appela Drusium, du nom de Drusus, qui était gendre de César.

7. Il y avait aussi un grand nombre d’arcs, où les marins y habitaient ; et tout ce qui se trouvait devant eux, tout autour, c’était une grande vallée, ou marcher, pour un quai [ou un lieu de débarquement] à ceux qui sont venus à terre ; Mais l’entrée était au nord, parce que le vent du nord y était le plus doux de tous les vents. À l’entrée du havre étaient de chaque côté trois grands Colosses, soutenus par des piliers, où les colosses qui sont à votre gauche lorsque vous naviguez dans le port sont soutenus par une tour solide ; mais ceux de droite sont soutenu par deux pierres verticales réunies ensemble, lesquelles pierres étaient plus grandes que cette tour qui était de l’autre côté de l’entrée. Or, il y avait des édifices joints au havre, qui étaient eux-mêmes en pierre blanche ; et à Ce havre de paix menait les rues étroites de la ville, et étaient bâtis à la fois distances les uns des autres. Et de l’autre côté de l’embouchure du port, sur une élévation, il y avait un temple pour César, qui était excellent à la fois par la beauté et par la grosseur; et il y avait là un colosse de César, non moins que celui de Jupiter Olympius, auquel il a été fait pour ressembler. L’autre Colosse de Rome était égal à celle de Junon à Argos. Il consacra donc la ville à la province, et le havre aux marins qui s’y trouvent ; mais l’honneur de l’édifice, il l’attribua à César, 34 et l’appela Césarée en conséquence.

8. Il construisit aussi les autres édifices, l’amphithéâtre, et le théâtre, et la place du marché, d’une manière agréable à cette dénomination ; et tous les cinq ans, et les appelait, de la même manière, les jeux de César Jeux; et il proposa lui-même, le premier, les plus gros prix sur les cent quatre-vingt-douzième olympiade ; où non seulement les vainqueurs eux-mêmes, mais aussi ceux qui venaient à côté d’eux, et même ceux qui venaient en troisième lieu, y participaient de sa générosité royale. Il reconstruisit aussi Anthédon, une ville qui se trouvait sur la côte, et avait été démolie dans les guerres, et l’avait nommée Agrippeum. De plus, il avait une très grande bonté pour son ami Agrippa, sur lequel il avait fait graver son nom cette porte qu’il avait lui-même érigée dans le temple.

9. Hérode était aussi l’amant de son père, s’il en était un autre personne ne l’a jamais été ; car il a fait un monument pour son père, cette ville qu'il bâtit dans la plus belle plaine qui fût dans son royaume, et qui avait des fleuves et des arbres en abondance, et l’appela Antipatris. Il a également construit un mur autour d’une citadelle qui se trouvait au-dessus de Jéricho, et qui était un bâtiment très fort et très beau, et il le dédia à sa mère, et l’appela Cypros. De plus, il a consacré un qui était à Jérusalem, et l’appela du nom de son frère Phasaelus, dont nous décrirons ci-après la structure, la grandeur et la magnificence. Il construisit aussi une autre ville dans la vallée qui mène au nord de Jéricho, et l’appela Phasaelis.

10. Et comme il a transmis à l’éternité sa famille et ses amis, il n’a pas négligé un mémorial pour lui-même, mais a construit une forteresse sur une montagne vers l’Arabie, et l’a nommée de lui-même, Hérodium 35 et Il appela cette colline qui avait la forme d’un sein de femme, et qui était éloigné de soixante stades de Jérusalem, du même nom. Il y consacra aussi beaucoup d’art curieux, avec une grande ambition, et construisit des tours rondes tout autour de son sommet, et remplissait l’espace restant avec les palais les plus coûteux des environs, de sorte que non seulement la vue des appartements intérieurs était splendide, mais qu’une grande richesse était étalée sur les murs extérieurs. et les cloisons, et les toits aussi.  En outre, il apporta une grande quantité d’eau de très loin, et à de grandes charges, et s’éleva jusqu’à elle une montée de deux cents marches du marbre le plus blanc, car la colline elle-même était d’une hauteur modérée et entièrement factice. Il construisit aussi d’autres palais autour des racines de la colline, suffisants pour recevoir les meubles qu’on y mit aussi, avec ses amis, de sorte que, sur parce qu’elle contient tout ce qui est nécessaire, la forteresse pourrait sembler être une ville, mais, par les limites qu’elle avait, un palais seulement.

11. Et quand il eut tant bâti, il montra grandeur de son âme à un grand nombre de villes étrangères. Il construisit des palais pour à Tripoli, à Damas et à Ptolémaïs ; il bâtit une muraille autour de Byblus, ainsi que de grandes salles, des cloîtres, des temples et des places de marché à Béryte et Tyr, avec des théâtres à Sidon et à Damas. Il a également construit des aqueducs pour ceux qui les Laodicéens qui vivaient au bord de la mer ; et pour ceux d’Ascalon, il construisit des bains et des fontaines coûteuses, ainsi que des cloîtres autour d’une cour, qui étaient admirables à la fois pour leur fabrication et leur grandeur. De plus, il consacra des bosquets et des prairies à certaines personnes ; Il n’y avait pas beaucoup de villes qui possédaient des terres de sa donation, comme s’ils faisaient partie de son propre royaume. Il accordait aussi des revenus annuels, et ceux pour toujours aussi, sur les établissements pour les exercices, et désignés pour eux, ainsi que pour le peuple de Cos, que de telles récompenses ne devraient jamais manquer. Il donna aussi du blé à tous ceux qui en voulaient, et conféra à Rhodes de grosses sommes d’argent pour la construction de navires ; Et c’est ce qu’il fit en beaucoup d’endroits, et souvent aussi. Et quand le temple d’Apollon eut été incendié, il le reconstruisit à ses frais, d’une meilleure manière qu’auparavant. Qu’ai-je besoin de parler des présents qu’il fit aux Lyciens et aux Samniens ? ou de sa grande libéralité dans toute l’Ionie ? et cela selon les désirs de chacun. Et les Athéniens ne sont-ils pas Les Lacédémoniens, les habitants de Nicopolis, et ce Pergame qui est en Mysie, plein de qu’Hérode leur a offert ?  Et quant à cette grande place ouverte appartenant à Antioche en Syrie, ne l’a-t-il pas pavée de marbre poli, bien qu’elle eût vingt stades de long ? et cela alors qu’il était évité par tous les hommes auparavant, parce qu’elle était pleine de saleté et d’immondices, alors qu’il l’ornait d’ailleurs avec un cloître de la même longueur.

12. Il est vrai, dira-t-on, que c’étaient là des faveurs particulières aux lieux particuliers où il accordait ses bienfaits ; mais alors les faveurs qu’il accorda aux Éléens furent un don non seulement commun à toute la Grèce, mais à toute la terre habitable, aussi loin que la gloire des jeux olympiques s'étendait. En effet, lorsqu’il s’aperçut qu’ils n’aboutissaient à rien, faute d’argent, et que les seuls vestiges de l’ancienne Grèce avaient en quelque sorte disparu, non seulement il devint l’un des combattants de ce retour des jeux de la cinquième année, auxquels il assista par hasard dans son voyage pour Rome, mais il leur accorda des revenus d’argent à perpétuité. à tel point que son mémorial en tant que combattant là-bas ne peut jamais faillir. Ce serait une tâche infinie si je revenais sur le sien le paiement des dettes ou des tributs des gens, comme il soulageait les gens de Phasaelis, de Batanée, et des petites villes de Cilicie, de ces pensions qu’ils payaient auparavant. Cependant, la peur dans laquelle il se trouvait troublait beaucoup la grandeur de son âme, par crainte d'exciter l'envie et de paraître poursuivre un but trop ambitieux en faisant plus de bien aux villes que leurs propres maîtres.

13. Hérode avait un corps adapté à son âme, et il était toujours un excellent chasseur, où il eut généralement de bons succès, par les moyens de sa grande habileté à monter à cheval ; car, en un jour, il attrapa quarante  bêtes sauvages: 36 ce pays élève aussi des ours, et la plus grande partie de celui-ci est remplie de cerfs et d’ânes sauvages. C’était aussi un guerrier auquel on ne pouvait résister :  il y a donc beaucoup d’hommes qui se sont étonnés de sa promptitude dans ses exercices, quand ils le virent lancer le javelot droit devant lui, et tirer la flèche sur la marque. Et puis, outre ces performances qui dépendaient de sa propre force d’esprit et de corps, la fortune lui était aussi très favorable ; car il est rare qu’il n’a pas réussi dans ses guerres ; et quand il a échoué, il n’a pas été lui-même l’occasion de tels manquements, mais ou il a été trahi par quelques-uns, ou la témérité de ses propres soldats lui procura sa défaite.





 

CHAPITRE 22.
Le meurtre d’Aristobule et d’Hyrcan, les grands prêtres,
ainsi que de Mariamne la reine.

 

1. Mais la fortune fut vengée sur Hérode dans ses grands succès extérieurs, en lui faisant naître des ennuis domestiques ; Et il commença à avoir des désordres sauvages dans sa famille, à cause de sa femme, qu'il aimait tant. En effet, lorsqu’il arriva au gouvernement, il renvoya celle qu’il avait avant de s’être marié alors qu’il était un particulier, et qui était né à Jérusalem, qui s’appelait Doris, et épousa Mariamne, fille d’Alexandre, fils d’Aristobule ; à cause de qui des troubles s’élevèrent dans sa famille, et cela en partie très tôt, mais surtout après son retour de Rome. Car, tout d’abord, il expulsa Antipater, fils de Doris, à cause de ses fils par Mariamne, de la ville, et ne lui permit d’y venir qu’à l’heure Festivals. Après cela, il tua le grand-père de sa femme, Hyrcan, alors qu’il était lui revint de Parthin, sous ce prétexte qu’il le soupçonnait de complotant contre lui. Or, cet Hyrcan avait été emmené captif Barzapharnès, lorsqu’il envahit la Syrie ; mais ceux de son propre pays au-delà L’Euphrate désirait qu’il restât avec eux, et cela à cause de la commisération qu’ils avaient pour son état ; et s’il s’était conformé à leur lorsqu’ils l’exhortèrent à ne pas passer le fleuve pour se rendre à Hérode, il n’avait pas périt, mais le mariage de sa petite-fille [avec Hérode] fut sa tentation ; car, comme il comptait sur lui, et qu’il aimait trop son pays, il y revenait. La provocation d’Hérode était celle-ci : non pas qu’Hyrcan ait fait aucune tentative pour conquérir le royaume, mais qu’il était plus convenable pour lui d’être leur roi que pour Hérode.

2. Or, des cinq enfants qu’Hérode eut de Mariamne, deux d’entre eux étaient des filles, et trois étaient des fils ; et le plus jeune des ces fils furent éduqués à Rome, et y moururent ; mais les deux aînés, il les traita comme ceux de sang royal, à cause de la noblesse de leur mère, et parce qu’ils ne naquirent qu’après qu’il fût roi. Mais alors, qu’y avait-il de plus fort que tout cela ? c’était l’amour qu’il portait à Mariamne, et qui l’enflammait tous les jours à un haut degré, et conspirait si bien avec les autres motifs, qu’il n’éprouvait pas d’autres ennuis à cause de celle qu’il aimait si entièrement. Mais la haine de Mariamne à son égard n’était pas inférieur à l’amour qu’il lui portait. Elle n’avait en effet qu’un trop juste sujet d’indignation de ce qu’il avait fait, tandis que son audace provenait de l’affection qu’il lui portait ; elle lui reprocha ouvertement ce qu’il avait fait à son grand-père Hyrcan et à son frère Aristobule ; car il n’avait pas épargné cet Aristobule, quoiqu’il ne fût qu’un enfant ; car lorsqu’il lui eut donné le souverain sacerdoce à l’âge de dix-sept ans, il le tua rapidement après qu’il eut conféré cette dignité sur lui ; mais quand Aristobule eut revêtu les vêtements sacrés, et s’était approché de l’autel lors d’une fête, la multitude, en grande foule, tomba en larmes ; Sur quoi l’enfant fut envoyé de nuit à Jéricho, et il s’y trouva plongé par les Gaulois, sur l’ordre d’Hérode, dans une mare jusqu’à ce qu’il se noie.

3. Pour ces raisons, Mariamne fit des reproches à Hérode, et sa soeur et sa mère, d’une manière des plus injurieuses, pendant qu’il était muet à cause de l’affection qu’il lui portait ; mais les femmes avaient une grande indignation contre elle, et il l’accusa de calomnie, qu’elle était fausse à son lit ; quelle chose ils pensaient que c’était le plus susceptible d’exciter Hérode à la colère. Ils se sont également arrangés pour avoir beaucoup d’autres circonstances crues, afin de rendre la chose plus crédible, et l’accusa d’avoir envoyé son portrait en Égypte à Antoine, et que sa convoitise était si extravagante, qu’elle s’était ainsi montrée, quoiqu’elle fût absente, à un l’homme qui courait après les femmes, et à un homme qui avait le pouvoir de se servir de violence à son égard. Cette charge tomba comme un coup de foudre sur Hérode, et le mit dans le désordre ; et cela d’autant plus que son amour pour elle l’a amené à être jaloux, et parce qu’il considérait en lui-même que Cléopâtre était une astucieuse femme, et qu’à cause d’elle le roi Lysanias fut enlevé, ainsi que Malichus l’Arabe ; car sa crainte ne s’étendait pas seulement à la dissolution de son mariage, mais au péril de sa vie.

4. C’est pourquoi il était sur le point de partir en voyage à l’étranger, il confia sa femme à Joseph, le mari de sa sœur Salomé, comme à un qui lui seraient fidèles, et lui témoigneraient de la bienveillance à cause de leur famille; il lui donna aussi une injonction secrète, que si Antoine le tuait, il devrait la tuer. Mais Joseph, sans aucun mauvais dessein, et uniquement dans le but de montrer l’amour du roi pour sa femme, comment il ne pouvait supporter l’idée d’être séparé d’elle, même par la mort elle-même, lui découvrit ce grand secret ; Sur quoi, quand Hérode fut revenu, et qu’ils parlaient ensemble, et qu’il lui confirma son amour par de nombreux serments, et l’assura qu’il n’avait jamais une affection pour toute autre femme comme il en avait pour elle — « Oui, dit-elle, tu l’as fait, certes, démontrer ton amour par les injonctions que tu as données à Joseph, quand tu lui as ordonné de me tuer." 37

5. Lorsqu’il apprit que ce grand secret était découvert, il était comme un homme distrait, et il a dit que Joseph n’aurait jamais révéla cette injonction de sa part, à moins qu’il ne l’eût débauchée. Sa passion aussi le rendit furieux, et, sautant hors de son lit, il courut dans le palais après une manière sauvage ; à ce moment-là, sa sœur Salomé en profita pour faire exploser sa réputation, et confirma ses soupçons à l’égard de Joseph ; Sur quoi, de sa jalousie et rage incontrôlables, il ordonna qu’ils fussent tués tous les deux immédiatement; mais dès que sa passion fut passée, il se repentit de ce qu’il avait fait. et dès que sa colère fut dissipée, ses affections s’enflammèrent encore. Et en effet, la flamme de ses désirs pour elle était si ardente, qu’il ne pouvait pas la croire morte, mais il semblait, sous ses troubles, lui parler comme si elle vivait encore, jusqu’à ce qu’il fût mieux instruit par le temps, quand son chagrin et son trouble, maintenant qu’elle était morte, semblaient aussi grands que l’avait été son affection pour elle de son vivant.





 
 
CHAPITRE 23.
Calomnies contre les fils de Mariamne. Antipateris
préféré avant eux. Ils sont accusés devant César, et
Hérode s’est réconcilié avec eux.

1. Or les fils de Mariamne héritèrent du ressentiment de leur mère ; et quand ils considérèrent la grandeur de la crime envers elle, ils se méfiaient de lui comme d’un de leurs ennemis ; et d’abord pendant qu’ils étaient instruits à Rome, mais plus encore lorsqu’ils étaient retourna en Judée. Leur tempérament s’est accru au fur et à mesure qu’ils devenaient des hommes ; et quand ils furent parvenus à l’âge de se marier, l’un d’eux marié à la fille de leur tante Salomé, dont Salomé avait été l’accusatrice de leur Mère; l’autre épousa la fille d’Archélaüs, roi de Cappadoce. Et maintenant Ils usaient d’audace en parlant, et portaient la haine dans leur esprit. Maintenant, ceux qui les calomniaient s’inspiraient de leur audace, et certains d’entre eux parlèrent maintenant plus clairement au roi qu’il y avait des desseins perfides contre lui par ses deux fils ; et celui qui était gendre d’Archélaüs, sur son beau-père, s’apprêtait à s’enfuir, afin d’accuser Hérode devant César ; et quand la tête d’Hérode fut assez longtemps remplie de ces calomnies, il fit revenir en faveur Antipater, qu’il avait eu de Doris, comme une défense contre ses autres fils, et commença par tous les moyens qu’il put de le préférer à eux.

2. Mais ces fils n’ont pas été capables de supporter ce changement dans leurs affaires ; mais quand ils virent celui qui était né d’une mère sans famille, la noblesse de leur naissance les rendait incapables de contenir leur indignation ; mais Chaque fois qu’ils étaient mal à l’aise, ils montraient la colère qu’ils en avaient. Et comme ces les fils s’amélioraient de jour en jour en ce que leur colère, Antipater l’exerçait déjà toutes ses capacités, qui étaient très grandes, à flatter son père, et à inventant toutes sortes de calomnies contre ses frères, tandis qu’il racontait à quelques-uns histoires d’eux lui-même, et a mis sur d’autres personnes appropriées le soin d’élever d’autres histoires contre eux, jusqu’à ce qu’à la fin il ait entièrement coupé ses frères de tout l’espoir de succéder au royaume ; car il était déjà publiquement mis dans son testament de son père comme son successeur. En conséquence, il a été envoyé avec des ornements royaux, et d’autres marques de royauté, à César, à l’exception du diadème. Il a également été en mesure de Il est temps d’introduire de nouveau sa mère dans le lit de Mariamne. Les deux types d’armes qu’il utilisait contre ses frères, c’étaient la flatterie et la calomnie, par lesquelles il les choses en furent si mal que le roi songea à mettre ses fils à la mort.

3. Et le père entraîna Alexandre jusqu’à Rome, et l’accusa d’avoir tenté de l’empoisonner devant César. Alexandre pouvait à peine parler pour se lamenter ; mais ayant un juge plus habile qu’Antipater, et plus sage qu’Hérode, il évita modestement de faire aucune imputation sur son père, mais avec une grande force de raison, il réfuta les calomnies contre lui ; et quand il eut démontré l’innocence de son frère, qui était dans le même danger avec lui-même, il finit par se plaindre de la ruse d'Antipater, et la honte qu’ils subissaient. Il a également été en mesure de justifier lui-même, non seulement par une conscience claire, qu’il portait en lui, mais par sa éloquence; car c’était un homme habile à faire des discours. Et sur ce qu’il a dit à enfin, que si son père leur objectait ce crime, il était en son pouvoir de les mettre à mort, il fit pleurer toute l’assistance ; et il y amena César de rejeter les accusations, et de réconcilier leur père avec eux immédiatement. Mais les conditions de cette réconciliation étaient celles-ci, qu’elles obéir en toutes choses à leur père, et qu’il ait le pouvoir de quitter le royaume à qui il plaisait.

4. Après cela, le roi revint de Rome, et parut d’avoir pardonné à ses fils sur ces accusations ; mais toujours de telle sorte qu’il n’était pas sans qu’il se méfie d’eux. Ils furent suivis par Antipater, qui fut le source de ces accusations ; mais il ne découvrit pas ouvertement sa haine contre eux, comme révérant celui qui les avait réconciliés. Mais comme Hérode naviguait près de la Cilicie, il toucha à Eleusa, 38 où Archélaüs les traita de la manière la plus obligeante, et le remercia de la délivrance de son gendre, et fut très heureux de leur réconciliation ; et d’autant plus qu’il avait écrit autrefois à ses amis de Rome qu’ils devrait assister Alexandre lors de son procès. C’est ainsi qu’il conduisit Hérode jusqu’à Zéphyrium, et lui fit des présents d’une valeur de trente talents.

5. Hérode, étant arrivé à Jérusalem, rassembla le peuple réuni, et leur présenta ses trois fils, et leur donna une s’excusa de son absence, remercia beaucoup Dieu et remercia César beaucoup aussi, pour avoir établi sa maison quand elle était en désordre, et qu’elle avait Il obtint la concorde entre ses fils, ce qui fut d’une plus grande conséquence que la le royaume lui-même, « et que je rendrai encore plus ferme ; car César a mis dans mon pouvoir de disposer du gouvernement et de nommer mon successeur. En conséquence, en guise de rétribution de sa bonté, et afin de pourvoir à mon propre avantage, je déclare que mes trois fils seront rois. Et, en premier lieu, je prie pour l’approbation de Dieu pour ce que je suis ; et, en second lieu, je désire aussi votre approbation. L’âge de l’un d’entre eux, et la noblesse des deux autres, leur procurera la succession. Non En effet, mon royaume est si grand qu’il peut suffire pour plus de rois. Maintenant, tu gardes à leur place ceux que César a rejoints, et que leur père a nommé; et ne leur rendez pas des hommages indus ou inégaux, mais à chacun selon la prérogative de sa naissance; car celui qui rend de tels respects indûment, ne rendra pas si joyeux celui qui est honoré au-delà de ce que son âge exige, comme il rendra triste celui qui est déshonoré. En ce qui concerne la parenté et les amis qui doivent converser avec eux, je les nommerai à chacun d’eux, et les constituera de telle sorte qu’ils puissent être des garanties pour leur concorde ; comme sachant bien que la mauvaise humeur de ceux avec qui ils conversent produira les querelles et les querelles entre eux ; mais que si ceux avec qui ils conversent sont de bonne humeur, ils conserveront leurs affections naturelles l’un pour l’autre. Mais je désire cependant que non seulement ceux-ci, mais tous les capitaines de mon armée, aient pour le moment, leurs espérances placées sur moi seul ; car je ne donne pas mon Royaume à ceux-ci mes fils, mais ne leur donne que des honneurs royaux ; par où il viendra qu’ils jouiront eux-mêmes des doux côtés du gouvernement en tant que dirigeants, mais que le fardeau de l’administration reposera sur moi-même, que je le veuille ou non. Et que chacun considère mon âge, comment j’ai mené ma vie, et quelle piété j’ai exercée ; car mon âge n’est pas si grand que les hommes puissent bientôt attendre la fin de ma vie ; Je ne me suis pas non plus livré à un mode de vie aussi luxueux que celui coupe les hommes quand ils sont jeunes ; et nous avons été si religieux envers Dieu, que nous [avons des raisons d’espérer] que nous arriverons à un très grand âge. Mais pour ceux qui sont cultivez l’amitié avec mes fils, afin de viser à ma destruction, seront punis par moi à cause d’eux. Je ne suis pas de ceux qui envient mes propres enfants, et défends donc aux hommes de leur témoigner un grand respect ; mais je sais que de tels respects [extravagants] sont le moyen de les rendre insolents. Et si tous ceux qui s’approche d’eux, ne fait que tourner dans son esprit, que s’il se révèle un homme de bien, il recevra de moi une récompense, mais que, s’il se montre séditieux, sa complaisance mal intentionnée ne lui obtiendra rien de celui à qui elle est montrée, supposons qu’ils soient tous de mon côté, c’est-à-dire du côté de mes fils ; car il sera qu’il leur soit avantageux que je règne, et que je sois en harmonie avec eux. Mais est-ce que Vous, ô mes bons enfants, réfléchissez sur la sainteté de la nature elle-même, par laquelle signifie que l’affection naturelle est conservée, même chez les bêtes sauvages ; En second lieu, réfléchissez à César, qui a fait cette réconciliation parmi nous ; et en troisième lieu, réfléchissez sur moi, qui vous supplie de faire ce que j’ai le pouvoir de vous ordonner vous, continuez, frères. Je vous donne des vêtements royaux et des honneurs royaux ; et je prie à Dieu de conserver ce que j’ai déterminé, au cas où vous seriez en accord avec un autre. Quand le roi eut ainsi parlé, et qu’il eut salué chacun de ses fils d’une manière obligeante, il congédia la multitude ; dont certains ont donné leur il avait donné son assentiment à ce qu’il avait dit, et il souhaitait qu’il pût prendre effet en conséquence ; mais pour ceux qui désiraient un changement d’affaires, Ils ont prétendu qu’ils n’avaient même pas entendu ce qu’il disait.





 
 
CHAPITRE 24.
La malice d’Antipater et de Doris. Alexandre est très mal à l’aise
Sur le compte de Glaphyras. Hérode pardonne à Phéroras, qu’il
Soupçonnait, et Salomé qu’il savait faire du mal parmi
Eux. Les eunuques d’Hérode sont torturés et Alexandre est ligoté.

1. Mais maintenant la querelle qui était entre eux accompagnaient ces frères lorsqu’ils se séparèrent, et les soupçons qu’ils avaient l’un de l’autre s’est aggravée. Alexandre et Aristobule furent très affligés de ce que le le privilège du premier-né fut confirmé à Antipater ; comme l’était très bien Antipater en colère contre ses frères parce qu’ils devaient lui succéder. Mais alors ce dernier étant d’un tempérament changeant et politique, il savait tenir sa langue, et usait de beaucoup de ruse, et cachait ainsi la haine qu’il leur portait ; tandis que les premiers, selon la noblesse de leur naissance, avaient tout sur leur langue, ce qui était dans leur esprit. Il y en avait aussi beaucoup qui provoquaient et beaucoup de leurs amis s’insinuèrent dans leur connaissance, pour espionner ce qu’ils ont fait. Or, tout ce qui a été dit par Alexandre fut bientôt amené à Antipater, et d’Antipater il fut apporté à Hérode avec des additions. Le jeune homme ne pouvait rien dire non plus dans la simplicité de son cœur, sans s’offenser, mais ce qu’il disait était toujours tourné vers calomnie contre lui. Et s’il avait jamais été un peu libre dans sa conversation, de grandes imputations se forgeaient dans les plus petites occasions. Antipater aussi en mettait sans cesse quelques-uns pour le faire parler, afin que les mensonges qu’il lançait sur lui semblaient avoir quelque fondement de vérité ; Et si, parmi les nombreuses histoires qui ont été racontées, une seule d’entre elles pouvait être prouvée vraie, cela était censé impliquer que les autres étaient également vraies. Quant aux amis d’Antipater, Ils étaient tous naturellement si prudents dans leurs paroles, ou l’avaient été jusque-là soudoyés pour dissimuler leurs pensées, que rien de ces grands secrets n’est parvenu à l’étranger par leurs moyens. Il ne faut pas non plus se tromper s’il a appelé la vie d’Antipater un mystère de méchanceté ; car il a corrompu la connaissance d’Alexandre avec l’argent, ou s’est attiré leur faveur par des flatteries ; par ces deux moyens, il gagna tout ses desseins, et les amena à trahir leur maître, et à voler, et révéler ce qu’il a fait ou dit. C’est ainsi qu’il joua un rôle très habilement dans tous les points, et s’est frayé un passage par ses calomnies avec la plus grande sagacité; tandis qu’il faisait la grimace comme s’il eût été un bon frère d’Alexandre et de Aristobule, mais suborna d’autres hommes pour informer de ce qu’ils avaient fait à Hérode. Et quand on disait quelque chose contre Alexandre, il entrait et faisait semblant d’être de son côté], et commençait à contredire ce qui était dit ; mais qu’il serait par la suite arrangez les choses si secrètement, que le roi s’indignera contre lui. Son but général était celui-ci : préparer un complot et faire croire qu’Alexandre était à l’affût pour tuer son père ; car rien n’a fourni une si grande confirmation à ces calomnies, ainsi que les excuses d’Antipater à son égard.

2. Par ces moyens, Hérode s’enflamma, et autant son affection naturelle pour les jeunes gens diminuait chaque jour, autant elle augmentait envers Antipater. Les courtisans inclinaient aussi à la même conduite, d’eux-mêmes, d’autres par l’injonction du roi, Ptolémée, l’ami le plus cher du roi, ainsi que les frères du roi, et tous ses enfants; car Antipater était tout en tout ; et ce qui était le plus amer de tous pour Alexandre, la mère d’Antipater était aussi tout en tout ; C’était quelqu’un qui donnait conseil contre eux, et était plus dur qu’une belle-mère, et quelqu’un qui haïssait les fils de la reine plus qu’il n’est d’usage de haïr les gendres. Tous les hommes l’ont donc fait présentent déjà leurs hommages à Antipater, dans l’espoir d’en tirer un avantage ; Et c’était l’ordre du roi qui aliénait tout le monde [des frères], il avait donné cet ordre à ses amis les plus intimes, de ne pas s’approcher, ni de faire attention à Alexandre, ni à ses amis. Hérode aussi devint terrible, non seulement à ses domestiques de la cour, mais aussi à ses amis du dehors ; pour César n’avait donné à aucun autre roi un tel privilège qu’il lui avait donné, ce qui était afin qu’il puisse rapporter à quiconque s’enfuirait loin de lui, même hors d’une ville Cela ne relevait pas de sa propre compétence. Or, les jeunes gens ne connaissaient pas les calomnies qu’on élevait contre eux ; c’est pourquoi ils ne purent s’en prémunir et tombèrent sous leur égide ; car leur père ne se plaignait publiquement ni de l’un ni de l’autre ; mais au bout de peu de temps ils s’aperçurent comment les choses étaient par sa froideur envers eux, et par la grande inquiétude qu’il montrait sur tout ce qui le troublait. Antipater avait aussi fait de leur oncle Pheroras d’être leur ennemi, ainsi que leur tante Salomé, tandis qu’il parlait toujours avec elle, comme avec une femme, et en l’irritant contre eux. De plus, la femme d’Alexandre, Glaphyra, augmenta cette haine contre eux, en tirant sa noblesse et sa généalogie [de grands personnages], et prétendant qu’elle était une dame supérieure à tous les autres dans ce royaume, comme étant dérivés du côté de son père de Téménos, et du côté de sa mère, de Darius, fils d’Hystaspe. Elle a aussi fréquemment reprocha à la sœur et aux femmes d’Hérode l’ignominie de leur descendance ; et qu’ils étaient tous choisis par lui pour leur beauté, mais non pour leur Famille. Or, ses femmes n’étaient pas peu nombreuses ;il a été autrefois permis aux Juifs d’épouser beaucoup de femmes, 39 et ce roi se délecte de beaucoup ; tous ceux qui haïssaient Alexandre, à cause des vantardises et des reproches de Glaphyra.

3. Aristobule avait même soulevé une querelle entre lui-même et Salomé, qui était sa belle-mère, outre la colère qu’il avait conçu aux reproches de Glaphyra ; car il ne cessait de réprimander sa femme avec la bassesse de sa famille, et se plaignit de ce que, comme il avait épousé une femme d’un grand âge, de famille inférieure, de même que son frère Alexandre avait épousé une fille de sang royal. À ce moment-là, La fille de Salomé pleura, et lui dit avec cette addition qu’Alexandre menaça les mères de ses autres frères, que lorsqu’il viendrait à la couronne, il les ferait tisser avec leurs jeunes filles, et ferait de ces frères de son pays des maîtres d'école ; et il leur lançait cette boutade qu'ils avaient été très soigneusement instruits, pour les rendre aptes à un tel emploi. Là-dessus, Salomé ne put contenir sa colère, mais elle raconta tout à Hérode ; on ne pouvait pas non plus soupçonner son témoignage, puisqu’il était contre son propre gendre Il y avait aussi une autre calomnie qui courait au dehors et enflammait l’esprit du roi ; car il apprit que ses fils parlaient sans cesse de leur mère, et, au milieu de leurs lamentations sur elle,  ils ne s'abstenaient pas de le maudire ; et que lorsqu’il a fait présents de l’un des vêtements de Mariamne à ses épouses ultérieures, ceux-ci les menaçaient de les dépouiller bientôt de ces vêtements royaux pour leur faire porter des cilices.

4. Sur ces paroles, bien qu’Hérode fût quelque peu effrayé de l’esprit élevé des jeunes gens, mais il ne désespérait pas de les réduire à un meilleur esprit ; mais avant qu’il n’allât à Rome, où il se rendait maintenant par mer, il les appela auprès de lui, et les menaça un peu en partie, comme un roi ; mais pour l’essentiel, il les réprimanda comme un père, et les exhorta à aimer leur frères, et leur dit qu’il leur pardonnerait leurs offenses passées, s’ils voulaient s’amender pour le temps à venir. Mais ils réfutèrent les calomnies qu’on avait proférées contre eux, et dirent qu’elles étaient fausses, et prétendirent que leurs actions suffisaient pour leur justification ; et dirent qu’il devait lui-même fermer ses oreilles contre de tels contes, et ne pas les croire trop facilement, car cela il ne manquerait jamais de ceux qui diraient des mensonges à leur désavantage, tant que quelqu’un voudrait les écouter.

5. Lorsqu’ils l’eurent ainsi bientôt apaisé, comme étant leur père, ils se sont débarrassés de la peur dans laquelle ils se trouvaient. Cependant, ils virent quelque temps après un sujet de chagrin ; car ils savaient que Salomé, aussi comme leur oncle Phéroras, étaient leurs ennemis ;  qui étaient tous deux des personnes lourdes et sévères, et surtout Phéroras, qui fut l’associé d’Hérode dans toutes les affaires du royaume, à l’exception de son diadème. Il avait aussi cent talents de son propre revenu, et jouissait de l’avantage de tout le pays au-delà du Jourdain, qu’il avait reçu en cadeau de son frère, qui avait demandé à César de le faire tétrarque, comme il a été fait en conséquence. Hérode lui avait aussi donné une femme de la famille royale, qui n’était autre que la sœur de sa propre femme, et après sa mort, il lui avait solennellement épousé sa propre fille aînée, avec une dot de trois cents talents ; mais Phéroras refusa de consommer ce mariage royal, par affection pour une de ses servantes. C’est pourquoi Hérode était très irrité, et il donna cette fille en mariage au fils d’un de ses frères, [Joseph,] qui fut ensuite tué par les Parthes ; mais, au bout d’un certain temps, il mit de côté sa colère contre Phéroras, et lui pardonna, comme quelqu’un qui n’est pas capable de surmonter sa folle passion pour la servante.

6. Au contraire, Phéroras avait été accusé longtemps auparavant, tandis que la reine [Mariamne] était vivante, comme si il avait comploté d’empoisonner Hérode ; et il arriva alors un si grand nombre de délateurs, qu’Hérode lui-même, en dépit de sa grande affection pour ses frères, a été amené à croire ce qui a été dit, et d’en avoir peur aussi. Et quand il eut amené beaucoup de ceux qui étaient soupçonné au supplice, il arriva enfin chez les amis de Phéroras; aucun d’eux n’avoua ouvertement le crime, mais ils reconnurent qu’il s’était préparé à prendre celle qu’il aimait et à s’enfuir chez les Parthes. Costobarus l’époux de Salomé, à qui le roi l’avait donnée en mariage, après son ex-mari avait été mis à mort pour adultère, a joué un rôle ce qui a provoqué son artifice et sa fuite. Salomé n’échappa pas non plus à toutes les calomnie sur elle-même ; car son frère Phéroras l’accusait d’avoir conclu un accord pour épouser Silleus, procurateur d’Obodas, roi d’Arabie, qui était en inimitié amère avec Hérode ; mais quand elle fut convaincue de cela, et de tout ce dont Phéroras l’avait accusée, elle obtint son pardon. Le roi pardonna également à Phéroras lui-même les crimes dont il avait été accusé.

7. Mais l’orage de toute la famille s’éloigna Alexandre, et tout cela reposait sur sa tête. Il y avait trois eunuques qui étaient dans la plus haute estime auprès du roi, comme il était évident par les fonctions qu’ils occupaient à son sujet ; car l’un d’eux fut désigné pour être son maître d’hôtel, un autre son souper lui fut préparé, et le troisième le mit au lit, et se coucha près de lui. Or, Alexandre avait obtenu de ces hommes, par de grands dons, qu’il se servît d’eux d’une manière obscène ; ce qui, lorsqu’il fut dit au roi, ils furent torturé et reconnu coupable, et avoua bientôt la conversation criminelle qu’il avait eue qu’ils avaient avec eux. Ils découvrirent aussi les promesses par lesquelles ils avaient été amenés à le faire, et comment ils avaient été trompés par Alexandre, qui leur avait dit qu’ils devaient de ne pas fixer leurs espoirs sur Hérode, vieillard et assez impudent pour se teindre les cheveux, à moins qu’ils ne pensaient que cela le rendrait jeune à nouveau ; mais qu’ils devaient fixer leur attention sur celui qui devait être son successeur dans le royaume, qu’il le veuille ou non ; et qui, dans peu de temps, se vengerait de son ennemis, et rendre ses amis heureux et bénis, et eux-mêmes dans le premier lieu; que les hommes de pouvoir rendaient déjà hommage à Alexandre en privé, et que les capitaines de l’armée et les officiers vinrent secrètement à lui.

8. Ces aveux épouvantèrent tellement Hérode, qu’il n’osez pas les publier immédiatement ; mais il envoyait des espions à l’étranger en privé, la nuit et le jour, qui ferait une enquête minutieuse après tout ce qui a été fait et dit ; et quand il y en avait qui étaient soupçonnés [de trahison],  il les faisait mourir, de sorte que le palais était plein de procédures horriblement injustes ; car chacun forgeait des calomnies, car ils étaient eux-mêmes dans un état d’inimitié ou de haine contre autrui; et il y en eut beaucoup qui abusèrent de la passion sanglante du roi jusqu’à la fin désavantage de ceux avec qui ils avaient des querelles, et les mensonges étaient facilement et les châtiments ont été infligés plus tôt que les calomnies n’ont été falsifiées. Celui qui venait d’en accuser un autre fut accusé lui-même, et on l’emmena à l’exécution avec celui qu’il avait condamné ; car le danger que courait la vie du roi rendait les interrogatoires très courts. Il a également procédé à un tel degré d’amertume, qu’il ne pouvait regarder aucun de ceux qui n’étaient pas accusé d’une contenance agréable, mais il était dans les dispositions les plus barbares envers ses propres amis. En conséquence, il a interdit à un grand nombre d’entre eux de venir et à ceux qu’il n’avait pas le pouvoir de punir, il parlait durement. Mais pour Antipater, il insulta Alexandre, maintenant qu’il était sous l’empire de ses malheurs, et rassembla une forte troupe de sa famille, et souleva contre lui toutes sortes de calomnies ; et pour le roi, il fut porté à un tel degré de terreur par ces calomnies et ces stratagèmes prodigieux, qu’il crut voir Alexandre venir à lui l’épée nue à la main. Et il le fit saisir aussitôt, et ligoté, et se mit à examiner ses amis par la torture, beaucoup d’entre eux qui est mort [sous le supplice], mais n’a rien découvert, ni rien dit contre leur conscience ; mais quelques-uns d’entre eux, forcés de parler faussement par les peines qu’ils endurent, dirent qu’Alexandre, et son frère Aristobule, comploté contre lui, et attendit l’occasion de le tuer pendant qu’il chassait, puis de s’enfuir à Rome.  Ces accusations, bien qu’elles fussent d’une nature incroyable, et seulement encadrés sur la grande détresse dans laquelle ils étaient,  furent facilement crues par le roi, qui crut qu’il était quelque consolant, après qu’il eut lié son fils, afin qu’il pût paraître qu’il ne l’avait pas fait injustement.





 

CHAPITRE 25.
Archélaüs procure une réconciliation entre Alexandre
Phéroras, et Hérode.

1. Quant à Alexandre, puisqu’il s’aperçut qu’il était impossible de persuader son père [qu’il était innocent], il résolut de rencontrer ses calamités, si graves qu’elles fussent ; Il composa donc quatre livres contre ses ennemis, et avoua qu’il avait été mêlé à un complot ; mais il déclara que la plus grande partie [des courtisans] complotaient avec lui, et principalement Phéroras et Salomé ; que Salomé est venue une fois et l’a forcé à coucher avec elle dans la nuit, qu’il le veuille ou non. Ces livres ont été mis dans les mains d’Hérode, et firent une grande clameur contre les hommes au pouvoir. Archélaüs arriva précipitamment en Judée, comme effrayé pour son gendre et sa fille ; et il est venu comme un assistant convenable, et d’une manière très prudente, et, par un stratagème, il obligea le roi à ne pas exécuter ce qu’il avait menacé ; car, lorsqu’il fut arrivé à lui, il s’écria : « Où diable est ce misérable ? mon gendre ? Où verrai-je la tête de celui qui a comploté pour assassiner son père, que je mettrai en pièces de mes propres mains ? Je ferai de même aussi à ma fille, qui a un si bon mari ; car, bien qu’elle ne soit pas une partenaire dans l’intrigue, pourtant, en étant l’épouse d’une telle créature, elle est polluée. Et je ne puis m’empêcher d’admirer ta patience, contre qui ce complot est tendu, si Alexandre est encore en vie ; car, comme je venais de Cappadoce avec toute la hâte que je pouvais, Je m’attendais à le trouver mis à mort pour ses crimes depuis longtemps ; mais quand même, pour de faire un interrogatoire avec toi au sujet de ma fille, qui, par égard pour toi, et par dignité, je lui avais donné en mariage ; Mais maintenant, nous devons prendre conseil à propos d’eux deux ; et si ton affection paternelle est si grande, que tu ne puisses pas punir ton fils, qui a comploté contre toi, changeons nos mains droites, et réussissons l’un à l’autre à exprimer notre colère en cette occasion.

2. Quand il eut fait cette déclaration pompeuse, il obtint d'Hérode qu’il lui pardonnât sa colère, bien qu’il fût en désordre, qui lui donna alors les livres qu’Alexandre avait composés pour être lus par lui ; et comme il arrivait à chaque chapitre, il y pensa, ainsi qu’Hérode. Archélaüs prit donc l’occasion de ce stratagème dont il se servit, et, peu à peu il rejeta la faute sur les hommes dont les noms étaient dans ces livres, et en particulier sur Phéroras ; Et quand il vit que le roi le croyait [sincère], il dit, « Nous devons examiner si le jeune homme n’est pas lui-même l’objet d’un complot de la part d’un si grand nombre de méchants misérables, et si ce n’est pas toi qui as comploté contre le jeune homme ; car je ne vois aucune raison pour qu’il tombe dans un crime si horrible, puisqu’il jouit déjà des avantages de la royauté, et s’attend à être l'un de tes successeurs ; Je veux dire ceci, à moins qu’il n’y ait des personnes qui le persuadent de le faire, et les personnes qui font un mauvais usage de la facilité qu’elles savent qu’il y a à persuader les jeunes gens ; car ce n’est pas seulement par de telles personnes que l’on trouve quelquefois des jeunes gens mais aussi des vieillards, et c’est par eux que l’on renverse quelquefois les familles et les royaumes les plus illustres.

3. Hérode acquiesça à ce qu’il avait dit, et, Il se mit en colère contre Alexandre, mais il se mit encore plus en colère contre Phéroras. car le sujet principal des quatre livres était Phéroras ; voyant que les inclinations du roi changeaient tout d’un coup, que l’amitié d’Archélaüs pouvait tout faire avec lui, et qu’il n’avait aucun moyen honorable de se conserver, il se procura sa sûreté par son impudence. Il laissa donc Alexandre, et il eut Archélaüs, qui lui dit qu’il ne voyait pas comment il pourrait l’avoir excusé, maintenant il était directement pris dans tant de crimes, où il était évident qu’il avait comploté contre le roi, et qu’il avait été la cause de ces malheurs que le jeune homme éprouvait maintenant, à moins qu’il ne voulût d’ailleurs laisse de côté son astucieuse fourberie et ses dénégations de ce dont il était accusé, et confesser l’accusation, et implorer le pardon de son frère, qui avait encore de la bonté pour lui ; mais que s’il le faisait, il lui donnerait toute l’assistance qu’il pourrait.

4. Phéroras obéit à cet avis, et, se mettant dans un état qui pût émouvoir la compassion, il vint, le corps couvert d'un drap noir et les yeux baignés de larmes, se jeter aux pieds d'Hérode, lui demander pardon de ce qu'il avait fait, et avouer qu'il avait agi très méchamment et qu'il était coupable de tout ce dont on l'accusait, et il se plaignait de ce désordre d’esprit et de la distraction que son amour pour une femme, disait-il, l’avait amené. Quand Archélaüs eut amené Phéroras à accuser et témoigner contre lui-même, lui trouva une excuse, et atténua la colère d’Hérode à son égard, et cela en se servant de certains exemples domestiques; car lorsqu’il eut souffert de bien plus grands maux de la part d’un de ses frères, il préféra les obligations de la nature à la passion de la vengeance ;  parce qu’il est dans les royaumes comme dans les corps grossiers, où l’un ou l’autre membre est toujours gonflé par le poids du corps, auquel cas il n’est pas convenable de couper ce membre, mais de le guérir par une méthode douce de guérison.

5. Sur les paroles d’Archélaüs, et bien d’autres choses encore dans le même but, le mécontentement d’Hérode contre Phéroras s’apaisa ; Pourtant, il persévéra dans sa propre indignation contre Alexandre, et dit qu'il voulait faire divorcer sa fille et la lui enlever, et cela jusqu’à ce qu’il eût amené Hérode à ce point, que, contrairement à sa conduite antérieure envers lui, il demanda Archélaüs pour le jeune homme, et qu’il laisserait sa fille continuer à lui être épousée. mais Archélaüs lui fit croire qu’il lui permettrait d’épouser quelqu’un d’autre, mais non Alexandre, parce qu’il regardait cela comme un avantage très précieux, que la relation qu’ils avaient contractée par cette affinité, et les privilèges qui l’accompagnaient, pouvaient être préservés. Et quand le roi dit que son fils prendrait cela pour une grande faveur pour lui, s’il ne dissoudraient pas ce mariage, d’autant plus qu’ils avaient déjà des enfants entre le jeune homme et elle, et puisque sa femme était si bien aimée de lui et que, tant qu’elle resterait sa femme, elle serait une grande conservatrice pour lui, et l’empêchererait de commettre des offenses, comme il l’avait fait autrefois ; Donc, si elle devait être une fois arrachée à lui, elle serait la cause de son désespoir, parce que les tentatives de ces jeunes gens sont mieux apaisées lorsqu’elles sont détournées d'eux en réglant leurs affections à la maison. Ainsi Archélaüs s’est conformé à ce qu’Hérode désiré, mais non sans peine, et se réconcilia lui-même avec le jeune homme, et réconcilia aussi son père avec lui. Cependant, il a dit qu’il devait, d’ici là, par tous les moyens, d’être envoyé à Rome pour s’entretenir avec César, parce qu’il lui avait déjà écrit un compte rendu complet de toute cette affaire.

6. C’est ainsi qu’un délai fut mis au stratagème d’Archélaüs, par lequel il délivra son gendre des dangers dans lesquels il se trouvait ; mais quand ces réconciliations furent terminées, ils passèrent leur temps dans des festins et des divertissements agréables. Et quand Archélaüs s’en alla, Hérode lui fit présent de soixante-dix talents, avec un trône d’or serti de pierres précieuses, et quelques eunuques, et une concubine qui s’appelait Pannychis. Il a également rendu les honneurs dus à chacun de ses amis selon leur dignité. De la même manière, tous les les parents du roi, par son ordre, font des présents glorieux à Archélaüs ; Et c’est ainsi qu’il fut conduit sur son chemin par Hérode et sa noblesse jusqu’à Antioche.





 

CHAPITRE 26.

     Comment Euryclès 40 calomnia les fils de Mariamne ; 
Et comment L’excuse d’Euaratus de Cos pour eux n’a eu aucun effet.

1. Peu de temps après, un homme entra en Judée qui était bien supérieur aux stratagèmes d’Aréhélaüs, qui ne se contenta pas de renverser cette réconciliation qui avait été si sagement faite avec Alexandre, mais qui prouvait l’occasion de sa ruine. C’était un Lacédémonien, et il s’appelait Euryclès. Il a été un homme si corrompu, que par désir d’obtenir de l’argent, il a choisi de vivre sous un roi, car la Grèce ne pouvait suffire à son luxe. Il présenta à Hérode de splendides présents, comme un appât qu’il posait pour atteindre ses fins, et les a rapidement reçus à nouveau de manière multiple ; mais ces dons pur et simple lui paraissait sans valeur, à moins qu’il n’ait ensanglanté le royaume par ses achats. En conséquence il imposa au roi en le flattant, et en lui parlant subtilement, comme aussi par les éloges mensongers qu’il lui fit ; car, comme il s’aperçut bientôt de l’aveuglement d’Hérode, alors il a dit et fait tout ce qui pouvait lui plaire, et devint ainsi l’un de ses amis les plus intimes ; pour le roi et tout cela Il avait beaucoup d’estime pour ce Spartiate, à cause de son pays. 41

2. Or, dès que cet homme s’aperçut des parties pourries de la famille, et quelles querelles les frères avaient entre eux, et en quelle disposition le Père avait à l’égard de chacun d’eux, il choisit de se loger d’abord dans la maison d’Antipater, mais il trompa Alexandre en feignant d'être son ami, et prétendait faussement être une vieille connaissance d'Archelaus; c’est pour cette raison qu’il fut bientôt admis dans la maison d’Alexandre, familiarité en tant qu’ami fidèle. Il ne tarda pas non plus à se recommander à ses frère Aristobule. Et quand il eut ainsi mis à l’épreuve ces diverses personnes, il en imposa à l’un par une méthode, et à l’autre par une autre. Mais il n’a pas fut principalement engagé par Antipater, et trahit ainsi Alexandre, et cela en reproche à Antipater, parce que, tout en étant le fils aîné, il a négligé les intrigues de ceux qui s’opposaient à ses espérances ; et en faisant des reproches Alexandre, parce que celui qui était né d’une reine, et qui était marié à la fille d’un roi, permettait à celui qui était né d’une femme méchante de revendiquer le succession, et cela lorsqu’il eut Archélaüs pour le soutenir dans la plus complète manière. Et ses conseils n’étaient pas considérés comme fidèles par le jeune homme. à cause de sa prétendue amitié avec Archélaüs ; C’est pour cette raison que Alexandre se plaignit auprès de lui de la conduite d’Antipater à son égard, et cela sans rien lui cacher ; et qu’il n’était pas étonnant qu’Hérode, après avoir tué leur mère, devait les priver de son royaume. Là-dessus, Euryclès feignit de s’apitoyer sur son état, et de s’affliger avec lui. Il aussi, par un appât qu’il lui tendit, obtint d’Aristobule qu’il lui dît la même chose choses. C’est ainsi qu’il incita les deux frères à se plaindre de leur père, puis il alla trouver Antipater, et lui apporta ces grands secrets. Il ajouta aussi une fiction qui lui était propre, comme si ses frères avaient tramé un complot contre lui, et ils étaient presque prêts à venir sur lui avec leurs épées dégainées. Pour cela, Il reçut une grosse somme d’argent, et à ce titre il fit l’éloge de Antipater avant son père, et entreprit enfin l’œuvre d’apporter Alexandre et Aristobule se rendirent au tombeau et les accusèrent devant leur père. Il vint donc trouver Hérode, et lui dit qu’il lui sauverait la vie, en récompense des faveurs qu’il avait reçues de lui, et qu’il conserverait sa lumière [de vie] en guise de rétribution pour son aimable divertissement ; car une épée avait été longtemps aiguisée, et la main droite d’Alexandre avait été longtemps étendue contre lui ; mais il avait dressé des obstacles sur son chemin,  qu’il l’avait empêché d’aller plus vite, et cela en prétendant l’aider dans son dessein : comment Alexandre dit qu’Hérode ne se contentait pas de régner dans un royaume qui appartenait à d’autres, et de faire des délabrements dans le gouvernement de leur mère après qu’il l’avait tuée ; mais outre tout cela, qu’il introduisit un faux successeur, et proposa de donner le royaume de leurs ancêtres à ce pestilentiel compagnon Antipater, qu’il apaiserait maintenant les fantômes d’Hyrcan et de Mariamne, en se vengeant de lui ; car il n’était pas convenable qu’il prît la succession au gouvernement d’un tel père sans effusion de sang : qu’il arrive tous les jours beaucoup de choses pour l’exciter à le faire, de sorte qu’il ne peut rien dire du tout, mais que cela lui donne occasion de calomnier ; car si l’on fait quelque mention de la noblesse de naissance, même dans d’autres cas, il est injustement maltraité, tandis que son père dirait que personne, à la vérité, n’est de noble naissance qu’Alexandre, et que son père n’a pas été glorieux faute d’une telle noblesse. S’ils sont à la chasse, et qu’il ne dise rien, il offense ; et s’il loue quelqu’un, ils le prennent pour plaisanter. Cela ils trouvent toujours leur père impitoyablement sévère, et n’ont pas d’affection naturelle pour aucun d’eux, excepté pour Antipater ; sur lesquels, si ce complot ne prend pas, il est très disposé à mourir ; mais qu’au cas où il tuerait son père, il aurait suffisamment d’occasions de se sauver. D’abord, il a Archélaüs son beau-père vers lequel il peut facilement se réfugier ; et en second lieu, il a César,  qui n'avait jamais connu le caractère d'Hérode jusqu'à ce jour, parce qu'il ne se présentera pas alors devant lui avec cette crainte qu'il avait l'habitude d'avoir quand son père était là pour le terrifier; et qu’il ne produira pas alors les accusations qui ne le concernaient que lui-même, mais insisterait, en premier lieu, ouvertement sur les calamités de leur nation, et comment ils sont taxés jusqu'à la mort, et dans quels moyens de luxe et de méchanceté sont dépensées les richesses acquises par le sang ; quelles sont les sortes de personnes qui s'emparent de nos richesses,  et à qui appartiennent les villes à qui il accorde ses faveurs ; qu’il s’enquérerait de ce qu’il était advenu de son grand-père [Hyrcan] et de sa mère [Mariamne], et qu’il proclamerait ouvertement la méchanceté grossière qui était dans le royaume ; pour ces raisons qu’il ne doit pas être considéré comme un parricide.

3. Quand Euryclès eut prononcé ce discours prodigieux, il loua beaucoup Antipater, comme le seul enfant qui eût de l’affection pour son père et, à ce titre, était un obstacle au complot de l’autre contre lui. Là-dessus, le roi, qui avait à peine réprimé sa colère contre le premier, était exaspéré à un degré incurable. À ce moment-là, Antipater saisit une autre occasion d’envoyer d’autres personnes à son père pour accuser ses frères, et de lui dire qu’ils s’étaient entretenus en privé avec Jucundus et Tyrannus, qui avait été jadis maître de la cavalerie du roi, mais qui, pour quelques offenses, avaient été écartés de cet emploi honorable. Hérode fut dans une très grande colère à ces informations, et ordonna bientôt à ces hommes d’être torturé; mais ils n’avouèrent rien de ce que le roi avait appris ; mais on produisit une certaine lettre, telle qu’elle avait été écrite par Alexandre au gouverneur d’un château, pour le prier de le recevoir, lui et Aristobule, dans le château quand il aurait tué son père, et de leur donner des armes, et toute autre assistance qu’il pouvait, à cette occasion. Alexandre dit que cette lettre était un faux de Diophante. Ce Diophante était le secrétaire du roi, homme hardi et rusé dans l’art contrefaire la main de quelqu’un ; et après en avoir contrefait un grand nombre, il fut enfin mis à mort pour cela. Hérode ordonna aussi au gouverneur du château d’être torturé, mais n’obtint rien de lui de ce que les accusations suggéraient.

4. Cependant, bien qu’Hérode ait trouvé les preuves trop faibles, il ordonna que ses fils fussent gardés en détention ; car, jusqu’à présent, ils avaient été liberté. Il l’appela aussi la peste de sa famille, et et auteur de toutes ces viles accusations, Euryclès, son sauveur et son bienfaiteur, et lui donna une récompense de cinquante Talents. Sur quoi il empêcha qu’on pût rendre compte exactement de ce qu’il avait fait, en se rendant immédiatement en Cappadoce, et là il reçut de l’argent d’Archélaüs, ayant l’impudence de prétendre qu’il avait réconcilié Hérode avec Alexandre. De là, il passa en Grèce, et usa méchamment de ce qu’il avait à des fins aussi mauvaises. En conséquence, il fut accusé à deux reprises César, d'avoir rempli l’Achaïe de sédition, et qu’il avait pillé ses villes ; C’est ainsi qu’il fut envoyé en exil. Et c’est ainsi qu’il a été puni pour ce qu’il a fait de mal dont il s’était rendu coupable à l’égard d’Aristobule et d’Alexandre.

5. Mais il vaudra maintenant la peine de mettre Euaratus de Cos en opposition à ce Spartiate ; car, comme il était l’un des plus grands d’Alexandre, amis intimes, et vint à lui dans ses voyages en même temps qu’Euryclès venait; Le roi lui demanda si les choses dont Alexandre était accusé étaient vrais ? Il l’assura sous serment qu’il n’avait jamais entendu de telles choses de la part des jeunes gens ; Mais ce témoignage n’a servi à rien pour déblayer ces misérables créatures ; car Hérode n’était disposé et très disposé qu’à écouter ce qui se tramait contre eux, et tous ceux qui les croyaient coupables et leur témoignaient leur indignation étaient les plus agréables.





 
 
CHAPITRE 27.
Hérode, sur l’ordre de César, accuse ses fils à Eurytus. Ils
ne sont pas produits devant les tribunaux, mais sont condamnés ;
Et peu de temps après, ils sont envoyés à Sébaste, et y sont étranglés.

1. De plus, Salomé exaspérait la cruauté d’Hérode contre ses fils ; car Aristobule voulait l’amener, qui était sa belle-mère et sa tante, dans les mêmes dangers qu'à eux-mêmes ; Il l'envoya donc chercher sa sécurité, et lui annonça que le roi se préparait à la faire mourir, parce qu'on l'accusait d'avoir, en voulant se marier avec Syllée l'Arabe, révélé à ce dernier, qui était l'ennemi du roi, les grands secrets de ce dernier ; et c'est ce qui arriva comme la dernière tempête, et qui fit entièrement sombrer les jeunes gens, alors qu'ils étaient auparavant en grand danger. Salomé accourut vers le roi, et l’informa de l’avertissement qui lui avait été donné ; sur quoi il ne pouvait plus supporter, mais il ordonna aux deux jeunes gens d’être liés, et garda l’un séparé de l'autre. Il envoya aussitôt Volumnius, général de son armée, auprès de César. ainsi que son ami Olympe avec lui, qui portait les informations par écrit avec eux. Dès qu’ils furent partis pour Rome, et qu’ils eurent délivré les lettres du roi à César, César fut très troublé par l’affaire des jeunes hommes; mais n’a-t-il pas pensé qu’il devait prendre le pouvoir du père de condamner ses fils ; Il lui écrivit donc et lui assigna le soin d’avoir le pouvoir sur ses fils ; mais il dit qu’il ferait bien de faire un examen de cette affaire du complot contre lui devant un tribunal public, et de prendre pour assesseurs sa propre parenté et les gouverneurs de la province. Et si ces fils sont reconnus coupables, de les mettre à mort ; mais s’ils paraissent n’avoir songé qu’à s’enfuir loin de lui, qu’il modérât leur châtiment.

2. Hérode se rendit à ces instructions, et vint à Béryte, où César avait ordonné l’assemblée de la cour, et obtint la judicature ensemble. Les présidents s’assirent les premiers, comme l’avaient fait les lettres de César Saturninus et Pedanius, et leurs lieutenants qui étaient avec eux, avec lequel était aussi le procurateur Volumnius ; À côté d’eux était assis le les parents et les amis du roi, ainsi que Salomé et Phéroras ; après qui siégeait les principaux hommes de toute la Syrie, à l’exception d’Archélaüs ; car Hérode se méfiait de lui, parce qu’il était le beau-père d’Alexandre. Pourtant, il ne  fit pas comparaître ses fils en audience publique ; Et cela fut fait très adroitement, car il savait bien que S’ils n’avaient fait qu’apparaître, ils auraient certainement été pris en pitié ; et si l’on leur avait permis de parler, Alexandre aurait facilement répondu à ce dont on les accusait ; mais ils étaient en détention à Platane, village des Sidontains.

3. Le roi se leva, et invectiva ses fils, comme s’ils étaient présents ; et quant à la partie de l’accusation qu’ils avaient comploté contre lui, il ne l’a fait que faiblement, parce qu’il était dépourvu de Preuves; mais il insista devant les assesseurs sur les reproches, les plaisanteries et les et dix mille autres délits semblables contre lui, qui étaient plus lourds que la mort elle-même ; et comme personne ne le contredisait, il les poussait à s’apitoyer sur son cas, comme s’il avait été condamné lui-même, maintenant qu’il avait remporté une victoire amère contre ses fils. Il demanda donc à chacun la phrase de chacun, La sentence fut d’abord prononcée par Saturninus, et celle-ci : Qu’il condamna les jeunes gens, mais pas à mort ; C’est pourquoi il n’était pas convenable pour lui, qui avait trois de ses propres fils présents, de donner son vote pour la destruction des fils d’un autre.  Les deux lieutenants donnèrent aussi le même vote ; d’autres, il y en avait qui ont suivi leur exemple ; mais Volumnius se mit à voter sur les mélancolique, et tous ceux qui vinrent après lui condamnèrent les jeunes gens à mourir, les uns par flatterie, les autres par haine pour Hérode ; mais aucun par indignation face à leurs crimes. Et maintenant toute la Syrie et la Judée étaient dans une grande attente, et attendaient le dernier acte de cette tragédie ;  mais personne ne l’a fait, mais personne ne s’imaginait qu’Hérode fût assez barbare pour assassiner ses enfants : cependant, il les emmena à Tyr, et de là fit voile vers Césarée, et délibéra avec lui-même quelle sorte de mort les jeunes gens devraient subir.

4. Il y avait un vieux soldat du roi, qui s’appelait Tero, qui avait un fils qu’il connaissait très bien et qui était un ami de Alexandre, et qui lui-même aimait particulièrement les jeunes gens. Ce soldat était en quelque sorte distrait, par l’excès de l’indignation qu’il avait de ce qui se passait; et d’abord il s’écria à haute voix, en se promenant, que la justice était faite foulé aux pieds ; que la vérité a péri, et que la nature a été confondue ; et que La vie de l’homme était pleine d’iniquité, et de tout ce que la passion pouvait suggérer à un homme qui n’a pas épargné sa propre vie ; et enfin il se hasarda à aller au roi, et il lui dit : « En vérité, je crois que tu es un homme très misérable, quand tu écoutes les misérables les plus méchants, contre ceux qui devraient être les plus chers à toi; puisque tu as souvent résolu de faire mourir Phéroras et Salomé, et pourtant il les croit contre tes fils ; tandis que ceux-ci, en coupant la succession de tes propres fils, laisse tout à Antipater, et par là choisis d’avoir un roi qui soit tout à fait en leur pouvoir. Cependant, considérez si cette mort des frères d’Antipater ne le fera pas haïr par les soldats ; car il n’y a personne qui ne compatisse, les jeunes gens ; et parmi les capitaines, un grand nombre en manifestent ouvertement l’indignation. En disant cela, il nomma ceux qui avaient une telle indignation ; mais le roi ordonna qu’on s’emparât immédiatement de ces hommes, ainsi que de Tero lui-même et de son fils.

5. En ce temps-là, il y avait un barbier, nommé Tryphon. Cet homme bondit du milieu du peuple dans une sorte de folie, et il s’accusa lui-même, et dit : « Ce Tero a voulu me persuader, lorsque je ferais mon office auprès de toi, de te tuer avec mon rasoir, et il me promettait de grandes récompenses au nom d'Alexandre." Quand Hérode entendit cela, il examina Téro, avec son fils et le barbier, par le supplice ; mais, comme les autres niaient la et il ne dit rien de plus, Hérode ordonna que Téron fût plus sévèrement torturé ; mais son fils, par pitié pour son père, promit de découvrir le tout au roi, s’il accordait [que son père ne fût pas plus torturés]. Quand il eut donné son accord, il dit que son père, à la persuasion d’Alexandre, avait l’intention de le tuer. Certains ont dit que c’était forgé, afin de libérer son père de ses tourments ; Et certains ont dit que c’était le cas vrai.

6. Hérode accusa les capitaines et Téron dans une assemblée du peuple, et rassembla le peuple en un corps contre lui ; et c’est ainsi qu’ils furent mis à mort, ainsi que [Tryphon] le barbier ; Ils ont été tués par les morceaux de bois et les pierres qu’on leur a lancées. Il envoya aussi ses fils à Sébaste, ville non loin de Césarée, et ordonna qu’on les y étranglât ; et comme ce qu’il avait ordonné fut exécuté sur-le-champ, Il ordonna qu’on apportât leurs cadavres à la forteresse Alexandrium, pour être enterré avec Alexandre, leur grand-père, du côté maternel. Et ce fut la fin d’Alexandre et d’Aristobule.





 

CHAPITRE 28.
Comme Antipater est haï de tous les hommes ; Et comment le roi marie
les fils de ceux qui avaient été tués à sa famille ; Mais
Cet antipater l’a fait changer pour d’autres femmes. Des
mariages et les enfants d’Hérode.

1. Mais une haine intolérable s’empara d’Antipater la nation, bien qu’il eût maintenant un titre indiscutable à la succession, parce qu'ils savaient tous que c’était lui qui avait fomenté toutes les calomnies contre ses frères. Cependant, il commença à avoir une peur terrible, en voyant la postérité de ceux qui avaient été tués en grandissant ; car Alexandre eut deux fils de Glaphyra, Tigrane et Alexandre ; Aristobule eut Hérode, Agrippa et Aristobule, ses fils, avec Hérodiade et Mariamne, ses filles, et tous par Bérénice, La fille de Salomé. Quant à Glaphyra, Hérode, dès qu’il eut tué Alexandre, la renvoya en Cappadoce avec sa part. Il épousa Bernice, La fille d’Aristobule, à l’oncle d’Antipater par sa mère, et c’était Antipater qui, pour la réconcilier avec lui, lorsqu’elle avait été en désaccord avec lui, a arrangé ce match ; il entra aussi dans la faveur de Phéroras, et dans la faveur des amis de César, par des présents et d’autres manières d’obséquiosité, et n’envoyèrent aucun de petites sommes d’argent à Rome ; Saturninus et ses amis de Syrie étaient tous bien approvisionné des présents qu’il leur fit ; Pourtant, plus il donnait, plus il On le haïssait, parce qu’il ne faisait pas ces présents par générosité, mais qu’il dépensait son argent par peur. En conséquence, il s’est avéré que les receveurs ne lui ont pas donné de plus de bonne volonté qu’auparavant, mais que ceux à qui il ne donnait rien étaient ses plus ennemis acharnés. Cependant, il donnait de plus en plus d’argent chaque jour abondamment, en observant que, contrairement à son attente, le roi prenait s’occuper des orphelins, et découvrir en même temps son repentir pour tuant leurs pères, par sa commisération de ceux qui sont sortis d’eux.

2. En conséquence, Hérode rassembla sa famille et amis, et il mit devant eux les enfants, et, les yeux pleins de larmes, leur dit ainsi : « C’est un destin malheureux qui m’a enlevé ces pères d’enfants, lesquels enfants me sont recommandés par cette la commisération qu’exige leur condition d’orphelin ; cependant, je m’efforcerai, quoique j’aie été un père très malheureux, pour paraître un meilleur grand-père, et de laisser à ces enfants les curateurs qui me sont les plus chers. Je C’est pourquoi, fiance ta fille, Phéroras, à l’aîné de ces frères, le enfants d’Alexandre, afin que tu sois obligé d’en prendre soin. J’ai également fiancés à ton fils, Antipater, fille d’Aristobule ; Sois donc un père de cet orphelin ; et mon fils Hérode [Philippe] aura sa soeur, dont le Grand-père, du côté de la mère, était grand prêtre. Et que tous ceux qui m’aiment soient de mes sentiments dans ces dispositions, qu’aucun de ceux qui ont de l’affection pour moi n’abrogera. Et je prie Dieu qu’il rassemble ces enfants dans le mariage, à l’avantage de mon royaume et de ma postérité ; et puisse-t-il regarder vers eux avec des yeux plus sereins qu’il n’a regardé leurs pères.

3. En disant ces paroles, il pleura, et se joignit aux mains droites des enfants ensemble ; après quoi il les embrassa tous après d’une manière affectueuse, et congédia l’assemblée. Là-dessus, Antipater se trouva en grand désordre aussitôt, et se lamenta publiquement de ce qui avait été fait ; car il supposait que cette dignité qui était conférée à ces orphelins était pour lui destruction, même du vivant de son père, et qu’il courrait un autre risque de perdre le gouvernement, si les fils d’Alexandre avaient à la fois Archélaüs [un roi], et Phéroras, tétrarque, pour les soutenir. Il s’est aussi penché sur la façon dont il lui-même haï de la nation, et comme ils avaient pitié de ces orphelins ; Comme c’est génial l’affection que les Juifs portaient à ses frères de son vivant, et comment Ils se souvenaient d’eux avec joie, maintenant qu’ils avaient péri par son moyen. Il décida donc de par tous les moyens possibles pour obtenir la dissolution de ces fiançailles.

4. Maintenant, il avait peur d’aller subtilement à ce sujet affaire avec son père, qui était difficile à satisfaire, et qui fut bientôt déplacé le moindre soupçon : il se hasarda donc à aller directement à lui, et à le supplier pour ne pas le priver de cette dignité qu’il s’était plu à lui donner sans réserve ; et qu’il n’eût pas le simple nom de roi, tandis que le le pouvoir était dans d’autres personnes ; pour cela, il ne devrait jamais être en mesure de garder le gouvernement, si le fils d’Alexandre devait avoir à la fois son grand-père Archélaüs et Pheroras pour ses conservateurs ; et il le supplia instamment, puisqu’il y avait tant de membres de la famille royale vivants, de changer ces mariages. [prévus]. Or, le roi avait neuf femmes, 42 et enfants par sept d’entre eux ; Antipater était lui-même né de Doris et d’Hérode Philippe de Mariamne, fille du grand prêtre ; Antipas et Archélaüs étaient aussi par Malthace, le Samaritain, ainsi que sa fille Olympias, que son frère Le fils de Joseph, 43 ans s’était marié. De Cléopâtre de Jérusalem, il eut Hérode et Philippe ; et par Pallas, Phasaelus ; il eut aussi deux filles, Roxane et Salomé, l’une de Phèdra, et l’autre par Elpis ; Il avait aussi deux femmes qui n’avaient pas d’enfants, celle de son cousin germain, et l’autre sa nièce ; et outre il eut deux filles, les sœurs d’Alexandre et d’Aristobule, par Mariamne. Puisque, par conséquent, le famille royale était si nombreuse, Antipater le pria de changer ces intentions Mariages.

5. Quand le roi s’aperçut de l’état d’esprit dans lequel il se trouvait, envers ces orphelins, il s’en irrita, et un soupçon lui vint à l’esprit comme à ces fils qu’il avait mis à mort, si cela n’avait pas été fait par les faux contes d’Antipater ; de sorte qu’en ce temps-là il fit d’Antipater un long et une réponse irritée, et lui dit de s’en aller. Pourtant, il a été convaincu par la suite astucieusement par ses flatteries, et changea les mariages ; il épousa celle d’Aristobule sa fille, et son fils à la fille de Phéroras.

6. Maintenant, on peut apprendre, dans ce cas, combien ce flatteur Antipater pouvait faire, même ce que Salomé dans les mêmes circonstances ne pouvait pas faire ; car lorsqu’elle, qui était sa sœur, et qui, par le moyen de Julia, La femme de César, qui demandait instamment la permission d’épouser Syllée l’Arabe, Hérode jura qu’il la considérerait comme son ennemie acharnée, à moins qu’elle n’abandonnât ce projet : il l’a également fait épouser, contre son gré, à Alexas, une de ses amies, et qu’une de ses filles devrait être mariée au fils d’Alexas, et l’autre à l’oncle d’Antipater du côté de la mère. Et pour les filles que le roi eut de Mariamne, l’une fut mariée à Antipater, son le fils de sa sœur, et l’autre au fils de son frère, Phasaelus.





 

CHAPITRE 29.
Antipater devient intolérable. Il est envoyé à Rome, et
porte avec lui le testament d’Hérode ; Phéroras quitte son
frère, afin qu’il puisse garder sa femme. Il meurt chez lui.

 

1. Lorsqu’Antipater eut coupé court à l’espérance des orphelins, et qu’il eut contracté les affinités qui lui seraient les plus avantageuses, il se mit en marche vivement, comme ayant une certaine espérance du royaume ; et comme il avait maintenant l’assurance ajoutée à sa méchanceté,  il devint intolérable ; car, Ne pouvant éviter la haine de tous, il bâtit sa sécurité sur la terreur qu’il leur inspira. Phéroras l’assista aussi dans ses desseins, comme déjà fixé dans le royaume. Il y avait aussi une compagnie de femmes à la cour, ce qui excita de nouveaux troubles ; pour la femme de Phéroras, ainsi que sa mère et sa sœur, ainsi que la mère d’Antipater, devinrent très impudentes palais. Elle fut aussi assez insolente pour offenser les deux filles du roi, 4 c’est pourquoi le roi la haïssait au plus haut degré ; Pourtant, bien que ces femmes haïssaient de lui, ils dominaient les autres : il n’y avait que Salomé qui s’opposa à leur bon accord, et informa le roi de leurs rencontres, comme n’étant pas dans l’intérêt de ses affaires. Et quand ces femmes savaient quelles calomnies elle s’était soulevée contre eux, et combien Hérode était mécontent, ils s’arrêtèrent leurs réunions publiques et leurs divertissements amicaux les uns avec les autres ; non, d’un autre côté, au contraire, ils feignirent de se quereller les uns avec les autres quand le roi fut à portée de les entendre. Antipater se servit de la même dissimulation ; et quand les choses ont été public, il s’opposa à Phéroras ; mais ils avaient quand même des cabales privées et de joyeuses réunions nocturnes ; et l’observation des autres ne fit que confirmer leur accord mutuel. Cependant, Salomé savait tout ce qu’ils faisaient, et raconta tout à Hérode.

2. Mais il s’enflamma de colère contre eux, et surtout à la femme de Phéroras ; car Salomé l’avait principalement accusée. Il a donc obtenu un l’assemblée de ses amis et de sa famille, et là il accusa cette femme de beaucoup de choses, et particulièrement des affronts qu’elle avait faits à ses filles ; et qu’elle avait fourni de l’argent aux pharisiens, en récompense de ce qu’ils avaient qu’il avait fait contre lui, et qu’il avait fait de son frère son ennemi, en lui donner des philtres d’amour. Enfin, il s’adressa à Phéroras, et lui dit : qu’il lui donnerait le choix entre ces deux choses : s’il garderait avec son frère, ou avec sa femme ? Et quand Phéroras a dit qu’il mourrait plutôt que d’abandonner sa femme, Hérode, ne sachant que faire de plus Il s’adressa à Antipater, et lui ordonna de n’avoir aucun rapport sexuel soit avec la femme de Phéroras, soit avec Phéroras lui-même, soit avec quelqu’un appartenant à elle. Or, bien qu’Antipater n’ait pas transgressé publiquement cette injonction, mais il venait en secret à leurs réunions nocturnes ; et parce qu’il avait peur que Salomé observait ce qu’il faisait, il se le procurait, au moyen de son italien amis, afin qu’il pût aller habiter à Rome ; car lorsqu’ils ont écrit qu’il était Il convenait qu’Antipater fût envoyé quelque temps à César, Hérode ne tarda pas. mais il l’envoya, et cela avec une assistance splendide, et beaucoup d’argent, et il lui donna son testament pour qu’il l’emportât avec lui, dans lequel Antipater avait le royaume et où Hérode fut nommé pour le successeur d’Antipater ; cela Hérode, je veux dire, qui était le fils de Mariamne, la fille du grand prêtre.

3. Syllée, l’Arabe, s’embarqua pour Rome, sans aucun égard aux injonctions de César, et cela afin d’opposer Antipater à de toutes ses forces, quant à ce procès que Nicolas avait déjà eu avec lui. Ceci Syllée eut aussi une grande lutte avec Arétas, son propre roi ; car il avait tué beaucoup d’autres amis d’Arétas, et particulièrement Sohemus, l’homme le plus puissant de l’univers. ville de Petra. De plus, il l’avait emporté auprès de Phabatus, qui était l’intendant d’Hérode, en lui donnant une grande somme d’argent, pour l’aider contre Hérode ; mais quand Hérode lui en donna davantage, il l’engagea à quitter Syllée, et par ce moyen il demanda à tout ce que César lui avait demandé de payer. Mais comme Syllée ne payait rien de ce qu’il devait payer, et accusa aussi Phabatus à César, et dit qu’il était non pas à l’avantage de César, mais à celui d’Hérode, Phabatus était en colère contre lui à cause de cela, mais il était encore en très grande estime auprès d’Hérode, et découvrit les grands secrets de Syllée, et dit au roi que Syllée avait corrompu Corinthe, l’un des gardes de son corps, en le soudoyant, et dont il devait donc avoir soin. En conséquence, le roi s’exécuta ; pour ce Corinthe, bien qu’il fût élevé dans le royaume d’Hérode, il était Arabe de naissance ; Ainsi le roi ordonna qu’on l’emmenât sur-le-champ, et non seulement lui, mais deux autres Arabes, qui ont été pris avec lui ; l’un d’eux était l’ami de Syllée, l’autre le chef d’une tribu. Ceux-ci, mis à la torture, avouèrent qu'ils avaient obtenu de Corinthe, pour une grosse somme d’argent, qu’ils tuassent Hérode ; et lorsqu’ils eurent été interrogés plus en détail devant Saturninus, le président de la Syrie, ils furent envoyés à Rome.

4. Cependant, Hérode n’a pas cessé d’importuner Phéroras, mais il le força à répudier sa femme ; 45 encore Ne pouvait-il pas trouver un moyen d’amener la femme elle-même à châtiment, bien qu’il eût de nombreux motifs de haine contre elle ; jusqu’à ce qu’à la fin il fût dans une si grande inquiétude contre elle, qu’il la chassa avec son frère de son royaume. Phéroras prit cette blessure avec beaucoup de patience, et s’en alla dans son la tétrarchie, [la Pérée au-delà du Jourdain,] et jura qu’il n’y aurait qu’une seule fin mis en fuite, et ce serait la mort d’Hérode ; et qu’il ne le ferait jamais de son vivant. Il ne revenait pas non plus quand son frère était malade, bien qu’il l’envoyât chercher avec insistance pour qu’il vînt à lui, parce qu’il avait l’intention de laissez-lui quelques injonctions avant qu’il ne meure ; mais Hérode se rétablit de façon inattendue. Peu de temps après, Phéroras lui-même tomba malade, quand Hérode se montra grande modération ; car il vint à lui, et eut pitié de son cas, et prit soin de lui ; mais l’affection qu’il avait pour lui ne lui servit à rien, car Phéroras mourut peu de temps après. Or, bien qu’Hérode ait eu pour lui une si grande affection jusqu’au dernier jour de sa vie, Cependant le bruit se répandit qu’il l’avait tué par empoisonnement. Cependant, il n’a pas il eut soin de faire transporter son cadavre à Jérusalem, et il donna pour lui un très grand deuil à toute la nation, et lui fit des funérailles des plus pompeuses. Et ce fut la fin à laquelle arrivèrent l’un des meurtriers d’Alexandre et d’Aristobule.





 

CHAPITRE 30.
Quand Hérode s’enquit de la mort de Phéroras : une découverte
qu’Antipater avait préparé un breuvage empoisonné pour
Lui. Hérode jette Doris et ses complices, ainsi que
Mariamne, sort du palais et efface son fils Hérode de
Son Testament.

1. Mais maintenant, le châtiment a été transféré à l'auteur original, Antipater, et a pris son essor à la mort de Phéroras ; pour Quelques-uns de ses affranchis vinrent au roi d’un air triste et lui dirent : que son frère avait été emporté par le poison, et que sa femme lui avait apporté quelque chose qui avait été préparé d’une manière inaccoutumée, et que, lorsqu’il a mangé il tomba bientôt dans sa maladie de Carré ; que la mère et la sœur d’Antipater, deux jours auparavant, il avait fait venir d’Arabie une femme qui était habile à mélanger de tels drogues, afin qu’elle puisse préparer un philtre d’amour pour Pheloras ; et qu’au lieu d’un philtre d’amour, elle lui avait donné un poison mortel ; et que cela a été fait par l’administration de Syllée, qui connaissait cette femme.

2. Le roi fut profondément touché de tant de soupçons, et fit aussi torturer les servantes et quelques-unes des femmes libres ; l’une d’elles s’écria dans ses agonies : « Que ce Dieu qui gouverne la terre et que le ciel punisse l’auteur de toutes nos misères, la mère d’Antipater ! Le roi prit une poignée de cet aveu, et se mit à s’enquérir davantage dans la vérité de la question. C’est ainsi que cette femme a découvert l’amitié de La mère d’Antipater à Phéroras, et les femmes d’Antipater, ainsi que leur secret et que Phéroras et Antipater avaient bu avec eux pendant toute une nuit ensemble comme ils revenaient de chez le roi, et ne souffraient personne non plus serviteur ou servante, d’être là ; tandis que l’une des femmes libres découvrait l’affaire.

3. Alors Hérode tortura les servantes l’un à part, qui ont tous été unanimement d’accord sur ce qui précède découvertes, et qu’en conséquence, d’un commun accord, ils s’en allèrent, Antipater à Rome, et Phéroras à la Pérée ; C’est pour cela qu’ils se parlaient souvent qu’après qu’Hérode eut tué Alexandre et Aristobule, il tomberait sur et sur leurs femmes, parce qu’après Mariamne et ses enfants, il n’épargnez personne ; et que pour cette raison, il valait mieux s’éloigner le plus possible de la nature et qu’Antipater se plaignait souvent de son propre cas devant sa mère, et lui dit qu’il avait déjà des cheveux blancs sur son et que son père rajeunissait chaque jour, et que peut-être la mort le rattraperait avant qu’il ne commence à être un roi pour de bon ; et qu’en cas où Hérode mourrait, ce dont personne ne savait encore quand, la jouissance de La succession ne pouvait certainement être que pour peu de temps ; C’est pour cela que ces chefs de Hydra, fils d’Alexandre et d’Aristobule, grandissait : qu’il était privé par son père de l’espoir d’être succédé par ses enfants, son successeur après sa mort ne devait pas être l’un de ses propres fils, mais Hérode le fils de Mariamne : qu’en ce point Hérode était manifestement distrait, pour penser que son testament y ait lieu ; car il veillerait à ce que l’un de ses postérités, parce qu’il était de tous les pères le plus grand haïssant ses enfants. Mais il hait encore plus son frère ; d’où il était qu’il s’est donné cent talents, il n’en avait pas rapports sexuels avec Phéroras. Et quand Phéroras dit : En quoi lui avons-nous fait du mal? Antipater répondit : « Je voudrais qu’il nous privât de tout ce que nous avons, et laisse-nous seulement nus et vivants ; mais il est en effet impossible d’échapper à cette sauvagerie bête, qui est ainsi livrée au meurtre, qui ne nous permettra pas d’aimer qui que ce soit ouvertement, bien que nous soyons ensemble en privé ; mais puissions-nous l’être aussi ouvertement, si nous n’ont que le courage et les mains des hommes.

4. Ces choses ont été dites par les femmes le torture; et que Phéroras résolut de s’enfuir avec eux en Pérée. Maintenant, Hérode ajoutaient foi à tout ce qu’ils disaient, à cause de l’affaire des cent talents ; car il n’eut de conversation à leur sujet avec personne, mais seulement avec Antipater. Il a donc sa colère d’abord contre la mère d’Antipater, et lui enleva tous les ornements qu’il lui avait donnés, et qui lui coûtaient beaucoup de talents, et chassez-la une seconde fois du palais. Il s’occupait aussi des femmes de Phéroras après leurs tortures, comme étant maintenant réconcilié avec eux ; mais il était en grande consternation lui-même, et s’enflammait à tout soupçon, et avait beaucoup d’innocents personnes conduites à la torture, de peur qu’il ne laisse des coupables personne n’a pas été torturée.

5. Et c’est alors qu’il se mit à examiner Antipater de Samarie, qui était l’intendant de [son fils] Antipater ; et sur en le torturant, il apprit qu’Antipater avait envoyé chercher une potion de poison mortel pour lui hors d’Égypte, par Antiphilus, un de ses compagnons ; que Theudio, l’oncle d’Antipater, l’obtint de lui, et le remit à Phéroras ; pour cet Antipater l’avait chargé d’enlever son père pendant qu’il était à Rome, et de le libérer ainsi du soupçon de l’avoir fait lui-même : que Phéroras a aussi commis cette potion à sa femme. Alors le roi l’envoya chercher, et lui ordonna de lui apporter ce qu’elle avait avait reçu immédiatement. Elle sortit donc de sa maison comme si elle voulait l’apporter avec elle, mais elle se jeta du haut de la maison, afin d’empêcher tout interrogatoire et torture de la part du roi. Cependant, il s’est passé, semble-t-il, par la providence de Dieu, lorsqu’il avait l’intention d’amener Antipater au châtiment, qu’elle ne tomba pas sur la tête, mais sur d’autres parties de son corps, et qu’elle s’échappa. Le roi, quand on la lui amena, prit soin d’elle, [car elle fut d’abord tout à fait insensé dans sa chute, et lui demanda pourquoi elle s’était jetée à terre ; et il lui fit jurer que, si elle disait la vérité, il l’excuserait la punir ; mais que si elle cachait quelque chose, il aurait son corps déchiré par les tourments, et n’en laisse aucune partie à ensevelir.

6. Là-dessus, la femme s’arrêta un peu, puis elle dit : « Pourquoi est-ce que je m’épargne de parler de ces grands secrets, maintenant que Phéroras est mort ? cela ne tendrait qu’à sauver Antipater, qui est toute notre destruction. Ecoute donc, ô roi, et toi, et Dieu lui-même, qui ne peut être trompé, témoins de la vérité de ce que je vais dire. Quand tu t’assis, pleurant près de Phéroras, était mourant, » alors il m’appela auprès de lui, et me dit : « Ma chère femme, je Je me suis beaucoup trompé sur les dispositions de mon frère à mon égard, et haï celui qui m’est si affectueux, et j’ai réussi à tuer celui qui est dans un tel désordre pour moi avant que je ne sois mort. En ce qui me concerne, je reçois le récompense de mon impiété ; mais apporte-nous le poison qui nous a été laissé par Antipater, et que tu gardes pour le détruire et le consumer immédiatement dans le feu que j’ai sous les yeux, afin que je ne sois pas redevable au vengeur le monde invisible. Je l’apportai comme il me l’ordonnait, et j’en vidai la plus grande partie j’en ai jeté au feu, mais j’en ai réservé un peu pour mon propre usage contre avenir incertain, et par crainte de toi.

7. Après avoir dit cela, elle apporta la boîte qui Il y avait une petite quantité de cette potion dedans, mais le roi la laissa tranquille, et transféra les tortures à la mère et au frère d’Antiphile ; qui ont tous les deux avoué qu’Antiphile avait fait sortir la boîte d’Égypte, et qu’ils avaient reçu la potion d’un de ses frères, qui était médecin à Alexandrie. C’est à ce moment-là que le les fantômes d’Alexandre et d’Aristobule font le tour de tout le palais, et devinrent les inquisiteurs et découvreurs de ce qui n’aurait pas pu être découvert autrement et amenait ceux qui étaient les plus à l’abri de tout soupçon pour être examinés ; d’où il a été découvert que Mariamne, la fille du grand prêtre, en était consciente complot; et ses frères eux-mêmes, lorsqu’ils furent torturés, déclarèrent qu’il en était ainsi. Sur quoi le roi vengea cette tentative insolente de la mère contre son fils, et effaça de son testament Hérode, qu’il avait eu d’elle, qui y avait été précédemment nommé successeur d’Antipater.

 





 

CHAPITRE 31.

      Antipater est condamné par Bathyllus ; Mais il revient quand même
De Rome sans le savoir. Hérode l’amène à son procès.

1. Après que ces choses furent terminées, Bathyllus tomba sous l’interrogatoire, afin de condamner Antipater, qui prouva la conclusion attestation des desseins d’Antipater ; car, en vérité, il n’était autre que son l’homme affranchi. Cet homme vint, et apporta une autre potion mortelle, le poison des aspics, et les sucs d’autres serpents, que si la première potion ne faisait pas le Phéroras et sa femme pourraient en être armés aussi pour détruire les roi. Il ajouta aussi une addition à l’insolente tentative d’Antipater contre ses les lettres qu’il écrivit contre ses frères, Archélaüs et Philippe, qui étaient fils du roi, et qui avaient été instruits à Rome, étant encore jeunes, mais de dispositions généreuses. Antipater se mit en devoir de s’en débarrasser dès qu’il serait il le pouvait, afin qu’elles ne fussent pas préjudiciables à ses espérances ; et, à cette fin, il de fausses lettres contre eux au nom de ses amis de Rome. Certains d’entre eux ont été corrompus par des pots-de-vin pour écrire comment ils ont grossièrement reproché à leur père, et n’ont pas se lamentaient ouvertement sur Alexandre et Aristobule, et s’inquiétaient de leur Rappelé; car leur père les avait déjà fait appeler, ce qui était la chose même qui troublait Antipater.

2. En effet, pendant qu’Antipater était en Judée, et avant d’être en voyage à Rome, il donna de l’argent pour avoir des lettres semblables contre eux de Rome, et vint ensuite auprès de son père, qui n’avait pas encore de soupçon de lui, et s’excusa pour ses frères, et allégua en leur nom que certaines des choses contenues dans ces lettres étaient fausses, et d’autres ce n’étaient que des erreurs de jeunesse. Pourtant, en même temps qu’il dépensait une grande de son argent, en faisant des présents à ceux qui écrivaient contre ses frères, Il cherche à semer la confusion dans ses comptes, en achetant des vêtements coûteux, et tapis de divers contextes, avec des coupes d’argent et d’or, et beaucoup d’autres choses curieuses, c’est qu’ainsi, parmi la vue de grandes dépenses faites sur de tels meubles, il pouvait cacher l’argent qu’il avait employé à embaucher des hommes [pour écrire le lettres] ; car il apporta un compte de ses dépenses, qui s’élevaient à deux cents talents, dont le principal prétexte était de déposer un procès dans lequel il avait été Syllée. Ainsi, tandis que toutes ses frivolités, même celles d’une espèce moindre, étaient couvert par sa plus grande scélératesse, tandis que tous les examens par la torture proclamé sa tentative d’assassinat de son père, et les lettres proclamaient son deuxième tentative d’assassinat de ses frères ; mais aucun de ceux qui vinrent à Rome ne le fit l’informa de ses malheurs en Judée, quoique sept mois se fussent écoulés entre sa condamnation et son retour, tant était grande la haine qu’ils avaient tous Il s’est ennuyé jusqu’à lui. Et peut-être étaient-ils les fantômes de ses frères qui avaient qui a fermé la bouche à ceux qui avaient l’intention de le lui dire. Il écrivit alors de Rome, et informa ses [amis] qu’il viendrait bientôt à et comment César les renvoya avec honneur.

3. Or le roi, voulant s’emparer de ce comploteur contre lui entre ses mains, et craignant aussi qu’il ne vînt quelque part pour savoir où en étaient ses affaires, et pour être sur ses gardes, il dissimula son colère dans l’épître qu’il lui a adressée, comme sur d’autres points il lui a écrit avec bonté, et le priait de se hâter, parce que s’il venait vite, il se mettrait de côté les griefs qu’il avait contre sa mère ; car Antipater n’ignorait pas que Sa mère avait été expulsée du palais. Cependant, il avait déjà reçu une lettre, qui contenait le récit de la mort de Phéroras, à Tarente, 46 et il en fit de grandes lamentations ; dont quelques-uns l’ont félicité, comme étant pour sa son propre oncle ; mais probablement cette confusion provenait de ce qu’il avait ainsi a échoué dans son complot [sur la vie de son père] ; et ses larmes étaient plus pour la perte de celui qui devait y être soumis, que pour [un oncle] Phéroras. De plus, une sorte de crainte s’empara de lui au sujet de ses desseins, de peur que le poison ne tombât ont été découverts. Cependant, lorsqu’il était en Cilicie, il reçut la l’épître susmentionnée de son père, et se hâta en conséquence. Mais lorsqu’il eut navigué vers Celenderis, un soupçon lui vint à l’esprit au sujet de son les malheurs de maman ; comme si son âme se présidait quelque malheur. Ces c’est pourquoi, de ses amis les plus prévenants, il ne lui conseilla pas témérairement d’aller chez son père, jusqu’à ce qu’il eût appris quelles étaient les occasions pour lesquelles sa mère avait été expulsé, parce qu’ils craignaient qu’il ne soit impliqué dans la calomnies qui avaient été jetées sur sa mère, mais celles qui l’étaient moins. prévenants, et avaient plus de considération pour leurs propres désirs de voir leurs qu’à la sûreté d’Antipater, le persuada de se hâter de rentrer chez lui, et de ne pas en retardant son voyage, donner à son père un sujet de mauvais soupçon, et lui donner un pseudo à ceux qui ont soulevé des histoires contre lui ; pour cela au cas où quelque chose avait été déplacé à son désavantage, c’était à cause de son absence, qui n’osait pas s’il avait été présent. Et ils ont dit qu’il était absurde de se priver d’un bonheur certain, au nom d’un soupçon incertain, et non plutôt de retourner auprès de son père, et de prendre sur lui l’autorité royale, qui était dans un état de fluctuation sur son compte seulement. Antipater s’est conformé à cette dernière car la Providence l’a précipité. Alors il passa de l’autre côté la mer, et débarqua à Sébaste, le havre de Césarée.

4. Et c’est là qu’il trouva une solitude, tandis que tout le monde l’évitait, et que personne n’osait venir à lui ; car il était également haï de tous les hommes ; et maintenant que la haine avait la liberté de se manifester, et les hommes redoutables étaient dans la colère du roi qui faisait que les hommes se tenaient éloignés de lui ; pour l’ensemble ville [de Jérusalem] était remplie de rumeurs sur Antipater, et Antipater lui-même était le seul à les ignorer ; car, comme aucun homme n’a été plus magnifiquement congédié lorsqu’il commença son voyage à Rome, de sorte qu’il n’y avait plus d’homme reçu en retour avec plus d’ignominie. Et en effet, il commençait déjà à soupçonner ce que il y avait des malheurs dans la famille d’Hérode ; mais il dissimulait astucieusement son soupçon; et, tandis qu’il était intérieurement prêt à mourir de peur, il se revêtit d’une hardiesse de contenance. Il ne pouvait plus voler nulle part, et il n’avait aucun moyen de émergeant des difficultés qui l’entouraient ; Il n’avait même pas encore il n’y avait aucune connaissance certaine des affaires de la famille royale, en raison de la les menaces que le roi avait proférées, mais il avait quelques petites espérances de mieux Nouvelle; car peut-être n’avait-on rien découvert ; ou si une découverte avait été faite peut-être pourrait-il se disculper par l’impudence et par des ruses astucieuses, qui étaient les seules choses sur lesquelles il comptait pour sa délivrance.

5. Et c’est avec ces espérances qu’il se couvrit, jusqu’à ce qu’il vint au palais, sans aucun ami avec lui ; car ceux-ci ont été offensés, et à la première porte. Or, Varus, le président de la Syrie, se trouvait à le palais [à ce stade] ; Antipater se rendit donc auprès de son père, et, mettant Sur un visage hardi, il s’approcha pour le saluer. Mais Hérode étendit les mains, et il détourna la tête de lui, et s’écria : « C’est là même une indication de parricide, de vouloir me prendre dans ses bras, quand il est sous un tel des accusations odieuses. Que Dieu te confonde, vil misérable ! Ne me touche pas, jusqu’à ce que tu t’es lavé de ces crimes qui t’ont été imputés. Je Établis-toi un tribunal où tu seras jugé, et ce Varus, qui est très ici, en temps opportun, pour être ton juge ; et prépare ta défense contre demain, car je te donne tant de temps pour te préparer des excuses convenables. Et comme Antipater était si confondu, qu’il ne put rien répondre à cela charge, il s’en alla ; mais sa mère et sa femme vinrent à lui, et lui racontèrent tout ce qui se passait. les preuves qu’ils avaient obtenues contre lui. Là-dessus, il se ressaisit, et Il réfléchit à la défense qu’il devait faire contre les accusations.





 

CHAPITRE 32.

     Antipater est accusé devant Varus, et est convaincu de
Préparer un complot [contre son père] par  les preuves les plus
solides. Hérode repousse son châtiment jusqu’à ce qu’il soit
guéri, et dans l’intervalle modifie son testament.

1. Le lendemain, le roi assembla une cour de ses parents et ses amis, et appela aussi les amis d’Antipater. Hérode lui-même, avec Varus, étaient les présidents ; Hérode appela tous les témoins, et ordonna qu’on les amenât ; parmi lesquels quelques-uns des domestiques de On amena aussi la mère d’Antipater, qui n’avait été que peu de temps auparavant alors qu’ils portaient la lettre suivante d’elle à son fils : « Depuis qu’ils ont été Toutes ces choses ont déjà été découvertes à ton Père, ne viens-tu pas à à moins que tu ne puisses obtenir quelque secours de César. Lorsque cette option et l’option d’autres témoins furent introduits, Antipater entra, et, tombant la face contre terre, Aux pieds de son père, il dit : « Père, je t’en conjure, ne me condamne pas Mais que tes oreilles soient impartiales, et qu’elles s’occupent de ma défense ; car si tu Si vous m’en donnez la permission, je démontrerai que je suis innocent.

2. Alors Hérode lui cria de se taire, et il dit ainsi à Varus : « Je ne puis m’empêcher de penser que toi, Varus et tous les autres, juge droit, décidera qu’Antipater est un vil misérable. J’ai aussi peur que tu auras horreur de mon malheur, et que tu me jugeras moi-même digne de tous sortes de calamités pour avoir engendré de tels enfants ; tandis que je devrais plutôt être qui ont été un père si affectueux pour de si misérables fils ; pour quand j’ai avait établi le royaume sur mes fils précédents, même quand ils étaient jeunes, et quand, outre les charges de leur éducation à Rome, je les avais faits les amis de César, et je les ai enviés par d’autres rois, et je les ai trouvés complotant contre moi. Ceux-ci ont été mis à mort, et cela, dans une large mesure, pour le bien de Antipater; car, comme il était alors jeune et qu’il était désigné pour être mon successeur, je pris surtout de le mettre à l’abri du danger : mais cette bête sauvage débauchée, lorsqu’il s’était fait rassasier de cette patience que je lui montrai, il me fit l’usage de cette abondance que je lui avais donnée contre moi-même ; car il me semblait que je vivre trop longtemps, et il était très inquiet de la vieillesse à laquelle j’étais arrivé ; et ne le pouvait pas non plus il ne resterait pas plus longtemps, mais serait roi par parricide. Et c’est justement que je suis servi par pour l’avoir ramené hors du pays à la cour, alors qu’il n’était d’aucune estime et pour avoir chassé mes fils qui étaient nés de la reine, et pour avoir fait de lui un successeur de mes États. Je confesse, Varus, ma propre démence. Ces fils, je les ai excités contre moi en retranchant, dans l'intérêt d'Antipater, leurs justes espérances. Quand leur ai-je jamais fait autant de bien qu'à celui-ci ? De mon vivant, je lui ai presque cédé le pouvoir ; je l'ai, dans mon testament rendu public, désigné pour héritier de mon sceptre, je lui ai assigné un revenu particulier de cinquante talents, sans compter d'infinies largesses sur mes propres biens ; tout récemment, quand il est parti pour Rome, je lui ai donné trois cents talents et l'ai même recommandé à César, seul de tous mes enfants, comme le sauveur de son père. Et quel crime les autres ont-ils commis comparable à celui d'Antipater ? et quelles preuves y avait-il contre eux si fort qu’il y a pour montrer à ce fils qu’il a comploté contre moi ? Pourtant, ce parricide prétend-il parler pour lui-même, et espère obscurcir la vérité par ses ruses rusées. Toi, ô Varus, tu dois garder contre lui ; car je connais la bête sauvage, et je prévois combien il est plausible qu’il parlera, et sa lamentation contrefaite. C’est lui qui m’a exhorté à avoir un soin d’Alexandre de son vivant, et de ne pas confier mon corps à tous les hommes ! C’est lui qui est venu à mon lit, et qui a regardé autour de lui pour voir si quelqu’un ne couchait pas Des pièges pour moi ! C’est lui qui a pris soin de mon sommeil et qui m’a préservé de la peur de danger, qui me consola dans l’ennui où j’étais en train de massacrer mon fils, et j’ai regardé pour voir quelle affection mes frères survivants me portaient ! Il s’agissait d’une mon protecteur et le gardien de mon corps ! Et quand je me souviens, ô Varus, de son sa ruse en toute occasion, et son art de dissimuler, j’ai peine à le croire que je suis encore en vie, et je me demande comment j’ai pu échapper à un comploteur aussi profond espièglerie. Cependant, puisqu’un destin quelconque rend ma maison désolée, et suscite perpétuellement contre moi ceux qui m’est le plus cher, je pleure, je me lamente sur ma triste fortune, et je gémis en privé sous ma solitude ; mais je suis résolu à ce que personne qui a soif de mon sang n’échappe punition, bien que l’évidence doive s’étendre à tous mes fils.

3. Sur ces paroles d’Hérode, il fut interrompu par le la confusion dans laquelle il se trouvait ; mais il ordonna à Nicolaus, l’un de ses amis, de lui produire le contre Antipater. Mais, pendant ce temps, Antipater releva la tête, [car il se coucha par terre devant les pieds de son père,] et s’écria à haute voix : « Toi, Ô père, tu m’as présenté mes excuses ; car comment pourrais-je être un parricide, lui que tu avoue-tu avoir toujours eu pour tuteur ? Tu appelles mon filial l’affection, les mensonges prodigieux et l’hypocrisie ! comment se fait-il alors que moi, qui étais si subtil en d’autres matières, devrait être assez fou pour ne pas comprendre qu’il a été Il n’est pas facile que celui qui a commis un crime si horrible soit caché aux hommes, mais impossible qu’il soit caché au Juge du ciel, qui voit toutes choses, et est-il présent partout ? ou ne savais-je pas à quelle fin mes frères à qui Dieu a infligé un si grand châtiment pour leurs mauvais desseins contre toi ? Et en effet, qu’y avait-il qui pût me provoquer contre toi? L’espoir d’être roi pouvait-il le faire ? J’étais déjà roi. Pourrais-je soupçonner haine de ta part ? Non. N’étais-je pas aimé de toi ? Et quelle autre crainte pourrais-je avoir? Non, en te gardant en sécurité, j’étais une terreur pour les autres. Est-ce que je voulais de l’argent ? Non; car qui a pu dépenser autant que moi ? En vérité, mon père, si j’avais été le le plus exécrable de tous les hommes, et si j’avais eu l’âme du sauvage le plus cruel bête, n’aurais-je pas dû être accablé par les bienfaits que tu m'avais accordés? que, comme tu le dis toi-même, tu as fait entrer [dans le palais] ; que tu tu as préféré à tant de tes fils ; que tu as fait un roi dans le tien vie, et, par l’immense grandeur des autres avantages que tu as accordés à Moi, tu me rends un objet d’envie. Ô misérable homme ! afin que tu aies subir cette amère absence, et donner ainsi une grande occasion à l’envie de s’élèvera contre toi, et un long espace pour ceux qui avaient des desseins contre toi. toi! Cependant j’étais absent, mon père, pour vos affaires, afin que Syllée ne pût pas traiter avec mépris dans ta vieillesse. Rome est témoin de mon affection filiale, et c’est aussi César, le souverain de la terre habitable, qui m’appelait souvent Philopater. 47 Prendre Voici les lettres qu’il t’a envoyées, elles sont plus à croire que les lettres. les calomnies soulevées ici ; Ces lettres sont mes seules excuses ; ceux-ci, je les utilise comme démonstration de l’affection naturelle que j’ai pour toi. Rappelez-vous que c’était contre mon gré que je me suis embarqué [pour Rome], comme connaissant la haine latente était dans le royaume contre moi. C’est toi, ô père, bien qu’à contrecœur, qui a été ma ruine, en me forçant à laisser le temps aux calomnies contre moi, et jaloux de moi. Cependant, je suis venu ici et je suis prêt à entendre les témoignages là-bas est contre moi. Si je suis parricide, j’ai passé par terre et par mer, sans souffrir quelque malheur de l’un ou de l’autre : mais cette méthode d’épreuve n’est pas avantage pour moi ; car il semble, ô père, que je sois déjà condamné, l’un et l’autre devant Dieu et devant toi ; et comme je suis déjà condamné, je te prie de vouloir ne croyez pas les autres qui ont été torturés, mais que le feu soit apporté tourmentez-moi ; que les râteliers marchent dans mes entrailles ; n’ont aucun égard à l’égard d’une les lamentations que ce corps souillé peut faire ; car si je suis parricide, je devrais de ne pas mourir sans torture. C’est ainsi qu’Antipater s’écria avec lamentation et et poussa tous les autres, et Varus en particulier, à compatir à son cas. Hérode était la seule personne dont la passion était trop forte pour lui permettre de le faire pleurer, comme s’il savait que les témoignages contre lui étaient vrais.

4. Et c’est maintenant que, sur l’ordre du roi, Nicolas, après avoir beaucoup insisté sur la ruse d’Antipater, et avaient empêché les effets de leur commisération à son égard, dans une accusation amère et large contre lui, lui attribuant toute la méchanceté avait été dans le royaume pour lui, et surtout le meurtre de ses frères ; et qu’ils avaient péri par les calomnies qu’il avait lancées contre eux. Il a dit aussi qu’il avait formé contre eux des desseins qui étaient encore vivants, comme s’ils ils préparaient des complots pour la succession ; Et [dit-il] comment peut-on le supposer ? que celui qui a préparé du poison pour son père s’abstienne de tout mal ses frères ? Il le condamna ensuite de la tentative d’empoisonnement d’Hérode. et rendit compte dans l’ordre des diverses découvertes qui avaient été faites ; et s’indigna beaucoup de l’affaire de Phéroras, parce qu’Antipater avait été pour l’avoir forcé à assassiner son frère, et d’avoir corrompu ceux qui lui étaient les plus chers. le roi, et il remplissait tout le palais de méchanceté ; et quand il eut insisté Sur beaucoup d’autres accusations, et les preuves de celles-ci, il s’arrêta.

5. Alors Varus ordonna à Antipater de se défendre ; mais il n’a pas Je restai silencieux et je ne dis rien d’autre que ceci : « Dieu m’est témoin que je suis tout à fait innocente. Varus demanda donc la potion et la donna à boire par un malfaiteur condamné, qui était alors en prison, et qui mourut sur le champ. Alors Varus, lorsqu’il avait eu une conversation très privée avec Hérode, et qu’il avait écrit un récit de cette assemblée à César, s’en alla après un séjour d’un jour. Le roi a également lié Antipater, et envoyé pour informer César de ses malheurs.

6. Après cela, on découvrit qu’Antipater avait Il ourdit aussi un complot contre Salomé ; car l’un des domestiques d’Antiphile vint, et il apporta des lettres de Rome, d’une servante de Julia, [femme de César,] qui s’appelait Acme. Par elle, un message fut envoyé au roi, qu’elle avait trouvé un lettre écrite par Salomé, parmi les papiers de Julia, et qu’elle lui avait envoyée en privé, par bienveillance envers lui. Cette lettre de Salomé contenait le plus les reproches amers du roi, et les plus hautes accusations contre lui. Antipater avait falsifié cette lettre, et avait corrompu Acmé, et l’avait persuadée de le faire. envoyez-le à Hérode. C’est ce que prouva sa lettre à Antipater, car c’est ainsi qu’elle femme lui écrit : « Comme tu le désires, j’ai écrit une lettre à ton père, et j’ai envoyé cette lettre, et je suis persuadé que le roi n’épargnera pas son sa soeur quand il le lit. Tu feras bien de te souvenir de ce que tu as promis quand tout sera accompli.

7. Quand cette épître fut découverte, et ce que l’épître forgée contre Salomé contenue, un soupçon vint à l’esprit du roi, que peut-être les lettres contre Alexandre étaient-elles aussi falsifiées : il était d’ailleurs très troublé, et dans une colère, parce qu’il avait failli tuer sa sœur Récit d’Antipater. Il ne tarda donc plus à le faire venir au châtiment pour tous ses crimes ; mais lorsqu’il poursuivait avec ardeur Antipater, il était retenu par une grave maladie de Carré dans laquelle il est tombé. Cependant, il a envoyé tous les comptes à César au sujet d’Acmé, et les stratagèmes contre Salomé ; Il envoya aussi chercher son testament, et l’altéra, et là fit roi Antipas, comme ne prenant aucun soin de Archélaüs et Philippe, parce qu’Antipater avait sali leur réputation avec lui ; mais il légua à César, outre d’autres présents qu’il lui fit, mille Talents; ainsi qu’à sa femme, à ses enfants, à ses amis, et aux affranchis d’alentour. cinq cents : il légua aussi à tous les autres une grande quantité de terres, et de et témoigna ses respects à Salomé, sa soeur, en lui donnant les plus belles Cadeaux. Et c’était ce qui était contenu dans son testament, tel qu’il était maintenant modifié.





 

CHAPITRE 33.

     L’aigle royal est coupé en morceaux. La barbarie d’Hérode quand
Il était prêt à mourir. Il tente de se suicider.  Il ordonne
qu’Antipater soit tué. Il lui survit cinq jours et puis
Meurt.

1. La maladie de Carré d’Hérode devint de plus en plus grave et cela parce que ses désordres l’ont frappé dans sa vieillesse, et qu’il a été quand il était dans un état mélancolique ; car il avait déjà soixante-dix ans, et qu’il avait été amené par les calamités qui lui étaient arrivées au sujet de ses enfants, par quoi il n’avait aucun plaisir dans la vie, même quand il était en bonne santé ; Le chagrin aussi qu’Antipater vivait encore aggrava sa maladie, qu’il résolut de mettre à la mort maintenant, non pas au hasard, mais dès qu’il serait guéri et résolu de le faire tuer [d’une manière publique].

2. Il lui arriva aussi, entre autres calamités, une certaine sédition populaire. Il y avait deux hommes d’érudition dans le ville [Jérusalem,] qui étaient considérés comme les plus habiles dans les lois de leur et étaient, à ce titre, en très grande estime dans toute la nation ; c’étaient, l’un Judas, fils de Sepphoris, et l’autre Matthias, fils de Margalus. Il y eut un grand concours de jeunes gens vers ces hommes lorsqu’ils Il exposait les lois, et il se réunissait chaque jour une sorte d’armée de tels hommes. comme grandissaient pour devenir des hommes. Quand ces hommes apprirent que le roi était usés par la mélancolie et par la mauvaise humeur, ils laissèrent tomber des mots à leur que c’était maintenant un moment très opportun pour défendre la cause de Dieu, et d’abattre ce qui avait été érigé contrairement aux lois de leur pays ; pour cela qu’il n’était pas permis qu’il y eût dans le temple des images ou des visages, ou toute représentation similaire d’un animal quel qu’il soit. Or, le roi avait mis en place un l’aigle royal sur la grande porte du temple, que ces savants exhortaient les abattre ; et leur dit que, s’il y avait quelque danger, c’était un chose glorieuse de mourir pour les lois de leur pays ; parce que l’âme était immortel, et qu’une jouissance éternelle du bonheur attendait ceux qui mourraient ce compte ; tandis que les mesquins, et ceux qui n’étaient pas assez sages pour montrent un juste amour de leur âme, ont préféré mourir par une maladie, avant cela qui est le résultat d’un comportement vertueux.

3. En même temps que ces hommes prononçaient ce discours disciples, le bruit se répandit que le roi était mourant, ce qui les jeunes gens se mirent à l’œuvre avec plus d’audace ; Ils laissent donc du haut du temple avec d’épaisses cordes, et cela à midi, et pendant qu’un grand nombre de gens étaient dans le temple, et qu’ils abattaient cet aigle royal avec des haches. Cela fut bientôt rapporté au capitaine du temple du roi, qui accourut avec un grand corps de soldats, et attrapa une quarantaine de jeunes gens, et les amena au roi. Et quand il leur demanda, tout d’abord, S’ils avaient été assez hardis pour abattre l’aigle royal, ils avouèrent c’est ce qu’ils avaient fait ; et quand il leur demanda par quel ordre ils l’avaient fait, ils répondirent, sur l’ordre de la loi de leur pays ; Et quand il demanda encore comment ils pouvaient être si joyeux quand ils devaient être mis à mort, ils répondit-ils, parce qu’ils jouiraient d’un plus grand bonheur après leur mort. 48

4. À ces mots, le roi se trouva dans une situation si extravagante passion, qu’il surmonta sa maladie [pour le moment,] et sortit, et parla à le peuple ; dans lequel il a fait une terrible accusation contre ces hommes, comme étant coupables de sacrilège, et comme faisant de plus grands efforts sous prétexte de leur loi, et il pensait qu’ils méritaient d’être punis comme des impies. Sur quoi, le On craignait qu’un grand nombre d’entre eux ne fussent reconnus coupables et ils désiraient qu’on quand il avait d’abord puni ceux qui les avaient mis à cette œuvre, et ensuite ceux qui qui s’y trouvaient, il laissait de côté sa colère pour le reste. Avec cette Le roi s’exécuta, non sans peine, et ordonna à ceux qui l’avaient laissé avec leurs rabbins, pour être brûlés vifs, mais délivrés les autres qui ont été pris aux officiers appropriés, pour être mis à mort par eux.

5. Après cela, la maladie de Carré s’empara de tout son corps, et désordonné considérablement toutes ses parties avec divers symptômes ; car il n’y avait pas de une légère fièvre et une démangeaison intolérable sur toute la surface de son corps. et des douleurs continuelles dans son côlon, et des gouttes d’eau autour de ses pieds, et une inflammation de l’abdomen, et une putréfaction de son membre privé, qui produit des vers. De plus, il avait de la difficulté à respirer sur lui, et ne pouvait respirer que lorsqu’il se redressait, et qu’il avait une convulsion de toutes ses forces. membres, de sorte que les devins disaient que ces maladies étaient un châtiment pour ce qu’il avait fait aux rabbins. Pourtant, a-t-il eu du mal avec ses nombreux et avait encore le désir de vivre, et espérait la guérison, et envisagé plusieurs méthodes de guérison. En conséquence, il passa le Jourdain, et se servait de ces bains chauds de Callirrhoé, qui se jetaient dans le lac Asphaltites, mais sont eux-mêmes assez doux pour être bu. Et là, les médecins pensaient propre de baigner tout son corps dans de l’huile chaude, en la laissant tomber dans une grande récipient plein d’huile ; Sur quoi ses yeux lui manquèrent, et il allait et venait comme s’il avait était mourant ; et comme un tumulte s’élevait alors par ses serviteurs, à leur voix il ressuscité. Cependant, après ce désespoir de guérison, il donna l’ordre que Chaque soldat aurait cinquante drachmes chacun, et que ses commandants et ses Les amis devraient recevoir de grosses sommes d’argent.

6. Puis il s’en retourna et vint à Jéricho, un état mélancolique de corps qui le menaçait presque d’une mort présente, lorsqu’il s’est mis à tenter une horrible méchanceté ; car c’est lui qui a le plus hommes illustres de toute la nation juive, de chaque village, dans un lieu appelé l’Hippodrome, et là les enfermer. Il appela alors sa sœur Salomé, et son mari Alexas, et leur fit ce discours : « Je sais bien assez pour que les Juifs observent une fête à ma mort, cependant, il est dans mon pouvoir d’être pleuré pour d’autres raisons, et d’avoir des funérailles splendides, si tu ne feras que te soumettre à mes commandements. Prenez-vous soin d’envoyer soldats d’encercler ces hommes qui sont maintenant en détention, et de les tuer immédiatement après ma mort, et alors toute la Judée, et chacune de ses familles, pleurez-le, qu’ils le veuillent ou non.

7. Ce sont là les ordres qu’il leur donna ; lorsqu’il n’y a pas Des lettres de ses ambassadeurs à Rome, par lesquelles on apprenait que Acmé fut mis à mort sur l’ordre de César, et qu’Antipater fut condamné à mourir; mais ils écrivirent que si Hérode avait plutôt l’intention de le bannir, César le lui permetta. Et pendant un peu de temps, il se ranima et eut une le désir de vivre ; mais bientôt après il fut accablé par ses douleurs, et fut désordonné par le manque de nourriture et par une toux convulsive, et s’efforçait d’empêcher un naturel, la mort ; Il prit donc une pomme, et demanda un couteau, car il avait l’habitude de faire du pare pommes et mangez-les ; Il regarda alors autour de lui pour voir qu’il n’y avait personne pour l’en empêche, et lève la main droite comme s’il voulait se poignarder lui-même ; mais Achiabus, son cousin germain, accourut à lui, lui tint la main et l’en empêcha l’empêcher de le faire ; À cette occasion, une très grande lamentation fut faite dans le comme si le roi expirait. Dès qu’Antipater entendit cela, il prit courage, et, avec de la joie dans ses regards, supplia ses gardiens, pour une somme de l’argent, pour le perdre et le laisser partir ; Mais le gardien principal de la prison ne l’a pas fait non seulement l’empêcha dans son dessein, mais courut dire au roi ce que son la conception était ; Là-dessus, le roi poussa un cri plus fort que ne l’aurait fait sa maladie il envoya aussitôt quelques-uns de ses gardes et tua Antipater. Il a également donné ordonna de le faire enterrer à Hyrcanium, et modifia de nouveau son testament, et c’est là qu’Archélaüs, son fils aîné et frère d’Antipas, fut son successeur, et fit Antipas tétrarque.

8. Hérode, ayant survécu au massacre de son fils cinq jours, mourut, après avoir régné trente-quatre ans depuis qu’il avait causé Antigone d’être tué, et d’obtenir son royaume ; mais trente-sept ans qu’il n’avait pas été fait roi par les Romains. Quant à sa fortune, elle était prospère dans tous les autres domaines. si jamais un autre homme a pu l’être, puisque, d’un homme privé, il obtint le royaume, le garda si longtemps, et le laissa à ses propres fils ; mais Cependant, dans ses affaires domestiques, c’était un homme des plus malheureux. Maintenant, avant que le soldats savaient sa mort, Salomé et son mari sont sortis et ont congédié ceux qui qui étaient dans les fers, que le roi avait ordonné de tuer, et leur dit que Il avait changé d’avis, et voulait que chacun d’eux fût renvoyé chez les siens Maisons. Quand ces hommes furent partis, Salomé dit aux soldats [que le roi était mort], et il les rassembla, eux et le reste de la multitude, à une assemblée, dans le l’amphithéâtre de Jéricho, où Ptolémée, à qui le roi avait confié son chevalière, se présenta devant eux, et leur parla du bonheur que le roi avait atteint, et consola la multitude, et lut l’épître qui avait été laissée pour le soldats, dans lequel il les exhortait instamment à faire preuve de bienveillance envers son successeur ; et après avoir lu l’épître, il ouvrit et lut son testament, dans lequel Philippe devait hériter de la Trachonite, des pays voisins et d’Antipas devait être tétrarque, comme nous l’avons déjà dit, et Archélaüs fut fait roi. Il avait également Il reçut l’ordre de porter l’anneau d’Hérode à César, et les règlements qu’il avait faits, parce que César devait être le maître de toutes les colonies qu’il avait faites, et était de confirmer son testament ; et il ordonna que les dispositions qu’il avait prises devaient être conservés tels qu’ils étaient dans son ancien testament.

9. On donna donc une acclamation à Archélaüs, félicitez-le de son avancement ; et les soldats, avec la multitude, Il se promena en troupes, et lui promit leur bienveillance, et de plus, prié Dieu de bénir son gouvernement. Après cela, ils se mirent à préparer les funérailles du roi ; et Archélaüs n’a rien omis de la magnificence mais il y fit ressortir tous les ornements royaux pour augmenter le faste de la décédé. Il y avait une bière toute d’or, brodée de pierres précieuses, et une lit pourpre de diverses contextures, avec le cadavre dessus, recouvert de pourpre; On lui mit un diadème sur la tête, et une couronne d’or au-dessus, et un sceptre dans sa main droite ; et près de la bière étaient les fils d’Hérode, et un multitude de sa parenté ; à côté de laquelle venaient ses gardes, et le régiment de Les Thraces, les Germains aussi et les Gaulois, tous comptaient comme s’ils allaient Guerre; mais le reste de l’armée marchait en tête, armé, et suivant ses capitaines et les officiers de manière régulière ; après quoi cinq cents de ses domestiques Des serviteurs et des affranchis suivaient, avec des aromates doux à la main, et le corps fut porté à deux cents stades jusqu’à Hérodium, où il avait donné l’ordre d’être enterré. Et cela suffira pour la conclusion de la vie d’Hérode.

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 1

1 (retourner)
[ Je vois peu de différence dans les différents récits de Flavius Josèphe sur l’Égypte Temple de l’Oignon, dont ses commentateurs se plaignent beaucoup. Onias, c’est espéré l’avoir fait très semblable à celui de Jérusalem, et de la même taille; Et c’est ce qu’il semble avoir réellement fait, autant qu’il le pouvait et pensée appropriée. De ce temple, voir Antiq. B. XIII. ch. 3. 1 à 3, et de la Guerre, B. VII. ch. 10. CHAPITRE 8.]

2 (retourner)
[ Pourquoi ce Jean, fils de Simon, souverain sacrificateur et gouverneur des Juifs, appelé Hyrcan, Josèphe ne nous le dit nulle part ; et il n’est pas appelé autre que Jean à la fin du premier livre des Maccabées. Cependant, Sixtus Seuensis, lorsqu’il nous donne un résumé de la version grecque du livre ici abrégé par Josèphe, ou des Chroniques de ce Jean Hyrcan, qui existait alors, nous assure qu’il était appelé Hyrcan à cause de sa conquête de l’un de ces noms. Voir Authent. Rec. Partie I. , p. 207. Mais de ce jeune Antiochus, voir la note du doyen Aldrich ici.]

3 (retour)
[ Josèphe appelle ici cet Antiochus le dernier des Séleucides, bien qu’il y ait l’ombre d’un autre roi de cette famille, Antiochus Asiaticus, ou Commagénus, qui régna, ou plutôt resta caché, jusqu’à ce que Pompée le chassa tout à fait, comme Dean Aldrich ici des notes d’Appian et de Justin.]

4 (aller-retour)
[ Matthieu 16 :19 ; 18 :18. Nous avons ici le plus ancien et le plus authentique l’exposition de lier et de délier, pour punir ou absoudre les hommes, non pour déclarant des actions licites ou illégales, comme certains juifs et chrétiens plus modernes vainement prétendu.]

5 (retour)
[ Strabon, B. XVI. p. 740, raconte que cette Séléné Cléopâtre fut assiégée par Tigrane, non pas à Ptolémaïs, comme ici, mais après qu’elle eut quitté la Syrie, à Séleucie, une citadelle en Mésopotamie ; et il ajoute que, lorsqu’il l’eut gardée quelque temps en prison, Il l’a mise à mort. Dean Aldrich suppose ici que Strabon contredit Josèphe, ce qui ne me paraît pas ; car, bien que Josèphe dise à la fois ici et dans les Antiquités, B. XIII. ch. 16. 4, que Tigrane l’assiégeait maintenant en Ptolémaïs, et qu’il s’empara de la ville, comme nous l’apprennent les Antiquités, il n’était pas du tout intime qu’il prît la reine elle-même ; de sorte que les deux les récits de Strabon et de Josèphe peuvent encore être vrais.]

6 (retourner)
[ Que cet Antipater, père d’Hérode le Grand, était un Iduméen, comme Josèphe affirme ici, voir la note sur l’Antiq. B. XIV. ch. 15. Chapitre 2. C’est un peu probable, comme le suppose Hapercamp, et en partie aussi Spanheim, que le latin est ici le plus vrai ; que Pompée lui fit Hyrcan, comme il eût fait aux autres d’Aristobule, sect. 6, bien que son abstinence remarquable de la 2000 talents qui étaient dans le temple juif, quand il l’a pris un peu après, ch. 7. sect. 6, et Antiq. B. XIV. ch. 4. 4, volonté à tous ceux qui sont d’accord qu’il ne les a pas pris.]

7 (aller-retour)
[ Sur les fameux palmiers et baumiers autour de Jéricho et de l’Engaddl, voir les notes dans l’édition de Havercamp, à la fois ici et B. II. ch. 9. Chapitre 1. Ils sont en quelque sorte trop long pour être transcrit ici.]

8 (retour)
[ Ainsi parle Tacite : Cn. Pompelna soumit d’abord les Juifs, et entra dans la leur temple, par droit de conquête, Hist. B. V. ch. 9. Il n’a pas non plus touché à aucun des ses richesses, comme on l’a observé sur la place parallèle des Antiquités, B. XIV. ch. 4. 4, d’après Cicéron lui-même.]

9 (retourner)
[ La monnaie de cette Gadara, qui existe encore, avec sa date de cette époque, est une certaines preuves de sa reconstruction par Pompée, comme Spanheim nous l’assure ici.]

10 (retourner)
[ Prenez la même attestation de la vérité de cette soumission d’Arétas, roi de l’Arabie, à Scaurus, le général romain, selon les mots du doyen Aldrich. « C’est pourquoi [dit il est dérivé de ce vieux et célèbre Denier appartenant à la famille émillienne [représenté dans l’édition de Havercamp], où Arétas apparaît dans une posture de supplication, et saisissant la bride d’un chameau de la main gauche, et avec sa main droite présentant une branche de l’arbre à encens, avec cette inscription, M. SCAURUS EX S.C. ; et en dessous, REX ARETAS."]

11 (retourner)
[ Cette citation n’est plus disponible.]

12 (retourner)
[ Ce qui est noté ici par Hudson et Spanheim, c’est que cette permission de reconstruire les murailles des villes de Judée ont été faites par Jules César, et non pas comme ici pour Antipater, mais à Hyrcanas, Antiq. B. XIV. ch. 8. 5, n’a guère de l’apparence d’une contradiction ; Antipater n’étant peut-être plus considéré que comme député et ministre d’Hyrcan ; Bien qu’il ait par la suite fait un chiffre de Hyrcan, et, avec une grande décence de conduite envers lui, prit la véritable autorité à lui-même.]

13 (aller-retour)
[ Ou vingt-cinq ans. Voir la note sur l’Antiq. B. I. ch. 12. l’article 3 ; et sur B. XIV. ch. 9. l’article 2 ; et De la guerre, B. II. ch. 11. l’article 6 ; et Polyb. B. XVII, p. 725. De nombreux écrivains de l’histoire romaine donnent un compte rendu de ce meurtre de Sextus César, et de la guerre d’Apamie à cette occasion. Ils sont cités dans Note du doyen Aldrich.]

14 (retour)
[ Dans les Antiquités, B. XIV. ch. 11. sect. 1, la durée du règne de Jules César a trois ans et six mois ; mais ici trois ans sept mois, à partir de tous les soirs, dit Dean Aldrich, depuis sa deuxième dictature. C’est vrai La durée réelle pourrait être de trois ans et de six à sept ans. mois.]

15 (retour)
[ Il apparaît évidemment par les récits de Josèphe, à la fois ici et dans ses Antiquités, B. XIV. ch. 11. 2, que ce Cassius, l’un des meurtriers de César, était un oppresseur acharné, et exigeur du tribut en Judée. Ces sept cents talents s’élèvent à environ trois cent mille livres sterling, et sont à peu près la moitié revenus annuels du roi Hérode par la suite. Voir la note sur l’Antiq. B. XVII. Ch. 11. Paragraphe 4. Il semble également que la Galilée n’ait pas payé plus de cent talents, ou la septième partie de la somme totale qui doit être prélevée dans tout le pays.]

16 (retour)
[ Nous voyons ici que Cassius a établi des tyrans sur toute la Syrie, de sorte que son aide à César ne semble pas avoir procédé de son véritable zèle pour le public liberté, mais par le désir d’être un tyran lui-même.]

17 (aller-retour)
[ Phasaelus et Hérode.]

18 (aller-retour)
[ Ce grand et remarquable bois, ou bois, appartenant au Carmel, appelé Apago par la Septante, est mentionnée dans l’Ancien Testament, 2 Rois 19 :23 ; Ésaïe 37 :24, et par I Strabon, B. XVI. p. 758, comme Aldrich et Spanheim le remarquent ici très pertinente.]

19 (retour)
[ Ces récits, tant ici que Antiq. B. XIV. ch. 13. sect. 5, que le Les Parthes combattaient principalement à cheval, et qu’il n’y avait qu’un petit nombre de leurs soldats étaient des hommes libres, parfaitement d’accord avec Trogus Pompée, dans Justin, B. XLI. 2, 3, comme Le doyen Aldrich observe bien à cet endroit.]

20 (retour)
[ Mariamac ici, dans les copies.]

21 (retour)
[ Ce Brentesium ou Brundusium a une monnaie encore conservée, sur laquelle est écrit : comme nous l’apprend Spanheim.]

22 (retourner)
[ Ce Dellius est célèbre, ou plutôt infâme, dans l’histoire de Marc-Antoine, comme Spanheim et Aldrich notent ici, d’après les monnaies, de Plutarque et de Dio.]

23 (retourner)
[ Cette Sepphoris, la métropole de Galilée, si souvent mentionnée par Josèphe, a pièces de monnaie qui subsistent encore, comme nous l’apprend ici Spanheim.]

24 (retourner)
[ Cette façon de parler, « après quarante jours », est interprétée par Josèphe lui-même, « le quarantième jour », Antiq. B. XIV. ch. 15. Chapitre 4. De la même manière, lorsque Josèphe dit, ch. 33. 8, qu’Hérode vécut « après » qu’il eut ordonné Antipater doit être tué « cinq jours » ; c’est ce qu’il interprète lui-même, Antiq. B. XVII. ch. 8. 1, qu’il mourut « le cinquième jour après ». Il en va de même pour ce qui est Dans ce livre, ch. 13. 1, « après deux ans », c’est, Antiq. B. XIV. ch. 13. 3, « la deuxième année ». Et le doyen Aldrich note ici que cette façon de parler est familier à Josèphe.]

25 (aller-retour)
[ Cette Samosate, la métropole de Commagène, est bien connue par ses monnaies, comme Spanheim nous l’assure ici. Le doyen Aldrich confirme également ce que Flavius Josèphe note ici : qu’Hérode fut un grand moyen de prendre la ville par Antoine, et que de Plutarque et Dio.]

26 (retourner)
[C’est-à-dire une femme, pas un homme.]

Cette mort d’Antigone est confirmée par Plutarque et Straho ; ce dernier de
qui est cité pour cela par Josèphe lui-même, Antiq. B. XV. ch. 1. 2, en tant que doyen Aldrich observe ici.]

28 (retourner)
[ Cette ancienne liberté de Tyr et de Sidon sous les Romains, remarquée par Josèphe, à la fois ici et Antiq. B. XV. ch. 4. 1, est confirmée par la témoignage de Sirabe, B. XVI, p. 757, comme le remarque le doyen Aldrich ; Bien que, comme il l’a dit, ajoute avec raison que cette liberté ne dura qu’un peu plus longtemps, lorsqu’Augtus la prit loin d’eux.]

29 (retour)
[ Cette septième année du règne d’Hérode [depuis la conquête ou la mort de Antigone], avec le grand tremblement de terre au commencement du même printemps, qui sont pleinement sous-entendus ici comme n’étant pas beaucoup de temps avant le combat d’Actium, entre Octavius et Antoine, et que l’on sait, par les historiens romains, avoir été au début de septembre, dans la trente et unième année avant la détermine la chronologie de Josèphe quant au règne d’Hérode, c’est-à-dire que Il a commencé en l’an 37, au-delà de la contradiction rationnelle. Ce n’est pas non plus tout à fait indigne de notre avis, que cette septième année du règne d’Hérode, ou la trente et unième avant l’ère chrétienne, contenait la dernière partie d’une année sabbatique, au cours de laquelle Il est donc clair que ce grand tremblement de terre s’est produit en Judée, c’est l’année sabbatique.

30 (retour)
[ Ce discours d’Hérode est reproduit deux fois par Josèphe, ici et Antiq. B. XV. ch. 5. Sect. 3, dans le même but, mais nullement dans les mêmes termes ; d'où il semble que le sens était celui d’Hérode, mais la composition de Josèphe.]

31 (retour)
[ Puisque Josèphe, tant ici que dans son Antiq. B. XV. ch. 7. sect. 3, compte Gaza, qui avait été une ville libre, parmi les villes données à Hérode par Auguste, et mais implique qu’Hérode en avait fait de Costobarus un gouverneur auparavant, Antiq. XV. ch. 7. 9, Hardain a quelque prétention à dire que Josèphe ici s’est contredit. Mais peut-être Hérode pensait-il qu’il avait assez d’autorité pour mettre un gouverneur à Gaza, après qu’il ait été fait tétrarque ou roi, en temps de guerre, avant que la ville ne fût entièrement livrée entre ses mains par Auguste.]

32 (aller-retour)
[ Ce fort fut d’abord construit, comme on le suppose, par Jean Hyrcan ; voir Prid. l’an 107 ; et appelé « Baris », la Tour ou la Citadelle. C’est par la suite que rebâtie, avec de grandes améliorations, par Hérode, sous le gouvernement d’Antoine, et fut nommé d’après lui « la tour d’Antoni », et vers le temps où Hérode reconstruit le temple, il semble y avoir mis sa dernière main. Voir Antiq. B. XVIII. ch. 5. l’article 4 ; De la guerre, B. I. ch. 3. l’article 3 ; ch. 5. Chapitre 4. Il s’agissait d’une sur le côté nord-ouest du temple, et était un quart de sa taille.]

33 (retourner)
[ Que Josèphe dit la vérité, quand il nous assure que le havre de cette Césarée a été faite par Hérode non moins, et même un peu plus grande, que ce fameux havre d’Athènes, appelé le Pyrecum, apparaîtra, dit le doyen Aldrich, à celui qui compare le descriptions de celle d’Athènes dans Thucydide et Pausanias, avec celle de Césarée dans Josèphe ici, et dans l’Antiq. B. XV. ch. 9. 6, et B. XVII. ch. 9. SECT. 1.]

34 (retourner)
[ Ces édifices des villes du nom de César, et l’institution de la solennité jeux en l’honneur d’Auguste César, comme ici, et dans les Antiquités, relatées de Hérode par Josèphe, attestent les historiens romains, comme les choses se fréquentent alors dans les provinces de cet empire, comme l’observe le doyen Aldrich dans ce chapitre.]

35 (aller-retour)
[ Il y avait en Judée deux villes, ou citadelles, appelées Hérodium, et toutes deux mentionné par Josèphe, non seulement ici, mais Antiq. B. XIV. ch. 13. l’article 9 ; B. XV. ch. 9. l’article 6 ; De la guerre, B. I. ch. 13. l’article 8 ; B. III. ch. 3. Chapitre 5. Un il y en avait deux cents, et les soixante autres étaient éloignés de Jérusalem. L’un d’eux est mentionné par Pline, Hist. Nat. B. V. ch. 14., sous le nom de Dean Aldrich observe ici.]

36 (retour)
[ Il semble qu’il y ait là un petit défaut dans les copies, qui décrivent les bêtes sauvages qui ont été chassés dans un certain pays par Hérode, sans nommer aucun de ces pays pas du tout.]

37 (retour) [ Il y a là soit un défaut, soit une grande erreur dans les copies actuelles de Josèphe,
ou mémoire; car Mariamne ne reprochait pas à Hérode cette première injonction à Joseph pour la tuer, s’il était lui-même tué par Antoine, mais qu’il avait donné le même ordre une seconde fois à Soemus aussi, quand il craignait d’être tué par Auguste. Antiq. B. XV. ch. 3. 5, etc.]

38 (aller-retour)
[ Que cette île d’Eleusa, appelée plus tard Sébaste, près de la Cilicie, avait en elle le palais royal de cet Archélaüs, roi de Cappadoce, Strabon témoigne, B. XV. p. 671. Stéphanos de Byzance l’appelle aussi « une île de Cilicie, qui est aujourd’hui Sebaste, » tous deux dont les témoignages sont cités ici avec pertinence par le Dr Hudson. Voir la même histoire, Antiq. B. XVI. ch. 10. L’article 7.]

39 (retourner)
[ Que c’était une coutume immémoriale parmi les Juifs, et leurs ancêtres, les patriarches, d’avoir quelquefois plus d’épouses ou d’épouses et de concubines, qu’une seule et que cette polygamie n’était pas directement interdite par la loi Moïse est évident ; mais que la polygamie a toujours été proprement et distinctement permise dans cette loi de Moïse, dans les endroits cités ici par le doyen Aldrich, le Deutéronome 17 :16, 17, ou 21 :15, ou même n’importe où ailleurs, ne m’apparaît pas. Et qu’est-ce que notre Sauveur parle des divorces juifs communs, qui peuvent être beaucoup plus prétendre à une telle permission que la polygamie, me semble vrai dans ce cas aussi ; que Moïse, « à cause de la dureté de leur cœur », leur permit d’avoir plusieurs épouses en même temps, mais que « dès le commencement il n’en fut pas ainsi », Matthieu 19:8; Marc 10 :5.]

40 (retour)
[ Ce vil homme, Euryclès le Lacédémonien, semble avoir été le même qui est mentionné par Plutarque, comme [vingt ans auparavant] un compagnon de Marc Antoine, et comme vivant avec Hérode ; d’où il pourrait facilement s’insinuer les fils d’Hérode, Antipater et Alexandre, comme Usher, Hudson et Spanheim le suppose à juste titre. La raison pour laquelle le fait d’être un Spartiate l’a rendu acceptable pour les Juifs tel que nous le voyons ici, est visible dans les archives publiques des Juifs et des Spartiates, reconnaissant que ces Spartiates étaient parents des Juifs, et issus de leur ancêtre commun Abraham, le premier patriarche de la nation, Antiq. B. XII. ch. 4. l’article 10 ; B. XIII. ch. 5. l’article 8 ; et 1 Macc. 12:7.]

41 (retour)
[ Voir la note précédente.]

42 (retour)
[ Le doyen Aldrich remarque ici que ces neuf femmes d’Hérode étaient vivantes à en même temps ; et que si la célèbre Mariamne, qui était morte, était Ces femmes étaient en tout dix. Pourtant, il est remarquable qu’il n’ait pas eu plus plus de quinze enfants par eux tous.]

43 (retourner)
[ Pour éviter toute confusion, il n’est peut-être pas inutile, avec le doyen Aldrich, de distinguer entre quatre Joseph dans l’histoire d’Hérode. 1. Joseph, l’oncle d’Hérode, et le [second] mari de sa sœur Salomé, tué par Hérode, à cause de Mariamne. 2. Joseph, questeur ou trésorier d’Hérode, tué pour le même motif. 3. Joseph, Le frère d’Hérode, tué dans la bataille contre Antigone. 4. Joseph, neveu d’Hérode, l’époux d’Olympias, mentionné en ce lieu.]

44 (retourner)
[ Ces filles d’Hérode, que la femme de Phéroras avait affrontées, étaient Salomé et Roxane, deux vierges, qui lui naquirent de ses deux femmes, Elpide et Phèdre. Voyez la généalogie d’Hérode, Antiq. B. XVII. ch. 1. CHAPITRE 3.]

45 (retourner)
[ Cette étrange obstination de Phéroras à retenir sa femme, qui était l’une des plus basses et refusant d’épouser une personne proche parente d’Hérode, bien qu’il le désirait ardemment, ainsi que l’admission de cette femme aux conseils de l’autre. grandes dames de la cour, ainsi que l’importunité d’Hérode lui-même à l’égard de celle de Phehéroras. le divorce et les autres mariages, si remarquables ici, ou dans les Antiquités XVII. ch. 2. l’article 4 ; et ch. 3. bien expliquée, mais en supposant que Phéroras croyait, et Hérode soupçonnait, que la prédiction des pharisiens, comme si la couronne de Judée doit être transférée d’Hérode à la postérité de Phéroras, et que très probablement à la postérité de Phéroras, par cette femme, prouverait aussi vrai. Voir Antiq. B. XVII. ch. 2. l’article 4 ; et ch. 3. SECT. 1.]

46 (retour)
[ Ce Tarente a des monnaies qui existent encore, comme Reland nous l’apprend ici dans sa note.]

47 (retourner)
[ Un amant de son père.]

48 (retour)
[ Puisque dans ces deux sections nous avons un exposé évident des opinions juives aux jours de Josèphe, d’un état heureux futur, et de la résurrection de l’Éternel mort, comme dans le Nouveau Testament, Jean 11 :24, je me référerai ici à l’autre dans Flavius Josèphe, avant qu’il ne devienne chrétien catholique, qui concernent la les mêmes choses. De la guerre, B. II. ch. 8. 10 et 11 ; B. III. ch. 8. l’article 4 ; B. VII. ch. 6. l’article 7 ; Contr. Apion, B. II. l’article 30 ; où l’on peut observer, que aucun de ces passages ne se trouve dans ses Livres des Antiquités, écrits spécialement pour à l’usage des Gentils, à qui il ne jugeait pas convenable d’insister sur des sujets si aussi éloignés qu’ils fussent de leur chemin. Cette observation ne doit pas non plus être omise ici, surtout à cause de la différence sensible que nous avons maintenant devant nous La raison de Flavius Josèphe utilisée par les rabbins pour persuader leurs érudits de risquent leur vie pour la justification de la loi de Dieu contre les images, par Moïse, ainsi que des réponses que ces savants firent à Hérode, lorsqu’ils furent pris, et prêt à mourir pour la même chose ; Je veux dire par rapport aux arguments parallèles et réponses représentées dans les Antiquités, B. XVII. ch. 6. sect., 2, 3. Un like différence entre les notions juives et païennes, le lecteur trouvera dans mes notes sur les antiquités, B. III. ch. 7. l’article 7 ; B. XV. ch. 9. Chapitre 1. Voir aussi les likes dans le cas des trois sectes juives dans les Antiquités, B. XIII. ch. 5. secte. 9, et ch. 10. articles 4 et 5 ; B. XVIII. ch. 1. l’article 5 ; et par rapport à cela dans ses Guerres des Juifs, B. II. ch. 8. 2 à 14. Saint Paul lui-même ne raisonne pas non plus aux païens d’Athènes, Actes 17 :16-34, comme il le fait aux Juifs dans ses épîtres.]



 




 

LIVRE II.

     Contenant l’intervalle de soixante-neuf ans.

De la mort d’Hérode jusqu’à ce que Vespasien ait été envoyé pour soumettre
Les Juifs par Néron.




CHAPITRE 1.

     Archélaüs fait un festin funèbre pour le peuple, sur le
Récit d’Hérode. Après quoi un grand tumulte  est soulevé par la 
multitude, et il envoie les soldats sur eux, qui en font périr environ
trois mille d’entre eux.

1. Or, la nécessité où se trouvait Archélaüs de un voyage à Rome fut l’occasion de nouveaux troubles ; car, lorsqu’il eut pleura son père sept jours, 1 et avait donné un festin funèbre très coûteux à la multitude, [ce qui est la coutume l’occasion de la pauvreté pour beaucoup de Juifs, parce qu’ils sont forcés de festoyer multitude; car si quelqu’un l’omet de le faire, il n’est pas considéré comme un saint,] il s’est revêtu Il lui porta un vêtement blanc, et monta au temple, où le peuple l’aborda avec Diverses acclamations. Il parla aussi avec bonté à la multitude du haut d’une et un trône d’or, et leur rendit grâces pour le zèle qu’ils avaient montré sur les funérailles de son père, et sur la soumission qu’on lui avait faite, comme s’il avait étaient déjà établis dans le royaume ; mais il leur dit qu’il ne le ferait pas à présent prendre sur lui soit l’autorité d’un roi, soit les noms qui s’y rattachent jusqu’à ce que César, qui est rendu maître de toute cette affaire par le testament, confirmer la succession ; pour cela, quand les soldats auraient mis le diadème sa tête à Jéricho, il ne l’accepta pas ; mais qu’il rendrait abondant non seulement aux soldats, mais au peuple, pour leur empressement et leur bienveillance envers lui, alors que les seigneurs supérieurs [les Romains] lui auraient donné une titre complet du royaume ; pour cela, il devrait être son étude de paraître dans tous les choses meilleures que son père.

2. Là-dessus, la multitude se réjouit, et bientôt fit l’épreuve de ce qu’il voulait, en lui demandant de grandes choses ; pour quelques-uns ont fait un clamer qu’il les allégerait dans leurs impôts ; d’autres, qu’il enlèverait les droits sur les marchandises ; et d’autres, qu’il perdrait ceux qui étaient dans prison; Dans tous ces cas, il répondait volontiers à leur satisfaction, afin de pour obtenir la bienveillance de la multitude ; après quoi il offrit [le propre] sacrifices, et festoya avec ses amis. Et c’est là qu’un grand nombre de Ceux qui désiraient des innovations vinrent en foule vers le soir, et commencèrent puis de pleurer pour leur propre compte, lorsque le deuil public du roi fut sur. Ceux-ci se lamentaient sur ceux qui avaient été mis à mort par Hérode, parce qu’ils avaient coupé l’aigle royal qui avait franchi la porte du temple. Ce n’était pas non plus le cas deuil d’un caractère privé, mais les lamentations étaient très grandes, le deuil solennel, et les pleurs tels qu’on les entendait bruyamment dans toute la ville, comme étant pour ces hommes qui avaient péri pour les lois de leur pays et pour le temple. Ils crièrent qu’un châtiment devait être infligé à ces hommes à ceux-là qui ont été honorés par Hérode ; et que, d’abord, l’homme qu’il avait fait souverain sacrificateur doit être privé ; et qu’il convenait de choisir une personne de plus piété et plus pure que lui.

3. À ces clameurs, Archélaüs fut irrité, mais se retint de se venger des auteurs, à cause de la hâte il était en train d’aller à Rome, craignant qu’en faisant la guerre à la multitude, une telle action pourrait le retenir chez lui. En conséquence, il a intenté un procès pour calmer les innovateurs par la persuasion, plutôt que par la force, et envoya son général d’une manière privée à eux, et par lui les exhortait à se taire. Mais l' Les séditieux lui jetèrent des pierres, et le chassèrent, comme il entrait dans le temple. et avant qu’il ait pu leur dire quoi que ce soit. Le traitement similaire qu’ils ont montré à d’autres, qui vinrent à eux après lui, dont beaucoup furent envoyés par Archélaüs, afin de les réduire à la sobriété, et ceux-ci répondaient encore en toute occasion d’une manière passionnée ; et il semblait ouvertement qu’ils ne se tairaient pas, si leur nombre n’était que considérable. Et en effet, à la fête des levains pain, qui était maintenant à portée de main, et que les Juifs appellent la Pâque, et dont ils se servent d’être célébrée par un grand nombre de sacrifices, une multitude innombrable de les gens sont sortis du pays pour adorer ; Certains d’entre eux se tenaient dans le temple lamentant les rabbins [qui avaient été mis à mort], et procurèrent leur subsistance par la mendicité, afin de soutenir leur sédition. Archélaüs se trouva alors effrayé, et envoya secrètement un tribun, avec sa cohorte de soldats, avant que la maladie ne se répandît sur toute la multitude, et donna des ordres qu’ils contraignent ceux qui ont commencé le tumulte, par la force, à se taire. À ces mots, toute la multitude s’irrita et jeta des pierres sur beaucoup de gens. soldats, et les tua ; mais le tribun s’enfuit blessé, et eut beaucoup de peine pour s’en échapper. Après quoi, ils se livrèrent à leurs sacrifices, comme s’ils n’avait fait aucun mal ; et il ne parut pas à Archélaüs que la multitude pût être retenu sans effusion de sang ; Il envoya donc toute son armée sur eux, les fantassins en grande foule, par le chemin de la ville, et les cavaliers par le chemin de la plaine, qui, tombant sur eux à l’improviste, comme ils offraient leur sacrifices, en détruisit environ trois mille ; Mais le reste de l' multitude se dispersa sur les montagnes voisines, suivies de Les hérauts d’Archélaüs, qui ordonnèrent à chacun de se retirer dans leurs maisons, où ils allèrent tous, et quittèrent la fête.





 

CHAPITRE 2.

     Archélaüs se rend à Rome avec un grand nombre de ses parents.
Il y est accusé devant César par Antipater ; mais il est supérieur à 
ses accusateurs dans le jugement par le moyen de cette défense que Nicolas  
lui a faite. 

1. Archélaüs descendit alors au bord de la mer, avec son sa mère et ses amis, Poplas, Ptolémée et Nicolas, et laissa derrière lui Philippe, pour être son intendant dans le palais, et pour prendre soin de son domestique Affaires. Salomé l’accompagna avec ses fils, ainsi que le roi frères et gendres. Ceux-ci, en apparence, allèrent lui donner tous les l’assistance qu’ils ont pu lui apporter, afin d’assurer sa succession, mais en réalité l’accuser d’avoir enfreint les lois par ce qu’il avait fait au temple.

2. Comme ils arrivaient à Césarée, Sabinus, les procureur de Syrie, les rencontra ; il montait en Judée, pour s’emparer de la propriété d’Hérode. Effets; mais Varus, qui y était venu, le retint d’aller plus loin. Ce Varus Archélaüs l’avait fait chercher, par le ferveur supplique de Ptolémée. En ce moment, en effet, Sabinus, pour satisfaire Varus, ne Il n’enferma pas non plus les trésors où se trouvait l’argent de son père. mais il promit qu’il resterait tranquille jusqu’à ce que César eût pris connaissance de l’affaire. Il demeura donc à Césarée. mais dès que ces qu’il n’y avait plus d’obstacles, quand Varus s’en alla à Antioche, et qu’il Archélaüs fut conduit à Rome, il se rendit immédiatement à Jérusalem et s’empara de sur le palais. Et quand il eut appelé les gouverneurs des citadelles, et qu’il eut les intendants [des affaires privées du roi], il a essayé de passer au crible les comptes de l’argent, et de prendre possession des citadelles. Mais les gouverneurs de ces citadelles n’ignoraient pas les ordres qui leur avaient été donnés par Archélaüs, et continua à les garder, et dit que la garde en appartenait plutôt à César qu’à Archélaüs.

3. Sur ces entrefaites, Antipas se rendit aussi à Rome, pour s’efforcer d’atteindre le royaume, et d’insister pour que l’ancien testament, dans lequel il était nommé pour être roi, était valide avant ce dernier testament. Salomé avait aussi promit de l’aider, ainsi que beaucoup de parents d’Archélaüs, qui naviguaient avec lui avec Archélaüs lui-même. Il emmenait aussi avec lui sa mère, et Ptolémée, frère de Nicolas, qui paraissait d’un grand poids, à cause de la grande confiance qu’Hérode lui accorda, lui qui avait été l’un de ses plus honorés amis. Cependant, Antipas dépendait surtout d’Irénée, l’orateur ; sur lequel l’autorité qu’il avait rejetée et qui lui conseillait de céder à Archélaüs, parce qu’il était son frère aîné, et parce que le second testament lui a donné le royaume. Les inclinations de tous les parents d’Archélaüs, qui le haïssaient, furent aussi réduites à la normale. Antipas, lorsqu’ils vinrent à Rome ; Bien qu’en premier lieu, tout le monde voulaient vivre sous leurs propres lois [sans roi], et être sous un gouverneur; mais s’ils échouaient sur ce point, ceux-ci désiraient qu’Antipas pourrait être leur roi.

4. Sabinus leur prêta aussi son concours à la dans le même but par des lettres qu’il envoya, dans lesquelles il accusait Archélaüs devant César, et hautement recommandé Antipas. Salomé aussi, et ceux qui étaient avec elle, ont mis les crimes ils accusèrent Archélaüs d’être en ordre, et les remirent entre les mains de César ; et après qu’ils avaient fait, Archélaüs écrivit les motifs de sa demande, et, en Ptolémée envoya l’anneau de son père, et les comptes de son père. Et quand César avait mûrement pesé par lui-même ce que l’un et l’autre avaient à alléguer pour eux-mêmes, ainsi que avait considéré le grand fardeau du royaume et l’immensité de la et le nombre des enfants qu’Hérode avait laissés derrière lui, et avait lu d’ailleurs les lettres qu’il avait reçues de Varus et de Sabinus à ce sujet. à l’occasion, il assembla les principaux personnages parmi les Romains, qui assemblée Caïus, fils d’Agrippa, et sa fille Julias, mais par lui-même adopté pour son propre fils, s’assit sur le premier siège,] et donna les supplications Permettez-moi de parler.

5. Alors se leva Antipater, fils de Salomé, Les adversaires d’Archélaüs étaient les plus habiles plaideurs, et l’accusèrent dans la Discours suivant : Qu’Archélaüs a combattu en paroles pour le royaume, mais que il exerçait depuis longtemps l’autorité royale, et ne faisait qu’insulter César en désirant être entendu maintenant à ce sujet, puisqu’il n’avait pas attendu son détermination de la succession, et puisqu’il avait suborné certaines personnes, après la mort d’Hérode, de se déplacer pour mettre le diadème sur sa tête ; puisqu’il avait s’assit sur le trône, et répondit comme un roi, et changea la disposition de l’armée, et accordée à quelques dignités supérieures ; qu’il avait aussi s’est conformé en toutes choses au peuple dans les demandes qu’il lui avait faites comme à leur roi, et avait aussi renvoyé ceux qui avaient été mis dans les fers par son père pour les raisons les plus importantes. Maintenant, après tout cela, il désire l’ombre de l’autorité royale, dont il s’était déjà emparé de la substance, et ainsi Il a établi César seigneur, non des choses, mais des paroles. Il lui a également fait des reproches De plus, qu’il n’était que feignit de pleurer son père, tandis qu’il se revêtait d’un triste pendant le jour, mais buvait à l’excès pendant la nuit ; De ce comportement, dit-il, vint de l’agitation tardive parmi la multitude, tandis que ils s’en indignèrent. Et en effet, le sens de tout son discours devait aggraver le crime d’Archélaüs en tuant une telle multitude autour du temple, qui vinrent à la fête, mais qui furent massacrés de manière barbare au milieu de la leurs propres sacrifices ; Et il a dit qu’il y avait un si grand nombre de cadavres entassés dans le temple, comme une guerre étrangère, qui s’abattrait sur eux [soudainement], avant qu’elle ne soit dénoncée, n’aurait pas pu s’entasser. Et il ajouta que c’était la prévoyance que son père avait de sa barbarie qui avait fait ne lui donnaient jamais d’espérance du royaume, mais quand son esprit était plus infirme, qu’il n’était capable de raisonner sainement, et qu’il ne savait pas bien ce qu’il faisait. était le caractère de ce fils, dont il fit sien dans son second testament successeur; Et cela a été fait par lui à un moment où il n’avait pas à se plaindre de celui qu’il avait nommé auparavant, quand il était sain de corps, et quand son esprit était libre de toute passion. Que, cependant, si quelqu’un devait supposer que la jugement, quand il était malade, était supérieur à celui d’un autre temps, mais avait Archélaüs a perdu son royaume par sa propre conduite, et ceux-ci par ses actions, qui étaient contraires à la loi, et à son désavantage. Ou quel genre de roi cet homme, quand il aura obtenu le gouvernement de César, qui a Il en a tué tant avant qu’il ne l’ait obtenu !

6. Quand Antipater eut parlé en grande partie dans ce but, et il avait produit comme témoins un grand nombre de parents d’Archélaüs, pour prouver À chaque partie de l’accusation, il termina son discours. Alors Nicolaus se leva pour plaider en faveur d’Archélaüs. Il a allégué que le massacre dans le temple ne pouvait pas être Évité; que ceux qui avaient été tués étaient devenus des ennemis non pas de ceux d’Archélaüs. mais à César, qui devait décider à son sujet. Il a également que les accusateurs d’Archélaüs lui avaient conseillé de perpétrer d’autres des choses dont on aurait pu l’accuser. Mais il a insisté pour que ce dernier C’est pour cette raison, plus que pour tous les autres, que le testament doit être considéré comme valide, parce que Hérode y avait désigné César pour être la personne qui confirmerait la succession; car celui qui a montré la prudence de se soustraire à sa propre puissance, et l’abandonner au Seigneur du monde, ne peut être supposé se tromper dans son jugement sur celui qui devait être son héritier ; et celui qui savait si bien à qui choisir comme arbitre de la succession ne pouvait ignorer celui qui qu’il a choisi pour son successeur.

7. Quand Nicolas eut passé en revue tout ce qu’il avait à dire, Archélaüs arriva, et tomba sans bruit sur les genoux de César. qu’il releva d’une manière très obligeante, et déclara qu’en vérité il était digne de succéder à son père. Cependant, il n’a toujours pas pris de décision ferme dans son cas ; mais quand il eut congédié les assesseurs qui l’avaient accompagné Ce jour-là, il délibéra seul sur les allégations qu’il avait entendues, s’il était convenable de constituer l’une ou l’autre des personnes nommées dans les testaments successeur d’Hérode, ou si le gouvernement devait être partagé entre tous ses postérité, et cela à cause du nombre de ceux qui semblaient être dans le besoin de l’appui qui en découle.





 

CHAPITRE 3.

     Les Juifs livrent une grande bataille avec les soldats de Sabinus, et
Une grande destruction est faite à Jérusalem.

1. Avant que César eût décidé quoi que ce soit au sujet de Malthace, la mère d’Aréhélaüs, tomba malade et mourut. Les lettres aussi ont été apportés de Syrie de Varus, à propos d’une révolte des Juifs. Il s’agissait d’une prévu par Varus, qui, après le départ d’Archélaüs, monta jusqu’à Jérusalem pour contenir les promoteurs de la sédition, puisqu’il était évident que la nation ne serait pas en repos ; Il laissa donc une de ces légions qu’il Il sortit avec lui de Syrie dans la ville, et se rendit lui-même à Antioche. Mais Sabinus arriva, après son départ, et leur donna l’occasion de faire Innovations; car il obligea les gardiens des citadelles à les livrer à et chercha amèrement l’argent du roi, car il ne dépendait pas seulement de les soldats que Varus avait laissés, mais sur la multitude de ses serviteurs, tout ce qu’il armait et utilisait comme les instruments de sa convoitise. Maintenant, quand cette fête, qui fut observée au bout de sept semaines, et que les Juifs appelaient La Pentecôte [c’est-à-dire le 50e jour,] était proche, son nom étant tiré de la nombre de jours [après la Pâque], les gens se sont rassemblés, mais pas le du culte divin accoutumé, mais de l’indignation qu’ils avaient ['à l’état actuel des choses ». C’est pourquoi une multitude immense accourut en courant, de la Galilée, de l’Idumée, de Jéricho et de la Pérée, qui était au-delà du Jourdain ; Mais l' peuple qui appartenait naturellement à la Judée elle-même était au-dessus des autres, tant en et dans l’empressement des hommes. Ils se sont donc répartis en trois parties, et dressèrent leurs camps en trois endroits ; l’un sur le côté nord de le temple, un autre au côté sud, près de l’Hippodrome, et la troisième partie étaient au palais à l’ouest. Et ils se couchèrent autour des Romains sur tous les et les assiégea.

2. Sabinus fut effrayé de leur multitude, et à leur courage, et envoyaient continuellement des messagers à Varus, et le supplia de venir promptement à son secours ; car s’il tardait, sa légion seraient coupés en morceaux. Quant à Sabinus lui-même, il monta jusqu’à la plus haute tour de la forteresse, qui s’appelait Phasaelus ; il porte le même nom que celui d’Hérode frère, qui fut détruit par les Parthes ; puis il fit des signes à l’homme soldats de cette légion pour attaquer l’ennemi ; car son étonnement était si grand, qu’il n’osait pas descendre vers ses propres hommes. Là-dessus, les soldats furent vaincus et s’élança dans le temple, et livra une bataille terrible avec les Juifs; dans lequel, alors qu’il n’y avait personne au-dessus de leurs têtes pour les affliger, ils étaient trop durs pour eux, par leur habileté et le manque d’habileté des autres, à la guerre ; mais lorsqu’un grand nombre de Juifs furent montés au sommet des cloîtres, et qu’ils jetaient leurs dards en bas, sur la tête des Romains, il y avait une grande beaucoup d’entre eux ont été détruits. Il n’était pas non plus facile de se venger de ceux qui jetaient leurs armes d’en haut, et il ne leur était pas plus facile de soutenir ces qui sont venus les combattre corps à corps.

3. Puisque donc les Romains ont été cruellement affligés par Dans ces deux circonstances, ils mirent le feu aux cloîtres, qui étaient des ouvrages à admirés, tant par leur ampleur que par leur coût. Sur quoi ceux qui au-dessus d’eux furent bientôt entourés de la flamme, et beaucoup d’entre eux y périrent ; beaucoup d’entre eux aussi ont été détruits par l’ennemi, qui est venu soudain sur eux ; Quelques-uns d’entre eux se jetèrent aussi du haut des murs Il y en avait qui, à cause de l’état désespéré dans lequel ils se trouvaient, empêchèrent le feu, en se tuant avec leurs propres épées ; Mais tant d’entre eux ceux qui se glissaient hors des murailles, et tombaient sur les Romains, étaient facilement maîtrisés par eux, à cause de l’étonnement dont ils étaient saisis ; jusqu’à ce qu’enfin quelques-uns des les Juifs étant détruits, et d’autres dispersés par la terreur dans laquelle ils étaient, les soldats tombèrent sur le trésor de Dieu, qui était maintenant désert, et pillèrent environ quatre cents talents, dont Sabinus réunit tout ce qui n’était pas emportés par les soldats.

4. Cependant, cette destruction des œuvres [à propos de la temple], et des hommes, en occasionnaient un nombre beaucoup plus grand, et ceux d’un plus grand nombre belliqueux, de se rassembler, de s’opposer aux Romains. Ceux-ci englobaient le palais, et menaça de déployer tout ce qui s’y trouvait, à moins qu’ils n’y aillent leurs voies rapidement ; car ils promirent que Sabinus n’arriverait à aucun mal, s’il sortirait avec sa légion. Il y avait aussi un grand nombre de membres du parti du roi qui abandonnèrent les Romains, et aidèrent les Juifs ; Pourtant, le corps le plus belliqueux de tous les hommes, qui étaient trois mille hommes de Sébaste, passèrent chez les Romains. Rufus et Gratus, leurs capitaines, firent de même, [Gratus ayant le pied de le parti du roi sous ses ordres, et Rufus le cheval,] chacun d’eux, même sans le forces sous leurs ordres, étaient d’un grand poids, à cause de leur force et de leur la sagesse, qui fait pencher la balance dans la guerre. Or, les Juifs étaient assiégés, et essayaient de abattit les murailles de la forteresse, et cria à Sabinus et à sa troupe : qu’ils s’en aillent, et qu’ils ne soient pas un obstacle pour eux, maintenant qu’ils espéraient, après longtemps, pour recouvrer cette ancienne liberté qu’avaient leurs ancêtres Apprécié. Sabinus, en effet, était bien content de se tirer du danger où il se trouvait. mais il se défiait des assurances que lui donnaient les Juifs, et soupçonnait une telle douceur n’était qu’un appât tendu comme un piège pour eux : cette considération, jointe à avec l’espoir qu’il avait d’être secouru par Varus, lui fit supporter encore le siège Plus.





 

CHAPITRE 4.

     Les soldats vétérans d’Hérode deviennent tumultueux. Les vols de
Judas. Simon et Athronoeus prennent le nom de roi sur eux.

1. À cette époque, il y eut de grands troubles dans la pays, et cela dans beaucoup d’endroits ; et l’opportunité qui s’offrait maintenant en a incité un grand nombre à s’établir pour des rois. Et en effet, en Idumée, deux mille Les soldats vétérans d’Hérode se sont rassemblés, se sont armés et ont combattu contre ceux des le parti du roi ; contre lequel combattit Achiabus, cousin germain du roi, et que de quelques-uns des endroits qui étaient les plus fortement fortifiés ; mais afin de Évitez un conflit direct avec eux dans les plaines. À Sepphoris aussi, une ville de Galilée, il y avait un certain Judas [le fils de ce brigand Ézéchias, qui autrefois envahit le pays, et avait été soumis par le roi Hérode] ; Cet homme n’a pas eu de petit et brisez l’endroit où l’armure royale a été déposée, et arma ceux qui l’entouraient, et attaqua ceux qui étaient si désireux de gagner la dominion.

2. En Pérée aussi, Simon, l’un des serviteurs des roi, se fiant à la belle apparence et à la grandeur de son corps, mit un diadème sur sa propre tête aussi ; Il se promenait aussi avec une troupe de brigands qui il s’était rassemblé, et avait incendié le palais royal qui était à Jéricho, et beaucoup d’autres édifices coûteux en outre, et s’est procuré très facilement des spoliations par rapine, comme les arrachant du feu. Et il avait bientôt brûlé tous les si Gratus, le capitaine de l’infanterie du parti du roi, n’avait pas Il prit les archers trachonites et les plus belliqueux de Sébaste, et rencontra l’homme. Ses fantassins furent tués en abondance dans la bataille ; Gratus également coupé en morceaux Simon lui-même, alors qu’il volait le long d’une vallée étroite, lorsqu’il lui donna un oblique sur son cou, tandis qu’il s’enfuyait, et le brisa. Les palais royaux qui se trouvaient près du Jourdain, à Bétaramptha, ont également été brûlés par d’autres séditieux qui sortait de la Pérée.

3. En ce temps-là, un certain berger se hasarda à se mettre en position de roi ; on l’appelait Athrongée. C’était le sien force de corps qui lui faisait espérer une telle dignité, ainsi que son âme, qui méprisé la mort ; Et en plus de ces qualifications, il avait quatre frères comme lui-même. Il mit une troupe d’hommes armés sous les ordres de chacun de ses frères, et fit comme ses généraux et ses commandants, lorsqu’il faisait ses incursions, tandis qu’il Il se comportait lui-même comme un roi, et ne se mêlait que des plus importants Affaires; Et à ce moment-là, il mit un diadème autour de sa tête, et continua après qu’il envahit le pays pour un temps non négligeable avec ses frères, et qu’il devint leur chef dans le meurtre des Romains et de ceux du parti du roi ; Pas plus que aucun Juif ne lui échappe, si l’on peut en tirer quelque profit. Une fois, il s’est aventuré à toute une troupe de Romains à Emmaüs, qui portaient du blé et des armes à leur légion ; Ses hommes tirèrent donc leurs flèches et leurs dards, et tuèrent ainsi leur centurion Arius, et quarante des plus robustes de ses hommes, tandis que le reste de la qui risquaient le même sort, à l’arrivée de Gratus, avec ceux qui de Sébaste, à leur secours, s’échappa. Et quand ces hommes eurent ainsi servi compatriotes et étrangers, et qu’au cours de toute cette guerre, trois d’entre eux furent, au bout d’un certain temps, soumis ; l’aîné par Archélaüs, les deux suivants par tombant entre les mains de Gratus et de Ptolémée ; mais le quatrième se délivra lui-même jusqu’à Archélaüs, après qu’il lui eut donné sa main droite pour sa sûreté. Toutefois ce n’est qu’après leur fin qu’ils remplirent toute la Judée avec une guerre de pirates.





 

CHAPITRE 5.

     Varus compose les tumultes en Judée et crucifie environ deux
Mille des séditieux.

1. Sur la réception par Varus des lettres qui lui furent écrit par Sabinus et les capitaines, il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur pour les toute la légion [qu’il avait laissée là-bas]. Il se hâta donc de les secourir, et prit avec lui les deux autres légions, avec les quatre troupes de cavaliers et marcha sur Ptolenlais ; ayant donné des ordres pour les auxiliaires qui furent envoyés par les rois et les gouverneurs des villes pour l’y rencontrer. En outre il reçut des habitants de Béryte, en passant par leur ville, quinze cent hommes armés. Or, dès que l’autre corps d’auxiliaires fut arrivé à Ptolémaïs, ainsi qu’Arétas l’Arabe, [que, par haine il porta à Hérode, amené une grande armée de cavalerie et de fantassins, Varus envoya une partie de son armée bientôt en Galilée, qui était près de Ptolémaïs, et Caïus, l’un de ses amis, pour leur capitaine. Caïus mit en fuite ceux qui le rencontraient, et s’empara de la ville de Sepphoris, la brûla, et fit de ses habitants des esclaves ; mais quant à Varus lui-même, il marcha sur Samarie avec toute son armée, où il fit ne se mêlait pas de la ville elle-même, parce qu’il s’aperçut qu’elle n’avait fait aucun bruit pendant ces troubles, mais il dressa son camp autour d’un certain village qui était appelé Aras. Elle appartenait à Ptolémée, et pour cette raison elle fut pillée par les Les Arabes, qui étaient aussi très en colère contre les amis d’Hérode. De là, il se mit en marche au village de Sampho, autre place forte, qu’ils pillèrent, comme ils avait fait l’autre. Alors qu’ils emportaient tout l’argent qu’ils avaient trouvé appartenant aux revenus publics, tout était maintenant plein de feu et d’effusion de sang, et rien ne pouvait résister aux pillages des Arabes. Emnaüs fut aussi brûlé, la fuite de ses habitants, et cela sur l’ordre de Varus, sous l’effet de sa fureur au massacre de ceux qui étaient autour d’Arias.

2. De là, il marcha sur Jérusalem, et dès qu’il fut il n’a été vu que par les Juifs, il a fait disperser leurs camps ; Ils ont également s’en allèrent, et s’enfuirent à travers le pays. Mais les citoyens le reçurent, et se disculpèrent de toute part à cette révolte, et dirent qu’ils avaient n’avait soulevé aucune agitation, mais n’avait été forcé d’admettre la multitude, que parce que de la fête, et qu’ils étaient un peu assiégés avec les Romains, qu’il aida ceux qui s’étaient révoltés. Il y avait là avant que cela ne l’ait rencontré Joseph, le cousin germain d’Archélaüs, et de Gratus, ainsi que de Rufus, qui conduisait ceux de Sébaste, ainsi que l’armée du roi : là aussi se rencontraient celles des Romains légion, armés à leur manière accoutumée ; car quant à Sabinus, il n’osa pas Varus, mais il était sorti de la ville avant cela, pour se rendre à la bord de mer. Mais Varus envoya une partie de son armée dans le pays, contre ceux qui avaient été les auteurs de cette agitation, et comme ils attrapaient un grand nombre de ceux qui semblaient avoir été les moins concernés par ces tumultes qu’il mis en détention, mais ceux qui étaient les plus coupables, il les crucifia ; Ceux-ci étaient en environ deux mille.

3. Il a également été informé qu’il y avait continué à Idumée dix mille hommes encore en armes ; mais quand il vit que les Arabes n’agissaient pas comme des auxiliaires, mais ils ont géré la guerre selon leurs propres passions, et n’ont pas au pays autrement qu’il n’en avait l’intention, et cela par haine il les renvoya à Hérode, mais il se hâta de marcher avec ses propres légions contre ceux qui s’étaient révoltés ; mais ceux-ci, par le conseil d’Achiabus, délivrèrent avant qu’il n’en soit venu à la bataille. Alors Varus pardonna à l’homme ils multiplièrent leurs offenses, mais envoyèrent leurs chefs à César pour qu’ils fussent examinés par lui. César pardonna le reste, mais il ordonna que quelques-uns des hommes du roi fussent [car quelques-uns de ceux qui étaient parmi eux étaient des parents d’Hérode] être mis à mort, parce qu’ils s’étaient engagés dans une guerre contre un roi à eux Famille. Quand donc Varus eut réglé les choses à Jérusalem de cette manière, et après y avoir laissé l’ancienne légion comme garnison, il retourna à Antioche.





 

CHAPITRE 6.

     Les Juifs se plaignent beaucoup d’Archélaüs et désirent qu’ils
Peut être soumis aux gouverneurs romains. Mais quand César eut
Entendu ce qu’ils avaient à dire, il distribua les domaines d’Hérode
parmi ses fils, selon son bon plaisir.

1. Mais voici qu’arriva une autre accusation de la part des Juifs contre Archélaüs à Rome, dont il devait répondre. Il a été fait par ceux qui ambassadeurs qui, avant la révolte, étaient venus, avec la permission de Varus, plaider pour la liberté de leur pays ; Ceux qui vinrent étaient au nombre de cinquante, mais il y avait plus de huit mille Juifs à Rome qui les soutenaient. Et lorsque César eut assemblé un conseil des principaux Romains dans le temple d’Apollon, qui était dans le palais, [c’est ce qu’il avait lui-même construit et orné, à un moment donné. la multitude des Juifs se tint debout avec les ambassadeurs, et sur le de l’autre côté se tenait Archélaüs, avec ses amis ; mais pour ce qui est de la parenté de Archélaüs, ils ne se tenaient ni de l’un ni de l’autre côté ; car pour se tenir du côté d’Archélaüs, leur la haine contre lui, et l’envie contre lui, ne leur donnaient pas de congé, tant qu’ils étaient encore craignant d’être vu par César avec ses accusateurs. En plus de ceux-ci, il y avait des Philippe, frère d’Archélaüs, y ayant été envoyé d’avance, par bonté de la part de Varus, pour deux raisons : l’une était qu’il pouvait aider à Archelaus; et l’autre était celle-ci, que dans le cas où César ferait un distribution de ce qu’Hérode possédait à sa postérité, il pouvait en obtenir d’en faire part.

2. Et maintenant, sur la permission qui a été donnée à la accusateurs, ils passèrent d’abord en revue les manquements d’Hérode à leur et dit qu’il n’était pas roi, mais le plus barbare de tous les tyrans, et qu’ils l’avaient trouvé tel par les souffrances qu’ils avaient endurées de sa part ; qu’après qu’un très grand nombre d’entre eux eurent été tués par lui, ceux qui restaient avaient endurèrent de telles misères, qu’ils appelèrent ceux qui étaient morts des hommes heureux ; qu’il avait non seulement torturé les corps de ses sujets, mais des villes entières, et avait a fait beaucoup de mal aux villes de son pays, tandis qu’il ornait celles qui appartenaient à des étrangers ; et il a versé le sang des Juifs, pour faire des bontés à ceux qui étaient hors de leurs limites ; qu’il avait rempli la nation pleine de pauvreté et de la plus grande iniquité, au lieu de ce bonheur et de cette les lois dont ils avaient jadis joui ; qu’en un mot, les Juifs avaient supporté plus de calamités de la part d’Hérode, en peu d’années, que leurs ancêtres n’en avaient eu pendant tout l’intervalle de temps qui s’était écoulé depuis qu’ils étaient sortis de Babylone, et s’en retourna chez lui, sous le règne de Xerxès 3 que, Cependant, la nation était arrivée à une condition si basse, en étant habituée à qu’ils se soumirent à son successeur d’eux-mêmes, bien qu’il les a réduits à un esclavage amer ; qu’en conséquence ils appelèrent volontiers Archélaüs, bien qu’il fût le fils d’un si grand tyran, roi, après la mort de son père, et se joignirent à lui dans le deuil de la mort d’Hérode, et dans en lui souhaitant beaucoup de succès dans sa succession ; tandis que cet Archélaüs, de peur que il serait en danger de ne pas être considéré comme le véritable fils d’Hérode, commença son régner avec le meurtre de trois mille citoyens ; comme s’il avait un esprit à offrir tant de sacrifices sanglants à Dieu pour son gouvernement, et pour remplir le temple de le même nombre de cadavres à cette fête : que, cependant, ceux qui ont été après tant de misères, avait juste raison de considérer maintenant enfin la calamités qu’ils avaient subies, et de s’opposer à eux-mêmes, comme des soldats à la guerre, de recevoir ces meurtrissures sur leurs visages [mais non sur leur dos, comme jusqu’à présent]. Sur quoi ils prièrent les Romains d’avoir pitié de la [pauvres] restes de Judée, et ne pas exposer ce qui en restait à ceux qui barbarement les mit en pièces, et qu’ils joindraient leur pays à Syrie, et administrer le gouvernement par leurs propres commandants, ce qui [bientôt] qu’il sera démontré que ceux qui sont aujourd’hui sous la calomnie des séditieux les gens, et les amis de la guerre, savent supporter les gouverneurs qui sont placés sur eux, s’ils ne sont que tolérables. Les Juifs conclurent donc leur accusation par ceci demander. Alors Nicolas se leva, et réfuta les accusations qu’on lui portait contre les rois, et accusa lui-même la nation juive, comme étant difficile à gouverner, et comme naturellement désobéissant aux rois. Il reprochait aussi à tous les parents de Archélaüs, qui l’avait quitté, et qui se rendit à ses accusateurs.

3. César, après avoir entendu les deux parties, se dissout l’assemblée de l’époque ; mais quelques jours après, il donna la moitié de Le royaume d’Hérode à Archélaüs, du nom d’Ethnarque, et promit de le faire roi aussi par la suite, s’il s’est rendu digne de cette dignité. Mais pour ce qui est de l’autre moitié, il la divisa en deux tétrarchies, et les donna à deux autres fils d’Hérode, l’un à Philippe, et l’autre à cet Antipas qui disputa le royaume à Archélaüs. Sous ce dernier se trouvaient la Pérée et la Galilée, avec un revenu de deux cents talents ; mais Batanée, et la trachonite, et Auranitis, et certaines parties de la maison de Zénon aux environs de Jamnia, avec un revenu d’un cent talents, furent soumis à Philippe ; tandis que l’Idumée, et toute la Judée, et La Samarie faisait partie de l’ethnarchie d’Archélaüs, bien que la Samarie ait été libérée un quart de ses impôts, en ce qu’ils ne s’étaient pas révoltés contre les le reste du pays. Il lui soumit aussi les villes suivantes, savoir : la tour de Straton, et Sébaste, et Joppé, et Jérusalem ; mais pour ce qui est de la Gaza, Gadara et Hippos, il les retira du royaume, et les a ajoutés à la Syrie. Or, les revenus du pays qui avaient été donnés à Archélaüs était de quatre cents talents. Salomé aussi, outre ce que le roi lui avait laissé dans sa vie. testaments, fut alors faite maîtresse de Jamnia, d’Ashdod et de Phasaelis. César lui donna en outre le palais royal d’Ascalon ; par tout ce qu’elle a obtenu ensemble un revenu de soixante talents ; mais il a placé sa maison sous l’ethnarchie de Archelaus. Et pour le reste de la postérité d’Hérode, ils reçurent ce qui était qu’il leur a légué dans ses testaments ; mais, outre cela, César accorda à Les deux filles vierges d’Hérode, cinq cent mille drachmes d’argent, et les donna en mariage aux fils de Phéroras, mais après que cette famille partage, il donna entre eux ce qui lui avait été légué par Hérode, qui était mille talents, ne se réservant que quelques insignifiants présentes, en l’honneur du défunt.





 

CHAPITRE 7.

      L’histoire du faux Alexandre. Archélaüs est banni
Et Glaphyra meurt, après que ce qui devait leur arriver à tous les deux
leur ait été montré dans des rêves.

1. Sur ces entrefaites, il y avait un homme qui était né juif, mais élevé à Sidon avec un des affranchis romains, qui prétendait, à cause de la ressemblance de leurs visages, qu’il était Alexandre qui fut tué par Hérode. Cet homme vint à Rome, dans l’espoir de ne pas être détecté. Il avait quelqu’un qui était son assistant, de sa propre nation, et qui savait tout les affaires du royaume, et l’ordonna de dire comment ceux qui étaient envoyés et Aristobule eut pitié d’eux, et les enleva en les mettant Des corps qui étaient comme les leurs à leur place. Cet homme a trompé les Juifs en leur montrant qu’ils étaient en Crète, et recevaient beaucoup d’argent d’eux pour voyager dans la splendeur ; et de là il s’embarqua pour Melos, où l’on le crut si certainement authentique, qu’il beaucoup plus d’argent, et l’emporta sur ceux qui l’avaient traité s’embarquèrent avec lui pour Rome. Il débarqua donc à Dicearchia, et devint très de grands présents de la part des Juifs qui y habitaient, et a été conduit par la amis comme s’il était un roi ; Bien plus, la ressemblance de son visage procurait lui fait tant de crédit, que ceux qui avaient vu Alexandre, et qui l’avaient connu Eh bien, ils prêteraient serment qu’il était la même personne. Par conséquent, l' tout le corps des Juifs qui étaient à Rome accourut en foule pour le voir, et un Il y avait une multitude innombrable qui se tenait dans les endroits étroits à travers lesquels il a été porté ; car ceux de Mélos étaient si distraits, qu’ils l’emportèrent dans une berline, et lui entretenaient une assistance royale à leur propre frais.

2. Mais César, qui connaissait parfaitement les linéaments du visage d’Alexandre, parce qu’il avait été accusé par Hérode avant lui, discerna l’erreur dans son visage, avant même qu’il n’ait vu l’homme. Cependant, il a souffert l’agréable renommée qui lui vint d’avoir quelque poids auprès de lui, et qui lui envoya Celade, qui connaissait bien Alexandre, lui ordonna d’amener le jeune homme à lui. Mais quand César le vit, il discerna immédiatement une différence dans sa visage; et quand il eut découvert que tout son corps était d’une plus grande robustesse comme celle d’un esclave, il comprit que tout cela n’était qu’un artifice. Mais l’impudence de ce qu’il disait le provoqua beaucoup à se fâcher contre lui ; pour quand on l’interrogea sur Aristobule, il répondit qu’il avait aussi été conservé vivant, et a été laissée exprès à Chypre, par crainte d’une trahison, parce qu’elle serait Il était plus difficile pour les comploteurs de les mettre tous les deux en leur pouvoir alors qu’ils étaient séparés. César le prit lui-même et lui dit : « Je lui donnerai ta vie, si tu veux découvrir qui t’a persuadé de forger de telles histoires. Il dit donc qu’il le découvrirait, et il suivit César, et Il montra du doigt ce Juif qui abusait de la ressemblance de son visage pour obtenir de l’argent ; pour qu’il avait reçu plus de présents dans toutes les villes qu’Alexandre n’en avait jamais reçu lorsqu’il était vivant. César se mit à rire de cet artifice, et mit ce faux Alexandre parmi ses rameurs, à cause de la force de son corps, mais lui ordonna que l’a persuadé d’être mis à mort. Mais pour les habitants de Melos, ils avaient été suffisamment punis de leur folie, par les dépenses qu’ils avaient faites sur son compte.

3. Archélaüs s’empara de son ethnie, et il n’a pas seulement utilisé les Juifs, mais aussi les Samaritains, de manière barbare ; et ce de son ressentiment à l’égard de leurs anciennes querelles avec lui. Sur quoi ils envoya des ambassadeurs contre lui à César ; et dans la neuvième année de son gouvernement il fut banni à Vienne, ville de la Gaule, et ses effets furent mis en Le trésor de César. Mais le bruit dit qu’avant qu’il fût envoyé chercher par César, Il lui sembla voir neuf épis de maïs, pleins et gros, mais dévorés par les bœufs. Quand c’est pourquoi il avait fait venir les devins et quelques Chaldéens, et s’était enquis : d’eux ce qu’ils pensaient que cela présageait ; et quand l’un d’eux en avait un et un autre en avait une autre, Simon, de la secte d’Essens, dit qu’il pensait que les épis de maïs indiquaient des années, et que les bœufs dénotaient une mutation des choses, parce que, par leurs labours, ils ont fait une altération du pays. Qu’il régnât donc autant d’années qu’il y avait d’épis ; et après qu’il eut passé par divers changements de fortune, il mourrait. Aujourd’hui, cinq Quelques jours après qu’Archélaüs eut entendu cette interprétation, il fut appelé à son procès.

4. Je ne peux pas non plus m’empêcher de penser qu’il vaut la peine d’être enregistré ce qu’eut Glaphyra, fille d’Archélaüs, roi de Cappadoce, qui avait fait un songe : d’abord femme d’Alexandre, qui était frère d’Archélaüs, dont nous avons parlé. Cet Alexandre était fils du roi Hérode, par qu’il fut mis à mort, comme nous l’avons déjà raconté. Cette Glaphyra était mariée, après sa mort, à Juba, roi de Libye ; et, après sa mort, il fut renvoyé et vécut veuve avec son père. C’est alors qu’Archélaüs, le ethnique, la vit, et tomba si profondément amoureux d’elle, qu’il divorça Mariamne, qui était alors sa femme, et l’épousa. Quand donc elle fut venue en Judée, et qu’elle y était depuis peu de temps, elle crut voir Alexandre Tenez-vous près d’elle, et qu’il lui a dit : « Ton mariage avec le roi de Libye aurait pu te suffire ; mais tu ne t’es pas contenté de lui, mais L’art est retourné dans ma famille, dans un troisième mari ; et lui, impudente Femme, tu as choisi pour époux, qui est mon frère. Toutefois, je vais n’oublie pas l’injure que tu m’as faite ; Je t’aurai de nouveau, que tu le veuilles ou non. Or, Glaphyra a à peine survécu à la narration de cette histoire rêve d’elle deux jours.





 

CHAPITRE 8.

     L’ethnie d’Archélaüs est réduite à une province [romaine].
La sédition de Judas de Galilée. Les trois sectes.

1. Et maintenant la partie de la Judée d’Archélaüs fut réduite en Coponius, l’un des cavaliers de l’ordre des Romains, fut envoyé comme un procurateur, ayant le pouvoir de vie et de mort mis entre ses mains par César. Sous son administration, c’est un certain Galiléen, qui s’appelait Judas, persuada ses compatriotes de se révolter, et dit qu’ils étaient lâches s’ils ils supporteraient de payer un impôt aux Romains et se soumettraient après Dieu à des hommes mortels comme leurs seigneurs. Cet homme était l’enseignant d’une secte particulière qui lui était propre, et n’était pas du tout comme le reste de leurs chefs.

2. Car il y a trois sectes philosophiques parmi les Juifs. Les disciples du premier sont les pharisiens ; de la seconde, la Sadducéens; et la troisième secte, qui prétend à une discipline plus sévère, sont appelé Essens. Ces derniers sont juifs de naissance, et semblent avoir une plus grande l’une pour l’autre que les autres sectes n’en ont. Ces Essens rejettent les plaisirs comme un mal, mais estiment la continence, et la conquête sur nos passions, d’être vertu. Ils négligent le mariage, mais choisissent les enfants d’autres personnes, tandis que ils sont souples, aptes à l’étude, et les considèrent comme étant de leur famille, et les former selon leurs mœurs. Ils ne nient pas absolument la l’aptitude du mariage, et la succession de l’humanité ainsi continuée ; mais ils n’ont pas se prémunir contre le comportement lascif des femmes, et sont persuadés qu’aucun d’entre eux qu’ils conservent leur fidélité à un seul homme.

3. Ces hommes méprisent les richesses, et c’est pourquoi communicatif qui suscite notre admiration. Et il n’y en a pas non plus parmi les ceux qui ont plus qu’un autre ; car c’est une loi parmi eux, que ceux qui viennent qu’ils fassent en sorte que ce qu’ils ont soit commun à tout l’ordre, de sorte que parmi eux tous, il n’y a aucune apparence de pauvreté, ni d’excès de richesses, mais les possessions de l’un sont mêlées à celles de tous les autres ; et donc là est, pour ainsi dire, un patrimoine parmi tous les frères. Ils pensent que le pétrole est un Souillure; et si l’un d’eux est oint sans sa propre approbation, il est effacé de son corps ; car ils pensent que transpirer est une bonne chose, comme ils le font d’être également vêtu de vêtements blancs. Ils ont également des intendants nommés pour prendre en charge s’occupent de leurs affaires communes, qui n’ont pas d’affaires séparées pour toutes, mais qu’est-ce qui est pour l’usage de tous.

4. Ils n’ont pas une seule ville en particulier, mais beaucoup d’entre eux habitent dans toutes les villes ; et si quelqu’un de leur secte vient d’ailleurs, ce qu’il qu’ils aient des mensonges ouverts, comme s’il s’agissait des leurs ; et ils vont à des gens tels que Ils ne l’avaient jamais su auparavant, comme s’ils les connaissaient depuis si longtemps. C’est pourquoi ils n’emportent rien du tout avec eux lorsqu’ils voyagent lointains, bien qu’ils emportent toujours leurs armes avec eux, de peur voleurs. En conséquence, il y a, dans chaque ville où ils vivent, un nommé particulièrement pour prendre soin des étrangers, et pour fournir des vêtements et d’autres ce qui leur est nécessaire. Mais l’habitude et la gestion de leur corps sont telles que les enfants qui ont peur de leurs maîtres. Ils n’autorisent pas non plus le changement de vêtements ou de chaussures jusqu’à ce qu’ils soient d’abord déchirés en morceaux, ou usés par le temps. Ni s’achètent-ils ou se vendent-ils quelque chose ? mais chacun d’eux donne ce qu’il a à celui qui le veut, et qu’il reçoit de nouveau de lui en lieu et place ce qui peut lui convenir ; et bien qu’il n’y ait pas de rétribution, ils ont tout à fait le droit de prendre ce qu’ils veulent de qui ils veulent.

5. Et quant à leur piété envers Dieu, elle est très extraordinaire; car, avant le lever du soleil, ils ne disent pas un mot sur le profane mais ils ont fait certaines prières qu’ils ont reçues de leurs les ancêtres, comme s’ils avaient fait une supplication pour son lever. Après cela, tout le monde d’entre eux sont envoyés par leurs conservateurs, pour exercer quelques-uns de ces arts où Ils sont habiles, dans lesquels ils travaillent avec une grande diligence jusqu’à la cinquième heure. Après quoi, ils se rassemblent de nouveau en un seul endroit ; et quand elles se sont revêtues de voiles blancs, puis elles se baignent le corps dans de l’eau froide. Et après que cette purification est terminée, ils se réunissent tous dans un appartement qui leur appartient, dans lequel il n’est permis à aucun membre d’une autre secte d’entrer d’entrer ; tandis qu’ils passent, d’une manière pure, dans la salle à manger, comme dans un certains saints temples, et s’assirent tranquillement ; sur lequel le boulanger se pose ces pains dans l’ordre ; le cuisinier apporte également une seule assiette d’une sorte de nourriture, et il la place devant chacun d’eux ; mais un prêtre dit la grâce avant la nourriture ; et Il est interdit à quiconque de goûter à la nourriture avant que la grâce ne soit dite. De même le prêtre, quand il a dîné, dit encore la grâce après le repas ; et quand ils commencent, et quand ils ont fini, ils louent Dieu, comme celui qui leur donne leur nourriture ; après quoi ils déposent leurs vêtements [blancs] et se mettent à leurs travaux jusqu’au soir ; puis ils rentrent chez eux pour souper, après le de la même manière ; et s’il y a là des étrangers, ils s’assoient avec eux. Ni Y a-t-il jamais des clameurs ou des troubles pour polluer leur maison, mais ils donnent chacun s’en va parler à son tour ; que le silence gardait ainsi dans leur maison apparaît aux étrangers comme un mystère terrible ; dont la cause est que sobriété perpétuelle qu’ils exercent, et la même mesure fixe de viande et de boisson ce qui leur est alloué, et ce qui leur suffit amplement.

6. Et en vérité, quant au reste, ils ne font que selon les injonctions de leurs curateurs ; Seules ces deux choses sont faites entre eux, au libre arbitre de chacun, qui sont d’aider ceux qui le veulent, et de faire miséricorde ; car il leur est permis d’eux-mêmes de porter secours à ceux qui le méritent, quand ils en ont besoin, et de donner de la nourriture à ceux qui sont en détresse ; mais ils ne peuvent rien donner à leurs semblables sans les conservateurs. Ils dispensent leur colère d’une manière juste, et réfréner leur passion. Ils sont éminents par leur fidélité, et sont les ministres de paix; tout ce qu’ils disent est aussi plus ferme qu’un serment ; mais on évite de jurer par eux, et ils l’estiment pire que le parjure, 4 car ils disent que celui qui ne peut pas être cru sans [jurer par] Dieu est déjà condamné. Ils se donnent aussi beaucoup de peine pour étudier les écrits des anciens, et choisissez-en ce qui est le plus avantageux pour leur âme et leur corps ; et ils s’enquièrent des racines et des pierres médicinales qui peuvent guérir leur maladies de Carré.

7. Mais maintenant, si quelqu’un a l’intention de venir secte, il n’est pas immédiatement admis, mais on lui prescrit la même méthode de vie qu’ils utilisent pendant un an, tandis qu’il reste exclu » ; et ils donnent lui aussi une petite hachette, et la ceinture susmentionnée, et le vêtement blanc. Et lorsqu’il aura témoigné, pendant ce temps-là, qu’il peut observer leur continence, il se rapproche de leur manière de vivre, et devient participant des eaux de purification ; Pourtant, n’est-il pas encore admis à vivre avec eux; car, après cette démonstration de sa force d’âme, son tempérament est mis à l’épreuve de deux manières plus d’années ; et s’il paraît digne, ils l’admettent alors dans leur société. Et avant qu’il lui soit permis de toucher à leur nourriture commune, il est obligé de jurer d’abord qu’il exercera sa piété envers Dieu, et qu’il observera la justice envers les hommes, et qu’il ne fera rien nuire à quelqu’un, soit de son propre chef, soit par l’ordre d’autrui ; qu’il haïra toujours les méchants, et sera l’assistant des justes ; qu’il fidélité à tous les hommes, et particulièrement à ceux qui détiennent l’autorité, parce qu’aucun on obtient le gouvernement sans l’aide de Dieu ; et que s’il est en l’autorité, il n’abusera en aucun temps de son autorité, ni ne s’efforcera de éclipse ses sujets, soit dans ses vêtements, soit dans toute autre parure ; qu’il être perpétuellement amoureux de la vérité, et se proposer de réprimander ceux qui mentir; qu’il gardera ses mains à l’abri du vol, et son âme à l’abri du vol. les gains illicites ; et qu’il ne cachera rien à ceux qui sont à lui ne découvriraient aucune de leurs doctrines à d’autres, non, pas bien que quelqu’un devrait l’obliger à le faire au péril de sa vie. De plus, il jure de ne communiquent leurs doctrines à personne autrement qu’à ceux qu’il les a reçues lui-même; qu’il s’abstiendra de voler, et qu’il conservera également les livres appartenant à leur secte, et les noms des anges 5 [ou messagers]. Ce sont les serments par lesquels ils assurent à leurs prosélytes de eux-mêmes.

8. Mais pour ceux qui sont pris en flagrant délit de péchés abominables, ils les chassent de leur société ; et celui qui est ainsi séparé d’eux meurent souvent d’une manière misérable ; car, comme il est lié par le serment, il a pris, et par les coutumes auxquelles il s’est livré, il n’est pas libre de prendre part à cette nourriture qu’il rencontre ailleurs, mais il est forcé de manger de l’herbe, et de mourir de faim dans son corps, jusqu’à ce qu’il périsse ; C’est pour cette raison qu’ils recevoir à nouveau beaucoup d’entre eux lorsqu’ils sont à bout de souffle, par compassion comme s’ils pensaient aux misères qu’ils avaient endurées jusqu’à ce qu’ils en vinssent au point au bord de la mort pour être un châtiment suffisant pour les péchés dont ils s’étaient rendus coupables de.

9. Mais dans les jugements qu’ils exercent, ils sont les plus exactes et justes, et elles ne prononcent pas non plus de sentence par les votes d’un tribunal moins d’une centaine. Et quant à ce qui est une fois déterminé par ce nombre, c’est inaltérable. Ce qu’ils honorent par-dessus tout, après Dieu lui-même, c’est le nom de leur législateur [Moïse], que si quelqu’un blasphème, il est puni de la peine capitale. Ils pensent aussi que c’est une bonne chose d’obéir à leurs aînés, et à la majeure partie. C’est pourquoi, si dix d’entre eux sont assis ensemble, aucun d’eux ne parlera pendant Les neuf autres s’y opposent. Ils évitent également de cracher au milieu d’eux, ou sur le côté droit. De plus, ils sont plus stricts que n’importe quel autre des Juifs se reposant de leurs travaux le septième jour ; car ils ne se contentent pas de préparer la veille leur nourriture pour n'avoir pas à allumer de feu ce jour-là : ils n'osent ni déplacer aucun ustensile ni même satisfaire leurs besoins naturels. D’autres jours, ils creusent une petite fosse, d’un pied de profondeur, avec une pagaie de hache leur est donnée lorsqu’ils sont admis pour la première fois parmi eux] ; et couvrant autour de leur vêtement, afin qu’ils n’affrontent pas les rayons divins de lumière, ils se glissent dans cette fosse, après quoi ils mettent la terre qui a été creusé de nouveau dans la fosse ; Et même cela, ils ne le font que dans les cas les plus les lieux solitaires, qu’ils choisissent à cet effet ; Et bien que cela l’aisance du corps soit naturelle, mais c’est une règle chez eux de se laver après cela, comme s’il s’agissait d’une souillure pour eux.

10. Or, après le temps de leur procès préparatoire, au-delà, ils sont divisés en quatre classes ; et jusqu’à présent, les juniors sont inférieurs à les aînés, que si les aînés doivent être touchés par les juniors, ils doivent comme s’ils s’étaient mêlés à la compagnie d’un étranger. Ils ont également une longue durée de vie, à tel point que beaucoup d’entre eux vivent au-dessus d’une cent ans, par la simplicité de leur alimentation ; non, comme je le pense, par moyens du cours régulier de la vie, ils observent aussi. Ils condamnent les misères de la vie, et sont au-dessus de la douleur, par la générosité de leur esprit. Et quant à la mort, si c’est pour leur gloire, ils l’estiment mieux que de vivre toujours ; et en effet, notre guerre contre les Romains a donné une preuve abondante des grandes âmes qu’ils avaient dans leurs procès, où, bien qu’ils aient été torturés et déformés, brûlés et mis en pièces, et passa par toutes sortes d’instruments de tourment, qu’ils pourraient être forcés ou de blasphémer leur législateur, ou de manger ce qui était mais on ne pourrait pas les faire faire à l’un ou à l’autre, non, ni une seule fois à flatter leurs bourreaux, ou verser une larme ; mais ils souriaient dans leur et se moquaient de ceux qui leur infligeaient les tourments, et se résignèrent avec beaucoup d’empressement, comme s’attendant à les recevoir de nouveau.

11. Car leur doctrine est celle-ci : Que les corps sont corruptibles, et que la matière dont ils sont faits n’est pas permanente ; mais que le les âmes sont immortelles, et subsistent à jamais ; et qu’ils sortent de la plus grande l’air subtil, et sont unis à leurs corps comme aux prisons, dans lesquelles ils sont attiré par une certaine séduction naturelle ; mais que, lorsqu’ils sont libérés de la les liens de la chair, alors, comme libérés d’une longue servitude, ils se réjouissent et Montez vers le haut. Et c’est comme les opinions des Grecs, que les bonnes âmes ont leurs habitations au-delà de l’océan, dans une région qui n’est ni opprimée tempêtes de pluie ou de neige, ou avec une chaleur intense, mais que cet endroit est tel qu’il est rafraîchi par la douce respiration d’un vent d’ouest, qui souffle perpétuellement de l’océan ; tandis qu’ils attribuent aux mauvaises âmes un repaire sombre et tempétueux, plein de châtiments incessants. Et en effet les Grecs me semblent avoir suivi la même notion, lorsqu’ils attribuent les îles des bienheureux à leurs braves, qu’ils appellent héros et demi-dieux ; et aux âmes des méchants, la région des impies, dans l’Hadès, où leurs fables racontent que certaines personnes, comme Sisyphe, Tantale, Ixion et Tityus, sont punis ; qui est construit sur cette première supposition, que les âmes sont immortelles ; et c’est de là que sont recueillies ces exhortations à la vertu et ces dépréciations de la méchanceté ;  par lequel le bien Les hommes sont améliorés dans la conduite de leur vie par l’espoir qu’ils ont d’être récompensés après leur décès ; et par où les inclinations véhémentes des hommes méchants au vice sont retenus, par la peur et l’attente dans laquelle ils se trouvent, que, bien qu’ils cachés dans cette vie, ils devraient subir un châtiment immortel après leur mort. Ce sont là les doctrines divines de l’Essens 6 sur l’âme, qui était un appât inévitable pour ceux qui ont une fois goûté à leur philosophie.

12. Il y a aussi parmi eux ceux qui s’engagent à prédire les choses à venir, 7 par en lisant les livres saints, et en utilisant plusieurs sortes de purifications, et en étant perpétuellement au courant des discours des prophètes ; et ce n’est que rarement qu’ils manquent dans leurs prédictions.

13. De plus, il y a un autre ordre d’Essens, 8 qui sont d’accord avec les autres quant à leur manière de vivre, à leurs coutumes et à leurs lois, mais diffèrent d’eux au point de vue du mariage, comme pensant qu’en ne se mariant pas, ils la partie principale de la vie humaine, qui est la perspective de la succession ; non que si tous les hommes étaient du même avis, toute la race humaine échouerait. Cependant, ils mettent leurs conjoints à l’épreuve pendant trois ans ; et s’ils trouvent qu’ils ont leurs purgations naturelles trois fois, comme des épreuves qu’ils sont probables Pour être fructueux, ils les épousent réellement. Mais ils n’ont pas l’habitude d’accompagner avec leurs femmes lorsqu’elles sont enceintes, pour montrer qu’elles ne beaucoup par égard pour le plaisir, mais pour le bien de la postérité. Maintenant, les femmes s’en vont dans les bains avec quelques-uns de leurs vêtements, comme le font les hommes avec un peu ceint autour d’eux. Et ce sont les coutumes de cet ordre d’Essens.

14. Mais ensuite, en ce qui concerne les deux autres ordres, les pharisiens sont ceux qui sont estimés les plus habiles dans l’exactitude l’explication de leurs lois, et d’introduire la première secte. Ceux-ci attribuent tous à destin [ou providence], et à Dieu, et pourtant permettre que d’agir ce qui est juste, ou au contraire, est principalement au pouvoir des hommes, bien que le destin coopère dans chaque action. Ils disent que toutes les âmes sont incorruptibles, mais que les âmes des hommes de bien seulement sont transportés dans d’autres corps, mais que les âmes des hommes mauvais sont passibles d’un châtiment éternel. Mais les Sadducéens sont ceux qui composent le second ordre, et ôter entièrement le destin, et supposer que Dieu ne s’en préoccupe pas dans le fait de faire ou de ne pas faire ce qui est mal ; et ils disent que pour faire ce qui est bon, ou ce qui est mal, est au choix des hommes, et que l’un ou l’autre appartient ainsi à chacun, afin qu’il agisse comme il lui plaira. Ils enlèvent également le croyance en la durée immortelle de l’âme, et les châtiments et les récompenses Hadès. De plus, les pharisiens sont amicaux les uns envers les autres, et sont pour la l’exercice de la concorde et le respect du public ; mais le comportement de l' Les sadducéens les uns envers les autres sont en quelque sorte sauvages, et leur conversation avec ceux qui sont de leur propre parti est aussi barbare que s’ils étaient étrangers à eux. Et voici ce que j’avais à dire au sujet des sectes philosophiques parmi les les Juifs.





 

CHAPITRE 9.

     La mort de Salomé. Les villes qu’Hérode et Philippe
ont bâties. Pilate provoque des perturbations. Tibère met Agrippa
dans les fers, mais Caïus l’en libère et le fait Roi. Hérode Antipas est banni.

1. Et maintenant, comme l’ethnie d’Archélaüs était tombée dans une province romaine, les autres fils d’Hérode, Philippe, et cet Hérode qui était appelé Antipas, chacun d’eux se chargea de l’administration de son propre tétrarchies ; car à la mort de Salomé, elle légua à Julia, femme de Auguste, à la fois sa toparchie, et Jamriga, ainsi que sa plantation de palmiers qui étaient à Phasaelis. Mais quand l’empire romain fut transféré à Tibère, fils de Julia, à la mort d’Auguste, qui avait régné cinquante-sept ans, six mois et deux jours, Hérode et Philippe demeurèrent dans leurs tétrarchies ; et ceux-ci bâtirent la ville de Césarée, près des fontaines du Jourdain, et dans la région de Panéas ; ainsi que la ville de Julias, dans la basse Gaulonitis. Hérode Il construisit aussi la ville de Tibère en Galilée, et en Pérée [au-delà du Jourdain] une autre qui s’appelait aussi Julias.

2. Pilate, qui avait été envoyé comme procurateur en Judée par Tibère, envoya de nuit ces images de César qu’on appelle enseignes Jérusalem. Cela excita un très grand tumulte parmi les Juifs quand il fit jour ; pour ceux qui étaient près d’eux s’étonnèrent de les voir, comme des indices que leurs lois ont été foulées aux pieds ; car ces lois n’autorisent aucune sorte de d’image à faire entrer dans la ville. Non, outre l’indignation que les citoyens eux-mêmes à cette procédure, un grand nombre de personnes accoururent à l’extérieur du pays. Ceux-ci vinrent avec zèle auprès de Pilate auprès de Césarée, et le prièrent de porter ces enseignes hors de Jérusalem, et de leur conserver leurs anciennes lois inviolable; mais sur le refus de Pilate de leur demande, ils tombèrent 9 prosterné sur le sol, et demeurant immobile dans cette posture pendant cinq jours et autant de nuits.

3. Le lendemain, Pilate siégea sur son tribunal, la place du marché, et appela à lui la multitude, comme désireuse de leur donner une réponse ; puis il fit signe aux soldats qu’ils devaient tous passer d’un commun accord englobent immédiatement les Juifs avec leurs armes ; Ainsi la bande de soldats se tenaient autour des Juifs sur trois rangs. Les Juifs étaient soumis à l’extrême consternation devant ce spectacle inattendu. Pilate leur dit aussi qu’ils coupés en morceaux, à moins qu’ils n’admettent les images de César, et qu’ils ne donnent Indication aux soldats de dégainer leurs épées nues. Là-dessus, les Juifs, comme il était étaient à un signal, tombèrent en grand nombre ensemble, et exposèrent leurs cous et s’écrièrent qu’ils étaient plus tôt prêts à être tués, que leur loi doit être transgressé. Là-dessus, Pilate fut très surpris de leur prodigieuse superstition, et ordonna que les enseignes fussent bientôt de Jérusalem.

4. Après cela, il souleva un autre trouble, en dépensant ce trésor sacré qui s’appelle Corban 10 sur aqueducs, par lesquels il apportait de l’eau à une distance de quatre cents stades. À ces mots, la multitude s’indigna ; Pilate étant arrivé à Jérusalem, Ils s’approchèrent de son tribunal, et le firent des clameurs. Maintenant, quand il a été interrogé Devant ce trouble, il mêla ses propres soldats dans leurs armures avec les multitude, et leur ordonna de se cacher sous les habits de la vie privée. hommes, et non pas de se servir de leurs épées, mais de leurs bâtons pour battre ceux qui qui a fait la clameur. Il donna alors le signal de son tribunal [de faire comme il l’avait fait Je ne sais pas ce qu’il y a de plus important. Or, les Juifs furent si tristement battus, que beaucoup d’entre eux périrent par les meurtrissures qu’ils reçurent, et beaucoup d’entre eux périrent foulés à mort par eux-mêmes; par ce moyen la multitude s’étonna de la calamité de ceux qui qui furent tués, et qui se tinrent tranquilles.

5. Sur ces entrefaites, Agrippa, fils de ce Aristobule, qui avait été tué par son père Hérode, vint trouver Tibère pour l’accuser. Hérode le tétrarque ; qui, n’admettant pas son accusation, resta à Rome, et cultivait une amitié avec d’autres hommes de marque, mais surtout avec Caïus, fils de Germanicus, qui n’était alors qu’un particulier. Maintenant, c’est Agrippa, à une certaine époque, fit un festin à Caïus ; et comme il était très complaisant avec lui Sur plusieurs autres raisons, il étendit enfin les mains, et voulait que Tibère mourût, et qu’il le vît bientôt empereur des États-Unis. monde. C’est ce que dit Tibère par un domestique d’Agrippa, qui fut très irrité, et ordonna qu’on liât Agrippa, et le fit maltraiter dans six mois, jusqu’à la mort de Tibère, après qu’il eut régné vingt-deux ans, six mois et trois jours.

6. Mais quand Caïus fut fait César, il relâcha Agrippa de ses liens, et le fit roi de la tétrarchie de Philippe, qui était maintenant mort ; mais quand Agrippa fut parvenu à ce degré de dignité, il enflamma l’ambitieux désirs d’Hérode le tétrarque, qui était surtout porté à espérer le roi l’autorité de sa femme Hérodiade, qui lui reprocha sa paresse, et lui dit que c’était seulement parce qu’il ne voulait pas s’embarquer pour César qu’il était dépourvu de cette grande dignité ; car depuis que César avait fait roi Agrippa, d’un simple personne, bien plus grande l’élèverait-il d’un tétrarque à cette dignité. Ceux-ci Hérode se disputa, de sorte qu’il se rendit auprès de Caïus, par qui il fut puni de son ambition, en étant banni en Espagne ; car Agrippa suivit pour l’accuser ; à qui Caïus donna aussi sa tétrarchie, en guise de addition. Hérode mourut en Espagne, où sa femme l’avait suivi.





 

CHAPITRE 10.

     Caïus ordonne que sa statue soit érigée dans le
le temple lui-même ; Et ce que pétrone en a fait.

1. Caïus César abusa si grossièrement de la fortune qu’il était parvenu à prendre pour un dieu, et à désirer être ainsi appelé et d’expulser de son pays ceux de la plus grande noblesse. Il a également étendit son impiété jusqu’aux Juifs. En conséquence, il envoya Pétrone avec un à Jérusalem, pour placer ses statues dans le temple, 11 et lui ordonna que, dans le cas où les Juifs ne les admettraient pas, il tuerait ceux qui s’y opposèrent, et emmenèrent tout le reste de la nation en captivité. Dieu s’est préoccupé de ces commandements. Cependant, Pétrone sortit de Antioche en Judée, avec trois légions et de nombreux auxiliaires syriens. Maintenant, pour ce qui est de les Juifs, certains d’entre eux ne pouvaient pas croire les histoires qui parlaient d’une guerre ; mais Ceux qui les croyaient étaient dans la plus grande détresse : comment se défendre et la terreur se répandit bientôt à travers eux tous ; pour l' l’armée était déjà arrivée à Ptolémaïs.

2. Ce Ptolémaïs est une ville maritime de Galilée, construite dans la grande plaine. Elle est entourée de montagnes : celle du côté de l’est, à soixante stades de distance, appartient à la Galilée ; mais celle du sud appartient au Carmel, qui en est éloigné de cent vingt stades ; et qu’au nord il y a la plus haute de toutes, et elle est appelée par les gens du pays, L’Échelle des Tyriens, qui est à la distance de cent stades. Le très petit rivière Belus 12 pistes par elle, à la distance de deux stades ; près de laquelle se trouve le monument de Menmon, 13 et a près d’elle un lieu qui n’a pas plus de cent coudées, ce qui mérite l’admiration ; car l’endroit est rond et creux, et offre le sable dont le verre est fait ; cet endroit, lorsqu’il a été vidé par les nombreux navires qui y sont chargés, il est remplis de nouveau par les vents, qui y apportent, pour ainsi dire, à dessein, ce sable qui était éloignée, et n’était plus que du sable nu et commun, tandis que cette mine le transforme actuellement en sable vitreux. Et ce qui est pour moi encore plus merveilleux, ce sable vitreux qui est superflu, et qui est une fois enlevé de la place, redevient du sable commun nu. Et c’est la nature de l’endroit où nous sommes en parlant de.

3. Mais les Juifs se rassemblèrent en grand nombre avec leurs femmes et leurs enfants dans cette plaine qui était de Ptolémaïs, et supplication à Pétrone, d’abord pour leurs lois, et ensuite pour eux-mêmes. C’est ainsi qu’il fut persuadé par la multitude des suppliants, et par leurs supplications, et laissa son armée et les statues à Ptolémaïs, puis s’avança en Galilée, et convoqua la multitude et tous les hommes de à Tibériade, et leur montra la puissance des Romains, et les menaces qui les menaçaient de César ; et, en outre, ont prouvé que leur requête était déraisonnable, parce que, tandis que toutes les nations qui leur étaient soumises avaient placé les images de César dans leurs diverses villes, parmi le reste de leurs dieux, pour qu’eux seuls s’y opposer, ressemblait presque à la conduite des révoltés, et était préjudiciable à César.

4. Et comme ils insistaient sur leur loi et sur la coutume de leur pays, et sur le fait qu’il ne leur était pas permis non seulement de faire une image de Dieu, ni même d’un homme, et de la mettre dans une partie méprisable de leur pays, encore moins dans le temple lui-même, Pétrone répondit : « Et ne suis-je pas moi aussi ? » Il dit : « Obligé d’observer la loi de mon Seigneur ? Car si je la transgresse et que je vous épargne, il n’est que juste que je périsse  ; tandis que celui qui m’a envoyé, et non pas moi, commencer une guerre contre toi ; car je suis sous le commandement aussi bien que vous. Sur ce, le toute la multitude criait qu’elle était prête à souffrir pour sa loi. Pétrone les calma et leur dit : « Voulez-vous donc faire la guerre à César ? Les Juifs dirent : « Nous offrons des sacrifices deux fois par jour pour César et pour le peuple romain ; » mais que s’il voulait placer les images parmi eux, il devait sacrifier d’abord toute la nation juive ; et qu’ils étaient prêts à dénoncer eux-mêmes, avec leurs enfants et leurs femmes, pour être tués. À ce moment-là, Pétrone s’étonna et eut pitié d’eux, à cause de leur sens inexprimable de la religion sous laquelle les hommes étaient, et ce courage qui les rendait prêts mourir pour elle ; Ils ont donc été congédiés sans succès.

5. Mais les jours suivants, il rassembla les hommes du pouvoir en privé, et la multitude publiquement, et quelquefois il se servait et quelquefois il leur donnait ses conseils ; mais il a surtout fait menaçant à leur égard, et insista sur la puissance des Romains, et sur le la colère de Caïus ; et d’ailleurs, sur la nécessité où il était lui-même [de faire ce qu’il il lui a été enjoint]. Mais comme ils ne pouvaient pas l’emporter, et il vit que le pays risquait de se trouver sans labours ; [car c’était à peu près le temps des semailles que la multitude demeura cinquante jours ensemble oisive ; C’est ainsi qu’il obtint enfin et leur dit qu’il valait mieux qu’il courût quelque danger lui-même; car, ou bien, par l’assistance divine, je l’emporterai sur César, et Moi-même échapperai au danger aussi bien que vous, ce qui sera un sujet de joie pour nous les deux; ou, au cas où César continuerait dans sa colère, je serais prêt à exposer la mienne la vie d’un si grand nombre que vous. Sur quoi il congédia la multitude, qui priait beaucoup pour sa prospérité ; et il fit sortir l’armée de Ptolémaïs, et retourna à Antioche ; d’où il envoya bientôt une épître à César, et l’informa de l’irruption qu’il avait faite en Judée, et des supplications de la nation ; et qu’à moins qu’il n’eût l’intention de perdre à la fois le pays et le pays. hommes, il doit leur permettre d’observer leur loi, et doit contrecarrer sa l’ancienne injonction. Caïus répondit violemment à cette épître, et le menaça de faire mettre à mort Pétrone pour avoir été si tardif dans l’exécution de ce qui avait-il commandé. Mais il arriva que ceux qui apportèrent l’épître de Caïus furent ballotté par une tempête, et furent retenus sur la mer pendant trois mois, tandis que d’autres qui apporta la nouvelle de la mort de Caïus, fit un bon voyage. Aussi Pétrone reçut l’épître concernant Caïus vingt-sept jours avant qu’il ne la reçût ce qui était contre lui-même.





 

CHAPITRE 11.

     Du gouvernement de Claude et du règne de
Agrippa. Au sujet de la mort d’Agrippa et d’Hérode et
Quels enfants ils ont tous les deux laissés derrière eux.

1. Caïus ayant régné trois ans et huit mois et ayant été tué par trahison, Claude fut emmené en toute hâte par les armées qui étaient à Rome pour prendre sur lui le gouvernement ; Mais le Sénat, sur la base de la Sentis Saturninus et Pomponius Secundus, donnaient des ordres aux consuls aux trois régiments de soldats qui restaient avec eux pour maintenir la paix dans la ville, et monta en grand nombre dans le Capitole, et résolut de s’opposer à Claude par la force, à cause du traitement barbare qu’ils avaient subi de la part de Caïus ; et ils résolurent ou d’établir la nation sous une aristocratie, comme ils avait été autrefois gouverné, ou du moins de choisir par vote un tel empereur comme il pourrait en être digne.

2. Il arriva qu’en ce temps-là Agrippa séjourna à Rome, et que le sénat l’appela à se concerter avec eux, et qu’à la En même temps, Claude l’envoya chercher hors du camp, afin qu’il fût utile à la comme il aurait l’occasion de le servir. Ainsi lui, s’apercevant que Claude César déjà, se rendit auprès de lui, qui l’envoya comme ambassadeur auprès de sénat, pour leur faire savoir quelles étaient ses intentions, c’est-à-dire qu’en premier lieu, Ce fut sans qu’il le cherchât qu’il fut emmené en toute hâte par les soldats ; en outre qu’il pensait qu’il n’était pas juste d’abandonner ces soldats dans leur zèle pour et que, s’il le faisait, sa propre fortune serait dans l’incertitude ; pour que c’était un cas dangereux d’avoir été une fois appelé à l’Empire. Il a ajouté : de plus, qu’il administrerait le gouvernement comme un bon prince, et non comme un un tyran ; pour cela, il se contenterait de l’honneur d’être appelé empereur, mais, dans chacune de ses actions, il leur permettrait à tous de lui donner leur conseil; car quoiqu’il n’eût pas été par nature pour la modération, il la mort de Caïus lui fournit une démonstration suffisante de la sobriété avec laquelle il doit dans cette station.

3. Ce message a été délivré par Agrippa ; à laquelle le Le Sénat répondit que, puisqu’ils avaient une armée, et que les conseils les plus sages sur leur De leur côté, ils ne supporteraient pas un esclavage volontaire. Et quand Claude entendit ce que réponse que le sénat lui avait faite, il leur envoya de nouveau Agrippa, avec ce qui suit message : Qu’il ne pouvait pas supporter l’idée de les trahir qui lui avait donné leurs serments de lui être fidèles ; et qu’il vit qu’il devait se battre, cependant contre son gré, contre ceux qu’il n’avait pas l’esprit de combattre ; que, toutefois, [s’il le faut Il convenait de choisir un endroit sans la ville pour la guerre, parce qu’il n’était pas agréable à la piété de souiller les temples de leur propre ville avec le sang de leurs compatriotes, et cela seulement à l’occasion de leur conduite imprudente. Et quand Agrippa eut entendu ce message, il le remit à les sénateurs.

4. Dans l’intervalle, l’un des soldats appartenant à la Le sénat tira son épée et s’écria : « Ô mes compagnons d’armes, qu’est-ce que c’est que ce sens de ce choix qui est le nôtre, de tuer nos frères, et d’user de violence contre nos qui sont avec Claudius ? tandis que nous pouvons l’avoir pour notre empereur qu’il n’y a pas de qu’on peut blâmer, et qui a tant de justes raisons [de revendiquer la gouvernement] ; et cela à l’égard de ceux contre qui nous allons nous battre. Quand il eut dit cela, il parcourut tout le sénat, et emporta tous les soldats avec lui. Sur quoi tous les patriciens se mirent aussitôt en état de grande frayeur d’être ainsi abandonnés. Mais quand même, parce qu’il n’y avait pas de D’un autre côté, là où ils pouvaient se tourner pour être délivrés, ils se hâtaient il en fut de même pour les soldats, et il se rendit auprès de Claude. Mais ceux qui avaient le la plus grande chance de flatter la bonne fortune de Claude les rencontra auparavant les murailles avec leurs épées nues, et il y avait lieu de craindre que ceux qui était peut-être en danger, avant que Claude pût savoir quelle violence les soldats allaient les offrir, si Agrippa n’avait pas couru avant et lui avait dit Quelle chose dangereuse ils se livraient, et que, à moins qu’il ne retienne le violence de ces hommes, qui étaient dans un accès de folie contre les patriciens, il perdrait ceux pour qui il était le plus désirable de gouverner, et serait empereur au-dessus d’un désert.

5. Quand Claude entendit cela, il retint le violence de la soldatesque, et reçut le sénat dans le camp, et traita d’une manière obligeante, et sortit avec eux pour leur offrir leur offrandes d’actions de grâces à Dieu, qui étaient appropriées lors de sa première venue dans l’empire. De plus, il conféra immédiatement à Agrippa tout son royaume paternel, et ajouta à cela, outre les pays qui avaient été donnés par Auguste à Hérode, Trachonite et Auranite, et encore à côté de ceux-ci, ce règne qui était appelé le royaume de Lysanius. Ce don, il l’annonça au peuple par un décret, mais il ordonna aux magistrats de faire graver la donation sur des tables d’airain, et d’être installé dans le Capitole. Il a donné à son frère Hérode, qui était aussi son gendre, en épousant [sa fille] Bérénice, le royaume de Chalcis.

6. Ainsi donc, les richesses affluèrent à Agrippa par sa jouissance d’une si grande domination ; Il n’abusait pas non plus de l’argent qu’il avait pour de petites affaires, mais il commença à entourer Jérusalem d’une muraille qui, si elle avait été mise à terre, perfection, avait rendu impraticable aux Romains de l’assiéger ; mais sa mort, qui arriva à Césarée, avant qu’il eût élevé les murailles à leur sa hauteur, l’en empêcha. Il avait alors régné trois ans, comme il avait gouverné ses tétrarchies trois autres années. Il laissa derrière lui trois filles, nées de de Cypros, de Bérénice, de Mariamne et de Drusilla, et d’un fils né du même mère, qui s’appelait Agrippa : il resta un enfant très jeune, de sorte que Claude fit du pays une province romaine, et envoya Cuspius Fadus pour en être le procurateur. et après lui Tibère Alexandre, qui, n’ayant fait aucune altération à l’ancienne les lois, maintenaient la nation dans la tranquillité. Après cela, Hérode, roi de Chalcis, Il mourut et laissa derrière lui deux fils, nés de la fille de son frère Bernice; ils s’appelaient Bernie, Janus et Hyrcanus. [Il laissa aussi derrière lui] Aristobule, qu’il eut de son ex-femme Mariamne. Il y avait d’ailleurs un autre son frère qui mourut un particulier, son nom était aussi Aristobule, qui laissa derrière lui une fille, qui s’appelait Jotape, et ceux-ci, comme je l’ai dit autrefois, étaient les enfants d’Aristobule, fils d’Hérode, qu’Aristobule et Alexandre naquit à Hérode de Mariamne, et fut tué par lui. Mais pour ce qui est de Postérité d’Alexandre, ils régnèrent en Arménie.





 

CHAPITRE 12.

     Beaucoup de tumultes sous Cumanus, qui ont été composés par
Quadratus. Félix est procurateur de Judée. Agrippa est avancé
De Chalcis à un plus grand royaume.

1 Après la mort d’Hérode, roi de Chalcis, Claude plaça Agrippa, fils d’Agrippa, à la tête du royaume de son oncle, tandis que Cumanus prit sur lui la charge de procureur du reste, qui était un Romain province, et c’est là qu’il succéda à Alexandre ; sous lequel Cumanus commença la et la ruine des Juifs s’est produite ; car lorsque la multitude s’est rassemblée à Jérusalem, à la fête des pains sans levain, et une cohorte romaine se tenait debout les cloîtres du temple, [car ils étaient toujours armés, et montaient la garde au fêtes, afin d’empêcher toute innovation que la multitude se réunissait ainsi l’un des soldats retira son vêtement et, se recroquevillant sur lui-même, il se recroquevilla. d’une manière indécente, tourna sa culasse vers les Juifs, et prononça des paroles telles que : On pourrait s’attendre à une telle posture. À ces mots, toute la multitude avait il s’indigna, et cria à Cumanus qu’il punirait le soldat ; tandis que la partie la plus rasante de la jeunesse, et ceux qui étaient naturellement les plus tumultueux, tomba au combat, ramassa des pierres, et les lança sur le Soldats. Sur quoi Cumanus craignit que tout le peuple ne fît un et envoya appeler d’autres hommes armés, qui, lorsqu’ils entrèrent, les Juifs étaient dans une très grande consternation ; et, ayant été chassés du temple, ils coururent dans la ville. et la violence avec lequel ils se pressaient pour sortir était si grand, qu’ils se marchaient les uns sur les autres, et se serrèrent les uns les autres, jusqu’à ce que dix mille d’entre eux fussent tués, de sorte que Cette fête devint la cause du deuil de toute la nation et de toutes les familles se lamentaient sur leurs propres relations.

2. Après cela, il y eut une autre calamité, qui provenait d’un tumulte fait par des brigands ; car sur la voie publique de Beth-Boron, un certain Étienne, serviteur de César, portait des meubles, que les brigands firent tomber et saisis. Là-dessus, Cumanus envoya des hommes pour faire le tour de la ville voisine. villages, et d’amener leurs habitants à lui liés, comme s’il les mettait à leur Ils accusèrent de ne pas avoir poursuivi les voleurs et de ne pas les avoir attrapés. Maintenant, le voici c’est qu’un soldat, trouvant le livre sacré de la loi, le déchira morceaux, et le jeta au feu. 14 Sur quoi les Juifs étaient dans un grand désordre, comme si tout leur pays était en flammes, et tant d’entre eux se rassemblèrent par leur zèle pour leur religion, que par un et courut avec une clameur unie à Césarée, à Cumanus, et fit le suppliant de ne pas négliger cet homme, qui lui avait offert une telle affront à Dieu et à sa loi ; mais punissez-le pour ce qu’il a fait. En conséquence, lui, s’apercevant que la multitude ne serait tranquille que si elle eut une réponse confortable de sa part, donna l’ordre que le soldat fût amené, et tiré par ceux qui exigeaient qu’il fût puni, à l’exécution, ce qui fut fait, les Juifs s’en allèrent.

3. Après cela, il y eut une bagarre entre les les Galiléens et les Samaritains ; cela s’est passé dans un village appelé Geman, qui est situé dans la grande plaine de Samarie ; où, comme l’étaient un grand nombre de Juifs, montant à Jérusalem pour la fête [des tabernacles,] un certain Galiléen Tué; et d’ailleurs, un grand nombre de gens accoururent ensemble de la Galilée, afin de combattre avec les Samaritains. Mais les principaux d’entre eux vinrent à la tête Cumanus, et le supplia de venir avant que le mal ne fût incurable. en Galilée, et punir les auteurs de ce meurtre ; Pour cela, il n’y a pas de Il n’y avait pas d’autre moyen de séparer la multitude sans en venir aux mains. Cependant Cumanus remit leurs supplications à d’autres affaires dont il était alors et renvoya les pétitionnaires sans succès.

4. Mais quand l’affaire de ce meurtre fut racontée à Jérusalem, il mit la multitude en désordre, et ils quittèrent la fête ; et sans généraux pour les conduire, ils marchèrent avec une grande violence vers Samarie; ils ne seraient pas non plus gouvernés par aucun des magistrats qui auraient été mis en place mais ils étaient dirigés par un certain Eléazar, fils de Dinée, et par Alexandre, dans ceux-ci leurs tentatives de vol et de sédition. Ces hommes sont tombés sur ceux qui étaient dans le voisinage de la toparchie d’Acrabatene, et les tua, sans épargnant tout âge, et mit le feu aux villages.

5. Mais Cumanus prit une troupe de cavaliers, appelée le troupe de Sébaste, hors de Césarée, et vint au secours de ceux qui étaient gâté; il s’empara aussi d’un grand nombre de ceux qui suivaient Éléazar, et en tuèrent d’autres. Et quant au reste de la multitude de ceux qui s’en allèrent ainsi, pour combattre avec les Samaritains, les chefs de Jérusalem s’enfuirent vêtus avec des sacs, et ayant de la cendre sur la tête, et les pria d’aller de peur que, par leur tentative de se venger des Samaritains, ils provoquer les Romains à venir contre Jérusalem ; d’avoir de la compassion pour leur pays et leur temple, leurs enfants et leurs femmes, et de ne pas les plus grands dangers de destruction sur eux, afin de se venger d’un seul Galiléen seulement. Les Juifs se plièrent à leurs persuasions et se dispersèrent eux-mêmes; mais il y en avait encore un grand nombre qui se mirent à voler, dans l’espoir de l’impunité ; et des rapines et des insurrections de la plus grande sorte s’est produit dans tout le pays. Et les hommes de pouvoir parmi les Samaritains vinrent à Tyr, à Ummidius Quadratus, 15 président de la Syrie, et désirait que ceux qui avaient dévasté le pays les grands des Juifs, et Jonathan, fils d’Ananus, grand prêtre, s’y rendit, et dit que les Samaritains étaient les le trouble, à cause du meurtre qu’ils avaient commis ; et que Cumanus avait donné l’occasion de ce qui s’était passé, par son refus de punir les auteurs originaux de ce meurtre.

6. Mais Quadratus repoussa les deux partis pour ce temps-là, et leur dit que, lorsqu’il viendrait en ces lieux, il ferait un enquête diligente après chaque circonstance. Après quoi, il se rendit à Césarée, et crucifia tous ceux que Cumanus avait pris vivants ; et quand, de là il fut Lydda, il entendit parler de l’affaire des Samaritains, et envoya chercher dix-huit des Juifs, dont il avait appris qu’ils avaient été mêlés à ce combat, et les décapita ; mais il en envoya deux autres de ceux qui étaient les plus grands et Jonathan et Ananias, les grands prêtres, ainsi que Artanus, fils de cet Ananias, et quelques autres qui étaient éminents parmi les Juifs, à César ; comme il l’a fait de la même manière par le plus illustre des Samaritains. Il ordonna aussi que Cumanus [le procurateur] et Celer le tribun s’embarquerait pour Rome, afin de rendre compte de ce qui avait été fait à César. Quand il eut achevé ces choses, il monta de Lydda à Jérusalem. et trouvant la multitude célébrant sa fête des pains sans levain en cas de tumulte, il retourna à Antioche.

7. César, à Rome, ayant appris ce que Cumanus et les Samaritains avaient à dire, [où cela s’est fait à l’oreille d’Agrippa, qui épousèrent avec zèle la cause des Juifs, comme de la même manière beaucoup de grands Il condamna les Samaritains, et ordonna que trois d’entre eux les hommes les plus puissants d’entre eux doivent être mis à mort ; il bannit Cumanus, et il envoya Celer à Jérusalem, pour être livré aux Juifs pour y être livré. tourmenté; qu’il serait traîné autour de la ville, puis décapité.

8. Après cela, César envoya Félix, 16 frère de Pallas, pour être procurateur de la Galilée, de la Samarie, de la Pérée, et il enleva Agrippa de Chalcis pour l’emmener dans un royaume plus vaste. car il lui a donné le tétrarchie qui avait appartenu à Philippe, qui contenait des Batanes, des Trachonites, et Gaulonite : il y ajouta le royaume de Lysanias, et cette province [Abilene] que Varus avait gouverné. Mais Claude lui-même, lorsqu’il eut administra le gouvernement pendant treize ans, huit mois et vingt jours, mourut, et laissa Néron pour lui succéder dans l’empire, qu’il avait adopté par sa femme Les illusions d’Agrippine, afin d’être son successeur, bien qu’il ait eu un fils de le sien, qui s’appelait Britannicus, par Messaline, sa première femme, et un fille qui s’appelait Octavie, qu’il avait mariée à Néron ; Il avait aussi une autre fille de Pétuna, qui s’appelait Antonia.





 

CHAPITRE 13.

     Néron ajoute quatre villes au royaume d’Agrippas ; Mais les autres
 parties de la Judée étaient sous le règne de Félix. Les troubles 
qui ont été soulevés par les Sicaires, Les Magiciens Et Un Faux Egyptien
Prophète. Les Juifs et les Syriens se disputent à Césarée.

1. Quant aux nombreuses choses dans lesquelles Néron a agi comme fou, par le degré extravagant de la félicité et des richesses qu’il jouissait, et par ce moyen usait de sa bonne fortune au préjudice d’autrui ; et de quelle manière il tua son frère, sa femme et sa mère, de qui son la barbarie s’étendit à d’autres qui lui étaient le plus étroitement apparentés ; Et comment À la fin, il fut si distrait qu’il devint acteur des scènes, et sur théâtre, — j’omets d’en dire davantage, parce qu’il y a assez d’écrivains sur ces sujets, partout ; mais je m’en tiendrai à ses actions l’époque où les Juifs étaient concernés.

2. Néron accorda donc le royaume du Mineur l’Arménie sur Aristobule, fils d’Hérode, 17 et il ajouta au royaume d’Agrippa quatre villes, avec les toparchies qui leur étaient associées appartenance; Je veux parler d’Abila, et de ce Julias qui est en Pérée, de Tarichée aussi, et Tibériade de Galilée ; mais sur le reste de la Judée, il fit de Félix un procurateur. Ceci Félix prit Éléazar, le brigand, et beaucoup de ceux qui étaient avec lui, vivants, quand ils avaient ravagé le pays pendant vingt ans, et les avaient envoyés à Rome ; mais quant au nombre des brigands qu’il fit crucifier, et de ceux qui qui ont été pris au milieu d’eux, et qu’il a amenés au châtiment, ils ont été multitude ne doit pas être énumérée.

3. Quand le pays fut purgé de ceux-ci, il y eut une autre espèce de brigands à Jérusalem, qu’on appelait Sicarii, qui tuaient des hommes pendant le jour, et au milieu de la ville ; C’est ce qu’ils firent principalement à la fêtes, où ils se mêlaient à la multitude, et cachaient poignards sous leurs vêtements, avec lesquels ils poignardaient ceux qui étaient les leurs Ennemis; et quand l’un d’eux tombait mort, les meurtriers devenaient une partie de ceux qui s’indignaient contre eux ; par quel moyen ils apparaissaient des personnes d’une telle réputation, qu’ils ne pouvaient en aucune façon être découverts. Le premier homme qui a été Jonathan, le souverain sacrificateur, fut tué par eux, et beaucoup furent tués Chaque jour, tandis que les hommes craignaient d’être ainsi servis, était plus affligeante que la calamité elle-même ; et tandis que tout le monde s’attendait à la mort à chaque heure, comme les hommes faire la guerre, de sorte que les hommes étaient obligés de regarder devant eux, et de faire attention à leur ennemis à une grande distance ; et, si leurs amis venaient à eux, ils n’osaient pas ils ne leur font plus confiance ; mais, au milieu de leurs soupçons et de leurs gardes, d’eux-mêmes, ils ont été tués. Telle était la célérité des conspirateurs contre tant leur ruse était ruse.

4. Il y avait aussi un autre corps d’hommes méchants ensemble, moins impurs dans leurs actions, mais plus méchants dans leurs intentions, qui dévastait l’heureux état de la ville non moins que ne le firent ces meurtriers. Des individus vagabonds et fourbes, qui ne cherchaient que changements et révolutions sous le masque de l'inspiration divine, poussaient la multitude à un délire furieux et l'entraînaient au désert, où Dieu, disaient-ils, devait leur montrer les signes de la liberté prochaine Mais Félix pensait que ce procédé devait être le début d’une révolte ; Il envoya donc des cavaliers et des fantassins tous deux armés, qui firent périr un grand nombre de eux.

5. Mais il y avait un faux prophète égyptien qui les Juifs plus de malice que les premiers ; car c’était un tricheur, et il prétendait l’être un prophète aussi, et rassembla trente mille hommes trompés par lui ; Il les conduisit tout autour depuis le désert jusqu’à la montagne qu’on appelait le mont des Oliviers, et était prêt à pénétrer de force dans Jérusalem à partir de ce lieu ; et s’il pouvait seulement vaincre une fois la garnison romaine et le peuple, il avait l’intention de de les dominer avec l’aide de ses gardes qui devaient Entrez dans la ville avec lui. Mais Félix l’en empêcha, et le rencontra avec ses soldats romains, tandis que tout le peuple l’aidait dans son attaque contre eux, de sorte que, lorsqu’il s’agissait d’une bataille, l’Égyptien s’enfuyait, avec quelques d’autres, tandis que la plus grande partie de ceux qui étaient avec lui étaient soit détruits ou pris vivants ; mais le reste de la multitude fut dispersé dans leurs propres maisons, et là ils se cachèrent.

6. Quand ils se furent calmés, il arriva, comme il était fait dans un corps malade, qu’une autre partie était sujette à une inflammation ; pour un une troupe de séducteurs et de brigands s’assembla, et persuada les Juifs de se révolter, et les exhorta à affirmer leur liberté, infligeant la mort à ceux qui continua d’obéir au gouvernement romain, et de dire que ceux qui l’esclavage volontairement choisi doit être forcé de telles inclinations désirées ; car ils se séparaient en différents corps, et se tenaient à l’affût de haut en bas le pays, et pilla les maisons des grands, et tua les hommes et mirent le feu aux villages ; et cela jusqu’à ce que toute la Judée fût remplie avec les effets de leur folie. Et ainsi la flamme était chaque jour plus et plus jusqu’à ce qu’il en arrive à une guerre directe.

7. Il y a eu aussi une autre perturbation à Césarée, ces Juifs qui étaient mêlés aux Syriens qui y habitaient, s’élevant d’une tumulte contre eux. Les Juifs prétendirent que la ville leur appartenait, et dirent que celui qui l’a construit était un Juif, c’est-à-dire le roi Hérode. Les Syriens ont aussi avoué que son constructeur était un Juif ; mais ils disaient encore que la ville était grecque ville; car celui qui y a érigé des statues et des temples n’a pas pu le concevoir Juifs. C’est pourquoi les deux partis se disputèrent l’un à l’autre ; et ce La lutte s’accrut tellement, qu’on finit par en venir aux armes, et l’espèce la plus hardie ils se mirent en marche pour combattre ; car les anciens des Juifs n’étaient pas capables de mettre un s’arrêtèrent à leur propre peuple qui était disposé à être tumultueux, et les Grecs pensaient que c’était une honte pour eux d’être vaincus par les Juifs. Or, ces Juifs dépassaient les autres en richesse et en force de corps ; mais la partie grecque avait le l’avantage de l’assistance de la soldatesque ; pour la plus grande partie de la guerre romaine la garnison fut levée hors de Syrie ; et étant ainsi lié à la partie syrienne, Ils étaient prêts à l’aider. Cependant, les gouverneurs de la ville étaient inquiets pour que tout le monde se taise, et chaque fois qu’ils attrapaient ceux qui étaient le plus pour se battre, De part et d’autre, ils les punissaient avec des coups et des bandes. Pourtant, le souffrances de ceux qui ont été pris effrayent les autres, ou les font cesser; mais ils étaient de plus en plus exaspérés, et de plus en plus engagés dans la sédition. Et comme Félix entra un jour sur la place du marché, et qu’il commanda aux Juifs, quand ils eurent battu les Syriens, de s’en aller, et les menacèrent s’ils et ils ne lui obéirent pas, il envoya ses soldats sur eux, et en tua un grand nombre, sur quoi il s’avéra que ce qu’ils avaient était Pillé. Et comme la sédition continuait, il choisit les plus éminents hommes des deux côtés en tant qu’ambassadeurs auprès de Néron, pour discuter de leurs Privilèges.





 

CHAPITRE 14.

     Festus succède à Félix qui est remplacé par Albinus comme il est
Par Florus ; qui, par la barbarie de son gouvernement, force les
Les Juifs dans la guerre.

1. Festus succéda à Félix comme procureur, et se fit un devoir de corriger ceux qui faisaient des troubles dans le monde. l’ensemble du pays. Il attrapa donc la plus grande partie des brigands, et détruisit un un grand nombre d’entre eux. Mais Albinus, qui succéda à Festus, n’exécuta pas son comme l’autre l’avait fait ; Il n’y avait pas non plus de méchanceté qui pût être mais il y est pour quelque chose. Par conséquent, il n’a pas seulement, dans son volait et pillait les biens de chacun, et il ne se contentait pas d’accabler les toute la nation avec des impôts, mais il a permis les relations de ceux qui étaient en prison pour vol, et y avait été placé, soit par le sénat de chaque ville, ou par les anciens procureurs, pour les échanger contre de l’argent ; et aucun corps n’est resté à l’intérieur les prisons comme un malfaiteur, mais celui qui ne lui a rien donné. À ce moment-là, il était que les entreprises des séditieux à Jérusalem étaient très redoutables ; le principaux d’entre eux achetèrent la permission d’Albinus pour continuer leur pratiques séditieuses ; tandis que cette partie du peuple qui se réjouissait des troubles se joignirent à ceux qui étaient en communion avec Albinus ; et chacun d’entre eux de méchants misérables étaient entourés de sa propre bande de brigands, tandis que lui-même, comme un brigand ou un tyran, faisait figure parmi ses compagnons, et maltraitait son autorité sur ceux qui l’entouraient, afin de piller ceux qui vivaient tranquillement. Il en résulta que ceux qui perdirent leurs biens furent forcés de se taire, alors qu’ils avaient lieu de manifester une grande indignation ce qu’ils avaient souffert ; mais ceux qui s’étaient échappés furent forcés de le flatter qui méritaient d’être punis, par crainte qu’ils eussent de souffrir également avec les autres. Dans l’ensemble, personne n’osait dire ce qu’il pensait, mais la tyrannie était généralement tolérée ; Et c’est à ce moment-là que furent semées les graines qui amenèrent le ville à la destruction.

2. Et quoique tel fût le caractère d’Albinus, Gessius Florus 18 qui lui succéda, démontrent qu’il était un homme des plus excellents, comparaison; car le premier faisait la plus grande partie de ses friponneries en privé, et avec une sorte de dissimulation ; mais Gessius a fait du tort à ses actions injustes de la nation d’une manière pompeuse ; et comme s’il avait été envoyé comme un bourreau pour punir les malfaiteurs condamnés, il n’omettait aucune espèce de rapine, ni de dépit; là où le cas était vraiment pitoyable, il était des plus barbares, et en les choses de la plus grande turpitude, il était le plus impudent. Et personne ne pouvait faire mieux en déguisant la vérité ; et personne ne pourrait inventer des moyens plus subtils de qu’il n’a trompé. Il pensait en effet que ce n’était qu’une petite offense que d’en tirer de l’argent personnes seules ; Il a pillé des villes entières, et il a ruiné des corps entiers d’hommes à une fois, et l’ont proclamé presque publiquement dans tout le pays, qu’ils avaient liberté qu’on leur donnait de devenir des brigands, à cette condition, qu’il pût aller partager avec eux dans le butin qu’ils ont reçu. En conséquence, cette avidité de gain était l’occasion que des toparchies entières furent dévastées, et qu’un grand nombre de du peuple quitta son pays et s’enfuit dans les provinces étrangères.

3. Et en vérité, pendant que Cestius Gallus était président de dans la province de Syrie, personne n’osera lui envoyer un ambassade contre Florus ; mais lorsqu’il fut arrivé à Jérusalem, à l’approche de la fête des pains sans levain, le peuple ne vint pas moins nombreux autour de lui trois millions 19 ces l’implorèrent de compatir aux calamités de leur nation, et crièrent sur Florus comme le fléau de leur pays. Mais comme il était présent, et qu’il se tenait là Cestius, il se mit à rire de leurs paroles. Cependant Cestius, après avoir calmé le multitude, et leur avait assuré qu’il veillerait à ce que Florus plus tard, traitez-les d’une manière plus douce, retourna à Antioche. Florus aussi le conduisit jusqu’à Césarée, et l’induisit en erreur, quoiqu’il eût à ce moment-là dans le but de montrer sa colère contre la nation, et de provoquer une guerre contre par ce seul moyen qu’il croyait pouvoir cacher son énormités ; car il s’attendait à ce que, si la paix continuait, il eût les Juifs pour ses accusateurs devant César ; mais que s’il pouvait leur procurer de faire un révolte, qu’il détourne à sa charge les crimes moindres, par une misère C’était tellement plus grand ; C’est pourquoi il augmentait chaque jour leurs calamités, afin de les inciter à la rébellion.

4. En ce temps-là, il arriva que les Grecs, Césarée avait été trop dure pour les Juifs, et avait obtenu de Néron le gouvernement de la ville, et avait apporté la décision judiciaire : en même temps commençait la douzième année du règne de Néron, et la dix-septième de l’an règne d’Agrippa, au mois d’Artémisius [Jyar.] Maintenant, l’occasion de cette La guerre n’était nullement proportionnée aux lourdes calamités qu’elle amenait sur nous. Car les Juifs qui habitaient à Césarée avaient une synagogue près de l’endroit, dont le propriétaire était un certain Grec césarienne : les Juifs s’étaient souvent efforcés de ont acheté la possession de l’endroit, et en ont offert plusieurs fois la valeur pour son prix ; Mais comme le propriétaire n’a pas tenu compte de leurs offres, il a soulevé d’autres bâtiments sur la place, en guise d’affront pour eux, et en fit des ateliers de travail et ne leur laissa qu’un étroit passage, et tel qu’il était très gênant pour d’aller à leur synagogue. Sur quoi la partie la plus chaude de la communauté juive La jeunesse se rendit en toute hâte chez les ouvriers, et leur défendit d’y construire ; mais comme Florus ne leur permit pas d’employer la force, les grands des Juifs, contre Jean le publicain, dans la plus grande détresse que ce qu’il y avait à faire, persuada Florus, avec l’offre de huit talents, pour entraver le travail. Puis, avec l’intention de rien d’autre que d’obtenir de l’argent, promit qu’il ferait pour eux tout ce qu’ils désiraient puis s’en alla de Césarée à Sébaste, et laissa la sédition s’emparer comme s’il avait vendu une licence aux Juifs pour qu’ils s’en battent.

5. Le lendemain, qui était le septième jour de la semaine où les Juifs se pressaient à la synagogue, un homme d’une certaine Césarée, d’humeur séditieuse, prit un vase de terre, et le plaça avec le de bas en haut, à l’entrée de cette synagogue, et des oiseaux sacrifiés. Ceci provoquait les Juifs à un degré incurable, parce que leurs lois étaient et l’endroit a été pollué. Sur quoi la partie sobre et modérée de les Juifs crurent à propos de recourir de nouveau à leurs gouverneurs, tandis que les séditieux, et ceux qui étaient dans la ferveur de leur jeunesse, étaient véhéments enflammé pour se battre. Les séditions parmi les païens de Césarée se tenaient prêtes dans le même but ; car ils avaient, d’un commun accord, envoyé l’homme au sacrifice [comme prêt à le soutenir ;] de sorte qu’il en vint bientôt aux mains. Sur ce, Jucundus, le maître de la cavalerie, qui avait reçu l’ordre d’empêcher le combat, arriva et emporta le vase de terre, et s’efforça d’arrêter la sédition; mais quand il eut 20 ans, il a été vaincu par la violence des habitants de Césarée, les Juifs ont rattrapé leur livres de la loi, et se retirèrent à Narbata, qui était un lieu qui leur appartenait, distante de Césarée de soixante stades de longueur. Mais Jean, et douze des principaux hommes avec lui, allèrent à Florus, à Sébaste, et se plaignirent lamentablement de leur et le supplia de les aider ; et, avec toute la décence possible, mettez-le l’esprit des huit talents qu’ils lui avaient donnés ; mais il fit saisir les hommes, et mis en prison, et les accusa d’avoir transporté les livres de la loi hors de Césarée.

6. De plus, en ce qui concerne les citoyens de Jérusalem, bien qu’ils Ils prirent très mal cette affaire, mais ils retinrent leur passion ; mais Florus comme s’il avait été embauché, et il a mis le feu à la guerre, et il a envoyé quelques-uns de prendre dix-sept talents dans le trésor sacré, et prétendaient que César les voulait. À ces mots, le peuple fut immédiatement dans la confusion et courut ils se rendirent ensemble au temple avec des clameurs prodigieuses, et appelèrent César par son nom, et le supplia de les délivrer de la tyrannie de Florus. Quelques-uns aussi des séditieux s’écria Florus, et lui jeta les plus grands reproches, et Il portait un panier et demandait quelques deniers d’argent pour lui, comme pour un était dépourvu de biens et dans un état misérable. Pourtant, il n’a pas été fait honteux de son amour de l’argent, mais il était plus furieux et provoqué à se encore plus ; et au lieu de venir à Césarée, comme il aurait dû le faire, et éteignant la flamme de la guerre, qui commençait par là, et enlevant ainsi la l’occasion de troubles, c’est pour cette raison qu’il avait reçu une récompense [de huit talents], il marcha à la hâte avec une armée de cavaliers et fantassins contre Jérusalem, afin qu’il obtînt sa volonté par les armes des Romains, et pouvait, par sa terreur et par ses menaces, amener la ville dans soumission.

7. Mais le peuple voulut faire Florus honteux de sa tentative, et répondit à ses soldats par des acclamations, et mit afin de le recevoir très soumis. Mais il envoya Capito, un centurion, d’avance, avec cinquante soldats, pour leur dire de s’en aller, et pas maintenant faire semblant de le recevoir d’une manière obligeante, qu’ils avaient si grossièrement reproché auparavant ; et a dit qu’il leur incombait, au cas où ils auraient des âmes généreuses, et étaient des orateurs libres, pour se moquer de lui en face, et paraître d’aimer la liberté, non seulement en paroles, mais aussi avec leurs armes. Avec Ce message étonna la foule ; et à l’arrivée des cavaliers de Capito au milieu d’eux, ils furent dispersés avant qu’ils eussent pu saluer Florus, ou manifestent leur comportement de soumission envers lui. En conséquence, ils se sont retirés dans leur et passa la nuit dans la peur et la confusion de visage.

8. En ce temps-là, Florus prit ses quartiers à la palais; et le lendemain, il fit asseoir son tribunal devant lui, et s’y assit. quand les grands prêtres, et les hommes de pouvoir, et ceux qui sont les plus éminents dans la ville, tous sont venus devant ce tribunal ; sur quoi Florus leur ordonna de livrez-lui ceux qui lui avaient fait des reproches, et leur dit qu’ils devaient eux-mêmes participent à la vengeance qui leur appartient, s’ils n’ont pas produit les criminels ; mais ceux-ci démontraient que le peuple était pacifiquement disposé, et ils demandèrent pardon à ceux qui avaient mal parlé ; pour cela, ce n’était pas s’étonnent que, dans une si grande multitude, il y en ait de plus audacieux que ils devraient l’être, et, à cause de leur jeune âge, insensés aussi ; et qu’il Il était impossible de distinguer ceux qui offensaient des autres, tandis que chacun regrettait ce qu’il avait fait, et le niait par crainte de ce qui allait suivre : qu’il devait, cependant, pourvoir à la paix de la nation, et prendre de telles mesures conseils qui pouvaient conserver la ville pour les Romains, et plutôt pour l’amour d’une un grand nombre d’innocents pour pardonner à quelques-uns qui étaient coupables, que pour le pour l’amour de quelques-uns des méchants de mettre un si grand et si bon corps d’hommes dans désordre.

9. Florus s’en irrita davantage, et s’écria : ordonna aux soldats de piller ce qu’on appelait la place du marché supérieur, et de tuer ceux qu’ils rencontraient. Aussi les soldats, prenant cette exhortation de leur commandant, dans un sens conforme à leur désir de gain, n’a pas seulement piller le lieu où ils avaient été envoyés, mais ils se sont introduits de force dans toutes les maisons, ils tuèrent ses habitants ; Les citoyens s’enfuirent donc par les ruelles étroites, et les les soldats tuaient ceux qu’ils attrapaient, et aucune méthode de pillage n’était omise ; ils Il attrapa aussi beaucoup de gens tranquilles, et les amena devant Florus, qu’il d’abord châtié avec des meurtrissures, puis crucifié. Par conséquent, le nombre entier de ceux qui furent détruits ce jour-là, avec leurs femmes et leurs enfants, n’épargna même pas les enfants eux-mêmes,] était d’environ trois mille six Cent. Et ce qui rendait cette calamité d’autant plus lourde, c’était cette nouvelle méthode de barbarie; car Florus osa alors faire ce que personne n’avait fait auparavant, c’est-à-dire : de faire fouetter les hommes de l’ordre équestre 21 et cloué sur la croix devant son tribunal ; qui, bien qu’ils fussent Juifs de naissance, mais ils n’étaient pas d’une dignité romaine.





 

CHAPITRE 15.

     Au sujet de la requête de Bérénice à Florus, pour épargner les Juifs,
Mais en vain ; De même que comment, après que la flamme séditieuse ait été
Éteinte, elle fut rallumée par Florus.

1. Vers ce temps-là, le roi Agrippa se rendait Alexandrie, pour féliciter Alexandre d’avoir obtenu le gouvernement de l’Égypte de Néron ; mais comme sa soeur Bérénice était venue à Jérusalem, et qu’elle vit le pratiques perverses des soldats, elle en fut cruellement affectée, et envoya les maîtres de sa cavalerie et ses gardes à Florus, et le pria de Arrêtez ces massacres ; mais il n’a pas voulu accéder à sa demande, et il n’a pas non plus aucun égard, ni à la multitude de ceux qui ont déjà été tués, ni à la noblesse de qui intercédait, mais seulement à l’avantage qu’il en tirerait pillage; Bien plus, cette violence des soldats s’est prolongée à un tel degré de folie, qu’il s’est dépensé pour la reine elle-même ; car ils n’ont pas seulement tourmenter et détruire ceux qu’ils avaient pris sous ses yeux, mais en vérité s’était tuée aussi, à moins qu’elle ne les eût empêchés en s’enfuyant au palais, et elle était restée là toute la nuit avec ses gardes, qu’elle avait autour d’elle par crainte d’une insulte de la part des soldats. Elle demeura alors à Jérusalem, afin de accomplir un vœu 22 qui elle avait fait à Dieu ; car c’est habituel avec ceux qui ont été affligés avec une maladie de Carré, ou avec toute autre détresse, de faire des vœux ; et pour une trentaine jours avant qu’ils n’offrent leurs sacrifices, qu’ils s’abstiennent de vin et qu’ils raser les cheveux de leur tête. Ce que Bernice était en train d’accomplir, et elle se tenait debout pieds nus devant le tribunal de Florus, et le supplia [d’épargner les Juifs]. Encore ne pouvait-elle pas avoir de révérence pour elle, ni s’enfuir sans danger d’être tuée elle-même.

2. Cela arriva le seizième jour du mois Artémisius [Jyar]. Or, le lendemain, la multitude, qui était dans une grande l’agonie, coururent ensemble à la place du marché supérieur, et firent les plus fortes lamentations pour ceux qui avaient péri ; et la plus grande partie des cris étaient tels que : réfléchi sur Florus ; dont les hommes de pouvoir furent effrayés, ainsi que les grands prêtres, et déchirèrent leurs vêtements, et se prosternèrent devant chacun d’eux, et les pria de s’arrêter, et de ne pas provoquer Florus à quelque incurable en plus de ce qu’ils avaient déjà subi. En conséquence, la multitude s’exécutèrent aussitôt, par respect pour ceux qui l’avaient désiré d’eux, et dans l’espoir qu’ils avaient que Florus ne leur ferait plus de mal.

3. Florus s’inquiéta donc de ce que les troubles étaient et s’efforça de rallumer cette flamme, et envoya chercher les grands prêtres, avec les autres personnages éminents, et a dit que la seule démonstration que le peuple ne feraient pas d’autres innovations devraient être celle-ci, qu’ils doivent sortir et les soldats qui montaient de Césarée, d’où partaient deux cohortes arrivée; et tandis que ces hommes exhortaient la multitude à agir ainsi, il envoya et donna des instructions aux centurions des cohortes, afin qu’ils avertir ceux qui étaient sous leurs ordres de ne pas rendre la propriété des Juifs. les salutations ; et que s’ils faisaient quelque réponse à son désavantage, ils se servir de leurs armes. Les grands prêtres assemblèrent la multitude dans le et les pria d’aller au-devant des Romains, et de saluer les cohortes très civilement, avant que leur misérable cas ne devienne incurable. Maintenant, l' partie séditieuse ne se soumettrait pas à ces persuasions ; mais la considération de ceux qui avaient été détruits les inclinaient vers ceux qui étaient les plus hardis pour l’action.

4. En ce temps-là, tous les prêtres et tous les serviteur de Dieu, sortit les vases sacrés et les vêtements d’ornement où ils avaient l’habitude de servir dans les choses sacrées. Les harpeurs aussi, et les chanteurs d’hymnes, sortirent avec leurs instruments de musique, et tombèrent devant la multitude, et les pria de conserver ces saints ornements et ne pas provoquer les Romains à emporter ces trésors sacrés. Vous voir alors les grands prêtres eux-mêmes, avec de la poussière saupoudrée en grandes l’abondance sur leurs têtes, avec des poitrines privées de toute autre couverture que celle qui était déchirée ; Ceux-ci prièrent chacun des hommes éminents par leur nom, et la multitude en qu’ils ne trahiraient pas leur pays pour une petite offense à ceux qui qui désiraient la dévaster ; en disant : « Quel avantage cela apportera-t-il à les soldats d’avoir une salutation de la part des Juifs ? ou quelle modification de votre Cela vous apportera-t-il des affaires, si vous n’allez pas maintenant à leur rencontre ? et que si l’on ils les saluèrent civilement, toute poignée serait coupée à Florus pour commencer un Guerre; qu’ils gagneraient ainsi leur patrie, et qu’ils seraient libres de toute autre Souffrances; et que, d’ailleurs, ce serait le signe d’un grand manque de commandement de la eux-mêmes, s’ils cédaient à quelques séditieux, alors qu’il était plus convenable pour ceux qui étaient un si grand peuple pour forcer les autres à agir sobrement.

5. Par ces persuasions, qu’ils employèrent pour multitude et aux séditieux, ils retinrent les uns par des menaces, et les autres par le respect qu’on leur rendait. Après cela, ils les firent sortir, et ils se rencontrèrent les soldats tranquillement, et d’une manière posée, et quand ils furent arrivés avec eux, ils les saluèrent ; mais comme ils ne répondaient pas, les séditieux s’écria Florus, qui était le signal donné pour tomber sur eux. Le Les soldats les entourèrent donc aussitôt, et les frappèrent de leurs gourdins ; et comme ils s’enfuyaient, les cavaliers les piétinèrent, de sorte qu’un grand nombre d’entre eux tombèrent morts par les coups des Romains, et plus encore par leur propre violence s’écrasant les uns les autres. Or, il y avait une foule terrible autour des portes, et tandis que chacun se hâtait d’aller au-devant de l’autre, la fuite de tous et il y eut une destruction terrible parmi ceux qui tombèrent, car ils étaient étouffés et mis en pièces par la multitude de ceux qui étaient les plus élevés ; et aucun d’eux ne pouvait être distingué par ses relations dans l’ordre aux soins de ses funérailles ; Les soldats qui les battaient tombèrent sur ceux qui qu’ils ont rattrapé, sans leur montrer aucune pitié, et ont poussé la multitude par le lieu appelé Bezetha, 23 comme Ils forcèrent le passage, afin d’entrer et de s’emparer du temple, et de la tour Antonia. Florus désirant aussi mettre ces places dans son ceux qui étaient avec lui hors du palais du roi, et les ont forcés à aller jusqu’à la citadelle [Antonia] mais sa tentative car le peuple se retourna aussitôt vers lui, et arrêta la violence de sa tentative ; et comme ils se tenaient sur le toit de leurs maisons, ils jetèrent leurs traits sur les Romains, qui, comme ils en étaient cruellement irrités, parce que ces armes venaient d’en haut, et qu’ils n’étaient pas capables de faire un passage à travers la multitude, qui obstruait les passages étroits, ils se retirèrent dans le camp qui était au palais.

6. Mais les séditieux craignaient que Florus ne reviendrait, et prendrait possession du temple, par l’intermédiaire d’Antonia ; Ils ont donc arriva immédiatement sur les cloîtres du temple qui se joignaient à Antonia, et Coupez-les. Cela refroidit l’avarice de Florus ; car, tandis qu’il était impatient de les trésors de Dieu [dans le temple], et c’est pour cette raison qu’il désirait en entrant dans Antonia, dès que les cloîtres furent défoncés, il laissa son essayer; Puis il envoya chercher les grands prêtres et le sanhédrin, et leur dit : qu’il sortait lui-même de la ville, mais qu’il les laisserait comme une garnison nombreuse, comme ils le désireraient. Là-dessus, ils promirent qu’ils ne faites aucune innovation, au cas où il leur laisserait une seule bande ; mais pas ce qui avait combattu avec les Juifs, parce que la multitude en voulait à cette bande à cause de ce qu’ils en avaient souffert ; Il a donc changé de groupe au fur et à mesure qu’ils et, avec le reste de ses troupes, il retourna à Césarée.





 

CHAPITRE 16.

     Cestius envoie Neopolitanus le tribun pour voir dans quel état 
étaient les affaires des Juifs. 
Agrippa fait un Discours au peuple des Juifs pour le détourner
De leurs intentions de faire la guerre aux Romains.

1. Cependant, Florus a imaginé un autre moyen d’obliger le Juifs pour commencer la guerre, et envoya à Cestius, et accusa faussement les Juifs de révoltée [du gouvernement romain], et imputait le commencement de la première et prétendit qu’ils avaient été les auteurs de ce trouble, où ils n’étaient que les souffrants. Pourtant, les gouverneurs de Jérusalem n’étaient-ils pas silencieux à cette occasion, mais écrivirent eux-mêmes à Cestius, comme Bérénice sur les pratiques illégales dont Florus s’était rendu coupable à l’encontre de la ville; qui, à la lecture des deux récits, consulta ses capitaines [ce qu’il devrait le faire]. Quelques-uns d’entre eux pensèrent qu’il valait mieux que Cestius montât avec son armée. soit pour punir la révolte, si elle était réelle, soit pour régler les affaires romaines sur un plus sûr, si les Juifs continuaient à se tenir tranquilles sous eux ; mais il pensait que c’était mieux d’envoyer d’avance un de ses amis intimes, pour voir l’état de et de lui rendre compte fidèlement des intentions des Juifs. En conséquence, il envoya un de ses tribuns, nommé Neopolitanus, qui se réunissait avec le roi Agrippa qui revenait d’Alexandrie, à Jamnia, et lui dit qui l’a envoyé, et pour quelles missions il a été envoyé.

2. Et c’est là que les souverains sacrificateurs et les hommes de pouvoir parmi les Juifs, ainsi que le sanhédrim, vinrent féliciter le roi [à son retour sain et sauf] ; et après qu’ils lui eurent présenté leurs hommages, ils se lamentaient sur leurs propres calamités, et lui racontaient les traitements barbares qu’ils avaient subis avait rencontré Florus. De cette barbarie Agrippa eut une grande indignation, mais il transféra, d’une manière subtile, sa colère contre les Juifs qu’il qu’il pût écraser les hautes idées qu’ils avaient d’eux-mêmes, et qu’il leur faire croire qu’ils n’avaient pas été traités aussi injustement, afin de dissuadez-les de se venger. Ainsi ces grands hommes, comme d’une meilleure plus compréhensifs que les autres, et désireux de la paix, à cause des possessions Ils avaient compris que cette réprimande que le roi leur avait faite était destinée à leur bien ; mais quant au peuple, il sortit de Jérusalem à soixante stades de sa vie, et félicita Agrippa et Néopolitanus ; mais les femmes de ceux qui avaient été tué est venu en courant le premier et en se lamentant. Le peuple aussi, lorsqu’il entendit leur deuil, se mit aussi à se lamenter, et pria Agrippa de Ils crièrent aussi à Néopolitanus, et se plaignirent de la multitude des les misères qu’ils avaient endurées sous Florus ; Et ils leur montrèrent, quand ils furent entrer dans la ville, comment la place du marché a été rendue désolée, et les maisons Pillé. Ils persuadèrent alors à Néopolitanus, par l’intermédiaire d’Agrippa, qu’il se promenait dans la ville, avec un seul serviteur, jusqu’à Siloé, qu’il Il pouvait s’informer que les Juifs se soumettaient à tout le reste des Romains, et qu’ils n’étaient mécontents de Florus qu’à cause de l’extrême barbarie qu’il leur témoignait. Ainsi Il se promenait, et avait assez d’expérience de la bonne humeur du peuple et il monta au temple, où il convoqua la multitude, et les loua hautement de leur fidélité aux Romains, et les félicita vivement les exhorta à maintenir la paix ; et ayant accompli de telles parties du Divin Il retourna auprès de Cestius, après avoir adoré au temple comme il lui était permis de le faire.

3. Quant à la multitude des Juifs, ils s’adressèrent au roi et aux grands prêtres, et prièrent qu’ils la permission d’envoyer des ambassadeurs à Néron contre Florus, et non par leur silence laissait soupçonner qu’ils avaient été l’occasion de si grandes massacres comme ils avaient été faits, et étaient disposés à se révolter, alléguant qu’ils auraient dû sembler être les premiers à la guerre, s’ils n’avaient pas empêché le rapport en montrant qui est à l’origine de celui-ci ; et il paraissait ouvertement qu’ils ne seraient pas tranquilles, si quelqu’un les empêchait d’envoyer un tel l’empaquetage. Mais Agrippa, bien qu’il pensât que c’était une chose trop dangereuse pour eux nommer des hommes pour accuser Florus, mais il ne jugea pas convenable pour lui de les négliger, car ils étaient dans une disposition à la guerre. C’est pourquoi il a appelé le multitude réunie dans une grande galerie, et plaça sa sœur Bérénice dans le maison des Asmonéens, afin qu’elle pût être vue d’eux, [laquelle maison était terminée la galerie, au passage de la ville haute, où le pont rejoignait la temple à la galerie,] et leur parla en ces termes :

4.24 « Avait J’ai vu que vous étiez tous disposés avec zèle à faire la guerre aux Romains, et que la partie la plus pure et la plus sincère du peuple ne se proposait pas de vivre en paix, je ne suis pas venu vers vous, et je n’ai pas eu l’audace de vous donner des conseils ; car tous les discours qui tendent à persuader les hommes de faire ce qu’ils doivent faire sont superflue, quand les auditeurs sont d’accord pour faire le contraire. Mais parce que certains sont désireux d’aller à la guerre parce qu’ils sont jeunes et qu’ils n’ont pas l’expérience de la misères qu’il apporte, et parce que certains sont pour cela par un manque de raisonnement. l’espoir de recouvrer leur liberté, et parce que d’autres espèrent s’en sortir, et c’est pourquoi nous y sommes résolus, afin que, dans la confusion de vos affaires, ils peuvent gagner ce qui appartient à ceux qui sont trop faibles pour leur résister, j’ai jugé à propos de vous réunir tous ensemble, et de vous dire ce que je pense être pour votre avantage ; afin que les premiers deviennent plus sages et changent d’avis, et afin que les meilleurs hommes ne soient pas blessés par la mauvaise conduite de quelques-uns d’entre eux. Et que les que personne ne se révolte contre moi, au cas où ce qu’ils m’entendent dire ne Faites-leur plaisir ; car quant à ceux qui n’admettent point de remède, mais qui sont résolus à révolte, il sera encore en leur pouvoir de conserver les mêmes sentiments après mon l’exhortation est terminée ; mais mon discours tombera à terre, même avec un avec ceux qui ont l’intention de m’écouter, à moins que vous ne gardiez tous le silence. Je sais bien que beaucoup poussent une exclamation tragique au sujet des blessures qui vous ont été offerts par vos procurateurs, et au sujet des glorieux avantages de la liberté ; mais avant que je commence l’enquête, qui êtes-vous qui devez partir à la guerre, et qui sont ceux contre qui vous devez combattre, je séparerai d’abord ces prétentions qui sont reliées entre elles par quelques-uns ; car si tu cherches à venger sur ceux qui vous ont fait du mal, pourquoi prétendez-vous que c’est un guerre pour recouvrer votre liberté ? mais si vous croyez que toute servitude est intolérable, À quoi sert votre plainte contre vos gouverneurs particuliers ? car s’ils vous traiterait avec modération, ce serait tout aussi indigne d’être dans la servitude. Considérez maintenant les divers cas que l’on peut supposer, combien peu l’occasion pour vous d’aller à la guerre. La première occasion, ce sont les accusations vous devez faire contre vos procureurs ; Maintenant, ici, vous devriez être soumis à ceux qui détiennent l’autorité, et ne leur donnez aucune provocation ; mais quand tu fais des reproches hommes pour de petites offenses, vous excitez ceux à qui vous reprochez d’être vos Adversaires; car cela ne fera que les empêcher de vous faire du mal en privé, et avec un certain degré de modestie, et de dévaster ce que vous avez ouvertement. Maintenant, plus rien Autant amortit la force des coups que de les supporter avec patience ; et l' la tranquillité de ceux qui sont blessés détourne les personnes lésées Qui affligent. Mais tenons pour acquis que les ministres romains sont vous nuisent et sont d’une gravité incurable ; mais ne sont-ils pas tous les Romains qui ainsi vous blesser ; César non plus, contre qui vous allez faire la guerre, ce n’est pas par leur ordre qu’un méchant gouverneur vous est envoyé ; car ceux qui sont à l’occident ne peuvent voir ceux qui sont à l’orient ; ni d’ailleurs Est-il facile pour eux d’entendre ce qui se fait dans ces régions. Aujourd’hui, c’est le cas absurde de faire la guerre à un grand nombre pour l’amour d’un seul, de le faire avec de tels des gens puissants pour une petite cause ; Et ce, lorsque ces personnes ne sont pas en mesure de Maintenant de ce dont vous vous plaignez, et bien plus, les crimes dont nous nous plaignons seront bientôt corrigés, car le même procurateur ne subsistera pas éternellement ; et il est probable que le Les successeurs viendront avec des inclinations plus modérées. Mais pour ce qui est de la guerre, si elle est Une fois commencée, elle n’est pas facile à refaire, ni supportée sans calamités venant avec elle. Cependant, quant au désir de recouvrer votre liberté, il est il n’est pas de saison de s’y livrer si tard ; alors que vous auriez dû travailler sérieusement dans le temps ancien, que vous ne l’auriez peut-être jamais perdu ; pour la première expérience de L’esclavage était difficile à supporter, et la lutte que vous n’auriez peut-être jamais y être soumis aurait été juste ; mais cet esclave qui a été amené une fois dans la sujétion, puis s’enfuit, est plutôt un esclave réfractaire qu’un amant de la liberté ; car c’était alors le bon moment pour faire tout ce qui était possible, que vous n’auriez jamais admis les Romains [dans votre ville], quand Pompée est venu d’abord dans le pays. Mais c’est ainsi que nos ancêtres et leurs rois, qui étaient dans une bien meilleure situation que la nôtre, tant au point de vue de l’argent qu’au point de vue de la corps, et âmes [vaillantes], ne supportaient pas l’apparition d’un petit corps de la armée. Et pourtant, vous qui vous êtes maintenant accoutumés à l’obéissance d’un seul, d’une génération à l’autre, et qui sont tellement inférieurs à ceux qui, les premiers, soumis, dans votre situation, vous oserez vous opposer à tout l’empire de la Romains. Tandis que les Athéniens, qui, pour conserver la liberté de la Grèce, ont mis le feu à leur propre ville ; qui poursuivait Xerxès, ce prince orgueilleux, il naviguait sur la terre, et marchait sur la mer, et ne pouvait être contenu par sur les mers, mais il conduisit une armée trop large pour l’Europe ; et l’a fait s’enfuir comme un fugitif dans un seul vaisseau, et briser une si grande partie de l’Asie à la Petite Salamine ; sont encore en ce temps les serviteurs des Romains ; et ceux qui les injonctions qui sont envoyées d’Italie deviennent des lois aux principaux ville de Grèce. Les Lacédémoniens qui remportèrent les grandes victoires Thermopyles et Platée, et ils eurent Agésilas [pour roi], et fouillèrent tous les coin de l’Asie, se contentent d’admettre les mêmes seigneurs. Ces Macédoniens aussi, qui s’imaginent encore quels grands hommes furent leurs Philippe et Alexandre, et qui voient que les ceux-ci leur avaient promis l’empire sur le monde, ceux-ci portent une si grande et de rendre obéissance à ceux que la fortune a avancés dans leur place. De plus, il y a dix mille nations éthériques qui avaient plus de raison que nous de revendiquer leur entière liberté, et pourtant de nous soumettre. Vous êtes le seul gens qui pensent que c’est une honte d’être les serviteurs de ceux à qui le monde entier s’est soumis. Sur quel genre d’armée comptez-vous ? Quels sont les bras que vous dépendre de? Où est votre flotte, qui peut s’emparer des mers romaines ? et où S’agit-il de trésors qui peuvent suffire à vos entreprises ? Vraiment supposez, je vous prie, que vous fassiez la guerre aux Égyptiens et aux Arabes? Ne réfléchirez-vous pas soigneusement à l’empire romain ? Ne voudriez-vous pas Estimer sa propre faiblesse ? Votre armée n’a-t-elle pas été souvent battue, même par vos nations voisines, tandis que la puissance des Romains est invincible dans toutes les parties du monde. la terre habitable ? au contraire, ils cherchent quelque chose d’encore au-delà de cela ; pour tout l’Euphrate n’est pas une limite suffisante pour eux du côté de l’est, ni le le Danube au nord ; et pour leur limite méridionale, la Libye a été fouillée par eux, jusqu’aux pays inhabités, comme l’est Cadix leur limite à l’ouest ; Bien plus, ils ont cherché une autre terre habitable au-delà de l’océan, et ont porté leurs armes jusqu’à des îles britanniques qui n’ont jamais été connues avant. Que prétendez-vous donc faire ? Es-tu plus riche que les Gaulois, plus forts que les Germains, plus sages que les Grecs, plus nombreux que tous les hommes sur la terre habitable ? Quelle confiance vous élève-t-elle pour vous opposer à la Romains? Peut-être dira-t-on : Il est difficile de supporter l’esclavage. Oui; mais combien C’est plus dur pour les Grecs, qui étaient considérés comme les plus nobles de tous les peuples le soleil ! Ceux-ci, bien qu’ils habitent dans un vaste pays, sont soumis à six faisceaux de baguettes romaines. Il en est de même pour les Macédoniens, qui ont raison de réclamer leur liberté que vous n’en avez. Qu’en est-il de cinq cents villes d’Asie ? Ne se soumettent-ils pas à un seul gouverneur, et au consulaire paquet de tiges ? Qu’ai-je besoin de parler des Henlochi, de la Colchide et de la nation de Tauri, ceux qui habitent le Bosphore, et les nations autour du Pont, et Meotis, qui autrefois ne connaissaient pas tant qu’un seigneur à eux, mais qui sont maintenant soumis à trois mille hommes armés, et où quarante longs navires tiennent la mer en la paix, qui auparavant n’était pas navigable, et très orageuse ? Quelle force de plaidoyer la Bithynie, la Cappadoce, les habitants de la Pamphylie, les Lyciens, et Ciliciens, mettez-vous en liberté ! Mais ils sont rendus tributaires sans armée. Quoi Telles sont les circonstances des Thraces, dont le pays s’étend en largeur sur cinq jours de voyage, et d’une longueur de sept jours, et est d’une constitution beaucoup plus rude, et beaucoup plus défendable que la vôtre, et par la rigueur de son froid suffisant pour empêcher les armées de les attaquer ? ne se soumettent-ils pas à deux mille hommes de les garnisons romaines ? Les Illyriens, qui habitent le pays, ne sont-ils pas contigus, jusqu’à la Dalmatie et le Danube, gouvernés par à peine deux légions ? par lequel aussi ils mirent un terme aux incursions des Daïens. Et pour les Dalmatiens, qui ont fait de si fréquentes insurrections pour recouvrer leur liberté, et qui n’ont jamais pu être si complètement soumis, mais qu’ils ont toujours rassemblé leurs révoltés, mais sont-ils maintenant très tranquilles sous l’autorité d’un légion. D’ailleurs, de grands avantages pouvaient provoquer la révolte de n’importe quel peuple, les Gaulois pourrait le faire mieux que tout, comme étant si complètement entouré de murs par la nature ; Sur le à l’est par les Alpes, au nord par le Rhin, au sud par le Montagnes pyrénéennes, et à l’ouest par l’océan. Or, bien que ces Gaulois aient obstacles devant eux pour empêcher toute attaque contre eux, et n’ont pas moins de plus de trois cent cinq nations parmi elles, et ont, pour ainsi dire, la fontaines de bonheur domestique en eux-mêmes, et envoient en abondance flots de bonheur sur presque tout le monde, ceux-ci sont tributaires de les Romains, et tirent d’eux leur condition prospère ; et ils subissent non pas parce qu’ils sont d’un esprit efféminé, ou parce qu’ils sont d’un comme ayant supporté une guerre de quatre-vingts ans pour conserver leur liberté; mais à cause de la grande considération qu’ils ont pour la puissance des Romains, et leur bonne fortune, qui est plus efficace que leurs armes. Ceux-ci Les Gaulois sont donc maintenus en servitude par douze cents soldats, qui sont à peine autant que leurs villes ; et l’or extrait des mines de l’Espagne a été suffisante pour Et il n’y a pas d’autre moyen que d’aller à l’encontre d’une guerre pour préserver leur liberté. pouvait-il y avoir une grande distance des Romains par terre et par mer ; et ne le pouvait pas non plus les tribus martiales des Lusitaniens et des Espagnols s’échappent ; pas plus que le l’océan, avec sa marée, qui pourtant était terrible pour les anciens habitants. Non les Romains ont étendu leurs bras au-delà des colonnes d’Hercule, et ont marché parmi les nuages, sur les montagnes pyrénéennes, et ont dompté ces Nations. Et une légion est une garde suffisante pour ces gens, bien qu’ils étaient si difficiles à conquérir, et à une distance si éloignée de Rome. Qui est Y a-t-il parmi vous qui n’ait pas entendu parler du grand nombre des Allemands ? Vous Vous les avez vus, il est vrai, forts et grands, et que fréquemment, puisque les Romains en ont partout parmi leurs captifs ; encore ces Allemands, qui habitent un pays immense, qui ont des esprits plus grands que leurs corps, et une âme qui méprise la mort, et qui sont dans une rage plus féroce que les bêtes sauvages, ont le Rhin pour limite de leurs entreprises, et sont apprivoisé par huit légions romaines. Ceux d’entre eux qui avaient été faits captifs devinrent leurs Serviteurs; et le reste de la nation entière fut obligé de se sauver en vol. Toi aussi, toi qui dépends des murailles de Jérusalem, considères ce qu’est une muraille les Bretons l’avaient ; car les Romains s’éloignèrent vers eux, et les soumirent pendant qu’ils étaient entourés par l’Océan, et habitaient une île qui n’est pas moins que la [continent de cette] terre habitable ; et quatre légions sont une garde suffisante pour Et pourquoi parlerais-je beaucoup plus de cette question, alors que le les Parthes, ce corps d’hommes très belliqueux, et les seigneurs de tant de nations, et entourés de forces si puissantes, envoyer des otages aux Romains ? par lequel vous peut voir, s’il vous plaît, même en Italie, la plus noble nation de l’Orient, sous le notion de paix, se soumettre à leur service. Aujourd’hui, alors que presque tous les soleil se soumettre aux armes romaines, serez-vous le seul peuple qui fasse la guerre à eux? et cela sans tenir compte du sort des Carthaginois, qui, dans le au milieu de leurs fanfaronnades du grand Hannibal, et de la noblesse de leur Phénicienne original, tombé par la main de Scipion. D’ailleurs, les Cyrénéens, des Lacédémoniens, ni des Marmaridites, une nation qui s’étendait jusqu’à la régions inhabitables faute d’eau, pas plus que les Syrtes, un endroit terrible à ceux qui l’entendent à peine décrire, les Nasamons et les Maures, et l’immense multitude de Numides, ont pu mettre un terme à la valeur romaine. Et comme pour le tiers de la terre habitable, [l’Afrique,] dont les nations sont si nombreuses qu’il n’est pas facile de les dénombrer, et qu’elle est bordée par la mer Atlantique et les colonnes d’Hercule, et nourrit une multitude innombrable d’Éthiopiens, jusqu’à la mer Rouge, les Romains les ont entièrement soumis. Et en plus de la fruits annuels de la terre, qui entretiennent la multitude des Romains pendant huit mois dans l’année, cela, en outre, paie toutes sortes de tributs, et revenus adaptés aux besoins du gouvernement. Et eux non plus, comme vous, considèrent de telles injonctions comme une honte pour eux, bien qu’ils n’aient qu’un seul légion qui demeure au milieu d’eux. Et en effet, quelle occasion y a-t-il de vous montrer la puissance des Romains sur les contrées lointaines, alors qu’il est si facile de l’apprendre d’Egypte, dans votre quartier ? Ce pays s’étend jusqu’à la les Éthiopiens, et l’Arabie l’Heureuse, et Sur l’Inde, il n’y a pas d’autre elle a sept millions cinq cent mille hommes, sans compter les habitants d’Alexandrie, tiré des recettes de la capitation ; mais il n’a pas honte de se soumettre à la Le gouvernement romain, bien qu’il ait Alexandrie comme une grande tentation de révolte, C’est parce qu’elle est si pleine de gens et de richesses, et qu’elle est d’ailleurs extrêmement grande, sa longueur étant de trente stades et sa largeur n’en étant pas inférieure à dix ; Et ça paie plus de tribut aux Romains en un mois qu’en un an ; non, d’ailleurs ce que il paie en argent, il envoie du blé à Rome qui le soutient pendant quatre mois. année] : elle est aussi murée de tous côtés, soit par des des déserts, ou des mers qui n’ont pas de refuges, ou près des fleuves, ou près des lacs ; mais n’en ont pas de ces choses ont été trouvées trop fortes pour la bonne fortune romaine ; Cependant, deux les légions qui se trouvent dans cette ville sont une bride pour les parties les plus reculées de l’Égypte, et pour les parties habitées par les plus nobles Macédoniens. Où sont donc ces personnes que vous aurez pour auxiliaires ? Doivent-ils provenir des pièces du monde qui sont inhabités ? car tout ce qui est sur la terre habitable est [sous le] Romains. À moins que l’un d’entre vous n’étende ses espoirs au-delà de la l’Euphrate, et supposons que ceux de votre nation qui habitent l’Adiabène venir à votre aide ; mais ceux-ci ne s’embarrasseront certainement pas de une guerre injustifiable, et, s’ils suivaient de si mauvais conseils, les Les Parthes le leur permettent ; car c’est leur souci de maintenir la trêve c’est-à-dire entre eux et les Romains, et ils seront censés rompre la alliances entre eux, s’il y en a sous leur gouvernement, marchent contre les Romains. Ce qui reste donc, c’est que vous ayez recours à l’assistance divine ; mais c’est déjà du côté des Romains ; car il est impossible qu’une si vaste un empire devrait être établi sans la providence de Dieu. Réfléchissez-y, comment il est impossible que vos observations zélées de vos coutumes religieuses soient ici conservés, qui sont difficiles à observer même lorsque vous vous battez avec ceux que tu es capable de conquérir ; et comment pouvez-vous alors surtout espérer que Dieu l’assistance, quand, en étant forcé de transgresser sa loi, vous le ferez son visage de toi ? et si vous observez la coutume des jours de sabbat, et ne sera pas révélé pour faire quoi que ce soit là-dessus, vous serez facilement pris, comme étaient vos ancêtres par Pompée, qui était le plus occupé dans son siège ces jours-là sur lequel se reposaient les assiégés. Mais si, en temps de guerre, vous transgressez la loi de votre pays, je ne saurais dire pour qui vous irez ensuite à la guerre ; pour Votre souci n’est qu’un, que vous ne fassiez rien contre aucun de vos ancêtres ; et comment invoquerez-vous Dieu pour qu’il vous assiste, lorsque vous êtes transgresser sa religion ? Or, tous les hommes qui vont à la guerre le font soit comme dépendant de l’assistance divine ou humaine ; mais puisque votre départ en guerre coupera de ces deux aides, celles qui sont pour aller à la guerre choisissent destruction. Qu’est-ce qui vous empêche de tuer vos enfants et vos femmes avec les vôtres ? mains, et brûler cette excellente ville natale qui est la vôtre ? car par ce fou farce vous échappera cependant au reproche d’être battu. Mais c’était mieux, Ô mes amis, il vaudrait mieux, pendant que le vaisseau est encore dans le port, prévoir tempête imminente, et de ne pas mettre à la voile hors du port au milieu de la Ouragans; car nous avons pitié à juste titre de ceux qui ont Et il n’y a pas d’autre moyen de les prévoir ; mais pour celui qui se précipite dans une ruine manifeste, il gagne des reproches [au lieu de la commisération]. Mais personne ne peut certainement imaginer que vous pouvez entrer dans une guerre comme par accord, ou que lorsque les Romains vous auront mis sous leur pouvoir, ils vous utiliseront avec modération, ou ne vous utiliseront pas plutôt, pour un exemple à d’autres nations, brûlez votre ville sainte, et détruisez toute votre nation ; pour Ceux d’entre vous qui survivront à la guerre ne pourront pas trouver un endroit où de fuir, puisque tous les hommes ont déjà les Romains pour seigneurs, ou qu’ils ont peur qu’ils auront dans l’au-delà. Non, en effet, le danger ne concerne pas les Juifs qui n’habitent qu’ici, mais aussi ceux d’entre eux qui habitent dans d’autres villes ; car il n’y a pas de Il n’y a pas de peuple sur la terre habitable qui n’ait une partie de vous parmi que vos ennemis tueront, au cas où vous iriez à la guerre, et à cause de cela aussi; et ainsi toute ville où se trouvent des Juifs sera remplie de massacres, car à cause d’un petit nombre d’hommes, et ceux qui les tueront seront pardonnés ; mais si cela qu’ils ne massacrent pas, considérez combien c’est une chose méchante de prendre les armes contre ceux qui sont si bons pour vous. Ayez donc pitié de votre enfants et femmes, mais sur cette métropole et ses murailles sacrées ; épargner le temple, et de conserver la sainte maison, avec ses meubles sacrés, vous-mêmes; car si les Romains vous mettent sous leur pouvoir, ils ne le feront plus s’abstenir d’eux, quand leur ancienne abstinence aura été si ingrate réciproque. J’appelle à témoin votre sanctuaire, et les saints anges de Dieu, et ceci pays commun à nous tous, que je n’ai rien retenu de ce qui est pour votre préservation; et si vous suivez ce conseil que vous devez faire, vous ayez cette paix qui sera commune à vous et à moi ; mais si vous vous livrez à quatre passions, vous courrez les dangers dont je serai exempt.

5. Quand Agrippa eut ainsi parlé, lui et ses pleuraient, et réprimaient par leurs larmes une grande partie de la violence de la gens; mais ils criaient toujours qu’ils ne combattraient pas contre les Romains, mais contre Florus, à cause de ce qu’ils avaient souffert par son moyen. À qui Agrippa répondit que ce qu’ils avaient déjà fait ressemblait à faire la guerre contre les Romains ; car vous n’avez pas payé le tribut qui est dû à César 25 et Tu as coupé le cloître [du temple] pour qu’il ne se joigne pas à la tour Antonia. Vous éviterez donc toute occasion de révolte si vous voulez bien vous joindre à vous Ceux-ci ensemble à nouveau, et si vous voulez seulement payer votre tribut ; car la citadelle ne tu n’appartiens pas maintenant à Florus, et tu ne dois pas payer l’argent du tribut à Florus.





 

CHAPITRE 17.

     Comment commença la guerre des Juifs contre les Romains, et
Au sujet de Manahem.

1. Le peuple écouta ce conseil, et monta dans le temple avec le roi et Bérénice, et commença à reconstruire le cloître ; Les chefs et les sénateurs se divisèrent en villages, et se rassemblèrent les tributs, et bientôt il réunirent quarante talents, ce qui était la somme qui était déficient. Et c’est ainsi qu’Agrippa mit fin à cette guerre qui était menacé. De plus, il essaya de persuader la multitude d’obéir à Florus. jusqu’à ce que César en envoie un pour lui succéder ; mais ils en furent plus provoqués, il jeta des reproches sur le roi, et le fit chasser de la ville. non Quelques-uns des séditieux eurent l’impudence de lui jeter des pierres. Ainsi, lorsque le roi que la violence de ceux qui étaient pour l’innovation ne devait pas être retenu, et étant très irrité des contumaces qu’il avait reçues, il envoya leurs chefs, ainsi que leurs hommes de pouvoir, à Florus, à Césarée, afin qu’il nommer qui il jugerait à propos de percevoir le tribut dans le pays, tandis que Il se retira dans son propre royaume.

2. Et à ce moment-là, certains de ceux qui principalement excité le peuple à aller à la guerre, a attaqué un certain forteresse appelée Massada. Ils s’en emparèrent par trahison, et tuèrent les Romains qui étaient et d’autres de leur propre parti pour le garder. En même temps, Eléazar, fils d’Ananias, le grand prêtre, jeune homme très hardi, qui était en ce temps-là gouverneur du temple, persuadait ceux qui officiaient dans le service divin de Ne recevez aucun don ou sacrifice pour aucun étranger. Et ce fut le vrai début de notre guerre contre les Romains ; car ils ont rejeté le sacrifice de César sur ce compte; et quand beaucoup de grands prêtres et d’hommes principaux les prièrent de ne pas d’omettre le sacrifice qu’il était d’usage qu’ils offraient pour leur princes, ils ne seraient pas gagnés. Ceux-ci comptaient beaucoup sur leur multitude, car la partie la plus florissante des novateurs les aidait ; mais ils avaient le plus grand respect pour Éléazar, le gouverneur du temple.

3. Alors les hommes de pouvoir s’assemblèrent, et conféré avec les grands prêtres, comme le firent aussi les principaux des pharisiens ; et pensant que tout était en jeu, et que leurs calamités devenaient incurables, a pris conseil sur ce qu’il y avait à faire. En conséquence, ils décidèrent d’essayer ce qu’ils séditieux par des paroles, et assembla le peuple devant les qui était la porte du temple intérieur [cour des prêtres] qui regarda vers le soleil levant. Et, en premier lieu, ils ont montré la grande l’indignation qu’ils avaient de cette tentative de révolte, et d’avoir amené une grande guerre contre leur pays ; après quoi ils ont réfuté leur prétention comme injustifiable, et leur dit que leurs ancêtres avaient orné leur temple en grande partie grâce aux dons qui leur avaient été faits par des étrangers, et qu’ils avaient toujours ils reçurent ce qui leur avait été présenté par les nations étrangères ; et qu’ils avaient loin de rejeter le sacrifice de qui que ce soit [qui serait le plus élevé d’impiété,] qu’ils avaient eux-mêmes placé ces dons sur le temple qui étaient encore visibles, et qui y étaient restés si longtemps ; cela ils irritèrent alors les Romains pour qu’ils prirent les armes contre eux, et les invitèrent à leur faire la guerre, et leur a apporté de nouvelles règles d’un culte divin étrange, et résolus à courir le risque de voir leur ville condamnée pour impiété, tandis que ils ne permettraient à aucun étranger, mais seulement aux Juifs, soit de sacrifier, soit de l’adoration qui s’y trouve. Et si une telle loi devait être introduite dans le cas d’un personne privée, il s’en indignerait comme d’un exemple de l’inhumanité déterminée contre lui ; alors qu’ils n’ont aucun égard pour les Romains ou pour César, et défends même de recevoir leurs offrandes ; que, cependant, ils ne peuvent s’empêcher de craindre, qu’en rejetant ainsi leurs sacrifices, ils ne soient autorisés à offrir les leurs ; et que cette ville perdra sa principauté, à moins qu’ils ne deviennent plus sages rapidement, et qu’ils ne rétablissent les sacrifices comme autrefois, et en effet d’amender le préjudice [qu’ils ont offert aux étrangers] avant le rapport de celui-ci parvient aux oreilles de ceux qui ont été blessés.

4. Et comme ils disaient ces choses, ils produisaient ces prêtres qui étaient habiles dans les coutumes de leur pays, qui ont fait le rapport que tous leurs ancêtres avaient reçu les sacrifices des nations étrangères. Mais mais pas un seul des novateurs ne voulut écouter ce qu’on disait ; non, ceux qui dans le temple n’assisteraient pas à leur service divin, mais seraient préparer les choses pour le début de la guerre. Ainsi, les hommes de pouvoir, s’apercevant que les la sédition était trop difficile à maîtriser pour eux, et que le danger qui s’élèverait des Romains tomberait d’abord sur eux, s’efforçait de sauver et envoyèrent des ambassadeurs, quelques-uns à Florus, dont le chef était Simon le fils d’Ananias ; et d’autres à Agrippa, parmi lesquels les plus éminents étaient Saül, Antipas et Costobarus, qui étaient de la famille du roi ; et ils désirait d’eux deux qu’ils vinssent avec une armée à la ville, et qu’ils les séditieux qui l’ont précédé devraient être trop difficiles à soumettre. Or, ce terrible était une bonne nouvelle pour Florus ; et parce que son dessein était d’avoir une guerre Allumé, il ne répondit pas du tout aux ambassadeurs. Mais Agrippa l’était tout autant pour ceux qui se révoltaient, et pour ceux contre qui la guerre était et désirait conserver les Juifs pour les Romains, et le temple et métropole pour les Juifs ; Il sentait aussi que ce n’était pas pour lui l’avantage que les troubles se poursuivent ; Il en envoya donc trois mille cavaliers au secours du peuple d’Auranitis et de Batanée, et Trachonite, et ceux-ci sous Darius, le maître de sa cavalerie, et Philippe, fils de Jacimus, général de son armée.

5. Là-dessus, les hommes de pouvoir, avec les grands prêtres, De même que toute la partie de la multitude qui désirait la paix, prit courage, et s’empara de la ville haute [le mont Sion] ; car la partie séditieuse avait le la ville basse et le temple en leur pouvoir ; Ils se servirent donc de pierres et de frondes perpétuellement l’un contre l’autre, et lançaient continuellement des traits des deux côtés ; et Quelquefois il arrivait qu’ils fît des incursions de troupes, et qu’ils se battissent corps à corps, tandis que les séditieux étaient supérieurs en hardiesse, mais que le roi soldats en habileté. Ceux-ci s’efforçaient surtout de gagner le temple et d’en chasser ceux qui l’ont profanée ; comme l’ont fait les séditieux, avec Eléazar, d’ailleurs Ce qu’ils avaient déjà, c’était du travail pour gagner la ville haute. C’est ainsi qu’il y avait des massacres de part et d’autre pendant sept jours ; Mais aucun des deux camps ne céda les pièces dont ils s’étaient emparés.

6. Le lendemain, c’était la fête de Xylophory ; sur quoi la coutume était que chacun apportât du bois pour l’autel [qu’il y avait ne manquerait peut-être jamais de combustible pour ce feu qui était inextinguible et toujours brûlant]. Ce jour-là, ils ont exclu la partie adverse de l’observation de cette partie de la religion. Et quand ils eurent uni à eux beaucoup de Sicarii, qui s’entassaient parmi les gens les plus faibles, [c’était le nom de ces brigands qui avaient sous leur poitrine des épées appelées Sicae,] ils s’enhardirent, et ont poursuivi leur entreprise ; de sorte que les soldats du roi étaient subjugués par leur multitude et leur audace ; Et ainsi ils cédèrent, et furent chassé de la ville haute par la force. Les autres mirent alors le feu à la maison de Ananias le grand prêtre, et aux palais d’Agrippa et de Bérénice ; après quoi Ils portèrent le feu jusqu’à l’endroit où les archives étaient déposées, et firent s’empressent de brûler les contrats appartenant à leurs créanciers, et dissoudre leurs obligations de paiement de leurs dettes ; Et cela a été fait dans le but de gagner la multitude de ceux qui avaient été débiteurs, et qu’ils persuadassent les plus pauvres de se joindre à leur insurrection en toute sécurité contre les plus pauvres. riche; Et les gardiens des annales s’enfuirent, et les autres y mirent le feu. Et quand ils eurent ainsi brûlé les nerfs de la ville, ils tombèrent sur leur Ennemis; En ce temps-là, quelques-uns des hommes de pouvoir et des grands prêtres s’en allèrent dans les voûtes souterraines, et se cachèrent, tandis que d’autres s’enfuyaient avec les soldats du roi au palais supérieur, et fermèrent immédiatement les portes ; parmi qui étaient Ananias le grand prêtre, et les ambassadeurs qui avaient été envoyés à Agrippa. Et maintenant les séditieux étaient satisfaits de la victoire qu’ils avaient remportée, et les bâtiments qu’ils avaient brûlés, et ils n’allèrent pas plus loin.

7. Mais le lendemain, qui était le quinzième jour de la Ils donnèrent l’assaut à Antonia, et assiégèrent la garnison qui y resta deux jours, puis prit la garnison, les tua, et mit le citadelle en feu ; après quoi ils se dirigèrent vers le palais, où se trouvait la résidence du roi. Les soldats s’enfuirent, se séparèrent en quatre corps et firent une attaque sur les murs. Quant à ceux qui s’y trouvaient, personne n’avait le courage de s’enfuir, parce que ceux qui les attaquaient étaient si nombreux ; mais ils n’ont pas se répartissaient dans les ouvrages d’artillerie et les tourelles, et tiraient sur les assiégeants, par lesquels beaucoup de brigands tombèrent sous les murailles ; et ils n’ont pas cessé de se battre les uns contre les autres, soit de nuit, soit de jour, tandis que les séditieux supposait que ceux qui étaient à l’intérieur se lasseraient par manque de nourriture, et que ceux qui n’en avaient pas supposait que les autres en feraient autant par l’ennui du siège.

8. Sur ces entrefaites, un certain Manahem, fils de Judas, qu’on appelait le Galiléen, [qui était un sophiste très rusé, et qui avait jadis reproché aux Juifs sous Cyrénius, qu’après Dieu ils étaient soumis à les Romains, prit avec lui quelques-uns des hommes notables, et se retira à Massada, où il ouvrit l’arsenal du roi Hérode, et donna des armes non seulement à son peuple, mais aussi à son peuple. à d’autres brigands. Il s’en servit comme d’une garde, et s’en retourna dans le l’état d’un roi à Jérusalem ; Il devint le chef de la sédition, et donna ordres de continuer le siège ; mais ils voulaient des instruments appropriés, et c’était Il n’était pas possible de saper le mur, parce que les fléchettes s’abattaient sur eux d’en haut. Mais ils ont quand même creusé une mine à une grande distance sous l’un des tours, et l’a fait chanceler ; et ayant fait cela, ils mirent le feu à ce qui était combustible, et l’a laissé ; et quand les fondations furent brûlées au-dessous, la tour tomba soudainement. Pourtant, ils se sont alors heurtés à un autre mur qui avait été construit car les assiégés étaient conscients d’avance de ce qu’ils faisaient, et Il est probable que la tour a tremblé pendant qu’elle minait ; Ils se sont donc munis de une autre fortification ; que les assiégeants virent à l’improviste, tandis qu’ils pensaient qu’ils avaient déjà gagné la place, ils étaient dans une certaine consternation. Cependant, ceux qui étaient à l’intérieur envoyèrent à Manahem, et aux autres chefs de la sédition, et désirait qu’ils pussent sortir pour une capitulation : cela fut accordé à les soldats du roi et leurs compatriotes seulement, qui sortirent en conséquence ; mais les Romains qui restèrent seuls furent fort abattus, car ils ne purent se frayer un chemin à travers une telle multitude ; et de désirer qu’ils leur donnent leur main droite pour leur sûreté, ils pensaient que ce serait un opprobre pour eux ; et d’ailleurs, s’ils le leur donnaient, ils n’osaient pas en dépendre ; Ils ont donc désertèrent leur camp, aussi facile à prendre, et s’enfuirent vers les tours royales, appelé Hippicus, celui-là appelé Phasaelus, et celui-là appelé Mariamne. Mais Manahem et sa troupe tomba sur le lieu d’où les soldats s’étaient enfuis, et tua comme beaucoup d’entre eux qu’ils purent attraper, avant qu’ils n’arrivassent aux tours, et pillèrent ce qu’ils avaient laissé derrière eux, et mirent le feu à leur camp. Il s’agissait d’une exécuté le sixième jour du mois de Gorpieus [Eloul].

9. Mais le lendemain, le souverain sacrificateur fut pris où il s’était caché dans un aqueduc ; Il a été tué, en même temps que Ézéchias, son frère, par les brigands, et les séditieux assiégèrent la tours, et les garda sous leurs gardes, de peur qu’un seul des soldats ne s’échappât. Maintenant le renversement des places fortes, et la mort du souverain sacrificateur Ananias, s’enfla tellement de Manahem, qu’il devint d’une cruauté barbare ; et comme il l’a fait croyant qu’il n’avait pas d’antagoniste pour lui disputer la conduite des affaires, il n’était pas mieux qu’un tyran insupportable ; mais Eléazar et sa troupe, des paroles avaient été échangées entre eux, qu’il n’était pas convenable qu’ils se révoltaient contre la Les Romains, par désir de liberté, de trahir cette liberté à n’importe lequel des leurs peuple, et d’enfanter un seigneur qui, quoiqu’il ne fût coupable d’aucune violence, était mais plus méchants qu’eux-mêmes ; comme aussi, qu’au cas où ils seraient obligés de fixer quelque l’un sur leurs affaires publiques, il était plus convenable qu’ils accordent ce privilège à n’importe qui plutôt qu’à lui ; ils l’attaquèrent dans le temple ; car il s’y rendit pour adorer d’une manière pompeuse, et paré de vêtements royaux, et il avait ses disciples avec lui dans leurs armures. Mais Eléazar et sa troupe tombèrent violemment sur lui, ainsi que le reste du peuple ; et ramasser des pierres pour Ils les jetèrent sur le sophiste, et pensèrent que s’il une fois ruinés, toute la sédition tomberait à terre. Maintenant, Manahem et son parti fit de la résistance pendant un certain temps ; mais quand ils s’aperçurent que l’ensemble une multitude se jetait sur eux, ils s’enfuyaient de tout le côté ; ces ceux qui étaient pris étaient tués, et ceux qui se cachaient étaient recherchés. Un Il y en eut peu qui s’enfuirent secrètement à Massada, parmi lesquels se trouvait Eléazar, fils de Jaïrus, qui était parent de Manahem, et qui jouait le rôle d’un tyran à l’époque. Massada par la suite. Quant à Manahem lui-même, il s’enfuit dans le lieu appelé Ophla, et là se cachait en privé ; mais ils le prirent vivant et le firent sortir devant eux tous ; ils le torturèrent ensuite de toutes sortes de tourments, et après tous le tuèrent, comme ils le firent aussi par ceux qui étaient capitaines sous ses ordres, et particulièrement par le principal instrument de sa tyrannie, qui s’appelait Apsalom.

10. Et, comme je l’ai dit, jusqu’à présent, le peuple a vraiment aidé tandis qu’ils espéraient que cela pourrait permettre d’apporter quelque amendement à la loi séditieuse Pratiques; mais les autres n’étaient pas pressés de mettre fin à la guerre, mais ils espéraient pour le poursuivre avec moins de danger, maintenant qu’ils avaient tué Manahem. Il est vrai que quand le peuple désirait ardemment qu’il cessât d’assiéger le soldats, ils étaient d’autant plus ardents à la faire avancer, et cela jusqu’à ce que Metilius, qui était général romain, envoya à Eléazar, et le pria de leur donnerait la sécurité d’épargner leur vie seulement ; mais a accepté de livrer leurs armes, et ce qu’ils avaient d’autre avec eux. Les autres s’exécutèrent volontiers leur envoya Gorion, fils de Nicodème, et Ananias, fils de Saddouk, et de Judas, fils de Jonathan, afin qu’ils leur donnassent le la sécurité de leurs mains droites et de leurs serments ; après quoi Metilius apporta abattre ses soldats ; soldats, pendant qu’ils étaient en armes, n’ont pas été mêlés par aucun des séditieux, et il n’y avait aucune apparence de trahison ; mais comme Bientôt, d’après les articles de la capitulation, ils eurent tous déposé leur boucliers et leurs épées, et n’avaient plus aucun soupçon de mal, mais s’en allaient, les hommes d’Eléazar les attaquèrent d’une manière violente, et les entoura et les tua, tandis qu’ils ne se défendaient ni eux-mêmes, ni imploré la pitié, mais seulement crié sur la violation de leurs articles de capitulation et leurs serments. Et c’est ainsi que tous ces hommes ont été assassinés de manière barbare, à l’exception de Metilius ; car lorsqu’il implora sa miséricorde, et promit qu’il Juif, et qu’il soit circoncis, ils l’ont sauvé vivant, mais personne d’autre. Cette perte à les Romains n’étaient que légers, il n’y en eut que quelques-uns tués sur une immense armée; mais elle semblait toujours être un prélude à la destruction des Juifs, tandis que les hommes se lamentaient publiquement quand ils voyaient que de telles occasions étaient une guerre incurable ; que la ville était partout polluée par de telles abominations, dont il n’était que raisonnable d’attendre quelque vengeance, même dût-ils échapper à la vengeance des Romains ; de sorte que la ville fut remplie avec tristesse, et chacun des hommes modérés qui s’y trouvaient était dans une grande comme susceptibles de subir eux-mêmes le châtiment de la méchanceté de les séditieux ; car il se trouva que ce meurtre fut perpétré le jour de sabbat, jour où les Juifs ont un répit dans leurs travaux à cause de L’adoration divine.





 

CHAPITRE 18.

     Les calamités et les massacres qui se sont abattus sur les Juifs.

1. Les habitants de Césarée avaient tué les Juifs qui étaient parmi eux le même jour et à l’heure même [où les soldats ont été tués], ce que l’on croirait avoir accompli sous la direction de la Providence ; de sorte qu’en une heure plus de vingt mille Juifs furent tués, et que tous les Césarée fut vidée de ses habitants juifs ; car Florus attrapa ceux qui coururent et les envoya sous les fers aux galères. Sur quel coup que les Juifs reçu à Césarée, toute la nation fut furieuse ; Alors ils se sont divisés se divisèrent en plusieurs partis, et dévastèrent les villages des Syriens, et leurs villes voisines, Philadelphie, et Sebonitis, et Gerasa, et Pella, et Scythopolis, et après eux Gadara, et Hippos ; et tombant sur Gaulonitis, Ils y détruisirent certaines villes, et d’autres y mirent le feu, puis ils s’en allèrent Kedasa, appartenant aux Tyriens, à Ptolémaïs, à Gaba et à Césarée ; ni Sébaste [Samarie] ni Askelon n’ont pu s’opposer à la violence par des qu’ils ont été attaqués ; et quand ils les eurent brûlés jusqu’au sol ; ils entièrement démoli Anthedon et Gaza ; beaucoup aussi des villages qui étaient sur le point de Chacune de ces villes fut pillée, et un immense massacre fut fait de les hommes qui y ont été pris.

2. Cependant, les Syriens étaient à égalité avec les Juifs dans le multitude d’hommes qu’ils ont tués ; car ils tuaient ceux qu’ils attrapaient leurs villes, et que non seulement par haine ils les ont dénudés, comme autrefois, mais pour prévenir le danger qu’ils couraient d’eux ; afin que les troubles dans toute la Syrie étaient terribles, et chaque ville était divisée en deux armées, campées l’un contre l’autre, et la conservation de l’un des partis était dans le la destruction de l’autre ; Et le temps du jour se passa à répandre le sang, et la nuit dans la peur, qui était la plus terrible des deux ; car quand les Syriens pensaient qu’ils avaient ruiné les Juifs, ils soupçonnaient aussi les judaïsants ; et comme chaque camp ne se souciait pas de tuer ceux qu’il soupçonnait seulement de l’autre, de même ils les craignaient beaucoup quand ils étaient mêlés les uns aux autres, comme s’ils étaient certainement des étrangers. De plus, l’avidité du gain était une provocation tuer le parti adverse, même à ceux qui avaient paru autrefois très doux et doux envers eux ; car ils pillaient sans crainte les effets des morts, et ils emportèrent le butin de ceux qu’ils tuèrent dans leurs maisons, comme s’ils ils avaient été gagnés dans une bataille rangée ; et il était considéré comme un homme d’honneur qui avait obtenu la plus grande part, comme l’ayant emporté sur le plus grand nombre de ses ennemis. Il était alors courant de voir des villes remplies de cadavres, encore sans sépulture, et celles des vieillards, mêlées aux nourrissons, tous morts et éparpillés çà et là ensemble; Des femmes étaient couchées au milieu d’eux, sans aucune couverture pour leur nudité. vous pourriez alors voir toute la province pleine de calamités inexprimables, tandis que La crainte de pratiques encore plus barbares qui menaçaient était plus grand que ce qui avait déjà été perpétré.

3. Et jusqu’à présent, le conflit avait opposé les Juifs et les Étrangers; mais lorsqu’ils firent des excursions à Scythopolis, ils trouvèrent des Juifs qui ont agi en ennemis ; car, comme ils se tenaient en ordre de bataille avec ceux de Scythopolis, et préféraient leur propre sécurité à leur relation avec nous, ils se sont battus leurs propres compatriotes ; Leur empressement était si grand, que ceux de Scythopolis les soupçonnait. Ceux-ci craignaient donc de faire un assaut sur la ville pendant la nuit, et, pour leur grand malheur, devraient ainsi présenter des excuses à leur propre peuple pour leur révoltez-vous contre eux. Ils leur ordonnèrent donc de confirmer leur et leur montrer leur fidélité, qui étaient d’un autre âge, nation, ils devraient sortir de la ville, avec leurs familles, dans un bosquet; et quand ils eurent fait ce qu’on leur avait commandé, sans se douter d’aucun Les habitants de Scythopolis restèrent immobiles pendant l’intervalle de deux jours, pour les inciter à être en sécurité ; mais la troisième nuit, ils épièrent l’occasion, et ils leur coupèrent tous la gorge, les uns pendant qu’ils étaient couchés sans surveillance, et les autres pendant qu’ils étaient couchés endormi. Le nombre de ceux qui ont été tués était de plus de treize mille, et alors ils les a pillés de tout ce qu’ils avaient.

4. Ce qui arriva à Simon méritera d’être rapporté ; il était le fils d’un certain Saül, homme de réputation parmi les Juifs. Cet homme était distingué des autres par la force de son corps et l’audace de son conduite, bien qu’il les ait abusés l’un de l’autre pour nuire à ses compatriotes ; pour il venait tous les jours et tuait un grand nombre de Juifs de Scythopolis, et il les mit souvent en fuite, et devint lui-même la cause de la guerre de son armée. conquérant. Mais un juste châtiment s’abattit sur lui pour les meurtres qu’il avait commis sur ceux de la même nation que lui ; car lorsque les habitants de Scythopolis jetèrent leurs flèches dans le bosquet, il tira son épée, mais n’attaqua aucun d’entre eux. l’ennemi ; car il vit qu’il ne pouvait rien faire contre une telle multitude ; mais il n’a pas s’écria d’une manière très émouvante, et dit : « Ô vous les gens de Scythopolis, je souffrir à juste titre pour ce que j’ai fait à l’égard de vous, lorsque je vous ai donné la sécurité de ma fidélité envers vous, en tuant tant de ceux qui étaient qui m’est liée. C’est pourquoi nous éprouvons avec raison la perfidie de étrangers, tandis que nous agissions de la manière la plus méchante contre notre propre nation. Je mourront donc, misérable comme je le suis, de mes propres mains ; car ce n’est pas Je mourrais de la main de nos ennemis ; et que la même action soit pour moi à la fois un châtiment pour mes grands crimes, et un témoignage de mon courage à mon afin qu’aucun de nos ennemis n’ait à se vanter, qu’il c’est elle qui m’a tué, et personne ne peut m’insulter quand je tomberai. Or, quand il eut dit : Il regarda autour de lui sa famille avec des yeux de commisération et de de rage [cette famille se composait d’une femme et d’enfants, et de ses vieux parents] ; Alors, d’abord, il attrapa son père par ses cheveux blancs, et courut son l’épée à travers lui, et après lui il fit de même à sa mère, qui volontiers l’a reçu ; et après eux, il fit la même chose à sa femme et à ses enfants, à chacun s’offraient presque à son épée, comme désireux d’éviter d’être tués par leurs ennemis ; Et quand il eut passé en revue toute sa famille, il se tint sur leur corps à la vue de tous, et étendant sa main droite, que son action Il enfonça toute son épée dans ses entrailles. Ceci jeune homme était à plaindre, à cause de la force de son corps et de la le courage de son âme ; mais depuis qu’il avait assuré les étrangers de sa fidélité [contre ses propres compatriotes], il a souffert à juste titre.

5. Outre ce meurtre de Scythopolis, l’autre les villes se soulevèrent contre les Juifs qui étaient parmi elles ; ceux d’Askelon en tuèrent deux mille cinq cents, et ceux de Ptolémaïs deux mille, et n’en ont pas mis quelques-uns en obligations ; ceux de Tyr en mirent aussi un grand nombre à mort, mais en gardèrent un plus grand nombre le nombre de personnes incarcérées ; de plus, ceux d’Hippos, et ceux de Gadara, firent de même ils mirent à mort les plus hardis des Juifs, mais ils gardèrent ceux dont ils avaient peur en détention ; comme le firent les autres villes de Syrie, selon ils les haïssaient tous ou avaient peur d’eux ; seuls les Antiochtans les Sidontans et les Apamiens épargnèrent ceux qui habitaient avec eux, et ne voulurent pas soit pour tuer quelqu’un des Juifs, soit pour les mettre dans les fers. Et peut-être qu’ils parce que leur propre nombre était si grand qu’ils méprisaient leur Tentatives. Mais je pense que la plus grande partie de cette faveur était due à leur commisération de ceux qu’ils voyaient ne pas innover. Pour ce qui est de l' Gérasans, ils n’ont fait aucun mal à ceux qui demeuraient avec eux ; et pour ceux qui avaient Résolus à s’en aller, ils les conduisirent jusqu’à leurs frontières.

6. Il y eut aussi un complot ourdi contre les Juifs en le royaume d’Agrippa ; car il était allé lui-même à Cestius Gallus, à Antioche, mais avait laissé un de ses compagnons, qui s’appelait Noarus, s’occuper de la les affaires publiques ; Noarus était parent du roi Sohemus. 26 Maintenant il arriva de Batanée, au nombre de soixante-dix, des hommes qui étaient les plus considérable pour leurs familles et prudence pour le reste du peuple ; ceux-ci désiraient qu’on leur mît une armée entre les mains, afin que, s’il arrivait quelque tumulte, ils pouvaient avoir autour d’eux une garde suffisante pour retenir ceux qui se soulevaient contre eux. Ce Noarus envoya de nuit quelques-uns des hommes armés du roi, et tua tous ces [soixante-dix] hommes ; qu’il entreprit avec audace sans l’appui de la consentement d’Agrippa, et était un tel amant de l’argent, qu’il a choisi d’être si méchant à ses compatriotes, bien qu’il ait ainsi causé la ruine du royaume ; et donc Il a traité cette nation avec cruauté, et cela aussi contrairement aux lois, jusqu’à ce que Agrippa en fut informé, qui n’osa pas le mettre à mort, à l’égard de Sohemus ; mais il mit immédiatement fin à sa procuration. Quant aux séditieux, ils prirent la citadelle qu’on appelait Cypros, et qui fut au-dessus de Jéricho, et égorgea la garnison, et démolit complètement la Fortifications. C’était à peu près à la même époque que la multitude des Juifs qui étaient à Machaerus persuada aux Romains qui étaient en garnison de quitter la place, et le leur livrer. Ces Romains étant dans une grande crainte, de peur que le lieu par la force, convenu avec eux de partir sur certaines conditions; et quand ils eurent obtenu la sécurité qu’ils désiraient, ils délivrèrent jusqu’à la citadelle, dans laquelle les gens de Machaerus mirent une garnison pour les leurs. sécurité, et la tenaient en leur pouvoir.

7. Mais pour Alexandrie, la sédition du peuple la place contre les Juifs était perpétuelle, et cela à partir de ce même temps où Alexandre [le Grand], en constatant l’empressement des Juifs à l’aider contre les Égyptiens, et en récompense de leur assistance, leur donna des privilèges égaux dans cette ville avec les Grecs eux-mêmes ; qui honorifique récompense continua parmi eux sous ses successeurs, qui leur réservèrent aussi une afin qu’ils puissent vivre sans être souillés [par les païens], et n’étaient donc plus autant mêlés d’étrangers qu’auparavant ; Ils ont également leur donna ce privilège de plus, qu’on les appellerait Macédoniens. Non quand les Romains prirent possession de l’Égypte, ni le premier César, ni personne qui venait après lui, songea à diminuer les honneurs qu’Alexandre avait accordée aux Juifs. Mais il n’en restait pas moins que des conflits s’élevaient perpétuellement avec les Grecs ; Et bien que les gouverneurs punissaient chaque jour beaucoup d’entre eux, les la sédition s’aggrave ; mais surtout à cette époque, quand il y avait des tumultes dans le monde. en d’autres endroits aussi, les désordres parmi eux furent mis dans une plus grande flamme ; pour quand les Alexandrins avaient une assemblée publique, pour délibérer sur une ambassade qu’ils envoyaient à Néron, un grand nombre de Juifs accoururent à la théâtre; mais quand leurs adversaires les virent, ils s’écrièrent aussitôt, et les appelaient leurs ennemis, et disaient qu’ils étaient venus comme des espions contre eux ; sur lequel ils s’élancèrent dehors et mirent la main sur eux ; et quant au reste, ils ont été tués alors qu’ils s’enfuyaient ; mais il y avait trois hommes qu’ils prirent, et les traînait pour les faire brûler vifs ; mais tous les Juifs vinrent en un clin d’œil. pour les défendre, qui jetèrent d’abord des pierres sur les Grecs, mais ensuite Ils prirent des lampes, se précipitèrent avec violence dans le théâtre, et menacèrent de le faire. ils brûleraient le peuple jusqu’à ce qu’il y ait un homme ; et c’est ce qu’ils firent bientôt, à moins que Tibère Alexandre, gouverneur de la ville, avait réfréné leurs passions. Cependant, cet homme ne commença pas à leur enseigner la sagesse par les armes, mais envoya parmi eux quelques-uns des principaux hommes, et les pria ainsi d’être tranquille, et ne provoquez pas l’armée romaine contre eux ; mais les séditieux firent un plaisanta des supplications de Tibère, et lui reprocha cela.

8. Lorsqu’il s’aperçut que ceux qui étaient pour Les innovations ne seraient apaisées que lorsqu’une grande calamité les atteindrait, il envoya sur eux les deux légions romaines qui étaient dans la ville, et avec eux cinq mille autres soldats, qui, par hasard, sont venus ensemble hors de la Libye, à la ruine des Juifs. Ils n’ont pas non plus été autorisés à seulement pour les tuer, mais pour les piller de ce qu’ils avaient, et pour mettre le feu à leurs maisons. Ces soldats se précipitèrent violemment dans la partie de la ville qui s’appelait Delta, où le peuple juif vivait ensemble, et faisait ce qu’il était mais non sans effusion de sang de leur propre côté ; car les Juifs ont obtenu et mettre en avant ceux qui étaient les mieux armés d’entre eux, et il fit une longue résistance ; mais une fois qu’ils ont rendu la pareille, ils ont été détruit sans pitié ; et que leur destruction fut complète, certains étant pris en plein champ, et d’autres forcés dans leurs maisons, lesquelles maisons étaient d’abord pillés de ce qu’ils contenaient, puis incendiés par les Romains ; Où aucune pitié n’a été montrée aux enfants, et aucune considération n’a été accordée aux vieillards ; mais ils s’en allèrent dans le massacre des personnes de tout âge, jusqu’à ce que tout le lieu soit inondé avec du sang, et cinquante mille d’entre eux gisaient morts sur des monceaux ; Pas plus que le le reste aurait été préservé, s’ils n’avaient pas été eux-mêmes amenés à la supplication. Ainsi Alexandre s’apitoya sur leur état, et donna l’ordre aux Romains de se retirer ; En conséquence, ceux-ci, accoutumés à obéir aux ordres, cessèrent de tuer à la première intimation ; mais la populace d’Alexandrie avait une si grande haine pour les Juifs, qu’il était difficile de se souvenir d’eux, et que c’était une chose difficile à faire qu’ils laissent leurs cadavres.

9. Et ce fut là la misérable calamité qui, à ce moment-là, Le temps arriva aux Juifs à Alexandrie. Là-dessus, Cestius ne jugea plus à propos de Restez immobiles, tandis que les Juifs étaient partout en armes ; et il sortit d’Antioche la douzième légion entière, et de chacune des autres il en choisit deux mille, avec six cohortes de fantassins et quatre troupes de cavaliers, outre ceux les auxiliaires envoyés par les rois ; dont Antiochus en envoya deux mille des cavaliers et trois mille fantassins, avec autant d’archers ; et Agrippa envoya le le même nombre de fantassins et mille cavaliers ; Sohemus a également suivi avec quatre mille, dont un tiers étaient des cavaliers, mais la plupart étaient des archers, et c’est ainsi qu’il marcha vers Ptolémaïs. Il y avait aussi un grand nombre d’auxiliaires des villes [libres], qui n’avaient pas la même habileté à affaires martiales, mais compensées par leur empressement et leur haine contre les Juifs ce qu’ils voulaient en matière de compétences. Il y avait aussi Cestius Agrippa lui-même, à la fois comme guide dans sa marche à travers le pays, et comme directeur de ce qu’il convenait d’être fait; Cestius prit donc une partie de ses troupes, et marcha en toute hâte sur Zabulon, ville forte de Galilée, qu’on appelait la Cité des Hommes, et qui divise la pays de Ptolémaïs de notre nation ; qu’il trouva abandonnée par ses hommes, le multitude s’étant enfuie dans les montagnes, mais pleine de toutes sortes de bonnes choses ; il laissa les soldats piller, et mit le feu à la ville, quoiqu’elle fût d’une beauté admirable, et qu’elle eût ses maisons bâties comme celles de Tyr, et Sidon, et Béryte. Après cela, il envahit tout le pays et s’empara sur tout ce qui se trouvait sur son chemin, et mit le feu aux villages qui étaient autour de lui et retourna à Ptolémaïs. Mais quand les Syriens, et surtout les ceux de Béryte, étaient occupés à piller, les Juifs relevèrent leur courage car ils savaient que Cestius était retiré, et qu’il tombait sur ceux qui étaient et en détruisit environ deux mille. 27

10. Cestius lui-même partit de Ptolémaïs. et vint à Césarée ; mais il envoya devant lui une partie de son armée à Joppé, et donna ordon, que s’ils pouvaient prendre cette ville [par surprise], ils la garderaient ; mais que, dans le cas où les citoyens s’apercevraient qu’ils venaient pour les attaquer, qu’ils restent pour lui et pour le reste de l’armée. Donc, certains d’entre eux marchèrent d’un pas vif par le bord de la mer, et quelques-uns par terre, et tombèrent ainsi sur eux De part et d’autre, ils prirent facilement la ville ; et comme les habitants n’avaient fait aucune provisions d’avance pour une fuite, et n’avait rien préparé pour le combat, Les soldats se jetèrent sur eux, et les tuèrent tous, avec leurs familles, et alors pillé et incendié la ville. Le nombre des tués s’élevait à huit mille quatre Cent. De la même manière, Cestius envoya aussi un corps considérable de cavaliers à la toparchie de Narbatène, qui jouxtait Césarée, qui détruisit le pays, et il tua une grande multitude de son peuple ; ils pillèrent aussi ce qu’ils avaient, et ont brûlé leurs villages.

11. Mais Cestius envoya Gallus, commandant de la douzième légion, en Galilée, et lui livra autant de ses forces qu’il supposé suffisant pour soumettre cette nation. Il a été reçu par la ville la plus forte de Galilée, qui était Sepphoris, avec des acclamations de joie ; quelle sage conduite de la Cette ville fit que les autres villes furent tranquilles ; tandis que les séditieux et les brigands s’enfuirent vers cette montagne qui se trouve au milieu même de la Galilée, et est situé vis-à-vis de Sepphoris ; il s’appelle Asamon. Alors Gallus il a amené ses forces contre eux ; mais pendant que ces hommes étaient dans les parties supérieures au-dessus des Romains, ils lançaient facilement leurs traits sur les Romains, comme ils faisaient et en tua environ deux cents. Mais quand les Romains eurent contourna les montagnes, et pénétra dans les régions au-dessus de leurs ennemis, les autres furent bientôt battus ; Ceux qui n’avaient qu’une armure légère ne le pouvaient pas non plus. la force de ceux qui les combattaient armés de toutes parts ; ni quand ils ont été battus pourraient-ils échapper aux cavaliers de l’ennemi ; de sorte que seuls quelques-uns dissimulaient dans certains endroits difficiles à atteindre, parmi les montagnes, tandis que les les autres, au nombre de plus de deux mille, furent tués.





 

CHAPITRE 19.

     Ce que Cestius a fait contre les Juifs ; Et comment, après avoir 
assiégé Jérusalem, il se retira de la ville sans occasion 
Juste dans le monde. De même que les calamités  sévères qu’il 
subit de la part des Juifs dans sa retraite.

1. Et maintenant, Gallus, ne voyant plus rien qui lui parût en Galilée, retourna avec son armée à Césarée : mais Cestius il se retira avec toute son armée, et marcha sur Antipatris. et lorsqu’il a été informé qu’il y avait un grand corps de forces juives réunies dans une certaine tour appelé Aphek, il envoya un parti pour les combattre ; mais ce parti a dispersé les Juifs en les effrayant avant qu’il n’en arrivât à la bataille : ils vinrent, et trouvant Leur camp déserté, ils le brûlèrent, ainsi que les villages qui l’entouraient. Mais lorsque Cestius eut marché d’Antipatris à Lydda, il trouva la ville vide de ses hommes, car toute la multitude, 28 monta à Jérusalem pour la fête des tabernacles ; mais il en a détruit cinquante ceux qui se montrèrent, et brûlèrent la ville, et marchèrent ainsi en avant ; et remontant par Betboron, il dressa son camp à un certain endroit appelé Gabao, cinquante stades de distance de Jérusalem.

2. Quant aux Juifs, quand ils virent la guerre S’approchant de leur métropole, ils quittèrent le festin, et se mirent à leurs bras ; et, prenant beaucoup de courage de leur multitude, s’en allèrent tout à coup et désordonné au combat, avec un grand bruit, et sans aucun considération pour le reste du septième jour, bien que le Sabbat 29 ait été le jour qu’ils attendaient avec le plus grand respect ; mais cette rage qui les a fait oublier l’observance religieuse [du sabbat] les a rendus trop durs pour leur ennemis dans le combat : c’est donc avec tant de violence qu’ils tombèrent sur les Les Romains, pour rompre leurs rangs, et marcher au milieu d’eux, faisant un grand carnage en s’en allant, de sorte qu’à moins que les cavaliers, et la partie des fantassins qui n’était pas encore fatiguée de l’action, avait fait demi-tour, et secouru la partie de l’armée qui n’était pas encore rompue, Cestius, avec son toute l’armée avait été en danger : cependant, cinq cent quinze Romains furent tués, dont quatre cents étaient des fantassins, et le reste des cavaliers, tandis que les Juifs n’en perdirent que vingt-deux, dont les plus vaillants étaient les parents de Monobaze, roi d’Adiabène, et ils s’appelaient Monobaze et Kenedeus ; et à côté d’eux se trouvaient Niger de Pérée et Silas de Babylone, qui avait déserté de le roi Agrippa aux Juifs ; car il avait autrefois servi dans son armée. Lorsque l’avant de l’armée juive avait été coupée, les Juifs se retirèrent dans la ville ; mais quand même Simon, fils de Giora, tomba sur le dos des Romains, comme ils l’étaient Montant sur Béthoron, et mit en désordre l’arrière-garde de l’armée, et enleva beaucoup de bêtes qui portaient les armes de guerre, et conduisit Sem dans la ville. Mais comme Cestius s’y attarda trois jours, les Juifs s’emparèrent de la parties élevées de la ville, et mis des gardes aux entrées de la ville, et semblaient ouvertement résolus à ne pas se reposer quand les Romains se mettraient en marche.

3. Et maintenant, quand Agrippa observa que même les affaires des Romains étaient susceptibles d’être en danger, tandis qu’une multitude aussi immense de leurs ennemis s’étaient emparés des montagnes alentour et il résolut d’essayer ce que les Juifs accepteraient par des paroles, comme pensant qu’il devait les persuader tous de cesser de se battre, ou, cependant, qu’il fasse en sorte que les d’entre eux de se séparer de la partie adverse. Alors il envoya Borceus et Phébus, les personnages de son parti qui leur étaient les plus connus, et leur promit que Cestius leur donnerait sa main droite pour les mettre en sûreté pardon complet par les Romains de ce qu’ils avaient fait de mal, s’ils voulaient rejette leurs armes, et viens vers eux ; mais les séditieux, craignant de peur toute la multitude, dans l’espoir d’être en sécurité pour elle-même, Agrippa, résolut de tomber sur-le-champ sur les ambassadeurs et de les tuer ; en conséquence ils tuèrent Phébus avant qu’il eût dit un mot, mais Borceus n’était que blessé, et ainsi a empêché son destin en s’envolant. Et comme le peuple était très irrité à cause de cela, Ils firent battre les séditieux à coups de pierres et de gourdins, et les chassèrent devant eux dans la ville.

4. Mais maintenant Cestius, observant que les troubles qui avaient commencé parmi les Juifs lui donnèrent une bonne occasion de les attaquer, prit avec lui toute son armée, mit les Juifs en fuite et les poursuivit à Jérusalem. Il dressa ensuite son camp sur l’élévation appelée Scopus, [ou tour de guet,] qui était distante de sept stades de la ville ; Pourtant, il n’a pas les agresser dans trois jours, dans l’espoir que ceux qui se trouvaient à l’intérieur peut-être céder un peu ; et, dans l’intervalle, il envoya un grand nombre de ses soldats dans les villages voisins, pour s’emparer de leur blé. Et le quatrième, jour, qui était le trentième jour du mois d’Hyperbéréte, [Tisri,] où il avait Il mit son armée en rang, et il l’amena dans la ville. Maintenant, pour les gens, ils ont été tenus sous contrôle par les séditieux ; mais les séditieux eux-mêmes étaient très effrayé du bon ordre des Romains, et se retira des faubourgs, et se retirèrent dans l’intérieur de la ville et dans le temple. Mais quand Cestius Il entra dans la ville, il mit en place la partie appelée Bezetha, qui s’appelle Cénopolis, [ou la ville nouvelle,] en feu ; comme il l’a fait aussi au marché du bois ; après quoi il entra dans la ville haute, et dressa son camp contre la palais royal ; et s’il avait seulement essayé à ce moment même d’entrer dans les murs Par la force, il avait conquis la ville, et la guerre avait pris fin à moins de une fois; mais Tyrannius Priseus, le maître de l’armée, et un grand nombre de des officiers de la cavalerie, avait été corrompu par Florus, et l’avait détourné de là sa tentative ; Et c’est à cette occasion que cette guerre a duré si longtemps et c’est ainsi que les Juifs furent entraînés dans des calamités incurables.

5. Dans l’intervalle, un grand nombre des principaux hommes de la Ananus, fils de Jonathan, et invita Cestius à entrer dans la ville, et étaient sur le point de lui ouvrir les portes ; mais il n’a pas tenu compte de cette offre, en partie à cause de sa colère contre les Juifs, et en partie parce qu’il n’a pas croire qu’ils étaient sérieux ; d’où il a retardé l’affaire si longtemps, que les séditieux s’aperçurent de la trahison, et jetèrent Ananus et ceux de ses descendirent de la muraille, et, les bombardant de pierres, les chassèrent dans leur Maisons; mais ils se tinrent à bonne distance dans les tours, et jetèrent leurs flèches sur ceux qui franchissaient le mur. C’est ainsi que les Romains firent leur attaque contre le mur pendant cinq jours, mais en vain. Mais sur le suivant Cestius prit un grand nombre de ses hommes les plus choisis, et avec eux les archers, et tenta de pénétrer dans le temple au nord de celui-ci ; Mais l' Les Juifs les chassèrent du cloître et les repoussèrent plusieurs fois lorsqu’ils s’approchèrent de la muraille, jusqu’à ce qu’enfin la multitude des traits les coupât et les fit se retirer ; mais le premier rang des Romains reposa ses boucliers sur le mur, et ainsi que ceux qui étaient derrière eux, et pareils firent ceux qui qui étaient encore plus arriérés, et se gardaient avec ce qu’ils appellent Testudo, le dos d’une tortue, sur lequel tombaient les dards qu’on lançait, et glissa sans leur faire aucun mal ; Et les soldats minèrent la muraille, sans être blessés eux-mêmes, et ont tout préparé pour mettre le feu à la Porte du Temple.

6. Et c’est alors qu’une horrible crainte s’empara de l’homme séditieux, à tel point que beaucoup d’entre eux s’enfuirent de la ville, comme s’il s’agissait de être pris immédiatement ; Mais le peuple a pris courage, et là où le partie méchante de la ville céda du terrain, c’est là qu’ils vinrent, afin de mettre à nu les portes, et d’admettre Cestius 30 comme leur bienfaiteur, qui, s’il avait seulement prolongé un peu le siège, avait certainement pris la ville ; mais c’était, je suppose, à cause de l’aversion que Dieu avait déjà à la ville et au sanctuaire, qu’il fut empêché de mettre fin à à la guerre ce jour-là.

7. Il arriva alors que Cestius n’était pas conscient soit que les assiégés désespéraient du succès, soit que le peuple fût courageux pour lui ; Il rappela donc ses soldats de la place, et, désespérant de sans avoir reçu aucune disgrâce, il se retira de la ville, sans aucune raison au monde. Mais quand les brigands s’aperçurent Cette retraite inattendue, ils reprirent courage, et coururent après le une partie de son armée, et détruisit un nombre considérable de leurs deux cavaliers et valets de pied ; et Cestius resta toute la nuit dans le camp qui était à Scopus; et, comme il s’éloignait plus loin le lendemain, il invita ainsi l’ennemi à Suivez-le, qui tomba encore sur les derniers, et les détruisit ; Ils sont également tombés sur le flanc de chaque côté de l’armée, et leur lança des traits obliques, et ceux qui étaient les plus en arrière ne se retournèrent pas vers ceux qui les avaient blessés par derrière, comme s’imaginant que la multitude de ceux qui les poursuivaient était immense ; Pas plus que ils osent chasser ceux qui les pressaient de chaque côté, parce que ils étaient lourds de bras, et craignaient de rompre leurs rangs pour morceaux, et parce qu’ils voyaient que les Juifs étaient légers et prêts à faire incursions sur eux. Et c’est la raison pour laquelle les Romains ont beaucoup souffert, sans pouvoir se venger de leurs ennemis ; Ils étaient donc furieux et leurs rangs furent mis en désordre, et ceux qui étaient ainsi sortis de leurs rangs furent tués ; parmi lesquels se trouvait Priscus, le commandant de la Longin, tribun, et Emilius Secundus, commandant de la sixième légion, une troupe de cavaliers. Ce ne fut donc pas sans peine qu’ils arrivèrent à Gabao, leur ancien camp, et cela non sans la perte d’une grande partie de leur bagage. Cestius resta là deux jours, et fut dans une grande détresse pour savoir ce qu’il doit faire dans ces circonstances ; mais quand, le troisième jour, il vit un nombre encore beaucoup plus grand d’ennemis, et toutes les parties autour de lui des Juifs, il comprit que son retard était à son propre détriment, et que s’il S’il restait là plus longtemps, il aurait encore plus d’ennemis sur lui.

8. Afin de voler plus vite, il a donné l’ordre de se débarrasser de ce qui pouvait gêner la marche de son armée ; Alors ils tuèrent les mules et d’autres créatures, à l’exception de celles qui portaient leurs dards et leurs machines, qu’ils ont conservés pour leur propre usage, et cela principalement parce qu’ils étaient de peur que les Juifs ne s’emparent d’eux. Il fit alors marcher son armée comme jusqu’à Béthoron. Or, les Juifs n’exerçaient pas tant d’insistance sur eux lorsqu’ils étaient dans l’armée. grands espaces ouverts ; mais lorsqu’ils furent enfermés dans leur descente à travers d’étroites passages, puis quelques-uns d’entre eux les ont précédés, et les ont empêchés de sortir d’entre eux ; et d’autres d’entre eux enfoncent le postérieur dans les lieux inférieurs ; et toute la multitude s’étendit contre le cou de l’homme. et couvrit l’armée romaine de ses dards. Dans quelles circonstances, comme Les valets de pied ne savaient pas se défendre, de sorte que le danger pressait les cavaliers encore plus, car ils étaient si bombardés, qu’ils ne pouvaient pas marcher la route dans leurs rangs, et les montées étaient si hautes, que la cavalerie n’était pas capable de marcher contre l’ennemi ; les précipices aussi et les vallées dans lesquelles ils tombaient et tombaient fréquemment, étaient tels de chaque côté d’eux, qu’il n’y avait pas de n’était pas un endroit pour leur fuite, et aucun artifice ne pouvait être imaginé pour leur défense ; jusqu’à ce que la détresse dans laquelle ils se trouvèrent enfin fût si grande, qu’ils se livrèrent à des lamentations et à ces cris lugubres que les hommes emploient dans le le plus grand désespoir : les acclamations joyeuses des Juifs aussi, alors qu’ils encourageaient un autre, a fait écho aux sons, ces derniers composant un bruit de ces qui se réjouissaient à la fois et étaient en colère. En effet, les choses en sont arrivées à un tel point que les Juifs avaient presque fait prisonniers toute l’armée de Cestius, n’avaient pas la nuit vint, quand les Romains s’enfuirent à Béthoron, et que les Juifs s’emparèrent de tous les lieux autour d’eux, et guettait leur sortie [dans le matin].

9. Et ce fut alors que Cestius, désespérant de obtenant de la place pour une marche publique, il s’arrangea pour s’enfuir au mieux ; et Quand il eut choisi quatre cents des plus courageux de ses soldats, il les plaça au plus fort de leurs fortifications, et donna l’ordre que, lorsqu’ils seraient Ils montèrent à la garde du matin, ils dressèrent leurs enseignes, afin que les On pouvait faire croire aux Juifs que toute l’armée était encore là, tandis qu’il lui-même prit avec lui le reste de ses troupes, et marcha sans bruit, trente sillons. Mais quand les Juifs s’aperçurent, le matin, que le camp était vides, ils se précipitèrent sur les quatre cents qui les avaient trompés, et aussitôt leur jetèrent leurs dards, et les tuèrent ; puis il poursuivit Cestius. Mais il n’a pas Il avait déjà employé une grande partie de la nuit dans sa fuite, et pourtant marchait plus vite quand il faisait jour ; de sorte que les soldats, par l’intermédiaire de la l’étonnement et la crainte dans lesquels ils se trouvaient, laissèrent derrière eux leurs machines pour les sièges, et pour lancer des pierres, et une grande partie des instruments de guerre. Donc, le Les Juifs poursuivirent les Romains jusqu’à Antipatris ; après quoi, voyant qu’ils n’ont pas pu les rattraper, ils sont revenus, ils ont pris les machines et ont gâché le cadavres, et rassemblèrent les proies que les Romains avaient laissées derrière eux et revinrent en courant et en chantant dans leur métropole ; alors qu’ils avaient eux-mêmes n’en perdirent que quelques-uns, mais tuèrent des Romains cinq mille trois cent fantassins et trois cent quatre-vingts cavaliers. Cette défaite s’est produite le le huitième jour du mois de Dius, dans la douzième année du règne de Néron.





 

CHAPITRE 20.

     Cestius envoie des ambassadeurs à Néron. Le peuple de Damas
Tuent les Juifs qui vivaient avec eux. Les gens de
Jérusalem, après qu’ils eurent (cessé) de poursuivre Cestius, retournent
à la ville et prépare les choses pour sa défense et faites un
grand nombre de généraux pour leurs armées, et particulièrement
Josèphe l’auteur de ces livres. Quelques-uns de ses récits
Administration.

1. Après que ce malheur eut frappé Cestius, beaucoup de les Juifs les plus éminents s’éloignèrent de la ville à la nage, comme d’un navire va couler ; Costobarus et Saül, qui étaient frères, ainsi que Philippe, fils de Jacime, qui commandait les forces du roi Agrippa, s’enfuit s’éloigna de la ville, et se rendit auprès de Cestius. Mais alors comment Antipas, qui avait été assiégé avec eux dans le palais du roi, mais ne s’enfuyant pas avec eux, ensuite tués par les séditieux, nous le raconterons plus loin. Cependant, Cestius Saül et ses amis, selon leur propre désir, en Achaïe, à Néron, pour l’informer de la grande détresse dans laquelle ils se trouvaient, et de blâmer l’incendie de leur la guerre contre Florus, comme dans l’espoir d’atténuer son propre danger, en provoquant son l’indignation contre Florus.

2. Sur ces entrefaites, les habitants de Damas, lorsqu’ils furent informés de la destruction des Romains, se mirent à massacrer ceux qui Juifs qui étaient parmi eux ; et comme ils les avaient déjà enfermés ensemble dans le lieu des exercices publics, qu’ils avaient fait par le soupçon qu’ils avaient d’entre eux, ils pensaient qu’ils ne rencontreraient aucune difficulté dans cette tentative ; encore se méfiaient-ils de leurs propres femmes, qui étaient presque toutes dépendantes de la la religion juive ; C’est pourquoi leur plus grande préoccupation était de savoir comment ils pourraient leur cacher ces choses ; Ils s’approchèrent donc des Juifs, et leur gorge, comme étant dans un lieu étroit, au nombre de dix mille, et tous désarmés, et cela en une heure, sans personne pour les déranger.

3. Quant à ceux qui avaient poursuivi Cestius, ils furent renvoyés à Jérusalem, ils l’emportèrent sur quelques-uns de ceux qui les Romains par la violence, et quelques-uns d’entre eux persuadés [par des traités] de se joindre à et se rassemblèrent en grand nombre dans le temple, et nommèrent un grand beaucoup de généraux pour la guerre. Joseph aussi, fils de Gorion, 31 et Ananus, le grand prêtre, furent choisis pour gouverner toutes les affaires de la ville, et avec une charge particulière pour réparer les murs de la ville ; car ils n’ont pas ordonner Eléazar, fils de Simon, à cette charge, bien qu’il fût entré dans son possession de la proie qu’ils avaient prise aux Romains, et de l’argent qu’ils avaient pris de Cestius, ainsi qu’une grande partie des trésors publics, parce qu’ils qu’il était d’un tempérament tyrannique, et que ses partisans étaient, dans leur comme des gardes autour de lui. Cependant, le besoin qu’ils avaient de la maison d’Eléazar l’argent, et les ruses subtiles dont il se servait, amenèrent tout cela de telle sorte que le peuple ont été contournés, et se sont soumis à son autorité dans tous les Affaires.

4. Ils choisirent aussi d’autres généraux pour l’Idumée ; Jésus le fils de Sapphias, l’un des grands prêtres ; et Eléazar, fils d’Ananias, le souverain sacrificateur ; ils enjoignirent aussi à Niger, alors gouverneur de l’Idumée, 32 appartenait à une famille qui appartenait à la Pérée, au-delà du Jourdain, et s’appelait de là le Peraite, afin qu’il soit obéissant à ces commandants prénommés. Ils ne l’ont pas fait non plus négliger les soins d’autres régions du pays ; mais Joseph, fils de Simon, fut général à Jéricho, comme Manassé l’avait été à la Pérée, et Jean, l'Essénien, pour la toparchie de Thamna ; Lydda fut aussi ajoutée à sa part, et Joppé, et Emmaüs. Mais Jean, fils de Matthias, fut nommé gouverneur des toparchies de Gophnitica et Acrabattene ; comme Josèphe, fils de Matthias, des deux Galilées. Gamala aussi, qui était la ville la plus forte de ces contrées, fut mise sous son commandement.

5. Ainsi chacun des autres commandants administra les affaires de sa part avec cet empressement et cette prudence dont ils étaient maîtres ; mais quant à Josèphe, lorsqu’il arriva en Galilée, son premier soin fut de gagner la la bonne volonté du peuple de ce pays, comme s’il avait en général bon succès, bien qu’il doive échouer sur d’autres points. Et le fait d’être conscient que s’il communiquait une partie de son pouvoir aux grands hommes, qu’il en fasse ses amis ; et qu’il obtiendrait la même faveur de la multitude, s’il exécutait ses ordres par des personnes de leur pays, et qu’ils connaissaient bien ; Il en a choisi soixante-dix parmi les plus les hommes prudents et les anciens en âge, et les établit pour être les chefs de tous Galilée, comme il choisissait sept juges dans chaque ville pour entendre les petites querelles ; pour quant aux causes les plus grandes, et à celles qui concernaient la vie et la mort, il Il leur fut enjoint de lui être amené, ainsi qu’aux soixante-treize anciens.

6. Josèphe, lorsqu’il eut établi ces règles pour déterminer les causes par la loi, en ce qui concerne les rapports du peuple avec un autre, se mit à prendre des dispositions pour leur sûreté contre les violence; et comme il savait que les Romains tomberaient sur la Galilée, il construisit des murailles en des lieux convenables autour de Jotapata, de Bersabée et de Sélamis ; et en plus de ceux-ci, de Caphareccho, de Japha, de Sigo, et de ce qu’ils appellent le mont Thabor, et Tarichées et Tibériade. De plus, il a construit des murs autour des grottes près du lac de Gennesar, dont les places se trouvaient dans la Basse-Galilée ; la même chose qu’il a faite à la lieux de la Haute Galilée, ainsi qu’au rocher appelé le rocher de l’Achabari, et à Seph, et Jamnith, et Meroth ; et dans la Gaulonitis il fortifia Séleucie, et Sogane, et Gamala ; mais quant à ceux de Sepphoris, ils étaient les seuls à qui il donna la permission de construire leurs propres murailles, et cela parce qu’il s’aperçut Ils étaient riches et riches, et prêts à faire la guerre, sans avoir besoin de toute injonction à cette fin. Il en a été de même pour Gischala, qui avait une muraille construite autour d’elle par Jean, fils de Lévi lui-même, mais avec le consentement de Josephus; mais pour la construction du reste des forteresses, il travailla avec tous les autres constructeurs, et était présent pour donner tout le nécessaire à cette fin. Il rassembla aussi une armée de Galilée, de plus de cent mille jeunes gens, qu’il arma tous avec les vieilles armes qu’il avait rassemblés et préparés pour eux.

7. Et quand il eut considéré que la puissance romaine devinrent invincibles, principalement par leur empressement à obéir aux ordres, et l’exercice constant de leurs armes, il désespérait d’enseigner à ses hommes l’usage de leurs armes, ce qui devait être obtenu par l’expérience ; mais observant que leur l’empressement à obéir aux ordres était dû à la multitude de leurs officiers, il Il fit ses partages dans son armée plus à la manière romaine, et nomma un un grand nombre de subalternes. Il répartit aussi les soldats en différentes classes, qu’il mit sous des capitaines de dizaines, et des capitaines de centaines, puis sous des capitaines de milliers d’hommes ; et en plus de ceux-ci, il avait des commandants de corps plus importants de hommes. Il leur apprit aussi à se donner les signaux les uns aux autres, à appeler et à rappeler les soldats par les trompettes, comment déployer les ailes d’une armée, et les faire tourner en rond ; et quand une aile a réussi, de se retourner et de d’aider ceux qui étaient durement éprouvés, et de se joindre à la défense de ce qui avait le plus Souffert. Il les instruisait aussi continuellement de ce qui concernait le courage de l’âme, et la rusticité du corps ; et, surtout, il les exerçait pour guerre, en leur déclarant distinctement le bon ordre des Romains, et qu’ils combattaient avec des hommes qui, tant par la force de leur corps que par le courage de leurs âmes, avaient en quelque sorte conquis toute la terre habitable. Il leur a dit qu’il ferait l’essai du bon ordre qu’ils observeraient dans la guerre, même avant qu’il n’en soit venu à la bataille, au cas où ils s’abstiendraient des crimes qu’ils se livraient à des vols, et des brigandages, et des rapines, et de escroquer leurs propres compatriotes, et de ne jamais estimer le tort fait à ceux qui étaient si proches parents d’eux qu’ils étaient de quelque avantage pour eux-mêmes ; car les guerres sont puis s’en tira le mieux quand les guerriers conservent une bonne conscience ; mais ce n’est pas ceux qui sont malades dans la vie privée n’auront pas seulement pour ennemis ceux qui mais Dieu lui-même aussi pour leur antagoniste.

8. Et c’est ainsi qu’il continua à les exhorter. Maintenant, il choisit pour la guerre une armée suffisante, c’est-à-dire soixante mille fantassins, et deux cent cinquante cavaliers ; 34 et En plus de ceux-ci, sur lesquels il plaçait la plus grande confiance, il y avait environ quatre mille cinq cents mercenaires ; Il avait aussi six cents hommes pour garder ses corps. Or, les villes entretenaient facilement le reste de son armée, à l’exception des mercenaires, car chacune des villes énumérées ci-dessus envoyait la moitié de ses hommes à l’armée, et garda l’autre moitié à la maison, afin d’obtenir des provisions pour eux ; de sorte qu’une partie est allée à la guerre, et l’autre partie à la leur travail, et ainsi ceux qui envoyaient leur blé étaient payés pour cela par ceux qui étaient en armes, par la sécurité dont ils jouissaient d’eux.





 

CHAPITRE 21.

     À propos de Jean de Gichala. Flavius Josèphe utilise des stratagèmes 
contre les complots que Jean a ourdis contre lui et récupère certaines villes 
qui s’était révolté contre lui.

1. Comme Josèphe était ainsi engagé dans la l’administration des affaires de la Galilée, il s’éleva un perfide, un homme de Gischala, fils de Lévi, qui s’appelait Jean. Son caractère était celui d’un une personne très rusée et très rusée, au-delà de la vitesse ordinaire de l’autre Des hommes éminents s’y trouvaient, et pour leurs mauvaises pratiques, il n’avait son compagnon nulle part. Pauvre il l’a d’abord été, et pendant longtemps ses besoins l’ont gêné dans sa vie. ses desseins pervers. C’était un menteur acharné, et pourtant très habile à s’attribuer le mérite de ses fictions : il croyait que c’était un point de vertu de tromper les gens, et il le ferait même ceux qui lui étaient les plus chers. C’était un prétendant hypocrite à l’humanité, mais là où il avait des espoirs de gain, il n’a pas épargné l’effusion du sang. ses désirs étaient toujours portés à de grandes choses, et il encourageait ses espérances à partir de ces vilains tours dont il était l’auteur. Il avait un don particulier pour voleur; mais, au bout de quelque temps, il eut quelques compagnons dans ses pratiques impudentes ; Au début, ils n’étaient que peu nombreux, mais à mesure qu’il poursuivait sa mauvaise voie, ils sont devenus de plus en plus nombreux. Il veillait à ce qu'aucun de ses partenaires ne soit facilement pris en flagrant délit d'escroquerie, mais ils choisirent parmi les autres ceux qui avait les constitutions de corps les plus fortes et le plus grand courage d’âme, ainsi qu’une grande habileté dans les affaires martiales ; alors qu’il réunissait un groupe de quatre cent hommes, qui venaient principalement du pays de Tyr, et qui étaient des vagabonds qui s’était enfui de ses villages ; et au moyen de ceux-ci, il a dévasté tout Galilée, et irritait un nombre considérable de personnes, qui s’attendaient à une la guerre surgit soudain entre eux.

2. Cependant, le manque d’argent de Jean avait jusque-là l’a retenu dans son ambition après le commandement, et dans ses tentatives d’avancer lui-même. Mais quand il vit que Josèphe était très satisfait de l’activité de son tempérament, il le persuada, en premier lieu, de lui confier la réparation des murs de sa ville natale, [Gischala,] travail dans lequel il obtint un beaucoup d’argent de la part des riches citoyens. Par la suite, il a mis au point une et prétendant que les Juifs qui habitaient en Syrie étaient obligés de l’huile qui a été faite par d’autres que ceux de leur propre nation, il a demanda à Josèphe la permission d’envoyer du pétrole à leurs frontières ; Il en acheta donc quatre des amphores avec de la monnaie tyrienne qui valait quatre drachmes attiques, et vendu toutes les demi-amphores au même prix. Et comme la Galilée a été très féconde en pétrole, et il en était singulièrement ainsi à cette époque, en envoyant de grandes quantités, et Ayant le seul privilège de le faire, il rassembla une immense somme d’argent cet argent qu’il utilisa immédiatement au désavantage de celui qui donnait ce privilège ; et, comme il le supposait, que s’il pouvait une fois renverser Josèphe, qu’il obtienne lui-même le gouvernement de la Galilée ; Il donna donc des ordres aux brigands qui étaient sous son commandement d’être plus zélés dans leur vol expéditions, que par l’élévation de beaucoup de ceux qui désiraient des innovations dans le pays, il pouvait prendre leur général dans ses pièges, comme il arrivait à la l’aider, puis le tuer ; ou, s’il oubliait les brigands, il pourrait l’accuser de sa négligence envers le peuple du pays. Il a également répandu à l’étranger, un bruit lointain et proche que Josèphe livrait l’administration des affaires des Romains ; et il ourdit bien des complots de ce genre pour le perdre.

3. Or, en même temps que certains jeunes gens de la Dabaritta, qui montait la garde dans la Grande Plaine, tendit des pièges à Ptolémée, qui était l’intendant d’Agrippa et de Bérénice, et lui prit tout ce qu’il avait avec lui lui; parmi lesquelles il y avait un grand nombre de vêtements coûteux, et non de petits nombre de coupes d’argent, et six cents pièces d’or ; mais n’étaient-ils pas en mesure de ils cachèrent ce qu’ils avaient volé, mais ils apportèrent tout à Josèphe, à Tarichée. Là-dessus, il les blâma pour la violence qu’ils avaient faite au roi et à la reine. et il déposa ce qu’ils lui apportèrent à Énée, l’homme le plus puissant de la Tarichée, avec l’intention de renvoyer les choses aux propriétaires à un moment donné. le temps opportun ; ce que l’acte de Josèphe lui a mis dans le plus grand danger ; pour Ceux qui avaient volé les choses s’indignaient contre lui, à la fois parce qu’ils n’en gagnaient aucune part pour eux-mêmes, et parce qu’ils s’apercevaient d’avance de ce que était l’intention de Josèphe, et qu’il livrerait librement ce qui leur avait coûté tant de peines pour le roi et la reine. Ceux-ci s’enfuirent de nuit vers leurs villages, et déclarèrent à tous les hommes que Josèphe allait les trahir : ils Il y eut aussi de grands désordres dans toutes les villes voisines, de sorte qu’en le matin, cent mille hommes armés accoururent ensemble ; quelle multitude était entassés dans l’hippodrome de Tarichée, et firent une clameur très maussade contre lui ; tandis que quelques-uns criaient qu’ils devaient déposer le traître ; et d’autres, qu’ils le brûleraient. Or Jean irritait un grand nombre de personnes, ainsi que un certain Jésus, fils de Sapphias, qui était alors gouverneur de Tibériade. Puis c’était le cas que les amis de Josèphe et les gardes de son corps en furent si effrayés violente de la multitude, qu’ils s’enfuirent tous, à l’exception de quatre ; et comme il l’a fait Ils l’ont réveillé, car les gens allaient mettre le feu à la maison. Et bien que les quatre qui restaient avec lui l’aient persuadé de s’enfuir, il était ni étonné qu’il fût lui-même abandonné, ni de la grande multitude qui s’avança contre lui, mais il s’élança vers eux avec ses vêtements déchirés et ses cendres saupoudrée sur sa tête, les mains derrière le dos, et son épée suspendue à la sienne. cou. À cette vue, ses amis, surtout ceux de Tarichée, compatirent à son condition; mais ceux qui sont sortis du pays, et ceux qui sont dans leur voisinage, à qui son gouvernement paraissait pesant, lui fit des reproches, et lui demanda qu’il leur produisît immédiatement l’argent qui leur appartenait à tous, et qu’il confessât l’accord qu’il avait fait pour les trahir ; car ils s’imaginaient, d’après l’habitude dans laquelle ils il parut qu’il ne nierait rien de ce qu’on soupçonnait de lui, et que c’était pour obtenir le pardon qu’il s’était mis tout entier à une posture si pitoyable. Mais cette humble apparence n’a été conçue que comme préparatoire à un stratagème de sa part, qui s’arrangea ainsi pour mettre en place ceux qui étaient Ils étaient tellement en colère contre lui, en désaccord les uns avec les autres sur les choses qu’ils étaient en colère à. Cependant il promit qu’il confesserait tout : il lui fut permis de Il dit : « Je n’avais pas l’intention de renvoyer cet argent à Agrippa, ni de l’acquérir moi-même ; car je n’ai jamais estimé que celui qui était votre ennemi fût mon ami, et je n’ai pas regardé ce qui tendra à votre désavantage comme étant mon avantage. Mais, ô vous qui êtes des habitants de Tarieheae, j’ai vu que votre ville se trouvait dans une plus grande besoin plus que d’autres de fortifications pour votre sûreté, et qu’il voulait de l’argent Pour la construction, il y a un mur. J’avais aussi peur que les gens de Tibériade et d’autres villes comploteraient pour s’emparer de ces dépouilles, et c’est pourquoi j’avais l’intention de garder cet argent à titre privé, afin de pouvoir t’entourer d’un mur. Mais si cela ne vous plaît pas, je vous produirai ce que vous m’a été amené, et je vous laisse le soin de le piller ; mais si j’ai mené Moi-même assez bien pour vous plaire, vous pouvez, s’il vous plaît, punir votre bienfaiteur.

4. Là-dessus, les habitants de Tarichée firent de grands éloges lui; mais ceux de Tibériade, avec le reste de la compagnie, lui donnèrent des noms durs, et ils menacèrent de lui faire ce qu’ils lui feraient ; Les deux parties ont donc cessé de se quereller avec Josèphe, et tombèrent en se querellant les uns avec les autres. C’est ainsi qu’il s’enhardit la dépendance qu’il avait de ses amis, qui étaient les gens de Tarichée, et au nombre d’environ quarante mille, et parlaient plus librement à toute la multitude, et leur reprocha beaucoup leur témérité ; et leur dit qu’avec cette il bâtirait des murailles autour de Tarichée, et mettrait les autres villes dans un état second. l’état de sécurité également ; pour cela, ils ne devraient pas manquer d’argent, s’ils voulaient seulement s’entendent pour le profit de qui elle doit être obtenue, et ne souffriront pas eux-mêmes de s’irriter contre celui qui le leur a procuré.

5. Là-dessus, le reste de la multitude qui avait été trompé à la retraite ; mais ils s’en allèrent furieux, et deux mille d’entre eux l’attaquèrent dans leurs armures ; et comme il était déjà allé chez lui Ils se tenaient à l’extérieur et le menaçaient. À cette occasion, Josèphe à nouveau usa d’un second stratagème pour leur échapper ; car il est monté sur le toit de sa maison, et, de la main droite, il les pria de se taire, et leur dit : « Je ne puis dire ce que tu voudrais, et tu ne peux pas entendre ce que tu dis, à cause du bruit confus que tu mais il a dit qu’il se conformerait à toutes leurs demandes, au cas où ils n’enverrait qu’une partie de leur nombre à celui qui pourrait lui en parler. Et quand les principaux d’entre eux, avec leurs chefs, entendirent cela, ils entrèrent la maison. Il les attira ensuite dans la partie la plus retirée de la maison, et ferma la porte de la salle où il les avait mis, puis il les avait fait fouetter jusqu’à ce que chacun d’eux Leurs parties intérieures semblaient nues. Pendant ce temps, la multitude se tenait debout autour la maison, et supposa qu’il avait eu une longue conversation avec ceux qui étaient partis à peu près ce qu’ils prétendaient de lui. Il fit alors ouvrir les portes immédiatement, et il renvoya les hommes tout ensanglantés, ce qui effraya terriblement ceux qui avaient avant de le menacer, qu’ils jetèrent leurs armes et s’enfuirent.

6. Quant à Jean, sa jalousie s’accrut évasion de Josèphe], et il ourdit un nouveau complot contre lui ; il s’est fait passer pour malade, et par une lettre demanda à Josèphe de lui donner la permission d’utiliser le bains qui étaient à Tibériade, pour le rétablissement de sa santé. Sur quoi Josèphe, qui jusque-là ne se doutait pas des complots de Jean contre lui, écrivit au gouverneurs de la ville, qu’ils fourniraient un logement et des choses nécessaires pour John; faveurs, quand il en eut fait usage, au bout de deux jours il fit ce qu’il s’est produite ; il corrompit les uns par des fraudes illusoires, et les autres par de l’argent, et C’est ainsi qu’ils les persuadèrent de se révolter contre Josèphe. Ce Silas, qui a été nommé gardien de la ville par Josèphe, lui écrivit aussitôt, et l’informa de le complot contre lui ; l’épître que Josèphe eut reçue, il marcha avec toute la nuit, et arriva de grand matin à Tibériade ; à laquelle temps que le reste de la multitude le rencontrait. Mais Jean, qui se doutait que sa venue n’était pas à son avantage, envoya cependant un de ses amis, et prétendit que Il était malade, et qu’étant confiné à son lit, il ne pouvait venir le payer ses respects. Mais dès que Josèphe eut réuni le peuple de Tibériade et essaya de s’entretenir avec eux des lettres qu’il avait Jean envoya secrètement des hommes armés, et leur donna l’ordre de le tuer. Mais quand les gens virent que les hommes armés étaient sur le point de tirer leurs épées, ils s’écria-t-il ; à ce cri Josèphe se retourna, et quand il vit que le l’épée à la gorge, il s’éloigna en toute hâte vers le bord de la mer, et laissa de côté ce discours qu’il allait faire au peuple, sur une élévation de six coudées de haut. Il s’empara alors d’un vaisseau qui se trouvait dans le port, et s’y élança avec deux de ses gardes, et s’enfuit au milieu de la lac.

7. Mais les soldats qu’il avait avec lui prirent leurs armèrent aussitôt, et marchèrent contre les conspirateurs ; mais Josèphe craignait que Une guerre civile devait être soulevée par l’envie de quelques hommes, et amener la ville à ruine; Il envoya donc quelques-uns de ses compagnons pour leur dire qu’ils ne devaient plus rien faire que d’assurer leur propre sécurité ; qu’ils ne tueraient personne, ni accuser quelqu’un pour l’occasion qu’ils avaient donnée [de désordre]. Par conséquent, ces les hommes obéissaient à ses ordres et se taisaient ; mais les gens du voisinage quand ils ont été informés de ce complot et du comploteur, ils ont obtenu rassemblés en grande foule pour s’opposer à Jean. Mais il les en empêcha, et s’enfuit à Gischala, sa ville natale, tandis que les Galiléens accouraient de leurs diverses villes à Josèphe ; et comme ils étaient maintenant devenus plusieurs dizaines de milliers d’hommes armés, ils s’écrièrent qu’ils étaient venus contre Jean le vulgaire comploteur contre leurs intérêts, et le brûlerait en même temps, et que ville qui l’avait reçu. Josèphe leur dit qu’il avait pris leur bienveillante envers lui, mais il réprima encore leur fureur, et avait l’intention de soumettre ses ennemis par une conduite prudente, plutôt qu’en les tuant ; Il a donc excepté ceux de toutes les villes qui s’étaient joints à cette révolte avec Jean, par leur nom, qui lui avait été montré avec empressement par ceux qui venaient de toutes les villes, et qui proclamation publique, qu’il s’emparerait des effets de ces qui n’abandonnait pas Jean au bout de cinq jours, et qui brûlerait leurs deux maisons et leurs familles avec le feu. Sur quoi, trois mille hommes de la troupe de Jean qui vinrent à Josèphe, et jetèrent leurs bras sur son pieds. Jean se mit alors en route, avec ses deux mille runagates syriens, des tentatives ouvertes, aux voies plus secrètes de la trahison. En conséquence, il a envoya des messagers à Jérusalem, pour accuser Josèphe, d’avoir une grande puissance, et pour leur faire savoir qu’il viendrait bientôt comme un tyran dans leur métropole, à moins que Ils l’en empêchèrent. Cette accusation, le peuple était au courant à l’avance, mais n’en tenir aucun compte. Cependant, certains des grands, par envie, et certains des envoyèrent de l’argent à Jean en privé, afin qu’il pût s’entendre des soldats mercenaires, afin de combattre Josèphe ; Ils ont également pris un décret de eux-mêmes, et cela pour l’avoir rappelé de son gouvernement, mais ils n’ont pas pensent que ce décret est suffisant ; Ils en envoyèrent deux mille cinq cents des hommes armés, et quatre personnes du plus haut rang parmi eux ; Joazar, fils de Nomicus, et Ananias, fils de Sadduk, ainsi que Simon et Judas, fils de Jonathan, tous des hommes très habiles à parler, afin que ces personnes puissent retirer le la bonne volonté du peuple de la part de Josèphe. Ceux-ci avaient la charge, que s’il voulait s’en aller volontairement, qu’ils lui permettent de [venir et] de rendre compte de ce qui s’est passé. sa conduite ; mais s’il s’obstinait à rester dans son gouvernement, ils devraient le traiter comme un ennemi. Or, les amis de Josèphe lui avaient fait savoir que Une armée s’avançait contre lui, mais ils ne l’avertirent pas à l’avance de ce que le La raison de leur venue était qu’ils n’étaient connus que de quelques conseils secrets de ses ennemis ; et c’est par ce moyen que quatre villes se révoltèrent contre lui aussitôt, Sepphoris, et Gamala, et Gischala, et Tibériade. Pourtant, il a récupérer ces villes sans guerre ; et quand il eut mis en déroute ces quatre commandants par stratagèmes, et qu’il avait pris les plus puissants de leurs guerriers, il les envoya à Jérusalem; et le peuple [de Galilée] eut une grande indignation contre eux, et fut dans une disposition zélée à tuer, non seulement ces forces, mais celles qui ont envoyé eux aussi, si ces forces ne l’en avaient pas empêché en s’enfuyant.

8. Or Jean fut retenu ensuite dans les murs de Gischala, par la crainte qu’il avait de Josèphe ; mais en quelques jours Tibériade révolté de nouveau, le peuple qui s’y trouvait invita le roi Agrippa [à retourner à la l’exercice de son autorité à cet égard]. Et quand il n’est pas venu à l’heure et quand quelques cavaliers romains parurent ce jour-là, ils expulsèrent Flavius Josèphe hors de la ville. Or, leur révolte fut bientôt connue à Tarichées ; et comme Josèphe avait envoyé tous les soldats qui étaient avec lui pour ramasser du blé, il ne savait ni marcher seul contre les révoltés, ni de rester où il était, parce qu’il craignait que les soldats du roi ne l’en empêchassent s’il tardait, et s’il pouvait entrer dans la ville ; car il n’avait pas l’intention de faire quoi que ce soit le lendemain, parce que c’était le jour du sabbat, et qu’il l’empêcherait de acte. Aussi parvint-il à circonvenir les révoltés par un stratagème ; et dans d’abord il ordonna de fermer les portes de Tarichée, afin que personne ne pût sortir et informer [ceux de Tibériade], à qui il était destiné, quel stratagème il était là ; Il rassembla alors tous les navires qui étaient sur le lac, et qui qu’il y en avait deux cent trente, et dans chacun d’eux il n’a mis que plus de quatre marins. Il s’embarqua donc en toute hâte pour Tibériade, et se tint à une telle distance de la ville, qu’il n’était pas facile pour le peuple de voir les vaisseaux, et ordonna que les vases vides flottassent là-bas, tandis que lui-même, qui n’avait avec lui que sept de ses gardes, et ceux qui n’étaient pas armés, s’approchèrent si près comme pour être vu ; mais quand ses adversaires, qui lui faisaient encore des reproches, le virent Du haut des murailles, ils étaient si étonnés qu’ils supposaient que tous les navires étaient d’hommes armés, et jetèrent leurs armes, et par des signaux d’intercession Ils le supplièrent d’épargner la ville.

9. Josèphe les menaça terriblement, et leur reprocha que, lorsqu’ils furent les premiers à prendre les armes contre les Romains, qu’ils dépensassent d’avance leurs forces dans des dissensions civiles, et qu’ils ce que leurs ennemis désiraient par-dessus tout ; et qu’en outre ils devraient s’empressèrent de s’emparer de lui, qui veillait à leur sûreté, et avait n’ont pas eu honte de fermer les portes de leur ville à celui qui a bâti leur Murs; que, toutefois, il admettrait d’eux des intercesseurs qui pourraient leur trouver quelque excuse, et avec qui il ferait des accords qui pourraient pour la sécurité de la ville. Là-dessus, dix des hommes les plus puissants de Tibériade vinrent jusqu’à lui à l’instant ; et quand il les eut pris dans un de ses vaisseaux, il ordonna qu’on les portât à une grande distance de la ville. Il ordonna alors que cinquante autres membres de leur sénat, qui étaient des hommes de la plus haute éminence, venez à lui, afin qu’ils lui donnent aussi quelque sécurité en leur faveur. Après que, sous un nouveau prétexte ou sous un autre, il en a appelé d’autres, l’un après l’autre. l’autre, de faire les ligues entre eux. Il donna ensuite l’ordre aux maîtres de les vaisseaux qu’il avait ainsi remplis pour s’embarquer sur-le-champ pour Tarichée, et d’y enfermer ces hommes dans la prison ; jusqu’à ce qu’à la fin il ait pris tous leurs Sénat, composé de six cents personnes, et d’environ deux mille populace, et les emmena à Tarichée. 35 ans

10. Et quand le reste du peuple s’écria, Clitus fut le principal auteur de cette révolte, ils voulurent qu’il le fît dépense sa colère sur lui [seulement] ; mais Josèphe, dont l’intention était de tuer personne, ordonna à un certain Lévius, qui appartenait à ses gardes, de sortir du vaisseau, afin de couper les deux mains de Clitus ; mais Lévius craignait-il de sortir par lui-même seul à un si grand nombre d’ennemis, et refusa d’y aller. Clitus vit que Josèphe était dans une grande passion dans le navire, et prêt à en sauter, afin d’exécuter lui-même le châtiment ; Il implora donc du rivage : qu’il lui laisserait une de ses mains ; ce que Josèphe accepta, sur à condition qu’il couperait lui-même l’autre main ; En conséquence, il a tiré son l’épée, et de sa main droite lui coupa la gauche, tant était grande la crainte dans laquelle il se trouvait. de Josèphe lui-même. C’est ainsi qu’il fit prisonniers les habitants de Tibériade, et reprit la ville avec des navires vides et sept de ses gardes. De plus, un quelques jours après, il reprit Gischala, qui s’était révoltée avec le peuple de Sepphoris, et donna à ses soldats la permission de la piller ; mais a-t-il obtenu toutes les piller ensemble, et le rendre aux habitants ; et ce qu’il a fait à la habitants de Sepphoris et de Tibériade. Car lorsqu’il eut soumis ces villes, il avait l’esprit, en les laissant piller, de leur donner quelque bonne instruction, en même temps qu’il regagnait leur bienveillance en leur restituant leur argent encore.





 

CHAPITRE 22.

     Les Juifs préparent tout pour la guerre ; et Simon, fils de
Gioras, tombe dans le pillage.

1. Et c’est ainsi que les troubles de la Galilée s’apaisèrent, quand, ayant cessé de poursuivre leurs dissensions civiles, ils entreprirent pour faire des préparatifs pour la guerre avec les Romains. Maintenant à Jérusalem le grand prêtre Artanus, et tous les hommes de pouvoir qui n’étaient pas dans le l’intérêt des Romains, et réparèrent les murailles, et firent un grand nombre de guerriers instruments, de sorte que dans toutes les parties de la ville des dards et toutes sortes d’armures étaient sur l’enclume. Bien que la multitude des jeunes gens s’adonnât à des occupations exercices, sans aucune régularité, et tous les lieux étaient pleins de tumultes Actions; mais les modérés étaient excessivement tristes ; et il y en avait un grand nombre qui, à la perspective des calamités qui s’abattaient sur eux, fit de grandes lamentations. Il y avait aussi des présages observés qui étaient compris d’être les précurseurs des maux par ceux qui aimaient la paix, mais l’étaient par ceux qui allumé la guerre interprétée de manière à convenir à leurs propres inclinations ; et le très l’état de la ville, avant même que les Romains vinssent s’y opposer, était celui d’un lieu voué à la destruction. Cependant, la préoccupation d’Ananus était celle-ci, de mettre de côté, pour un les préparatifs de la guerre, et de persuader aux séditieux de consulter leur propre intérêt, et de contenir la folie de ceux qui avaient le nom de Fanatiques; mais leur violence était trop dure pour lui ; et quelle fin il est venu à nous relaterons ci-après.

2. Mais pour ce qui est de la toparchie d’Acrabbene, Simon, le fils de Gioras, rassembla un grand nombre de ceux qui aimaient les innovations, et se mit à ravager le pays ; Il ne s’est pas contenté de harceler les maisons, mais tourmentait leurs corps, et paraissait ouvertement et d’avance affecter tyrannie dans son gouvernement. Et quand Artanus envoya contre lui une armée, et les autres chefs, lui et sa troupe se retirèrent chez les brigands qui étaient à Massada, et ils s’y arrêtèrent, et pillèrent avec eux le pays d’Idumée, jusqu’à ce qu’Ananus et ses autres adversaires furent tués ; et jusqu’à ce que les dirigeants de ce pays aient été affligé de la multitude de ceux qui ont été tués, et de la perpétuelle ravage de ce qu’ils avaient, qu’ils levèrent une armée, et mirent des garnisons dans la villages, pour les mettre à l’abri de ces insultes. Et c’est dans cet état que se trouvaient les affaires de Judée à cette époque.

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 2

1 (retour)
[ Ecoutez la note du doyen Aldrich à ce sujet : « La loi ou coutume des Juifs [dit : il] exige sept jours de deuil pour les morts », Antiq. B. XVII. ch. 8. l’article 4 ; d’où l’auteur du livre de l’Ecclésiastique, ch. 22, 12, assigne sept jours comme le temps propre du deuil pour les morts, et, ch. 38 :17, enjoint aux hommes de pleurez les morts, afin qu’on ne parle pas mal d’eux ; car, comme le dit Josèphe À l’heure actuelle, si quelqu’un omet ce deuil [fête funèbre], il n’est pas considéré comme un sainte personne. Comme il est certain qu’un deuil de sept jours a été coutumier depuis les temps les plus anciens, Genèse 1 :10. Les fêtes funéraires sont également mentionné comme d’une antiquité considérable, Ézéchiel 24 :17 ; Jérémie 16 :7 ; Proie. 31:6; Deutéronome 26 :14 ; Flavius Josèphe, de la guerre B. III. ch. 9. CHAPITRE 5.]

2 (aller-retour)
[ Ceci tenant un conseil dans le temple d’Apollon, dans le palais de l’empereur à Rome, par Auguste, et même la construction de ce temple magnifiquement par lui-même dans ce palais, sont exactement agréables à Auguste, dans ses vieux jours, comme Aldrich et de Suttonius et Properce.]

3 (retour)
[ Nous avons ici une forte confirmation que c’était Xerxès, et non Artaxerxès, sous lequel la plus grande partie des Juifs revint de la captivité babylonienne, c’est-à-dire aux jours d’Esdras et de Néhémie. La même chose est dans les Antiquités, B. XI. ch.6]

4 (retourner)
[ Cette pratique des Essens, en refusant de jurer, et en estimant le serment occasions ordinaires pires que le parjure, est prononcé ici en termes généraux, comme sont les injonctions parallèles de notre Sauveur, Matthieu 6 :34 ; 23:16; et de St. Jacques, 5 :12 ; mais tous admettent des exceptions particulières pour les causes solennelles, et sur grandes et nécessaires occasions. C’est ainsi que ces mêmes Essens, qui font ici avec tant de zèle d’éviter de jurer, sont liés, dans la section suivante, à n’en admettre aucun jusqu’à ce qu’ils prêter serment d’accomplir leurs divers devoirs envers Dieu et envers leurs voisins, sans supposer qu’ils enfreignent ainsi cette règle, de ne pas jurer du tout. Le cas est le même dans le christianisme, comme nous l’apprenons de l’Apostolique Constitutions, qui, bien qu’elles soient d’accord avec le Christ et saint Jacques, l’interdiction de jurer en général, ch. 5 :12 ; 6:2, 3; mais l’expliquent-ils ? ailleurs, en évitant de jurer faussement, et de jurer souvent et en vain, ch. 2:36; et encore, en « ne jurant pas du tout », mais en ajoutant que « si cela ne peut être évité, de jurer sincèrement », ch. 7 :3 ; qui nous expliquent abondamment la nature des mesures de cette injonction générale.]

5 (retour)
[ Cette mention des « noms des anges », si particulièrement conservée par les Essens, [si cela signifie plus que ces « messagers » qui ont été employés pour apporter, les livres particuliers de leur Secte,] ressemble à un prélude à cela « adoration des anges », blâmée par saint Paul, comme superstitieuse et illégale, une sorte de gens comme ces Essens, Colossiens 2 :8 ; comme l’est la prière vers ou vers le soleil pour son lever tous les matins, mentionné ci-dessus, sect. 5, très semblables à celles dont il n’a pas été fait mention beaucoup plus tard dans la prédication de Peter, Authent. Rec. Partie II. p. 669, et à propos d’une sorte d’adoration des anges, du mois, et de la lune, et ne célébrant pas les nouvelles lunes, ou d’autres festivals, à moins que la lune n’apparaisse. Ce qui, en effet, me semble le plus ancien mention d’une quelconque considération pour les phases de fixation du calendrier juif, dont le Le Talmud et les rabbins ultérieurs parlent tellement, et sur si peu d’anciens fondation.]

6 (retour)
[ De ces doctrines juives ou esséniennes [et même chrétiennes] concernant les âmes, bons et mauvais, dans l’Hadès, voyez cet excellent discours, ou homélie, de notre Flavius Josèphe concernant l’Hadès, à la fin du volume.]

7 (retourner)
[ Le doyen Aldrich cite trois exemples de ce don de prophétie dans plusieurs de ses ces Essens d’après Josèphe lui-même, c’est-à-dire dans l’Histoire de la guerre, B. I. ch. 3. sect. 5, Judas prédit la mort d’Antigone à la tour de Straton ; B. II. Ch. 7. sect. 3, Simon prédit qu’Archélaüs ne régnerait que neuf ou dix ans ; et Antiq. B. XV. ch. 10. 4, 5, Menuhem a prédit qu’Hérode serait roi, et régnerait tyranniquement, et cela pendant plus de vingt ans ou même trente ans. Tout ce qui arriva en conséquence.]

8 (retourner)
[ Il y a tellement plus de choses ici sur les Essens que ce qui est cité dans Flavius Josèphe dans Porphyre et Eusèbe, et encore moins des pharisiens et des sadducéens, les deux autres sectes juives, qu’on ne s’attendrait naturellement à ce qu’elles l’Essens ou troisième secte, non, qu’il ne semble y faire allusion lui-même ailleurs, qu’on est tenté de supposer que Josèphe avait d’abord écrit moins de l’une, et plus des deux autres, que ses copies actuelles ne nous en fournissent ; De même, que, par un hasard inconnu, nos exemplaires actuels sont ici composés de la plus grande édition dans le premier cas, et de la plus petite dans le second. Voir la note dans l’édition de Havercamp. Cependant, ce que Josèphe dit au nom de la Pharisiens, que seules les âmes des hommes de bien sortent d’un corps pour entrer dans un autre, bien que toutes les âmes soient immortelles, et que les âmes des méchants soient sujettes à châtiment éternel ; comme aussi ce qu’il dit plus tard, Antiq. B. XVIII. ch. 1. 3, que la vigueur de l’âme est immortelle, et que sous la terre elle recevoir des récompenses ou des punitions selon que leur vie a été vertueuse ou vicieux dans le monde d’aujourd’hui ; qu’une prison éternelle est attribuée aux méchants, mais qu’il soit permis aux bons de vivre à nouveau dans ce monde ; sont presque d’accord avec les doctrines du christianisme. Seul le rejet par Flavius Josèphe du retour de la méchant dans d’autres corps, ou dans ce monde, qu’il accorde aux bons, regarde un peu comme une contradiction avec le récit de saint Paul sur la doctrine des Juifs, qu’ils « permettaient eux-mêmes qu’il y eût une résurrection des morts, des justes et des injustes », Actes 24 :15. Pourtant, parce que le récit de Josèphe est que des pharisiens, et de saint Patti, celle des Juifs en général, et de lui-même La contradiction n’est pas très certaine.]

9 (retour)
[ Nous avons ici, dans ce manuscrit grec qui était autrefois celui d’Alexandre Petavius, mais qui est aujourd’hui à la bibliothèque de Leyde, deux ajouts des plus remarquables à la exemplaires, bien qu’ils aient été déclarés peu dignes de remarque par l’éditeur ; ce qui, d’un autre côté, mention de l’arrivée de Tibère dans l’empire, insère d’abord le fameux témoignage de Josèphe au sujet de Jésus-Christ, tel qu’il est textuellement dans les Antiquités, B. XVIII. ch. 3. 3, avec quelques parties de cet excellent discours ou homélie de Josèphe concernant l’Hadès, annexé à l’ouvrage. Mais qu’y a-t-il ici principalement Il convient de noter que, dans cette homélie, Josèphe venant de mentionner le Christ, comme « Dieu le Verbe, et le Juge du monde, établi par le Père », etc., ajoute, qu’il s’était fait dire ailleurs de lui plus gentiment ou plus en particulier."]

10 (retour)
[ Cet usage du corban, ou oblation, tel qu’il s’applique ici à l’argent sacré consacré à Dieu dans le trésor du temple, illustre les paroles de notre Sauveur, Marc 7 :11, 12.]

11 (retour)
[ Tacite reconnaît que Caïus ordonna aux Juifs de placer ses effigies dans leur temple, bien qu’il se trompe lorsqu’il ajoute que les Juifs prirent alors les armes.]

12 (aller-retour)
[ Ce récit d’un lieu près de l’embouchure du fleuve Bélus en Phénicie, d’où est venu ce sable dont les anciens faisaient leur verre, est une chose connue dans l’histoire, particulièrement dans Tacite et Strabon, et plus largement dans Pline.]

13 (retour)
[ Ce Memnon avait plusieurs monuments, et l’un d’eux apparaît, à la fois par Strabon et par Strabon Diodore, d’avoir été en Syrie, et il n’est pas improbable qu’il se soit trouvé dans ce lieu même.

14 (aller-retour)
[ Reland note ici que le Talmud, en relatant dix tristes accidents pour lesquels les Juifs doivent déchirer leurs vêtements, estime que c’est pour l’un d’eux : « Quand ils entendront que la loi de Dieu est brûlée."]

15 (aller-retour)
[ Cet Ummidius, ou Numidius, ou, comme l’appelle Tacite, Vinidius Quadratus, est mentionné dans une ancienne inscription, encore conservée, comme Spanhelm l’informe ici qui l’appelle Urnmidius Quadratus.]

16 (retourner) [ Prenez le personnage de ce Félix [qui est bien connu par les Actes des Actes des Actes de l’Église)
apôtres, particulièrement à cause de son tremblement quand saint Paul a parlé de « la justice, la chasteté et le jugement à venir »] Actes 24 :5 ; Et il n’est pas étonnant que, lorsqu’il nous avons vu ailleurs qu’il vivait dans l’adultère avec Drusilla, la fille d’un autre homme femme, [Antiq. B. XX. ch. 7. sect. 1 : selon les paroles de Tacite, produites ici par Le doyen Aldrich : « Félix exerçait, dit Tacitas, l’autorité d’un roi, avec le tempérament d’un esclave, et s’en remettre à la grande puissance de son frère Pallas, à la cour, pensait qu’il pouvait être coupable de toutes sortes de méchancetés pratiques pratiques. Remarquez aussi l’époque où il fut nommé procurateur, en l’an 52 de notre ère ; cela quand saint Paul plaida sa cause devant lui, en l’an 58 de notre ère, il aurait pu être « beaucoup ans de jugement pour cette nation », comme saint Paul dit qu’il l’avait été alors, Actes 24 :10. Mais quant à ce que dit ici Tacite, c’est qu’avant la mort de Cumanus, Félix était procureur de Samarie, n’est pas bien d’accord avec les paroles de saint Paul, qui aurait difficilement qualifié la Samarie de nation juive. Bref, depuis ce que Tacite il s’agit ici de pays très éloignés de Rome, où il a vécu ; depuis quoi dit-il de deux procurateurs romains, l’un sur la Galilée, l’autre sur la Samarie en même temps, est sans exemple ailleurs ; et depuis Josèphe, qui vivait à à cette époque même, en Judée, semble n’avoir rien su de cette procuration de Félix, avant la mort de Cumanus ; Je soupçonne fort l’histoire elle-même de n’être rien mieux qu’une erreur de Tacite, surtout quand elle semble non seulement omise, mais contredit par Flavius Josèphe ; comme n’importe qui peut trouver qui compare leurs histoires ensemble. Peut-être Félix a-t-il été un juge subalterne parmi les Juifs, temps auparavant sous Cumanus, mais qu’il était sérieusement procurateur de Samarie Avant, je n’y crois pas. L’évêque Pearson, ainsi que l’évêque Lloyd, citent ceci mais avec une clause douteuse : confie Tacito, « S’il faut en croire Tacite. Poires. Anhal. Paulin. à la p. 8 ; Marshall’s Tables, en 49 apr. J.-C.]

17 (aller-retour) [c’est-à-dire Hérode,
roi de Chalcis.]

18 (aller-retour)
[ Peu de temps après ce commencement de Florus, le plus méchant de tous les Romains procurateurs de Judée, et à l’occasion immédiate de la guerre des Juifs, douzième année de Néron, et la dix-septième d’Agrippa, ou 66 apr. J.-C., l’histoire en les vingt livres des Antiquités de Josèphe se terminent, bien que Josèphe n’ait pas terminer ces livres jusqu’au treizième jour de Domitien, ou 93 apr. J.-C., vingt-sept années plus tard ; car il n’a pas terminé leur Appendice, qui contient un compte rendu de sa propre vie, jusqu’à la mort d’Agrippa, ce qui arriva la troisième année de Trajan, ou A. D. 100, comme je l’ai déjà observé à plusieurs reprises.]

19 (retourner)
[ Remarquez ici que trois millions de Juifs étaient présents à la Pâque, 65 apr. J.-C. ; ce qui confirme ce que Josèphe nous apprend ailleurs, qu’à Un peu plus tard, ils comptèrent deux cent cinquante-six mille cinq cent agneaux pascals, ce qui, à douze pour chaque agneau, ce qui n’est pas immodéré calcul, arrivent à trois millions soixante-dix-huit mille. Voir B. VI. Ch. 9. Sect. 3.]

20 (aller-retour)
[ Prenez ici la note très pertinente du Dr Hudson. « Par cette action, dit-il, le tuer un oiseau au-dessus d’un vase de terre, les Juifs ont été démasqués comme des lépreux gens; car c’est ce que la loi devait faire dans la purification du lépreux, Lévitique 14. On sait aussi que les païens reprochaient aux Juifs d’être sujets à la lèpre, et croyaient qu’ils avaient été chassés d’Égypte à cause de cela. C’est ce que M. Reland m’a suggéré.

21 (retourner)
[ Nous avons ici des exemples de Juifs indigènes qui étaient de l’ordre équestre parmi les Romains, et n’aurait donc jamais dû être fouetté ou crucifié, selon les lois romaines. Voir presque le même cas dans saint Paul lui-même, Actes 22 :25-29.]

22 (retourner)
[ Ce vœu que Bérénice [ici et ailleurs appelait reine, non seulement comme fille et sœur de deux rois, Agrippa le Grand, et Agrippa fils, mais veuve de Hérode, roi de Chalcis] venu accomplir à Jérusalem n’était pas celui d’un Nazaréen, mais comme les Juifs religieux en fabriquaient, dans l’espoir d’un la délivrance d’une maladie, ou d’un autre danger, comme Josèphe l’insinue ici. Cependant, ces trente jours de séjour à Jérusalem, pour le jeûne et la préparation contre l’oblation d’un sacrifice convenable, semble être trop long, à moins qu’il ne soit tout à fait volontaire chez cette grande dame. Ce n’est pas requis dans la loi de Moïse concernant les Nazaréens, Nombres 6, et est très différent de l’époque de saint Paul pour une telle préparation, qui n’a duré qu’un jour, Actes 21 :26. C’est pourquoi nous voulons déjà que le continuation des Antiquités pour nous éclairer ici, comme elles l’ont fait jusqu’à présent fait à tant d’occasions ailleurs. Peut-être qu’à notre époque, les traditions de la Les pharisiens avaient obligé les Juifs à ce degré de rigueur, non seulement en ce qui concerne ces trente jours de préparation, mais pour ce qui est d’aller pieds nus pendant tout ce temps, Bernice s’est soumise à aussi. Car nous savons que le joug de Dieu et de notre Sauveur est d’ordinaire facile, et son fardeau relativement léger, dans de telles injonctions positives, Matthieu 11 :30, c’est ainsi que les scribes et les pharisiens « lient quelquefois les hommes fardeaux, et pénibles à porter », même lorsqu’eux-mêmes « ne toucheraient pas avec l’un de leurs doigts », Matthieu 23 :4 ; Luc 11 :46. Cependant, Noldius bien observe De Hérode. n° 404, 414, auquel Juvénal, dans sa sixième satire, fait allusion cette remarquable pénitence ou soumission de cette Bérénice à la discipline juive, et se moque d’elle pour cela ; tout comme Tacite, Dio, Suétone et Sextus Aurelius la mentionnent comme une personne bien connue à Rome. — Ibid.]

23 (retourner)
[ Je crois que ce Bezetha est cette petite colline attenante au côté nord de la temple, sur lequel était l’hôpital avec cinq portiques ou cloîtres, et au-dessous qui était la bergerie de Béthesda ; dans lequel un ange ou un messager, à un moment donné, d’une certaine saison, et où lui ou ceux qui ont été les premiers à entrer dans la « piscine » ont été guéris, Jean 5 :1 etc. Cette situation de Bezetha, dans Flavius Josèphe, sur le côté nord du temple, et non loin de la tour Antonia, s’accorde exactement à la place de la même piscine à ce jour ; seuls les cloîtres restants ne sont que Trois. Voir Maundrel, p. 106. L’ensemble des bâtiments semble avoir été appelé le Nouvelle Ville, et cette partie, où était l’hôpital, particulièrement Bezetha ou Bethesda. Voir ch. 19. CHAPITRE 4.]

24 (retourner) [ Dans ce discours du roi Agrippa,
nous avons un récit authentique de l’étendue et de la la force de l’empire romain au début de la guerre des Juifs. Et ce discours avec d’autres circonstances dans Josèphe, montrent combien une personne sage et grande Agrippa l’était, et c’est pourquoi Josèphe l’appelle ailleurs un des plus merveilleux ou des plus admirables homme, Contr. Ap. I. 9. C’est le même Agrippa qui dit à Paul : « Tu es presque persuade-moi d’être chrétien », Actes 26 ; 28; et dont saint Paul disait : « Il était expert dans toutes les coutumes et les questions des Juifs », pourtant. 3. Voir un autre indication des limites du même empire romain, De la guerre, B. III. ch. 5. Chapitre 7. Mais ce qui me paraît très remarquable ici, c’est que lorsque Josèphe, à l’imitation des Grecs et des Romains, pour l’usage desquels il écrivit ses Antiquités, se rendait souvent dans leur ils apparaissaient, par la politesse de leur composition, et leurs envolées oratoires, pour n’être pas les vrais discours des personnes concernées, qui n’étaient généralement pas des orateurs, mais de son élégance le discours qui nous est présenté est d’une autre nature, plein de faits indéniables, et composé d’une manière simple et peu astucieuse, mais émouvante ; Il semble donc être roi le discours d’Agrippa lui-même, et d’avoir reçu Josèphe d’Agrippa lui-même, avec Josèphe avait la plus grande amitié. Nous ne pouvons pas non plus omettre la constante d’Agrippa doctrine ici, que ce vaste empire romain a été élevé et soutenu par des Providence, et que, par conséquent, c’était en vain que les Juifs, ou tout autre, Pensez à le détruire. Nous ne pouvons pas non plus négliger de tenir compte de la solennelle appel aux anges ici utilisé ; les mêmes appels que nous avons dans saint Paul, 1 Timothée 5 :22, et par les apôtres en général, sous la forme de l’ordination évêques, Constitut. Apost. VIII. 4.]

25 (retourner)
[ Jules César avait décrété que les Juifs de Jérusalem paieraient une rente annuelle tribut aux Romains, à l’exception de la ville de Joppé, et pour l’année sabbatique ; comme Spanheim observe à partir de l’Antiq. B. XIV. ch. 10. CHAPITRE 6.]

26 (retour) [ Tacite,
nous avons fait mention de ce Sohemus. Nous apprenons aussi de Dio que son père était roi des Arabes d’Iturée, [dont Iturea est mentionnée par saint Iturée. Luc, ch. 3 :1.] dont les témoignages sont cités ici par le Dr Hudson. Voir Noldius, n° 371.]

27 (retour)
[ Spanheim note sur l’endroit, que ce dernier Antiochus, qui a été appelé Epiphaus, est mentionné par Dio, LIX. p. 645, et qu’il est mentionné par Flavius Josèphe ailleurs deux fois aussi, B.V. ch. 11. l’article 3 ; et Antiq. B. XIX. ch. 8. secte. I.]

28 (retourner)
[ Nous avons ici un exemple éminent de cette langue juive, que le Dr Wail observe, nous trouvons plusieurs fois employé dans les écrits sacrés ; Je veux dire, là où le Les mots « tous » ou « toute la multitude », etc., ne sont employés que pour la plus grande partie ; mais pas de manière à inclure toutes les personnes, sans exception ; car lorsque Josèphe eut dit que « toute la multitude » [Note de bas de page tous les mâles] de Lydda s’en alla la fête des Tabernacles, il ajoute aussitôt que, cependant, pas moins de cinquante d’entre eux parurent, et furent tués par les Romains. D’autres exemples comme cela je l’ai observé ailleurs dans Josèphe, mais, à ce que je pense, aucun de tel Aussi remarquable que cela. Voir les Observations critiques de Wall sur l’Ancien Testament, p. 100. 49, 50.]

29 (retour)
[ Nous avons aussi, dans cette section et dans la suivante, deux faits éminents à observer, c’est-à-dire le premier exemple, dont je me souviens, dans Josèphe, de l’apparition de la ennemis de leur pays, lorsque leurs mâles montèrent à Jérusalem, dans l’un des leurs trois fêtes sacrées ; que, pendant la théocratie, Dieu avait promis de préservez-les de, Exode 34 :24. Le deuxième fait est le suivant, la violation de la sabbat par les séditions juives dans un combat offensif, contraire à la la doctrine et la pratique de leur nation en ces âges, et même contrairement à ce que Ils s’exerçèrent eux-mêmes par la suite pendant le reste de cette guerre. Voir la note sur Antiq. B. XVI. ch. 2. CHAPITRE 4.]

30 (retourner)
[ Il y a peut-être ici une autre raison très importante et très providentielle pour cette étrange et insensée retraite de Cestius ; ce qui, si Josèphe l’avait chrétien maintenant, il aurait pu probablement s’en apercevoir aussi ; c’est-à-dire, l’occasion pour les chrétiens juifs de la ville d’appeler à la prédiction et la prudence que Christ leur a données il y a environ trente-trois ans et un demi auparavant, que « lorsqu’ils verraient l’abomination de la désolation » [les armées romaines idolâtres, avec les images de leurs idoles dans leurs enseignes, prêt à jeter Jérusalem désolée] « se tenir là où elle ne devrait pas » ou « dans le lieu saint » ou, « lorsqu’ils verraient Jérusalem un seul exemple d’un lieu plus apolitique, mais plus providentiel, entourés d’armées, » ils devaient alors « fuir » à la conduite du monticule que cette retraite de Cestius visible pendant toute cette les pluies. En obéissant à ce que ces chrétiens juifs ont fui, j’ai assiégé Jérusalem; qui pourtant était providentiellement si grand pour les montagnes de la Pérée, et échappa à cette destruction. Voyez tribulation, comme il n’y en avait pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à ce temps-là ; non, Lit. Accompl. de Proph. p. 69 et 70. Ni était peut-être là et ne devrait jamais exister. — Ibid., p. 70 et 71.]

31 (retour)
[ De ce nom de Joseph, fils de Gorion, ou Gorion, fils de Joseph, comme B. IV. ch. 3. 9, l’un des gouverneurs de Jérusalem, qui fut tué à la commencement des tumultes par les zélotes, B. IV. ch. 6. 1, la L’auteur juif d’une histoire de cette nation prend son titre, et pourtant personnifie notre vrai Josèphe, fils de Matthias ; mais la tricherie est trop grossière pour être mise sur le monde savant.]

32 (retour)
[ Nous pouvons observer ici que les Iduméens, comme ayant été des prosélytes de la justice depuis l’époque de Jean Hyrcan, pendant environ cent quatre-vingt-quinze ans, étaient maintenant considérés comme faisant partie de la nation juive, et ceux-ci fournissaient d’un commandant en conséquence. Voyez la note sur l’Antiq. B. XIII. ch. 9. SECT. 1.]

33 (retourner)
[ Nous voyons ici, et dans le récit de Josèphe de sa propre vie, sect. 14, comment exactement il imita son législateur Moïse, ou peut-être n’obéissait-il qu’à ce qu’il considérait comme le sien perpétuelle, en nommant sept juges inférieurs, pour des causes plus petites, villes particulières, et peut-être pour la première fois pour des causes plus grandes, avec la la liberté d’en appeler à soixante et onze juges suprêmes, en particulier dans les causes quand il s’agissait de la vie et de la mort ; comme Antiq. B. IV. ch. 8. l’article 14 ; et de sa Vie, sect. 14. Voir aussi De la guerre, B. IV. ch. 5. Chapitre 4. De plus, nous 7, qu’il imita Moïse, aussi bien que les Romains, dans le nombre et distribution des officiers subalternes de son armée, comme Exode 18 :25 ; Deutéronome 1:15; et dans sa charge contre les offenses communes aux soldats, comme Dentéronomie 13 :9 ; en tout cela, il a montré sa grande sagesse et sa piété, et conduite habile dans les affaires martiales. Pourtant, puissions-nous discerner dans sa très haute caractère d’Artanus le grand prêtre, B. IV. ch. 5. sect. 2, qui semble avoir qui condamna saint Jacques, évêque de Jérusalem, à être lapidé, sous Albinus, le procurateur, que lorsqu’il écrivit ces livres de la guerre, il ne l’était pas en tant que chrétien ébionite ; sinon, il n’aurait pas échoué, selon sa coutume habituelle, d’avoir regardé ce meurtre barbare comme un juste punition contre lui pour sa cruauté envers le chef, ou plutôt envers le seul chrétien évêque de la circoncision. S’il avait été chrétien à l’époque, il n’aurait pas pu non plus ont parlé avec tant d’émotion des causes de la destruction de la Jérusalem, sans un mot de la condamnation de Jacques, ni de la crucifixion du Christ, comme il l’a fait lorsqu’il est devenu chrétien par la suite.]

34 (retour)
[ Je croirais qu’une armée de soixante mille fantassins en faudrait beaucoup plus plus de deux cent cinquante cavaliers ; et nous trouvons que Josèphe avait plus de cavaliers sous ses ordres que deux cent cinquante dans son histoire future. Je suppose Le nombre des milliers est supprimé dans nos exemplaires actuels.]

35 (retour)
[ Je ne peux m’empêcher de penser que ce stratagème de Josèphe, qui est relaté ici et dans sa Vie, sect. 32, 33, pour être l’un des plus beaux qui aient jamais été inventés et exécuté par n’importe quel guerrier quel qu’il soit.]



 




LIVRE III.

     Contenant l’intervalle d’environ un an.

De la venue de Vespasien pour soumettre les Juifs à la prise de
Gamala.





 

CHAPITRE 1.

     Vespasien est envoyé en Syrie par Néron pour faire la guerre
Avec les Juifs.

1. Quand Néron fut informé du mauvais succès des Romains en Judée, une consternation et une terreur cachées, comme c’est l’habitude en pareil cas, s’abattirent sur lui ; bien qu’il ait ouvertement l’air très grand, et qu’il ait été très en colère, et qu’il ait dit que Ce qui s’était passé était plutôt dû à la négligence du commandant qu’à la la valeur de l’ennemi : et comme il le jugeait à propos pour lui, qui portait le fardeau de tout l’empire, pour mépriser de tels malheurs, il feignait maintenant de le faire, et de ont une âme supérieure à tous ces tristes accidents, quels qu’ils soient. Pourtant, le le trouble qui était dans son âme apparaissait clairement par la sollicitude dans laquelle il se trouvait. pour récupérer à nouveau ses affaires].

2. Et comme il délibérait à qui il devait s’adresser le soin de l’Orient, maintenant il était dans une si grande agitation, et qui pourrait être le meilleur punir les Juifs pour leur rébellion, et pourrait l’empêcher de s’emparer aussi des nations voisines, — il ne trouva personne d’autre que Vespasien à la hauteur de la tâche, et capable de supporter le grand fardeau d’un si puissant la guerre, voyant qu’il devenait un vieillard déjà dans le camp, et dès sa jeunesse s’était exercé à des exploits guerriers : c’était aussi un homme qui, depuis longtemps, avait pacifia l’Occident et le soumit aux Romains, lorsqu’il fut mis en désordre de la part des Allemands ; il leur avait aussi rendu la Bretagne par ses armes, qui était peu connu jusqu’à 1 où il procura à son père Claude qu’on lui accordât un triomphe sans aucun la sueur ou le travail de son propre chef.

3. Néron estimait donc ces circonstances comme favorables et vit que l’âge de Vespasien lui donnait une expérience sûre et une grande habileté, et qu’il avait ses fils comme otages pour sa fidélité à lui-même, et que le l’âge florissant dans lequel ils se trouvaient les obligerait à adapter des instruments à leur la prudence du père. Peut-être y a-t-il eu aussi quelque intervention de la Providence, ce qui préparait la voie à ce que Vespasien soit lui-même empereur par la suite. Sur l’ensemble, il envoya cet homme pour prendre sur lui le commandement des armées qui étaient en Syrie ; mais cela non sans de grands éloges et des contraignes flatteuses, tels que la nécessité l’exigeait, et tels qu’ils pouvaient l’adoucir jusqu’à la complaisance. Ainsi Vespasien envoya son fils Titus d’Achaïe, où il avait été avec Néron, pour Alexandrie, pour ramener avec lui la cinquième et la dixième légion, tandis que lui-même, après avoir passé l’Hellespont, entra par terre dans Syrie, où il rassembla les forces romaines, avec un nombre considérable de d’auxiliaires des rois dans ce voisinage.





 

CHAPITRE 2.

    Un grand massacre autour d’Ascalon. Vespasien vient à
Ptolémaïs.

1. Les Juifs, après avoir battu Cestius, furent tellement enivrés de leur succès inattendu, qu’ils ne purent gouverner leur zèle, mais, comme des gens enflammés par leur bonne fortune, ils portaient la la guerre dans des endroits plus reculés. En conséquence, ils se réunirent bientôt multitude de leurs soldats les plus robustes, et s’en allèrent pour Ascalon. Ceci est une ville antique distante de Jérusalem de cinq cent vingt et fut toujours l’ennemi des Juifs ; raison pour laquelle ils ont déterminé de faire leur premier effort contre elle, et d’en faire des approches aussi près que possible. Cette excursion était conduite par trois hommes, qui étaient les chefs de la tous, tant pour la force que pour la sagacité ; Niger, appelé le Persite, Silas de Babylone, et à côté d’eux Jean l’Essénien. Maintenant, Ascalon était solidement fortifiée mais n’avaient presque pas d’aide sur laquelle on pouvait compter, car les La garnison se composait d’une cohorte de fantassins et d’une troupe de cavaliers, dont la capitaine était Antonius.

2. C’est pourquoi, dans leur colère, ces Juifs se mirent en marche plus vite qu’à l’ordinaire, et, comme s’ils n’eussent fait qu’un petit chemin, ils s’approchèrent près de la ville, et ils y arrivèrent ; mais Antoine, qui n’était pas instruit l’attaque qu’ils allaient faire sur la ville, attira ses cavaliers et n’étant pas découragé par la multitude, ni par le courage de l’ennemi reçut ses premières attaques avec une grande bravoure ; et lorsqu’ils entassés jusqu’aux murs, il les a repoussés. Or, les Juifs n’étaient pas habiles à la guerre, mais ils combattraient avec ceux qui y étaient habiles ; c’étaient des valets de pied combattre avec des cavaliers ; ils étaient en désordre, pour combattre ceux qui étaient unis ensemble; ils étaient mal armés, pour combattre ceux qui l’étaient complètement ; ils combattaient plus par leur rage que par des conseils sobres, et étaient exposés à des des soldats qui étaient exactement obéissants ; et ils firent tout ce qu’on leur demandait la moindre indication. Ils furent donc facilement battus ; car, dès que jamais leur Les premiers rangs étaient une fois en désordre, ils étaient mis en fuite par les cavalerie, et ceux d’entre eux qui venaient derrière, ceux qui se pressaient contre la muraille tombèrent sur les armes de leur propre parti, et devinrent les ennemis les uns des autres ; Et c’est ainsi que longtemps jusqu’à ce qu’ils fussent tous forcés de céder aux attaques des cavaliers, et étaient dispersés dans toute la plaine, laquelle plaine était large, et toutes propres à la Cavaliers; circonstance qui fut fort commode pour les Romains, et occasionna le massacre du plus grand nombre de Juifs ; car ceux qui se sont enfuis, ils pourrait les envahir et les faire rebrousser chemin ; et quand ils les eurent ramenés après leur fuite, et les chassèrent ensemble, ils les traversèrent, et tuèrent un un grand nombre d’entre eux, de sorte que d’autres en entouraient d’autres, et devant eux, où qu’ils se tournaient, et les tuaient facilement avec leurs flèches ; et le grand nombre de Juifs qui semblaient une solitude eux-mêmes, à cause de la détresse où ils étaient, tandis que les Romains avaient tant de succès auprès de leur petit nombre, qu’ils semblaient être les une plus grande multitude. Et tandis que les premiers luttaient avec zèle contre leurs malheurs, de la honte d’une fuite soudaine, et de l’espoir du changement dans leur succès, De même, ceux-ci n’éprouvaient aucune lassitude à cause de leur bonne fortune ; Sorte que le combat dura jusqu’au soir, jusqu’à ce que dix mille hommes du côté des Juifs avec deux de leurs généraux, Jean et Silas, et la plus grande partie de leurs les autres furent blessés, ainsi que Niger, leur général restant, qui s’enfuit ensemble dans une petite ville d’Idumée, appelée Sallis. Quelques-uns aussi des Romains ont été blessés dans cette bataille.

3. Mais l’esprit des Juifs n’a-t-il pas été brisé par une telle grande calamité, mais les pertes qu’ils avaient subies avaient un peu accéléré leur résolution pour d’autres tentatives ; car, surplombant les cadavres qui gisaient sous leurs pieds, ils ont été incités par leurs anciennes actions glorieuses à s’aventurer sur une deuxième destruction ; Et quand ils furent restés si peu de temps que leur les blessures n’étaient pas encore complètement guéries, ils rassemblèrent toutes leurs forces, et vinrent avec plus de fureur, et en bien plus grand nombre, à Ascalon. Mais leur l’ancien malheur les suivait, comme une conséquence de leur inhabileté, et d’autres déficiences dans la guerre ; car Antoine leur tendit des embuscades dans les passages où ils tombaient dans des pièges à l’improviste, et où ils Ils étaient entourés de cavaliers, avant qu’ils pussent se former en corps régulier pour combattre, et furent tués plus de huit mille d’entre eux ; tous les autres s’enfuirent, et avec eux Niger, qui faisait encore un grand beaucoup d’exploits audacieux dans sa fuite. Cependant, ils ont été conduits ensemble par l’ennemi, qui les pressait avec force, dans une certaine tour forte appartenant à un village appelé Bezedeh Cependant, Antoine et sa troupe, afin qu’ils puissent ni passer beaucoup de temps sur cette tour, qui était difficile à et ne souffriraient pas que leur commandant, et l’homme le plus courageux de tous, s’échappent, ils mettent le feu à la muraille ; Et comme la tour brûlait, le Les Romains s’en allèrent en se réjouissant, car ils tenaient pour acquis que le Niger était détruit ; mais il sauta hors de la tour dans une grotte souterraine, dans la partie la plus intérieure et en a été préservée ; et le troisième jour après, il parla de la à ceux qui, avec de grandes lamentations, le cherchaient, afin de lui donner des funérailles décentes ; et quand il fut sorti, il combla tous les Juifs de une joie inattendue, comme s’il avait été préservé par la providence de Dieu pour être leur commandant pour le temps à venir.

4. Vespasien emmena avec lui son armée de Antioche, qui est la métropole de la Syrie, et qui mérite sans conteste la place de la troisième ville de la terre habitable qui était sous l’empire romain, 2 les deux en grandeur, et d’autres marques de prospérité,] où il trouva le roi Agrippa, avec toutes ses forces, attendant sa venue, et marcha sur Ptolémaïs. Dans cette ville Les habitants de Sepphoris de Galilée le rencontrèrent, qui étaient pour la paix avec lui. les Romains. Ces citoyens avaient d’avance pris soin de leur propre sécurité, et sentant la puissance des Romains, ils avaient été avec Cestius Gallus avant que Vespasien ne vînt, et lui avaient donné leur foi, et avaient reçu la la sécurité de sa main droite, et avait reçu une garnison romaine ; et à l’heure actuelle Cependant ils reçurent Vespasien, général romain, avec beaucoup de bonté et d’empressement promirent qu’ils l’aideraient contre leurs propres compatriotes. Maintenant, l' général leur livra, à leur désir, autant de cavaliers et de fantassins qu’il suffisait pour s’opposer aux incursions des Juifs, s’ils venaient à contre eux. Et en effet, le danger de perdre Sepphoris ne serait pas mince, dans cette guerre qui commençait maintenant, voyant que c’était la plus grande ville de Galilée, et bâti dans un endroit par nature très fort, et pourrait être une sécurité de l’ensemble [fidélité aux Romains].





 

CHAPITRE 3.

     Une description de la Galilée, de la Samarie et de la Judée.

1. Or, la Phénicie et la Syrie englobent à peu près la Les Galilées, qui sont au nombre de deux, et qu’on appelle la Haute Galilée et la Basse-Galilée. Il s’agit de vers le coucher du soleil, avec les limites du territoire appartenant à Ptolémaïs, et par Carmel ; montagne qui avait appartenu autrefois aux Galiléens, mais il appartenait maintenant aux Tyriens ; à laquelle montagne jouxte Gaba, qui s’appelle la Cité des Cavaliers, parce que ces cavaliers qui avaient été congédiés par Hérode le le roi y demeurait ; ils sont bornés au sud par la Samarie et la Scythopolis, jusqu’au Jourdain ; à l’est avec Hippeae et Gadaris, et aussi avec Ganlonitis, et les frontières du royaume d’Agrippa ; ses parties septentrionales sont Tyr et le pays des Tyriens. Quant à la Galilée, qui est appelée l’Inférieure, elle s’étend en longueur depuis Tibériade jusqu’à Zabulon, et de la lieux maritimes Ptolémaïs est son voisin ; sa largeur est à partir du village appelé Xaloth, qui se trouve dans la grande plaine, jusqu’à Bersabe, d’où commence aussi la largeur de la Haute-Galilée, jusqu’au village Baca, qui en sépare le pays des Tyriens ; sa longueur est également de Meloth à Thella, un village près de la Jordanie.

2. Ces deux Galilées, d’une si grande étendue, et entouré de tant de nations étrangères, ont toujours été en mesure de faire une une forte résistance dans toutes les occasions de guerre ; car les Galiléens sont habitués à la guerre depuis leur enfance, et ont toujours été très nombreux ; et le pays non plus toujours dépourvu d’hommes de courage, ou en manquait-il d’un grand nombre ; pour Leur sol est universellement riche et fertile, et plein de plantations de arbres de toutes sortes, de sorte qu’elle invite les plus paresseux à se donner la peine de sa culture, par sa fécondité ; En conséquence, tout est cultivé par son habitants, et aucune partie n’est inutilisée. De plus, les villes se trouvent ici très et les très nombreux villages qu’il y a ici sont partout si pleins de peuple, par la richesse de leur sol, que le plus petit d’entre eux contient au-dessus quinze mille habitants.

3. En un mot, si quelqu’un veut croire que la Galilée est inférieure à la Pérée en grandeur, il sera obligé de la préférer à elle dans sa force; car tout cela est susceptible d’être cultivé, et est partout fructueux ; mais pour la Pérée, qui est en effet beaucoup plus étendue en étendue, la plus grande partie est désertique et rude, et beaucoup moins disposé à la production des espèces plus douces de fruits ; mais il a un sol humide [dans d’autres parties], et produit toutes sortes de fruits, et ses plaines sont plantées d’arbres de toutes sortes, tandis que l’olivier l’arbre, la vigne et le palmier y sont principalement cultivés. C’est aussi suffisamment arrosé par les torrents qui sortent des montagnes, et avec sources qui ne manquent jamais de couler, même quand les torrents leur manquent, comme ils le font dans les jours de chien. Or, la longueur de la Pérée s’étend de Machaere à Pella, et son de Philadelphie à la Jordanie ; ses parties septentrionales sont délimitées par Pella, nous l’avons déjà dit, ainsi que son Occident avec la Jordanie ; le pays de Moab est sa frontière méridionale, et ses limites orientales s’étendent jusqu’à l’Arabie, et la Silbonite, et outre Philadelphène et Gerasa.

4. Quant au pays de Samarie, il se trouve entre la Judée et la Galilée ; Il commence à un village qui se trouve dans la grande plaine appelé Ginea, et se termine à la toparchie d’Acrabbene, et est entièrement de même nature avec la Judée ; car les deux pays sont faits de collines et de vallées, et sont humides assez pour l’agriculture, et sont très fructueux. Ils ont une abondance d’arbres, et sont pleins de fruits d’automne, à la fois ceux qui poussent à l’état sauvage et ceux qui sont les plus l’effet de la culture. Ils ne sont pas naturellement arrosés par de nombreuses rivières, mais leur principale humidité provenant de l’eau de pluie, dont ils ne manquent pas ; et pour ceux qui fleuves qu’ils ont, toutes leurs eaux sont excessivement douces, à cause aussi de l’excellente herbe qu’ils ont, leur bétail produit plus de lait que ceux de d’autres endroits ; et, ce qui est le plus grand signe d’excellence et d’abondance, Chacun d’eux est très plein de monde.

5. Dans les limites de la Samarie et de la Judée se trouve le village Anuath, qui s’appelle aussi Borceos. C’est la frontière septentrionale de la Judée. Le les parties méridionales de la Judée, si elles sont mesurées dans le sens de la longueur, sont délimitées par un Village contigu aux confins de l’Arabie ; les Juifs qui l’habitent l’appellent Jordanie. Cependant, sa largeur s’étend du Jourdain à Joppé. Le La ville de Jérusalem est située en plein milieu ; c’est pourquoi certains ont, avec assez de sagacité, appelait cette ville le nombril du pays. La Judée non plus dépourvue de ces délices qui viennent de la mer, puisque ses places maritimes s’étendait jusqu’à Ptolémaïs : elle était divisée en onze portions, dont les La ville royale de Jérusalem était la ville suprême, et présidait à toutes les comme la tête sur le corps. En ce qui concerne les autres villes qui ont été inférieurs à elle, ils présidaient à leurs diverses toparchies ; Gophna était le seconde de ces villes, et à côté de celle d’Acrabatta, après elles Thamna, et Lydda, et Emmaüs, et Pella, et Idumée, et Engaddi, et Hérodium, et Jéricho; et après eux vinrent Jamnia et Joppé, qui présidaient à la gens; et outre ceux-ci il y avait la région de Gamala, et Gaulonitis, et Batanea, et Trachonitis, qui font également partie du royaume d’Agrippa. Ceci [dernier] pays commence au mont Liban et aux fontaines du Jourdain, et atteint large jusqu’au lac de Tibériade ; et en longueur s’étend d’un village appelé Arpha, jusqu’à Julias. Ses habitants sont un mélange de Juifs et de Syriens. Et c’est ainsi que j’ai décrit, avec toute la brièveté possible, le pays de La Judée et ceux qui l’entourent.





 

CHAPITRE 4.

     Flavius Josèphe tente de s’en prendre à Sepphoris mais en est repoussé.
Titus vient avec une grande armée à Ptolémaïs.

1. Or, les auxiliaires qui ont été envoyés pour aider les peuple de Sepphoris, c’est-à-dire mille cavaliers et six mille fantassins, sous les ordres de Placidus, le tribun, dressa son camp en deux corps dans la grande plaine. Le on mit des fantassins dans la ville pour y faire la garde, mais la cavalerie se logea à l’étranger dans le camp. Ceux-ci, en marchant continuellement d’un côté ou de l’autre, et en débordant parties du pays voisin, étaient très gênantes pour Josèphe et ses hommes; ils pillèrent aussi tous les lieux qui étaient hors de la liberté de la ville, et interceptés tels que durs aller à l’étranger. C’est pour cette raison que Josèphe marcha contre la ville, dans l’espoir de s’emparer de ce qu’il venait d’englober avec une muraille si forte, avant qu’ils ne se révoltèrent contre le reste des Galiléens, que les Les Romains auraient bien du mal à le prendre ; par ce moyen il se montra trop faible, et ses espérances déçues, tant pour ce qui est de forcer la place, que pour ce qui est de avec les habitants de Sepphoris pour le lui livrer. Par ce moyen, il provoqua aux Romains de traiter le pays selon le droit de la guerre ; pas plus que les Romains, de la colère qu’ils ont éprouvée contre cette tentative, s’en aller, soit la nuit, soit par brûlant les lieux de la plaine, et volant le bétail qui s’y trouvait. le pays, et tuant tout ce qui paraissait capable de combattre perpétuellement, et conduire les plus faibles comme esclaves en captivité ; de sorte que la Galilée était toute trop rempli de feu et de sang ; elle n’était pas non plus exempte d’aucune sorte de misère ou de calamité, car le seul refuge qu’ils avaient, c’est que, lorsqu’ils étaient poursuivis, ils pouvaient se retirer dans les villes où Josèphe leur avait construit des murailles.

2. Quant à Titus, il passa de l’Achaïe à Alexandrie, et cela plus tôt que la saison d’hiver ne le permettait d’ordinaire ; Il a donc emmena avec lui les forces qu’on lui avait envoyées, et marchant avec une grande expédition, il arriva tout à coup à Ptolémaïs, et y trouva son père, avec le deux légions, la cinquième et la dixième, qui étaient les légions les plus éminentes de tous, il les joignit à la quinzième légion qui était avec son père ; Dix-huit Des cohortes suivaient ces légions ; il y avait aussi cinq cohortes de Césarée, avec une troupe de cavaliers, et cinq autres troupes de cavaliers de Syrie. Maintenant, ces Dix cohortes avaient chacun un millier de fantassins, mais les treize autres cohortes avaient pas plus de six cents fantassins chacun, avec cent vingt cavaliers. Il y avait aussi un nombre considérable d’auxiliaires qui se sont rassemblés, qui sont venus des rois Antiochus, Agrippa et Sohemus, chacun d’eux contribuant mille fantassins archers et mille cavaliers. Malchus aussi, le roi d’Arabie, envoya mille cavaliers, outre cinq mille fantassins, dont la plus grande partie étaient des archers ; de sorte que toute l’armée, y compris les auxiliaires envoyés par les rois, aussi bien cavaliers que fantassins, quand tous furent réunis ensemble, s’élevaient à soixante mille, sans compter les serviteurs, qui, à mesure qu’ils suivis en grand nombre, de sorte qu’ils avaient été entraînés à la guerre avec les repos, ne doit pas être distingué des combattants ; car, comme ils étaient en service de leurs maîtres en temps de paix, de même ils ont enduré les mêmes dangers avec eux en temps de guerre, de sorte qu’ils n’étaient inférieurs à personne, ni en Seuls ils étaient soumis à leurs maîtres, qu’ils fussent d’habileté ou de force.





 

CHAPITRE 5.

     Une description des armées romaines et des camps romains et
d'utres détails pour lesquels les Romains sont loués.

1. Or, on ne peut qu’admirer la précaution de les Romains, en se procurant des serviteurs de la maison, qui ne pussent ne servent qu’à d’autres moments aux offices communs de la vie, mais peuvent aussi être d’une grande utilité. avantage pour eux dans leurs guerres. Et, en effet, si quelqu’un ne fait que s’occuper de la d’autres aspects de leur discipline militaire, il sera forcé d’avouer qu’il l’obtention d’une si grande domination a été l’acquisition de leur valeur, et non pas le simple don de la fortune ; car ils ne commencent pas à se servir de leurs armes d’abord en temps de guerre, et ils ne mettent pas les mains en mouvement les premiers, tandis que ils évitaient de le faire en temps de paix ; mais, comme si leurs armes avaient toujours s’y attachent, ils n’ont jamais de trêve dans les exercices guerriers ; Ils ne le font pas non plus rester jusqu’à ce qu’en temps de guerre, ils les exhortent à s’en servir ; pour leurs exercices militaires ne diffèrent pas du tout de l’usage réel de leurs armes, mais chaque soldat est et cela avec une grande diligence, comme si c’était en temps de guerre, c’est la raison pour laquelle ils supportent si facilement la fatigue des batailles ; ni pour l’un ni pour l aucun désordre ne peut les détourner de leur régularité habituelle, ni la peur ne peut les effrayer et le travail ne peut les fatiguer ; dont la fermeté de conduite les rend toujours pour vaincre ceux qui n’ont pas la même fermeté ; Il ne le serait pas non plus qui aurait tort d’appeler ces exercices des batailles non sanglantes, et leurs batailles sanglantes, exercices. Leurs ennemis ne peuvent pas non plus les surprendre facilement avec le la soudaineté de leurs incursions ; car, dès qu’ils sont entrés dans la propriété de l’ennemi, terre, ils ne commencent à combattre qu’après avoir fortifié leur camp ; n’est pas non plus la clôture qu’ils élèvent imprudemment faite, ou inégale ; ils n’y demeurent pas tous, et ils n’y demeurent pas ceux qui s’y trouvent prennent place au hasard ; mais s’il arrive que le Le terrain est inégal, il est d’abord nivelé : leur camp est aussi carré par mesurer, et les charpentiers sont prêts, en grand nombre, avec leurs outils, à ériger leurs bâtiments pour eux. 3

2. Quant à ce qui est à l’intérieur du camp, il est mis à part pour tentes, mais la circonférence extérieure a la ressemblance d’un mur, et est ornée de tours à égales distances, où entre les tours se dressent les machines à lancer des flèches et des fléchettes, et à lancer des pierres, et où elles tous les autres engins qui peuvent gêner l’ennemi, tous prêts à Opérations. Ils érigent aussi quatre portes, une de chaque côté de la circonférence, et ceux qui sont assez grands pour l’entrée des bêtes, et assez larges pour faire des excursions, si l’occasion l’exigeait. Ils divisent le camp à l’intérieur en rues, très commodément, et placer les tentes des commandants au milieu ; mais au milieu même de tout cela se trouve la tente du général, en la nature d’un temple, de sorte qu’il semble être une ville bâtie sur le coup, avec son place du marché, et place pour les métiers artisanaux, et avec des sièges pour les officiers supérieurs et inférieurs, où, s’il s’élève des différends, leurs causes sont entendues et déterminés. Le camp, et tout ce qu’il contient, est entouré d’un mur tout autour, et cela plus tôt qu’on ne l’imagine, et cela par la multitude et l’habileté des ouvriers ; et, si l’occasion l’exige, une tranchée est tracée tout autour le tout, dont la profondeur est de quatre coudées, et sa largeur égale.

3. Quand ils se sont ainsi assurés, ils vivent par compagnies, dans le calme et la décence, comme le sont toutes leurs autres affaires gérées dans le bon ordre et la sécurité. Chaque compagnie a aussi son bois, et leur blé, et leur eau les apportent, quand ils en ont besoin ; car ils ne soupent ni ne dînent comme il leur plaît de se tenir individuellement, mais tous ensemble. Leurs heures de sommeil, de veille et de lever sont également indiquées d’avance par le son des trompettes, et rien ne se fait sans une telle signal; et le matin, les soldats vont tous vers leurs centurions, et ces centurions à leurs tribuns, pour les saluer ; avec qui tous les supérieurs les officiers vont voir le général de toute l’armée, qui leur donne alors, bien entendu, le mot d’ordre et d’autres ordres, pour être portés par eux à tous ceux qui sont sous leur commander; ce qui s’observe aussi lorsqu’ils vont au combat, et par là ils tout à coup, quand il y a l’occasion de faire des sorties, comme Ils reviennent aussi quand ils sont rappelés dans les foules.

4. Lorsqu’ils sortiront de leur camp, les trompette donne un son, à ce moment-là personne ne reste immobile, mais à la première Ils démontent leurs tentes, et tout est prêt pour leur départ. dehors; puis les trompettes sonnent de nouveau, pour leur ordonner de se préparer à la marche ; puis ils déposent tout à coup leurs bagages sur leurs mulets, et d’autres bêtes de fardeau, et se tenir debout, comme au point de départ, prêt à marcher ; lorsqu’ils mettre le feu à leur camp, et ils le font parce qu’il leur sera facile de qu’ils dressent un autre camp, et qu’il ne soit jamais utile à leurs ennemis. Ensuite, faites Les trompettes sonnent pour la troisième fois, afin qu’elles s’éteignent, afin de exciter ceux qui, de toute façon, sont un peu en retard, afin que personne ne soit dehors de son rang quand l’armée se met en marche. Alors le crieur se tient devant le général main droite, et leur demande trois fois, dans leur propre langue, s’ils sont maintenant prêts Partir à la guerre ou pas ? Ce à quoi ils répondent aussi souvent, d’un ton fort et enjoué « Nous sommes prêts. » Et c’est ce qu’ils font presque avant que la question ne soit posée. leur demanda : ils le font comme remplis d’une sorte de fureur martiale, et en même temps Au moment où ils crient ainsi, ils lèvent aussi la main droite.

5. Quand, après cela, ils seront sortis de leur camp, ils marchent tous sans bruit, et d’une manière décente, et chacun garde son comme s’ils allaient à la guerre. Les valets de pied sont armés de cuirasses et des coiffes, et ont des épées de chaque côté ; mais l’épée qui est sur leur le côté gauche est beaucoup plus long que l’autre, car celui du côté droit n’est pas plus long qu’une travée. Ces valets de pied aussi qui sont choisis parmi les autres pour être le général lui-même ont une lance et un bouclier, mais le reste de l’infanterie Les soldats ont une lance et un long bouclier, outre une scie et un panier, une pioche et une hache, une lanière de cuir et un crochet, avec des provisions pour trois jours, ainsi qu’un valet de pied n’a pas grand besoin d’un mulet pour porter ses fardeaux. Les cavaliers ont une longue épée sur le côté droit, une hache à la main ; un bouclier se trouve aussi à côté d’eux obliquement d’un côté de leurs chevaux, avec trois ou plus des fléchettes qui sont portées dans leur carquois, ayant des pointes larges, et non plus petites que des lances. Ils ont aussi des coiffes et des cuirasses, de la même manière que tous les les valets de pied. Et pour ceux qui sont choisis pour être à propos du général, leur armure ne diffère en rien de celle des cavaliers appartenant à d’autres troupes ; et il conduit toujours les légions à qui le sort assigne cet emploi.

6. C’est ainsi que l’on marche et que l’on se repose les Romains, car ce sont aussi les différentes sortes d’armes qu’ils utilisent. Mais lorsqu’il s’agit de ils doivent se battre, ils ne laissent rien sans prévoir, ni à faire à l’improviste, mais on prend toujours conseil avant qu’on commence une œuvre, et ce qui a été il y est mis à exécution à l’heure actuelle ; c’est pourquoi ils sont rarement commettre des erreurs ; et s’ils se sont trompés à un moment quelconque, ils corriger ces erreurs. Ils estiment également toutes les erreurs qu’ils commettent en prenant conseillez d’avance d’être meilleur que le succès téméraire qui est dû à la fortune seulement; parce qu’un avantage aussi fortuit les incite à être inconsidérés, tandis que consultation, quoiqu’elle puisse quelquefois manquer de succès, a ce bien en elle, qu’elle rend les hommes plus prudents dans l’au-delà ; mais pour les avantages qui découlent de le hasard, ils ne sont pas dus à celui qui les gagne ; et quant à quelle mélancolie accidents se produisent de manière inattendue, il y a ce confort en eux, qu’ils ont eu ont toutefois pris les meilleures consultations possibles pour les prévenir.

7. C’est ainsi qu’ils gèrent leurs exercices préparatoires de leurs armes, afin que non seulement les corps des soldats, mais leurs âmes deviennent aussi plus forts : ils sont en outre endurcis à la guerre par la peur ; pour leurs lois infliger la peine capitale, non seulement aux soldats qui s’enfuient des rangs, mais pour la paresse et l’inactivité, bien que ce ne soit qu’à un moindre degré ; comme le sont les leurs généraux plus sévères que leurs lois, car ils empêchent toute imputation de cruauté envers ceux qui sont condamnés, par les grandes récompenses qu’ils accordent aux vaillants soldats ; et l’empressement à obéir à leurs commandants est si grand, qu’il est très ornemental en paix ; mais quand ils en viennent à une bataille, tout le l’armée n’est qu’un seul corps, tant leurs rangs sont bien couplés, tant ils sont soudains leurs revirements, tant leur ouïe est perçante quant aux ordres qu’on leur donne, tant ils voient vite les enseignes, et tant leurs mains sont agiles quand ils se couchent au travail ; par où il arrive que ce qu’ils font se fait rapidement, et que ce qu’ils font ils souffrent, ils supportent avec la plus grande patience. Nous ne trouvons pas non plus d’exemples où ils ont été vaincus dans la bataille, quand ils en sont venus à un combat rapproché, soit par la multitude des ennemis, soit par leurs stratagèmes, soit par les difficultés dans les endroits où ils se trouvaient ; Non, ni par la fortune non plus, car leur Les victoires leur ont été plus sûres que la fortune n’aurait pu leur en accorder. Dans un cas où, par conséquent, l’avocat se présente encore avant l’action, et où, après avoir Le meilleur conseil, c’est que ce conseil est suivi par une armée si active, qu’est-ce étonnant l’Euphrate à l’est, l’océan à l’ouest, les régions les plus fertiles de La Libye au sud, le Danube et le Rhin au nord, sont les limites de la cet empire ? On pourrait dire que les possessions romaines ne sont pas inférieures à les Romains eux-mêmes.

8. Ce récit, je l’ai donné au lecteur, non pas tant dans l’intention de louer les Romains, comme de consoler ceux qui ont conquis par eux, et pour dissuader les autres de tenter des innovations sous leur gouvernement. Ce discours sur la conduite militaire romaine peut aussi peut-être être utile à ceux des curieux qui l’ignorent, et qui cependant ont une l’esprit de le savoir. Je reviens maintenant de cette digression.





 

CHAPITRE 6.

     Placidus tente de prendre Jotapata et est repoussé.
Vespasien marche en Galilée.

1. Vespasien et son fils Titus s’étaient attardés quelque temps à Ptolémaïs, et avait mis son armée en ordre. Mais quand Placidus, qui avait envahi la Galilée, et avait en outre tué un certain nombre de ceux qu’il avait pris, [qui n’étaient que la partie la plus faible des Galiléens, et ceux qui étaient timorés Les guerriers couraient toujours vers les villes dont les murailles avaient été bâti par Josèphe, il marcha furieusement contre Jotapata, qui était de tous le plus fort, comme s’il supposait qu’il l’emporterait facilement par une surprise soudaine, et qu’il obtiendrait ainsi un grand honneur pour lui-même parmi les commandants, et leur apporter un grand avantage dans leur future campagne ; parce que si c’est le cas, la place la plus forte de toutes étaient une fois prises, les autres seraient si effrayés que de se rendre. Mais il s’est lourdement trompé dans son entreprise ; pour les hommes de Jotapata furent avertis qu’il venait les attaquer, et sortirent de la ville, et l’y attendait. Ils combattirent donc les Romains avec acharnement lorsqu’ils s’y attendait le moins, étant à la fois nombreux et prêts à combattre, et de grand empressement, comme estimant leur pays, leurs femmes et leurs enfants et mit facilement en fuite les Romains, et en blessa un grand nombre, et tua sept d’entre eux ; 4 parce que Leur retraite ne s’est pas faite d’une manière désordonnée, parce que les coups seulement toucha la surface de leurs corps, qui étaient couverts de leur armure de toutes leurs et parce que les Juifs ont mieux fait de jeter leurs armes sur eux du haut d’une grande distance, que d’oser venir corps à corps avec eux, et n’avait que de la lumière tandis que les autres étaient complètement armés. Cependant, trois hommes de l' Les Juifs furent tués et quelques-uns blessés ; Placidus, se trouvant dans l’impossibilité de assaillirent la ville, s’enfuirent.

2. Mais comme Vespasien avait un grand esprit sur lequel tomber Galilée, il sortit de Ptolémaïs, après avoir mis son armée dans cet ordre où les Romains avaient l’habitude de marcher. Il ordonna que les auxiliaires qui étaient légèrement armés, et les archers, de marcher les premiers, afin d’empêcher toute insultes soudaines de la part de l’ennemi, et pourrait chercher les bois qui semblaient méfiants, et étaient capables d’embuscades. À côté de ceux-ci suivait cette partie des Romains qui était complètement armé, tant fantassins que cavaliers. À côté de Ceux-ci suivaient dix sur cent, emportant avec eux leurs armes, et ce qu’il fallait pour mesurer un camp à l’intérieur ; et après eux, tels que devaient rendre la route régulière et droite, et si elle était quelque peu rude et dure d’être passé, de le raboter et d’abattre les bois qui gênaient leur afin que l’armée ne fût pas dans la détresse, et qu’elle ne fût pas fatiguée de sa marche. Derrière Il y mit les voitures de l’armée qui lui appartenaient et qui appartenaient à la fois à lui-même et à l’armée d’autres commandants, avec un nombre considérable de leurs cavaliers pour leur sécurité. Après cela, il se mit en marche, ayant avec lui un corps d’élite de des fantassins, des cavaliers et des piquiers. Après ceux-ci vint la cavalerie particulière de son légion, car il y avait cent vingt cavaliers qui appartenaient à toutes les légions. À côté d’eux venaient les mules qui portaient les moteurs pour les sièges, et les autres machines guerrières de cette nature. Après ceux-ci sont venus les les chefs des cohortes et des tribuns, ayant autour d’eux des soldats choisis parmi les le reste. Puis vinrent les enseignes qui entouraient l’aigle, qui est à la tête de toutes les légions romaines, le roi, et le plus fort de tous les oiseaux, ce qui semble un signal de domination, et un présage qu’ils vaincront tous ceux contre qui ils marchent ; Ces enseignes sacrées sont suivies par les trompettes. Puis vint le l’armée principale dans leurs escadrons et bataillons, avec six hommes en profondeur, qui étaient suivi enfin d’un centurion, qui, selon l’usage, observa le reste. Comme car les serviteurs de chaque légion suivaient tous les fantassins, et conduisaient les bagages des soldats, qui étaient portés par les mulets et autres bêtes de fardeau. Mais derrière toutes les légions venait toute la multitude des mercenaires ; et ceux qui formaient l’arrière venaient les derniers pour la sécurité de la toute l’armée, étant à la fois fantassins, et ceux qui portaient leurs armures, avec une grande nombre de cavaliers.

3. C’est ainsi que Vespasien marcha avec son armée, et jusqu’aux confins de la Galilée, où il dressa son camp et retint son les soldats, avides de guerre ; Il montra aussi son armée à l’ennemi, afin de pour les effrayer, et leur donner un temps de repentance, pour voir si Ils changeraient d’avis avant qu’il n’en soit question de bataille, et en même temps Il a préparé les choses pour assiéger leurs esprits forts. Et en effet, cette vue de Le général amena beaucoup de gens à se repentir de leur révolte, et les mit tous dans une situation consternation; pour ceux qui étaient dans le camp de Josèphe, qui était dans la ville Garis, non loin de Sepphoris, lorsqu’ils apprirent que la guerre approchait. et que les Romains les combattraient tout à coup corps à corps, se dispersèrent et s’enfuirent, non seulement avant d’en venir à la bataille, mais devant l’ennemi n’arriva jamais en vue, tandis que Josèphe et quelques autres restèrent en arrière ; et comme il l’a fait qu’il n’avait pas une armée suffisante pour engager l’ennemi, que les esprits de que les Juifs étaient coulés, et que la plus grande partie d’entre eux s’en sortiraient volontiers, si on pouvait les croire, il désespérait déjà du succès de toute la guerre, et résolu d’aller aussi loin que possible hors de danger ; Il a donc pris ceux qui restèrent avec lui, et s’enfuirent à Tibériade.





 

CHAPITRE 7.

     Vespasien, après avoir pris la ville, Gadée marche
sur Jotapata. Après un long siège, la ville est trahie par un
Déserteur, et prise par Vespasien.

1. Vespasien marcha sur la ville de Gadara, et s’empara à la première attaque, parce qu’il la trouvait dépourvue de toute nombre d’hommes adultes et aptes à la guerre. Il y entra alors, et tua tous les jeunesse, les Romains n’ayant aucune pitié pour quelque âge que ce soit ; Et c’est ce qui a été fait de la haine qu’ils portaient à la nation, et à cause de l’iniquité qu’ils avaient été coupable de l’affaire de Cestius. Il a également mis le feu non seulement à la ville elle-même, mais à toutes les villas et petites villes qui l’entouraient ; Quelques-uns de ces ils étaient tout à fait dépourvus d’habitants, et de quelques-uns d’entre eux il emporta le habitants comme esclaves en captivité.

2. Quant à Josèphe, sa retraite dans la ville qu’il avait choisi comme le plus propre à sa sécurité, l’a mis dans une grande crainte ; pour le peuple de Tibériade ne s’imaginait pas qu’il se fût enfui, à moins qu’il n’eût désespéraient du succès de la guerre. Et en effet, sur ce point, ils ne l’étaient pas se trompant sur son opinion ; car il voyait où les affaires des Juifs et sentit qu’ils n’avaient qu’un moyen de s’échapper, et que c’était par le repentir. Cependant, bien qu’il s’attendait à ce que les Romains lui pardonnent mais a-t-il choisi de mourir plusieurs fois, plutôt que de trahir son et de déshonorer le commandement suprême de l’armée qui avait été qui lui avait été confié, ou de vivre heureux sous ceux contre qui il était envoyé se battre. Il résolut donc de rendre compte exactement des choses à l' principaux hommes de Jérusalem par une lettre, afin qu’il ne pût pas, par trop de grossissant la puissance de l’ennemi, le rendre trop timoré ; ni, en se rapportant afin que leur pouvoir au-dessous de la vérité, les encourage à se démarquer lorsqu’ils étaient peut-être disposés au repentir. Il leur envoya aussi dire que s’ils songeant à s’entendre, il faut tout à coup lui écrire une réponse ; ou s’ils résolus à faire la guerre, il fallait lui envoyer une armée suffisante pour combattre les Romains. En conséquence, il écrivit ces choses, et envoya immédiatement des messagers pour porter son lettre à Jérusalem.

3. Vespasien désirait beaucoup démolir Jotapata, car il avait appris que la plus grande partie de l’ennemi avait s’y retira, et que c’était, à d’autres égards, un lieu d’une grande sécurité à eux. En conséquence, il envoya des fantassins et des cavaliers pour niveler la route, qui était montagneuse et rocheuse, non sans difficulté à être parcourue par fantassins, mais absolument impraticable pour les cavaliers. Or, ces ouvriers accompli ce qu’ils étaient en train de faire en l’espace de quatre jours, et a ouvert une large voie l’armée. Le cinquième jour, qui était le vingt et unième jour du mois, Artémise, [Jyar,] Josèphe l’en empêcha, et vint de Tibériade, et alla à Jotapata. et il releva les esprits abattus des Juifs. Et un déserteur a raconté ceci bonne nouvelle à Vespasien, que Josèphe s’y était retiré, ce qui fit qu’il se hâta de se rendre à la ville, comme s’il supposait qu’en prenant qu’il prendrait toute la Judée, au cas où il pourrait seulement mettre Josèphe sous son pouvoir. Il a donc pris cette nouvelle lui était d’un grand avantage, et il crut qu’elle lui fût apportée. par la providence de Dieu, que celui qui paraissait être l’homme le plus prudent de tous leurs ennemis, s’était enfermé de lui-même dans un lieu sûr garde. En conséquence, il envoya Placidus avec mille cavaliers, et Ebutius un décurion, une personne éminente à la fois dans le conseil et dans l’action, pour entourer la ville, afin que Josèphe ne s’échappe pas en privé.

4. Vespasien aussi, dès le lendemain, prit tout son l’armée et les suivit, et en marchant jusqu’à une heure avancée de la soirée, arriva alors à Jotapata ; et, amenant son armée du côté nord de la ville, il campa son camp sur une certaine petite colline qui était à sept stades de la ville, et s’efforçait encore d’être bien vu de l’ennemi, de le mettre dans une situation consternation; ce qui fut en effet si terrible pour les Juifs immédiatement, que personne ne d’entre eux osent sortir au-delà de la muraille. Pourtant, les Romains repoussèrent l’attaque à cette fois-ci, parce qu’ils avaient marché toute la journée, bien qu’ils eussent placé un double rangée de bataillons autour de la ville, avec une troisième rangée au-delà d’eux autour du tout, qui se composait de cavalerie, afin de s’arrêter de tous les côtés pour une sortie ; quel ce qui désespérait les Juifs de s’échapper, les excitait à agir avec plus d’audace ; pour Rien ne fait que les hommes se battent si désespérément à la guerre que la nécessité.

5. Or, le lendemain, quand le Les Romains, les Juifs, se tinrent d’abord hors des murs, s’opposèrent à eux et les rencontrèrent. comme s’étant formé un camp devant les murs de la ville. Mais quand Vespasien eut contre eux les archers et les frondeurs, et toute la multitude qui pouvait à une grande distance, il leur permit d’aller à l’œuvre, tandis que lui-même, avec les valets de pied, arriva sur une pente d’où la ville pouvait facilement être prise. Flavius Josèphe, effrayé pour la ville, s’élança dehors, et tous les Juifs multitude avec lui ; ceux-ci tombèrent ensemble sur les Romains en grand nombre, et les chassa de la muraille, et fit un grand nombre de glorieux et d’audacieux Actions. Pourtant, ils ont souffert autant qu’ils ont fait souffrir l’ennemi ; pour autant le désespoir de la délivrance encourageait les Juifs, de même qu’un sentiment de honte encourager les Romains. Ceux-ci avaient de l’habileté aussi bien que de la force ; l’autre avait il n’y avait que le courage, qui les armait et les faisait combattre furieusement. Et quand le La bagarre avait duré toute la journée, elle avait pris fin à l’arrivée de la nuit. Ils avaient blessé un grand nombre de Romains, et tué treize hommes. de du côté des Juifs, dix-sept furent tués et six cents blessés.

6. Le lendemain, les Juifs attaquèrent de nouveau les Romains, et ils sortirent des murs et livrèrent une bataille beaucoup plus désespérée avec eux qu’auparavant. Car ils étaient devenus plus courageux qu’autrefois, et qu’à cause de la bonne opposition inattendue qu’ils avaient faite ce jour-là auparavant, comme ils trouvèrent aussi les Romains à combattre plus désespérément ; pour un sentiment d’appartenance la honte les enflammait en passion, comme estimant leur échec d’un coup la victoire comme une sorte de défaite. C’est ainsi que les Romains essayèrent de marquer les esprits sur les Juifs jusqu’au cinquième jour, tandis que les habitants de Jotapata faisaient s’élance et se bat contre les murs avec le plus grand acharnement ; les Juifs non plus effrayés de la force de l’ennemi, et les Romains ne se décourageaient pas difficultés qu’ils rencontrèrent pour prendre la ville.

7. Maintenant, Jotapata est presque entièrement construit sur un précipice, ayant de tous les autres côtés des vallées immensément profondes et raide, de sorte que ceux qui regarderaient en bas verraient leur vue défaillir avant qu’il n’atteigne le fond. Il ne peut être atteint que par le nord où la plus grande partie de la ville est bâtie sur la montagne, comme elle se termine obliquement à une plaine. Cette montagne que Josèphe avait entourée d’un mur lorsqu’il fortifia la ville, afin que son sommet ne pût être saisi par les ennemis. La ville est couverte tout autour d’autres montagnes, et ne peut jusqu’à ce qu’un homme vienne juste au-dessus d’elle. Et c’était la forte situation de Jotapata.

8. Vespasien, donc, pour essayer comment il pourrait vaincre la force naturelle de l’endroit, ainsi que la défense audacieuse de la Les Juifs prirent la résolution de poursuivre le siège avec vigueur. À cette fin, il a appelé les commandants qui étaient sous ses ordres à un conseil de guerre, et les consulta de la manière dont l’assaut pourrait être géré de la manière la plus avantageuse. Et quand le résolution fut prise d’élever un talus contre la partie de la muraille qui Il envoya toute son armée à l’étranger pour rassembler les matériaux. Ainsi quand ils eurent abattu tous les arbres des montagnes qui contenaient la ville, et ils avaient rassemblé un vaste tas de pierres, outre le bois qu’ils avaient coupé certains d’entre eux ont apporté des obstacles, afin d’éviter les effets des fléchettes qui ont été abattus au-dessus d’eux. Ces obstacles, ils les ont répandus sur leurs rives, sous le couvert de quoi ils formèrent leur berge, et ne furent donc que peu ou pas du tout blessés par les fléchettes qu’on leur lançait du haut du mur, tandis que d’autres tiraient le les monticules voisins, et leur apportait perpétuellement de la terre ; Et alors Pendant qu’ils étaient occupés de trois façons, personne n’était inactif. Cependant, les Juifs jetèrent de grosses pierres du haut des murs sur les haies qui protégeaient les hommes, toutes sortes de fléchettes aussi ; et le bruit de ce qui ne pouvait les atteindre était encore si terrible, que c’était un obstacle pour les ouvriers.

9. Vespasien mit alors en place les machines pour lancer des pierres et s’élance autour de la ville. Le nombre de moteurs était en tout d’une centaine soixante, et leur ordonna de se mettre à l’œuvre, et de déloger ceux qui étaient sur le mur. En même temps, les moteurs qui étaient destinés à cet effet une fois des lances sur eux avec un grand bruit, et des pierres du poids d’un talent ont été lancés par les machines préparées à cet effet, ainsi que par et une grande multitude de flèches, qui rendaient la muraille si dangereuse, que le Non seulement les Juifs n’osaient pas y venir, mais ils n’osaient pas venir dans les parties intérieures les murs que les machines atteignaient ; pour la multitude des Arabes les archers, ainsi que tous ceux qui lançaient des fléchettes et lançaient des pierres, tombèrent sous les coups de travailler en même temps avec les moteurs. Pourtant, les autres ne restaient-ils pas immobiles, ils ne pouvaient pas lancer sur les Romains d’un endroit plus élevé ; car ils firent alors sortaient de la ville, comme des brigands privés, par partis, et emmenaient les des haies qui couvraient les ouvriers, et les tuaient quand ils étaient ainsi nus ; et quand ces ouvriers cédèrent, ceux-ci rejetèrent la terre qui composait la berge, et il en brûla les parties de bois, ainsi que les haies, jusqu’à ce qu’enfin Vespasien s’aperçut que les intervalles qui s’écoulaient entre les ouvrages étaient de désavantage pour lui ; car ces espaces de terrain offraient aux Juifs un endroit pour d’assaut contre les Romains. Il a donc uni les haies, et en même temps en a rejoint une d’une partie de l’armée à l’autre, ce qui empêchait les excursions privées des Juifs.

10. Et quand la berge fut levée, et qu’on la ramena plus près que jamais des créneaux qui appartenaient aux murailles, pensa Josèphe Ce serait tout à fait une erreur de sa part s’il ne pouvait pas faire d’artifices pour s’opposer à la leur, et c’est peut-être pour la conservation de la ville ; Il a donc rassemblé son ouvriers, et leur ordonna de construire la muraille plus haut ; Et pendant qu’ils disaient que C’était impossible à faire tant de fléchettes qu’on leur lançait, il inventa pour eux cette sorte de couverture : il leur ordonna de réparer les pieux, et de les étendre devant les peaux brutes des boeufs nouvellement tués, que ces peaux en cédant et en se creuser quand les pierres leur étaient lancées pouvaient les recevoir, car que les autres fléchettes glisseraient d’eux, et que le feu qui serait lancé serait éteints par l’humidité qui s’y trouvait. Et il les plaça devant les ouvriers, et, sous leurs ordres, ces ouvriers continuèrent leurs travaux en toute sécurité, et élevèrent le et cela de jour comme de nuit, jusqu’à ce qu’il y eût vingt coudées de haut. Il construisit aussi un bon nombre de tours sur la muraille, et l’équipa à de fortes Remparts. Cela découragea beaucoup les Romains, qui, selon eux-mêmes, étaient déjà entrés dans les murs, tandis qu’ils s’étonnaient maintenant à la fois de l’artifice de Josèphe, et à la force des citoyens qui étaient dans le ville.

11. Et maintenant, Vespasien s’irritait manifestement de la grande subtilité de ce stratagème, et à l’audace des citoyens de Jotapata ; car, reprenant courage à la construction de cette muraille, ils firent de nouvelles s’avançait sur les Romains, et avait tous les jours des luttes de partis avec eux, ainsi que tous les artifices dont se servent les brigands, et avec les pillage de tout ce qui tombait sous la main, ainsi qu’avec l’incendie de tous les d’autres œuvres ; et cela jusqu’à ce que Vespasien fît cesser de les combattre, et résolus de faire le tour de la ville, et de les affamer jusqu’à ce qu’ils se rendent, comme en supposant qu’ils seraient forcés de lui demander grâce, faute de ou s’ils avaient le courage de tenir jusqu’à la fin, ils périraient par la famine, et il conclut qu’il les vaincrait d’autant plus facilement dans le combat, s’il leur laissait un intervalle, et qu’il tombât sur eux quand ils étaient affaibli par la famine ; mais il donna quand même des ordres pour qu’ils se gardent contre leur sortie de la ville.

12. Les assiégés avaient beaucoup de blé dans l’enceinte ville, et même de tout ce qui était nécessaire, mais ils voulaient de l’eau, parce qu’il n’y avait pas de fontaine dans la ville, les gens y étant généralement satisfaits de l’eau de pluie ; mais est-ce une chose rare dans ce pays d’avoir de la pluie en été, et à ce moment-là Pendant le siège, ils étaient dans une grande détresse à cause de quelque moyen de étancher leur soif ; Et ils étaient très tristes à ce moment-là en particulier, comme s’ils ils manquaient déjà entièrement d’eau, car Josèphe voyant que la ville abondait en autres choses nécessaires, et que les hommes étaient de bon courage, et voulant prolonger le siège des Romains plus longtemps qu’ils ne s’y attendaient, ordonna qu’on leur donnât à boire avec mesure ; mais cette maigre distribution de L’eau à mesure était considérée par eux comme une chose plus dure pour eux que le manque de celui-ci ; et le fait qu’ils ne puissent pas boire autant qu’ils le voudraient les rendait plus désireux de boire qu’ils ne l’avaient été autrement ; non, ils l’étaient autant découragés par là comme s’ils étaient arrivés au dernier degré de soif. Il n’y a pas eu non plus de les Romains ne connaissaient pas l’état où ils étaient, car lorsqu’ils se tenaient au-dessus de contre eux, au-delà du mur, ils les voyaient courir ensemble, et prendre leur eau à mesure, ce qui leur fit jeter leurs javelots là étant à leur portée, et en tuant un grand nombre.

13. Vespasien espéra que leurs réceptacles de l’eau ne tarderait pas à se vider, et qu’ils seraient forcés de livrer jusqu’à lui ; mais Josèphe, voulant rompre cette espérance, lui donna ordonne qu’ils mouillent un grand nombre de leurs vêtements et qu’ils les suspendent autour des créneaux, jusqu’à ce que toute la muraille fût tout à coup toute mouillée de la l’écoulement de l’eau. À cette vue, les Romains furent découragés, et, sous l’effet de consternation, quand ils les virent capables de jeter dans le jeu tant d’eau, quand ils supposaient qu’ils n’avaient pas assez à boire eux-mêmes. C’est ce qui a fait que le Les Romains désespéraient généralement de s’emparer de la ville par le manque de choses nécessaires, et de de reprendre les armes, et d’essayer de les forcer à se rendre, ce qui était ce que les Juifs désiraient ardemment ; car, comme ils désespéraient d’eux-mêmes ou d’eux-mêmes, leur ville pouvant s’échapper, ils préférèrent mourir au combat avant de mourir par la faim et la soif.

14. Cependant, Flavius Josèphe inventa un autre stratagème en plus de ce qui précède, pour obtenir beaucoup de ce qu’ils voulaient. Il y avait une certaine rude et inégal qu’il était difficile de gravir, et c’est pour cette raison qu’il était n’est pas gardée par les soldats ; Josèphe envoya donc quelques personnes le long de la parties occidentales de la vallée, et par eux il envoyait des lettres à qui il lui plaisait de la Juifs qui étaient hors de la ville, et qui se procuraient d’eux tout ce qui leur était nécessaire ils manquaient dans la ville en abondance ; Il leur enjoignit aussi de ramper en général à mesure qu’ils entraient dans la ville, et de se couvrir le dos de des peaux de brebis qui avaient leur laine sur elles, afin que, si quelqu’un les espionnait, La nuit, on pourrait croire qu’il s’agit de chiens. C’est ce qui s’est passé jusqu’à ce que le Watch s’aperçut de leur machination, et engloba cet endroit rude autour de eux-mêmes.

15. Et c’est alors que Josèphe s’aperçut que le City ne pouvait pas tenir longtemps, et que sa propre vie serait mise en doute s’il s’y est poursuivie ; Il consulta donc comment lui et les hommes les plus puissants de la ville pourrait s’en échapper. Quand la foule comprit cela, elle se rassembla et le pria de ne pas les négliger tant qu’ils dépendraient entièrement de lui. sur lui, et sur lui seul ; car il y avait encore l’espoir de la délivrance de la ville, s’il restait avec eux, parce que tout le monde se donnerait de la peine grande gaieté à son égard, et dans ce cas il y aurait quelque consolation pour eux aussi, dussé-ils être pris, qu’il ne lui convenait ni de fuir de ses ennemis, ni d’abandonner ses amis, ni de s’élancer hors de cette ville, comme d’un navire qui coulait dans une tempête, dans lequel il est entré quand tout était calme et dans un calme ; qu’en s’en allant, il serait la cause de la noyade de la parce que personne n’oserait alors s’opposer à l’ennemi quand il a été une fois à qui ils se confiaient entièrement.

16. Josèphe évita donc de les laisser qu’il devait s’en aller pour assurer sa propre sécurité, mais il leur a dit qu’il sortiraient de la ville à cause d’eux ; car s’il demeurait avec eux, il ne devrait pas pouvoir leur faire peu de bien tant qu’ils sont en sécurité ; et que s’ils étaient une fois pris, il ne ferait que périr avec eux en vain ; mais que s’il était une fois délivré de ce siège, il serait en mesure d’apporter leur très grand soulagement ; pour cela, il obtiendrait immédiatement les Galiléens ensemble, hors du pays, en grandes multitudes, et d’attirer les Romains hors de leur ville par une autre guerre. Qu’il ne voyait pas quel avantage il pouvait leur apporter maintenant, en demeurant au milieu d’eux, mais seulement en provoquant les Romains à les assiéger davantage de près, comme estimant que c’est une chose très précieuse de le prendre ; mais que s’ils une fois informés qu’il s’était enfui de la ville, ils lui remettraient une grande leur empressement à s’y opposer. Pourtant, ce plaidoyer n’a pas ému le peuple, mais il a enflammé d’autant plus qu’ils s’attardaient autour de lui. En conséquence, les enfants et les vieillards, et les femmes avec leurs enfants, vinrent pleurer vers lui, et se prosternèrent devant et tous lui saisirent les pieds, le retinrent fermement, et le supplièrent avec de grandes lamentations, qu’il prendrait sa part avec eux dans leur fortune; et je pense qu’ils ont fait cela, non pas qu’ils enviaient sa délivrance, mais qu’ils espéraient les leurs ; car ils ne pouvaient pas penser qu’ils devaient souffrir grand malheur, à condition que Josèphe restât avec eux.

17. Josèphe pensa que s’il se décidait à rester, on l’attribuerait à leurs supplications ; et s’il résolut de s’en aller par il devrait être placé en détention. Sa commisération à l’égard des gens sous leurs lamentations avaient été bien brisées par son empressement à les quitter ; Il a donc résolu à rester, et s’armant du désespoir commun des citoyens, il leur dit : « C’est le moment de commencer à combattre sérieusement, quand il n’y aura plus de Il ne restait plus l’espoir d’une délivrance. C’est une chose courageuse que de préférer la gloire à la vie, et de se lancer dans une noble entreprise dont on se souviendra peut-être la postérité. Ayant dit cela, il se mit aussitôt à l’œuvre, et fit une sortie, et dispersa les avant-gardes ennemies, et courut jusqu’au camp romain lui-même, et ils mirent en pièces les couvertures de leurs tentes qui étaient sur leurs rives, et mettre le feu à leurs œuvres. Et c’est ainsi qu’il ne s’est jamais arrêté combattant, ni le lendemain, ni le surlendemain, mais continua pendant un certain temps. nombre considérable de jours et de nuits.

18. Alors Vespasien, voyant les Romains, affligés par ces saillies, [bien qu’ils eussent honte d’être forcés de s’enfuir par les Juifs ; et quand, à n’importe quel moment, ils faisaient fuir les Juifs, leurs lourdes armures ne les laisserait pas les poursuivre loin ; tandis que les Juifs, lorsqu’ils avaient accompli quelque avant qu’ils eussent pu être blessés eux-mêmes, ils se retirèrent dans la ville. ordonna à ses hommes armés d’éviter leur attaque et de ne pas se battre avec des hommes sous les ordres de la le désespoir, alors que rien n’est plus courageux que le désespoir ; mais que leur la violence s’éteindrait quand ils verraient qu’ils n’avaient pas atteint leurs objectifs, comme le feu s’éteint lorsqu’il a besoin de combustible ; et qu’il convenait aux Romains de gagner leurs victoires aussi bon marché qu’ils le pourraient, puisqu’ils ne sont pas forcés de se battre, mais seulement pour agrandir leurs propres domaines. C’est ainsi qu’il repoussa les Juifs dans une large mesure en les archers arabes, les frondeurs syriens, et ceux qui jetaient des pierres sur et il n’y eut pas d’interruption du grand nombre de leurs offensives. moteur. Or, les Juifs souffraient beaucoup de ces machines, sans pouvoir échapper à eux ; et quand ces machines lançaient leurs pierres ou leurs javelots un grand et les Juifs étaient à leur portée, ils pressèrent durement les Romains, et combattit désespérément, sans épargner ni âme ni corps, une partie secourant un autre tour à tour, quand il était fatigué.

19. Vespasien se considérant comme en quelque sorte assiégé par ces sorties des Juifs, et quand ses rives furent maintenant Non loin des murailles, il résolut de se servir de son bélier. Ceci bélier est une vaste poutre de bois comme le mât d’un navire, sa partie avant est armé d’un épais morceau de fer à la tête de celui-ci, qui est sculpté de manière à être comme la tête d’un bélier, d’où son nom. Ce bélier est suspendu dans les airs par des cordes passant sur son milieu, et est suspendu comme la balance dans une paire de écailles d’une autre poutre, et contreventée par de fortes poutres qui passent des deux côtés de dans la nature d’une croix. Lorsque ce bélier est tiré vers l’arrière par un grand nombre d’hommes avec une force unie, puis poussée en avant par les mêmes hommes, avec une puissante bruit, il frappe les murs avec cette partie de fer qui est proéminente. Il n’y a pas non plus de aucune tour si forte, ou aucune muraille si large, qui ne puisse résister pas plus que sa première batteries, mais tous sont forcés d’y céder à la fin. C’était l’expérience ce à quoi le général romain s’adressa, lorsqu’il s’empressa de s’emparer la ville ; mais il s’est trouvé si longtemps couché dans le champ qu’il était à son désavantage, parce que les Juifs ne le laisseraient jamais se taire. Donc, ces Romains ont apporté le plusieurs machines pour exaspérer l’ennemi plus près des murailles, afin qu’il pût atteindre ceux qui étaient sur la muraille et s’efforçaient de déjouer leurs tentatives ; ceux-ci leur jeta des pierres et des javelots ; De la même manière, les archers et les Les frondeurs se rapprochent tous les deux du mur. Cela a amené les choses à un tel point qu’aucun des Juifs n’osait monter sur les murailles, et que l’autre Les Romains apportèrent le bélier qui était couvert de haies partout, et La partie benne était fixée par des peaux qui la recouvraient, et ce à la fois pour le sécurité d’eux-mêmes et du moteur. Or, au tout premier coup de ce Le mur fut ébranlé, et une clameur terrible s’éleva de la part du peuple à l’intérieur de la ville, comme s’ils avaient déjà été pris.

20. Et maintenant, quand Josèphe vit ce bélier battant le même endroit, et que le mur serait rapidement renversé par lui, Il résolut d’échapper pour un temps à la force du moteur. Avec ce dessin, il donna l’ordre de remplir les sacs de paille, et de les suspendre devant cet endroit où ils voyaient le bélier toujours battre, afin que le coup fût détourné, ou que l’endroit pourrait se sentir moins des coups par la nature souple de la balle. Cet artifice retarda beaucoup les tentatives des Romains, parce que, qu’ils enlèvent leur moteur à la partie qu’ils voulaient, ceux qui étaient au-dessus enleva leurs sacs, et les plaça contre les coups qu’il faisait, de sorte que que la muraille n’était nullement blessée, et cela par détournement des coups, jusqu’à ce que le Les Romains fabriquaient un artifice opposé de longues perches, et en attachant des crochets à leur extrémités, coupez les sacs. Or, quand le bélier retrouva ainsi ses forces, et la muraille, qui venait d’être construite, cédait, Josèphe et les autres. autour de lui, ils eurent immédiatement recours au feu, pour se défendre ; Sur quoi ils prirent les matériaux qu’ils avaient qui n’étaient que secs, et firent un Il s’élança de trois côtés, et mit le feu aux machines, aux haies et aux berges des Romains eux-mêmes ; et les Romains ne savaient pas comment s’y prendre l’assistance, étant à la fois consterné par l’audace des Juifs, et étant empêchés par les flammes de leur venir en aide ; pour les matériaux à sec avec le bitume et la poix qui s’y trouvaient, ainsi que le soufre aussi, le le feu s’empara de tout aussitôt, et ce qui coûta aux Romains un grand beaucoup de douleurs ont été consommées en une heure.

21. Et voici qu’un Juif parut digne de notre relation et éloge ; il était fils de Sameas, et on l’appelait Éléazar, et est né à Saab, en Galilée. Cet homme prit une pierre d’une grande grandeur, et le jeta du haut de la muraille sur le bélier, et cela avec une si grande force, que Il s’est cassé la tête du moteur. Il sauta aussi à terre, et prit la tête du bélier du milieu d’eux, et sans aucune inquiétude, il le porta jusqu’au sommet de la muraille, et cela pendant qu’il se tenait debout comme une marque digne d’être bombardée par tous ses Ennemis. En conséquence, il reçut les coups sur son corps nu et fut blessé de cinq fléchettes ; Il ne s’en souciait pas non plus pendant qu’il montait au sommet de la muraille, où il se tenait à la vue de tous, comme un exemple de la la plus grande audace ; après quoi il se traîna sur un tas avec ses blessures sur et tomba avec la tête du bélier. À côté de lui, deux frères ont montré leur courage ; ils s’appelaient Netir et Philippe, tous deux de la village de Ruma, et tous deux Galiléens aussi ; Ces hommes sautèrent sur le soldats de la dixième légion, et tomba sur les Romains avec tant de bruit et de de désordre dans leurs rangs, et de mettre en fuite tous ceux qu’ils ont fait leurs assauts.

22. Après les représentations de ces hommes, Josèphe et les le reste de la multitude avec lui, prit beaucoup de feu, et brûla les deux machines et leurs couvertures, avec les œuvres appartenant à la cinquième et à la dixième légion, qu’ils mirent en fuite ; quand d’autres les ont suivis immédiatement, et ont enterré ces instruments et tous leurs matériaux sous terre. Toutefois Vers le soir, les Romains dressèrent de nouveau le bélier contre cette partie de la muraille qui avait souffert auparavant ; où un certain Juif qui défendait la ville des Romains frappa Vespasien d’un trait dans le pied, et le blessa d’un coup de pied la distance étant si grande, qu’aucune impression puissante ne pouvait être faite par la fléchette lancée si loin. Cependant, cela causa le plus grand désordre parmi les Romains; car ceux qui se tenaient près de lui virent son sang, ils furent troublés le bruit courut à l’étranger, dans toute l’armée, que le général était blessés, tandis que la plus grande partie quittait le siège, et accourait avec la surprise et la crainte du général ; et devant eux tous sortit Tite, de la qu’il avait pour son père, de sorte que la multitude était en grande confusion, et cela par égard qu’ils avaient pour leur général, et par raison de l’agonie dans laquelle se trouvait le fils. Cependant le père mit bientôt fin à la la crainte de son fils, et au désordre dans lequel se trouvait l’armée, parce qu’elle était supérieure à la sienne. et s’efforçant d’être bientôt vu de tous ceux qui avaient eu peur lui, il les excita à combattre les Juifs avec plus d’ardeur ; car maintenant tout le monde était prêt à s’exposer immédiatement au danger, afin de venger leur Généralités; puis ils s’encourageaient les uns les autres à haute voix, et couraient précipitamment jusqu’aux murs.

23. Josèphe et ceux qui étaient avec lui, bien qu’ils ils tombèrent morts l’un sur l’autre sous les traits et les pierres que les machines ils n’abandonnèrent pas la muraille, mais ils tombèrent sur ceux qui manœuvrait le bélier, sous la protection des haies, avec le feu et le fer des armes et des pierres ; et ceux-ci ne pouvaient rien faire ou presque, mais tombaient eux-mêmes perpétuellement, tandis qu’ils étaient vus par ceux qu’ils ne pouvaient pas voir, car les la lumière de leur propre flamme brillait autour d’eux, et en faisait une marque très visible pour l’ennemi, comme ils l’étaient pendant le jour, tandis que les machines ne pouvaient pas être vues à à une grande distance, et ainsi ce qui leur était lancé était difficile à éviter ; pour l' La force avec laquelle ces machines lançaient des pierres et des fléchettes leur fit en blesser plusieurs à temps, et le bruit violent des pierres que lançaient les machines était si qu’ils emportèrent les pinacles de la muraille, et brisèrent les les coins des tours ; car aucun corps d’hommes ne pourrait être assez fort pour ne pas l’être renversé au dernier rang par la grosseur des pierres. Et n’importe qui peut Apprenez la force des moteurs par ce qui s’est passé cette nuit même ; car comme l’un des ceux qui se tenaient autour de Josèphe étaient près de la muraille, sa tête fut portée et son crâne fut projeté jusqu’à trois stades de largeur. Dans l' Pendant le jour aussi, une femme avec un enfant a eu le ventre si violemment frappé, alors qu’elle était qu’elle sortit de sa maison, que l’enfant fut porté à la distance de la moitié un stade, tant était grande la force de ce moteur. Le bruit des instruments eux-mêmes était très terrible, le bruit des fléchettes et des pierres qu’on lançait par eux l’était aussi ; du même genre était ce bruit que faisaient les cadavres, quand ils furent projetés contre le mur ; et, en effet, épouvantable était la clameur qui ces choses ont été soulevées chez les femmes de la ville, ce qui a été répercuté à la en même temps par les cris de ceux qui ont été tués ; tandis que tout l’espace du sol sur quoi ils se sont battus ont couru avec du sang, et la muraille aurait pu être escaladée par les cadavres des cadavres ; Les montagnes ont également contribué à l’augmentation le bruit par leurs échos ; Il n’y eut pas non plus cette nuit-là rien de terrifiant qui pouvait affecter l’ouïe ou la vue, mais qui faisait une grande partie de ceux qui se sont battus avec tant d’acharnement pour Jotapata tombent virilement, comme l’ont été une grande partie de blessés. Cependant, la veille du matin fut terminée avant que le mur ne cédât à la machines employées contre lui, bien qu’il eût été battu sans interruption. Cependant, ceux qui se trouvaient à l’intérieur couvrirent leur corps de leur armure et élevèrent des ouvrages contre la partie qui a été jetée par terre, avant que ces machines ne soient posées par que les Romains devaient faire monter dans la ville.

24. Au matin, Vespasien rassembla son armée, de prendre la ville [d’assaut], après une petite récréation sur les dures peines ils avaient été la nuit précédente ; et comme il désirait attirer ceux qui s’opposa à lui des lieux où la muraille avait été renversée, il fit la les plus courageux des cavaliers descendirent de cheval, et les placèrent en trois contre les ruines de la muraille, mais couverts de leurs armures de tous côtés, et avec des perches à la main, afin que ceux-ci puissent commencer leur l’ascension dès que les instruments nécessaires à cette ascension ont été posés ; Derrière eux, il placé la fleur des valets de pied ; mais pour le reste du cheval, il leur ordonna s’étendre contre le mur, sur tout le pays vallonné, afin d’empêcher qu’on ne s’échappe de la ville quand elle devrait être prise ; et Derrière ceux-ci, il plaça les archers tout autour, et leur ordonna d’avoir leur fléchettes prêtes à tirer. Le même ordre qu’il donna aux frondeurs et à ceux qui qui dirigeait les machines, et leur ordonna de prendre d’autres échelles, et de les avoir prêts à poser sur les parties de la muraille qui n’avaient pas encore été touchées, que le assiégés pourraient s’efforcer d’entraver leur ascension par eux, et laisser la garde des parties qui ont été jetées en bas, tandis que le reste d’entre elles devrait être accablé par les flèches lancées sur eux, et pourrait permettre à ses hommes d’entrer dans la ville.

25. Mais Josèphe, comprenant le sens de L’artifice de Vespasien mit les vieillards en même temps que ceux qui étaient fatigués à l’extérieur, sur les parties saines de la muraille, comme n’attendant aucun mal de ces quartiers, mais il plaça le plus fort de ses hommes à l’endroit où la muraille avait été abattue, et devant eux tous les six hommes seuls, parmi lesquels il prit sa part de la premier et plus grand danger. Il donna aussi des ordres pour que, lorsque les légions feraient une crier, qu’ils se bouchent les oreilles, afin qu’ils n’en soient pas effrayés, et que, pour éviter la multitude des traits de l’ennemi, ils se pencheraient sur leurs genoux, et qu’ils se couvrent de leurs boucliers, et qu’ils Reculez un peu en arrière pendant un moment, jusqu’à ce que les archers se soient vidés leurs carquois ; mais que, lorsque les Romains mettraient leurs instruments pour gravissant les murailles, ils s’élanceraient à l’improviste, et avec leurs propres l’ennemi, et que chacun s’efforce de faire ce qu’il veut, pour ne pas défendre sa propre ville, comme s’il était possible d’être conservée, mais pour la venger, alors qu’elle était déjà détruite ; et que qu’ils mettraient devant leurs yeux comment leurs vieillards devaient être tués, et comment leurs les enfants et les femmes devaient être tués immédiatement par l’ennemi ; et qu’ils dépenseraient d’avance toute leur fureur, à cause des calamités qui viennent de s’annoncer. sur eux, et le répandre sur les acteurs.

26. C’est ainsi que Josèphe disposa de ses deux corps des hommes ; mais alors pour la partie inutile des citoyens, les femmes et les enfants, quand ils virent leur ville entourée d’une triple armée, [car aucune des les gardes qui s’étaient battus auparavant ont été enlevés,] quand ils ont également vu, non seulement les murailles renversées, mais leurs ennemis l’épée à la main, ainsi que les pays vallonné au-dessus d’eux brillant de leurs armes, et les fléchettes dans les mains des archers arabes, ils poussèrent un dernier et lamentable cri de la destruction, comme si la misère n’était pas seulement menacée, mais qu’elle s’abattait déjà eux. Mais Josèphe ordonna que les femmes soient enfermées dans leurs maisons, de peur que ils rendraient les actions guerrières des hommes trop efféminées, en leur faisant compatir à leur condition, et leur ordonna de se taire, et les menaçaient s’ils ne le faisaient pas, tandis qu’il se présentait lui-même devant la brèche, où Son lot était le suivant : pour tous ceux qui apportaient des échelles aux autres endroits, n’y prêta pas attention, mais attendit avec impatience la pluie de flèches qui se présentait arrivée.

27. Et maintenant, les trompettes des diverses Les légions sonnèrent ensemble, et l’armée poussa un cri terrible ; et les fléchettes, comme par ordre, volèrent si vite qu’ils interceptèrent la lumière. Cependant, les hommes de Josèphe se souvenaient des charges qu’il leur avait données, ils se bouchaient les oreilles aux bruits, et ils couvrirent leurs corps contre les dards ; et quant aux moteurs qui ont été réglés prêts à se mettre à l’œuvre, les Juifs coururent sur eux, avant ceux qui auraient dû qu’on leur a donnés. Et maintenant, sur l’ascension des soldats, Il y eut un grand conflit, et beaucoup d’actions des mains et de l’âme furent Exposées; tandis que les Juifs s’efforçaient ardemment, dans l’extrême danger qu’ils couraient, n’étaient pas moins courageux que ceux qui, sans être en danger, combattit si vaillamment contre eux ; ils ne partirent pas non plus en luttant avec les Romains jusqu’à ce qu’ils tombent morts eux-mêmes, ou qu’ils tuent leurs antagonistes. Mais l' Les Juifs se lassaient de se défendre continuellement, et n’avaient pas assez de venez à leur place, et secourez-les ; tandis que, du côté des Romains, les hommes succédaient encore à ceux qui étaient fatigués ; et de nouveaux hommes ne tardèrent pas à s’emparer de la machines pour l’ascension, dans la chambre de ceux qui ont été poussés vers le bas ; ces s’encourageant les uns les autres, et se joignant côte à côte avec leurs boucliers, qui étaient une protection pour eux, ils sont devenus un corps d’hommes à ne pas briser ; et comme cela repoussèrent les Juifs, comme s’ils n’étaient eux-mêmes qu’un seul corps, commençait déjà à monter sur le mur.

28. Alors Josèphe prit besoin de son conseiller dans cette détresse extrême, [que la nécessité est très sagace dans l’invention quand elle est irrité par le désespoir,] et donna l’ordre de verser de l’huile bouillante sur ceux dont Des boucliers les protégeaient. Sur quoi ils le préparèrent bientôt, étant nombreux que et ce qu’ils en apportèrent étant aussi une grande quantité, et le versèrent sur de tous côtés sur les Romains, et jeta sur eux leurs vaisseaux tels qu’ils étaient sifflant encore à cause de la chaleur du feu : cela brûla tellement les Romains, qu’il dispersé ce groupe uni, qui maintenant a fait tomber le clown du mur avec d’horribles douleurs, car l’huile coulait facilement sur tout le corps, de la tête aux pieds, sous toute leur armure, et se nourrissaient de leur chair comme la flamme elle-même, sa graisse et sa la nature onctueuse la rendant bientôt chauffée et lentement refroidie ; et comme les hommes étaient Enfermés dans leurs couvre-chefs et leurs cuirasses, ils ne pouvaient se libérer cette huile brûlante ; ils ne pouvaient que sauter et se rouler dans leurs douleurs, tandis qu’ils tombèrent des ponts qu’ils avaient posés. Et comme ils étaient ainsi repoussés, et retirés dans leur propre parti, qui les pressaient toujours d’avancer, ils étaient facilement blessés par ceux qui étaient derrière eux.

29. Cependant, dans ce mauvais succès des Romains, leur le courage ne leur manqua pas, et les Juifs ne voulurent pas que la prudence s’opposât à eux ; pour les Romains, bien qu’ils aient vu leurs propres hommes renversés, et dans un misérable mais ils se sont acharnés avec véhémence contre ceux qui ont versé l’huile sur eux; tandis que tout le monde reprochait à l’homme qu’il avait devant lui d’être un lâche, et un homme qui l’empêchait de faire de l’exercice ; et tandis que les Juifs se servaient d’un autre stratagème pour empêcher leur ascension, et versa du fenugrec bouillant sur les planches, afin de les faire glisser et tomber ; par ce moyen, ceux-ci ne le pourraient pas non plus ceux qui montaient, ni ceux qui descendaient, ne se tiennent debout ; mais quelques-uns d’entre eux tombèrent à la renverse sur les machines sur lesquelles ils montaient, et furent piétiné ; Beaucoup d’entre eux tombèrent sur la rive qu’ils avaient élevée, et quand ils ils tombèrent dessus, furent tués par les Juifs ; car quand les Romains ne purent garder leurs pieds, les Juifs étant libérés du combat corps à corps, eurent le loisir de Lancez-leur leurs fléchettes. Alors le général a rappelé ces soldats dans le soir qui avait si cruellement souffert, dont le nombre des tués n’était pas un peu nombreux, tandis que celui des blessés était encore plus grand ; mais des habitants de Jotapata Pas plus de six hommes ont été tués, bien que plus de trois cents aient été transportés blessés. Ce combat eut lieu le vingtième jour du mois de Desius [Sivan].

30. Alors Vespasien consola son armée à l’occasion de ce qui arriva. et comme il les trouvait en colère, mais qu’ils voulaient plutôt faire quelque chose qu’aucun autre. d’autres exhortations, il donna l’ordre d’élever les berges encore plus haut, et de d’ériger trois tours, chacune de cinquante pieds de haut, et qu’on les couvrirait de plaques de fer de tous côtés, afin qu’elles fussent à la fois fermes par leur poids, eet qu’ils ne fussent pas facilement susceptibles d’être incendiés. Ces tours, il les plaça sur les rives, et placés sur eux de manière à pouvoir tirer des fléchettes et des flèches, avec les moteurs les plus légers pour lancer des pierres et des fléchettes aussi ; et, en plus de ceux-ci, il plaça sur eux le les hommes les plus robustes parmi les frondeurs, qui, n’étant pas visibles à cause de la hauteur sur laquelle ils se tenaient, et les créneaux qui les protégeaient pouvaient leurs armes sur ceux qui étaient sur la muraille, et qu’ils voyaient facilement. Là-dessus, les Juifs, ne pouvant échapper facilement aux traits qu’on leur lançait, sur leurs têtes, ni pour se venger de ceux qu’ils n’ont pu voyant, et s’apercevant que la hauteur des tours était si grande, qu’un dard qu’ils jetaient avec leur main pouvaient à peine l’atteindre, et que les plaques de fer autour d’eux, il était très difficile de les atteindre par le feu, ils s’enfuirent de la et s’enfuirent précipitamment hors de la ville, et tombèrent sur ceux qui tiraient sur eux. C’est ainsi que les habitants de Jotapata résistèrent aux Romains, tandis qu’un grand nombre de tous les jours, sans qu’ils pussent répliquer le mal sur eux. leurs ennemis ; ils ne pouvaient pas non plus les empêcher d’entrer dans la ville sans danger pour eux. eux-mêmes.

31. Vers ce temps-là, Vespasien envoya Trajan contre une ville appelée Japha, qui était près de Jotapata, et qui désirait innovations, et s’est enflé de la longueur inattendue de l’opposition Jotapata. Ce Trajan était le commandant de la dixième légion, et pour lui Vespasien engagea mille cavaliers et deux mille fantassins. Quand Trajan arrivé à la ville, il eut de la peine à se faire prendre, car, outre la force naturelle de l’homme, de sa situation, il était également sécurisé par une double muraille ; mais quand il vit le Les gens de cette ville en étant sortis, et prêts à le combattre, il se joignit à la bataille avec eux, et après une courte résistance qu’ils firent, il les poursuivit ; et comme ils s’enfuyaient vers leur première muraille, les Romains les suivirent de si près, que ils tombèrent avec eux, mais quand les Juifs s’efforçaient de se relever, à l’intérieur de leur second mur, leurs concitoyens les excluaient, comme s’ils avaient peur que les Romains s’y imposeraient de force. C’était certainement Dieu c’est pourquoi il amena les Romains pour punir les Galiléens, et qui exposa ensuite les habitants de la ville, chacun d’eux étant manifestement détruit par leur ennemis sanglants ; car ils tombèrent sur les portes en grande foule, et avec ferveur appelant ceux qui les gardaient, et que par leurs noms aussi, ils avaient leur gorge tranchée au milieu même de leurs supplications ; pour l’ennemi fermé les portes de la première muraille, et leurs propres citoyens fermèrent les portes de la deuxièmement, ils furent enfermés entre deux murs, et furent tués en grand nombre ensemble; beaucoup d’entre eux ont été transpercés par les épées de leurs propres hommes, et beaucoup par leurs propres épées, sans compter un nombre immense qui ont été tués par les Romains. Ni avaient-ils le courage de se venger ; car il y avait ajouté à la consternés par l’ennemi, trahis par les leurs, amis, ce qui leur brisa le moral ; et à la fin ils moururent, sans maudire le Romains, mais leurs propres citoyens, jusqu’à ce qu’ils fussent tous détruits, étant en nombre douze mille. Trajan comprit donc que la ville était vide de gens qui pouvaient combat, et quoiqu’il y en eût quelques-uns, il supposa qu’ils serait trop timoré pour s’aventurer sur une quelconque opposition ; Il se réserva donc la prise de la ville au général. En conséquence, il envoya des messagers à Vespasien, et le pria d’envoyer son fils Titus pour achever la victoire qu’il avait remportée. Vespasien Là-dessus, s’imaginant qu’il y avait peut-être encore quelques peines à faire, envoya son fils avec une armée de cinq cents cavaliers et de mille fantassins. Il est donc venu rapidement et mit son armée en ordre, et plaça Trajan sur l’aile gauche, tandis que Il en avait le droit lui-même, et les conduisit au siège : et quand les soldats des échelles à poser contre le mur de tous côtés, les Galiléens s’opposèrent d’en haut pendant un certain temps ; mais peu de temps après, ils quittèrent les murailles. C’est alors qu’est- Les hommes de Titus s’élancèrent dans la ville, et s’en emparèrent aussitôt ; mais quand ces ceux qui s’y trouvaient se sont rassemblés, il y a eu une bataille acharnée entre eux ; car les hommes de pouvoir tombèrent sur les Romains dans les rues étroites, et les femmes jeta sur eux tout ce qui leur tombait sous la main, et leur livra un combat pendant six heures ; mais quand les combattants furent épuisés, le reste de la multitude ont été égorgés, en partie en plein air, et en partie dans leurs propres maisons, jeunes et moins jeunes ensemble. Il n’y avait donc plus de mâles, à part nourrissons, qui, avec les femmes, ont été emmenés comme esclaves en captivité ; Et alors Le nombre des tués, tant dans la ville que lors de l’ancien combat, s’élevait à quinze mille, et les captifs étaient deux mille cent trente. Cette calamité arriva aux Galiléens le vingt-cinquième jour du mois de Desius [Sivan.]

32. Les Samaritains n’échappèrent pas non plus à leur part de malheurs Heure; car ils s’assemblèrent sur la montagne appelée Gerizzim, qui est pour eux une montagne sainte, et ils y demeurèrent ; quelle collection de les leurs, ainsi que les esprits courageux dont ils faisaient preuve, ne pouvaient que menacer un peu de guerre ; et ils n’étaient pas rendus plus sages par les misères qui s’étaient abattues sur eux leurs villes voisines. De plus, malgré le grand succès de la Les Romains avaient marché d’une manière déraisonnable, en se fiant à leur propre faiblesse,  et étaient disposés à tout tumulte dès sa première apparition. Vespasien Aussi pensa-t-il qu’il valait mieux empêcher leurs mouvements, et leur couper la parole. fondement de leurs tentatives. Car, bien que toute la Samarie ait jamais eu des garnisons s’installèrent parmi eux, mais le nombre de ceux qui vinrent au mont Gerizzim, et leur conspiration réunies, donnent lieu à craindre ce qu’ils seraient à; il y envoya donc Cerealis, commandant de la cinquième légion, avec six cents cavaliers et trois mille fantassins, qui ne croyaient pas qu’il fût prudent de montez sur la montagne, et donnez-leur bataille, car beaucoup d’ennemis étaient sur la partie supérieure du terrain ; Il englobait donc toute la partie inférieure de la montagne avec son armée, et il les observa tous ce jour-là. Or, il arriva que le Les Samaritains, qui manquaient maintenant d’eau, s’enflammèrent d’une chaleur violente. [car c’était l’été, et la multitude ne s’était pas pourvue de de sorte que quelques-uns d’entre eux moururent le jour même de chaleur, tandis que d’autres d’entre eux préférèrent l’esclavage à une telle mort, et s’enfuirent les Romains ; par qui Cerealis comprit que ceux qui s’y trouvaient encore étaient très brisés par leurs malheurs. Il monta donc sur la montagne, et ayant Il plaça ses forces autour de l’ennemi, il l’exhorta d’abord de prendre la sécurité de sa main droite, et de s’entendre avec lui, et ainsi se sauver ; et il les assura que, s’ils déposaient les armes, il les mettrait à l’abri de tout mal ; mais comme il ne pouvait l’emporter sur eux, il tomba sur eux et les tua tous, au nombre de onze mille six Cent. C’est ce qui fut fait le vingt-septième jour du mois de Desius [Sivan]. Et ce sont là les calamités qui s’abattirent sur les Samaritains en ce temps-là.

33. Mais comme les habitants de Jotapata tenaient encore virilement, et supportés sous leurs misères au-delà de tout ce qu’on pouvait espérer, le quarante-septième jour [du siège], les bancs dressés par les Romains furent deviennent plus hauts que le mur ; ce jour-là, un déserteur se rendit auprès de Vespasien, et lui dit combien il restait peu de gens dans la ville, et combien ils étaient faibles, et que ils avaient été si épuisés par des veilles perpétuelles, et comme des combats perpétuels, qu’ils ne pouvaient maintenant s’opposer à aucune force qui s’opposerait à eux, et qu’ils pourraient être pris par stratagème, si quelqu’un voulait les attaquer ; pour cela à propos de la dernière veille de la nuit, alors qu’ils pensaient qu’ils pourraient se reposer un peu de la les épreuves qu’ils subissaient, et quand un sommeil matinal les envahissait, comme ils étaient tout à fait fatigués, disait-il, la montre avait l’habitude de s’endormir ; en conséquence Il leur conseilla de passer à l’attaque à cette heure-là. Mais Vespasien soupçonnait ce déserteur, comme sachant combien les Juifs étaient fidèles à leur l’un l’autre, et combien ils méprisaient tous les châtiments qui pouvaient être infligés sur eux ; ce dernier parce qu’un des habitants de Jotapata avait subi toutes sortes de de tourments, et bien qu’ils lui aient fait passer par une épreuve ardente de ses ennemis dans son interrogatoire, mais il ne voulut rien leur dire de ce qui se passait dans le ville, et quand il a été crucifié, il leur a souri. Cependant, la probabilité qu’il y ait dans la relation elle-même confirmait en partie la vérité de ce que le déserteur et ils pensèrent qu’il pourrait probablement dire la vérité. Cependant, Vespasien pensaient qu’ils ne souffriraient pas beaucoup si le rapport n’était qu’une imposture ; Il a donc leur ordonna de garder l’homme en détention, et prépara l’armée à prendre la ville.

34. D’après quelle résolution ils marchèrent sans bruit, à l’heure qui leur avait été indiquée, jusqu’au mur ; et c’était Tite lui-même qui y monta le premier, avec un de ses tribuns, Domitius Sabinus, et avait avec lui quelques hommes de la quinzième légion. Alors ils ont tranché la gorge des et entra dans la ville très tranquillement. Après ceux-ci vint le tribun Cerealis, et Placidus, et conduisit ceux qui les nourrissaient. Or, quand la citadelle fut pris, et l’ennemi était au milieu même de la ville, et quand il était déjà jour, mais la prise de la ville n’était pas connue de ceux qui la détenaient ; pour un grand Beaucoup d’entre eux dormaient profondément, et un grand brouillard, qui tomba alors par hasard sur la ville, empêchait ceux qui se levaient de voir distinctement le cas qu’ils étaient jusqu’à ce que toute l’armée romaine fût entrée, et qu’ils ne fussent levés que pour trouver les misères dans lesquelles ils étaient ; et comme ils tuaient, ils s’aperçurent de la La ville a été prise. Et pour les Romains, ils se souvenaient si bien de ce qu’ils avaient qu’ils n’épargnèrent personne, et qu’ils n’eurent pitié d’aucun, mais qu’ils chassèrent les gens dans le précipice de la citadelle, et les tuèrent en les chassant en bas; à cette époque, les difficultés de l’endroit gênaient ceux qui étaient encore capables de se battre en se défendant ; car, comme ils étaient affligés dans le rues étroites, et ne pouvaient garder leurs pieds sûrs le long du précipice, ils ont été submergés par la foule de ceux qui les combattaient citadelle. Cela provoqua un grand nombre d’élus, même parmi les hommes choisis qui étaient sur le point de Josèphe, de se tuer de leurs propres mains ; car lorsqu’ils virent qu’ils ne purent tuer aucun des Romains, ils résolurent d’éviter d’être tués par les Romains, et se rassemblèrent en grand nombre dans les parties les plus reculées de la ville, et se sont suicidés.

35. Toutefois, la montre telle qu’elle était à la première s’aperçurent qu’ils étaient pris, et s’enfuirent aussi vite qu’ils purent, montèrent dans l’un d’eux. des tours du côté nord de la ville, et se défendirent pendant un certain temps là; mais comme ils étaient entourés d’une multitude d’ennemis, ils essayèrent de se servir de la main droite quand il était trop tard, et à la fin ils offrit leur cou pour être tranché par ceux qui se tenaient au-dessus d’eux. Et les Romains auraient pu se vanter que la conclusion de ce siège fut sans sang [sur leur s’il n’y avait pas eu un centurion, Antoine, qui fut tué à la prise de son corps. de la ville. Sa mort fut occasionnée par la trahison suivante ; car il n’y avait pas de l’un de ceux qui s’enfuirent dans les cavernes, qui étaient en grand nombre, voulut qu’Antoine lui tendît la main droite pour sa sûreté, et l’assurerait qu’il le préserverait, et lui donnerait son concours sortir de la caverne ; En conséquence, il lui atteignit imprudemment sa droite quand l’autre l’en empêcha, et le poignarda sous les reins d’un coup de lance, et le tua aussitôt.

36. Et ce jour-là, les Romains tuèrent tous la multitude qui apparaissait ouvertement ; mais les jours suivants, ils fouillèrent le cachettes, et tomba sur ceux qui étaient sous terre et dans les cavernes, et il en fut ainsi à travers tous les âges, excepté les enfants et les femmes, et bien des autres. Ceux-là furent rassemblés comme captifs, douze cents ; Et pour ce qui est de ceux qui furent tués à la prise de la ville, et dans les combats précédents, ils furent au nombre de quarante mille. Alors Vespasien ordonna que la ville fût entièrement démolie, et toutes les fortifications brûlées. Et c’est ainsi que se déroula Jotapata prise, la treizième année du règne de Néron, le premier jour de le mois de Panemus [Tamuz].





 

CHAPITRE 8.

     Comment Josèphe a été découvert par une femme, et était prêt à
se livrer aux Romains ; Et quel discours il a tenu
avec ses propres hommes, quand ils s’efforçaient de l’entraver ; Et
Ce qu’il dit à Vespasien, lorsqu’on le lui amena ; Et
De quelle manière Vespasien l’utilisa par la suite.

1. Et maintenant les Romains cherchaient Josèphe, tous deux de la haine qu’ils lui portaient, et parce que leur général désirait beaucoup l’a pris ; car il estimait que, s’il était une fois pris, la plus grande partie de la La guerre serait finie. Ils cherchèrent ensuite parmi les morts, et regardèrent dans les les recoins cachés de la ville ; mais comme la ville fut prise pour la première fois, il fut secouru par une certaine providence surnaturelle ; car il s’est retiré de l’ennemi quand il fut au milieu d’eux, et qu’il sauta dans une fosse profonde, où il Il y avait une grande tanière à l’un de ses côtés, tanière qu’on ne pouvait pas voir ceux qui étaient au-dessus du sol ; et là il rencontra quarante personnes éminentes qui s’étaient cachés, et avec des provisions suffisantes pour les satisfaire Pas quelques jours. Et pendant le jour, il se cacha de l’ennemi, qui s’était emparé de lui et pendant la nuit, il se leva de la tanière et regarda autour de lui pour trouver un moyen de s’échapper, et fit exactement attention à la montre ; mais comme partout gardés partout à cause de lui, qu’il n’y avait aucun moyen de descendre Sans être vu, il redescendit dans la tanière. Il se cacha ainsi deux jours ; mais Le troisième jour, comme ils avaient pris une femme qui était avec eux, il fut découvert. Sur quoi Vespasien envoya aussitôt et avec zèle deux tribuns. Paulin et Gallicanus, et leur ordonna de donner à Josèphe leur main droite comme sécurité pour sa vie, et de l’exhorter à monter.

2. Ils vinrent donc, invitèrent l’homme à monter, et lui donna l’assurance qu’il aurait la vie sauve : mais elle ne l’emporta pas avec lui ; car il avait des soupçons sur la probabilité qu’il y avait quelqu’un qui avait fait tant de choses contre les Romains, il fallait en souffrir, mais non pas de l’humeur douce de ceux qui l’invitaient. Cependant, il craignait d’être invités à monter pour être punis, jusqu’à ce que Vespasien envoyât à côté d’eux un le troisième tribun, Nicanor, à lui ; c’était quelqu’un qui était bien connu de Josèphe, et avait été sa connaissance familière dans les temps anciens. Quand il fut venu, il agrandit sur la douceur naturelle des Romains envers ceux qu’ils ont une fois conquis ; et lui dit qu’il s’était conduit si vaillamment, que les commandants plutôt l’admirait que ne le haïssait ; que le général désirait beaucoup l’avoir non pas pour le punir, car il pouvait le faire, bien qu’il qu’il ne devait pas venir volontairement, mais qu’il était résolu à préserver un homme de son courage. Il ajouta en outre que Vespasien, s’il avait été résolu à imposer ne lui aurait pas envoyé un ami à lui, ni mis le plus beau sur l’action la plus vile, en feignant l’amitié et le sens perfidie ; il n’aurait pas non plus acquiescé lui-même, ni été venu à lui, si cela avait été le cas été pour le tromper.

3. Comme Josèphe commençait à hésiter avec lui-même À la demande de Nicanor, les soldats furent si fâchés, qu’ils coururent en toute hâte mettre le feu à la tanière ; mais le tribun ne leur permit pas de le faire, comme étant très désireux de prendre l’homme vivant. Et maintenant, alors que Nicanor s’acharnait sur Josèphe pour et il comprit que la multitude des ennemis le menaçait, il Il se rappela les songes qu’il avait faits pendant la nuit, par lesquels Dieu lui avait signifié d’avance à la fois les calamités futures des Juifs, et les événements qui ont préoccupé les empereurs romains. Or Josèphe était capable de donner des conjectures sur l’interprétation de ces rêves qui ont été ambiguës délivrés par Dieu. De plus, il n’était pas étranger aux prophéties contenus dans les livres sacrés, comme étant prêtre lui-même, et de la postérité des prêtres, et en ce moment il était en extase ; et plaçant devant lui le images terribles des rêves qu’il avait faits dernièrement, il fit une prière secrète à Dieu, et il dit : « Puisqu’il te plaît, à toi qui as créé la nation juive, et puisque toute leur bonne fortune est passée aux Romains, et puisque tu as choisi mon âme pour prédire ce qui est à venir pour passer dans l’au-delà, je leur donne volontiers la main, et je me contente de vivre. Et j’ai protester ouvertement que je n’irai pas chez les Romains comme déserteur des Juifs, mais comme un ministre de toi.

4. Après avoir dit cela, il se conforma à la invitation. Mais quand les Juifs qui s’étaient enfuis avec lui comprirent qu’il cédait à ceux qui l’invitaient à monter, ils s’approchèrent de lui en corps, et crièrent « Non, en vérité, que les lois de nos pères, que Dieu a ordonnées, lui-même, bien gémissant à dessein ; ce Dieu que nous voulons dire qui a créé les âmes de les Juifs d’un tel tempérament qu’ils méprisent la mort. Ô Josèphe ! Es-tu encore Vous aimez la vie ? Et peux-tu supporter de voir la lumière dans un état d’esclavage ? Comment Bientôt tu t’es oublié toi-même ! Combien en as-tu persuadé de perdre leur Vit pour la liberté ! Tu as donc eu une fausse réputation d’homme, et une fausse réputation de sagesse, si tu peux espérer d’être préservé de ceux qui contre qui tu as combattu avec tant de zèle, et que tu es prêt à être préservés par eux, s’ils sont sérieux. Mais bien que la bonne fortune de la L’Épître aux Romains t’a fait t’oublier toi-même, nous devons veiller à ce que la gloire de Nos ancêtres ne doivent pas être ternis. Nous te prêterons notre main droite et une épée; et si tu veux mourir volontairement, tu mourras comme général des Juifs ; mais si c’est contre ton gré, tu mourras comme traître à leurs yeux. Dès qu’ils eurent dit cela, Ils commencèrent à lui donner leurs épées, et menacèrent de le tuer s’il il songea à se rendre aux Romains.

5. Josèphe craignit qu’ils ne l’attaquaient et pourtant il pensait qu’il trahirait les commandements de Dieu, s’il mourait avant qu’ils ne soient livrés. Il se mit donc à leur parler comme un philosophe en la détresse dans laquelle il se trouvait alors, lorsqu’il leur dit ainsi : « Ô mes amis, pourquoi Nous sommes si désireux de nous tuer nous-mêmes ? et pourquoi mettons-nous notre âme et notre corps, qui sont De si chers compagnons, à une telle divergence ? Quelqu’un peut-il prétendre que je ne suis pas le l’homme que j’étais autrefois ? Bien plus, les Romains sont sensibles à la façon dont cette question se tient bien assez. C’est une chose courageuse que de mourir à la guerre ; mais pour qu’il en soit ainsi selon la droit de la guerre, par la main des conquérants. Si donc j’évite la mort de la épée des Romains, je suis vraiment digne d’être tué par ma propre épée, et par la mienne main; mais s’ils admettent la miséricorde, et s’ils veulent épargner leur ennemi, à combien plus forte raison Devrions-nous avoir pitié de nous-mêmes et nous épargner nous-mêmes ? Car c’est C’est certainement une folie de se faire à nous-mêmes ce pour quoi nous nous disputons avec eux ce qu’il nous a fait. J’avoue volontiers que c’est une chose courageuse que de mourir pour la liberté ; mais qu’elle soit encore en temps de guerre, et qu’elle soit faite par ceux qui nous enlèvent cette liberté ; mais Dans le cas présent, nos ennemis ne nous rencontrent pas dans la bataille, et ils ne tuent pas nous. Or, c’est également un lâche qui ne veut pas mourir quand il est obligé de mourir, et celui qui mourra quand il n’y est pas obligé. De quoi avons-nous peur, quand nous n’ira pas jusqu’aux Romains ? Est-ce la mort ? Si c’est le cas, ce dont nous avons peur, mais soupçonnons nos ennemis de nous l’infliger, allons-nous nous l’infliger à nous-mêmes ? sans aucun doute? Mais on peut dire que nous devons être des esclaves. Et sommes-nous alors dans une situation claire l’état actuel de la liberté ? On peut aussi dire que c’est un acte viril pour quelqu’un de se tuer. Non, certes, mais elle est très peu virile ; comme je l’estimerais pilote d’être un lâche arrogant, qui, par crainte d’une tempête, coulerait son navire de son propre chef. Or, le meurtre de soi-même est un crime très éloigné de la nature commune de tous les animaux, et un exemple d’impiété contre Dieu notre Créateur ; ni d’ailleurs Y a-t-il un animal qui meurt par son propre artifice, ou par ses propres moyens, le désir de la vie est une loi gravée en chacun d’eux ; pour quelle raison nous estimons que ces qui nous enlèvent ouvertement la possibilité d’être nos ennemis, et ceux qui le font en traîtrise sont punis pour cela. Et ne pensez-vous pas que Dieu est très en colère Quand un homme fait du tort à ce qu’il lui a donné ? Car c’est de lui que Nous avons reçu notre être, et nous devons laisser à sa disposition le soin de prendre c’est-à-dire loin de nous. Les corps de tous les hommes sont vraiment mortels, et sont créé à partir de matière corruptible ; mais l’âme est toujours immortelle, et elle est une partie de la divinité qui habite nos corps. D’ailleurs, si quelqu’un détruit ou abuse d’un depositum qu’il a reçu d’un simple homme, il est considéré comme un méchant et perfide personne ; mais si quelqu’un chassait de son corps ce divin depositum, peut-on imaginer que celui qui est ainsi offensé ne le sache pas ? De plus, notre loi ordonne avec justice que les esclaves qui fuient leur maître seront punis, même si les maîtres qu’ils fuient ont pu être méchants maîtres pour eux. Et nous efforcerons-nous de fuir Dieu, qui est le meilleur de tous les maîtres, sans passer pour impies ? Ne savez-vous pas que ceux qui s’en vont de cette vie selon la loi de la nature, et payer cette dette qui était reçu de Dieu, quand celui qui nous l’a prêté se plaît à le redemander, jouissez d’une renommée éternelle ; que leurs maisons et leur postérité sont sûres, que leur Les âmes sont pures et obéissantes, et obtiennent un lieu très saint dans le ciel, d’où, dans les révolutions des siècles, ils sont de nouveau envoyés dans des corps purs ; pendant que Les âmes de ceux dont les mains ont agi follement contre eux-mêmes sont reçues par l’endroit le plus sombre de l’Hadès, et tandis que Dieu, qui est leur Père, punit ceux qui offensent l’un ou l’autre d’entre eux dans leur postérité ? pour quelle raison Dieu déteste de telles actions, et le crime est puni par notre très sage législateur. En conséquence, nos lois déterminent que les corps de ceux qui se tuent eux-mêmes doit être exposé jusqu’au coucher du soleil, sans enterrement, mais en même temps qu’ils permettent qu’il soit permis d’enterrer nos ennemis [plus tôt]. Les lois de la D’autres nations ordonnent aussi qu’on coupe les mains de ces hommes quand ils sont morts, dont on s’était servi pour se détruire de leur vivant, tandis qu’ils De même que le corps est étranger à l’âme, de même la main est étrangère à l’âme. corps. C’est pourquoi, mes amis, il est juste de raisonner avec justice et de ne pas ajouter aux calamités que les hommes nous imposent, impiété envers notre Créateur. Si l’on avoir l’esprit de nous préserver, faisons-le ; pour être préservé par ceux qui nos ennemis, à qui nous avons donné tant de démonstrations de notre courage, n’est pas peu glorieux ; Mais si nous avons l’intention de mourir, il est bon de mourir de la main de ceux qui nous ont conquis. Pour ma part, je ne me précipiterai pas sur nos ennemis. quartiers, afin d’être un traître à moi-même ; car certainement je serais alors beaucoup plus insensés que ceux qui ont déserté à l’ennemi, puisqu’ils l’ont fait afin de se sauver, et je le ferais pour la destruction, pour les miens destruction. Cependant, je souhaite de tout cœur que les Romains se montrent traîtres dans ce domaine affaire; car si, après qu’ils ont offert leur main droite pour me garantir, je suis tué par eux, je mourrai joyeusement, et j’emporterai avec moi le sentiment de leur perfidie, comme une consolation plus grande que la victoire elle-même.

6. Or ces motifs et beaucoup d’autres semblables Josèphe utiliser ces hommes pour les empêcher de se tuer eux-mêmes ; mais le désespoir s’était refermé leurs oreilles, comme s’étant vouées depuis longtemps à mourir, et qu’elles étaient irrité contre Josèphe. Ils se précipitèrent sur lui, l’épée à la main, l’un d’un côté, et l’autre de l’autre, et le traita de lâche, et chacun d’eux paraissait ouvertement comme s’il était prêt à le frapper ; mais il n’a pas appelant l’un d’eux par son nom, et ayant l’air d’un général à un autre, et en prenant un troisième par la main, et en faisant honte à un quatrième, en priant et étant dans cet état distrait par diverses passions, [Comme il le pouvait bien dans la grande détresse où il se trouvait alors,] il éloigna tout le monde de leurs épées de le tuer, et fut forcé de faire comme des bêtes sauvages comme sont entourés de toutes parts, qui se retournent toujours contre ceux qui qui les a touchés pour la dernière fois. Quelques-uns de leurs bras droits étaient affaiblis par le révérence qu’ils portaient à leur général dans ces funestes calamités, et leur des épées leur tombèrent des mains ; Et il y en avait un grand nombre qui, lorsqu’ils ils avaient l’intention de le frapper avec leurs épées, ils n’étaient pas non plus complètement volonté ou capacité de le faire.

7. Cependant, dans cette détresse extrême, il n’était pas dépourvu de sa sagacité habituelle ; mais se confiant à la providence de Dieu, il mit sa vie en danger : « Et maintenant, dit-il, « Puisqu’il est résolu parmi vous que vous mourrez, allons, décès mutuels à la détermination par tirage au sort. Celui à qui le sort revient le premier, qu’il être tué par celui qui a le second sort, et ainsi la fortune fera son progrès à travers nous tous ; et aucun de nous ne périra de sa propre main, car Il serait injuste que, lorsque les autres seront partis, quelqu’un se repente et sauve lui-même. Cette proposition leur parut fort juste ; et quand il eut s’amena à ce qu’ils décidèrent cette affaire par tirage au sort, il tira au sort pour lui-même aussi. Celui qui avait eu le premier sort mit son cou à nu à celui qui avait le suivant, comme supposant que le général mourrait immédiatement au milieu d’eux ; pour ils pensaient que la mort, si seulement Josèphe pouvait mourir avec eux, était plus douce que la vie ; mais était-il avec un autre à gauche jusqu’à la fin, si nous devons dis-le que cela s’est passé ainsi par par hasard, ou par la providence de Dieu. Et comme il n’était pas très désiré non plus d’être condamné par le sort, ni, s’il avait été abandonné jusqu’à la fin, d’imbiber son la main droite dans le sang de ses compatriotes, il l’a persuadé de faire confiance à ses fidélité à lui, et de vivre aussi bien que lui-même.

8. C’est ainsi que Josèphe s’échappa dans la guerre contre les Romains, et dans cette guerre contre ses amis, et fut conduit par Nicanor à Vespasien. Mais tous les Romains accoururent à sa rencontre ; et comme la multitude se pressait sur un autre, au sujet de leur général, il y eut un tumulte d’un genre divers ; pendant que quelques-uns se réjouirent de ce que Josèphe fut pris, d’autres le menacèrent, et d’autres se pressèrent de le voir de très près ; mais ceux qui étaient plus éloignés réclamaient cela à grands cris leur ennemi mis à mort, tandis que ceux qui étaient proches se souvenaient des actions C’était ce qu’il avait fait, et une profonde inquiétude se manifestait à l’idée de ce changement de fortune. Il n’y a pas eu non plus de là aucun des commandants romains, quelque furieux qu’ils fussent contre lui auparavant, mais ils ont cédé quand ils sont venus à sa vue. Par-dessus tout le reste, La valeur de Tite, et la patience de Josèphe dans ses afflictions, le rendirent pitié de lui, comme aussi la commisération de son âge, lorsqu’il se rappela qu’il n’y a pas peu de temps qu’il combattait, mais qu’il était maintenant entre les mains de ses ennemis, ce qui lui fit considérer la puissance de la fortune, et combien le tour est rapide des affaires de la guerre, et qu’aucun état des hommes n’est sûr ; C’est pour cette raison qu’il en fit un grand nombre d’autres pour qu’ils fussent de la même humeur pitoyable avec lui-même, et les amena à compatir à Josèphe. Il a également joué un rôle important dans la persuasion son père pour le préserver. Cependant, Vespasien donna des ordres stricts pour qu’il avec beaucoup de précautions, comme s’il l’envoyait en très peu de temps Néron. 5

9. Josèphe, l’entendant donner ces ordres, dit : qu’il avait quelque chose dans l’esprit qu’il se dirait volontiers à lui-même. Ils reçurent donc tous l’ordre de se retirer, à l’exception de Tite et de deux d’entre eux. leurs amis, il leur dit : « Toi, ô Vespasien, tu ne penses pas plus que ce que tu as emporta Josèphe lui-même en captivité ; mais je viens à toi comme un messager d’une plus grande Nouvelle; car si je n’avais pas été envoyé par Dieu vers toi, j’aurais su quelle était la loi de la Des Juifs dans ce cas ? et comment il devient général de mourir. M’envoie-t-on à Néron? Pourquoi ? Les successeurs de Néron sont-ils encore vivants jusqu’à ce qu’ils viennent à toi ? Toi, ô Vespasien, tu es César et empereur, toi, et celui-ci ton fils. Attache-moi encore maintenant et garde-moi pour toi, car toi, ô César, tu n’es pas seulement le maître de moi, mais sur la terre et sur la mer, et sur toute l’humanité ; et certainement je mérite de l’être gardés en détention plus étroite que je ne le suis maintenant, afin d’être puni, si je affirmer quelque chose de Dieu. Quand il eut dit cela, Vespasien ne le fit pas mais supposa que Josèphe avait dit cela comme une ruse astucieuse, afin de à sa propre conservation ; mais au bout de peu de temps il fut convaincu, et crut ce qu’il a dit pour être vrai, Dieu lui-même érigeant ses attentes, afin de penser d’obtenir l’empire, et par d’autres signes annonciateurs de son avancement. Il Josèphe a également trouvé qu’il avait dit la vérité en d’autres occasions ; pour l’un d’entre eux amis qui étaient présents à cette conférence secrète dirent à Josèphe : « Je ne peux pas mais je t’étonne comment tu n’as pas pu prédire aux habitants de Jotapata qu’ils ne pouvait pas non plus prédire cette captivité qui est arrivée à toi-même, à moins que ce que tu dis maintenant ne soit une chose vaine, afin d’éviter la colère qui s’est élevé contre toi-même. Ce à quoi Josèphe répondit : « J’ai prédit à les habitants de Jotapata qu’ils seraient pris le quarante-septième jour, et que je serais pris vivant par les Romains. Or, lorsque Vespasien s’était enquis de captifs au sujet de ces prédictions, il les trouva vraies, et Puis il se mit à croire ceux qui le concernaient. Pourtant, n’a-t-il pas Josèphe l’a libéré de ses mains, mais lui a donné des habits, et d’autres cadeaux précieux ; il le traita aussi d’une manière très obligeante, et continua à le faire, Titus joignant toujours son intérêt aux honneurs qui étaient l’a fait.





 

CHAPITRE 9.

     Comment Joppé fut prise, et Tibériade livrée.

1. Vespasien retourna à Ptolémaïs le quatrième jour du mois Panemus, [Tamus] et de là il vint à Césarée, qui était au bord de la mer. C’était une très grande ville de Judée, et pour la plus grande partie habitée par les Grecs : les citoyens y recevaient à la fois l’armée romaine et ses générale, avec toutes sortes d’acclamations et de réjouissances, et cela en partie à cause de la bienveillance qu’ils portaient aux Romains, mais principalement par la haine qu’ils à ceux qui ont été conquis par eux ; c’est pourquoi ils vinrent en criant contre Josèphe en foule, et désirait qu’il fût mis à mort. Mais Vespasien cette pétition à son sujet, comme offerte par l’imprudent multitude, avec un silence nu. Il plaça aussi deux légions à Césarée, qu’ils pussent y prendre leurs quartiers d’hiver, comme s’apercevant de la ville apte à un tel usage ; mais il plaça le dixième et le cinquième à Scythopolis, afin qu’il n’affligeât pas Césarée avec toute l’armée. Cet endroit était chaleureux même en hiver, car il faisait une chaleur suffocante en été, à cause de son situation dans une plaine, et près de la mer [de Galilée].

2. Dans l’intervalle, il y avait des gens rassemblés comme ceux qui s’étaient enfuis séditieusement du milieu de leurs ennemis, comme ceux qui avaient s’échappèrent des villes démolies, qui étaient en tout en grand nombre, et Joppé, qui avait été laissée désolée par Cestius, afin qu’elle pût servir pour un lieu de refuge ; et parce que la région voisine avait été dévastée dans la guerre, et n’était pas capable de les soutenir, ils résolurent de s’en aller mer. Ils construisirent aussi eux-mêmes un grand nombre de navires pirates, et devinrent pirates sur les mers voisines de la Syrie, de la Phénicie et de l’Égypte, et il fit ces mers innavigable pour tous les hommes. Dès que Vespasien eut connaissance de leur conspiration, il envoya des fantassins et des cavaliers à Joppé, qui n’était pas gardée pendant la nuit ; Cependant, ceux qui s’y trouvaient comprirent qu’ils devaient être attaqués, et furent peur de cela ; mais ils ne s’efforcèrent pas d’empêcher les Romains d’entrer, mais ils s’enfuirent leurs vaisseaux, et restèrent en mer toute la nuit, hors de la portée de leurs dards.

3. Or Joppé n’est pas naturellement un havre, car elle finit par un rivage rugueux, où tout le reste est droit, mais les deux extrémités se courbent l’un vers l’autre, où il y a des précipices profonds, et de grandes pierres qui s’avancent dans la mer, et où sont laissées les chaînes dont Andromède était liée leurs pas, qui attestent l’antiquité de cette fable. Mais le vent du nord s’oppose et bat sur le rivage, et précipite de puissantes vagues contre les rochers qui les reçoivent, et rend le havre plus dangereux que le pays qu’ils avait déserté. Or, comme ces gens de Joppé flottaient dans cette mer, Le matin, un vent violent tomba sur eux ; Il est appelé par ceux qui naviguent là « le vent noir du nord », et là se précipitaient leurs navires les uns contre les autres, et il en jeta quelques-uns contre les rochers, et en emporta beaucoup de force, tandis qu’ils luttaient contre les vagues opposées, dans la mer principale ; pour le rivage était si rocailleuse, et il y avait tant d’ennemis dessus, qu’ils craignaient de venir à terre ; Les vagues montèrent si haut qu’elles les noyèrent ; n’a pas non plus été il n’y avait aucun endroit où ils pussent s’enfuir, ni aucun moyen de se sauver ; pendant que ils ont été poussés hors de la mer, par la violence du vent, s’ils sont restés là où ils étaient, et hors de la ville par la violence des Romains. Et bien d’autres lamentation il y eut quand les navires se heurtèrent les uns contre les autres, et qu’un bruit terrible lorsqu’ils étaient brisés en morceaux ; et quelques-uns de la multitude qui étaient en eux étaient couverts de vagues, et ainsi périrent, et un grand nombre furent embarrassés par les naufrages. Mais certains d’entre eux pensaient que mourir par leurs propres moyens épées était plus légère que par la mer, et ils se tuèrent avant d’être se sont noyés ; bien que la plus grande partie d’entre eux aient été emportés par les vagues, et se brisa contre les parties abruptes des rochers, de sorte que la mer était ensanglantée sur une longue distance, et les parties maritimes étaient pleines de cadavres ; pour l' Les Romains tombèrent sur ceux qui avaient été portés sur le rivage, et les détruisirent ; et Le nombre des cadavres qui furent ainsi jetés hors de la mer fut de quatre mille et deux cents. Les Romains s’emparèrent aussi de la ville sans opposition, et l’a démolie.

4. C’est ainsi que Joppé fut prise deux fois par les Romains dans un peu de temps ; mais Vespasien, afin d’empêcher ces pirates de venir Là, il y établit un camp à l’endroit où se trouvait la citadelle de Joppé, et Il y laissa un corps de cavalerie, avec quelques fantassins, afin que ces derniers pussent y rester et garder le camp, et les cavaliers pourraient piller le pays qui s’étendait autour d’elle, et pourrait détruire les villages voisins et les petites villes. Donc, ces troupes envahirent le pays, comme ils en avaient reçu l’ordre, et chaque jour ils taillèrent en pièces et dévasté toute la région.

5. Mais maintenant, quand le sort de Jotapata fut raconté à Jérusalem, un grand nombre d’entre eux n’y crurent pas au début, à cause de l’immensité de la de la calamité, et parce qu’ils n’avaient pas de témoin oculaire pour attester la vérité de ce qui a été relaté à ce sujet ; car personne n’a été sauvé pour être un messager de cela nouvelle, mais une renommée s’est répandue au hasard que la ville a été prise, comme telle La célébrité répand généralement de mauvaises nouvelles. Cependant, la vérité était connue peu à peu, des environs de Jotapata, et paraissait à tous trop vrai. Pourtant, il n’y avait pas là des histoires fictives s’ajoutaient à ce qui se faisait réellement ; car il a été rapporté que Josèphe fut tué lors de la prise de la ville, ce qui remplit Jérusalem pleine de douleur. Dans chaque maison aussi, et parmi tous ceux à qui quelqu’un des tués étaient alliés, il y avait une lamentation pour eux ; mais le deuil de la commandant était un commandant public ; et quelques-uns pleurèrent ceux qui avaient vécu avec eux, d’autres pour leur famille, d’autres pour leurs amis, et d’autres encore pour leur frères, mais tous pleurèrent Josèphe ; de sorte que la lamentation n’a pas cessez dans la ville avant le trentième jour ; et un grand nombre de pleureuses à gages, avec leurs flûtes, qui devraient commencer les chansonnettes mélancoliques pour eux.

6. Mais à mesure que la vérité est sortie avec le temps, il est apparu les affaires de Jotapata étaient vraiment debout ; mais il s’avéra que la mort de Flavius Josèphe n’était qu’une fiction ; et quand ils comprirent qu’il était vivant, et qu’il était chez les Romains, et que les commandants le traitaient d’une autre manière qu’ils ne l’avaient fait. captifs, ils étaient aussi violemment en colère contre lui maintenant qu’ils l’avaient montré leur bienveillance d’avant, alors qu’il paraissait mort. Il a également été maltraité par les uns comme ayant été un lâche, et par les autres comme un déserteur ; et la ville fut plein d’indignation contre lui, et de reproches jetés sur lui ; Leur rage était aussi aggravés par leurs afflictions, et plus enflammés par leur mauvais succès ; et ce qui devient d’ordinaire une occasion de prudence pour les sages, je veux dire l’affliction, est devenu pour eux un aiguillon à s’aventurer dans d’autres calamités, et la fin d’une la misère devint encore le commencement d’une autre ; Ils résolurent donc de se jeter sur les Romains avec d’autant plus de véhémence, qu’ils résolurent de se venger de lui en se vengeant eux-mêmes sur les Romains. Et c’était là l’état de Jérusalem en ce qui concerne les troubles qui s’abattit sur elle.

7. Mais Vespasien, pour voir le royaume de Agrippa, tandis que le roi se persuadait de le faire, [en partie pour traitant le général et son armée de la meilleure et de la plus belle façon affaires privées lui permettraient de faire, et en partie pour qu’il puisse, par leur les moyens, corriger ce qui n’allait pas dans son gouvernement,] il a retiré de Césarée, qui était au bord de la mer, et qui est allé à ce qu’on appelle Césarée Philippes 6 et Là, il rafraîchit son armée pendant vingt jours, et fut lui-même régalé par le roi Agrippa, où il rendit aussi publiquement grâces à Dieu pour le bon succès qu’il eut dans ses entreprises. Mais dès qu’il fut informé que Tibériade aimait d’innovations, et que Tarichée s’était révoltée, les deux villes dont il faisait partie royaume d’Agrippa, et était convaincu en lui-même que les Juifs étaient partout pervertis [de leur obéissance à leurs gouverneurs], il pensait qu’il opportun de faire une expédition contre ces villes, et cela dans l’intérêt de Agrippa, et afin de ramener ses villes à la raison. Il renvoya donc son fils Titus à Césarée, afin qu’il amenât l’armée qui s’y trouvait Seythopous, qui est la plus grande ville de la Décapole, et dans le voisinage de Tibériade, où il est venu, et où il a attendu son fils. Il est ensuite venu avec trois légions, et dressa son camp à trente stades au large de Tibériade, à une certaine station facilement visible par les innovateurs ; il s’appelle Sennabris. Il a également envoyé Valérien, un décurion, avec cinquante cavaliers, pour parler paisiblement à ceux qui étaient dans la ville, et de les exhorter à lui donner des assurances de leur fidélité ; car il avait entendu dire que le peuple désirait la paix, mais qu’il était obligé par quelques-uns de ses les séditieux de se joindre à eux, et furent ainsi forcés de se battre pour eux. Quand Valérien s’était avancé jusqu’à l’endroit, et il était près de la muraille, il descendit de son cheval, et fit faire de même à ceux qui étaient avec lui, afin qu’ils ne fussent pas pensé venir escarmoucher avec eux ; mais avant qu’ils eussent pu en venir à un discours l’un avec l’autre, les hommes les plus puissants parmi les séditieux firent une sortie sur eux armé; leur chef était celui qui s’appelait Jésus, fils de Shaphat, le chef principal d’une bande de brigands. Maintenant, Valérien, ni l’un ni l’autre ne pensant qu’il était prudent de combattre contrairement aux ordres du général, bien qu’il fût assuré d’une victoire, et sachant que c’était une entreprise très dangereuse pour quelques-uns de se battre avec beaucoup, pour ceux qui n’étaient pas pourvus pour combattre ceux qui étaient prêts, et s’étonnant, d’ailleurs, de cette irruption inattendue des Juifs, il courut s’éloignèrent à pied, ainsi que cinq des autres de la même manière, et laissèrent leurs chevaux derrière eux ; Jésus conduisit dans la ville, et se réjouit comme s’ils avaient été les avait pris dans la bataille, et non par trahison.

8. Or les doyens du peuple, et ceux qui étaient de principale autorité parmi eux, craignant quelle serait l’issue de cette affaire, s’enfuit dans le camp des Romains ; Ils prirent ensuite leur roi avec eux, et se prosterna devant Vespasien pour implorer sa faveur, et le supplia de ne pas ni d’imputer la folie de quelques-uns à toute la ville, d’épargner un des gens qui ont toujours été civils et obligeants envers les Romains ; mais pour amener le auteurs de cette révolte au châtiment qui leur était dû, qui les avaient jusque-là si bien observés, que bien qu’ils fussent zélés pour leur donner la sécurité de leurs bras droits d’un longtemps, mais ils ne pouvaient pas accomplir la même chose. Avec ces supplications, le général s’exécuta, bien qu’il fût très fâché contre toute la ville à propos de la emmenant ses chevaux, et cela parce qu’il vit qu’Agrippa était sous une grande l’inquiétude pour eux. Vespasien et Agrippa eurent accepté leur droit Jésus et son groupe pensèrent qu’il n’était pas prudent pour eux de Ils continuèrent à Tibériade, et ils s’enfuirent à Tarichée. Le lendemain, Vespasien envoya Trajan passa devant la citadelle avec quelques cavaliers, pour faire l’épreuve de la multitude, s’ils étaient tous disposés à la paix ; et dès qu’il sut que le peuple étaient du même avis que le pétitionnaire, il prit son armée, et se rendit à la ville; sur quoi les citoyens lui ouvrirent leurs portes, et le rencontrèrent avec acclamations de joie, et l’appelèrent leur sauveur et leur bienfaiteur. Mais comme l’armée Il a fallu beaucoup de temps pour entrer aux portes, elles étaient si étroites, Vespasien ordonna d’abattre le mur sud, et fit ainsi un large passage pour leur entrée. Cependant, il leur a ordonné de s’abstenir de rapine et d’injustice, afin de gratifier le roi ; et, à cause de lui, il épargna le reste de la muraille, tandis que le roi s’engageait pour eux à ce qu’ils continuassent [fidèles à la Romains] pour le temps à venir. Et c’est ainsi qu’il rendit à cette ville un calme après qu’il eut été gravement affligé par la sédition.





 

CHAPITRE 10.

     Comment Tarichée a été prise. Une description du Jourdain,
Et du pays de Gennesareth.

1. Et Vespasien dressa son camp entre ces deux ville et Tarichée, mais fortifia son camp plus fortement, comme soupçonnant qu’il forcé d’y rester, et d’avoir une longue guerre ; car tout ce que les innovateurs avaient à Tarichée, comme s’appuyant sur la force de la ville, et sur le lac qui s’étendait à côté. Ce lac est appelé par les gens du pays le Lac de Génésareth. La ville elle-même est située comme Tibériade, au fond de la montagne, et sur les flancs qui ne sont pas baignés par la mer, avait été fortifiée par Josèphe, mais pas autant que Tibériade ; pour le mur de Tibériade avait été construite au début de la révolte des Juifs, lorsqu’il avait beaucoup d’argent et un grand pouvoir, mais Tarichée n’a pris part qu’aux restes de cette libéralité, Cependant un grand nombre de navires s’étaient préparés sur la lac, afin que, s’ils étaient battus à terre, ils pussent s’y retirer ; et ils étaient équipés de manière à pouvoir entreprendre aussi un combat naval. Mais comme l’indique le Les Romains construisaient un mur autour de leur camp, Jésus et son groupe n’étaient ni l’un ni l’autre effrayés de leur nombre, ni du bon ordre dans lequel ils étaient, mais ils firent une sortie sur eux ; et, dès le premier assaut, les bâtisseurs de la muraille furent dispersés ; et ceux-ci mirent en pièces le peu qu’ils avaient construit auparavant ; mais dès que Ils virent les hommes armés se rassembler, et avant qu’ils eussent rien souffert eux-mêmes, ils se retirèrent chez leurs propres hommes. Mais alors les Romains les poursuivirent, et les poussa dans leurs vaisseaux, où ils s’élancèrent aussi loin qu’ils le purent l’occasion d’atteindre les Romains avec ce qu’ils leur jetaient, et alors jetèrent l’ancre, et rapprochèrent leurs vaisseaux, comme dans une ligne de bataille, et de là combattit l’ennemi de la mer, qui était lui-même à terre. Mais Vespasien apprenant qu’une grande multitude d’entre eux s’étaient rassemblés dans la plaine Il envoya son fils, avec six cents hommes choisis. cavaliers, pour les disperser.

2. Mais quand Tite s’aperçut que l’ennemi était très Il envoya trouver son père, et lui dit qu’il en voudrait davantage. Forces. Mais comme il vit un grand nombre de cavaliers désireux de combattre, et que avant qu’aucun secours ne pût leur parvenir, et que quelques-uns d’entre eux étaient sous une sorte de consternation devant la multitude des Juifs, il se tint dans un endroit d’où il pouvait être entendu, et leur dit : « Mes braves Romains ! car c’est juste pour que je vous rappelle quelle nation vous êtes, au début de mon discours, afin que vous n’ignoriez pas qui vous êtes, et qui sont ceux contre qui nous vont se battre. Car, pour nous, Romains, aucune partie de la terre habitable n’a jusqu’à présent nous a échappé ; mais quant aux Juifs, que je puisse parler de eux aussi, bien qu’ils aient déjà été battus, ils n’abandonnent pas cause; et ce serait une triste chose pour nous de nous enrichir sous un bon succès, quand ils supportent leurs malheurs. Quant à l’empressement dont vous faites preuve publiquement, je le vois, et je m’en réjouis ; mais je crains que la multitude des l’ennemi devrait faire naître une frayeur cachée sur quelques-uns d’entre vous : qu’un tel encore une fois, qui nous sommes qui devons nous battre, et qui sont ceux contre qui nous devons nous battre se battre. Or, ces Juifs, bien qu’ils soient très hardis et qu’ils méprisent beaucoup la mort, n’est qu’un corps désordonné et inhabile à la guerre, et on peut plutôt l’appeler un déroute qu’une armée ; tandis que je n’ai pas besoin de dire de notre habileté et de notre bon ordre ; pour c’est la raison pour laquelle nous, Romains, nous sommes seuls exercés à la guerre en temps de paix, afin que nous ne pensions pas à nombre pour nombre lorsque nous en viendrons à nous battre avec nos ennemis : pour quel avantage devrions-nous tirer de notre espèce de guerre continuelle, si Nous devons encore être égaux en nombre à ceux qui n’ont pas été habitués à la guerre. Considérer De plus, que vous devez avoir un conflit avec des hommes en fait désarmés, tandis que vous sont bien armés ; avec des valets de pied, tandis que vous êtes cavaliers ; avec ceux qui n’ont pas de bon général, pendant que vous en avez un ; et comme ces avantages vous rendent en effet plus que vous, de même leurs inconvénients diminuent puissamment leur nombre. Or, ce n’est pas la multitude des hommes, fût-ce des soldats, qui gère les guerres avec succès, mais c’est leur bravoure qui le fait, bien qu’ils soient mais quelques-uns ; car quelques-uns sont faciles à mettre en ordre de bataille, et peuvent facilement aider l’un d’entre eux tandis que des armées trop nombreuses sont plus blessées par elles-mêmes que par leur Ennemis. C’est l’audace et la témérité, les effets de la folie, qui conduisent la Juifs. Ces passions, en effet, font bonne figure lorsqu’elles réussissent, mais elles sont tout à fait éteint au moindre mauvais succès ; mais nous sommes conduits par le courage, et l’obéissance et la force d’âme, qui se manifeste en effet dans notre bonne fortune, mais ne nous abandonne pas pour toujours dans notre malheur. Non, en vérité, vos combats c’est d’avoir des motifs plus grands que ceux des Juifs ; car, bien qu’ils dirigent le danger de guerre pour la liberté et pour la patrie, mais qu’y a-t-il de plus grand mobile pour nous que la gloire ? et qu’on ne puisse jamais dire qu’après que nous aurons domination de la terre habitable, les Juifs sont capables de nous affronter. Nous devons également Réfléchissez à ceci, qu’il n’y a pas à craindre que nous souffrions d’un désastre incurable en l’espèce ; car ceux qui sont prêts à nous aider sont nombreux et à portée de main aussi; mais il est en notre pouvoir de saisir nous-mêmes cette victoire ; et je pense que Nous devons empêcher la venue de ceux que mon Père nous envoie pour notre l’assistance, afin que notre succès nous être particulières, et d’une plus grande réputation à nous. Et je ne peux m’empêcher de penser que c’est une occasion dans laquelle mon père, et moi, et vous serez tous mis à l’épreuve, s’il est digne de son ancien glorieux, que je sois son fils en réalité, et que tu sois vraiment mes soldats ; car il est d’usage que mon père conquiert ; et pour ma part, j’ai ne supporterais pas l’idée de revenir vers lui, si j’étais une fois pris par le ennemi. Et comment pourrez-vous éviter d’avoir honte, si vous ne montrez pas l’égalité courage avec votre commandant, quand il vous précède dans le danger ? Car vous savez que j’entrerai le premier dans le danger, et que je ferai la première attaque sur l’ennemi. Ne m’abandonnez donc pas, mais persuadez-vous que Dieu m’aider à mes débuts. Sachez-le aussi avant de commencer, que nous aurons maintenant plus de succès que nous n’en aurions eu, si nous devions nous battre à distance.

3. Tandis que Titus disait cela, une fureur extraordinaire tomba sur les hommes ; et comme Trajan était déjà arrivé avant que le combat ne commençât, quatre cents cavaliers, ils étaient mal à l’aise, parce que la réputation de la La victoire serait diminuée par le fait d’être commune à tant de gens. Vespasien avait aussi envoyé Antoine et Silo, avec deux mille archers, et le leur avait donné en de s’emparer de la montagne qui était vis-à-vis de la ville, et de repousser ceux qui étaient sur la muraille ; que les archers firent ce qu’on leur ordonnait, et empêché ceux qui tentaient de les aider de cette façon ; Et maintenant, Tite a fait son ses propres chevaux marchent les premiers contre l’ennemi, ainsi que les autres avec un grand bruit après lui, et s’étendirent sur la plaine aussi large que l’ennemi qui les a affrontés ; par ce moyen ils semblaient beaucoup plus nombreux qu’ils ne l’étaient l’étaient vraiment. Or, les Juifs, bien qu’ils fussent surpris de leur apparition et de leur leur bon ordre, fit résister à leurs attaques pendant un certain temps ; mais quand ils étaient piqués avec leurs longues perches, et accablés par le bruit violent des cavaliers, ils vinrent se faire fouler aux pieds ; beaucoup d’entre eux aussi furent tués de tous côtés, ce qui les fit se disperser, et courir vers le aussi vite que chacun d’eux le pouvait. Et Tite insista sur le et les tua ; et parmi les autres, il tomba sur quelques-uns alors qu’ils se tenaient debout Il en empêcha quelques-uns, et il les rencontra à la bouche, et les traversa ; Il sauta sur beaucoup d’entre eux qui tombèrent les uns sur les autres, et les écrasa, et coupèrent toute la retraite qu’ils avaient jusqu’au mur, et les retournèrent dans le jusqu’à ce qu’enfin ils forçaient un passage à leur multitude, et s’enfuirent, et courut dans la ville.

4. Mais il s’éleva alors une terrible sédition parmi les à l’intérieur de la ville ; pour les habitants eux-mêmes, qui y avaient des biens, et à qui appartenait la ville, n’étaient pas disposés à combattre dès le plus commencement; et maintenant d’autant moins, parce qu’ils avaient été battus ; Mais l' étrangers, qui étaient très nombreux, les forceraient à se battre de sorte qu’il y eut une clameur et un tumulte parmi eux, comme tous en colère les uns contre les autres. Et quand Tite entendit ce tumulte, car il n’était pas loin de le mur, il s’écria : « Compagnons d’armes, c’est le moment ; et pourquoi faisons-nous un retard, alors que Dieu nous abandonne les Juifs ? Prenez la victoire qui vous est donnée Vous : N’entendez-vous pas quel bruit ils font ? Celles qui nous ont échappé sont dans un tumulte les uns contre les autres. Nous avons la ville si nous nous hâtons ; mais Outre la hâte, nous devons subir quelque travail et faire preuve de courage ; car il n’y a pas de grand chose s’accomplit sans danger : il faut donc non seulement les empêcher de s’unir de nouveau, ce que la nécessité les obligera bientôt à faire, mais nous doivent aussi empêcher que nos propres hommes viennent à notre secours, afin que, nous le sommes, nous pouvons conquérir une si grande multitude, et que nous seuls ville.

5. Dès que Tite eut dit cela, il sauta sur son cheval, et descendit d’un pas de tortue jusqu’au lac. près de quel lac il marchait, et entra dans la ville le premier de tous, ainsi que les autres peu après lui. Là-dessus, ceux qui étaient sur les murs furent saisis d’une terreur à la vue de la hardiesse de la tentative, et personne n’osa se battre avec lui, ni l’entraver ; Ils partirent donc pour garder la ville, et quelques-uns de ceux qui étaient sur le bord Jésus s’enfuit à travers le pays, tandis que d’autres d’entre eux coururent vers le lac, et rencontrèrent l’ennemi dans les dents, et quelques-uns ont été tués alors qu’ils montaient dans le mais d’autres d’entre eux tentaient de rattraper ceux qui étaient déjà parti à bord. Il y eut aussi un grand massacre dans la ville, tandis que ceux qui les étrangers qui ne s’étaient pas enfuis s’y opposaient déjà ; mais le naturel habitants furent tués sans combattre, car dans l’espoir que Titus leur donnerait sa main droite pour leur sécurité, et parce qu’ils avaient conscience qu’ils n’avaient pas s’ils avaient consenti à la guerre, ils évitèrent de se battre, jusqu’à ce que Titus eût tué le auteurs de cette révolte, puis de mettre un terme à tout nouveau massacre, commisération de ces habitants de l’endroit. Mais pour ceux qui s’étaient enfuis le lac, en voyant la ville prise, ils naviguèrent aussi loin qu’ils purent de l’ennemi.

6. Alors Titus envoya un de ses cavaliers à son père, et lui fit connaître la bonne nouvelle de ce qu’il avait fait ; à laquelle, comme il a été dit naturel, il était très joyeux, tant à cause du courage que des actions glorieuses de son fils ; car il pensait que maintenant la plus grande partie de la guerre était finie. Il puis il s’y rendit lui-même, et mit des hommes pour garder la ville, et leur donna le commandement de veiller à ce que personne n’en sorte en privé, mais de tuer ceux qui tenteraient de C’est ce qu’il faut faire. Et le lendemain, il descendit au lac, et ordonna que navires devaient être équipés, afin de poursuivre ceux qui s’étaient échappés dans le Navires. Ces navires ont été rapidement préparés en conséquence, parce qu’il n’y avait pas de une grande quantité de matériaux, et un grand nombre d’artificiers aussi.

7. Or ce lac de Gennesareth est ainsi appelé de la pays qui lui est contigu. Sa largeur est de quarante stades et sa longueur d’un cent quarante ; ses eaux sont douces et très agréables à boire, car elles sont plus fines que les eaux épaisses des autres tourbières minérotrophes ; le lac est également pur, et de tous côtés se termine directement aux rivages, et au sable ; C’est aussi d’une tempérée quand on l’élève, et d’une nature plus douce que la rivière ou l’eau d’une fontaine, et pourtant toujours plus fraîche qu’on ne pourrait s’y attendre dans une l’endroit où il se trouve. Or, quand cette eau est conservée à l’air libre, elle est aussi froide que cette neige que les gens de la campagne ont coutume de faire la nuit en été. Il y a plusieurs sortes de poissons, différents à la fois au goût et à la vue de ceux d’ailleurs. Il est divisé en deux parties par le Jourdain. Maintenant On pense que le Panium est la fontaine du Jourdain, mais en réalité, il est transporté d’une manière occulte à partir du lieu appelé Phiala : ce lieu se trouve comme vous montez à Trachonitis, et vous êtes à cent vingt stades de Césarée, et n’est pas loin de la route sur la droite ; et en effet il a son nom de Phiala [fiole ou bol] très justement, à cause de la rondeur de sa circonférence, comme être rond comme une roue ; son eau continue toujours jusqu’à ses bords, sans soit en train de couler, soit de s’écraser. Et comme cette origine de la Jordanie n’était pas autrefois connu, on l’a découvert lorsque Philippe était tétrarque de Trachonite ; pour il fit jeter de la paille dans Phiala, et on la trouva à Paninto, où les anciens pensa que se trouvait la source de la rivière, où elle avait été transportés [par les eaux]. Quant à Panium lui-même, sa beauté naturelle avait été amélioré par la libéralité royale d’Agrippa, et paré à ses dépens. Maintenant Le ruisseau visible du Jourdain jaillit de cette caverne, et divise les marais et les marais du lac Semechonitis ; quand il en aura parcouru cent vingt de plus stades, il passe d’abord par la ville de Julias, puis passe par le milieu du lac de Génésareth ; après quoi il court un long chemin à travers un désert, puis fait sa sortie dans le lac des Asphaltites.

8. Le pays qui s’étend de l’autre côté de ce lac porte le même nom de Génésareth ; sa nature est merveilleuse ainsi que son beauté; son sol est si fertile que toutes sortes d’arbres peuvent y pousser, et Les habitants y plantent donc toutes sortes d’arbres ; pour l’humeur de l’air est si bien mêlé, qu’il s’accorde très bien avec ces différentes sortes, particulièrement les noix, qui ont besoin de l’air le plus froid, s’y épanouissent dans de vastes abondance; il y a aussi des palmiers, qui poussent mieux dans l’air chaud ; Les figuiers aussi et les oliviers croissent près d’eux, qui ont pourtant besoin d’un air plus tempéré. Un peut appeler cet endroit l’ambition de la nature, où il force ces plantes qui sont naturellement ennemis l’un de l’autre pour s’accorder ensemble ; C’est une affirmation heureuse des saisons, comme si chacun d’eux revendiquait ce pays ; car ce n’est pas ne nourrit que différentes sortes de fruits d’automne au-delà de l’attente des hommes, mais les conserve un grand temps ; elle fournit aux hommes les principaux fruits, raisins et figues continuellement, pendant dix mois de l’année 7 et le reste des fruits au fur et à mesure qu’ils mûrissent ensemble tout au long de l’année ; pour Outre la bonne température de l’air, il est également arrosé à partir d’un endroit très fertile fontaine. Les gens du pays l’appellent Capharnaüm. D’aucuns ont pensé qu’il s’agissait d’une être une veine du Nil, parce qu’elle produit le poisson Coracin aussi bien que ce lac qui est proche d’Alexandrie. La longueur de ce pays s’étend le long des bords de ce lac qui porte le même nom pendant trente stades et est de vingt de large, Et c’est la nature de ce lieu.

9. Mais maintenant, quand les vases furent prêts, Vespasien mit à bord du vaisseau autant de ses forces qu’il le jugea suffisant pour Soyez trop dur pour ceux qui étaient sur le lac, et mettez à la voile après eux. Maintenant ceux qui avaient été chassés dans le lac ne pouvaient ni s’envoler vers la terre, où tous les était entre les mains de leurs ennemis, et en guerre contre eux ; ils ne pouvaient pas non plus se battre le niveau par mer, car leurs navires étaient petits et ne convenaient qu’à la piraterie ; ils étaient trop faibles pour combattre les vaisseaux de Vespasien, et les marins qui étaient en ils étaient si peu nombreux, qu’ils craignaient de s’approcher des Romains, qui attaquaient en grand nombre. Cependant, tandis qu’ils faisaient le tour des vaisseaux, et qu’ils quelquefois, en s’approchant d’eux, ils jetaient des pierres sur les Romains quand ils étaient à une bonne distance, ou s’est approché et les a combattus ; mais ils ont reçu la dans les deux cas. Quant aux pierres qu’ils jetaient sur le Romains, ils ne faisaient que faire un bruit l’un après l’autre, car ils les lançaient contre ceux qui étaient dans leurs armures, tandis que les traits romains pouvaient atteindre les Juifs eux-mêmes; et lorsqu’ils se hasardèrent à s’approcher des Romains, ils devinrent souffrants eux-mêmes avant qu’ils aient pu faire aucun mal à l’éther, et ont été noyés, eux et leurs navires ensemble. Quant à ceux qui s’efforçaient de venir à un véritable combat, les Romains en ont traversé beaucoup avec leurs longues perches. Quelquefois les Romains sautaient dans leurs vaisseaux, l’épée à la main, et les tua ; mais quand quelques-uns d’entre eux rencontrèrent les vaisseaux, les Romains les prirent par les et détruisirent à la fois leurs vaisseaux et eux-mêmes qui y avaient été pris. Et pour ceux qui se noient dans la mer, s’ils levaient la tête au-dessus de la mer, l’eau, ils étaient tués par des dards, ou attrapés par les navires ; mais si, Dans le cas désespéré où ils se trouvaient, ils ont tenté de nager jusqu’à leurs ennemis, les Les Romains leur coupaient la tête ou les mains ; et en effet, ils ont été détruits de diverses manières partout, jusqu’à ce que les autres ayant été mis en fuite, aient été forcés de mettre pied à terre, tandis que les vaisseaux les entouraient [sur le mais comme beaucoup d’entre eux ont été repoussés lorsqu’ils ont débarqué, ils ont ont été tués par les dards sur le lac ; et les Romains s’élancèrent hors de leur et en détruisit un grand nombre d’autres sur la terre : on pouvait alors voir les lac tout ensanglanté et plein de cadavres, car aucun d’eux ne s’échappa. Et un une puanteur terrible, et il y eut un très triste spectacle les jours suivants à cause de cela pays; car quant aux rivages, ils étaient pleins de naufrages et de cadavres tout enflé ; et comme les cadavres étaient enflammés par le soleil, et putréfiés, ils corrompaient l’air, de sorte que la misère n’était pas seulement l’objet de commisération envers les Juifs, mais envers ceux qui les haïssaient, et qui avaient été auteurs de cette misère. Ce fut le résultat de la bataille navale. Le numéro de l' tués, y compris ceux qui avaient été tués dans la ville auparavant, s’élevaient à six mille cinq cents.

10. Après ce combat, Vespasien s’assit sur son tribunal de Tarichée, afin de distinguer les étrangers des anciens habitants; car ces étrangers semblent avoir commencé la guerre. Il a donc délibéra avec les autres commandants sur la question de savoir s’il devait sauver ces vieux habitants ou pas. Et quand ces commandants ont allégué que la destitution de à son propre désavantage, parce que, lorsqu’ils furent une fois mis à liberté, ils ne seraient pas en repos, puisqu’ils seraient des gens dépourvus de habitations convenables, et seraient en mesure de contraindre ceux qui s’enfuirent à se battre contre nous, Vespasien reconnut qu’ils ne méritaient pas d’être sauvés, et que s’ils avaient la permission de s’envoler, ils s’en serviraient contre ceux qui leur ont donné ce congé. Mais il considérait toujours avec lui-même ce qui se passait. de la manière dont ils doivent être tués 8 pour S’il les faisait tuer là-bas, il soupçonnait que les gens du pays devenir ses ennemis ; pour être sûr qu’ils ne le supporteraient jamais, que tant de ceux qui l’avaient supplié devaient être tués ; et d’offrir de la violence à après leur avoir donné l’assurance de leur vie, il ne pouvait pas lui-même l’ours de le faire. Cependant, ses amis étaient trop durs pour lui et prétendaient que rien contre les Juifs ne pouvait être une impiété, et qu’il devait préférer ce qui était rentable avant ce qu’il convenait de faire, là où l’un et l’autre ne pouvaient pas être cohérent. Il leur laissa donc une liberté ambiguë de faire ce qu’ils conseillaient, et ne permettaient aux prisonniers de suivre aucune autre route que celle qui menait à Tibériade seulement. Ils crurent donc volontiers ce qu’ils désiraient être vrai, et s’en allèrent sûrement, avec leurs effets, le chemin qui leur était permis, tandis que les Les Romains s’emparèrent de toute la route qui conduisait à Tibériade, afin qu’aucun d’eux n’y aille et les enfermer dans la ville. Alors Vespasien vint, et leur ordonna tous se tenaient dans le stade, et leur ordonna de tuer les vieillards, ensemble avec les autres qui étaient inutiles, qui étaient au nombre de mille deux Cent. Parmi les jeunes gens, il choisit six mille des plus forts, et envoya à Néron, pour creuser l’isthme, et vendre le reste comme esclaves, trente mille quatre cents, outre ceux qu’il fit présent à Agrippa; car quant à ceux qui appartenaient à son royaume, il lui donna la permission de faire ce qu’il lui plaisait d’eux ; Cependant, le roi les vendit aussi comme esclaves ; mais pour le reste de la multitude, qui étaient des Trachonites, des Gaulanites, et des Hippones, et quelques-uns de Gadara, la plupart d’entre eux étaient des séditieux et fugitifs, qui étaient d’un caractère si honteux, qu’ils préféraient la guerre à la guerre. paix. Ces prisonniers furent faits le huitième jour du mois de Gorpieus [Eloul].

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 3

1 (retour)
[ Prenez-en la confirmation dans les paroles de Suétone, ici produites par le Dr. Hudson : « Sous le règne de Claude, dit-il, Vespasien, pour l’amour de Narcisse, fut envoyé comme lieutenant d’une légion en Allemagne. De là, il s’éloigna en Grande-Bretagne se bat contre l’ennemi. Dans Vesp. Chapitre 4. Nous pouvons également noter ici de Josèphe, que l’empereur Claude, qui triompha pour la conquête de Grande-Bretagne, a été rendu possible par la conduite et la bravoure de Vespasien, et qu’il est appelé ici « le père de Vespasien ».]

2 (retourner)
[ Spanheim et Reland sont tous deux d’accord pour dire que les deux villes ici estimées sont plus grandes que Antioche, la métropole de la Syrie, étaient Rome et Alexandrie ; Il n’y a pas non plus de occasion de douter dans un cas aussi évident.]

3 (retour)
[ Cette description de la symétrie et de la régularité exactes de l’armée romaine, et des campements romains, avec le son de leurs trompettes, etc. et l’ordre des la guerre, décrite dans ce chapitre et dans le suivant, ressemble beaucoup à la symétrie et à la régularité du peuple d’Israël dans le désert, [voir Description de la Temples, ch. 9.,] qu’on ne peut pas bien éviter la supposition que l’un était le modèle ultime de l’autre, et que la tactique des anciens a été adoptée des règles données par Dieu à Moïse. Et il est pensé par certains habiles dans ces choses, que ces récits de Josèphe, quant au camp romain et à l’armure, et la conduite à la guerre, sont préférables à celles des auteurs romains eux-mêmes.]

4 (retour)
[ Je ne peux m’empêcher d’observer ici une manière orientale de parler, fréquente parmi eux, mais n’est pas habituel parmi nous, où le mot « seulement » ou « seul » n’est pas écrit, mais peut-être d’une manière ou d’une autre fournie dans la prononciation. C’est ainsi que Josèphe dit ici : ceux de Jotapata tuèrent sept des Romains qui s’éloignaient, parce que la retraite des Romains était régulière, leurs corps étaient couverts de leurs les armures, et les Juifs combattaient à quelque distance ; ce qu’il veut dire est clair, que ces étaient les raisons pour lesquelles ils n’en tuaient que sept, ou pas plus de sept. J’ai rencontré de nombreux les exemples semblables dans les Écritures, dans Josèphe, etc. mais n’a pas noté les lieux particuliers. Cette observation doit être prise en compte par de nombreux occasions.]

5 (retourner)
[ Ces pleureuses publiques, engagées à la mort supposée de Josèphe, et les vrais mort de beaucoup d’autres, illustrent certains passages de la Bible, qui supposent que la la même coutume, que Matthieu 11 :17, où le lecteur peut consulter les notes de Grotius.]

6 (aller-retour)
[ De cette Césarée de Philippe [mentionnée deux fois dans notre Nouveau Testament, Matthieu 16 :13 ; Marc 8 ; 27 : il y a encore des pièces de monnaie, nous informe ici Spanheim.]

7 (retourner)
[ Je ne sais pas où trouver la loi de Moïse mentionnée ici par Josèphe, et ensuite par Eléazar, 13. VII. ch. 8. 7, et presque implicite dans B. I. ch. 13. sect. 10, par l’éloge de Phasaelus par Flavius Josèphe ; Je veux dire par lequel les généraux et le peuple juifs étaient obligés de se tuer, plutôt que de Allez en esclavage sous les païens. Je doute que cela n’eût pas été mieux que « meurtre d’eux-mêmes » ; et je crois que c’était plutôt une vaine doctrine, ou l’interprétation des rigides pharisiens, ou d’Essens, ou d’Hérodiaus, qu’une juste conséquence d’une loi de Dieu transmise par Moïse.

(Il vaut peut-être la peine d’observer ici, que près de ce lac de Gennesareth les raisins et les figues pendent aux arbres pendant dix mois de l’année. Nous pouvons aussi observer que dans Cyrille de Jérusalem, Cateehes. 18. 3, qui a été livré peu de temps avant Pâques, il n’y avait pas de feuilles fraîches de figuiers, ni de grappes de raisin frais en Judée ; de sorte que lorsque saint Marc dit : ch. 11. verset 13, que notre Sauveur, peu de temps après la même époque de l’année, vint et « feuilles trouvées » sur un figuier près de Jérusalem, mais « pas de figues, parce que le temps de » De nouvelles « figues » mûrissant « n’étaient pas encore », dit-il très vrai ; Ils ne l’étaient donc pas non plus autres que les vieilles feuilles que notre Sauveur a vues, et les vieilles figues qu’il attendait, et qui, même chez nous, sont généralement accrochés aux arbres tout l’hiver.)]

8 (retourner)
[ C’est l’action la plus cruelle et la plus barbare que Vespasien ait jamais faite dans cette toute la guerre, comme il l’a fait avec beaucoup de réticence aussi. Cela a été fait à la fois après l’assurance publique d’épargner la vie des prisonniers, et quand tout le monde savait et avoué que ces prisonniers n’étaient nullement coupables d’une quelconque sédition contre le Romains. En effet, Tite ne donna pas son consentement, à ce qu’il paraît, et jamais agir de lui-même d’une manière si barbare ; Peu de temps après, Titus se lassa de de verser le sang, et de punir l’innocent avec le coupable, et a donné le les gens de Gischala partent pour observer le sabbat juif, B. IV. ch. 2. 3, 5, au milieu de leur siège. Vespasien n’était pas disposé à faire ce qu’il fit, jusqu’à ce que ses officiers l’ont persuadé, et que de deux sujets principaux, à savoir que rien ne pouvait être injuste de ce qui était fait contre les Juifs ; et que lorsque les deux ne peuvent pas être l’avantage doit l’emporter sur la justice. D’admirables doctrines de cour Ceux-ci !]



 




LIVRE IV.

     contenant l’intervalle d’environ un an.
Du siège de Gamala à l’arrivée de Titus pour assiéger
Jérusalem.





 

CHAPITRE 1.

     Le siège et la prise de Gamala.

1. Or, tous les Galiléens qui, après la prise de Jotapata, qui s’était révolté contre les Romains, fit lors de la conquête de Tarichée, se livrer à eux à nouveau. Et les Romains reçurent toutes les forteresses et les villes, à l’exception de Gischala et de celles qui s’étaient emparées du mont Thabor ; Gamala aussi, qui est une ville vis-à-vis de Tarichée, mais de l’autre côté de la le lac, conspira avec eux. Cette ville se trouvait sur les confins de l’Agrippa comme l’ont fait Sogana et Séleucie. Et ces deux parties de Gaulanite ; car Sogana faisait partie de ce qu’on appelait la Gaulanite supérieure, comme l’était Gamala de l’Inférieur ; tandis que Séleucie était située au bord du lac Semechouitis, qui Le lac a trente stades de largeur et soixante de longueur ; ses marais s’étendent jusqu’à jusqu’au lieu de Daphné, qui à d’autres égards est un lieu délicieux, et qui a fontaines qui fournissent de l’eau à ce qu’on appelle le Petit Jourdain, sous le temple du veau d’or, 1 où il est envoyé dans le Grand Jourdain. Or, Agrippa avait uni la Sogana et la Séleucie par lieues à lui, au tout début de la révolte contre les Romains ; Et pourtant, il n’y a Gamala n’y accéda pas, mais s’appuya sur la difficulté de l’endroit, qui était plus grande que celle de Jotapata, car elle était située sur une crête rugueuse d’un haute montagne, avec une sorte de col au milieu : là où il commence à monter, il s’allonge, et diminue autant vers le bas par devant que par derrière, de sorte que Il est comme un chameau en figure, d’où il est ainsi nommé, bien que les gens de le pays ne le prononce pas avec précision. À la fois sur le côté et sur le visage sont des parties abruptes séparées du reste, et se terminant par de vastes vallées profondes ; et pourtant sont les parties derrière, où ils sont joints à la montagne, un peu plus faciles à l’ascension que l’autre ; mais alors les gens qui appartiennent à l’endroit ont coupé un fossé oblique là-bas, et rendait aussi difficile l’ascension. Sur son inclinaison, qui est droite, on construit des maisons, et celles qui sont très épaisses et proches d’une autre. La ville est aussi suspendue si étrangement, qu’on dirait qu’elle va s’effondrer sur elle-même, tant elle est nette au sommet. Il est exposé au sud, et son Le mont du Sud, qui s’élève à une hauteur immense, était de la nature d’un citadelle à la ville ; et au-dessus de cela il y avait un précipice, non pas entouré de murs, mais s’étendant à une profondeur immense. Il y avait aussi une source d’eau à l’intérieur la muraille, aux limites extrêmes de la ville.

2. Comme cette ville était naturellement difficile à prendre, il en était de même Josèphe, en construisant une muraille autour d’elle, l’a rendue encore plus forte, ainsi qu’en fossés et mines souterrains. Les gens qui s’y trouvaient ont été rendus plus audacieux par la nature de l’endroit que les gens de Jotapata ne l’avaient été, mais il y avait beaucoup plus de moins d’hommes combattants ; et ils avaient une telle confiance dans la situation de la qu’ils pensaient que l’ennemi ne pouvait pas être trop grand pour eux ; pour la ville avait été rempli de ceux qui s’y étaient réfugiés pour se mettre à l’abri, à cause de son force; c’est pour cette raison qu’ils avaient pu résister à ceux qu’Agrippa avait envoyés pour l’assiéger pendant sept mois d’affilée.

3. Mais Vespasien s’éloigna d’Emmaüs, où il avait campa devant la ville de Tibériade, [aujourd’hui Emmaüs, s’il est peut être traduit par « un bain chaud », car il y a là une source de l’eau, utile à la guérison,] et vint à Gamala ; mais sa situation était telle que il n’était pas capable de l’entourer de soldats pour le surveiller ; mais où les endroits étaient praticables, il envoya des hommes pour le surveiller, et s’empara de la montagne qui était au-dessus d’elle. Et comme les légions, selon leur coutume habituelle, fortifiaient leur camp sur cette montagne, il commença à dresser des berges à la en bas, à l’orient, où se trouve la plus haute tour de toute la ville et où la quinzième légion dressa son camp ; tandis que la Cinquième Légion au milieu de la ville, et tandis que la dixième légion remplissait dans les fossés et les vallées. Or, en ce temps-là, le roi Agrippa s’approcha des murailles, et s’efforçait de parler à ceux qui étaient sur la murs sur une reddition, il a été frappé avec une pierre au coude droit par l’un des les frondeurs ; Il fut alors immédiatement entouré de ses propres hommes. Mais l' Les Romains étaient excités à l’idée de commencer le siège, par leur indignation sur la maison du roi. et par la crainte qu’ils avaient eue pour leur propre compte, comme concluant que ces hommes n’omettrait aucune espèce de barbarie contre les étrangers et les ennemis, furieux contre l’un des leurs, et qui ne leur conseillait rien mais ce qui était à leur avantage.

4. Quand les berges furent achevées, ce qui fut fait le soudainement, tant par la multitude des mains, que par leur accoutumé à ce travail, ils ont apporté les machines ; mais Charès et Joseph, qui étaient les plus hommes puissants dans la ville, mirent leurs hommes armés en ordre, quoique déjà dans une parce qu’ils ne pensaient pas que la ville pût tenir longtemps, puisqu’ils ils n’avaient pas une quantité suffisante d’eau, ni d’autres choses nécessaires. Cependant, leurs chefs les encourageaient et les amenaient sur le terrain. mur, et pendant un certain temps, en effet, ils chassèrent ceux qui apportaient le machines; mais quand ces machines leur jetèrent des fléchettes et des pierres, ils se retirèrent dans la ville ; puis les Romains amenèrent des béliers en trois endroits, et il fit trembler la muraille. Ils se sont ensuite déversés sur les parties de la mur qui ont été renversés, avec un puissant son de trompettes et un bruit d’armure, et avec un cri des soldats, et s’enfoncèrent de force sur ceux qui étaient dans la ville ; mais ces hommes tombèrent sur les Romains pendant quelque temps, à leur première l’entrée, et les empêcha d’aller plus loin, et avec un grand courage les battit les revenir ; et les Romains étaient tellement dominés par la plus grande multitude des qui les battaient de tous côtés, qu’ils étaient obligés de se précipiter dans les parties hautes de la ville. Alors le peuple se retourna et tomba sur son ennemis, qui les avaient attaqués, et les avaient repoussés jusque dans les parties inférieures, et comme ils furent affligés par l’étroitesse et la difficulté de l’endroit, les tuèrent ; et comme ces Romains ne pouvaient ni repousser ceux qui étaient au-dessus d’eux, ni échapper à la force de leurs propres hommes qui forçaient leur chemin, ils forcés de s’enfuir dans les maisons de leurs ennemis, qui étaient basses ; mais ces maisons ainsi remplis de soldats, dont ils ne pouvaient supporter le poids, tombèrent soudainement; et quand une maison tombait, elle ébranlait un grand nombre de celles qui étaient comme ceux-ci l’ont fait à ceux qui étaient sous eux. Par ce moyen, une vaste un grand nombre de Romains périrent ; car ils étaient si affreusement affligés, que Bien qu’ils aient vu les maisons s’affaisser, ils ont été obligés de sauter sur le le dessus d’entre eux ; de sorte qu’un grand nombre d’entre eux furent réduits en poudre par ces ruines, et qu’un un grand nombre de ceux qui se sont échappés d’eux ont perdu quelques-uns de leurs membres, mais ils ont quand même un plus grand nombre furent étouffés par la poussière qui s’élevait de ces ruines. Le les gens de Gamala pensaient que c’était une aide que Dieu leur avait accordée, et Sans se soucier du dommage qu’ils subissaient eux-mêmes, ils s’avançaient, et ils ont poussé l’ennemi sur le toit de leurs maisons ; et quand ils sont tombés dedans les rues étroites et aiguës, et tombant perpétuellement, ils jetaient leurs pierres ou leurs flèches sur eux, et les tua. Or, les ruines mêmes leur offraient pierres enow ; et pour armes de fer, les morts du côté de l’ennemi offraient ce qu’ils voulaient ; car ils tiraient les épées de ceux qui étaient morts, s’en servir pour expédier ceux qui n’étaient qu’à moitié morts ; Non, il y avait une grande nombre d’entre eux, en tombant du haut des maisons, poignardèrent eux-mêmes, et moururent de cette manière ; Et ce n’était pas facile pour ceux qui ont été repoussés pour s’envoler ; car ils ne connaissaient pas les voies, et la poussière était si épaisse, qu’ils erraient çà et là sans se connaître, et tomba mort au milieu de la foule.

5. Ceux donc qui ont su trouver les issues de la ville a pris sa retraite. Mais maintenant Vespasien restait toujours au milieu de ceux qui étaient durs poser; car il était profondément touché de voir les ruines de la ville s’effondrer sur son armée, et oublia de s’occuper de sa propre conservation. Il s’est élevé graduellement vers les parties les plus élevées de la ville avant qu’il ne s’en aperçût, et qu’il ait été laissé dans le au milieu des dangers, n’ayant avec lui qu’un très petit nombre ; car même son fils Tite était Il n’était pas avec lui à ce moment-là, ayant ensuite été envoyé en Syrie auprès de Mucianus. Cependant, il ne pensait pas qu’il était prudent de voler, et il n’estimait pas que c’était une chose convenable pour lui à faire ; mais se rappelant les actions qu’il avait faites depuis sa jeunesse, et Se souvenant de son courage, comme s’il eût été excité par une fureur divine, il couvrit lui-même et ceux qui étaient avec lui avec leurs boucliers, et formèrent un testudo sur leurs corps et sur leurs armures, et résistèrent aux attaques de l’ennemi, qui descendait en courant du haut de la ville ; et sans montrer aucune crainte à la multitude des hommes ou de leurs traits, il supporta tout, jusqu’à ce que l’ennemi s’empara de lui. de ce courage divin qui était en lui, et qui leur remettait leur Attaques; et comme ils le pressaient avec moins de zèle, il se retira, bien qu’il sans leur montrer le dos jusqu’à ce qu’il fût sorti des murs de la ville. Or un grand nombre de Romains tombèrent dans cette bataille, parmi lesquels se trouvait Ebutius, le décurion, homme qui ne parut pas seulement dans cet engagement, où il est tombé, mais partout, et dans les engagements précédents, pour être des plus vrais courageux, et qui avait fait beaucoup de mal aux Juifs. Mais il y avait une centurion nommé Gallus, qui, pendant ce désordre, étant enveloppé Vers l’heure, lui et dix autres soldats se glissèrent secrètement dans la maison d’un certain personne, où il les entendait parler pendant le souper, ce que les gens avaient l’intention de faire contre les Romains, ou sur eux-mêmes [car l’homme lui-même et ceux qui ont étaient des Syriens]. Il se leva pendant la nuit, et leur égorgea tous. et s’enfuit, avec ses soldats, chez les Romains.

6. Vespasien consola son armée, qui était fort découragés en réfléchissant à leur mauvais succès, et parce qu’ils n’avaient jamais avant de tomber dans une telle calamité, et de plus, parce qu’ils étaient grandement honteux d’avoir laissé leur général seul dans de grands dangers. Quant à ce qu’il en est, Il évitait de dire quoi que ce soit, afin de ne pas avoir l’air de s’en plaindre ; mais il a dit que « nous devons supporter virilement ce qui tombe dans la guerre, et cela, en considérant quelle est la nature de la guerre, et comment elle ne peut jamais être que nous devions vaincre sans effusion de sang de notre propre côté ; car il n’y a pas de se dresse autour de nous cette fortune qui est de sa nature muable ; que, bien qu’ils avaient tué tant de dizaines de milliers de Juifs, ils avaient maintenant payé leur petit part du règlement de comptes au destin ; et comme c’est le rôle des faibles d’être trop beaucoup enflé de succès, c’est aussi le rôle des lâches d’être trop effrayé de ce qui est malade ; car le passage de l’un à l’autre est soudain des deux côtés ; et c’est le meilleur guerrier qui soit d’un esprit sobre sous malheurs, afin qu’il puisse continuer dans cette humeur, et recouvrer joyeusement ce qui avaient été perdus autrefois ; et quant à ce qui venait de se passer, ce n’était pas dû non plus à leur propre effémination, ni à la valeur des Juifs, mais à la difficulté de la fut l’occasion de leur avantage et de notre déception. Sur en réfléchissant à cette matière on pourrait blâmer votre zèle comme parfaitement ingouvernable ; car, quand l’ennemi se fut retiré dans ses plus hautes forteresses, vous auriez dû vous retenez, et non, en vous présentant au sommet de la ville, d’être exposé à des dangers ; mais quand vous aurez obtenu les parties inférieures de la ville, vous auriez dû provoquer ceux qui s’y étaient retirés dans un lieu sûr et bataille réglée ; tandis qu’en vous précipitant si précipitamment vers la victoire, vous n’avez pas pris soin de votre sécurité. Mais cette imprudence à la guerre, et cette folie du zèle, n’est pas une Maxime romaine. Tandis que nous accomplissons tout ce que nous entreprenons par l’habileté et le bon ordre, est le rôle des barbares, et c’est ce que les Juifs soutiennent principalement eux-mêmes. Il faut donc revenir à notre propre vertu, et être plutôt plus que jamais plus abattu de ce malheureux malheur, et que chacun chercher sa propre consolation de sa propre main ; car c’est par ce moyen qu’il vengera ceux qui ont été détruits, et punissent ceux qui les ont tués. Pour moi-même, je m’efforcerai, comme je l’ai fait jusqu’à présent, d’aller d’abord devant vous contre votre ennemis dans chaque engagement, et d’être le dernier à s’en retirer.

7. Vespasien encouragea donc son armée par ce discours ; mais pour les gens de Gamala, il arriva qu’ils reprirent courage un peu tandis qu’ils avaient obtenu un succès aussi grand et inexplicable que celui qu’ils avaient eu. Mais lorsqu’ils qu’ils n’avaient plus aucun espoir de conditions logement, et y réfléchissant qu’ils ne pouvaient pas s’enfuir, et que Leurs provisions commençaient déjà à manquer, ils furent excessivement abattus, et leur courage leur manqua ; mais n’ont-ils pas négligé ce qui pouvait être pour leur préservation, autant qu’ils le pouvaient, mais les plus courageux d’entre eux gardaient les parties de la muraille qui étaient abattues, tandis que les plus infirmes il en était de même pour le reste de la muraille qui restait encore autour de la ville. Et comme le dit le Les Romains levèrent leurs berges, et essayèrent d’entrer dans la ville une seconde fois, un grand nombre d’entre eux s’enfuirent de la ville par des vallées impraticables, où il n’y avait pas de des gardes étaient placés, ainsi que dans des cavernes souterraines ; tandis que ceux qui ont été craignant d’être pris, et pour cette raison demeuré dans la ville, périt par manque de nourriture ; car la nourriture qu’ils avaient, ils étaient rassemblés de toutes parts, et réservé aux combattants.

8. Et ce sont là les dures circonstances dans lesquelles les les gens de Gamala étaient dedans. Mais maintenant Vespasien s’occupait d’autres travaux en passant, pendant ce siège, et c’était de soumettre ceux qui s’étaient emparés du mont Le Thabor, un lieu qui se trouve au milieu entre la grande plaine et Scythopolis, dont le sommet est élevé jusqu’à trente stades 2 et on ne peut guère l’escalader du côté nord ; son sommet est une plaine de vingt-six stades, et le tout entouré d’un mur. Or Josèphe érigea cette si longue mur en quarante jours, et l’a meublé avec d’autres matériaux, et avec de l’eau d’en bas, car les habitants ne se servaient que de l’eau de pluie. Par conséquent, il n’y a pas de Il y avait une grande multitude de gens rassemblés sur cette montagne, Vespasien Il y envoya Placidus avec six cents cavaliers. Or, comme il était impossible pour les pour gravir la montagne, il invita beaucoup d’entre eux à la paix, par l’offre de de sa main droite pour leur sécurité, et de son intercession pour eux. En conséquence Ils sont descendus, mais avec un dessein perfide, aussi bien qu’il avait le même dessein perfide sur eux de l’autre côté ; car Placidus parlait doucement à comme ayant l’intention de les prendre, lorsqu’il les a fait entrer dans la plaine ; Ils sont aussi venus comme se conformant à ses propositions, mais c’était pour lui tomber sur lui quand il ne s’en apercevait pas : mais le stratagème de Placidus était trop dur pour le leur ; car quand les Juifs commencèrent à se battre, il feignit de s’enfuir, et quand ils furent à la poursuite des Romains, il les attira à une grande distance le long de la plaine, et alors fit rebrousser chemin à ses cavaliers ; Sur quoi il les battit et tua un grand nombre de et leur coupa la retraite du reste de la multitude, et empêcha leur retour. Ils quittèrent donc le Thabor, et s’enfuirent à Jérusalem, tandis que le peuple de la pays s’entendit avec lui, car l’eau leur manquait, et ils ils montèrent la montagne et eux-mêmes à Placidus.

9. Mais parmi les habitants de Gamala, ceux qui étaient de la les plus hardis s’enfuirent et se cachèrent, tandis que les plus infirmes périrent famine; mais les gens de guerre soutinrent le siège jusqu’au vingt-deux jours de le mois d’Hyperbéréte, [Tisri,] où trois soldats de la quinzième légion, vers la veille du matin, arrivèrent sous une haute tour qui était près d’eux, et l’a sapée, sans faire de bruit ; ni quand ils y vinrent, ce qui était dans la nuit, et quand ils étaient sous elle, ceux qui la gardaient ne le faisaient pas les perçoivent. Ces soldats, en arrivant, évitèrent de faire du bruit, et Quand ils eurent roulé cinq de ses pierres les plus solides, ils s’en allèrent précipitamment ; Sur quoi la tour s’écroula tout à coup, avec un très grand bruit, et son la garde tomba tête baissée avec elle ; de sorte que ceux qui montaient la garde dans d’autres lieux étaient sous un tel trouble, qu’ils s’enfuirent ; les Romains en tuèrent aussi beaucoup qui osèrent s’opposer à eux, parmi lesquels se trouvait Joseph, qui fut tué d’un dard, comme Il s’enfuyait par-dessus la partie de la muraille qui était abattue : mais comme Ceux qui étaient dans la ville furent très effrayés du bruit, ils coururent çà et là, et une grande consternation s’empara d’eux, comme si tous les L’ennemi s’était jeté sur eux aussitôt. Alors c’est que Charès, qui était malade, et sous les mains du médecin, abandonna le fantôme, la peur dans laquelle il se trouvait contribuant à lui rendre sa maladie de Carré fatale. Mais les Romains si bien se souvinrent de leur mauvais succès passé, qu’ils n’entrèrent dans la ville qu’à la fin de leur vie. vingt-trois jours du mois susmentionné.

10. En ce temps-là, Tite, qui était maintenant revenu, sortit de l’indignation qu’il avait de la destruction que les Romains avaient subie pendant qu’il était absent, prit avec lui deux cents cavaliers choisis et quelques fantassins, et entra sans bruit dans la ville. Comme les guetteurs s’apercevaient qu’il arrivait, ils firent du bruit, et se mirent en armes ; et comme son entrée fut connus de ceux qui étaient dans la ville, quelques-uns d’entre eux s’emparèrent de leurs enfants et leurs femmes, et les attira après eux, et s’enfuit vers le citadelle, avec des lamentations et des cris, tandis que d’autres d’entre eux allaient à la rencontre de Titus, et ont été tués perpétuellement ; mais tous ceux qui ont été empêchés de courir jusqu’à la citadelle, ne sachant que faire, tomba parmi les Romains tandis que les gémissements de ceux qui avaient été tués étaient prodigieusement grands tous les jours. et le sang coulait sur toutes les parties basses de la ville, par le haut. Mais Vespasien lui-même vint à son secours contre ceux qui s’étaient enfuis la citadelle, et amena avec lui toute son armée ; Or, cette partie supérieure de la ville était rocheuse à tous points de vue, et difficile d’ascension, et élevée à un vaste d’altitude, et très peuplé de tous côtés, et entouré de précipices, par lequel les Juifs recoupaient ceux qui s’approchaient d’eux, et faisaient beaucoup de mal à d’autres par leurs dards, et les grosses pierres qu’ils roulaient sur eux, alors qu’ils étaient eux-mêmes si hauts que les dards de l’ennemi pouvaient à peine atteindre eux. Cependant, il s’éleva contre eux une tempête divine qui fut instrumentale jusqu’à leur destruction ; qui portait sur eux les traits romains, et faisait que ceux-ci qu’ils rejetèrent en arrière, et les chassèrent obliquement loin d’eux ; et ne le pouvait pas non plus les Juifs se tiennent en effet sur leurs précipices, à cause de la violence de la n’ayant rien de stable sur lequel se tenir debout, et ils ne pouvaient pas non plus voir ces qui montaient jusqu’à eux ; Les Romains se levèrent et les entourèrent, et ils en tuèrent quelques-uns avant d’avoir pu se défendre, et d’autres comme ils l’étaient se livrer eux-mêmes ; et le souvenir de ceux qui ont été tués lors de leur l’ancienne entrée dans la ville augmentait maintenant leur rage contre eux ; un grand nombre de ceux qui étaient entourés de toutes parts, et qui désespéraient de s’enfuyant, jetèrent leurs enfants et leurs femmes, et eux-mêmes aussi, dans le précipices, dans la vallée au-dessous, qui, près de la citadelle, avait été creusée creux jusqu’à une grande profondeur ; mais il arriva que la colère des Romains ne paraissait pas aussi extravagante que l’était la folie de ceux qui étaient maintenant tandis que les Romains n’en tuèrent que quatre mille, tandis que le nombre de ceux qui s’étaient jetés à terre, il y en avait cinq mille, et personne ne s’échappa à l’exception de deux femmes, qui étaient les filles de Philippe, et Philippe lui-même était le fils d’un homme éminent nommé Jacimus, qui avait été général du roi l’armée d’Agrippa ; et ceux-ci s’échappèrent donc, parce qu’ils étaient cachés à l’abri des la fureur des Romains lors de la prise de la ville ; car, autrement, ils n’épargnaient pas tout comme les enfants en bas âge, dont beaucoup ont été jetés par eux du haut de la citadelle. Et c’est ainsi que Gamala fut prise le vingt-trois jour du mois d’Hyperbéréte, [Tisri,] alors que la ville s’était révoltée pour la première fois le vingt-quatre le mois de Gorpieus [Eloul].





 

CHAPITRE 2.

     La reddition de Gischala ; Tandis que Jean s’en éloigne pour
Jérusalem.

1. Il ne restait plus de place de Galilée à prendre que la petite ville de Gischala, dont la multitude désirait encore la paix ; car ils étaient généralement des cultivateurs, et s’appliquaient toujours à cultiver les fruits de la terre. Cependant, il y en avait un grand nombre qui appartenaient à une bande de des brigands, qui étaient déjà corrompus, et qui s’étaient glissés parmi eux, et quelques-uns d’entre eux La partie dirigeante des citoyens était malade de la même maladie. C’était Jean, le fils d’un homme nommé Lévi, qui les attira dans cette rébellion, et les y encouragea. C’était un fripon rusé et d’un tempérament qui pourrait prendre différentes formes ; très téméraire en s’attendant à de grandes choses, et très sagace dans la réalisation de ce qu’il espérait. Tout le monde savait que il aimait la guerre, pour se hisser à l’autorité ; et les séditieux une partie de la population de Gischala était sous sa direction, par l’intermédiaire de laquelle populace, qui paraissait prête à envoyer des ambassadeurs pour se rendre, attendit l’arrivée des Romains en ordre de bataille. Vespasien envoya contre eux Titus, avec mille cavaliers, mais retira la dixième légion à Scythopolis, tandis qu’il retourna à Césarée avec les deux autres légions, afin qu’il leur permît de se rafraîchissent après leur longue et dure campagne, en pensant que les l’abondance qui était dans ces villes améliorerait leurs corps et leurs esprits, contre les difficultés qu’ils allaient traverser par la suite ; car il y vit serait l’occasion de grandes peines au sujet de Jérusalem, qui n’était pas encore prise, parce que c’était la ville royale, et la ville principale de toute la nation, et parce que ceux qui avaient fui la guerre dans d’autres endroits se sont tous rassemblés là. Il était aussi naturellement fort, et les murs qui ont été construits autour de lui ne l’inquiétait pas le moins du monde à ce sujet. De plus, il estimait les hommes qui d’être si courageux et si hardi, que, même sans la considération de les murailles, il serait difficile de les soumettre ; c’est pour cette raison qu’il s’est occupé et exercé d’avance ses soldats pour l’œuvre, comme ils le font pour les lutteurs avant qu’ils ne commencer leur entreprise.

2. Or Titus, qui se rendait à Guischala, le trouva Il lui serait facile de s’emparer de la ville dès la première attaque ; mais il savait qu’avec lui, que s’il s’en emparait par la force, la multitude serait détruite par les soldats sans pitié. [Maintenant, il était déjà rassasié de l’effusion de sang, et la majeure partie, qui périrait alors, sans distinction, en même temps que les coupables.] Aussi désirait-il que la ville lui fût livrée sur les conditions. En conséquence, lorsqu’il vit la muraille pleine de ces hommes qui étaient de la parti corrompu, il leur dit qu’il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’ils étaient quand ils étaient les seuls à combattre les Romains, après toutes les autres villes a été prise par eux, surtout quand ils ont vu des villes beaucoup mieux fortifiées que la leur est renversée par une seule attaque contre eux ; tandis que tous ceux qui ont se confièrent à la sécurité des bras droits des Romains, qu’il offres qui leur sont faites, sans tenir compte de leur ancienne insolence, jouissent de leur propre biens en sécurité ; pour cela, alors qu’ils avaient l’espoir de recouvrer leur liberté, ils pourraient être pardonnés ; mais qu’ils se maintiennent toujours dans leur l’opposition, quand ils voyaient que c’était impossible, était inexcusable ; pour cela, si ils ne se conformeront pas à ces offres humaines, et les bonnes mains pour la sécurité, ils l’expérience d’une guerre qui n’épargnerait personne, et qui serait bientôt sentit que leur muraille ne serait qu’une bagatelle, lorsqu’elle serait battue par les Romains. machines; en fonction de laquelle ils se montrent les seuls Des Galiléens qui ne valaient pas mieux que des esclaves et des captifs arrogants.

3. Or, aucun membre de la population n’ose non seulement faire une mais n’osa même pas monter sur le mur, car tout était occupé par les brigands, qui gardaient aussi les portes, afin d’empêcher tout le reste de sortir, afin de proposer des conditions de soumission, et de recevoir l’un des cavaliers dans la ville. Mais Jean rendit à Tite ceci : Réponse : Que pour lui-même il s’est contenté d’écouter ses propositions, et qu’il a persuaderaient ou forceraient ceux qui les refuseraient. Pourtant, il a dit que Tite doivent avoir un tel respect pour la loi juive, qu’ils leur accordent la permission de célébrer ce jour, qui était le septième jour de la semaine, où il n’était pas permis de seulement pour leur ôter les armes, mais aussi pour traiter de la paix ; et que même le Les Romains n’ignoraient pas que la période du septième jour était parmi eux une cessation de tous les travaux ; et que celui qui les contraindrait à transgresser la loi sur ce jour-là seraient tout aussi coupables que ceux qui ont été contraints de la transgresser, et que ce retard ne pouvait lui être d’aucun inconvénient ; Pourquoi si quelqu’un songeait à faire quelque chose pendant la nuit, à moins que ce ne fût pour voler loin? qu’il pourrait empêcher en plaçant son camp autour d’eux ; et qu’ils qu’ils pensent que c’est un grand point gagné, s’ils ne sont pas obligés de transgresser les lois de leur pays ; et que ce serait une bonne chose pour lui, qui pour leur accorder la paix, sans qu’ils s’attendent à une telle faveur, Garder inviolables les lois de ceux qu’ils ont sauvés. C’est ainsi que cet homme a joué un tour sur Tite, non pas tant par égard pour le septième jour que pour le sien préservation, car il craignait d’être tout à fait désert si la ville et il avait l’espoir de vivre cette nuit-là et dans sa fuite qui s’y trouvent. Or, c’était là l’œuvre de Dieu, qui a donc préservé ce Jean, ce il pourrait amener la destruction de Jérusalem ; comme c’est aussi son travail qui Titus se laissa convaincre par ce prétexte de retarder, et qu’il lança son camper plus loin de la ville, à Cydessa. Cette Cydessa était une forte Méditerranée village des Tyriens, qui ont toujours haï les Juifs et leur ont fait la guerre ; Il avait aussi un grand nombre d’habitants, et était bien fortifiée, ce qui en faisait un pour ceux qui étaient ennemis de la nation juive.

4. Or, pendant la nuit, quand Jean vit qu’il y avait n’était pas un gardien romain dans la ville, il saisit l’occasion directement, et, emmenant avec lui non seulement les hommes armés qui l’entouraient, mais un nombre considérable de nombre de ceux qui n’avaient pas grand-chose à faire, avec leurs familles, il s’est enfui Jérusalem. Et en effet, bien que l’homme se hâtât de s’enfuir, et qu’il fût tourmenté par la crainte d’être captif ou de perdre la vie, il l’emporter avec lui-même pour emmener hors de la ville avec lui une multitude de femmes et les enfants, jusqu’à vingt stades ; mais il les laissa là comme il s’en allait plus loin dans son voyage, où ceux qui restaient faisaient de tristes lamentations ; car plus chacun d’eux s’éloignait de son peuple, plus ils s’approchaient pensaient qu’ils étaient pour leurs ennemis. Ils s’effrayaient aussi de cette pensée, que ceux qui les emmèneraient en captivité étaient à portée de main, et se retournaient encore au seul bruit qu’ils faisaient eux-mêmes dans cette leur fuite précipitée, comme si ceux qu’ils fuyaient étaient sur eux. Beaucoup aussi d’entre eux ont manqué leurs voies, et le sérieux de ceux qui visaient à sortir les autres en renversèrent beaucoup. Et en effet, il y a eu une destruction misérable fait des femmes et des enfants ; tandis que certains d’entre eux ont pris leur courage à deux mains maris et parents, et de les implorer, avec les lamentations les plus amères, de rester pour eux ; mais l’exhortation de Jean, qui leur criait de sauver eux-mêmes, et s’envoler, l’emportèrent. Il dit aussi que si les Romains s’emparer de ceux qu’ils ont laissés derrière eux, ils s’en vengeraient. Et cette multitude qui s’enfuyait ainsi fut dispersée, selon que chacun d’eux Ils étaient capables de courir, l’un plus ou moins vite que l’autre.

5. Le lendemain, Titus s’approcha de la muraille pour faire l’entente ; Sur quoi le peuple lui ouvrit ses portes, et sortit pour avec leurs enfants et leurs femmes, et lui firent des acclamations de joie, comme pour celui qui avait été leur bienfaiteur, et qui avait délivré la ville de sa prison ; ils l’instruisirent aussi de la fuite de Jean, et le prièrent de les épargner, et de Entrez, et amenez au châtiment le reste de ceux qui étaient pour les innovations. Mais Tite, qui ne s’occupait pas tant des supplications du peuple, envoya une partie de ses cavaliers pour poursuivre Jean, mais ils ne purent le rattraper, car il était Je suis déjà arrivé à Jérusalem ; Ils tuèrent aussi six mille femmes et enfants qui sortaient avec lui, mais qui revenaient, et ramenaient avec eux presque trois mille. Cependant, Titus était très mécontent de n’avoir pas pu pour amener ce Jean, qui l’avait trompé, au châtiment ; Pourtant, il avait des captifs ainsi que la partie corrompue de la ville, pour satisfaire sa colère, lorsqu’elle manqué de Jean. Il entra donc dans la ville au milieu d’acclamations de joie ; et Quand il eut donné l’ordre aux soldats d’abattre une petite partie de la muraille, comme d’une ville prise à la guerre, il réprima ceux qui avaient troublé la ville par des menaces que par des exécutions ; car il pensait que beaucoup accuseraient innocents, à cause de leurs animosités et de leurs querelles privées, s’il s’efforcer de distinguer ceux qui méritaient d’être punis des se reposer; et qu’il valait mieux laisser un coupable seul dans ses craintes, que de détruisez avec lui celui qui ne le méritait pas ; pour cela probablement un tel la prudence, par la crainte du châtiment qu’il avait mérité, et aie honte de lui pour ses offenses passées, lorsqu’il avait été pardonné ; mais que le châtiment de ceux qui ont été une fois mis à mort ne pourrait jamais être Récupérée. Cependant, il plaça une garnison dans la ville pour sa sécurité, par laquelle signifie qu’il devrait restreindre ceux qui étaient pour l’innovation, et devrait laisser ceux qui qui étaient pacifiquement disposés dans une plus grande sécurité. Et c’est ainsi que fut toute la Galilée mais ce n’est qu’après qu’il eut coûté beaucoup de peine aux Romains avant qu’il ne pût qu’ils s’emparent.





 

CHAPITRE 3.

     À propos de Jean de Gischala. À propos des Zélotes et du
Grand Prêtre Ananus ; Comme aussi comment les Juifs 
soulèvent des séditions  les uns contre les autres [à Jérusalem].

1. Or, à l’entrée de Jean à Jérusalem, toute la Le peuple était en tumulte, et dix mille d’entre eux se pressaient autour de lui chacun des fugitifs qui s’étaient approchés d’eux, et leur demanda ce qu’il en était. misères s’étaient produites à l’étranger, quand leur haleine était si courte et si chaude, et rapide, qu’il annonçait d’elle-même la grande détresse dans laquelle ils se trouvaient ; Et pourtant, ils parlaient beaucoup de leurs malheurs, et feignaient de dire qu’ils n’avaient pas fui s’éloigna des Romains, mais il y vint pour les combattre avec moins de danger ; pour cela, il serait déraisonnable et stérile de leur part d’exposer à des dangers désespérés autour de Gischala, et de villes si faibles, tandis que qu’ils mettent leurs armes et leur zèle, et qu’ils les réservent à leurs métropole. Mais lorsqu’ils leur racontèrent la prise de Gischala, et leur décente, comme ils l’ont prétendu, de cet endroit, beaucoup de gens compris que ce n’était pas mieux qu’un vol ; et surtout quand les gens étaient de ceux qui avaient été faits captifs, ils étaient dans une grande confusion, et devinèrent ces choses sont des indications claires qu’elles devraient être prises aussi. Mais pour Jean, il se souciait très peu de ceux qu’il avait laissés derrière lui, mais se promena parmi tout le peuple, et le persuada d’aller à la guerre, par l’espoir qu’il qu’il leur a donnés. Il affirma que les affaires des Romains étaient dans un état de faiblesse et vantait son propre pouvoir. Il plaisantait aussi sur l’ignorance de la malhabiles, comme si ces Romains, bien qu’ils eussent pris des ailes, ne pouvait jamais voler au-dessus de la muraille de Jérusalem, qui avait tant de difficultés à s’emparant des villages de Galilée, et avaient brisé leurs machines de guerre contre leurs murs.

2. Ces harangues de Jean corrompirent une grande partie de les jeunes gens, et les enflait pour la guerre ; mais quant à la partie la plus prudente, et ceux d’un certain âge, il n’y en avait pas un seul qui ne prévoyât ce qui allait arriver, et se lamenta à ce sujet, comme si la ville était déjà détruite ; et dans ce La confusion régnait dans les gens. Mais alors il faut observer que la multitude qui étaient en discorde avant le début de la sédition de Jérusalem ; pour Titus alla de Gischala à Cesates, et Vespasien de Césarée à Jamnia et Azotus, et les prit tous les deux ; et quand il y eut mis des garnisons, il vint avec un grand nombre de gens qui étaient venus vers lui, à son leur donnant sa main droite pour leur conservation. Il y avait d’ailleurs des désordres et des guerres civiles dans toutes les villes ; et tous ceux qui étaient tranquilles de la part des Romains tournèrent leurs mains l’une contre l’autre. Il y a eu aussi une âpre lutte entre les ceux qui aimaient la guerre, et ceux qui désiraient la paix. À la fin de l’année, D’abord, ce tempérament querelleur s’empara des familles privées, qui ne pouvaient s’accorder entre eux ; après quoi les gens qui étaient les plus chers à l’un un autre frein à travers toutes les entraves les uns envers les autres, et chacun associés à ceux de sa propre opinion, et commençait déjà à se tenir debout l’opposition l’un à l’autre ; de sorte que des séditions s’élevaient partout, tandis que ceux qui étaient avides d’innovations, et désiraient la guerre, par leur jeunesse et leur hardiesse, étaient trop dures pour les hommes âgés et prudents. Et, en premier lieu, tous les les gens de tous les lieux se livraient à la rapine ; après quoi ils se sont réunis dans les corps, afin de voler le peuple du pays, de sorte que pour barbarie et iniquité, ceux d’une même nation ne différaient en rien des Romains; il semblait même que ce fût une chose beaucoup plus légère d’être ruinée par les Romains que par eux-mêmes.

3. Les garnisons romaines qui gardaient les villes, en partie à cause de leur inquiétude à prendre tant de peine sur eux, et en partie à cause de la haine qu’ils portaient à la nation juive, n’a rien fait ou presque pour soulager les misérables, jusqu’à ce que les capitaines de ces troupes de brigands, rassasiés de rapines dans le pays, rassemblés de toutes parts, et devint une troupe de méchanceté, et tous ensemble se glissèrent dans Jérusalem, qui était une ville sans gouverneur, et, comme le voulait l’ancienne coutume, reçue sans distinction tout ce qui appartenait à leur nation ; Et ceux-ci, ils les ont ensuite reçus, parce que tous les hommes supposaient que ceux qui entraient si vite dans la ville par bonté et pour leur assistance, bien que ces mêmes hommes, d’ailleurs les séditions qu’ils ont soulevées, ont été par ailleurs la cause directe de la la destruction aussi ; car, comme ils étaient une multitude inutile et inutile, ils ces provisions qui, autrement, auraient pu suffire à les combattants. De plus, outre le déclenchement de la guerre, ils étaient les des occasions de sédition et de famine.

4. Il y avait en outre d’autres brigands qui vinrent et ils entrèrent dans la ville, et joignirent à eux ceux qui étaient pires qu’eux, n’omettaient aucune espèce de barbarie ; car ils n’ont pas mesuré leur courage par leurs rapines et leurs pillages seulement, mais précédés jusqu’à le meurtre d’hommes ; et cela non pas la nuit ou en privé, ou en ce qui concerne hommes ordinaires, mais il l’a fait ouvertement pendant la journée, et a commencé par les plus éminents les personnes qui se trouvent dans la ville ; car le premier homme dont ils se mêlèrent fut Antipas, l’un des lignage royal, et l’homme le plus puissant de toute la ville, de sorte que le les trésors publics lui furent confiés ; ils l’ont pris et enfermé ; comme ils l’ont fait Il fit ensuite à Lévias, personnage de grande renommée, avec Sophas, fils de Ragouël, tous deux de lignée royale. Et en plus de cela, ils ont fait le de même pour les principaux hommes du pays. Cela causa une terrible consternation parmi le peuple, et chacun se contentait de s’occuper des siens sécurité, comme ils l’auraient fait si la ville avait été prise à la guerre.

5. Mais ceux-ci n’étaient pas satisfaits des liens qu’ils avaient mis les hommes susmentionnés ; Ils ne pensaient pas non plus qu’il était prudent pour eux de les gardèrent ainsi longtemps en détention, parce qu’ils étaient des hommes très puissants, et qu’ils avaient de nombreuses familles qui ont pu les venger. Non, pensaient-ils, Le peuple lui-même serait peut-être si ému de ces procédures injustes, qu’il Lève-toi en corps contre eux ; On résolut donc de les faire tuer en conséquence, ils envoyèrent un certain Jean, qui était le plus sanguinaire de tous, cet homme était aussi appelé « le fils de Dorcas », 3 la langue de notre pays. Dix autres hommes l’accompagnèrent dans la prison, l’épée dégainée, et ils égorgeaient ceux qui étaient dans l’embarras la garde à vue. Le grand mensonge que ces hommes ont fait pour une L’énormité était que ces hommes avaient eu des conférences avec les Romains pendant un certain temps. la reddition de Jérusalem à eux ; Et ils dirent qu’ils n’avaient tué que ceux qui avaient traîtres à leur liberté commune. Dans l’ensemble, ils se sont d’autant plus insolents de cette farce hardie, comme s’ils eussent été les bienfaiteurs et sauveurs de la ville.

6. Or le peuple était arrivé à ce degré de bassesse et la peur, et ces brigands à ce degré de folie, que ces derniers ont pris de nommer des souverains sacrificateurs. 4 Donc, lorsqu’ils eurent annulé la succession, selon les familles que les grands prêtres avaient l’habitude d’être, ils ordonnaient certains inconnus et personnes ignobles pour cette fonction, afin qu’elles puissent avoir leur assistance dans leur les entreprises perverses ; pour ceux qui ont obtenu ce plus grand de tous les honneurs, sans désert, ont été forcés de se conformer à ceux qui le leur ont accordé. Ils ont également les principaux hommes en désaccord les uns avec les autres, par plusieurs sortes de ruses et astuces, et ont eu l’occasion de faire ce qu’ils voulaient, par les querelles réciproques de ceux qui auraient pu faire obstacle à leurs mesures ; labourer enfin, quand ils furent rassasiés des actions injustes qu’ils avaient faites à l’égard de hommes, ils ont transféré leur comportement tumultueux à Dieu lui-même, et sont venus le sanctuaire aux pieds souillés.

7. Et maintenant, la multitude allait se soulever contre déjà eux ; car Ananus, le plus ancien des grands prêtres, les persuada de il. C’était un homme très prudent, et peut-être aurait-il sauvé la ville s’il avait pu ont échappé aux mains de ceux qui complotaient contre lui. Ces hommes ont fait le temple de Dieu une forteresse pour eux, et un lieu où ils pourraient se réfugier, afin d’éviter les ennuis qu’ils craignaient de la part du peuple ; Le sanctuaire était maintenant devenir un refuge et une boutique de la tyrannie. Ils ont également mélangé les plaisanteries entre les misères qu’ils ont introduites, ce qui était plus intolérable que ce qu’ils ont fait ; pour dans afin d’essayer quelle surprise le peuple serait sous l’épreuve, et jusqu’à quel point sa propre pouvoir étendu, ils s’engagèrent à disposer de la haute prêtrise par tirage au sort tandis que, comme nous l’avons déjà dit, il devait descendre par succession dans un Famille. Le prétexte qu’ils firent pour cette étrange tentative était une pratique ancienne, tandis qu’ils disaient qu’autrefois elle était déterminée par le sort ; Mais en vérité, ce n’était pas mieux qu’une dissolution d’une loi incontestable, et un artifice astucieux pour s’emparer du gouvernement, dérivée de ceux qui ont la prétention de nommer les gouverneurs comme ils le souhaitaient eux-mêmes.

8. Là-dessus, ils envoyèrent chercher l’un des tribus, qui s’appelle Eniachim, 5 et Tirez au sort lequel d’entre eux sera le souverain sacrificateur. Par chance, le sort tomba ainsi comme de démontrer leur iniquité de la manière la plus claire, car elle tombait sur un seul Il s’appelait Phannias, fils de Samuel, du village d’Aphte. C’était un homme non seulement indigne de la haute prêtrise, mais qui ne savait pas bien ce que les Le grand sacerdoce était, il n’était qu’un simple rustique ! mais ils ont salué cet homme, sans son propre consentement, à l’extérieur du pays, comme s’ils jouaient une pièce de théâtre la scène, et l’orna d’un arbre contrefait ; Ils mirent aussi sur lui le vêtements sacrés, et en toute occasion il l’instruisit de ce qu’il devait faire. Ceci l’horrible méchanceté était pour eux un jeu et un passe-temps, mais d’autres prêtres, qui voyaient de loin leur loi se moquer de répandre des larmes, et déplorent amèrement la dissolution d’une dignité si sacrée.

9. Et maintenant, le peuple ne pouvait plus supporter la l’insolence de cette procédure, mais courut tous ensemble avec zèle, afin de renverser cette tyrannie ; et c’étaient Gorion, fils de Josèphe, et Syméon, fils de Gamaliel, 6 les encourageait, en montant et en descendant lorsqu’ils étaient rassemblés en foules, et comme ils les voyaient seuls, de ne plus supporter, mais d’infliger un châtiment sur ces fléaux et ces fléaux de leur liberté, et de purger le temple de ceux-ci pollueurs sanguinaires de celui-ci. Le plus estimé aussi des grands prêtres, Jésus le fils de Gamalas, et Ananus, fils d’Ananus, lorsqu’ils étaient à leurs assemblées, reprochait amèrement au peuple sa paresse, et l’excitait contre les Fanatiques; car c’était le nom qu’ils portaient, comme s’ils eussent été zélés pour le bien entreprises, et n’étaient pas assez zélés dans les pires actions, et extravagants en eux au-delà de l’exemple des autres.

10. Et maintenant, quand la multitude s’est rassemblée à une assemblée, et tout le monde était indigné de ce que ces hommes s’emparaient de la sanctuaire, à leurs rapines et à leurs meurtres, mais n’avaient pas encore commencé leurs attaques contre la raison en était qu’ils s’imaginaient que c’était une Pour réprimer ces fanatiques, comme c’était le cas, Ananus se tenait dans le au milieu d’eux, et jetant souvent les yeux sur le temple, et ayant un déluge les larmes aux yeux, il dit : « Certes, il m’avait été bon de mourir avant J’avais vu la maison de Dieu pleine de tant d’abominations, ou de ces qu’il ne faut pas fouler au hasard, remplis des pieds de ces scélérats qui répandent le sang ; mais moi, qui suis revêtu des vêtements de le souverain sacrificateur, et je suis appelé de ce nom très vénérable [de souverain sacrificateur], Je vis encore, et je n’aime que trop à vivre, et je ne puis supporter de subir une mort ce qui serait la gloire de ma vieillesse ; et si j’étais le seul concerné, et comme dans un désert, je donnerais ma vie, et cela seul pour le bien de Dieu. saké; car à quoi cela sert-il de vivre au milieu d’un peuple insensible à ses calamités, et où il n’y a plus aucune notion de remède à la les misères qui s’abattent sur eux ? car quand on s’empare de vous, vous le supportez ! et quand tu es battu, tu te tais ! Et quand le peuple est assassiné, personne n’ose le faire autant qu’à pousser un gémissement ouvertement ! Ô tyrannie amère sous laquelle nous sommes ! Mais pourquoi le faire Je me plains des tyrans ? N’est-ce pas vous, et votre souffrance envers eux, qui les ont nourris ? N’est-ce pas vous qui avez négligé ceux qui, les premiers, ensemble, car ils n’étaient alors qu’un petit nombre, et par ton silence les a fait grandir en nombre ; et en se rapprochant d’eux lorsqu’ils prirent les armes, les arma en fait contre vous-mêmes? Vous auriez dû alors empêcher leurs premières tentatives, lorsqu’ils tomba un reproche à vos parents ; mais en négligeant ces soins à temps, vous avez encourageaient ces misérables à piller les hommes. Quand les maisons ont été pillées, personne n’a dit un mot, qui fut l’occasion pour laquelle ils enlevèrent les propriétaires de ces maisons ; et quand ils furent tirés au milieu de la ville, personne ne vint à leur assistance. Ils ont ensuite mis dans leur vie ceux que tu as trahis. mains en liens. Je ne dis pas combien et de quel caractère ces hommes étaient qu’ils servaient ainsi ; mais il est certain qu’ils étaient de ceux qui n’étaient accusés par personne, et condamné par personne ; et comme personne ne les a secourus quand ils ont été mis dans les fers, La conséquence a été que vous avez vu les mêmes personnes tuées. Nous l’avons vu aussi; de sorte que le meilleur du troupeau d’animaux bruts, pour ainsi dire, a été encore conduit à être sacrifié, alors que personne ne disait encore un mot, ni ne bougeait sa droite main pour leur préservation. Supporterez-vous donc de voir votre Sanctuaire piétiné ? et tu mettras des marches pour ces misérables profanes, qu’ils peuvent monter à des degrés plus élevés d’insolence ? Ne les cueillerez-vous pas ? de leur exaltation ? car, même à ce moment-là, ils s’étaient dirigés vers des énormes, s’ils avaient pu renverser quelque chose de plus grand que le sanctuaire. Ils se sont emparés de la place la plus forte de toute la ville ; Vous pouvez Appelez-le le temple, s’il vous plaît, bien qu’il soit comme une citadelle ou une forteresse. Maintenant tandis que vous avez la tyrannie à un si haut degré emmurée, et que vous voyez vos ennemis vos têtes, à quoi cela sert-il de prendre conseil ? et qu’avez-vous à soutenir votre esprits avec eux ? Peut-être attendez-vous les Romains, afin qu’ils protègent notre Lieux saints : nos affaires sont-elles alors amenées à ce point ? Et en sommes-nous arrivés là ? degré de misère, que l’on s’attend à ce que nos ennemis eux-mêmes aient pitié de nous ? O misérables créatures ! Ne vous lèverez-vous pas et ne vous retournerez-vous pas contre ceux qui vous frappent ? que vous pouvez observer dans les bêtes sauvages elles-mêmes, afin qu’elles se vengent sur ceux qui les frappent. Ne vous souviendrez-vous pas, chacun de ces vous, les calamités que vous avez vous-mêmes subies ? et ne pas mettre devant tes yeux ce que afflictions que vous avez vous-mêmes subies ? et de telles choses n’aiguiseront-elles pas votre âmes à venger ? Est-ce donc le plus honorable et le plus naturel de nos passions complètement perdues, je veux dire le désir de la liberté ? Vraiment, nous sommes amoureux de l’esclavage, et dans l’amour de ceux qui le dominent sur nous, comme si nous avions reçu cela principe de sujétion de nos ancêtres ; mais ils ont subi beaucoup et de grands guerres pour l’amour de la liberté, et elles n’ont pas été vaincues jusqu’à présent par la puissance de la Les Égyptiens, ou les Mèdes, mais qu’ils faisaient toujours ce qu’ils jugeaient bon, nonobstant leurs ordres contraires. Et quelle occasion y a-t-il maintenant ? pour une guerre avec les Romains ? [Je ne me mêle pas de déterminer s’il s’agit d’une guerre avantageuse et profitable ou non.] Quel prétexte y a-t-il pour cela ? Vraiment N’est-ce pas pour que nous jouissions de notre liberté ? D’ailleurs, ne supporterons-nous pas les seigneurs de la d’être les seigneurs de nous, et de supporter les tyrans de notre propre patrie ? Bien que je doive dire que la soumission aux étrangers peut être supportée, parce que la fortune nous y a déjà condamnés, tandis que la soumission à nos propres méchants nation est trop peu virile, et nous est imposée par notre propre consentement. Cependant, étant donné que j’ai si j’ai eu l’occasion de parler des Romains, je ne cacherai pas une chose qui, comme je l’ai dit, Je parle, me vient à l’esprit et m’affecte considérablement ; c’est ceci, c’est cela même si nous devions être pris par eux, [à Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi !] nous pouvons cependant Nous ne subissons rien qui soit plus difficile à supporter que ce que ces hommes ont déjà provoquée sur nous. Comment donc pouvons-nous éviter de verser des larmes, quand nous voyons les donations romaines dans notre temple, tandis que nous voyons celles de notre propre nation prendre notre butin, et piller notre glorieuse métropole, et massacrer notre hommes, de quelles énormités ces Romains eux-mêmes se seraient-ils abstenus ? Voir ces Romains n’allant jamais au-delà des bornes assignées aux profanes, ni s’aventurer à violer l’une de nos coutumes sacrées ; non, avoir une horreur sur leurs esprits lorsqu’ils aperçoivent de loin ces murs sacrés ; tandis que d’autres qui sont nés dans ce même pays, et ont été élevés dans nos coutumes, et appelés Juifs, se promènent au milieu des lieux saints, à l’époque même où leurs Les mains sont encore chaudes du massacre de leurs propres compatriotes. D’ailleurs, peut que l’on ait peur d’une guerre à l’étranger, et qu’avec ceux qui auront comparativement beaucoup plus de modération que notre propre peuple ? Car, en vérité, si nous pouvons convenir à notre mots aux choses qu’ils représentent, il est probable que l’on trouvera plus tard le Romains d’être les partisans de nos lois, et ceux qui sont en nous les subvertis. Et maintenant, je suis persuadé que chacun de vous ici vient convaincu avant que je ne parle que ces renverseurs de nos libertés méritent d’être détruits, et que personne ne peut même concevoir un châtiment qu’il n’a pas mérité par ce qu’ils ont fait, et que vous êtes tous provoqués contre eux par leurs mauvaises actions, dont vous avez tant souffert. Mais peut-être Beaucoup d’entre vous sont effrayés de la multitude de ces zélotes, et de leur l’audace, ainsi que l’avantage qu’ils ont sur nous dans leur être plus haut que nous ne le sommes ; dans ces circonstances, comme elles l’ont été occasionnés par votre négligence, ils deviendront encore plus grands en étant plus négligés ; car leur multitude s’accroît chaque jour par la s’enfuir vers ceux qui sont semblables à eux-mêmes, et leur audace est par conséquent, parce qu’ils ne rencontrent aucun obstacle à leurs desseins. Et pour leur place plus élevée, ils s’en serviront aussi pour les moteurs, si nous leur donnons le temps de le faire ; mais soyez assurés de ceci, que si nous montons pour les combattre, ils seront domptés par leur propre conscience, et quels avantages ils ont en la hauteur de leur situation, ils la perdront par l’opposition de leur raison ; peut-être aussi Dieu lui-même, qui a été offensé par eux, fera-t-il ce qu’ils revenez-nous contre eux-mêmes, et ces misérables impies seront tués par leurs propres traits : faisons seulement notre apparition devant eux, et ils n’aboutissent à rien. Cependant, c’est une bonne chose, s’il devait y avoir un danger à la tentative, de mourir devant ces portes saintes, et de passer notre vie même, si ce n’est pour l’amour de nos enfants et de nos femmes, mais pour l’amour de Dieu, et pour l’amour de son sanctuaire. Je vous assisterai à la fois de mes conseils et de ma main ; ni si notre sagacité manquera pour votre appui ; et tu ne verras pas que je Je n’épargnerai pas non plus mon corps.

11. Par ces motifs, Ananus encourageait la multitude d’aller à l’encontre des zélotes, même s’il savait combien il serait difficile de dispersez-les, à cause de leur multitude, et de leur jeunesse, et du courage de leurs âmes ; mais surtout à cause de la conscience qu’ils avaient de ce qu’ils avaient fait, puisqu’ils ne voulaient pas céder, comme ils n’espéraient pas le pardon à la fin pour leurs énormités. Cependant, Ananus résolut de subir toutes les souffrances plutôt que d’oublier les choses, maintenant qu’elles étaient dans une si grande confusion. Et la multitude cria vers lui, pour les conduire contre ceux qui qu’il leur avait décrit dans son exhortation, et chacun d’eux était le plus prêts à courir n’importe quel danger pour cette raison.

12. Pendant qu’Ananus choisissait ses hommes, mettant en ordre ceux qui étaient propres à son dessein pour le combat, zélotes ont été informés de son entreprise, [car il y en avait qui sont allés à et leur raconta tout ce que le peuple faisait,] et s’en irrita, et sautant hors du temple en foule et par groupes, n’épargnaient aucun de ceux qu’ils rencontrés. Là-dessus, Ananus rassembla tout à coup la populace qui était plus nombreux que les zélotes, mais inférieurs à eux en armes, parce qu’ils ils n’avaient pas été régulièrement mis en ordre de bataille ; mais l’empressement avec lequel tous les corps montrés suppléaient à tous leurs défauts de part et d’autre, les citoyens prenant d’une si grande passion qu’elle était plus forte que les armes, et qu’elle en tirait un degré de le courage du temple plus puissant que n’importe quelle multitude ; Et en effet Ces citoyens pensaient qu’il ne leur était pas possible d’habiter la ville, à moins que Ils pouvaient couper la route aux voleurs qui s’y trouvaient. Les zélotes pensaient aussi que S’ils ne l’emportaient pas, il n’y aurait pas de punition aussi sévère qu’elle ne le serait qui leur sont infligés. Ainsi leurs conflits étaient conduits par leurs passions ; et à d’abord ils ne se jetaient des pierres les uns aux autres que dans la ville, et avant que les temple, et jetèrent leurs javelots à distance ; mais quand l’un ou l’autre d’eux était trop dur pour l’autre, ils firent usage de leurs épées ; et un grand carnage fut fait des deux côtés, et un grand nombre furent blessés. Quant aux cadavres des les gens, leurs parents les ont emmenés dans leurs propres maisons ; mais lorsque l’un des les zélotes furent blessés, il monta dans le temple, et souilla ce lieu sacré sol avec son sang, de sorte que l’on peut dis-le que c’était leur sang seul qui pollué notre sanctuaire. Or, dans ces conflits, les brigands sortaient toujours de la le temple, et étaient trop durs pour leurs ennemis ; mais la populace devint très se fâchèrent, et devinrent de plus en plus nombreux, et firent des reproches à ceux qui donnaient, et ceux qui étaient derrière ne donnaient pas de place à ceux qui s’en allaient, mais forçaient jusqu’à ce qu’à la fin ils firent se retourner tout leur corps contre leur adversaires, et les brigands ne purent plus s’opposer à eux, mais furent forcés de se retirer graduellement dans le temple ; quand Ananus et sa troupe tombèrent dedans à en même temps qu’eux. 7 C’est ce que nous avons fait affreusement effrayé les brigands, parce qu’il les privait de la première cour ; ainsi Ils s’enfuirent aussitôt dans la cour intérieure et fermèrent les portes. C’est ce qu’a fait Ananus ne jugea pas à propos d’attaquer les Saintes Portes, bien que les autres leur jetaient leurs pierres et leurs flèches d’en haut. Il a également estimé qu’il était illégal de introduisez la multitude dans cette cour avant qu’elle ne soit purifiée ; C’est pourquoi il Il choisit parmi eux six mille hommes armés, et les plaça comme gardes dans les cloîtres ; Il y eut donc une succession de gardes l’un après l’autre, et chacun fut forcé d’assister à sa course ; Bien qu’un grand nombre des principaux la ville ont été congédiés par ceux qui ont alors pris sur eux le gouvernement, ils embauchaient quelques-uns des plus pauvres, et les envoyaient pour garder la garde à l’intérieur à leur place.

13. Or, c’est Jean qui, comme nous vous l’avons dit, s’est enfui Gischala, et fut l’occasion de la destruction de tout cela. C’était un homme de et portait autour de lui dans son âme une forte passion pour la tyrannie, et à distance était le conseiller dans ces actions ; Et en effet, à ce moment-là, il prétendait être de l’avis du peuple, et se promenait avec Ananus quand il consultait les grands tous les jours, et la nuit aussi quand il faisait le tour la montre ; mais il révéla leurs secrets aux zélotes, et tout ce qui Le peuple sur lequel il délibérait était connu par son moyen de ses ennemis, même avant qu’ils ne s’en soient bien entendus. Et en guise d’artifice, comment Il ne pouvait pas être soupçonné, il cultivait la plus grande amitié possible avec Ananus, et avec le chef du peuple ; Et pourtant, est-ce que cette exagération de son retournement contre lui, car il les flattait avec tant d'extravagance, qu’il n’était que les plus suspects ; et sa présence constante partout, même quand il était n’avait pas été invité à être présent, le rendait fortement soupçonné d’avoir trahi leur secrets à l’ennemi ; car ils s’apercevaient bien qu’ils comprenaient tout ce qui se passait. résolutions prises contre eux lors de leurs consultations. Il n’y avait personne non plus qu’ils avaient tant de raisons de soupçonner de cette découverte que ce Jean ; et pourtant il a été Il n’était pas facile de se séparer de lui, tant il était puissant par ses mauvaises pratiques. Il était également soutenu par un grand nombre de ces hommes éminents, qui devaient être consultés sur toutes les affaires considérables ; On a donc jugé raisonnable de l’obliger de leur donner l’assurance de sa bonne volonté sous serment ; en conséquence, Jean a pris une telle jurer volontiers, qu’il serait du côté du peuple, et qu’il ne trahirait aucun de ses leurs conseils ou pratiques à l’égard de leurs ennemis, et les aiderait à renversant ceux qui les attaquaient, et cela tant par sa main que par ses conseils. Ananus et sa troupe crurent donc à son serment, et le reçurent à leur conquête. consultations sans autre soupçon ; Ils l’ont cru jusqu’à ce qu’ils Ils l’envoyèrent comme ambassadeur dans le temple des zélotes, avec des propositions d’hébergement ; car ils étaient très désireux d’éviter la pollution de la temple autant qu’ils le pouvaient, et qu’aucun membre de leur nation ne fût tués là-bas.

14. Mais maintenant, ce Jean, comme s’il avait fait le serment de les zélotes, et pour confirmer sa bienveillance envers eux, et non contre entra dans le temple, se tint au milieu d’eux, et leur dit : qu’il avait couru bien des périls sur leurs comptes, et que, pour laisser tout ce qui a été secrètement ourdi contre eux par Ananus et son parti ; mais que lui et eux soient jetés dans la situation la plus imminente danger, à moins qu’on ne leur apportât quelque secours providentiel ; pour cet Ananus n’avait pas tardé plus longtemps, mais avait obtenu du peuple qu’il envoyât des ambassadeurs Vespasien, pour l’inviter à venir sur-le-champ prendre la ville ; et qu’il avait fixa un jeûne pour le lendemain contre eux, afin qu’ils pussent être admis dans le temple pour des raisons religieuses, ou l’obtenir par la force, et combattre avec eux là; qu’il ne voyait pas combien de temps ils pourraient supporter un siège, ni comment Ils pouvaient se battre contre tant d’ennemis. Il ajouta en outre que c’était par le providence de Dieu, il fut lui-même envoyé comme ambassadeur auprès d’eux pour une logement; pour qu’Artanus leur fit donc de telles propositions, qu’il pourraient tomber sur eux alors qu’ils n’étaient pas armés ; qu’ils devraient choisir l’un des ces deux méthodes, soit d’intercéder auprès de ceux qui les gardaient, soit de sauver leur vie, ou de fournir une aide étrangère pour eux-mêmes ; que s’ils nourris de l’espoir du pardon, au cas où ils seraient soumis, ils avaient oublié les choses désespérées qu’ils avaient faites, ou qu’ils pouvaient supposer, Dès que les acteurs se seraient repentis, ceux qui avaient souffert par eux devaient être bientôt réconcilié avec eux ; tandis que ceux qui ont fait des blessures, bien qu’ils prétendent repentez-vous d’eux, sont souvent haïs par les autres pour ce genre de repentir ; et que les souffrants, lorsqu’ils ont le pouvoir entre leurs mains, sont généralement encore plus sévère pour les acteurs ; que les amis et les parents de ceux qui s’ils avaient été détruits, ils comploteraient toujours contre eux ; et qu’un grand nombre de des gens étaient très en colère à cause de leurs violations flagrantes de leurs lois, et des jugements [illégaux], de sorte que, bien qu’une partie puisse compatir Ceux-ci seraient tout à fait dominés par la majorité.





 

CHAPITRE 4.

     Les Iduméens, envoyés par les zélotes, vinrent aussitôt
À Jérusalem ; Et quand ils ont été exclus de la ville,
Ils sont restés là toute la nuit. Jésus, l’un des grands prêtres
leur fait un discours ; Et Simon l’Iduméen lui fait une réponse.
 

1. Or, par ce discours astucieux, Jean fit des zélotes effrayé; mais il n’osa pas nommer directement de quelle aide étrangère il s’agissait, mais en une voie secrète qui n’a été suggérée qu’aux Iduméens. Mais maintenant, afin qu’il puisse particulièrement irriter les chefs des zélotes, il calomnia Ananus, qu’il était sur le point d’être barbarie, et les menaçait d’une manière particulière. Ces leaders Éléazar, fils de Simon, qui paraissait l’homme le plus plausible de tous, tant dans l’examen de ce qu’il convenait de faire, que dans l’exécution de ce qu’il avait fait Zacharie, fils de Phalek ; qui ont tous deux tiré leur familles des prêtres. Or, quand ces deux hommes eurent entendu, non seulement le commun des mortels menaces qui leur appartenaient à tous, mais celles qui étaient particulièrement dirigées contre eux-mêmes; et d’ailleurs, comment Artanus et son parti, afin de s’assurer leur propre avait invité les Romains à venir à eux, car cela aussi faisait partie de la Le mensonge de Jean ; Ils hésitèrent longtemps sur ce qu’ils devaient faire, considérant la la brièveté du temps par lequel ils étaient à l’étroit ; parce que les gens étaient prêts à les attaquer très bientôt, et parce que la soudaineté du complot contre eux avaient presque coupé tout espoir d’obtenir des assistance; car ils pouvaient être au plus fort de leurs afflictions avant qu’aucun de leurs confédérés pourraient en être informés. Cependant, il a été résolu d’appeler chez les Iduméens ; Ils écrivirent donc une courte lettre à cet effet : Qu’Ananus avait imposés au peuple, et trahissait leur métropole aux Romains ; cela eux-mêmes s’étaient révoltés contre les autres, et ils étaient en détention dans le temple, à cause de la préservation de leur liberté ; qu’il n’y avait qu’un peu de temps laissée dans laquelle ils pouvaient espérer leur délivrance ; et cela, à moins qu’ils ne le fassent viennent immédiatement à leur secours, ils devraient être eux-mêmes bientôt dans le puissance d’Artanus, et la ville serait au pouvoir des Romains. Ils ont également chargea les messagers de raconter beaucoup d’autres circonstances aux chefs de la Iduméens. Or, il y avait deux hommes actifs proposés pour porter ce message, et ceux qui étaient capables de parler, et de leur persuader que les choses étaient en ce point. et, ce qui était une qualification encore plus nécessaire que la première, ils avaient le pied très rapide ; car ils savaient bien que ceux-ci se conforment immédiatement à leurs désirs, comme étant toujours tumultueux et désordonné nation, toujours à l’affût de tous les mouvements, se délectant des mutations ; et sur en les flattant si peu, et en les suppliant, ils ne tardent pas à prendre leur armes, et se mettent en mouvement, et se hâtent d’aller au combat, comme s’il s’agissait d’une à un festin. Il y avait, en effet, l’occasion d’expédier rapidement ce messager, en quoi les messagers n’étaient nullement défectueux. Leurs deux noms c’étaient Ananias ; et ils arrivèrent bientôt auprès des chefs des Iduméens.

2. Ces chefs furent très surpris de la contenu de la lettre, et ce que ceux qui l’accompagnaient leur ont dit en plus ; Sur quoi ils coururent à travers la nation comme des fous, et proclamèrent que les les gens devraient venir à la guerre ; Et une multitude s’est soudain rassemblée, plus tôt que le temps fixé dans la proclamation, et tout le monde leurs armes, afin de maintenir la liberté de leur métropole ; et vingt mille d’entre eux furent mis en ordre de bataille, et vinrent à Jérusalem, sous quatre les chefs Jean et Jacob, fils de Sosas ; et en plus d’eux il y avait Simon, le fils de Cathlas, et Phinéas, fils de Clusothe.

3. Or cette sortie des messagers n’était pas connue soit à Ananus, soit aux gardes, mais l’approche des Iduméens était connue de lui; car, comme il l’avait su avant qu’ils n’arrivassent, il ordonna que les portes fussent fermées contre eux, et que les murailles soient gardées. Pourtant, il ne l’a pas fait songer à les combattre, mais, avant qu’ils n’en viennent aux mains, d’essayer ce qu’il faut En conséquence, Jésus, l’aîné des grands prêtres, à côté de lui, Artanus, debout sur la tour qui était en face d’eux, et dit ainsi : « Beaucoup de gens Des troubles de toutes sortes se sont abattus sur cette ville, mais en je ne me suis pas autant étonné de sa fortune qu’aujourd’hui, quand vous êtes venu à vous. aider les méchants, et cela d’une manière très extraordinaire ; car je vois que Vous êtes venus soutenir contre nous les hommes les plus vils, et cela avec tant de d’empressement, comme on pourrait difficilement en mettre de semblable, au cas où notre métropole aurait appelé à son secours contre les barbares. Et si j’avais perçu que ton armée était composé d’hommes semblables à ceux qui les invitaient, je n’avais pas jugé que votre tentative si absurde ; car rien ne cimente autant l’esprit des hommes que l’alliance qu’il y a entre leurs mœurs. Mais maintenant, pour ces hommes qui ont si vous les examiniez un par un, chacun d’eux serait qui méritait dix mille morts ; pour la coquinerie même et le pays tout entier, qui ont dépensé dans la débauche leurs propres et, à titre d’essai préalable, ont pillé follement le voisinage les villages et les villes, en fin de compte, se sont heurtés en privé à cette ville sainte. Ce sont des brigands qui, par leur prodigieuse méchanceté, ont profané ce sol très sacré, et qu’on voit maintenant s’enivrer le sanctuaire, et de dépenser le butin de ceux qu’ils ont massacrés leurs ventres insatiables. Quant à la multitude qui est avec vous, on peut voir si décemment parés de leurs armures, qu’il leur conviendrait d’avoir leur Metropolis les appela à son secours contre les étrangers. Qu’est-ce qu’un homme peut appeler ce procédé qui n’est que le jeu de la fortune, quand il voit toute une nation Venir protéger un évier de misérables méchants ? Depuis un bon moment, je suis doutez de ce qui pourrait bien vous pousser à faire cela si soudainement ; parce que vous ne voudriez pas revêtir votre armure pour le compte de brigands, et contre un peuple qui vous est parent, sans qu’il y ait une très grande raison pour que vous le fassiez. Mais nous avons un objet que les Romains sont censés avoir, et que nous sommes censés avoir qu’ils vont leur livrer cette ville ; car quelques-uns de vos hommes ont fait dernièrement une à ce sujet, et ont dit qu’ils étaient venus pour établir leur métropole libre. Or, nous ne pouvons qu’admirer ces misérables dans leur invention d’un mensonge tel que ceci contre nous ; car ils savaient qu’il n’y avait pas d’autre moyen de nous irriter contre nous, les hommes qui désiraient naturellement la liberté, et pour cette raison les mieux disposés pour lutter contre des ennemis étrangers, mais en encadrant un récit comme si nous allions trahir ce qu’il y a de plus désirable, la liberté. Mais vous devriez considérer de quelle sorte de gens qui soulèvent cette calomnie, et contre quelle sorte de gens la calomnie est soulevée, et pour recueillir la vérité des choses, non par des discours, mais en dehors des actions des deux partis ; pour quelle occasion y a-t-il nous vendre aux Romains, alors qu’il était en notre pouvoir de ne pas nous être révoltés contre eux d’abord, ou lorsque nous nous étions révoltés une fois, d’être revenus sous leur domination, et cela pendant que les pays voisins n’étaient pas encore dévastés ?  tandis qu’il n’est pas facile de se réconcilier avec les Romains, si nous le voulions, maintenant ils ont soumis la Galilée, et sont ainsi devenus orgueilleux et insolent ; et de s’efforcer de leur plaire au moment où ils sont si près de nous, nous attirerait un opprobre pire que la mort. Quant à moi-même, en vérité, j’aurais préféré la paix avec eux avant la mort ; Mais maintenant, nous Je leur ai fait la guerre, et j’ai combattu avec eux, j’aime mieux la mort, avec réputation, avant de vivre en captivité sous leurs ordres. Mais de plus, qu’ils le fassent prétendent que nous, qui sommes les chefs du peuple, avons envoyé ainsi en privé à les Romains, ou cela a-t-il été fait par les suffrages communs du peuple ? S’il s’agit d’un seulement ceux qui l’ont fait, qu’ils nomment nos amis qui l’ont fait ont été envoyés, comme nos serviteurs, pour gérer cette trahison. Quelqu’un a-t-il été pris ? alors qu’il partait pour cette commission, ou qu’il s’en emparait en revenant ? Sont-ils en possession de nos lettres ? Comment pourrions-nous être cachés à un si grand nombre de nos concitoyens, dont nous sommes en conversation à chaque heure, tandis que ce qui se fait dans le pays est, semble-t-il, connu des fanatiques, qui ne sont que peu nombreux dans le pays. et aussi sous le manteau, et ne peuvent pas sortir du temple dans la ville. Est-ce la première fois qu’ils sont devenus sensibles à la façon dont ils devraient être punis pour leurs actions insolentes ? Car tant que ces hommes étaient libres de la peur qu’ils éprouvent maintenant, il n’y a eu aucun soupçon que l’un d’entre nous étaient des traîtres. Mais s’ils portent cette accusation contre le peuple, cela doit avoir dans le cadre d’une consultation publique, et aucun des membres de la population n’a dissident du reste de l’Assemblée ; auquel cas la notoriété publique de ce La question vous serait venue plus tôt que n’importe quelle indication particulière. Mais comment Est-ce possible ? N’y aurait-il pas eu alors des ambassadeurs envoyés pour confirmer la Accords? Et qu’ils nous disent qui était cet ambassadeur pour lequel il a été ordonné à cette fin. Mais ce n’est là qu’un simulacre d’hommes qui répugnent à meurent, et s’efforcent d’échapper aux châtiments qui pèsent sur eux ; pour si Le destin avait décidé que cette ville devait être livrée aux mains de ses ennemis, Il n’y a pas d’autre que ces hommes qui nous accusent faussement qui puissent avoir l’impudence de le faire qu’il n’y ait pas de méchanceté qui veuille compléter leurs pratiques impudentes, mais c’est seulement qu’ils deviennent des traîtres. Et maintenant, vous, les Iduméens, vous êtes venus ici déjà avec vos armes, il est de votre devoir, en premier lieu, d’aider à votre métropole, et de se joindre à nous pour couper ces tyrans qui ont enfreint les règles de nos tribunaux ordinaires, qui ont foulé aux pieds nos lois, et ils firent de leurs épées les arbitres du bien et du mal ; car ils se sont emparés sur des hommes de grande éminence, et sans aucune accusation, alors qu’ils se tenaient au milieu de la place du marché, et les tortura en les mettant dans les fers, et, sans se soucier d’entendre ce qu’ils avaient à dire, ni les supplications qu’ils faisaient, Ils les ont détruits. Vous pouvez, s’il vous plaît, entrer dans la ville, mais pas dans la ville. la voie de la guerre, et considérez les traces qui restent encore de ce que je dis maintenant, et peuvent voir les maisons qui ont été dépeuplées par leurs mains rapaces, ces femmes et ces familles qui sont en noir, pleurant pour leurs Relations; comme vous pouvez aussi entendez leurs gémissements et leurs lamentations dans toute la ville ; car il n’y a personne qui n’ait goûté aux incursions de ces misérables profanes, qui sont allés jusqu’à ce degré de folie, non seulement pour avoir transféré leurs vols impudents hors de la campagne, et des villes éloignées, dans ce la ville, le visage et la tête de toute la nation, mais hors de la ville dans la temple aussi ; car c’est maintenant leur réceptacle et leur refuge, et le source d’où leurs préparatifs sont faits contre nous. Et cet endroit, qui est adoré par le monde habitable, et honoré par ceux qui ne le connaissent que par jusqu’aux extrémités de la terre, est foulée aux pieds par ces bêtes sauvages nés entre nous. Ils triomphent maintenant dans l’état désespéré dans lequel ils se trouvent quand ils entendent qu’un peuple va se battre contre un autre peuple, et une ville contre une autre, et que votre nation a obtenu une l’armée contre ses propres entrailles. Au lieu de quelle procédure, il s’agissait d’une convenable et raisonnable, comme je l’ai déjà dit, que vous vous joigniez à nous pour ces misérables, et en particulier de se venger d’eux d’avoir mis ce vous tromper ; Je veux dire, pour avoir eu l’impudence de vous inviter à les aider, dont ils auraient dû avoir peur, comme prêts à les punir. Mais si vous Ayez quelque considération pour l’invitation que ces hommes vous ont faite, mais puissiez-vous mettre de côté votre armes, et entrez dans la ville sous la notion de notre famille, et prenez sur vous un juste milieu entre celui d’auxiliaires et celui d’ennemis, et deviennent ainsi juges dans ce cas. Cependant, considérez ce que ces hommes gagneront à être appelés à jugement devant vous, pour des crimes aussi indéniables et aussi flagrants, qui ne Entendez ceux qui n’ont pas été accusés de dire un mot pour eux-mêmes. Cependant, laissez-les acquérir cet avantage par votre venue. Mais quand même, si vous ne voulez pas prendre notre part à l’indignation que nous avons contre ces hommes, ni la troisième chose que j’ai à vous proposer, c’est que vous nous laissiez et ni insulter nos calamités, ni les supporter comploteurs contre leur métropole ; car, quand même vous auriez une si grande soupçon que quelques-uns d’entre nous ont discuté avec les Romains, c’est en votre pouvoir surveiller les passages vers la ville ; et dans le cas où quelque chose que nous avons été accusée d’être mise en lumière, puis de venir défendre votre métropole, et de infliger un châtiment à ceux qui sont reconnus coupables ; car l’ennemi ne peut pas empêcher vous qui êtes si près de la ville. Mais si, après tout, aucune de ces propositions ne semble acceptables et modérés, ne t’étonnes-tu pas que les portes te soient fermées, tandis que tu portes tes armes autour de toi.

4. Ainsi parla Jésus ; mais la multitude des Les Iduméens prêtaient attention à ce qu’il disait, mais ils étaient furieux, parce qu’ils n’a pas rencontré une entrée facile dans la ville. Les généraux avaient également l’indignation qu’on leur offrit de déposer les armes, et la regardèrent comme égale à à la captivité, pour les jeter sur l’injonction de n’importe qui. Mais Simon, fils de Cathlas, l’un de leurs commandants, calma les tumulte de ses propres hommes, et se tint debout pour que les grands prêtres l’entendissent, et « Je ne peux plus m’étonner que les protecteurs de la liberté soient sous le coup d’une dans le temple, puisqu’il y en a qui ferment les portes de notre Ville 8 à leur propre nation, et en même temps sont prêts à y admettre les Romains ; peut-être sont-ils disposés à couronner les portes de guirlandes à leur arrivée, tandis qu’ils parlent aux Iduméens du haut de leurs propres tours, et leur enjoignent de jeter leurs armes qu’ils ont prises pour la conservation de sa liberté. Et bien qu’ils ne confient pas la garde de notre métropole à leurs semblables, prétendent les rendre juges des différences qui sont entre eux ; non, tandis que Ils accusent certains hommes d’en avoir tué d’autres sans procès, ils condamnent eux-mêmes toute une nation d’une manière ignominieuse, et ont maintenant ont fortifié cette ville de leur propre nation, qui était autrefois ouverte à tous, étrangers qui venaient y adorer. Nous sommes en effet venus en toute hâte pour et à une guerre contre nos propres compatriotes ; et la raison pour laquelle nous avons fait C’est une telle hâte, afin que nous puissions conserver cette liberté que vous êtes si malheureuse comme pour trahir. Vous vous êtes probablement rendu coupable de crimes semblables à l’encontre de ceux qui que vous gardez sous la garde, et que vous avez, je suppose, rassemblé les semblables des prétextes plausibles contre eux aussi dont vous vous servez contre nous ; après dont tu as obtenu la maîtrise de ceux qui sont dans le temple, et garde-les dans alors qu’ils ne s’occupent que des affaires publiques. Vous avez également fermer les portes de la ville en général aux nations qui sont les plus proches qui vous concernent ; et tandis que vous donnez des ordres aussi injurieux aux autres, vous Plaignez-vous d’avoir été tyrannisé par eux, et fixez le nom d’injuste gouvernez ceux qui sont tyrannisés par vous-mêmes. Qui peut supporter cela votre l’abus de mots, alors qu’ils ont égard à la contrariété de vos actions, à moins que vous ne vouliez dire ceci, que ces Iduméens vous excluent maintenant de votre Metropolis, que vous excluez des fonctions sacrées de votre propre pays ? Un peuvent en effet se plaindre à juste titre de ceux qui sont assiégés dans le temple, ils ont eu assez de courage pour punir ces tyrans que vous appelez des hommes éminents, et exempts de toute accusation, parce qu’ils sont tes compagnons dans la méchanceté, ils n’ont pas commencé par vous, et ont ainsi coupé d’avance les partie de cette trahison. Mais si ces hommes ont été plus miséricordieux que le public nécessité, nous qui sommes Iduméens, nous préserverons cette maison de Dieu, et combattra pour notre patrie commune, et s’opposera par la guerre aussi bien à ceux qui les attaquer de l’extérieur, comme ceux qui les trahissent de l’intérieur. C’est ici que nous allons demeurer devant les murs dans nos armures, jusqu’à ce que les Romains se lassent vous attendent, ou vous devenez amis de la liberté, et repentez-vous de ce que vous avez fait contre elle.

5. Et alors les Iduméens firent une acclamation à ce que Simon avait dit ; mais Jésus s’en alla triste, comme voyant que les Iduméens étaient contre tous les conseils modérés, et que la ville était assiégée de part et d’autre. Côtés. En effet, les esprits des Iduméens n’étaient pas non plus en repos ; car ils étaient dans un l’injure qui leur avait été faite par leur exclusion de l’Union européenne. ville; et quand ils pensaient que les zélotes avaient été forts, mais qu’ils ne voyaient rien de pour les soutenir, ils étaient dans le doute à ce sujet, et beaucoup d’entre eux repentirent d’être venus là. Mais la honte qui les accompagnerait dans s’ils revenaient sans rien faire du tout, si bien vaincus que leur repentir, qu’ils restèrent toute la nuit devant la muraille, quoique dans un très mauvais état campement; car il éclata dans la nuit un orage prodigieux, avec la plus grande violence et des vents très forts, avec les plus grosses averses de pluie, des éclairs continus, des tonnerres terribles, des commotions cérébrales étonnantes et mugissant de la terre, c’était dans un tremblement de terre. Ces choses étaient manifestes qu’une certaine destruction s’abattait sur les hommes, lorsque le système de la le monde a été plongé dans ce désordre ; et n’importe qui pourrait deviner que ces merveilles présageait de grandes calamités à venir.

6. Maintenant, l’opinion des Iduméens et des citoyens était une seule et même chose. Les Iduméens pensaient que Dieu était en colère contre leur prise armes, et qu’ils n’échapperaient pas au châtiment pour avoir fait la guerre à leur métropole. Ananus et sa troupe pensaient avoir vaincu sans combattant, et que Dieu a agi comme un général pour eux ; mais en vérité, ils ont prouvé les deux conjectures sur ce qui allait arriver, et rendait ces événements de mauvais augure pour les autres. leurs ennemis, tandis qu’ils devaient eux-mêmes en subir les mauvais effets ; car les Iduméens se clôturaient les uns les autres en unissant leurs corps en une seule bande, et se réchauffaient, et, joignant leurs boucliers au-dessus de leurs têtes, n’ont pas été tellement blessés par la pluie. Mais les zélotes étaient plus profondément inquiets pour le danger dans lequel ces hommes se trouvaient qu’ils ne l’étaient pour eux-mêmes, et ensemble, et regarda autour d’eux pour voir s’ils pouvaient trouver un moyen de les aider. Les plus chauds d’entre eux pensaient qu’il valait mieux forcer leurs gardes avec leurs armes, et après cela de tomber au milieu de la ville, et de ouvrir les portes à ceux qui sont venus à leur secours ; comme supposant que les gardes seraient en désordre, et céderaient à une tentative si inattendue de leur part, d’autant plus que la plupart d’entre eux n’étaient ni armés ni inhabiles dans les affaires de la guerre ; et qu’en outre la multitude des citoyens ne serait pas facilement rassemblés mais retenus dans leurs maisons par l’orage, et que s’il y avait s’il y avait quelque danger dans leur entreprise, il leur convenait de souffrir n’importe quoi quoi qu’il en soit, plutôt que de négliger une si grande multitude périssant misérablement à cause d’eux. Mais la partie la plus prudente d’entre eux désapprouvaient cette méthode de force, parce qu’ils ne voyaient pas seulement les gardes très nombreux, mais les murailles de la ville elle-même étaient surveillées avec soin, raison des Iduméens. Ils supposaient aussi qu’Ananus serait partout, et rendre visite aux gardes toutes les heures ; ce qui s’est fait les autres nuits, mais qui a été omis cette nuit-là, non à cause de la paresse d’Ananus, mais à cause de la l’accablant rendez-vous du destin, afin qu’il pût périr lui-même, et que le une multitude de gardes pourraient périr avec lui ; car, en vérité, comme la nuit était loin et l’orage très terrible, Ananus donna congé aux gardes du cloître pour s’endormir ; tandis qu’il venait à l’esprit des zélotes de se servir de la scies appartenant au temple, et de couper en morceaux les barreaux des portes. Le le bruit du vent, et ce bruit non inférieur du tonnerre, là aussi conspirent avec leurs desseins, que le bruit des scies n’était pas entendu par les autrui.

7. Ils sortirent donc secrètement du temple pour se rendre à la muraille de la ville, et se servirent de leurs scies, et ouvrirent la porte qui était au-dessus de la ville. contre les Iduméens. D’abord, il y eut une crainte chez les Iduméens ce qui les troublait, comme s’imaginant qu’Ananus et sa troupe étaient venant les attaquer, de sorte que chacun d’eux avait sa main droite sur la sienne. l’épée, afin de se défendre ; mais ils ne tardèrent pas à savoir qui ils étaient vinrent à eux, et ils entrèrent dans la ville. Et si les Iduméens étaient tombés sur la ville, rien n’aurait pu les empêcher de détruire le peuple d’eux, telle était la rage dans laquelle ils étaient à ce moment-là ; mais comme ils ont tout d’abord s’empressèrent de faire sortir les fanatiques de prison, que ceux qui les amenaient Je leur demandais instamment de faire ce qu’ils faisaient, et de ne pas négliger ceux pour l’amour desquels ils étaient venus, au milieu de leurs détresses, ni pour les ramener dans un calme un plus grand danger ; car une fois qu’ils s’étaient emparés des gardes, il serait facile pour eux de tomber sur la ville ; mais que si la ville était une fois effrayée, ils ne seraient alors pas en mesure de vaincre ces gardes, parce que dès qu’ils s’ils s’apercevaient qu’ils étaient là, ils se mettraient en ordre de se battre et les empêcherait d’entrer dans le temple.





 

CHAPITRE V.

     La cruauté des Iduméens lorsqu’ils ont été mis dans le
Temple pendant la tempête ; Et des Zélotes. Au sujet du massacre d’Ananus, 
de Jésus et de Zacharie ; Et comment les Iduméens ont pris leur retraite.

1. Ce conseil plut aux Iduméens, et ils montèrent à travers la ville jusqu’au temple. Les zélotes s’attendaient aussi à ce qu’ils et les attendait avec impatience. Quand donc ceux-ci entrèrent, Ils sortirent hardiment du temple intérieur, et se mêlèrent parmi les Iduméens, ils attaquèrent les gardes ; et quelques-uns de ceux qui étaient aux aguets, mais ils se sont endormis, ils ont tué comme ils dormaient ; mais comme ceux qui ont été s’éveilla un cri, toute la multitude se leva, et, dans l’étonnement, s’emparèrent aussitôt de leurs armes, et se mirent à leur sa propre défense ; et tant qu’ils pensaient qu’ils n’étaient que les zélotes qui attaquaient ils continuèrent hardiment, comme s’ils espéraient les vaincre par leur nombre ; mais quand ils virent d’autres se presser sur eux aussi, ils aperçurent les Iduméens ont été introduits ; et la plupart d’entre eux déposèrent leurs armes, ainsi que leur courage, et se livrèrent à des lamentations. Mais quelques-uns des Les plus jeunes se couvrirent de leur armure et reçurent vaillamment le Iduméens, et pendant un certain temps il protégea la multitude des vieillards. D’autres, en effet, a donné un signal à ceux qui étaient dans la ville des calamités dans lesquelles ils se trouvaient ; mais quand on leur fit aussi comprendre que les Iduméens étaient entrés, aucun d’eux Ils n’osèrent pas venir à leur secours, mais ils rendirent l’écho terrible des gémissements, et se lamentaient sur leurs malheurs. Un grand hurlement des femmes s’excita aussi, et tous les gardes étaient en danger d’être tués. Les zélotes aussi se joignirent aux cris poussés par les Iduméens ; et la tempête elle-même a rendu le pleurer plus terriblement ; et les Iduméens n’épargnèrent personne ; car tels qu’ils sont naturellement une nation des plus barbares et des plus sanglantes, et avait été affligée par la tempête, ils firent usage de leurs armes contre ceux qui avaient fermé les portes contre eux, et il a agi de la même manière qu’à l’égard de ceux qui ont supplié à ceux qui les ont combattus, de sorte qu’ils ont traversé ces avec leurs épées qui désiraient qu’ils se souviennent de la relation qu’il y avait entre et les pria d’avoir égard à leur temple commun. Or, il y avait au moins ne présentent aucun endroit pour fuir, ni aucun espoir de conservation ; mais comme ils ont été jetés les uns sur les autres en monceaux, et ils ont été tués. Ainsi, la plus grande partie forcés de force, puisqu’il n’y avait plus de lieu de retraite, et que les des meurtriers étaient sur eux ; et, n’ayant pas d’autre moyen, ils se jetèrent à terre tête baissée dans la ville ; par laquelle, à mon avis, ils ont subi une destruction que celle qu’ils évitaient, parce qu’elle était volontaire. Et Or, le temple extérieur était tout entier débordant de sang ; Et ce jour-là, alors qu’il était Ils y virent huit mille cinq cents cadavres.

2. Mais la rage des Iduméens n’était pas rassasiée par ces massacres ; mais ils se rendirent à la ville, et pillèrent et tuèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent ; et pour l’autre multitude, ils qu’il était inutile de continuer à les tuer, mais ils cherchaient le haut de la vie. prêtres, et la généralité s’avança avec le plus grand zèle contre eux ; et en tant que Dès qu’ils les eurent attrapés, ils les tuèrent, et se tenant debout sur leurs morts, ils Les corps, en guise de plaisanterie, reprochaient à Ananus sa bonté pour le peuple, et Jésus avec son discours qu’il leur a fait du haut de la muraille. Non, ils ont procédé à cela degré d’impiété, au point de jeter leurs cadavres sans sépulture, bien que les Juifs avaient tant de soin de l’enterrement des hommes, qu’ils enlevaient ceux qui ont été condamnés et crucifiés, et les ont enterrés avant la descente du soleil. Je ne me tromperais pas si je disais que la mort d’Ananus était la commencement de la destruction de la ville, et qu’à partir de ce jour même se soit le renversement de sa muraille et la ruine de ses affaires, sur quoi ils virent leur souverain sacrificateur, et le pourvoyeur de leur conservation, tués au milieu de leur ville. C’était, à d’autres égards, un homme vénérable et très juste ; et outre la grandeur de cette noblesse, de cette dignité et de cet honneur dont il était possédé, il avait été l’amant d’une sorte de parité, même à l’égard de la le plus vil des gens ; C’était un prodigieux amoureux de la liberté, et un admirateur d’une la démocratie au sein du gouvernement ; et il a toujours préféré le bien public au sien. avantage, et préférait la paix à toutes choses ; car il était tout à fait sensé que les Romains ne devaient pas être vaincus. Il prévoyait aussi que, par la force des choses, la guerre s’ensuivrait, et qu’à moins que les Juifs n’arrangent les affaires avec eux avec dextérité, ils seraient détruits ; tout dire en un mot, si Ananus avait ont survécu, ils avaient certainement aggravé les choses ; car c’était un homme astucieux parler et persuader le peuple, et avait déjà acquis la maîtrise de ces qui s’opposaient à ses desseins, ou qui étaient pour la guerre. Et les Juifs avaient alors mis l’abondance des retards dans la route des Romains, s’ils eussent eu un général aussi général que Il l’était. Jésus s’est aussi joint à lui ; et bien qu’il lui fût inférieur sur le plan la comparaison, il était supérieur aux autres ; et je ne puis m’empêcher de penser que c’était parce que Dieu avait condamné cette ville à la destruction, comme une ville polluée, et qu’il était résolut de purger son sanctuaire par le feu, qu’il retrancherait ces grands défenseurs et sympathisants, tandis que ceux qui, peu de temps auparavant, avaient porté le sacré vêtements, et avait présidé au culte public ; et avait été estimé vénérable par ceux qui habitaient sur toute la terre habitable lorsqu’ils entrèrent dans la dans notre ville, ont été chassés nus, et vus comme la nourriture des chiens et des bêtes sauvages. Et je ne puis m’empêcher d’imaginer que la vertu elle-même gémissait sur le cas de ces hommes, et se lamentait d’être ici si terriblement vaincue par la méchanceté. Et cela enfin c’était la fin d’Ananus et de Jésus.

3. Après qu’ils eurent été tués, les zélotes et les multitude d’Iduméens tombèrent sur le peuple comme sur un troupeau de profanes animaux, et leur égorger ; et pour les gens ordinaires, ils ont été détruits quel que soit l’endroit où ils les ont attrapés. Mais pour les nobles et les jeunes, ils d’abord les attrapèrent et les lièrent, et les enfermèrent en prison, et repoussèrent leurs massacrer, dans l’espoir que certains d’entre eux se rendraient à leur parti ; mais pas L’un d’eux se conformerait à leurs désirs, mais tous préféraient la mort avant d’être enrôlé parmi ces misérables méchants qui ont agi contre les leurs pays. Mais ce refus de leur part leur attira de terribles tourments ; pour Ils étaient tellement flagellés et torturés que leurs corps n’étaient pas capables de soutenir leurs tourments, jusqu’à ce qu’à la fin, et avec peine, ils eurent la faveur d’être Tué. Ceux qu’ils attrapaient pendant le jour étaient tués dans la nuit, et alors leurs corps furent emportés et jetés, afin qu’il y eût de la place pour d’autres prisonniers ; et la terreur qui s’empara du peuple était si grande, qu’il n’y avait plus de On avait le courage de pleurer ouvertement le mort qu’on lui avait raconté à lui, ou de l’enterrer ; mais ceux qui étaient enfermés dans leurs maisons pouvaient ne versent que des larmes en secret, et n’osent même pas gémir sans une grande précaution, de peur que tous leurs ennemis les entendent ; car s’ils le faisaient, ceux qui pleuraient d’autres ne tardèrent pas à subir la même mort que ceux qu’ils pleuraient. Ce n’est qu’en la nuit, ils ramassaient un peu de poussière et la jetaient sur leur corps ; et même ceux qui étaient les plus disposés à s’exposer au danger le feraient et il y avait douze mille hommes de la meilleure espèce qui périt de cette manière.

4. Et maintenant, ces zélotes et ces Iduméens étaient très fatigués de tuer à peine des hommes, de sorte qu’ils ont eu l’impudence de mettre en place des tribunaux et tribunaux judiciaires à cette fin ; et comme ils avaient l’intention de le faire Zacharie 9 le fils de Baruch, l’un des citoyens les plus éminents, tué contre lui, c’était la haine de la méchanceté et l’amour de la liberté qui étaient si éminent en lui : c’était aussi un homme riche, de sorte qu’en l’enlevant, ils ont fait non seulement l’espoir de s’emparer de ses effets, mais aussi de se débarrasser d’un centre commercial qui avait de grandes le pouvoir de les détruire. Ils convoquèrent donc, par une proclamation publique, soixante-dix des principaux hommes de la populace, pour un spectacle, comme s’ils étaient réels juges, alors qu’ils n’avaient pas d’autorité appropriée. Devant eux, Zacharie a été accusé dessein de trahir leur gouvernement aux Romains, et d’avoir traîtreusement envoyé à Vespasien à cet effet. Or, il n’y avait plus aucune preuve ou signe de ce qu’il a été accusé ; mais ils affirmaient eux-mêmes qu’ils étaient bien persuadés qu’il en était ainsi et désirait que cette affirmation fût considérée comme suffisante preuve. Zacharie, voyant clairement qu’il n’y avait plus d’issue pour son s’échapper d’eux, comme ayant été traîtreusement appelé devant eux, et ensuite mis en prison, mais sans avoir l’intention d’un procès légal, il a pris une grande liberté dans ce désespoir de sa vie où il se trouvait. En conséquence, il se leva, et se moquèrent de leur prétendue accusation, et réfutèrent en peu de mots les crimes mis à sa charge ; après quoi il tourna son discours à ses accusateurs, et s’en alla distinctement sur toutes leurs transgressions de la loi, et se lamentaient lourdement sur la confusion qu’ils avaient amenée aux affaires publiques : dans l’intervalle, le les zélotes devinrent tumultueux, et eurent beaucoup de peine à s’abstenir de tirer leurs épées, bien qu’ils aient eu l’intention de préserver l’apparence et l’apparence de la judicature fin. Ils désiraient aussi, pour d’autres raisons, juger les juges, s’ils seraient conscients de ce qui était juste à leurs risques et périls. Maintenant, les soixante-dix juges ont rendu leur verdict selon lequel l’accusé n’était pas coupable, plutôt de mourir eux-mêmes avec lui, que de voir sa mort déposée à leurs portes ; Là-dessus, il s’éleva une grande clameur des zélotes sur son acquittement, et ils tous s’indignaient des juges qui ne comprenaient pas que l’autorité qu’on leur a donnés, ce n’était qu’une plaisanterie. Alors deux des plus hardis d’entre eux tombèrent sur Zacharie au milieu du temple, et le tua ; et comme il tombait mort, ils le plaisantèrent, et dirent : « Tu as aussi notre verdict, et ceci sera une un acquittement plus sûr pour toi que pour l’autre. Ils l’ont aussi jeté du haut de la immédiatement dans la vallée en dessous. De plus, ils ont frappé les juges avec le dos de leurs épées, en guise d’injure, et les poussa hors de la cour du temple, et épargnèrent leur vie sans autre dessein que celui-là, ils étaient dispersés parmi les gens de la ville, ils pouvaient devenir leurs messagers, pour leur faire savoir qu’ils ne valaient pas mieux que des esclaves.

5. Mais à ce moment-là, les Iduméens se repentirent de leur et étaient mécontents de ce qui avait été fait ; et quand ils furent assemblés par l’un des zélotes, qui étaient venus en privé auprès d’eux, il déclara à quel nombre de mauvaises farces ils avaient eux-mêmes faites en conjonction avec ceux qui les invitaient, et rendaient compte en particulier de ce que les méfaits avaient ont été faits contre leur métropole. Il a dit qu’ils avaient pris les armes, comme s’ils les grands prêtres trahissaient leur métropole aux Romains, mais n’avaient trouvé aucun l’indication d’une telle trahison ; mais qu’ils avaient secouru ceux qui avaient feignirent de croire une telle chose, tandis qu’ils faisaient eux-mêmes les œuvres de la guerre et la tyrannie, d’une manière insolente. C’était en effet leur affaire d’avoir les empêcha d’abord de procéder de la sorte, mais voyant qu’ils avaient une fois partenaires d’eux dans l’effusion du sang de leurs compatriotes, il a été Il est grand temps de mettre un terme à de tels crimes et de ne plus l’assistance à ceux qui renversent les lois de leurs ancêtres ; pour cela, si aucun d’eux n’avait pris d’un mauvais œil qu’on leur eût fermé les portes, et ils ne l’avaient pas fait permis d’entrer dans la ville, mais que ceux qui les avaient exclus ont et Ananus est mort, et que presque tous ces gens avaient été punis, détruit en une nuit. Pour que l’on perçoive beaucoup d’eux-mêmes maintenant repentant de ce qu’ils avaient fait, et de voir l’horrible barbarie de ceux qui qui les avait invités, et qu’ils n’avaient aucun égard pour ceux qui les avaient sauvés ; qu’ils étaient assez impudents pour perpétrer les choses les plus viles, sous les yeux de ceux qui les avaient soutenus, et que leurs mauvaises actions seraient imputées à à la charge des Iduméens, et qu’ils seraient ainsi mis à leur charge jusqu’à ce que quelqu’un fait obstacle à leur démarche, ou se sépare de la même mauvaise action ; qu’ils devaient donc se retirer chez eux, puisque l’imputation de trahison semble être une calomnie, et qu’il n’y avait pas d’attente de la venue de la Romains à cette époque, et que le gouvernement de la ville était assuré par de tels les murs ne peuvent pas être facilement renversés ; et, en évitant toute autre communion avec ces méchants hommes, pour s’excuser de ce qu’ils avaient été jusqu’à présent trompé, qu’ils ont été associés avec eux jusqu’à présent.





 

CHAPITRE 6.

     Comment les Zélotes, lorsqu’ils furent libérés des Iduméens, tuèrent
Un grand nombre d’autres citoyens ; Et comment Vespasien dissuada les Romains, 
lorsqu’ils étaient très sérieux de marcher contre les Juifs, 
de continuer la guerre à cette époque.
 

1. Les Iduméens se plièrent à ces persuasions ; et En premier lieu, ils mirent en liberté ceux qui étaient dans les prisons, environ deux mille de la population, qui s’enfuirent immédiatement Simon, celui dont nous parlerons tout à l’heure. Après quoi ces Iduméens se retirèrent de Jérusalem, et s’en retourna chez lui ; dont le départ fut une grande surprise pour les deux parties ; car le peuple, ne connaissant pas son repentir, courage pour un temps, comme soulagé de tant de leurs ennemis, tandis que les zélotes devenus plus insolents, non pas comme abandonnés par leurs confédérés, mais comme affranchis de ces hommes qui pourraient entraver leurs desseins, et comploter quelque chose pour arrêter leur méchanceté. En conséquence, ils ne tardèrent plus et ne prirent plus aucune délibération dans leur pratiques énormes, mais a utilisé les méthodes les plus courtes pour toutes leurs exécutions et ce qu’ils avaient une fois résolu, ils l’ont mis en pratique plus tôt que l’on ne pouvait imaginer. Mais leur soif était surtout du sang de des hommes vaillants et des hommes de bonne famille ; l’unique qu’ils ont détruit de l’envie, l’autre de la peur ; car ils pensaient que toute leur sécurité résidait dans ne laissant en vie aucun homme puissant ; c’est pour cette raison qu’ils tuèrent Gorion, un personnage éminent dans sa dignité, et à cause de sa famille aussi ; Il était aussi pour la démocratie, et bien sûr aussi grande audace et liberté d’esprit que n’importe lequel des Juifs ; le La principale chose qui le ruinait, jointe à ses autres avantages, c’était sa liberté parlant. Et le Niger de Peres n’échappa pas à leurs mains ; C’était un homme de grande vaillance dans leur guerre contre les Romains, mais il était maintenant attiré au milieu de la ville, et, en s’en allant, il criait souvent, et montrait les cicatrices de sa vie. plaie; et quand il fut tiré hors des portes, et qu’il désespéra de son il les supplia de lui accorder une sépulture ; mais comme ils l’avaient menacé de ne lui accorder d’avance aucun coin de terre pour tombe, qu’il Ils le tuèrent [sans permettre qu’il soit enterré]. Maintenant Lorsqu’ils le tuèrent, il leur fit cette imprécation, afin qu’ils souffrir à la fois la famine et la peste dans cette guerre, et en plus de tout cela, ils pourraient venez à l’égorgement mutuel les uns des autres ; toutes les imprécations de Dieu contre ces impies, et c’est ce qui leur est arrivé le plus justement, quand, peu de temps après, ils goûtèrent à leur propre folie dans leur séditions les unes contre les autres. Ainsi, quand ce Niger a été tué, leurs craintes de renversés ont été diminués ; et il n’y avait pas de partie du peuple qui ne fût ils trouvèrent un prétexte pour les détruire ; car quelques-uns ont donc été tués, parce qu’ils avaient eu des différends avec certains d’entre eux ; et quant à ceux qui n’avaient pas en temps de paix, ils ont vu les occasions opportunes de gagner quelque accusation contre eux ; et si quelqu’un ne s’approchait pas du tout d’eux, il était soupçonné d’être un homme orgueilleux ; Si quelqu’un venait avec hardiesse, il était estimé comme un contempteur d’entre eux ; et si quelqu’un venait pour les obliger, il était supposé avoir quelque complot perfide contre eux ; tandis que le seul châtier les crimes, qu’ils fussent de la plus grande ou de la plus petite espèce, mort. Et personne ne pouvait s’échapper, à moins qu’il ne fût très peu considérable, soit sur à cause de la bassesse de sa naissance, ou à cause de sa fortune.

2. Et maintenant, tous les autres commandants de la Les Romains considéraient que cette sédition parmi leurs ennemis était d’un grand avantage pour et ils étaient très pressés de marcher vers la ville, et ils pressèrent Vespasien, comme leur seigneur et général dans tous les cas, de se hâter, et lui dit que « le la providence de Dieu est de notre côté, en opposant nos ennemis à l’un contre l’autre. autre; que le changement dans de tels cas peut être soudain, et que les Juifs peuvent rapidement à nouveau, soit parce qu’ils sont peut-être fatigués de leur misères, ou repentez-les de telles actions. Mais Vespasien répondit qu’ils étaient se trompaient beaucoup dans ce qu’ils croyaient devoir faire, comme ceux qui, sur la théâtre, aiment à faire un spectacle de leurs mains, et de leurs armes, mais faites-le à leur propre danger, sans considérer ce qui était à leur avantage, et à ce qu’il y avait pour leur sécurité ; C’est pourquoi, s’ils vont maintenant attaquer la ville immédiatement, « ils n’occasionneront que leurs ennemis à s’unir, et convertiront leurs la force, maintenant qu’elle est à son apogée, contre eux-mêmes. Mais s’ils restent un certain temps, ils auront moins d’ennemis, parce qu’ils seront consumés dans cette sédition. que Dieu agit comme un général des Romains mieux qu’il ne peut le faire, et qu’il donne les Juifs jusqu’à eux sans aucune peine de leur part, et accordant à leur armée une victoire sans aucun danger ; que c’est donc leur meilleur moyen, tandis que leur ennemis se détruisent les uns les autres de leurs propres mains, et tombent dans le le plus grand des malheurs, qui est celui de la sédition, de rester immobile comme spectateur des dangers qu’ils courent, plutôt que de se battre corps à corps avec des hommes qui aiment tuer, et sont fous les uns contre les autres. Mais si quelqu’un s’imagine que la gloire de la victoire, quand elle sera obtenue sans combattre, sera plus insipide, Qu’il sache qu’un succès glorieux, tranquillement obtenu, est plus profitable que les dangers d’une bataille ; car nous devons estimer ceux qui ne le font pas ce qui est agréable à la tempérance et à la prudence non moins glorieux que ceux qui ont acquis une grande réputation par leurs actions à la guerre, qu’il dirigera ses l’armée avec plus de force quand leurs ennemis sont diminués, et sa propre armée rafraîchis après les travaux continuels qu’ils avaient subis. Cependant, le fait qu’il s’agisse d’une ce n’est pas le moment de nous proposer la gloire de la victoire ; Pour cela, le Les Juifs ne sont plus employés à la fabrication d’armures ou à la construction de murs, ni même à la construction de murs. supplétifs, tandis que l’avantage sera de leur côté qui donnera cette possibilité de retard ; mais que les Juifs sont tous les jours vexés par leurs guerres civiles et leurs dissensions, et sont dans de plus grandes misères que si une fois qu’ils ont été pris, ils pourraient leur être infligés par nous. S’il y a donc des si l’on a égard à ce qui est pour notre sûreté, il doit souffrir que ces Juifs détruisez-vous les uns les autres ; ou s’il a égard à la plus grande gloire de la l’action, nous ne devons en aucun cas nous mêler de ces hommes, maintenant qu’ils sont affligés avec une maladie de Carré à la maison ; car si nous les conquérions maintenant, on dirait que le La conquête n’était pas due à notre bravoure, mais à leur sédition. 10

3. Et maintenant, les commandants se joignirent à leur approbation de ce que Vespasien avait dit, et l’on découvrit bientôt combien il était sage avait donné. Et il y en avait beaucoup de Juifs qui désertaient chaque jour, et s’enfuirent loin des zélotes, bien que leur fuite fût très difficile, car ils avait gardé tous les passages hors de la ville, et tué tous ceux qui avaient été pris à comme allant de soi, ils passaient chez les Romains ; Pourtant, il a qui leur a donné de l’argent se sont dégagés, tandis que celui seul qui leur en a donné a été élu traître. Il en résulta que les riches achetèrent leur fuite avec de l’argent, et seuls les pauvres furent tués. Le long de toutes les routes, il y a aussi un grand nombre de Des cadavres gisaient en tas, et même beaucoup de ceux qui étaient si zélés désertant à la longue, il préféra périr dans la ville ; pour les espérances de L’enterrement leur fit paraître la mort dans leur propre ville des deux moins terribles. Mais Ces fanatiques arrivèrent enfin à un tel degré de barbarie, qu’ils n’accordèrent pas une la sépulture soit sur ceux qui ont été tués dans la ville, soit sur ceux qui gisaient le long des routes ; mais comme s’ils s’étaient mis d’accord pour annuler les deux lois de leur pays et les lois de la nature, et, en même temps qu’ils souillaient les hommes par leur mauvaises actions, ils pollueraient aussi la Divinité elle-même, ils laisseraient les morts corps à se putréfier sous le soleil ; et le même châtiment a été infligé à ceux qui enseveli tous ceux qui désertaient, ce qui n’était autre que la mort ; tandis qu’il qui accordait la faveur d’une tombe à un autre aurait bientôt besoin d’un grave lui-même. En un mot, aucune autre douce passion n’a été aussi entièrement perdu parmi eux comme miséricorde ; car quels étaient les plus grands objets de pitié irritent ces misérables, et ils transfèrent leur rage des vivants à la ceux qui avaient été tués, et des morts aux vivants. Non, la terreur était si grand, que celui qui survécut appela heureux ceux qui furent les premiers morts, être déjà au repos ; comme l’ont fait ceux qui ont été torturés dans les prisons, Déclarez que, d’après cette comparaison, ceux qui restaient sans sépulture étaient les plus heureux. Ces hommes foulaient donc aux pieds toutes les lois des hommes, et se moquaient des lois de Dieu ; et pour les oracles des prophètes, ils les ridiculisaient comme des ruses de jongleurs ; Mais ces prophètes ont prédit beaucoup de choses concernant [les récompenses] de la vertu et du vice, que ces zélotes violaient, ils violaient l’accomplissement de ces mêmes prophéties qui appartenaient à leur propre pays; car il y avait un certain oracle antique de ces hommes, que la ville alors qu’on prendrait et que l’on brûlerait le sanctuaire, par droit de guerre, lorsqu’une sédition envahirait les Juifs, et leur propre main souillerait le temple de Dieu. Maintenant Bien que ces fanatiques n’aient pas [tout à fait] mécru à ces prédictions, ils ont fait eux-mêmes les instruments de leur accomplissement.





 

CHAPITRE 7.

     Comment Jean a tyrannisé le reste ; Et que de méfaits
Les zélotes ont fait à Massada. comment Vespasien s’empara de Gadara ; Et
Quelles actions ont été effectuées par Placidus.

1. À cette époque, Jean commençait à tyranniser, et pensait qu’il était au-dessous de lui d’accepter à peine les mêmes honneurs que les autres ; et joignant peu à peu à lui un parti des plus méchants de tous, il se sépara du reste de la faction. Cela a été provoqué par le fait qu’il n’était toujours pas d’accord avec les opinions des autres, et en donnant des injonctions de son cru, d’une manière très manière impérieuse ; de sorte qu’il était évident qu’il établissait un pouvoir monarchique. Or les uns se soumirent à lui par crainte de lui, et les autres par crainte de lui. bienveillance à son égard ; car c’était un homme habile à attirer les hommes à lui, à la fois en trompant et de les tromper. Il y en avait beaucoup qui pensaient qu’ils devaient le faire être plus en sécurité eux-mêmes, si les causes de leurs actions insolentes passées étaient maintenant réduit à une seule tête, et non à un grand nombre. Son activité était si grande, et qu’il n’avait pas beaucoup de gardes autour de lui, tant dans l’action que dans le conseil ; encore y avait-il un grand parti de ses antagonistes qui l’abandonnait ; parmi lesquels l’envie pesait beaucoup, tandis qu’ils pensaient que c’était une chose très lourde d’être dans à celui qui était autrefois leur égal. Mais la principale raison pour laquelle cela a bougé hommes contre lui était la crainte de la monarchie, car ils ne pouvaient espérer facilement la fin de son pouvoir, s’il l’avait une fois obtenu ; Et pourtant, ils savaient qu’il qu’ils s’étaient toujours opposés à lui lorsqu’il était d’abord avancé ; tandis que chacun préférait souffrir n’importe quoi dans guerre, qu’après avoir été dans un esclavage volontaire pendant un certain temps, ils périrait par la suite. La sédition fut donc divisée en deux parties, et Jean régnait en opposition avec ses adversaires sur l’un d’eux : mais leur dirigeants, ils se surveillaient les uns les autres, et ils ne s’observaient pas du tout, ou du moins très peu, se mêlent des armes dans leurs querelles ; mais ils combattirent avec acharnement les et se disputaient les uns aux autres pour savoir lequel d’entre eux rapporterait à la maison le la plus grande proie. Mais parce que la ville a dû lutter contre trois des plus grands les malheurs, la guerre, la tyrannie et la sédition, semblait-il, en comparant que la guerre était la moins gênante de toutes pour la population. En conséquence ils s’enfuirent de leurs maisons pour se réfugier chez les étrangers, et obtinrent cela conservation des Romains qu’ils désespéraient d’obtenir parmi les leurs. gens.

2. Et voici qu’un quatrième malheur survint, afin de mener notre nation à la destruction. Il y avait une forteresse d’une très grande force, non pas loin de Jérusalem, qui avait été bâtie par nos anciens rois, à la fois comme une pour leurs effets sur les risques de guerre, et pour la préservation de la leurs corps en même temps. Elle s’appelait Massada. Ceux qui ont été appelés Les Sicarii en avaient pris possession autrefois, mais à ce moment-là, ils ont envahi la les pays voisins, ne visant qu’à se procurer les choses nécessaires ; pour l' La peur dans laquelle ils se trouvaient alors empêcha leurs ravages ultérieurs. Mais une fois qu’ils ont été que l’armée romaine était immobile, et que les Juifs étaient divisés entre la sédition et la tyrannie, ils entreprirent hardiment de plus grandes choses ; et à la fête de pain sans levain, que les Juifs célèbrent en mémoire de leur délivrance l’esclavage égyptien, lorsqu’ils ont été renvoyés dans le pays de leur ancêtres, ils sont descendus de nuit, sans être découverts par ceux qui aurait pu les en empêcher, et s’emparer d’une certaine petite ville appelée Engaddi : quelle expédition ils ont empêchée les citoyens qui auraient pu les arrêter, avant qu’ils ne puissent s’armer et les combattre. Ils les ont aussi dispersés, et chassez-les de la ville. Quant à ceux qui ne pouvaient pas s’enfuir, étant des femmes et des enfants, ils en tuèrent plus de sept cents. Par la suite, lorsqu’ils ont tout ce qu’ils avaient emporté de leurs maisons, et ils s’étaient emparés de tous les fruits étaient dans un état florissant, ils les ont amenés à Massada. Et en effet, ces tous les villages qui étaient autour de la forteresse dévastés, et ils firent de tout le pays désolé ; Tandis qu’il leur arrivait tous les jours, de toutes parts, un grand nombre des hommes aussi corrompus qu’eux-mêmes. À cette époque, toutes les autres régions de Judée jusque-là en repos, ils se mirent en mouvement par le moyen des brigands. Aujourd’hui, dans l’état actuel des choses, Dans un corps humain, si la partie principale est enflammée, tous les membres sont sujets à la même maladie de Carré ; ainsi, au moyen de la sédition et du désordre qui régnaient dans le métropole. Les méchants qui étaient dans le pays avaient-ils eu l’occasion de ravager De même. En conséquence, quand chacun d’eux eut pillé ses propres villages, Ils se retirèrent ensuite dans le désert ; mais ces hommes qui se sont maintenant rassemblés, et se joignirent à la conspiration par des partis, trop petits pour une armée, et trop nombreux pour une bande de voleurs, et c’est ainsi qu’ils tombèrent sur les lieux saints 11 et les villes ; mais il arrivait maintenant qu’ils étaient quelquefois très maltraités par ceux sur qui ils tombèrent avec tant de violence, et furent pris par eux comme des hommes sont pris à la guerre, mais ils ont empêché tout autre châtiment, comme le font les brigands, qui, dès que leurs ravages [sont découverts], s’enfuient. Il n’y avait pas non plus de toute partie de la Judée qui n’était pas dans un état misérable, ainsi que sa plus grande ville éminente aussi.

3. Ces choses furent dites à Vespasien par des déserteurs ; pour quoique les séditieux surveillèrent tous les passages qui sortaient de la ville, et détruisirent tous, quels qu’ils fussent, qui vinrent là, cependant il y en avait qui avaient se cachèrent, et quand ils eurent fui chez les Romains, persuadèrent leurs général de venir au secours de leur ville, et de sauver le reste de la gens; l’informant que c’était à cause de la bonne volonté du peuple aux Romains que beaucoup d’entre eux étaient déjà tués, et que les survivants étaient en danger du même traitement. Vespasien, en effet, avait déjà pitié des calamités de ces Des hommes entrèrent et se levèrent en apparence, comme s’il allait assiéger Jérusalem, mais en réalité pour les délivrer d’un siège [pire] ils étaient déjà sous. Cependant, il fut obligé de renverser d’abord ce qui restait ailleurs, et de ne rien laisser derrière lui qui pût l’interrompre dans cette siège. En conséquence, il marcha contre Gadara, la métropole de la Pérée, qui était une place forte, et il entra dans cette ville le quatrième jour du mois Dystrus [Adar] ; car les hommes de pouvoir lui avaient envoyé une ambassade, sans la connaissance des séditieux, pour traiter d’une reddition ; ce qu’ils ont fait à partir de le désir qu’ils avaient de la paix, et de sauver leurs effets, parce que beaucoup de Les citoyens de Gadara étaient des hommes riches. Cette ambassade, la partie adverse, ne savait rien mais il le découvrit au moment où Vespasien s’approchait de la ville. Cependant, ils désespéraient de garder la possession de la ville, comme étant inférieure en nombre à leurs ennemis qui étaient dans la ville, et voyant les Romains très près de la ville; Ils résolurent donc de s’enfuir, mais ils pensèrent qu’il était déshonorant de le faire sans versant un peu de sang, et se vengeant des auteurs de cette capitulation ; ils s’emparèrent donc de Dolesus, [une personne qui n’était pas seulement la première en rang et en famille dans cette ville, mais qui semblait être l’occasion d’envoyer une telle ambassade,] et et traita son cadavre d’une manière barbare, si violente leur colère contre lui, puis ils s’enfuirent de la ville. Et comme aujourd’hui l’armée romaine Les gens de Gadara accueillirent Vespasien avec joie acclamations, et reçut de lui la sécurité de sa main droite, ainsi qu’un garnison de cavaliers et de fantassins, pour repousser les attaques des fugitifs ; car quant à leur muraille, ils l’avaient abattue avant les Romains leur souhaitait de le faire, afin qu’ils leur donnassent ainsi l’assurance qu’ils étaient amis de la paix, et que, s’ils avaient de l’esprit, ils ne pourraient pas maintenant faire la guerre contre eux.

4. Vespasien envoya Placidus contre ceux qui s’était enfui de Gadara avec cinq cents cavaliers et trois mille fantassins, tandis qu’il retournait lui-même à Césarée, avec le reste de l’armée. Mais dès que Ces fugitifs virent les cavaliers qui les poursuivaient sur leur dos, et Avant qu’ils n’en vinssent au combat, ils coururent ensemble à un certain village, qui s’appelait Bétennabris, où l’on trouva une grande multitude de jeunes gens, et en les armant, en partie de leur propre consentement, en partie par la force, ils attaqua soudain Placidus et les troupes qui l’accompagnaient. Ces cavaliers à La première s’efforça un peu de les attirer, comme s’il s’agissait de les attirer plus loin de la mur; et quand ils les eurent attirés dans un lieu convenable à leur dessein, ils firent Leurs chevaux les entouraient et leur lançaient leurs dards. Ainsi les cavaliers coupait la fuite des fugitifs, tandis que le pied détruisait terriblement ceux qui qui les a combattus ; car ces Juifs n’ont fait que montrer leur courage, et puis ont été détruits ; car comme ils tombèrent sur les Romains lorsqu’ils furent unis serrés les uns contre les autres, et, pour ainsi dire, emmurés de toute leur armure, ils étaient ne pouvaient trouver aucun endroit où les fléchettes pouvaient entrer, et ils n’étaient pas non plus capables de rompre leurs rangs, tandis qu’ils étaient eux-mêmes écrasés par les Romains dards, et, comme la plus féroce des bêtes sauvages, se précipita sur la pointe de la Épées; Quelques-uns d’entre eux furent détruits, comme coupés par les épées de leurs ennemis leurs visages, et d’autres furent dispersés par les cavaliers.

5. Or, le souci de Placidus était de les exclure de leur la fuite de l’entrée dans le village ; et faisant marcher son cheval sans cesse De ce côté-là d’eux, il se tourna vers eux, et en même temps son Les hommes se servaient de leurs dards, et visaient facilement ceux qui étaient les plus les plus proches d’eux, tandis qu’ils faisaient rebrousser chemin à ceux qui étaient plus éloignés terreur dans laquelle ils étaient, jusqu’à ce qu’enfin les plus courageux d’entre eux ces cavaliers et s’enfuirent vers la muraille du village. Et maintenant, ceux qui gardaient le mur était dans un grand doute sur ce qu’il fallait faire ; car ils ne pouvaient pas supporter les pensées de à l’exclusion de ceux qui venaient de Gadara, à cause de leur propre peuple qui était parmi eux ; et cependant, s’ils les admettaient, ils s’attendaient à périr avec ce qui arriva en conséquence ; car, comme ils se pressaient les uns contre les autres à la mur, les cavaliers romains étaient sur le point de tomber avec eux. Cependant, l' les en empêcha, et fermèrent les portes, lorsque Placidus donna l’assaut sur eux. et, combattant courageusement jusqu’à la tombée de la nuit, il s’empara de la muraille, et du peuple qui était dans la ville, quand la multitude inutile était détruit; mais ceux qui étaient les plus puissants s’enfuirent, et les soldats pillèrent les maisons, et mit le feu au village. Quant à ceux qui n’ont plus de village, ils excitaient ceux qui étaient à la campagne, et exagérant leur propre et leur annonçant que toute l’armée des Romains était sur eux, ils les effrayaient de toutes parts ; Ils sont donc arrivés en grand nombre et s’enfuirent à Jéricho, car ils ne connaissaient pas d’autre endroit qui pût se permettre aucun espoir de s’échapper, car c’était une ville qui avait une forte muraille et une grande multitude d’habitants. Mais Placidus, se fiant beaucoup à ses cavaliers et à ses d’anciens succès, les suivit, et tua tout ce qu’il surprit, jusqu’à Jordanie; et quand il eut conduit toute la multitude au bord du fleuve, où ils ont été arrêtés par le courant, [car il avait été augmenté dernièrement par les pluies, et a été il mit ses soldats en rangs contre eux ; D’où la nécessité les autres les provoquèrent à risquer une bataille, parce qu’il n’y avait pas de place où ils pouvaient s’enfuir. Ils se sont ensuite étendus très loin les bords de la rivière, et soutenait les dards qu’on leur lançait, comme ainsi que les attaques des cavaliers, qui en ont battu un grand nombre, et les ont poussés dans le courant. Dans ce combat, corps à corps, quinze mille d’entre eux furent tués, tandis que le nombre de ceux qui ont été forcés de sauter contre leur gré en Jordanie a été prodigieux. Il y eut en outre deux mille deux cents prisonniers. Un On prit aussi de puissantes proies, composées d’ânes, de moutons, de chameaux, et Bœufs.

6. Or, cette destruction qui s’abattit sur les Juifs, n’était inférieur à aucun des autres en lui-même, de sorte qu’il paraissait encore plus grand qu’il ne l’était réellement ; Et cela, parce que non seulement l’ensemble du pays ils s’enfuirent, fut rempli de carnage, et le Jourdain ne put être franchi à cause des cadavres qui s’y trouvaient, mais parce que le lac Asphaltites était aussi plein de cadavres, qui y ont été transportés par la rivière. Et maintenant Placidus, après ce bon succès qu’il avait, tomba violemment sur le les petites villes et villages voisins ; quand il prit Abila, et Julias, et Bézemoth, et tous ceux qui s’étendaient jusqu’au lac des Asphaltites, et qui mirent de tels les déserteurs dans chacun d’eux comme il le jugeait à propos. Il a ensuite mis ses soldats à bord des navires, et tua ceux qui s’étaient enfuis vers le lac, de sorte que tous les La Pérée s’était rendue, ou avait été prise par les Romains, jusqu’à Machaerus.





 

CHAPITRE 8.

     Comment Vespasien, en entendant parler de quelques commotions en
Gaule, 12 Je me suis dépêché d’en finir avec la guerre des Juifs. Une 
description de Jéricho, et de la grande plaine ; Avec un compte en plus de
Les Asphaltites du Lac.

1. Dans l’intervalle, on a appris qu’il y avait des commotions en Gaule, et que Vindex, ainsi que les hommes de pouvoir dans cette pays, s’était révolté contre Néron ; quelle affaire est décrite avec le plus de précision ailleurs. Ce rapport, ainsi rapporté à Vespasien, l’excita à continuer vivement avec la guerre ; car il prévoyait déjà les guerres civiles qui s’abattaient sur eux, non, que le gouvernement lui-même était en danger ; Et il pensa que, s’il pouvait d’abord réduire les parties orientales de l’empire à la paix, il devrait alléger les craintes pour l’Italie ; tandis que c’est pourquoi l’hiver l’empêchait [d’aller sur le terrain], il mit des garnisons dans les villages et les petites villes pour leur sécurité; il mit aussi des décurions dans les villages, et des centurions dans les villes : il rebâtit en outre beaucoup de villes qui avaient été dévastées ; mais Au commencement du printemps, il prit la plus grande partie de son armée, et la conduisit de Césarée à Antipatris, où il passa deux jours à régler les affaires de cette ville, et puis, le troisième jour, il se mit en marche, dévastant et brûlant tous les villages voisins. Et quand il eut dévasté tous les lieux d’alentour la toparchie de Thamnas, il la passa à Lydda et à Jamnia ; et lorsque ces deux villes étaient venues à lui, il plaça un grand nombre de ceux qui étaient venus [d’autres lieux] comme des habitants de la ville, puis ils vinrent à Emmaüs, où il s’empara du passage qui conduisait de là à leur métropole, et fortifia son camp, et, y laissant la cinquième légion, il arriva à la toparchie de Bethléphore. Il détruisit ensuite cet endroit, ainsi que le voisinage par le feu, et fortifiés, aux endroits convenables, les forteresses tiennent tout autour Idumée ; et quand il se fut emparé de deux villages, qui étaient au milieu même de d’Idumée, de Bétaris et de Caphartobas, il tua plus de dix mille hommes, et emmena en captivité plus d’un millier, et chassa le reste de la multitude, et y plaça une grande partie de ses propres forces, qui envahirent et dévasté tout le pays montagneux ; tandis que lui, avec le reste de ses forces, retourna à Emmaüs, d’où il descendit par le pays de Samarie, et par la ville, par d’autres appelés Néapolis, [ou Sichem,] mais par les gens de cette ville-là. Mabortha, jusqu’en Corée, où il établit son camp, le deuxième jour de la mois Desius [Sivan] ; et le jour suivant, il arriva à Jéricho ; quel jour Trajan, l’un de ses commandants, se joignit à lui avec les forces qu’il fit sortir de La Pérée, tous les endroits au-delà de la Jordanie étant déjà soumis.

2. Là-dessus, une grande multitude les empêcha Il sortit de Jéricho, et s’enfuit dans les régions montagneuses qui s’étendaient de l’autre côté de Jérusalem, tandis que la partie qui restait en arrière était dans un grand mesure détruite ; Ils trouvèrent aussi la ville désolée. Il est situé dans une plaine ; mais une montagne nue et stérile, d’une très grande longueur, est suspendue au-dessus, qui s’étend jusqu’au pays autour de Scythopolis vers le nord, mais jusqu’à la le pays de Sodome, et les limites extrêmes du lac Asphaltites, vers le sud. Ceci La montagne est tout cela très inégale et inhabitée, à cause de sa stérilité : Il y a une montagne opposée qui est située en face d’elle, de l’autre côté du côté de la Jordanie ; ce dernier commence à Julias, et dans les quartiers septentrionaux, et s’étend vers le sud jusqu’à Somorrhon, 13 qui est la limite de Pétra, en Arabie. Dans cette crête de montagnes, il y a un appelée la Montagne de Fer, qui s’étend en longueur jusqu’à Moab. Aujourd’hui, la région qui se trouve au milieu entre ces crêtes de montagnes s’appelle le Grand Plaine; il s’étend du village de Ginnabris, jusqu’au lac des Asphaltites ; sa longueur est de deux cent trente stades, et sa largeur de cent et trente vingt, et elle est divisée au milieu par le Jourdain. Il y a deux lacs, qui d’Asphaltites, et celle de Tibériade, dont les natures sont opposées l’une à l’autre ; car la première est salée et stérile, mais celle de Tibériade est douce et fructueux. Cette plaine est très brûlée en été, et, à cause de la chaleur extraordinaire, contient un air très malsain ; tout est dépourvu de l’eau à l’exception du Jourdain, dont l’eau du Jourdain est l’occasion pour laquelle les plantations de palmiers qui sont près de ses rives sont plus florissantes, et beaucoup plus fécondes, comme le sont celles qui en sont éloignées et qui ne sont pas aussi florissantes, ou fructueux.

3. Nonobstant cela, il y a une fontaine près de Jéricho, qui coule abondamment, et qui est très propre à arroser le sol ; il s’élève près de la vieille ville, que Josué, fils de Naue, général de la Hébreux, prirent la première de toutes les villes du pays de Canaan, par droit de Guerre. Le rapport est que cette fontaine, au commencement, a causé non seulement la la terre et les arbres, mais aussi des enfants nés de femmes, et que elle était entièrement d’une nature maladive et corruptrice pour toutes choses quelles qu’elles fussent ; mais qu’elle a été rendue douce, très saine et féconde par le prophète Élisée. Ce prophète était familier avec Élie, et fut son successeur, qui, une fois était l’hôte du peuple de Jéricho, et les hommes de l’endroit l’avaient traité très aimable, il leur fit amende honorable ainsi que le pays, par une faveur; car il sortit de la ville pour se rendre à cette fontaine, et se jeta dans le courant un vase de terre plein de sel ; après quoi il étendit sa main droite vers le ciel, et, versant une douce libation, il fit cette supplication : Que le courant pût être apaisé, et que les veines d’eau douce pussent être apaisées. ouvert; que Dieu aussi apporterait dans le lieu une terre plus tempérée et plus fertile l’air pour le courant, et donnerait aux habitants de ce pays beaucoup de les fruits de la terre, et une succession d’enfants ; et que ce phénomène prolifique L’eau ne leur manquerait jamais, tant qu’ils continueraient à être justes. À ceux-ci prières Elisée 14 s’est joint opérations de ses mains, d’une manière habile, et changea la fontaine; et cette eau, qui avait été l’occasion de la stérilité et de la famine Auparavant, à partir de ce moment-là, il a fourni une nombreuse postérité, et a fourni une grande l’abondance du pays. En conséquence, la puissance de celui-ci est si grande dans l’arrosage que s’il ne touche qu’une seule fois un pays, il offre une plus douce nourriture que les autres eaux, quand elles restent si longtemps sur elles, jusqu’à ce qu’elles soient rassasié d’eux. Pour cette raison, l’avantage tiré des autres eaux, quand ils coulent en grande abondance, n’est que petit, tandis que celui de cette eau est grand lorsqu’il coule même en petites quantités. En conséquence, il arrose un espace plus grand de terre que toutes les autres eaux, et passe le long d’une plaine de soixante-dix stades long et large de vingt ; où il nourrit les plus excellents jardins qui sont épais avec des arbres. Il y a en elle de nombreuses sortes de palmiers qui en sont arrosés, différents les uns des autres par le goût et le nom ; mieux c’est quand ils sont pressés, ils donnent une excellente sorte de miel, pas beaucoup inférieur en douceur aux autres miels. Ce pays produit du miel à partir de Abeilles; Il porte aussi ce baume qui est le plus précieux de tous les fruits en ce lieu, des cyprès aussi, et ceux qui portent du myrobalanum ; de sorte que celui qui prononcer que ce lieu est divin ne serait pas erroné, en quoi il y a un tel beaucoup d’arbres produits comme sont très rares, et du moût excellent. Et En effet, si nous parlons de ces autres fruits, il ne sera pas facile d’en éclairer climat dans la terre habitable qui peut bien lui être comparé, ce qu’il y a ici semé pousse dans de telles grappes ; dont la cause me semble être la chaleur de l’air, et de la fertilité des eaux ; la chaleur qui appelle le germes, et les faire s’étaler, et l’humidité qui fait que chacun d’eux s’enraciner fermement, et en fournissant cette vertu dont il a besoin en été. Maintenant, ce pays est si tristement brûlé, que personne ne se soucie de venir à l’attaque. il; et si l’eau est aspirée avant le lever du soleil, et après cela exposée à l’air, il devient excessivement froid, et devient d’une nature tout à fait contraire à l’air ambiant ; comme en hiver, il fait à nouveau chaud ; Et si vous y allez, c’est semble très doux. L’air ambiant est ici aussi d’une si bonne température, que Les gens du pays ne sont vêtus que de lin, même lorsque la neige recouvre le le reste de la Judée. Ce lieu est à cent cinquante stades de Jérusalem, et soixante de Jordanie. Le pays, jusqu’à Jérusalem, est désert et pierreux ; mais qu’aussi loin que le Jourdain et le lac Asphaltites est en effet plus bas, bien qu’il soit également déserte et stérile. Mais il suffira d’avoir dit de Jéricho : et du grand bonheur de sa situation.

4. La nature du lac Asphaltites vaut également la peine Décrivant. Elle est, comme je l’ai déjà dit, amère et stérile. C’est si léger [ou épais] qu’il supporte les choses les plus lourdes qu’on y jette ; n’est pas non plus Il est facile à quiconque d’y faire sombrer les choses jusqu’au fond, s’il en a l’esprit C’est ce qu’il faut faire. C’est pourquoi, lorsque Vespasien alla le voir, il ordonna que quelques-uns de ceux qui ne savaient pas nager auraient les mains liées derrière le dos et seraient jetés dans le quand il arriva qu’ils nageaient tous comme si un vent les eût forcés en haut. De plus, le changement de couleur de ce lac est merveilleux, car il change d’apparence trois fois par jour ; et comme les rayons du soleil tombent différemment sur elle, la lumière est diversement réfléchie. Cependant, il jette vers le haut des mottes noires de bitume en de nombreuses parties ; ceux-ci nagent à la surface de l’eau, et ressemblent à la fois par la forme et la taille des taureaux sans tête ; et quand les ouvriers qui appartiennent au lac viennent à lui, et s’y accrochent pendant qu’il s’accroche, ils l’attirent dans leurs navires ; Mais quand le navire est plein, il n’est pas facile de couper du reste, car il est si tenace qu’il fait pendre le navire sur ses mottes jusqu’à ce qu’ils le libèrent avec le sang menstruel des femmes, et avec l’urine, pour qu’elle seule cède. Ce bitume n’est pas seulement utile pour le calfeutrage des navires, mais pour la guérison du corps des hommes ; En conséquence, il est mélangé dans un grand de nombreux médicaments. La longueur de ce lac est de cinq cent quatre-vingts stades, où elle s’étend jusqu’à Tsoar en Arabie ; et sa largeur est de cent et Cinquante. Le pays de Sodome la limitrophe. C’était autrefois un pays des plus heureux, tant pour les fruits qu’elle a portés que pour les richesses de ses villes, bien qu’elle soit maintenant brûlés. On raconte comment, pour l’impiété de ses habitants, elle fut incendiée par éclair; en conséquence de quoi il y a encore les restes de ce Divin et les traces [ou ombres] des cinq villes sont encore visibles, comme ainsi que les cendres qui poussent dans leurs fruits ; quels fruits ont une couleur comme s’ils étaient propres à être mangés, mais si vous les cueillez avec vos mains, ils se dissolvent dans de la fumée et des cendres. Et c’est ainsi que ce qui est relaté de ce pays de Sodome porte ces marques de la crédibilité que notre vue même nous procure.





 

CHAPITRE 9.

     Vespasien, après avoir pris Gadara, fit des préparatifs
Pour le siège de Jérusalem ; mais qu’en apprenant
la mort de Néron, il changea ses intentions. comme aussi 
en ce qui concerne  Simon de Géras.

1. Vespasien avait fortifié toutes les places autour de Jérusalem, et érigea des citadelles à Jéricho et à Adida, et plaça garnisons dans l’un et l’autre, en partie par ses propres Romains, et en partie par le corps de ses auxiliaires. Il envoya aussi Lucius Annius à Gerasa, et lui remit un corps de cavaliers, et un nombre considérable de fantassins. Aussi, lorsqu’il eut pris la ville, ce qu’il fit à la première attaque, il tua mille de ces jeunes gens qui ne l’avait pas empêché de s’envoler ; mais il emmena leurs familles captives, et permit à ses soldats de les dépouiller de leurs effets ; après quoi il mit le feu dans leurs maisons, et s’en allèrent dans les villages voisins, tandis que les hommes de pouvoir s’enfuirent, et la partie la plus faible fut détruite, et ce qui restait était tout Brûlé. Et maintenant que la guerre avait traversé tout le pays montagneux, et que dans toute la plaine, ceux qui étaient à Jérusalem furent privés de la la liberté de sortir de la ville ; car quant à ceux qui avaient l’intention d’abandonner, ils étaient surveillés par les zélotes ; et quant à ceux qui n’étaient pas encore du côté de la Romains, leur armée les retint, en encerclant la ville tout autour de tout Côtés.

2. Vespasien, retourné à Césarée, et ayant été se préparant avec toute son armée à marcher directement sur Jérusalem, il fut informé que Néron était mort, après avoir régné treize ans et huit jours. Mais comme l’a dit le à n’importe quelle narration de la manière dont il a abusé de son pouvoir dans le gouvernement, et confia la direction des affaires à ces vils misérables, Nymphidius et Tigellinus, ses affranchis indignes ; et comment il avait un complot ourdi contre lui par et fut abandonné par tous ses gardes, et s’enfuit avec quatre de ses plus grands affranchis, et se tua dans les faubourgs de Rome ; et comment ceux qui occasionné sa mort ne furent pas longtemps amenés à être punis ; comment aussi la guerre de Gaule se termina-t-elle ; et comment Galba fut fait empereur 16 et retourna d’Espagne à Rome ; et comment il a été accusé par les soldats comme un pusillanime, et tué par trahison au milieu de la place du marché à Rome, et Othon fut fait empereur ; avec son expédition contre les commandants de Vitellius, et de sa destruction ; et d’ailleurs quels ennuis il y a sous les ordres de Vitellius, et le combat qui se déroulait autour du Capitole ; ainsi que la façon dont Antonius Primus et Mucianus tuèrent Vitellius et ses légions germaniques, et c’est ainsi que mettre fin à cette guerre civile ; J’ai omis d’en donner un compte exact, parce qu’ils sont bien connus de tous, et qu’ils sont décrits par un grand nombre de Auteurs grecs et romains ; mais pour l’amour de la connexion des choses, et que mon histoire n’est peut-être pas incohérente, je viens d’effleurer tout brièvement. C’est pourquoi Vespasien remit d’abord à plus tard son expédition contre Jérusalem, et se tint debout attendant où l’empire serait transféré après la mort de Néron. D’ailleurs, quand il apprit que Galba avait été fait empereur, il ne tenta rien jusqu’à ce que Il devait aussi lui envoyer quelques instructions sur la guerre : cependant, il envoya son fils Tite à lui, pour le saluer, et pour recevoir ses ordres sur les Juifs. Sur c’est exactement ce que fit le roi Agrippa avec Titus pour se rendre à Galba ; mais comme ils naviguaient sur leurs longs navires le long des côtes d’Achaïe, car c’était l’hiver temps, ils apprirent que Galba avait été tué, avant qu’ils eussent pu l’atteindre, après qu’il eut avait régné sept mois et autant de jours. Après lequel Othon prit le gouvernement, et entreprit la gestion des affaires publiques. Agrippa résolut donc d’aller de l’avant avec Rome sans aucune terreur ; en raison du changement de gouvernement ; mais Tite, par une impulsion divine, revint de la Grèce en Syrie, et revint en grande hâte à Césarée, à son père. Et maintenant, ils étaient tous les deux en suspens au sujet du public l’empire romain étant alors dans un état fluctuant, et n’allait pas leur expédition contre les Juifs, mais ils pensaient que pour faire une attaque sur les étrangers n’était plus de saison, à cause de la sollicitude dans laquelle ils se trouvaient pour leur propre pays.

3. Et il s’éleva une autre guerre à Jérusalem. Là était un fils de Giora, un certain Simon, par la naissance de Gerasa, un jeune homme, pas si rusé comme Jean [de Gisehala], qui s’était déjà emparé de la ville, mais supérieur dans la force du corps et le courage ; pour cette raison, lorsqu’il eut été chassé de cette toparchie d’Acrabattene, qu’il avait autrefois, par Ananus le grand prêtre, il Les brigands qui s’étaient emparés de Massada. Au début, ils soupçonnèrent et ne lui permit de venir qu’avec les femmes qu’il amenait avec lui dans le partie inférieure de la forteresse, tandis qu’ils habitaient eux-mêmes la partie supérieure de celle-ci. Cependant, ses manières s’accordaient si bien avec les leurs, et il paraissait un homme si confiant, qu’il sortit avec eux, et qu’il ravagea et détruisit le pays avec eux à propos de Massada ; Pourtant, lorsqu’il les persuadait d’entreprendre de plus grandes choses, il pouvait ne l’emporte pas auprès d’eux pour qu’ils le fassent ; car, comme ils avaient l’habitude d’habiter dans ce citadelle, ils craignaient de s’éloigner de ce qui leur servait de cachette ; mais il affectait de tyranniser, et aimait la grandeur, quand il avait entendu parler de à la mort d’Ananus, il les quitta, et s’en alla dans la partie montagneuse de la pays. C’est ainsi qu’il proclama la liberté à ceux qui étaient en esclavage, et une récompense à ceux qui étaient en esclavage. déjà libres, et rassembla un groupe d’hommes méchants de toutes parts.

4. Et comme il avait maintenant autour de lui un corps vigoureux d’hommes, Il envahit les villages qui s’étendaient dans le pays montagneux, et quand il y eut De plus en plus de choses lui arrivaient, il se hasardait à descendre dans le parties du pays, et comme il était devenu redoutable aux villes, beaucoup de des hommes de pouvoir ont été corrompus par lui ; de sorte que son armée n’était plus composé d’esclaves et de brigands, mais une grande partie de la population était obéissante à lui comme à leur roi. Il envahit ensuite la toparchie d’Acrabattene, et le des lieux qui s’étendaient jusqu’à la Grande Idumée ; car il a bâti une muraille à un certain moment village appelé Nain, et s’en servit comme d’une forteresse pour les sécurité; et dans la vallée appelée Paran, il agrandit beaucoup de grottes, et il en trouva beaucoup d’autres prêts pour son dessein ; Il s’en servit comme de dépôts pour ses trésors, et des réceptacles pour sa proie, et il y déposa le les fruits qu’il avait obtenus par rapine ; et beaucoup de ses partisans avaient leur demeure en eux ; et il ne s’en cachait pas qu’il exerçait ses hommes d’avance, et faire des préparatifs pour l’assaut de Jérusalem.

5. Alors les zélotes, effrayés, qu’il les attaquait, et qu’il était prêt à empêcher l’un d’eux de grandir pour s’opposer à eux, sortirent contre lui avec leurs armes. Simon les rencontra, et se joignit à eux, tua un nombre considérable d’entre eux et chassa le reste avant lui dans la ville, mais il n’osa pas se fier à ses forces au point de faire un assaut contre les murailles ; mais il résolut d’abord de soumettre l’Idumée, et comme il l’avait fait Vingt mille hommes armés marchèrent vers les frontières de leur pays. Là-dessus, les chefs des Iduméens se réunirent tout à coup les plus belliqueux partie de leur peuple, au nombre d’environ vingt-cinq mille, et d’être la garde de leur propre pays, à cause des incursions qui ont été par les Sicaires qui étaient à Massada. C’est ainsi qu’ils reçurent Simon à leur frontières, où ils l’ont combattu, et ont continué le combat tout ce jour-là ; et l' On se disputait pour savoir s’ils l’avaient vaincu ou s’ils avaient été conquis par lui. Il s’en alla donc Naïn, tout comme les Iduméens sont rentrés chez eux. Et Simon ne tarda pas à venir violemment de nouveau sur leur pays ; lorsqu’il dressa son camp à un certain village appelé Thecoe, et envoya Eléazar, l’un de ses compagnons, à ceux qui garnison à Hérodium, et afin de les persuader de se rendre, forteresse pour lui. La garnison reçut cet homme avec empressement, tandis qu’elle n’en savait rien de ce qu’il est venu ; mais dès qu’il parla de la reddition de la place, Ils se jetèrent sur lui avec leurs épées dégainées, jusqu’à ce qu’il s’aperçoive qu’il n’avait pas de place pour s’enfuir, quand il se jeta du haut de la muraille dans la vallée au-dessous ; ainsi il mourut sur-le-champ : mais les Iduméens, qui craignaient déjà beaucoup de la mort de Simon, pouvoir, jugé à propos de prendre vue de l’armée ennemie avant qu’elle ne se hasardât à Combattez-vous avec eux.

6. Il y avait un de leurs chefs nommé Jacob, qui offrit de les servir volontiers en cette occasion, mais qui avait l’intention de trahissez-les. Il partit donc du village d’Alurus, où l’armée de la Les Iduméens se réunirent et vinrent trouver Simon, et dès le début il accepta de lui livrer son pays, et obtint de lui l’assurance sous serment que qu’il l’aurait toujours en estime, puis il lui promit qu’il l’aiderait en soumettant toute l’Idumée sous sa soumission ; c’est pourquoi il fut régalé après une obligeant Simon, et élevé par ses puissantes promesses ; Et quand il a été Il retourna à ses hommes, il démentit d’abord l’armée de Simon, et dit qu’elle était beaucoup plus nombreux qu’il ne l’était ; après quoi, il persuada adroitement les chefs, et peu à peu toute la multitude, pour recevoir Simon, et pour Livrez-lui tout le gouvernement sans combattre. Et comme il le faisait il invita Simon par ses messagers, et lui promit de disperser les Iduméens, qu’il exécuta aussi ; car, dès que leur armée fut près d’eux, il il monta d’abord sur son cheval, et s’enfuit avec ceux qu’il avait corrompu; Là-dessus, une terreur s’empara de toute la multitude ; et avant qu’il ne vienne Dans un combat serré, ils rompirent leurs rangs, et chacun se retira dans sa propre maison.

7. C’est ainsi que Simon entra à l’improviste en Idumée, sans effusion de sang, et attaqua à l’improviste la ville d’Hébron, et s’en empara ; où il s’empara d’une grande quantité de proies, et le pilla d’une vaste quantité de fruits. Or, les gens du pays disent que c’est un ville, non seulement que n’importe quelle autre dans ce pays, mais que Memphis en Égypte, et En conséquence, son âge est évalué à deux mille trois cents ans. Ils rapportent aussi qu’elle avait été l’habitation d’Abram, l’ancêtre de l’Empereur les Juifs, après qu’il eut quitté la Mésopotamie ; et l’on dit que sa postérité de là en Égypte, dont les monuments sont encore aujourd’hui montrés dans cette petite ville ; dont les monuments sont des plus excellents marbre, et travaillé de la manière la plus élégante. Il y a aussi là montré, à la distance de six stades de la ville, un très grand arbre de térébenthine 17 et Le rapport dit que cet arbre a continué depuis la création de la monde. C’est de là que Simon fit ses progrès dans toute l’Idumée, et qu’il ne se contenta pas de ravage les villes et les villages, mais dévaste tout le pays ; car, d’ailleurs, ceux qui étaient complètement armés, il avait quarante mille hommes qui le suivaient, de sorte qu’il n’avait pas assez de provisions pour suffire à une telle multitude. Maintenant Outre le manque de vivres où il se trouvait, il était d’une et se mit en colère contre cette nation, ce qui arriva qu’Idumée était très dépeuplée ; et comme on peut voir tous les bois derrière dépouillés de leurs feuilles par les sauterelles, après qu’ils y furent allés, il y avait aussi Il ne restait plus à l’armée de Simon qu’un désert. Certains endroits ont brûlé, d’autres ils l’ont complètement démoli, et tout ce qui poussait dans le pays, ils l’ont foulé aux pieds ou s’en nourrissaient, et par leurs marches ils rendaient la terre qui était cultivé plus dur et plus intraitable que ce qui était stérile. Bref Il ne restait aucun signe de ces lieux qui avaient été dévastés, ils avaient eu un être.

8. Ce succès de Simon excita de nouveau les zélotes ; Et bien qu’ils eussent peur de le combattre ouvertement dans une bataille loyale, ils le firent cependant tendit des embuscades dans les passes, et s’empara de sa femme, avec un nombre considérable de de ses serviteurs ; Sur quoi ils revinrent à la ville en se réjouissant, comme s’ils avaient avait fait prisonnier Simon lui-même, et s’attendaient à ce qu’il déposez les armes, et implorez-les pour sa femme ; mais au lieu de Se livrant à toute affection miséricordieuse, il se mit très en colère contre eux pour s’être emparé de son épouse bien-aimée ; il arriva à la muraille de Jérusalem, et, comme des bêtes sauvages, ils sont blessés, et ne peuvent pas rattraper ceux qui les ont blessés, a-t-il le spleen sur toutes les personnes qu’il rencontrait. En conséquence, il a attrapé tous ceux qui sortaient des portes de la ville, soit pour cueillir des herbes, soit pour des bâtons, qui étaient désarmé et en âge ; puis il les tourmenta et les détruisit, hors de la Il était dans une rage immense, et il était presque prêt à goûter la chair même de leur Cadavres. Il coupa aussi les mains d’un grand nombre d’entre eux, et les envoya dans le ville pour étonner ses ennemis, et pour faire tomber le peuple dans une sédition, et déserter ceux qui avaient été les auteurs de la saisie de sa femme. Il leur enjoignit aussi de dire au peuple que Simon jurait par le Dieu de la l’univers, qui voit toutes choses, qu’à moins qu’ils ne lui rendent sa femme, il abattront leur muraille et infligeront le même châtiment à tous les citoyens, sans épargner aucun âge, et sans faire aucune distinction entre les les coupables et les innocents. Ces menaces ont été si effrayées, non pas les mais aussi les zélotes eux-mêmes, qu’ils ont renvoyé sa femme lui; quand il s’adoucit un peu, et qu’il cessa d’effusions de sang perpétuelles.

9. Mais maintenant la sédition et la guerre civile l’emportaient, non seulement sur la Judée, mais aussi en Italie ; car Galba fut tué au milieu des Romains place de marché ; Othon fut fait empereur, et combattit contre Vitellius, qui pour l’empereur aussi ; car les légions d’Allemagne l’avaient choisi. Mais quand il a donné bataille contre Valens et Cecinna, qui étaient les généraux de Vitellius, à Betriacum, en Gaule, Othon a pris l’avantage le premier jour, mais le deuxième jour Les soldats de Vitellius remportèrent la victoire ; et après beaucoup de carnages, Othon tua lui-même, lorsqu’il avait appris cette défaite à Brixia, et après qu’il eut réussi à les affaires publiques trois mois et deux jours. 18 Othon’s L’armée vint aussi aux généraux de Vitellius, et il descendit lui-même à Rome avec son armée. Sur ces entrefaites, Vespasien quitta Césarée, le cinquième jour du mois de Desius, [Sivan,] et marcha contre ces lieux de la Judée qui n’étaient pas encore renversés. Il monta donc dans le pays montagneux, et s’empara de ces deux toparchies qu’on appelait le Gophnitique et l’Acrabattene toparchies. Après quoi, il s’empara de Béthel et d’Éphraïm, deux petites villes ; et quand il y avait mis des garnisons, il chevaucha jusqu’à Jérusalem, où il marcha il fit beaucoup de prisonniers, et beaucoup de captifs ; mais Cerealis, l’un de ses commandants, prit un corps de cavaliers et de fantassins, et dévasta la partie de l’Idumée qui s’appelait la Haute-Idumée, et attaqua Caphéthra, qui prétendait être une petite ville, et l’a prise à la première attaque, et l’a brûlée. Il a également attaqué Caphatabira, et l’assiégea, car elle avait une muraille très forte ; et quand il qu’on s’attendait à passer beaucoup de temps dans ce siège, ceux qui étaient à l’intérieur ouvrirent leurs tout à coup, et vinrent implorer le pardon, et se rendirent jusqu’à lui. Quand Cerealis les eut vaincus, il se rendit à Hébron, une autre ville très ancienne ville. Je vous ai déjà dit que cette ville est située dans une région montagneuse non loin de Jérusalem ; et quand il eut pénétré de force dans la ville, Il tua la multitude et les jeunes gens qui s’y trouvaient, et il brûla la ville ; de sorte que, comme aujourd’hui, toutes les places furent prises, à l’exception d’Hérodion, de Massada, et Machaerus, qui étaient en la possession des brigands, de sorte que Jérusalem était ce que que les Romains visaient actuellement.

10. Et maintenant, dès que Simon eut rendu sa femme en liberté, et l’ayant sauvée des mains des zélotes, il retourna vers les restes de Idumée, et, chassant de toutes parts la nation qui l’avait précédé, il contraignit une un grand nombre d’entre eux se retirèrent à Jérusalem ; Il les suivit lui-même jusqu’à la ville, et entourait de nouveau la muraille tout autour ; et quand il s’est arrêté sur quelqu’un Il tua les ouvriers qui venaient du pays. Maintenant, c’est Simon, qui était hors de la muraille, était une plus grande terreur pour le peuple que le Les Romains eux-mêmes, ainsi que les zélotes qui s’y trouvaient, pesaient plus lourdement sur eux que l’un et l’autre ; Et pendant ce temps, les artifices malicieux ont fait et le courage [de Jean] corrompent le corps des Galiléens ; car ces Galiléens avaient avança ce Jean, et le rendit très puissant, qui leur rendit convenable de l’autorité qu’il avait obtenue par leur moyen ; car il leur a permis de faire tout ce que l’un d’eux désirait faire, tandis que leur inclination au pillage était insatiable, comme l’était leur zèle à fouiller les maisons des riches ; et pour Le meurtre des hommes et l’abus des femmes, c’était un sport pour eux. Ils dévorèrent aussi le butin qu’ils avaient pris, ainsi que leur sang, et se livrèrent à la fantaisie féminine, sans aucun trouble, jusqu’à ce qu’elles en furent rassasiés ; tandis qu’ils se coiffaient et mettaient des vêtements de femmes vêtements, et ont été enduits d’onguents ; et qu’ils puissent apparaître très jolis, ils avaient des peintures sous les yeux, et imitaient non seulement les ornements, mais aussi les convoitises des femmes, et se sont rendus coupables d’une l’impureté, qu’ils ont inventé des plaisirs illicites de ce genre. Et c’est ce qu’il a fait Ils se roulent de long en large dans la ville, comme dans un bordel, et la souillent entièrement avec leurs actions impures ; non, tandis que leurs visages ressemblaient à des visages des femmes, ils les tuaient de la main droite ; et quand leur démarche fut efféminés, ils attaquèrent bientôt les hommes, et devinrent des guerriers, et attirèrent leur épées de dessous leurs manteaux finement teints, et couraient tous les corps qu’ils traversaient Sur lequel il s’est posé. Cependant, Simon attendait ceux qui s’étaient enfuis de Jean, et ils étaient les le plus sanglant des deux ; et celui qui avait échappé au tyran à l’intérieur de la muraille fut détruit par l’autre qui se trouvait devant les portes, de sorte que toutes les tentatives de fuite et ceux qui désertaient pour les Romains étaient retranchés, comme à ceux qui avaient l’intention de le faire.

11. Cependant l’armée qui était sous les ordres de Jean leva une sédition contre lui, et tous les Iduméens se séparèrent du tyran, et tentèrent de le détruire, et cela par jalousie de sa puissance, et la haine de sa cruauté ; Ils s’assemblèrent, et tuèrent beaucoup de zélotes, et les autres devant eux dans ce palais royal qui avait été construit par Grapte, qui était parent d’Izatès, roi d’Adiabène ; les Iduméens se joignirent à eux, et chassa les zélotes dans le temple, et se mit à piller les effets de Jean ; car il était lui-même dans ce palais, et il y avait Il amassa le butin qu’il avait acquis par sa tyrannie. Dans l’intervalle, le multitude de ces zélotes qui étaient dispersés dans la ville coururent ensemble à la temple à ceux qui s’y enfuyaient, et Jean se prépara à les faire descendre contre le peuple et les Iduméens, qui n’avaient pas tant peur d’être attaqués par eux [parce qu’ils étaient eux-mêmes de meilleurs soldats qu’eux] leur folie, de peur qu’ils ne sortent secrètement du temple et ne se mêlent et non seulement les détruire, mais aussi mettre le feu à la ville. Donc, ils s’assemblèrent, et les grands prêtres avec eux, et tinrent conseil de quelle manière ils doivent éviter leur assaut. Maintenant, c’est Dieu qui s’est tourné vers leurs opinions aux pires conseils, et de là ils imaginèrent un tel remède pour obtenir eux-mêmes libres, ce qui était pire que la maladie elle-même. En conséquence, afin de renverser Jean, ils résolurent d’admettre Simon, et de désirer ardemment l’introduction d’un second tyran dans la ville ; résolution qu’ils ont présentée à la et envoya Matthias, le souverain sacrificateur, pour prier ce Simon d’entrer à ceux dont ils avaient si souvent eu peur. Ceux qui s’étaient enfuis les zélotes de Jérusalem se joignirent à cette demande qu’ils lui adressaient, par le désir qu’ils avaient de de conserver leurs maisons et leurs effets. En conséquence, lui, dans un esprit arrogant, Il leur accorda sa protection seigneuriale, et entra dans la ville, afin de Délivrez-le des zélotes. Le peuple lui fit aussi des acclamations joyeuses, comme leur Sauveur et leur Conservateur ; mais quand il fut entré, avec son armée, il il avait soin de s’assurer sa propre autorité, et regardait ceux qui l’avaient invité qu’il n’était pas moins ses ennemis que ceux contre qui l’invitation était voulu.

12. Et c’est ainsi que Simon s’empara de Jérusalem, la troisième année de la guerre, au mois de Xanthicus [Nisan] ; sur quoi Jean, avec sa multitude de zélotes, comme étant à la fois interdits de sortir de la temple, et ayant perdu leur pouvoir dans la ville, [car Simon et sa troupe avaient les pillèrent de ce qu’ils avaient, désespéraient d’être délivrés. Simon aussi attaquèrent le temple, avec l’aide du peuple, tandis que les d’autres se tenaient sur les cloîtres et les créneaux, et se défendaient de leurs assauts. Cependant, un nombre considérable de membres du parti de Simon tombèrent, et beaucoup furent emportés blessés ; car les zélotes lançaient facilement leurs dards d’un et manquaient rarement de frapper leurs ennemis ; mais le fait d’avoir le avantage de la situation, et ayant en même temps érigé quatre très grandes tours D’un autre côté, leurs dards pouvaient venir d’endroits plus élevés, l’un au nord-est, l’un à l’autre, à l’étranger coin de la cour, l’un au-dessus du Xystus, le troisième à un autre coin au-dessus de contre la ville basse, et la dernière fut érigée au-dessus du sommet de la Pastophoria, où l’un des prêtres se tenait bien sûr et donnait un signal au préalable, avec une trompette 19 à au début de chaque septième jour, au crépuscule du soir, ainsi qu’au soir, quand ce jour-là fut fini, comme avertissant le peuple qu’il aurait devaient s’absenter du travail, et quand ils devaient retourner au travail. Ces hommes ont également leurs machines pour lancer des dards et des pierres sur ces tours, avec leurs archers et frondeurs. Et maintenant, Simon rendit son assaut sur le temple plus faiblement, parce que la plus grande partie de ses hommes se lassait de ce travail ; mais il n’a pas laissé de côté son opposition, parce que son armée était supérieure à celle de la d’autres, bien que les fléchettes lancées par les machines fussent portées avec une grande et tua beaucoup de ceux qui combattaient pour lui.





 

CHAPITRE 10.

     Comment les soldats, tant en Judée qu’en Égypte, ont proclamé
Vespasien Empereur ; et comment Vespasien délivra Josèphe de
Ses liens.

1. Or, à peu près à cette époque, c’était si lourd des calamités s’abattaient sur Rome de toutes parts ; car Vitellius venait d’Allemagne avec sa soldatesque, et entraîna avec lui une grande multitude d’autres hommes en outre. Et quand les places réservées aux soldats ne purent les contenir, il il fit de Rome son camp, et remplit toutes les maisons de ses hommes d’armes ; que les hommes, quand ils voyaient les richesses de Rome avec ces yeux qui n’avaient jamais vu de telles richesses auparavant, et se trouvaient brillaient de tous côtés avec d’argent et d’or, ils eurent beaucoup de peine à contenir leurs désirs cupides, et furent prêts à se livrer au pillage et au massacre de ceux qui se mettent en travers de leur chemin. Et c’était l’état des choses en Italie à cette époque.

2. Mais quand Vespasien eut renversé tous les lieux qui étaient près de Jérusalem, il retourna à Césarée, et apprit les troubles qui étaient à Rome, et que Vitellius était empereur. Cela provoqua l’indignation de quoiqu’il sût bien être gouverné aussi bien que gouverner, et qu’il pût ne le reconnaissant pas avec aucune satisfaction pour son seigneur qui a agi si follement, et s’est emparé de sur le gouvernement comme s’il était absolument dépourvu d’un gouverneur. Et comme Ce chagrin était violent, il n’était pas capable de supporter les tourments qu’il subissait ni de s’appliquer davantage dans d’autres guerres, quand son pays natal était dévasté ; mais alors, autant sa passion l’excitait à venger son pays, tant il était retenu par la considération de la distance qui l’en séparait ; parce que la fortune pourrait l’en empêcher, et faire un monde de mal avant qu’il pût le faire lui-même navigua sur la mer jusqu’en Italie, d’autant plus que c’était encore l’hiver saison; Il réprima donc sa colère, si véhémente qu’elle fût à ce moment-là.

3. Mais ses chefs et ses soldats se rencontrèrent en plusieurs et consultés ouvertement sur l’évolution des affaires publiques ; et, à partir de leur indignation, s’écriaient, comment « à Rome il y a des soldats qui vivent délicatement, et quand ils n’ont pas osé entendre la renommée de la guerre, ils ordonnent qui ils veulent pour nos gouverneurs, et, dans l’espoir d’un gain Empereurs; tandis que toi, qui as traversé tant de travaux, et qui es devenu années sous vos casques, permettez à d’autres d’user d’un tel pouvoir, alors que vous ayez parmi vous quelqu’un de plus digne de gouverner que tous ceux qu’ils ont établis. Or, quelle plus juste occasion auront-ils jamais de récompenser leurs généraux, si Ils ne se servent pas de ce qui est maintenant devant eux ? alors qu’il y a tant de des raisons plus justes pour que Vespasien fût empereur que pour Vitellius ; tels qu’ils sont plus méritants que ceux qui ont fait les autres empereurs ; C’est pour cela qu’ils ont subi d’aussi grandes guerres que les troupes qui viennent d’Allemagne ; Il n’y a pas non plus ils sont inférieurs à la guerre à ceux qui ont amené ce tyran à Rome, et qui n’ont pas ils ont subi des travaux moins importants qu’eux ; car le sénat romain ne le fera pas non plus, ni peuple, ne supportent un empereur aussi lascif que Vitellius, s’il est comparé à leur chaste Vespasien ; ils ne supporteront pas non plus un tyran des plus barbares, au lieu de un bon gouverneur, et ne choisit pas celui qui n’a pas d’enfant 20 à présidez-les, à la place de celui qui est père ; parce que l’avancement de la enfants des hommes aux dignités est certainement la plus grande sécurité que les rois puissent qu’ils ont pour eux-mêmes. Par conséquent, si nous estimons la capacité de gouverner de l’habileté d’une personne en âge, nous devrions avoir Vespasien, ou que ce soit de la force d’un jeune homme, nous devrions avoir Tite ; car, par ce moyen, nous ont l’avantage de leurs deux âges, pour cela ils donneront la force à ceux qui seront faits empereurs, ayant déjà trois légions, outre d’autres auxiliaires des rois voisins, et auront en outre tous les armées de l’Est pour les soutenir, ainsi que celles de l’Europe, afin qu’elles soient loin et dans l’effroi de Vitellius, outre les auxiliaires qu’ils peuvent en Italie même ; c’est-à-dire le frère de Vespasien, 21 et son autre fils [Domitien] ; celui qui amènera un grand nombre de ces jeunes gens qui sont dignes, tandis que l’autre est confié au gouvernement de la ville, ce qui ne sera pas un petit moyen pour Vespasien d’obtenir le gouvernement. Dans l’ensemble, le cas peut être tel, que si nous faisons nous-mêmes le sénat peut choisir un empereur, que les soldats, qui sont les sauveurs de l’empire, auront dans le mépris.

4. Tels étaient les discours que les soldats tenaient dans leur plusieurs sociétés ; après quoi ils se réunirent en un grand corps, et, s’encourageant les uns les autres, ils se déclarèrent empereur Vespasien, 22 et l’exhorta à sauver le gouvernement, qui était maintenant en danger. Aujourd’hui, Vespasien s’inquiétait depuis longtemps du public, mais n’avait-il pas l’intention de de s’établir lui-même pour le poste de gouverneur, bien que ses actions aient montré qu’il le méritait, tandis qu’il préférait la sécurité de la vie privée aux dangers de la vie privée. un état d’une telle dignité ; Mais lorsqu’il refusa l’Empire, les commandants insistèrent d’autant plus sincèrement qu’il l’accepta ; et les soldats s’approchèrent de lui, l’épée à la main, et menaça de le tuer, s’il ne le faisait pas. Vivez maintenant selon sa dignité. Et quand il eut montré sa répugnance, un grand et s’était efforcé de lui ôter cette domination, il finit par n’ayant pu les persuader, céda à leurs sollicitations qui Saluez-le empereur.

5. Ainsi sur les exhortations de Mucianus, et des autres commandants, qu’il accepterait de l’empire, et sur celui du reste de la qui criait qu’ils étaient prêts à être conduits contre tous ses adversaires, il avait d’abord l’intention de s’emparer de la domination sur Alexandrie, comme sachant que l’Égypte était de la plus grande importance, afin d’obtenir la tout le gouvernement, à cause de son approvisionnement en blé [à Rome] ; quel maïs, s’il Il espérait détrôner Vitellius, en supposant qu’il s’efforcerait de garder l’empire par la force [car il ne serait pas capable de subvenir à ses besoins, si le multitude à Rome devrait être une fois en manque de nourriture] ; et parce qu’il désirait joindre les deux légions qui étaient à Alexandrie aux autres légions qui étaient avec lui. Il songea aussi en lui-même qu’il aurait alors ce pays pour se défendre contre l’incertitude de la fortune ; pour l’Égypte 23 c’est Il est difficile d’y entrer par terre, et il n’y a pas de bons refuges par mer. Il a à l’ouest les déserts arides de Libye ; et au sud de Sienne, qui la sépare de l’Ethiopie, ainsi que les cataractes du Nil, qui ne peuvent être franchies à la voile ; et sur le à l’est, la mer Rouge s’étendait jusqu’à Coptus ; et elle est fortifiée au nord par la terre qui s’étend jusqu’à la Syrie, avec celle qu’on appelle la mer d’Égypte, n’ayant pas de refuges pour les navires. Et c’est ainsi que l’Égypte est entourée de murailles de tous côtés. Sa longueur entre Péluse et Sienne est de deux mille stades, et le passage par mer, de Plinthine à Péluse, il y a trois mille six cents stades. Son le Nil est navigable jusqu’à la ville dite d’Éléphantine, la cataractes empêchant les navires d’aller plus loin, Le havre aussi d’Alexandrie n’est pas pénétré par les marins sans difficulté, même en temps de paix ; pour Le passage vers l’intérieur est étroit et plein de rochers qui se trouvent sous l’eau, obliger les marins à tourner en ligne droite : son côté gauche est bloqué par des ouvrages faits par des mains d’hommes des deux côtés ; Sur son côté droit se trouve l’île appelé Pharus, qui est situé juste avant l’entrée, et supporte une grande tour, qui offre la vue d’un feu à ceux qui naviguent à moins de trois cent stades de sa mort, afin que les navires puissent jeter l’ancre à une grande distance dans la nuit temps, à cause de la difficulté de naviguer plus près. À propos de cette île sont construits de très grandes jetées, ouvrage des hommes, contre lesquelles, quand la mer se jette elle-même, et ses vagues se brisent contre ces frontières, la navigation devient très gênant, et l’entrée par un passage aussi étroit est rendu dangereux ; mais c’est le havre lui-même, quand on y entre, un sûr et de trente stades de largeur ; dans lequel est amené ce que le le pays veut pour son bonheur, ainsi que l’abondance du pays donne plus qu’il ne veut lui-même est donc distribué dans tous les terre.

6. C’est donc avec raison que Vespasien désira obtenir ce gouvernement, afin de corroborer ses tentatives contre tout l’empire ; ainsi il envoya aussitôt à Tibère Alexandre, qui était alors gouverneur d’Égypte et de Alexandrie, et l’informa de ce que l’armée lui avait imposé, et comment lui, forcé d’accepter le fardeau du gouvernement, désirait l’avoir pour son complice et son partisan. Or, dès qu’Alexandre eut lu cela lettre, il obligea volontiers les légions et la multitude à prêter le serment de fidélité à Vespasien, qui se conformèrent volontiers à lui, comme déjà connaissant le courage de l’homme, de ce que sa conduite dans leur quartier. C’est pourquoi Vespasien, se regardant lui-même comme déjà avec le gouvernement, il a tout préparé pour son voyage [à Rome]. Maintenant la célébrité cette nouvelle à l’étranger plus subitement qu’on n’aurait pu le croire, qu’il était empereur d’Orient, où chaque ville célébrait des fêtes, et célébrait sacrifices et oblations pour une si bonne nouvelle ; les légions qui étaient en Mysie et la Pannonie, qui avait été en émoi un peu auparavant, à cause de cela tentative insolente de Vitellius, furent très heureux de prêter le serment de fidélité à Vespasien, à son arrivée dans l’empire. Vespasien se déplaça alors de Césarée pour Béryte, où beaucoup d’ambassades lui vinrent de Syrie, et beaucoup d’autres provinces, apportant avec elles de toutes les couronnes de ville, et les félicitations de le peuple. Mucianus, qui était le président de la province, vint aussi, et dit : avec quel empressement le peuple [reçut la nouvelle de son avancement], et comment les habitants de chaque ville lui avaient prêté serment de fidélité.

7. Ainsi la bonne fortune de Vespasien succéda à ses vœux partout, et les affaires publiques étaient, pour la plupart, déjà dans son mains; sur quoi il estimait qu’il n’était pas arrivé au gouvernement sans la Divine Providence, mais qu’un sort juste avait amené le l’empire sous son pouvoir ; car, comme il se rappelait les autres signaux, qui avaient Il y en avait beaucoup partout, qui prédisaient qu’il obtiendrait le gouvernement, se souvenait-il de ce que Josèphe lui avait dit lorsqu’il s’était aventuré à prédire son arriva dans l’empire du vivant de Néron ; Il était donc très préoccupé par le fait que cette L’homme était toujours lié à lui. Il appela alors Mucianus, accompagné de son d’autres commandants et amis, et, en premier lieu, il les informa de la Josèphe avait été vaillant, et quelles grandes épreuves il lui avait fait subir au siège de Jotapata. Après cela, il a relaté les prédictions de ses 24 qu’il avait alors soupçonné comme des fictions, suggérées par la peur dans laquelle il se trouvait, mais dont il avait été démontré avec le temps qu’il était divin. « C’est une chose honteuse [a dit que cet homme, qui a prédit d’avance ma venue dans l’empire, et ministre d’un message divin qui m’a été adressé, devrait encore être conservé dans le l’état d’un captif ou d’un prisonnier. Il appela donc Josèphe, et ordonna : qu’il soit mis en liberté ; Sur quoi les commandants se promirent choses glorieuses, de cette rétribution que Vespasien a faite à un étranger. Tite était alors présent avec son père, et il dit : « Ô père, il n’est que juste que le scandale [d’un prisonnier] doit être enlevé de Josèphe, ainsi que sa chaîne de fer. Pour Si nous ne délavons pas à peine ses liens, mais si nous les coupons en morceaux, il sera comme un un homme qui n’avait jamais été lié du tout. Car c’est là la méthode habituelle qui ont été liés sans cause. Vespasien accepta aussi ce conseil ; Un homme entra et mit la chaîne en pièces. tandis que Josèphe recevait ce témoignage de son intégrité pour une récompense, et était en outre considéré comme une personne de crédit quant à l’avenir aussi.





 

CHAPITRE 11.

     Que sur la conquête et le massacre de Vitellius Vespasien
hâta son voyage à Rome ; Mais Tite, son fils, retourna à
Jérusalem.

1. Et maintenant, quand Vespasien eut répondu à la question ambassadeurs, et avait disposé des lieux de pouvoir avec justice, 25 et selon les déserts de chacun, il vint à Antioche, et délibéra de quel côté il valait mieux qu’il pût aller à Rome, plutôt que de marcher sur Rome. Alexandrie, parce qu’il voyait qu’Alexandrie lui était déjà sûre, mais que le les affaires de Rome furent mises en désordre par Vitellius ; il envoya donc Mucianus à l’Italie, et lui confia une armée considérable de cavaliers et de fantassins ; mais Mucianus craignait d’aller par mer, parce que c’était le milieu de l’hiver, C’est ainsi qu’il conduisit son armée à pied à travers la Cappadoce et la Phrygie.

2. Sur ces entrefaites, Antonius Primus prit le tiers de les légions qui étaient en Mysie, car il était président de cette province, et il fit hâtez-vous, afin de combattre Vitellius ; Sur quoi Vitellius renvoya Cécinne avec une grande armée, ayant une grande confiance en lui, parce qu’il avait vaincu Otho. Cette Cécinée sortit de Rome en toute hâte, et trouva Antoine aux environs de Crémone en Gaulle, qui est dans les frontières de l’Italie ; mais quand il vit qu’il y avait que les ennemis étaient nombreux et en bon ordre, il n’osait pas les combattre ; et en tant que Il jugea dangereuse une retraite, et il commença à songer à trahir son armée pour Antonius. En conséquence, il assembla les centurions et les tribuns qui étaient sous les ordres de son commandement, et les persuada d’aller auprès d’Antoine, et cela en diminuant la réputation de Vitellius, et en exagérant la puissance de Vespasien. Il a également leur dit qu’avec l’un il n’y avait rien de plus que le simple nom de domination, mais avec l’autre était la puissance de celui-ci ; et qu’il valait mieux pour eux prévenir la nécessité et gagner la faveur, et, bien qu’ils fussent susceptibles d’être vaincus dans combattre, pour éviter le danger à l’avance, et aller volontiers vers Antonius ; cela Vespasien fut capable de soumettre de lui-même ce qui ne s’était pas encore soumis sans leur tandis que Vitellius ne pouvait conserver ce qu’il avait déjà avec elle.

3. Cecinna a dit cela, et bien d’autres choses encore. et les persuada de se conformer à lui ; et lui et son armée désert; mais la nuit même, les soldats se repentirent de ce qu’ils avaient fait et la crainte s’empara d’eux, de peur que Vitellius, qui les envoyait, ne les obtînt mieux c’est ; et, tirant leurs épées, ils attaquèrent Cécinna, afin de tuer lui; et la chose aurait été faite par eux, si les tribuns n’étaient tombés sur leurs genoux, et les supplia de ne pas le faire ; Les soldats ne l’ont donc pas tué, mais ils le mirent dans les fers, comme traître, et ils allaient l’envoyer à Vitellius. Quand [Antoine] Primus l’apprit, il leva aussitôt ses hommes et fit ils revêtirent leurs armures, et les conduisirent contre ceux qui s’étaient révoltés ; Sur ce, Ils se mirent en ordre de bataille, et firent une résistance pendant un certain temps, mais furent bientôt battus et s’enfuirent à Crémone ; puis Primus prit ses cavaliers, et leur coupèrent l’entrée de la ville, et entourèrent et détruisirent une grande multitude d’entre eux devant la ville, et tombèrent dans la ville avec les repos, et donna congé à ses soldats de la piller. Et ici, il y en avait autant étrangers, qui étaient des marchands, ainsi qu’un grand nombre de gens de ce pays, périt, et parmi eux toute l’armée de Vitellius, au nombre de trente mille deux Antonius ne perdit pas plus de ceux qui étaient venus avec lui de Mysie que quatre mille cinq cents : il délia Cécinne, et l’envoya à Vespasien pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il vint, et fut reçu par lui, et couvert le scandale de sa trahison par les honneurs inattendus qu’il reçut de la part de Vespasien.

4. Et maintenant, à la nouvelle qu’Antoine était Sabinus prit courage à Rome, et rassembla ces cohortes de soldats qui montaient la garde la nuit, et qui, pendant la nuit, s’emparaient de la Capitole; et, comme le jour venait, beaucoup d’hommes de caractère s’approchèrent de lui, avec Domitien, fils de son frère, dont les encouragements furent d’un très grand poids pour le gouvernement. Or, Vitellius ne s’en inquiétait pas beaucoup Primus, mais il était très irrité contre ceux qui s’étaient révoltés contre Sabinus ; et assoiffé, de sa propre barbarie naturelle, après un sang noble, il envoya une partie de l’armée qui l’accompagna pour combattre le Capitole ; et Beaucoup d’actions audacieuses ont été faites de ce côté-ci et du côté de ceux qui tenaient le temple. Mais enfin, les soldats qui venaient d’Allemagne, étant trop nombreux pour les autres, s’emparèrent de la colline, où Domitien, avec beaucoup d’autres des principaux Romains, s’échappèrent providentiellement, tandis que le reste de la multitude Sabinus lui-même fut amené à Vitellius, et puis tué ; Les soldats pillèrent aussi le temple de ses ornements, et le mirent en place en feu. Mais un jour après, Antoine arriva avec son armée, et ils furent rencontrés par Vitellius et son armée ; et ayant eu une bataille en trois endroits différents, le derniers ont tous été détruits. Alors Vitellius sortit du palais, dans ses coupes, et rassasié d’un repas extravagant et luxueux, comme à la dernière extrémité, et d’être entraînés à travers la multitude, et d’être maltraités avec toutes sortes de tourments, eut la tête tranchée au milieu de Rome, ayant conservé la gouvernement huit mois et cinq jours 26 et s’il avait vécu beaucoup plus longtemps, je ne puis m’empêcher de penser que l’empire n’aurait pas été suffisant pour sa convoitise. Parmi les autres qui ont été tués, ils ont été comptés ci-dessus cinquante mille. Cette bataille eut lieu le troisième jour du mois d’Apelleus [Casleu] ; Le lendemain, Mucien entra dans la ville avec son armée, et ordonna Antoine et ses hommes de cesser de tuer ; car ils cherchaient encore les et tua beaucoup de soldats de Vitellius, et beaucoup de la populace, ainsi que les supposant être de son parti, empêchant par leur rage toute exactitude distinction entre eux et les autres. Il produisit ensuite Domitien, et recommanda jusqu’à ce que son père vînt lui-même ; De sorte que les gens qui sont maintenant délivrés de leurs craintes, firent des acclamations de joie pour Vespasien, comme pour leur empereur, et observait les jours de fête pour sa confirmation, et pour la destruction de Vitellius.

5. Et comme Vespasien était venu à Alexandrie, ce de bonnes nouvelles arrivaient de Rome, et en même temps arrivaient des ambassades de tous les siens. terre habitable, pour le féliciter de son avancement ; Et bien que cela Alexandrie était la plus grande de toutes les villes après Rome, elle s’est avérée trop étroite pour contenir la multitude qui s’y rendit ensuite. Donc, sur cette confirmation de tout le gouvernement de Vespasien, qui était maintenant établi, et sur l’inattendu délivrance des affaires publiques des Romains de la ruine, Vespasien tourna son pensées à ce qui n’était pas soumis en Judée. Cependant, lui-même s’empressa de aller à Rome, comme l’hiver était presque fini, et bientôt régler les affaires de Alexandrie dans l’ordre, mais envoya son fils Titus, avec une partie choisie de son armée, à détruire Jérusalem. Titus marcha donc à pied jusqu’à Nicopolis, qui est à vingt stades d’Alexandrie ; Là, il mit son armée à bord de quelques et navigua sur le fleuve le long de la Namus mendésienne, jusqu’à la ville de Tumuis ; Là, il descendit des vaisseaux, marcha à pied, et logea tout ce qui était nuit dans une petite ville appelée Tanis. Sa seconde station était Héracléopolis, et son troisième Péluse ; Il y rafraîchit ensuite son armée pendant deux jours, et le troisième passa l’embouchure du Nil à Péluse ; Il a ensuite poursuivi une station au-dessus du désert, et dressa son camp au temple de la Casienne Jupiter, 27 et le lendemain à Ostracine. Cette station n’avait pas d’eau, mais les gens de la pays utilisent de l’eau apportée d’autres endroits. Après cela, il se reposa à Rhinocolura, et de là il se rendit à Raphia, qui était sa quatrième station. Cette ville est le début de la Syrie. Pour sa cinquième station, il dressa son camp à Gaza ; après quoi il vint à Ascalon, et de là à Jamnia, et après cela à Joppé, et de Joppé à Césarée, ayant pris la résolution de rassembler tous ses d’autres forces réunies à cet endroit.

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 4

1 (retourner)
[ Nous avons ici la situation exacte de Jéroboam « à la sortie du Petit Jourdain dans le Grand Jourdain, près de l’endroit appelé Daphné, mais du vieux Dan. Voir la note dans Antiq. B. VIII. ch. 8. Chapitre 4. Mais Reland soupçonne le silex ici que nous devrions lire Dan, au lieu qu’il n’y ait nulle part ailleurs mention d’un endroit appelé Daphné.]

2 (aller-retour)
[ Ces chiffres dans Josèphe de trente stades d’ascension jusqu’au sommet du mont Le tabor, que nous l’estimions par l’enroulement et le graduel ou par la perpendiculaire d’altitude, et de vingt-six stades de circonférence sur le sommet, ainsi que quinze stades pour cette ascension à Polybe, avec la perpendiculaire de Geminus l’altitude de près de quatorze stades, notée ici par le Dr Hudson, n’en fait aucune d’accord avec le témoignage authentique de M. Maundrell, témoin oculaire, p. 112, qui dit qu’il n’a pas mis une heure à monter au sommet de ce mont Thabor, et que La zone du sommet est un ovale d’environ deux stades de longueur, et un en largeur. Je suppose donc plutôt que Josèphe a écrit trois stades pour l’ascension ou l’altitude, au lieu de trente ; et six stades pour la circonférence au sommet, au lieu de vingt-six, puisqu’une montagne de seulement trois stades perpendiculaires l’altitude peut facilement nécessiter près d’une heure d’ascension, et la circonférence d’un L’ovale de la quantité précédente est proche de six stades de longueur. Il n’est pas certain qu’un tel circonférence de vingt-six stades ou trois milles et quart, à ce moment-là hauteur entourée d’un mur, y compris d’une tranchée et d’autres fortifications, [Peut-être qu’il en reste encore, ibid.] dans le petit intervalle de quarante jours, comme Josèphe dit ici qu’ils étaient seuls.]

3 (retourner)
[ Ce nom Dorcas en grec, était Tabitha en hébreu ou en syriaque, comme Actes 9 :36. En conséquence, certains manuscrits le placent ici Tabetha ou Tabeta. Pas plus que le contexte dans Flavius Josèphe peut être établi en supposant que la lecture était la suivante : « Le fils de Tabitha ; qui, dans la langue de notre pays, désigne Dorcas » [ou une biche].]

4 (retourner)
[ Ici nous pouvons découvrir la honte et la ruine totales de la haute prêtrise parmi les les Juifs, lorsque des personnes indignes, ignobles et viles, ont été avancées à ce saint par les séditieux ; quelle sorte de grands prêtres, comme Josèphe le remarque bien étaient alors obligés d’obéir et d’aider ceux qui les avançaient dans leurs pratiques impies. Les noms de ces grands prêtres, ou plutôt de ces grands prêtres ridicules et profanes, Jésus était le fils de Damneus, Jésus le fils de Gamaliel, Matthias, fils de Théophile, et ce prodigieux ignorant Phannias, fils de Samuel ; tous ceux que nous rencontrerons dans l’avenir de Josèphe l’histoire de cette guerre ; et nous n’en rencontrons pas d’autre qui prétende prêtre après Phannias, jusqu’à ce que Jérusalem fût prise et détruite.]

5 (retour)
[ Cette tribu ou cette race des grands prêtres, ou des sacrificateurs, appelés ici Éniahim, Il semble au savant M. Lowth, qui connaît bien Josèphe, d’être que 1 Chroniques 24 :12, « le cours de Jakim », où certains exemplaires ont « le cours de Eliakim, » et je pense que ce n’est nullement une conjecture improbable.

6 (retourner)
[ Ce Syméon, fils de Gamaliel, est mentionné comme le président de la sanhédrim, et celui qui périt dans la destruction de Jérusalem, par les Juifs Rabbins, comme l’observe Reland à cet endroit. Il nous dit aussi que ces rabbins Jésus fils de Gamala, qui était autrefois un grand prêtre, mais il y a longtemps la destruction de Jérusalem ; de sorte que s’il était la même personne que ce Jésus le fils de Gamala, Josèphe, il a dû vivre jusqu’à un âge très avancé, ou ils ont ont été de très mauvais chronologues.]

7 (retourner)
[ Il est intéressant de noter ici que cet Ananus, le meilleur des Juifs à cette époque, et le souverain sacrificateur, qui était si inquiet de la profanation des Juifs cours du temple par les zélotes, ne se fit cependant pas scrupule de profaner la « cour des Gentils », car au temps de notre Sauveur elle était très profanée par les Juifs ; et il en fit une place de marché, ou plutôt un repaire de voleurs, sans scrupule, Matthieu 21 :12, 13 ; Marc 11 :15-17. C’est pourquoi Josèphe lui-même, lorsqu’il parle des deux cours intérieures, les appelle toutes deux Saintes ou Lieux Saints ; mais, pour autant que je puisse rappelez-vous, ne donne jamais ce caractère de la cour des Gentils. Voir B. V. ch. 9. Sect. 2.]

8 (retourner)
[ Cette appellation de Jérusalem lui a été donnée ici par Simon, le général de la Iduméens, « la ville commune » des Iduméens, qui étaient des prosélytes de la justice, comme ainsi que des Juifs indigènes originaux, confirme grandement cette maxime des Rabbins, ici établi par Reland, que « Jérusalem n’a pas été assignée, ou appropriée, à la tribu de Benjamin ou de Juda, mais toutes les tribus y avaient un droit égal [à leur venant y adorer lors des différentes fêtes]. » Voir un peu plus haut, ch. 3. 3, ou « culte mondain », comme l’auteur de l’épître aux Hébreux appelle le sanctuaire, « un sanctuaire mondain ».]

9 (retourner)
[ Certains commentateurs sont prêts à supposer que ce « Zacharie, fils de Baruch, qui fut ici le plus injustement tué par les Juifs dans le temple, était le même Zacharie, fils de Barachias, dont notre Sauveur dit que les Juifs « Entre le temple et l’autel », Matthieu 23 :35. Il s’agit d’une étrange exposition ; puisque Zacharie, le prophète, était vraiment « le fils de Barachie » et « petit-fils d’Iddo, Zacharie 1 :1 ; et comment il est mort, nous n’avons pas autre que celui que nous avons devant nous dans saint Matthieu, tandis que ce « Zacharie » était « Le fils de Baruch. » Puisque le massacre était passé, quand notre Sauveur prononça ces les Juifs l’avaient déjà tué ; considérant que ce massacre de « Zacharie, fils de Baruch », dans Josèphe, avait alors environ trente-quatre ans futur. Et puisque le massacre a eu lieu « entre le temple et l’autel », dans le cour des prêtres, l’une des parties les plus sacrées et les plus reculées de l’ensemble temple; tandis que c’était, selon les propres mots de Josèphe, au milieu du temple, et de beaucoup plus probablement à la cour d’Israël seulement [car nous n’avons eu aucune que les zélotes avaient à ce moment-là profané la cour des prêtres. Voir B. V. ch. 1. Sect. 2]. Je ne crois pas non plus que notre Josèphe, qui a toujours insiste sur le caractère sacré particulier de la cour la plus intime et de la sainte maison qui s’y trouvait, aurait omis une aggravation si importante de cette barbarie meurtre, tel qu’il a été perpétré dans. un lieu si saint, si c’eût été là le vrai lieu de il. Voir Antiq. B. XI. ch. 7. sect. 1, et la note ici sur B. V. ch. 1. secte. 2.]

10 (retourner)
[ Cette prédiction, que la ville [Jérusalem] serait alors « prise, et que le sanctuaire brûlé, par droit de guerre, lorsqu’une sédition envahirait les Juifs, et que leurs ses propres mains doivent souiller ce temple ; » ou, comme c’est le cas B. VI. ch. 2. 1, « Lorsque si quelqu’un commence à tuer ses compatriotes dans la ville, » c’est un manque dans notre présenter des exemplaires de l’Ancien Testament. Voir Essai sur l’ancien test, p. 104-112. Mais cette prédiction, comme Josèphe le remarque bien ici, cependant, avec l’autre prédictions des prophètes, les séditieux s’en moquaient, leurs moyens mêmes bientôt exactement remplis. Cependant, je ne peux m’empêcher d’en prendre note de l’affirmation positive de Grotius sur Matthieu 26 :9, citée ici par le Dr Hudson, qu'« il faut tenir pour acquis, comme une vérité certaine, que beaucoup de prédictions des prophètes juifs ont été conservées, non par écrit, mais par mémoire. Tandis qu’il me semble si loin d’être certain que je pense qu’il n’a pas ni de probabilité du tout.]

11 (retour)
[ Par ces hiera, ou « lieux saints », par opposition aux villes, il faut entendre les « proseuchae », ou « maisons de prière », hors des villes ; dont on trouve mention dans le Nouveau Testament et d’autres auteurs. Voir Luc 6 :12 ; Actes 16 :13, 16 ; Antiq. B. XIV. ch. 10. l’article 23 ; sa Vie, sect. 51. « In qua te quero proseucha ? Juvénal Sat. III. encore. 296. Ils étaient parfois situés près de la au bord des fleuves, Actes 16 :13, ou au bord de la mer, Antiq. B. XIV. ch. 10. secte. 23. C’est ainsi que les soixante-douze interprètes allaient prier tous les matins au bord de la mer avant qu’ils ne se mettent à leur travail, B. XII. ch. 2. L’article 12.]

12 (retour)
[ Gr. Galatia, et ainsi partout.]

13 (retour)
[ Si ce Somorrhon, ou Somorrha, ne doit pas être écrit ici Gomorrhe, comme certains manuscrits l’ont en quelque sorte, [car le lieu désigné par Josèphe semble être proche Segor, ou Tsoar, à l’extrême sud de la mer Morte, près de laquelle s’élevaient Sodome et Gomorrhe,] ne peut pas être déterminée avec certitude maintenant, mais ne semble en aucun cas C’est improbable.]

14 (retourner)
[ Cette excellente prière d’Élisée manque dans nos copies, 2 Rois 2 :21, 22, bien qu’il soit également mentionné dans les Constitutions apostoliques, B. VII. ch. 37., et le succès de celui-ci est mentionné dans tous.]

16 (retour)
[ De ces affaires et de ces tumultes romains sous Galba, Othon, et Vitellius, ici seulement Abordé par Josèphe, voir plus largement Tacite, Suélonius et Dio. Cependant, nous pouvons observer avec Ottius, que Josèphe écrit le nom du second d’entre eux, non pas Othon, avec beaucoup d’autres, mais Othon, avec les pièces de monnaie. Voir aussi la note sur le ch. 11. CHAPITRE 4.]

17 (retourner)
[ Certains anciens appellent ce fameux arbre, ou bosquet, un chêne, d’autres, un arbre de térébenthine, ou bosquet. Il a été très célèbre dans tous les âges passés, et est ainsi, je suppose, à ce jour ; et cela particulièrement pour un marché ou une réunion éminente des marchands s’y trouvent chaque année, comme nous l’apprennent les voyageurs.]

18 (retour)
[ Puétone diffère à peine de trois jours de Josèphe, et dit qu’Othon périt le le quatre-vingt-quinzième jour de son règne. À Anthon. Voir la note sur le ch. 11. CHAPITRE 4.]

19 (retour)
[ Ce début et cette fin de l’observation du septième jour juif, ou Le sabbat, avec le son de la trompette d’un prêtre, est remarquable, et nulle part ailleurs mentionnés, que je sache. Il n’est pas non plus improbable que la conjecture de Reland était l’endroit même qui a si longtemps intrigué nos commentateurs, appelé « Moussa’h Sabbati, le « Secret du Sabbat », si c’est la vraie lecture, 2 Rois 16 :18, parce qu’ici le sacrificateur convenable se tenait au sec, sous une couverture, pour proclamer le commencement et la fin de chaque sabbat juif.]

20 (retourner)
[ Les auteurs romains qui subsistent aujourd’hui disent que Vitellius eut des enfants, tandis que Josèphe présente ici les soldats romains en Judée en disant qu’il n’en avait pas. Lequel de ces affirmations était la vérité, je l’ignore. Spanheim pense qu’il a donné une raison d’appeler Vitellius « sans enfants », bien qu’il ait réellement eu des enfants, Diss. de Num. p. 649, 650 ; ce à quoi il semble très difficile de donner notre assentiment.]

21 (retour)
[ Ce frère de Vespasien était Flavius Sabinus, comme Suétone nous l’apprend, dans Vitell. 15, et dans les Vespas. Chapitre 2. Il est également nommé par Flavius Josèphe actuellement ch. 11. sect. 4.]

22 (retour)
[ C’est clair par la nature de la chose, aussi bien que par Josèphe et Eutrope, que Vespasien fut d’abord salué empereur en Judée, et que ce n’est que quelque temps ensuite en Égypte. D’où doivent être les copies actuelles de Tacite et de Suétone texte correct, quand ils disent tous les deux qu’il a été proclamé pour la première fois en Égypte, et que aux calendes de juillet, alors qu’ils dis-le encore que c’était le cinquième des Nones ou Ides du même mois de juillet avant qu’il ne soit proclamé en Judée. Je suppose que le mois ils avaient l’intention de le faire en juin, et non en juillet, comme les copies l’indiquent aujourd’hui ; Pas plus que La cohérence de Tacite implique moins. Voir Essai sur l’Apocalypse, p. 136.]

23 (retourner)
[ Nous avons ici une description authentique des limites et des circonstances de L’Égypte, au temps de Vespasien et de Titus.]

24 (retour)
[ Comme Daniel a été préféré par Darius et Cyrus, parce qu’il avait prédit la destruction de la monarchie babylonienne par leur moyen, et les conséquences exaltation des Mèdes et des Perses, Daniel 5 :6 ou plutôt, comme Jérémie, quand il fut prisonnier, fut mis en liberté, et traité honorablement par Nebuzaradan, à la Nabuchodonosor, parce qu’il avait prédit la destruction de Nabuchodonosor. Jérusalem par les Babyloniens, Jérémie 40 :1-7 ; c’est ainsi que notre Josèphe a été placé à sa liberté, et traité honorablement, parce qu’il avait prédit la l’avancement de Vespasien et de Titus dans l’empire romain. Tous ces éléments sont les plus exemples éminents de l’interposition de la Divine Providence et de la certitude des prédictions divines dans les grandes révolutions des quatre monarchies. Il y a plusieurs exemples semblables de ce genre, tant dans l’histoire sacrée que dans d’autres histoires, comme dans le cas de Joseph en Égypte. et de Jaddoua le grand prêtre, aux jours de Alexandre le Grand, etc.]

25 (retour)
[ C’est ce que Josèphe a bien observé, que Vespasien, pour assurer son d’abord son gouvernement, distribua ses charges et sur le pied de la justice, et les a accordés à ceux qui le méritaient le mieux et leur convenaient le mieux. Que la sage conduite d’un simple païen devrait faire honte à ces chefs et ministres d’État qui, professant le christianisme, d’agir autrement, et de s’exposer ainsi, eux et leurs royaumes, au vice et à la destruction.]

26 (retour)
[ Les nombres dans Josèphe, ch. 9. sect. 2, 9, pour Galba sept mois sept jours, pour Othon trois mois deux jours, et ici pour Vitellius huit mois cinq jours, ne sont pas d’accord avec les historiens romains, qui ne sont pas non plus d’accord entre eux. Et en effet, Sealiger se plaint à juste titre, comme l’observe le Dr Hudson au ch. 9. Sect. 2, que cette période est très confuse et incertaine chez les auteurs anciens. Ils Certains d’entre eux étaient probablement contemporains ensemble depuis un certain temps ; l’un des meilleurs les preuves que nous avons, je veux dire le canon de Ptolémée, les omet toutes, comme si elles n’avaient pas tous ensemble ne régnèrent qu’une année entière, et il n’y eut pas un seul Thot, ni jour de l’an, [qui tomba alors le 6 août,] dans tout leur règne. Dio aussi, qui dit que Vitellius régna un an en dix jours, et il estime encore tous leurs règnes ensemble à un an, un mois et deux jours au plus.]

27 (retour)
[ Il existe encore des monnaies de ce Jupiter casien.]



 




LIVRE V.

     Contenant l’intervalle de près de six mois.

De la venue de Titus pour assiéger Jérusalem, à la grande
Extrémité à laquelle les Juifs furent réduits.






 

CHAPITRE 1.

     À propos des séditions à Jérusalem et des
misères qui affligeaient la ville par leurs moyens.

1. Quand donc Titus eut marché sur ce désert, qui se trouve entre l’Égypte et la Syrie, de la manière susmentionnée, il arriva à Césarée, ayant résolu de mettre ses forces en ordre en ce lieu, avant qu’il a commencé la guerre. Bien plus, pendant qu’il assistait son père à Alexandrie, gouvernement qui leur avait été nouvellement conféré par Dieu, il était si arriva que la sédition de Jérusalem fut ranimée et se divisa en trois factions, et qu’une faction combattait l’autre ; qui partitionne dans une telle On peut dire que les mauvais cas sont une bonne chose, et l’effet de la justice divine. Maintenant quant à l’attaque que les zélotes firent contre le peuple, et que j’estime début de la destruction de la ville, il a déjà été expliqué après une d’une manière précise ; d’où elle est venue, et à quel point elle a été malfaisante augmenté. Mais pour la sédition actuelle, il ne faut pas se tromper s’il l’a appelée une sédition engendrée par une autre sédition, et d’être comme une bête sauvage devenue folle, qui, faute de nourriture de l’étranger, se mit à manger sa propre chair.

2. Pour Eléazar, fils de Simon, qui fit le premier sépara les zélotes d’avec le peuple, et les fit se retirer dans le temple, paraissait très fâché des tentatives insolentes de Jean, qu’il faisait tous les jours sur le gens; car cet homme n’a jamais cessé d’assassiner ; mais la vérité était qu’il pouvait ne supporte pas de se soumettre à un tyran qui s’est installé après lui. C’est pourquoi, désirant s’emparant de tout le pouvoir et de toute la domination, se révolta contre Jean, et s’empara de à son secours Judas, fils de Chelcias, et Simon, fils d’Ezron, qui étaient parmi les hommes les plus puissants. Il y avait aussi avec lui Ézéchias, le fils de Chobar, un personnage éminent. Chacune d’entre elles a été suivie d’un grand nombre de les zélotes ; Ceux-ci s’emparèrent de la cour intérieure du temple 1 et leurs armes sur les portes saintes et sur les façades saintes de cette cour. Et Parce qu’ils avaient beaucoup de provisions, ils avaient bon courage, car il y avait une grande abondance de ce qui était consacré à des usages sacrés, et ils ne se faisaient aucun scrupule l’utilisation qu’ils en font ; mais ils avaient peur, à cause de leur petit nombre ; et quand ils y eurent déposé leurs armes, ils ne bougèrent pas de la place Ils étaient dedans. Quant à Jean, quel avantage avait-il sur Eléazar dans la multitude de ses partisans, le même désavantage qu’il avait dans la situation où il se trouvait puisqu’il avait ses ennemis au-dessus de sa tête ; et comme il ne pouvait donner aucun assaut, sans quelque terreur, tant sa colère était trop grande pour qu’ils fussent à la se reposer; Bien qu’il ait souffert plus de mal de la part d’Eléazar et de sa troupe qu’il n’a qu’il ne cessait pas de les attaquer, de sorte qu’il ne cessait pas de les attaquer, qu’il y avait des sorties continuelles les unes contre les autres, ainsi que des dards jetés les uns sur les autres, et le temple fut souillé partout par des meurtres.

3. Mais voici que le tyran Simon, fils de Gioras, le peuple l’avait invité, dans l’espoir qu’il avait de son aide dans la dans de grandes détresses où ils étaient, ayant en son pouvoir la ville haute, et une grande partie de l’inférieure, fit maintenant des assauts plus véhéments contre Jean et son parti, parce qu’ils ont été combattus d’en haut aussi ; mais était-il au-dessous de leurs situation dans laquelle il les attaquait, car ils étaient sous les attaques des autres au-dessus d’eux. C’est ainsi qu’il arriva que Jean reçut et infligea de grands et cela facilement, puisqu’il a été combattu de part et d’autre ; et le même avantage qu’Eléazar et son parti avaient sur lui, puisqu’il était au-dessous d’eux, le même avantage qu’il avait, par sa position supérieure, sur Simon. Sur quel compte Il repoussait facilement les attaques qui venaient d’en bas, par les armes jetés de leurs mains seulement ; mais il était obligé de repousser ceux qui jetaient leur s’élance du temple au-dessus de lui, par ses machines de guerre ; car il avait de tels moteurs comme lançaient des dards, des javelots et des pierres, et cela en grand nombre, par lesquels Il ne s’est pas seulement défendu contre ceux qui combattaient contre lui, mais il a tué De plus, beaucoup de prêtres, comme ils l’étaient pour leurs services sacrés. Pour Quoique ces hommes fussent fous de toutes sortes d’impiété, ils n’en admettre ceux qui désiraient offrir leurs sacrifices, bien qu’ils eussent soin de perquisitionner au préalable les habitants de leur propre pays, et qu’ils soient soupçonnés ou les regardait ; tandis qu’ils n’avaient pas tellement peur des étrangers, qui, bien que Ils avaient obtenu congé d’eux, si cruels qu’ils fussent, pour entrer dans cette cour, furent cependant souvent détruits par cette sédition ; pour les fléchettes qui ont été projetés par les moteurs avec cette force, qu’ils ont passé par-dessus toutes les et atteignit jusqu’à l’autel, et le temple lui-même, et tomba sur les prêtres, et ces 2 qui concernaient les offices sacrés ; de sorte que beaucoup de personnes qui sont venues là avec grand zèle des extrémités de la terre, pour offrir des sacrifices à cette célèbre qui était considéré comme saint par toute l’humanité, s’est effondré devant les leurs. sacrifices eux-mêmes, et aspergeaient cet autel qui était vénérable entre tous les hommes, tant les Grecs que les Barbares, avec leur propre sang ; jusqu’aux cadavres de étrangers se mêlaient à ceux de leur propre pays, et à ceux de leur pays. profanes avec ceux des prêtres, et le sang de toutes sortes de morts Des cadavres se trouvaient dans les lacs des parvis sacrés eux-mêmes. Et maintenant, « Ô le plus misérable ville, quelle misère si grande que celle-ci as-tu souffert de la part des Romains, quand ils sont venus te purifier de ta haine intestine ! Car tu ne pourrais pas être plus un lieu digne de Dieu, et tu ne pourrais pas continuer longtemps à être, après que tu auras Tu as été un sépulcre pour les corps de ton peuple, et tu as rendu la maison sainte elle-même un lieu de sépulture dans cette guerre civile qui est la tienne. Et puisses-tu encore mieux grand, si par hasard tu veux apaiser la colère de ce Dieu qui est l’auteur de ta destruction. Mais je dois m’abstenir de ces passions par les règles de l’histoire, car ce n’est pas le moment de lamentations, mais pour les narrations historiques ; Je reviens donc à la opérations qui suivent dans cette sédition. 3

4. Et maintenant, il y avait trois factions perfides dans la ville, l’une séparée de l’autre. Eléazar et son parti, qui gardèrent le prémices sacrées, vinrent contre Jean dans leurs coupes. Ceux qui étaient avec Jean pilla la populace, et sortit avec zèle contre Simon. Ce Simon avait son l’approvisionnement de la ville, contre les séditieux. Quand c’est pourquoi Jean fut assailli des deux côtés, il fit tourner ses hommes, lançant ses dards sur les citoyens qui se présentaient contre lui, cloîtres qu’il avait en sa possession, tandis qu’il s’opposait à ceux qui l’attaquaient du temple par ses machines de guerre. Et si, à un moment donné, il était libéré de ceux qui étaient au-dessus de lui, ce qui arrivait fréquemment, parce qu’ils étaient ivres et Fatigué, il s’élança avec un grand nombre sur Simon et sa troupe ; Et c’est ce qu’il a fait toujours dans les parties de la ville où il pouvait venir, jusqu’à ce qu’il mît le feu ces maisons qui étaient pleines de blé et de toutes les autres provisions. 4 L' la même chose fut faite par Simon, lorsque, dans la retraite de l’autre, il attaqua le ville aussi ; comme s’ils l’eussent fait exprès pour servir les Romains, en détruisant ce que la ville avait mis contre le siège, et coupant ainsi les nerfs de leur propre pouvoir. En conséquence, il arriva que tous les les lieux qui se trouvaient autour du temple ont été incendiés, et sont devenus un l’espace désertique intermédiaire, prêt à combattre des deux côtés de celui-ci ; et que Presque tout ce blé fut brûlé, ce qui eût suffi pour un siège de de nombreuses années. Ils furent donc pris par le moyen de la famine, qui fut impossibles qu’ils eussent été, s’ils n’avaient pas ainsi préparé la voie pour cela par cette procédure.

5. Et maintenant, comme la ville était engagée dans une guerre contre tous de ces foules perfides d’hommes méchants, les gens de la ville, entre eux, il y avait comme un grand corps déchiré en morceaux. Les hommes et les femmes âgés étaient dans une telle détresse par leurs calamités intérieures, qu’ils souhaitaient Romains, et espérait ardemment une guerre extérieure, afin de les délivrer de leurs misères domestiques. Les citoyens eux-mêmes étaient soumis à une terrible la consternation et la peur ; ils n’avaient pas non plus l’occasion de prendre conseil et de changer leur conduite ; Il n’y avait pas non plus d’espoir de parvenir à un accord avec les leurs ennemis ; et ceux qui avaient de l’esprit ne pouvaient pas s’enfuir ; car des gardes ont été placés à et les têtes des brigands, bien qu’ils fussent séditieux, contre un autre à d’autres égards, mais étaient-ils d’accord pour tuer ceux qui étaient pour la paix avec les Romains, ou étaient soupçonnés d’une inclination à les abandonner, comme leurs ennemis communs. Ils n’étaient d’accord sur rien d’autre que cela, de tuer ceux qui étaient innocents. Le bruit de ceux qui combattaient était incessant, tant par de jour comme de nuit ; mais les lamentations de ceux qui pleuraient surpassaient les autres ; et ils n’eurent jamais l’occasion d’abandonner leurs lamentations, parce que leurs calamités se succédaient perpétuellement les unes sur les autres, bien que les profondeurs la consternation dans laquelle ils se trouvaient les empêchait de gémir extérieurement ; mais étant contraints par la crainte de cacher leurs passions intérieures, ils étaient intérieurement tourmentés, sans oser ouvrir leurs lèvres en gémissements. Il n’y a pas eu non plus de considération à ceux qui étaient encore vivants, par leurs parents ; et aucun soin n’a été pris de l’enterrement pour ceux qui étaient morts ; l’occasion de l’un et de l’autre, c’est-à-dire chacun désespérait de lui-même ; car ceux qui n’étaient pas du nombre des séditieux avaient aucun grand désir d’aucune chose, comme s’attendant avec certitude qu’ils seraient très bientôt détruite ; mais pour les séditieux eux-mêmes, ils combattaient l’autre, tandis qu’ils foulaient aux pieds les cadavres entassés les uns sur les autres, et, prenant une rage folle de ces cadavres qui étaient sous leurs pieds, n’en devint que plus féroce. D’ailleurs, ils inventaient encore un peu ou moins d’autres qui étaient pernicieux contre eux-mêmes ; et quand ils eurent résolu de n’importe quoi, ils l’exécutaient sans pitié, et n’omettaient aucune méthode de tourment ou de de barbarie. Jean a bien abusé des matériaux sacrés, 5 et les employa à la construction de ses machines de guerre ; pour le peuple et le Les prêtres avaient autrefois résolu de soutenir le temple et d’élever la sainte maison vingt coudées plus haut ; car le roi Agrippa avait à grands frais, et avec de très grandes peines, y apporta les matériaux propres à cette étant des pièces de bois qui valent la peine d’être vues, tant pour leur la rectitude et leur largeur ; mais la guerre s’engagea, et interrompit la travail, Jean les fit couper, et prépara pour la construction de ses tours, il trouva assez longtemps pour s’opposer à ceux de ses adversaires qui le croyaient le temple qui était au-dessus de lui. Il les fit aussi apporter et ériger derrière le cour intérieure contre l’extrémité ouest du cloître, où seul il pouvait les ériger ; tandis que les autres parties de cette cour comportaient tant d’étapes qu’elles ne qu’ils s’approchent suffisamment des cloîtres.

6. C’est ainsi que Jean espérait être trop dur pour ses ennemis par ces machines construites par son impiété ; mais Dieu lui-même l’a démontré ses peines ne lui seraient d’aucune utilité, en attirant sur lui les Romains, avant il avait élevé n’importe laquelle de ses tours ; pour Titus, lorsqu’il eut réuni une partie de ses forces autour de lui, et avait ordonné au reste de le rencontrer à Jérusalem, marcha hors de Césarée. Il avait avec lui les trois légions qui l’avaient accompagné père lorsqu’il dévasta la Judée, ainsi que la douzième légion qui avait il avait été battu autrefois avec Cestius ; quelle légion, comme il était par ailleurs remarquable Pour sa valeur, il marchait maintenant avec plus d’empressement pour se venger sur les Juifs, comme se souvenant de ce qu’ils avaient souffert autrefois d’eux. Parmi ceux-ci, légions, il ordonna à la cinquième de venir à sa rencontre, en passant par Emmaüs, et à la dixième monter par Jéricho ; il se déplaça aussi lui-même, avec les autres ; en plus de qui, marchaient les auxiliaires qui venaient des rois, étant maintenant plus nombreux qu’auparavant, ainsi qu’un nombre considérable de personnes qui lui vinrent en aide de Syrie. Ceux qui avaient été choisis parmi ces quatre légions, et envoyés avec Mucianus en Italie, firent remplir leurs places par ces soldats qui sortit d’Égypte avec Tite ; qui étaient deux mille hommes, choisis parmi les armées à Alexandrie. Il suivait aussi trois mille hommes tirés de ceux-là. qui gardait le fleuve Euphrate ; ainsi que Tibère Alexandre, qui était l’un de ses amis, très précieux, tant pour sa bienveillance envers lui que pour sa prudence. Il avait été autrefois gouverneur d’Alexandrie, mais on le croyait maintenant digne d’être général de l’armée [sous Titus]. La raison en était qu’il avait été le premier qui encourageait Vespasien tout à l’heure à accepter cette nouvelle domination, et s’attacha à lui avec une grande fidélité, quand les choses furent incertain, et la fortune ne s’était pas encore déclarée pour lui. Il a également suivi Tite en tant que très utile dans cette guerre, tant par son âge que par son habileté à Affaires.





 

CHAPITRE 2.

     Comment Titus marcha sur Jérusalem, et comment il fut en danger 
 alors qu’il regardait la ville de l’endroit où il avait établi son camp

1. Comme Titus marchait sur la terre ennemie, les auxiliaires envoyés par les rois marchèrent les premiers, ayant tous les les autres auxiliaires avec eux ; après lesquels suivirent ceux qui devaient préparer les routes et mesurez le camp ; puis vint le bagage du commandant, et après que les autres soldats, qui étaient complètement armés pour les soutenir ; Puis vint le Titus lui-même, ayant avec lui un autre corps d’élite ; puis vinrent les piquiers ; après quoi vint le cheval de cette légion. Tout cela est venu avant le moteur; et après ces machines vinrent les tribuns et les chefs des les cohortes, avec leurs corps choisis ; après ceux-ci venaient les enseignes, avec l’aigle ; et devant ces enseignes vinrent les trompettes qui leur appartenaient ; Ensuite, ceux-ci sont venus le gros de l’armée dans leurs rangs, chaque rang ayant six rangs de profondeur ; le Des serviteurs appartenant à toutes les légions vinrent après ceux-ci ; et avant que ceux-ci ne durent leur bagage; Les mercenaires arrivèrent les derniers, et ceux qui les gardaient amenèrent les arrière. Or Titus, selon l’usage romain, se mit en tête de l’armée d’une manière décente, et marcha à travers la Samarie jusqu’à Gophna, une ville qui avait fut jadis prise par son père, et fut ensuite garnie par des soldats romains ; et quand il y eut logé une nuit, il se mit en marche le matin ; et quand Il était allé jusqu’à une journée de marche, il dressa son camp dans cette vallée qui les Juifs, dans leur propre langue, appellent « la vallée des épines », près d’un certain village appelé Gabaothsath, qui signifie « la colline de Saül », étant éloigné de Jérusalem à une trentaine de stades. 6 Il n’y a pas de C’est qu’il choisit six cents cavaliers d’élite, et qu’il alla voir la ville, pour voir de quelle force elle était, et combien les Juifs étaient courageux ; si, quand ils le verraient, et avant d’en venir à une bataille directe, ils soyez effrayés et soumettez-vous ; car on lui avait dit ce qui était réellement vrai, que Le peuple qui tomba sous le pouvoir des séditieux et des brigands fut grand désir de paix ; mais étant trop faibles pour s’élever contre les autres, ils rester immobile.

2. Tant qu’il chevauchait sur la route droite, qui conduisait à la muraille de la ville, personne ne sortit des portes ; mais lorsqu’il sortit de cette route, et descendit vers la tour Pséphinus, et conduisit les bande de cavaliers obliquement, un nombre immense de Juifs s’élança tout à coup à les tours appelées les « Tours des Femmes », par cette porte qui était en face de les monuments de la reine Hélène, et intercepta son cheval ; et debout directement en face de ceux qui couraient encore le long de la route, les empêchaient de se joindre ceux qui avaient décliné l’offre. Ils interceptèrent aussi Tite, avec quelques autre. Or, il lui était impossible d’aller de l’avant, parce que tous les endroits fit creuser des tranchées dans la muraille, pour conserver les jardins d’alentour, et étaient pleins de jardins obliquement situés, et de nombreuses haies ; et de revenir en arrière Pour ses propres hommes, il voyait que c’était aussi impossible, à cause de la multitude des les ennemis qui se trouvent entre eux ; beaucoup d’entre eux ne savaient même pas que le King courait le moindre danger, mais il le supposait toujours parmi eux. Il s’aperçut donc que Sa conservation doit être entièrement due à son propre courage, et il a fait tourner son cheval et cria à haute voix à ceux qui l’entouraient de le suivre, et courut avec violence au milieu de ses ennemis, afin de se frayer un passage à ses propres hommes. Et c’est pourquoi nous pouvons apprendre principalement que le succès des guerres, et les dangers que représentent Rois 7 sont sous la providence de Dieu ; car, tandis qu’un si grand nombre de fléchettes étaient lancé à Titus, alors qu’il n’avait ni sa coiffe, ni sa cuirasse, car, comme je vous l’ai dit, il n’est pas sorti pour combattre, mais pour voir la ville,] aucun de ces ils touchèrent son corps, mais s’écartèrent sans le blesser ; comme si tous les Ils l’ont manqué exprès, et n’ont fait que du bruit en passant près de lui. Il a donc il les détourna perpétuellement avec son épée qui venait de son côté, et renversa beaucoup de ceux qui le rencontrèrent directement, et firent monter son cheval sur ceux qui ont été renversés. L’ennemi poussa un cri contre l’audace de César, et s’exhortaient les uns les autres à se précipiter sur lui. Pourtant, ceux contre qui il marchait volaient et s’éloignent de lui en grand nombre ; tandis que ceux qui étaient dans la même le danger qu’il courait près de lui, bien qu’ils fussent blessés tous deux sur leur sur le dos et sur les côtés ; car ils n’avaient chacun d’eux que cette seule espérance de s’enfuir, s’ils pouvaient aider Titus à s’ouvrir un chemin, afin qu’il ne pût pas entouré de ses ennemis avant qu’il ne s’éloigne d’eux. Maintenant, il y avait deux de ceux qui étaient avec lui, mais à quelque distance ; celle dont le l’ennemi l’entoura et le tua de ses traits, ainsi que son cheval ; mais l’autre, ils le tuèrent au moment où il sautait à bas de son cheval, et emporta son cheval avec eux. Mais Titus s’échappa avec les autres, et arriva sain et sauf au camp. Donc, c’est ce Le succès de la première attaque des Juifs leur releva l’esprit, et leur donna une l’espoir mal fondé ; et cette courte inclination de fortune, de leur côté, fit très courageux pour l’avenir.

3. Mais maintenant, dès que cette légion qui avait été à Emmaüs s’était joint à César pendant la nuit, il s’en retira quand il fit jour, et arriva à un lieu appelé Séope ; d’où l’on commençait déjà à voir la ville, et l’on pouvait avoir une vue dégagée du grand temple. Par conséquent, le Sénat, le quartier nord de la ville, qui s’y rattachait, se trouvait une plaine, et très proprement nommée Scopus, [la perspective,] et n’avait pas plus de sept stades loin d’elle. Et c’est là que Titus ordonna qu’on fortifiât un camp pour deux légions qui devaient être ensemble ; mais il ordonna qu’un autre camp fût fortifié, à trois stades plus loin derrière eux, pour la cinquième légion ; car il pensaient qu’en marchant dans la nuit, ils pourraient être fatigués, et qu’ils pourraient mériter d’être à l’abri de l’ennemi, et de se fortifier avec moins de crainte ; et Comme ceux-ci commençaient à s’accumuler, la dixième légion, qui passa Jéricho était déjà arrivée à l’endroit où un certain groupe d’hommes armés avait jadis lain, pour garder ce passage dans la ville, et avait été pris auparavant par Vespasien. Ces légions avaient ordre de camper à la distance de six stades de Jérusalem, sur la montagne appelée le mont des Oliviers 8 se trouve contre la ville du côté de l’est, et en est séparé par une profonde vallée, interposée entre eux, qui s’appelle Cédron.

4. Or, alors qu’il y avait jusqu’à présent dans la ville les divers partis s’élançait perpétuellement les uns contre les autres, cette guerre étrangère, s’abattent sur eux d’une manière violente, mettent le premier un terme à leurs querelles l’un contre l’autre ; et comme les séditieux voyaient maintenant avec étonnement les Romains Plantant trois camps différents, ils commencèrent à penser à une sorte de concorde gênante, et se dirent l’un à l’autre : « Que faisons-nous ici, et que voulons-nous dire quand nous souffrons ? trois murs fortifiés à construire pour nous enfermer, que nous ne pourrons pas Respirer librement ? tandis que l’ennemi est en train de construire une sorte de ville l’opposition à nous, et tandis que nous restons assis tranquillement dans nos propres murs, et que nous devenons spectateurs seulement de ce qu’ils font, les mains inactives, et l’armure posée comme s’il s’agissait d’un peu de ce qui était pour notre bien et notre avantage. Nous sommes, Il semble que [c’est ainsi qu’ils ont crié,] courageux contre nous-mêmes, tandis que les Les Romains sont susceptibles de s’emparer de la ville sans effusion de sang par notre sédition. C’est ainsi qu’il a ils s’encouragent les uns les autres quand ils se sont réunis, et ont pris leurs armures aussitôt, et courut sur la dixième légion, et tomba sur les Romains avec avec un grand empressement, et avec un cri prodigieux, tandis qu’ils fortifiaient leur camp. Ces Romains ont été pris dans différents partis, et cela afin de accomplissent leurs divers travaux, et, pour cette raison, avaient en grande partie mis de côté leurs bras ; car ils pensaient que les Juifs n’auraient pas osé faire une sortie sur eux ; et s’ils avaient été disposés à le faire, ils auraient supposé leur sédition les aurait distraits. Ils furent donc mis en désordre à l’improviste ; quand quelques-uns d’entre eux laissèrent leurs ouvrages où ils se trouvaient, et s’en allèrent aussitôt. et beaucoup coururent à leurs armes, mais furent frappés et tués avant qu’ils aient pu se retourner sur l’ennemi. Les Juifs devinrent de plus en plus nombreux, à mesure que les Juifs encouragé par le bon succès de ceux qui ont attaqué les premiers ; et tandis que ils avaient tant de chance, qu’ils semblaient à eux-mêmes et à l’ennemi beaucoup plus qu’ils ne l’étaient réellement. La manière désordonnée dont ils se sont battus à d’abord les Romains, qui avaient été constamment habitués à combattre habilement en bon ordre, et en gardant leurs rangs, et en obéissant aux ordres qui leur ont été donnés ; c’est pourquoi les Romains furent pris à l’improviste, et furent obligés de céder aux assauts qui leur furent donnés. Maintenant, quand ces Romains furent rattrapés, et revinrent sur les Juifs, ils mirent un terme à leur carrière ; mais quand ils n’ont pas pris assez soin d’eux-mêmes à travers le véhémence de leur poursuite, ils en furent blessés ; mais comme il y en a encore plus et de plus en plus plus de Juifs sortaient de la ville, les Romains furent enfin amenés ils se mirent en fuite, et s’enfuirent de leur camp. Non, les choses semblaient comme si toute la légion eût été en danger, si Titus n’eût été informé de l’affaire dans laquelle ils se trouvaient, et leur avait envoyé des secours immédiatement. Il a donc leur reprocha leur lâcheté, et ramena ceux qui couraient et tomba lui-même sur les Juifs sur leur flanc, avec ces troupes d’élite qui étaient avec lui, et en tuèrent un nombre considérable, et en blessèrent davantage, et il les mit tous en fuite, et les fit s’enfuir précipitamment dans la vallée. Maintenant de même que ces Juifs souffraient beaucoup dans la déclivité de la vallée, de même lorsqu’ils furent ils firent demi-tour, et se tinrent debout contre les Romains, ayant la vallée entre eux, et là combattit avec eux. C’est ainsi qu’ils ont continué à combattez jusqu’à midi ; mais comme il était déjà un peu plus de midi, Tite mit ces qui vinrent au secours des Romains avec lui, et ceux qui appartenaient à la les cohortes, pour empêcher les Juifs de faire d’autres sorties, puis envoya les le reste de la légion dans la partie supérieure de la montagne, pour fortifier leur camp.

5. Cette marche des Romains parut aux Juifs une vol; et comme la sentinelle qui était placée sur la muraille donnait un signal par secouant son vêtement, il sortit une nouvelle multitude de Juifs, et cela avec d’une violence si puissante, qu’on pourrait la comparer à l’exécution de la plus grande terribles bêtes sauvages. À vrai dire, aucun de ceux qui s’opposaient à eux ne pouvait soutenir la fureur avec laquelle ils ont fait leurs attaques ; mais, comme s’ils avaient été chassés d’une machine, ils brisèrent les rangs des ennemis, qui furent mis à rude épreuve. s’enfuit, et s’enfuit vers la montagne ; personne d’autre que Tite lui-même, et quelques autres avec lui, se retrouvant au milieu de la pente. Or, ces autres, qui étaient ses amis, méprisaient le danger qu’ils couraient, et avaient honte de quitter leur général, l’exhortant instamment à céder la place à ces Juifs qui aiment mourant, et de ne pas courir de tels dangers devant ceux qui devraient rester devant lui; de considérer quelle était sa fortune, et non pas en lui fournissant la place d’un simple soldat, d’oser se retourner si brusquement contre l’ennemi ; et ce parce qu’il était général dans la guerre, et seigneur de la terre habitable, sur la terre La préservation des affaires publiques dépend tout. Ces persuasions, Titus semblait non pas pour entendre, mais pour s’opposer à ceux qui couraient sur lui, et les frappaient le visage ; et quand il les eut forcés à s’en retourner, il les tua : il tomba aussi sur un grand nombre d’entre eux qui descendaient la colline, et les poussaient en avant ; pendant que Ces hommes étaient si étonnés de son courage et de sa force, qu’ils ne purent volèrent directement à la ville, mais refusèrent de lui des deux côtés, et le poursuivirent ceux qui se sont enfuis en haut de la colline ; mais il tomba encore sur leur flanc, et mit un Arrêtez à leur fureur. Sur ces entrefaites, un désordre et une terreur s’abattirent de nouveau sur ceux qui fortifiaient leur camp au sommet de la colline, à leur vue ceux qui sont au-dessous d’eux s’enfuient ; de sorte que toute la légion fut dispersée, tandis qu’ils pensaient que les sorties des Juifs sur eux étaient clairement insupportable, et que Titus lui-même fut mis en fuite ; parce qu’ils l’ont pris Il est certain que, s’il était resté, les autres ne se seraient jamais enfuis pour le chercher. Ainsi ils étaient entourés de toutes parts d’une sorte de peur panique, et quelques-uns se dispersèrent d’une façon, d’autres d’une autre, jusqu’à ce que quelques-uns d’entre eux virent leur général au beau milieu d’une action, et comme ils s’inquiétaient beaucoup pour lui, ils proclama le danger qu’il courait à toute la légion ; Et maintenant la honte les a faits rebroussèrent chemin, et ils se reprochèrent l’un à l’autre d’avoir fait pire que de s’enfuir, en désertant César. Ils employèrent donc toute leur force contre les Juifs, et S’éloignant de la pente droite, ils les poussèrent en tas dans le fond de la vallée. Alors les Juifs se retournèrent et les combattirent ; mais comme ils étaient se retiraient, et maintenant, parce que les Romains avaient l’avantage de la et étaient au-dessus des Juifs, ils les chassèrent tous dans la vallée. Tite aussi pressa ceux qui étaient près de lui, et envoya de nouveau la légion fortifier leur campement ; tandis que lui et ceux qui étaient avec lui auparavant s’opposaient à l’ennemi, et les empêcha de faire d’autres méfaits ; de sorte que, s’il m’est permis de le faire, ni ajouter quoi que ce soit par flatterie, ni rien diminuer par envie, mais, pour dire la vérité, César délivra deux fois toute cette légion elle était en péril, et leur donnait l’occasion tranquille de fortifier leur camp.





 

CHAPITRE 3.

     Comment la sédition a été ranimée à l’intérieur de Jérusalem et pourtant
Les Juifs ont fabriqué des pièges pour les Romains. Comment Tite aussi
a menacé ses soldats pour leur imprudence incontrôlable.

1. Comme la guerre à l’étranger a cessé pour un temps, le la sédition intérieure a été ravivée ; et sur la fête des pains sans levain, qui était maintenant C’est le quatorzième jour du mois de Xanthicus, [Nisan,] quand il est croyaient que les Juifs avaient d’abord été libérés des Égyptiens, Éléazar et son groupe ouvrit les portes de cette cour du temple, et fit entrer ceux des les gens qui désiraient adorer Dieu en elle. 9 Mais Jean se servit de cette fête comme d’un manteau pour ses desseins perfides, et arma les plus insignifiants de son propre parti, dont la plupart n’étaient pas purifiés, avec des armes cachées sous leurs vêtements, et les envoya avec de grandes zèle dans le temple, afin de s’en emparer ; que les hommes armés, lorsqu’ils étaient entrèrent, jetèrent leurs vêtements, et apparurent bientôt dans leurs armures. Sur quoi il y eut un très grand désordre et une grande agitation autour de la sainte maison ; tandis que le peuple, qui n’avait aucun intérêt dans la sédition, supposait que cette attaque a été faite contre tous sans distinction, comme les zélotes pensaient qu’elle avait été faite contre eux-mêmes seulement. Ceux-ci cessèrent donc de garder les portes plus longtemps, et sautèrent de leurs créneaux avant d’en arriver à un engagement, et s’enfuirent dans les cavernes souterraines du temple ; tandis que les gens qui se tenaient debout tremblants à l’autel, et autour de la sainte maison, étaient roulés en tas les uns contre les autres, et ils ont été piétinés, et ont été battus avec des armes de bois et de fer sans pitié. Ceux qui avaient des différends avec les autres tuèrent beaucoup de personnes qui se taisaient, par inimitié et par haine privées, comme s’ils étaient en face de l’ennemi. aux séditieux ; et tous ceux qui avaient autrefois offensé l’un de ces comploteurs étaient maintenant connus, et étaient maintenant emmenés à l’abattoir ; et quand ils eurent fait l’abondance de méfaits horribles pour les innocents, ils ont accordé une trêve aux coupables, et que s’en aillent ceux qui sont sortis des cavernes. Ces adeptes de Jean aussi s’empara de ce temple intérieur et de toutes les machines guerrières et s’aventura ensuite à s’opposer à Simon. Et c’est ainsi que cette sédition, qui avait divisé en trois factions, était maintenant réduit à deux.

2. Mais Titus, dans l’intention d’établir son camp plus près de la ville que Scopus, plaça autant de cavaliers et de fantassins de son choix qu’il assez opposé aux Juifs, pour les empêcher de s’élancer sur tandis qu’il donnait l’ordre à toute l’armée d’aplanir la distance, jusqu’à la muraille de la ville. Et ils renversèrent toutes les haies et les murailles que les habitants avaient fait autour de leurs jardins et de leurs bosquets d’arbres, et abattu tout les arbres fruitiers qui se trouvaient entre eux et la muraille de la ville, et remplis tous les creux et les gouffres, et démoli les précipices rocheux avec instruments en fer ; et par là nivela tout le lieu depuis Scopus jusqu’à celui d’Hérode monuments, qui jouxtaient le bassin appelé le bassin du Serpent.

3. Or, en ce temps-là même, les Juifs inventèrent la stratagème contre les Romains. Les plus hardis des séditieux s’en allèrent dans les tours, appelées les Tours des Femmes, comme si elles avaient été éjectées la ville par ceux qui étaient pour la paix, et qui se promenaient comme s’ils avaient peur d’être assaillis par les Romains, et craignaient les uns les autres ; tandis que ceux qui qui se tenait sur la muraille, et qui semblaient être du côté du peuple, criaient à haute voix pour la paix, et les suppliant qu’on leur donne la sécurité de leur vie, et il appela les Romains, leur promettant de leur ouvrir les portes ; et comme ils criaient ainsi, ils jetaient des pierres sur les leurs, comme s’ils ils les chasseraient loin des portes. Ceux-ci ont également prétendu qu’ils étaient exclus par la force, et qu’ils ont demandé à ceux qui étaient à l’intérieur de les laisser dans; et, se précipitant sur les Romains perpétuellement, avec violence, ils revinrent ensuite, et semblaient être dans un grand désordre. Or, les soldats romains pensaient que c’était une ruse leur stratagème était de croire réel, et de croire qu’ils avaient le seul parti sous leur pouvoir, et qu’ils pourraient les punir à leur guise, et espérant que les l’autre partie leur ouvrirait ses portes, pour l’exécution de leur conçoit en conséquence. Mais pour Tite lui-même, il avait cette conduite surprenante de les Juifs dans la suspicion ; car, tandis qu’il les avait invités à s’entendre sur des Josèphe, mais la veille, il n’avait pu recevoir aucune réponse de leur part ; Il ordonna donc aux soldats de rester là où ils étaient. Toutefois quelques-uns d’entre eux, qui étaient placés à l’avant des ouvrages, l’en empêchèrent, et leurs bras coururent vers les portes ; après quoi ceux qui semblaient avoir été éjectés au premier retraité ; mais dès que les soldats furent arrivés entre les tours de chaque côté de la porte, les Juifs accoururent, les entourèrent et tombèrent sur eux derrière, tandis que la multitude qui se tenait sur la muraille jetait un monceau de des pierres et des dards de toutes sortes, de sorte qu’ils tuèrent une quantité considérable de et en blessa beaucoup d’autres ; car il n’était pas facile aux Romains de s’échapper, raison, ceux qui les suivaient les poussaient en avant ; En outre, la honte qu’ils éprouvent qu’ils avaient pour s’être trompés, et la crainte qu’ils avaient de leurs chefs, les engagea à persévérer dans leur erreur ; c’est pourquoi ils ont combattu avec leur lances pendant un long moment, et reçut beaucoup de coups de la part des Juifs, bien qu’ils leur donna encore autant de coups, et repoussa enfin ceux qui l’avaient enveloppé tandis que les Juifs les poursuivaient pendant qu’ils se retiraient, et les suivaient, et leur lança des traits jusqu’aux monuments de la reine Hélène.

4. Après cela, ces Juifs, sans observer aucun décorum, s’insolent de leur bonne fortune, et se moquèrent des Romains d’être trompés par le tour qu’ils leur avaient joué, et faisant du bruit en les frappant leurs boucliers, bondissaient d’allégresse et poussaient des exclamations joyeuses ; tandis que ces Les soldats furent accueillis avec des menaces de la part de leurs officiers, et avec indignation par César lui-même, [qui leur parla ainsi] : Ces Juifs, qui ne sont conduits qu’à par leur folie, faites tout avec soin et circonspection ; ils/elles inventent des stratagèmes, et des embuscades laïques, et la fortune donne le succès à leurs stratagèmes, parce qu’ils sont obéissants, et qu’ils conservent leur bienveillance et leur fidélité à l’un autre; tandis que les Romains, à qui la fortune est toujours soumise, en raison de leur bon ordre et de leur soumission empressée à leurs chefs, ont eu un mauvais succès par leur conduite contraire, et par le fait qu’ils n’ont pas pu se retenir leurs mains de l’action, ils ont été pris ; et ce qui est le plus à leur reproche, ils ont continué sans leurs chefs, en présence même de de César. « En vérité, dit Titus, les lois de la guerre ne peuvent que gémir lourdement, comme mon père lui-même, quand il sera informé de cette blessure qui a nous a été donné, puisque celui qui vieillit dans les guerres n’a jamais fait une si grande erreur. Nos lois de la guerre infligent également la peine capitale à ceux qui le moins du monde en bon ordre, alors qu’à l’heure actuelle, ils ont vu toute une l’armée se retrouve dans le désordre. Cependant, ceux qui ont été si insolents seront immédiatement sensible, que même ceux qui vainquent parmi les Romains sans ordres car combattre doit être sous le sceau de la honte. Quand Tite eut étendu sur cette question devant les commandants, il paraissait évident qu’il exécuterait la loi contre tous ceux qui étaient concernés ; Ainsi l’esprit de ces soldats s’enfonça dans le désespoir, s’attendant à être mis à mort, et cela avec justice et rapidité. Cependant, l’autre des légions s’entourèrent de Tite, et implorèrent sa faveur auprès de leurs compagnons soldats, et le supplia de lui pardonner la témérité d’un peu nombreux, à cause de la meilleure obéissance de tous les autres ; et promis pour eux qu’ils répareraient leur faute présente, par leur plus vertueux comportement pour le temps à venir.

5. César se conforma à leurs désirs, et ce que la prudence lui dictait aussi ; car il estimait qu’il convenait de punir les célibataires personnes par des exécutions réelles, mais que le châtiment d’une grande multitude n’allez pas plus loin que les réprimandes ; Il se réconcilia donc avec les soldats, mais il donna une charge spéciale d’agir plus sagement pour l’avenir ; et il considéra avec comment il pourrait être même avec les Juifs pour leur stratagème. Et maintenant, quand le l’espace entre les Romains et la muraille avait été nivelé, ce qui fut fait en quatre jours, et comme il désirait amener les bagages de l’armée, avec le reste de l’armée, la multitude qui le suivait, sain et sauf jusqu’au camp, il mit la part la plus forte de son armée contre la muraille qui se trouvait dans le quartier nord de la ville, et contre la partie occidentale de celle-ci, et il fit son armée de sept profondeurs, avec la les fantassins placés devant eux, et les cavaliers derrière eux, chacun des derniers trois rangs, tandis que les archers se tenaient au milieu sur sept rangs. Et maintenant, comme il était défendu aux Juifs, par un si grand nombre d’hommes, de faire des sorties sur les Romains, les deux bêtes qui portaient les fardeaux, et qui appartenaient aux trois Les légions et le reste de la multitude marchaient sans crainte. Mais pour ce qui est de Titus lui-même, il n’était qu’à environ deux stades de la muraille, à cet endroit où se trouvait le coin 10 et contre cette tour qui s’appelait Psephinus, à laquelle tour la boussole de la muraille du nord s’inclinait et s’étendait contre la Ouest; mais l’autre partie de l’armée se fortifia à la tour qu’on appelle Hippicus, et était éloignée, de la même manière, de deux stades de la ville. Cependant, la dixième légion continua à sa place, sur le mont des Oliviers.





 

CHAPITRE 4.

     La description de Jérusalem.

1. La ville de Jérusalem fut fortifiée avec trois des murailles, sur les parties qui n’étaient pas entourées de vallées infranchissables ; pour dans en de tels endroits, il n’avait qu’un mur. La ville a été construite sur deux collines, qui sont opposés l’un à l’autre, et qu’ils aient une vallée pour les séparer ; à laquelle vallée les rangées de maisons correspondantes sur les deux collines se terminent. De ces collines, qui qui contient la ville haute est beaucoup plus élevé, et en longueur plus directe. C’est pourquoi le roi David l’appela la « Citadelle » ; Il était le père de ce Salomon qui construisit ce temple au commencement ; mais nous l’appelons le — Place du marché supérieur. Mais l’autre colline, qui s’appelait Acra, et qui la ville basse, a la forme d’une lune quand elle est cornue ; à l’opposé de cela il y avait une troisième colline, mais naturellement plus basse qu’Acra, et séparée autrefois de l’autre par une large vallée. Cependant, à l’époque où les Asmonéens ils remplirent cette vallée de terre, et eurent l’intention de se joindre à la ville au temple. Ils enlevèrent alors une partie de la hauteur d’Acra et la réduisirent à moins élevé qu’il ne l’était auparavant, afin que le temple fût supérieur à il. Or, la Vallée des Fromagers, comme on l’appelait, et c’était celle que nous t’a déjà distingué la colline de la ville haute de celle de la ville inférieure, s’étendait jusqu’à Siloé ; car c’est le nom d’une fontaine qui a de la douceur de l’eau dedans, et cela aussi en grande abondance. Mais à l’extérieur, ces collines sont entourés de vallées profondes, et à cause des précipices qui leur appartiennent Des deux côtés, ils sont partout infranchissables.

2. Or, de ces trois murs, l’ancien était difficile à à cause des vallées et de la colline sur laquelle elle a été bâtie, et qui était au-dessus d’eux. Mais outre ce grand avantage, quant à la place là où ils étaient situés, il était également construit très fort ; parce que David et Salomon et les rois suivants furent très zélés pour cette œuvre. Maintenant que La muraille commençait au nord, à la tour appelée « Hippicus », et s’étendait jusqu’à le « Xistus », un lieu ainsi appelé, puis, se joignant à la maison du conseil, se terminait dans le cloître ouest du temple. Mais si nous allons dans l’autre sens vers l’ouest, commençait au même endroit, et s’étendait à travers un lieu appelé « Bethso », jusqu’à la porte de l’Essens ; et après cela, il s’est dirigé vers le sud, ayant sa courbure au-dessus la fontaine de Siloé, où elle s’incurve de nouveau vers l’orient chez Salomon et s’étend jusqu’à un certain endroit qu’ils appelaient Ophlas, où il était rattachée au cloître oriental du temple. Le deuxième mur a pris son à partir de cette porte qu’ils appelaient « Gennath », qui appartenait à la premier mur ; elle n’englobait que le quartier nord de la ville, et atteignait le jusqu’à la tour Antonia. Le début de la troisième muraille se trouvait à la tour Hippicus, d’où il s’étendait jusqu’au quartier nord de la ville, et le tour Psephinus, puis s’étendit jusqu’à ce qu’elle arrivât contre le monuments d’Hélène, qu’Hélène était reine d’Adiabène, fille d’Izatès ; Il s’étendait ensuite sur une grande longueur, et passait par les cavernes sépulcrales des rois, et se pencha de nouveau à la tour de l’angle, au monument qui s’appelle le « Monument du Foulon » et est relié à l’ancienne muraille de la vallée appelée la « Vallée du Cédron ». C’était Agrippa qui englobait les parties ajoutées à la vieille ville avec cette muraille, qui était toute nue auparavant ; car comme la ville plus peuplée, elle s’est peu à peu glissée au-delà de ses anciennes limites, et ces parties de la celui qui se tenait au nord du temple, et qui joignait cette colline à la ville, considérablement plus grande, et occasionna cette colline, qui est au nombre de la quatrième, et s’appelle « Bezetha », pour être habité aussi. Il est couché contre la tour Antonia, mais elle en est séparée par une vallée profonde, qui a été creusée exprès, et que, pour empêcher les fondations de la tour d’Antonia de se joindre à cette colline, et offrant ainsi l’occasion de s’y rendre facilement, et entravant la sécurité qui résultait de son élévation supérieure ; pour quelle raison De plus, la profondeur du fossé rendait l’élévation des tours plus remarquable. Cette partie nouvellement construite de la ville s’appelait « Bezetha », dans notre langue, ce qui, si interprétée en langue grecque, peut être appelée « la ville nouvelle ». Depuis Par conséquent, ses habitants avaient besoin d’une couverture, le père de la roi actuel, et du même nom que lui, Agrippa, commença cette muraille dont nous parlâmes de; mais il cessa de la construire, alors qu’il n’en avait fait que jeter les fondements, la crainte qu’il avait de Claude César, de peur qu’il ne soupçonnât qu’une si forte Le mur a été construit afin d’innover dans les affaires publiques ; pour la ville n’aurait pas pu être pris si ce mur avait été achevé de la manière dont il l’a été commencé; car ses parties étaient reliées entre elles par des pierres de vingt coudées de long, et dix coudées de large, qui n’auraient jamais pu être facilement minées par aucun outils en fer, ou secoués par des moteurs. La muraille avait cependant dix coudées de large, et il aurait probablement eu une hauteur plus grande que celle-là, si son zèle qui a commencé à être empêché de s’exercer. Après cela, il a été érigé avec grande diligence de la part des Juifs, jusqu’à vingt coudées, au-dessus de laquelle il avait créneaux de deux coudées, et des tourelles de trois coudées d’altitude, de sorte que L’altitude totale s’étendait jusqu’à vingt-cinq coudées.

3. Les tours qui s’y trouvaient étaient au nombre de vingt coudées en largeur, et vingt coudées en hauteur ; ils étaient carrés et solides, comme l’était le mur lui-même, où la finesse des joints, et la beauté des pierres, n’étaient en rien inférieurs à ceux de la sainte maison elle-même. Au-dessus de ce solide l’altitude des tours, qui était de vingt coudées, il y avait des salles de grande magnificence, et au-dessus d’eux des chambres hautes, et des citernes pour recevoir l’eau de pluie. Ils étaient nombreux, et les marches par lesquelles vous montiez jusqu’à eux étaient de ces tours, la troisième muraille en avait quatre-vingt-dix, et les espaces Il y avait entre eux deux cents coudées chacune ; mais dans le mur du milieu, il y en avait quarante et l’ancienne muraille se divisa en soixante, tandis que toute la boussole de la la ville avait trente-trois stades de largeur. Maintenant, le troisième mur était tout cela merveilleux ; encore était la tour que Psephinus élevait au-dessus d’elle à l’angle nord-ouest, et là Titus dressa sa propre tente ; car, comme il avait soixante-dix coudées de haut, il offrait à la fois un perspective de l’Arabie au lever du soleil, ainsi que des limites extrêmes de la Possessions hébraïques à la mer vers l’ouest. De plus, c’était un octogone, et plus de contre elle était la tour Hipplicus, et près de deux autres ont été érigées par le roi Hérode, dans la vieille muraille. Ceux-ci étaient pour la grandeur, la beauté et la force au-delà tout ce qui était dans la terre habitable ; car, outre la magnanimité de sa nature, et sa magnificence envers la ville en d’autres occasions, il les construisit après d’une manière si extraordinaire, pour satisfaire ses propres affections privées, et dédié ces tours à la mémoire de ces trois personnes qui avaient été les les plus chers à lui, et de qui il les a nommés. C’étaient son frère, son ami, et sa femme. Cette femme, il l’avait tuée, par amour [et par jalousie], comme nous l’avons fait déjà liés ; les deux autres, il les a perdues à la guerre, car ils ont été courageusement combat. Hippicus, ainsi nommé de son ami, était carré ; sa longueur et sa largeur étaient chacun vingt-cinq coudées, et sa hauteur trente, et il n’avait pas de vacuité dans il. Sur ce solide édifice, qui était composé de grosses pierres unies Il y avait ensemble un réservoir de vingt coudées de profondeur, au-dessus duquel il y avait une maison de deux étages, dont la hauteur était de vingt-cinq coudées, et divisé en plusieurs Pièces; au-dessus desquelles il y avait des créneaux de deux coudées, et des tourelles tout autour de trois coudées de haut, de sorte que toute la hauteur additionnée s’élevait à quatre-vingts coudées. La seconde tour, qu’il nomma d’après son frère Phasaelus, avait une largeur et une hauteur égales, chacune de quarante coudées ; sur lequel était sa hauteur solide de quarante coudées ; au-dessus de laquelle s’étendait un cloître, dont la hauteur était de dix coudées, et elle était couverte des ennemis par des ouvrages de poitrine et Pavois. Il y avait aussi au-dessus de ce cloître une autre tour, divisée en des chambres magnifiques, et un endroit pour se baigner ; de sorte que cette tour ne manquait de rien Cela pourrait donner l’impression qu’il s’agit d’un palais royal. Il était également orné de créneaux et tourelles, plus que ce qui précède, et toute l’altitude était d’environ quatre-vingt-dix coudées ; son aspect ressemblait à la tour de Pharus, qui montrait un feu à ceux qui naviguaient vers Alexandrie, mais qui était beaucoup plus grand que dans la boussole. Celle-ci fut alors convertie en maison, dans laquelle Simon exerça son l’autorité tyrannique. La troisième tour était Mariamne, car c’était celle de sa reine nom; il était solide jusqu’à vingt coudées de haut ; sa largeur et sa longueur étaient vingt coudées, et étaient égaux les uns aux autres ; ses bâtiments supérieurs étaient plus magnifique, et d’une plus grande variété que les autres tours ; pour le roi qu’il jugea plus convenable qu’il ornât ce qui était dénommé de son femmes, meilleures que celles qui sont dénommées des hommes, car elles ont été bâties plus fortes que celui qui portait le nom de sa femme. La hauteur totale de cette tour était de cinquante Coudées.

4. Comme ces tours étaient très hautes, elles semblaient beaucoup plus grands par l’endroit où ils se tenaient ; pour ce très vieux mur où ils étaient était bâti sur une haute colline, et était lui-même une sorte d’élévation qui était encore plus grand de trente coudées ; au-dessus desquelles étaient situées les tours, et par là ont été rendus beaucoup plus élevés à l’apparence. La grandeur aussi des pierres était merveilleux ; car ils n’étaient pas faits de petites pierres communes, ni de si grandes que les hommes pouvaient porter, mais ils étaient de marbre blanc, taillés dans la rocher; Chaque pierre avait vingt coudées de longueur, dix de largeur et cinq de profondeur. Elles étaient si exactement unies l’une à l’autre, que chaque tour ressemblait à un rocher entier de pierre, poussant ainsi naturellement, et ensuite coupé par la main de les artificiers dans leur forme et leurs coins actuels ; si peu, ou pas du tout, Leurs joints ou leur connexion semblaient-ils bas car ces tours étaient elles-mêmes sur le côté nord de la muraille, le roi y avait un palais attenant, qui dépasse tout ce que je peux décrire ; car c’était si curieux qu’il n’en voulait pas ni d’argent ni d’habileté dans sa construction, mais il était entièrement muré jusqu’à la hauteur de trente coudées, et était orné de tours à égale distance, et de grandes chambres à coucher, qui contiendraient des lits pour cent invités chacun, dans lesquels le la variété des pierres ne doit pas être exprimée ; pour une grande quantité de ceux qui rares de ce genre ont été rassemblés. Leurs toits étaient aussi magnifiques, tant par la longueur des poutres, que par la splendeur de leurs ornements. Le le nombre de chambres était aussi très grand, et la variété des figures qui étaient autour d’eux était prodigieux ; Leur mobilier était complet, et le plus grand Une partie des vases qui y étaient mis était d’argent et d’or. Il y avait outre de nombreux portiques, l’un au-dessus de l’autre, tout autour, et dans chacun de ces portiques, curieux piliers ; mais tous les tribunaux qui étaient exposés à l’air étaient partout vert. Il y avait, en outre, plusieurs bosquets d’arbres et de longues promenades à travers eux, avec des canaux profonds et des citernes, qui en plusieurs endroits étaient remplies avec des statues d’airain, à travers lesquelles l’eau s’écoulait. Il y en avait beaucoup Colombes 11 sur apprivoiser les pigeons autour des canaux. Mais en effet, il n’est pas possible de donner une description de ces palais ; et le souvenir même d’eux est un tourment pour l’un, comme se souvenant de l’immensément riche édifices que le feu qui était allumé par les brigands a consumé ; car ceux-ci n’ont pas été brûlés par les Romains, mais par ces traceurs internes, comme nous l’avons déjà raconté, au début de leur rébellion. Ce feu partit de la tour d’Antonia, et se poursuivit jusqu’à la palais, et consumé les parties supérieures des trois tours elles-mêmes.





 

CHAPITRE 5.

     Une description du temple.

1. Or, comme je l’ai déjà dit, ce temple a été bâti sur une forte colline. Au début, la plaine au sommet était à peine suffisante pour le sainte maison et l’autel, car le sol qui l’entourait était très inégal, et comme un précipice; mais lorsque le roi Salomon, qui était celui qui avait bâti le temple, construit un mur sur son côté est, il y a ensuite été ajouté un cloître fondé sur un talus dressé pour elle, et sur les autres parties la sainte maison se tenait nue. Mais Dans les âges futurs, le peuple a ajouté de nouvelles berges, 12 et La colline est devenue une plaine plus vaste. Ils ont ensuite abattu le mur du côté nord, et il en prit ensuite autant qu’il en fallait pour le compas de tout le temple. Et quand ils eurent bâti des murailles sur trois côtés du temple tout autour, de la au bas de la colline, et avait accompli un travail plus grand qu’il n’était possible de le faire espérés, [dans lequel de longs siècles ont été consacrés par eux, ainsi que tous leurs les trésors sacrés étaient épuisés, qui étaient encore remplis par ces tributs qui ont été envoyés à Dieu de toute la terre habitable,] ils ont ensuite englobé leurs cours supérieures avec des cloîtres, ainsi qu’ils ont fait les plus basses [Cour du] temple. La partie la plus basse de celle-ci a été érigée à la hauteur de trois cents coudées, et en quelques endroits plus ; mais toute la profondeur de la les fondements apparaissent, car ils ont apporté de la terre, et ont rempli les vallées, comme désirant les mettre au niveau des rues étroites de la ville ; où ils se servaient de pierres de quarante coudées de grandeur ; pour les grands beaucoup d’argent qu’ils avaient alors, et la libéralité du peuple, leur tentative de réussir à un degré incroyable ; et ce qui ne pouvait pas l’être tout ce qu’on espérait avoir jamais été accompli, a été, à force de persévérance et de temps, porté à la perfection.

2. Passons maintenant aux œuvres qui étaient au-dessus de celles-ci fondations, celles-ci n’étaient pas indignes de telles fondations ; pour tous les cloîtres étaient doubles, et les colonnes qui leur appartenaient avaient vingt-cinq coudées de hauteur, et supportait les cloîtres. Ces piliers étaient faits d’une pierre entière chacun d’entre eux, et cette pierre était du marbre blanc ; et les toits étaient ornés de cèdres, curieusement gravillonné. La magnificence naturelle, l’excellent polissage et la l’harmonie des articulations dans ces cloîtres, offrait une perspective très remarquable; elle n’était pas non plus ornée à l’extérieur d’aucune œuvre du peintre ou graveur. Le cloître [de la cour la plus éloignée] avait trente coudées de largeur, tandis que toute la boussole de celui-ci était par mesure six stades de mesure, y compris la tour d’Antonia ; Ces cours entières qui étaient exposées à l’air ont été recouvertes de pierres de toutes sortes. Quand vous traverserez ces [premiers] cloîtres, jusqu’à la seconde [cour du] temple, il y avait une cloison de pierre tout autour, dont la hauteur était de trois coudées : sa construction était très élégante ; Sur elle se tenait colonnes, à égale distance les uns des autres, déclarant la loi de pureté, en grec, et quelques-uns en lettres romaines, qu'« aucun étranger ne doit entrer dans ce sanctuaire » car cette seconde [cour du] temple s’appelait « le Sanctuaire », et on y montait par quatorze marches de la première cour. Cette cour a été qu’elle était carrée et qu’elle était entourée d’une muraille qui lui était propre ; la hauteur de son bâtiments, bien qu’il fût à l’extérieur quarante coudées, 13 était cachée par les marches, et à l’intérieur cette hauteur n’était que de vingt-cinq coudées ; car étant bâtie contre une partie plus élevée de la colline avec des marches, ce n’était pas plus à être entièrement discerné à l’intérieur, étant couvert par la colline elle-même. Au-delà de ces treize marches, il y avait la distance de dix coudées ; C’était tout plaine; d’où il y avait d’autres marches, chacune de cinq coudées chacune, qui conduisaient à les portes, dont les portes des côtés nord et sud étaient au nombre de huit, sur chacune de ces quatre côtés, et nécessairement deux à l’est. Car puisqu’il y avait une partition pour les femmes de ce côté-là, comme l’endroit approprié où elles devaient l’adoration, il y avait besoin d’une seconde porte pour eux : cette porte a été découpée de sa muraille, contre la première porte. Il y avait aussi, de l’autre côté, un porte sud et une porte nord, par laquelle il y avait un passage dans la cour de les femmes ; car, quant aux autres portes, il n’était pas permis aux femmes de passer eux; et lorsqu’ils franchissaient leur propre porte, ils ne pouvaient pas aller au-delà de la leur mur. Cette place a été attribuée aux femmes de notre propre pays, et d’autres pays, pourvu qu’ils fussent de la même nation, et cela également. L’Ouest Une partie de cette cour n’avait pas de porte du tout, mais le mur a été construit entièrement sur cette porte côté. Mais alors le cloître qui était entre les portes s’étendait de la muraille vers l’intérieur, devant les chambres ; car ils étaient soutenus par de très beaux et très grands Piliers. Ces cloîtres étaient simples, et, à l’exception de leur grandeur, n’étaient pas nettement inférieures à celles de la juridiction inférieure.

3. Neuf de ces portes étaient couvertes de tous côtés d’or et d’argent, ainsi que les montants de leurs portes et leurs linteaux ; mais il n’y avait qu’une seule porte qui était hors de la sainte maison, qui était d’airain corinthien, et surpassait de beaucoup ceux qui n’étaient que couverts avec de l’argent et de l’or. Chaque porte avait deux portes, dont la hauteur était de trente coudées, et leur largeur quinze. Cependant, ils disposaient de grands espaces à l’intérieur de trente coudées, et avait de chaque côté des chambres, et celles-ci, tant en largeur qu’en longs, construits comme des tours, et leur hauteur était de plus de quarante coudées. Deux piliers Ces chambres étaient aussi supportées, et avaient douze coudées de circonférence. Maintenant, l' les grandeurs des autres portes étaient égales les unes aux autres ; mais qu’au cours de la Corinthienne, qui s’ouvrait à l’orient en face de la porte du saint la maison elle-même, était beaucoup plus grande ; car sa hauteur était de cinquante coudées ; et ses portes étaient quarante coudées ; et il était orné de la manière la plus coûteuse, comme ayant beaucoup des plaques d’argent et d’or plus riches et plus épaisses que les autres. Ceux-ci neuf portes avaient cet argent et cet or versés sur elles par Alexandre, père de Tibère. Or, il y avait quinze marches qui s’éloignaient de la muraille de la cour des femmes à cette plus grande porte ; tandis que ceux qui y conduisaient de la D’autres portes étaient plus courtes de cinq marches.

4. Quant à la sainte maison elle-même, qui fut placée dans au milieu [de la cour la plus intérieure], cette partie la plus sacrée du temple, c’était on y montait par douze marches ; et devant sa hauteur et sa largeur étaient égales, et chacun de cent coudées, bien qu’il fût en arrière plus étroit de quarante coudées ; pour sur sur le devant, il avait ce qu’on peut appeler des épaules de chaque côté, qui dépassaient vingt coudées plus loin. Sa première porte avait soixante-dix coudées de haut, et vingt-cinq coudées large; mais cette porte n’avait pas de portes ; car il représentait la visibilité universelle du ciel, et qu’elle ne peut être exclue d’aucun lieu. Sa façade était couverte avec de l’or partout, et à travers elle la première partie de la maison, c’était plus vers l’intérieur, est-ce que tout cela est apparu ; qui, comme il était très grand, en faisait de même pour toutes les parties autour de la porte la plus intérieure, semblent briller pour ceux qui les ont vus ; mais alors, comme Toute la maison était divisée en deux parties à l’intérieur, ce n’était que la première partie qui s’offrait à notre vue. Sa hauteur s’étendait tout le long jusqu’à quatre-vingt-dix coudées sa longueur était de cinquante coudées, et sa largeur de vingt. Mais ce n’est pas porte qui était à cette extrémité de la première partie de la maison était, comme nous l’avons dit déjà observé, tout couvert d’or, comme l’était toute sa muraille autour d’elle ; il il y avait aussi des vignes d’or au-dessus, d’où pendaient des grappes de raisin aussi hautes qu’un la taille de l’homme. Mais alors cette maison, comme elle était divisée en deux parties, l’intérieur partie était plus basse que l’apparence de l’extérieur, et avait des portes dorées de cinquante-cinq coudées d’altitude et seize de largeur ; mais devant ces portes, il y avait était un voile d’une largeur égale à celle des portes. C’était un rideau babylonien, brodé de bleu, et de fin lin, et d’écarlate, et de pourpre, et d’une contexture qui était vraiment merveilleux. Ce mélange de couleurs n’était pas non plus sans son interprétation mystique, mais était une sorte d’image de l’univers ; car par le écarlate, il semblait y avoir un feu énigmatiquement signifié, par le fin lin le la terre, par le bleu l’air, et par le pourpre la mer ; deux d’entre eux ayant leur couleurs le fondement de cette ressemblance ; mais le fin lin et la pourpre ont leur propre origine pour ce fondement, la terre produisant l’un, et la mer l’autre. Ce rideau avait aussi brodé sur lui tout ce qu’il y avait de mystique dans les cieux, à l’exception de celui des [douze] signes, représentant les Créatures.

5. Lorsqu’une personne entrait dans le temple, son étage les a reçus. Cette partie du temple avait donc soixante coudées de hauteur, et sa longueur est la même ; tandis que sa largeur n’était que de vingt coudées, mais encore que Soixante coudées de longueur furent divisées de nouveau, et la première partie fut coupée à quarante coudées, et il y avait en elle trois choses qui étaient très merveilleuses et célèbres parmi tous les hommes, le chandelier, la table [des pains de proposition], et l’autel de encens. Or, les sept lampes signifiaient les sept planètes ; pour tant de gens il y avait jaillissant du chandelier. Or, les douze pains qui étaient sur la table signifiait le cercle du zodiaque et l’année ; mais l’autel de l’encens, par ses treize sortes d’épices odorantes dont la mer le remplissait, signifiait que Dieu est le possesseur de toutes les choses qui sont à la fois dans le parties inhabitables et habitables de la terre, et qu’elles doivent toutes être dédié à son usage. Mais la partie la plus intérieure du temple était de vingt Coudées. Celle-ci était également séparée de la partie extérieure par un voile. En cela, il y avait Rien du tout. Elle était inaccessible et inviolable, et ne pouvait être vue par personne ; et on l’appelait le Saint des Saints. Maintenant, sur les côtés de la partie inférieure de la temple, il y avait de petites maisons, avec des passages de l’une à l’autre ; là il y en avait un grand nombre, et ils avaient trois étages de haut ; Il y avait aussi entrées de chaque côté par la porte du temple. Mais le supérieur partie du temple n’avait plus de telles petites maisons, parce que le temple était plus étroite, et de quarante coudées plus haute, et d’un corps plus petit que la certaines parties de celui-ci. Ainsi nous recueillons que toute la hauteur, y compris les soixante coudées s’élevait à cent coudées.

6. Maintenant, la face extérieure du temple à l’avant ne voulait rien qui pût surprendre ni l’esprit ni les yeux des hommes ; pour elle était couverte de toutes parts de plaques d’or d’un grand poids, et, au premier le lever du soleil, reflétait une splendeur très ardente, et faisait que ceux qui se forçaient à la regarder pour détourner les yeux, comme ils l’auraient fait aux rayons du soleil. Mais ce temple apparut aux étrangers, quand ils y arrivaient de loin, comme une montagne couverte de neige ; pour autant pour les parties qui n’étaient pas dorées, elles étaient excessivement blanches. Sur son sommet Il avait des pointes avec des pointes acérées, pour éviter toute pollution par les oiseaux assis sur elle. Quelques-unes de ses pierres avaient quarante-cinq coudées de longueur, cinq de hauteur, et six en largeur. Devant ce temple se dressait l’autel, à quinze coudées haut, et égaux en longueur et en largeur ; chacune de ces dimensions était de cinquante Coudées. La figure dans laquelle il était construit était un carré, et il avait des coins comme des cornes ; et le passage qui y montait se faisait par une pente insensible. Il a été formé sans aucun outil de fer, et aucun de ces outils de fer ne l’a touché à aucun moment. Là Il y avait aussi un mur de cloison d’environ une coudée de hauteur, fait de pierres fines, et afin d’être reconnaissant à la vue ; Celle-ci englobait la Sainte Maison et la l’autel, et il éloignait les gens qui étaient à l’extérieur des sacrificateurs. De plus, ceux qui avaient la gonorrhée et la lèpre étaient exclus de la ville entièrement ; Les femmes aussi, quand leurs cours étaient sur elles, étaient exclues de le temple ; et lorsqu’ils furent libérés de cette impureté, il ne leur fut pas permis d’aller au-delà de la limite mentionnée ci-dessus ; les hommes aussi, qui n’étaient pas tout à fait purs, étaient il est interdit d’entrer dans la cour intérieure du temple ; Non, les prêtres ceux qui n’étaient pas purs n’avaient pas le droit d’y entrer aussi.

7. Or tous ceux de la race des sacrificateurs qui ne pouvaient pas exercer leur ministère à cause d’un défaut dans leur corps, ainsi que ceux qui n’avaient pas cette imperfection, et qui avaient leur partager avec eux en raison de leur stock, mais n’en usait toujours que de leurs propres vêtements privés ; car personne d’autre que celui qui officiait n’avait sur son vêtements; Mais alors les sacrificateurs qui n’avaient aucune tache sur eux montèrent à l’autel, vêtu de fin lin. Ils s’abstinrent surtout de vin, par cette crainte, de peur qu’autrement ils ne transgressent certaines règles de leur secours. Le souverain sacrificateur monta aussi avec eux ; Pas toujours en effet, mais les septièmes jours et les nouvelles lunes, et s’il y a des fêtes appartenant à notre nation, que nous célébrons chaque année, s’est produite. Lorsqu’il officiait, il portait une paire de culotte qui descendait sous ses parties intimes jusqu’à ses cuisses, et avait sur un vêtement de lin, accompagné d’un vêtement bleu, rond, sans couture, à franges travail, et d’atteindre les pieds. Il y avait aussi des cloches d’or qui pendaient sur le des franges, et des grenades entremêlées entre elles. Les cloches signifiaient le tonnerre, et l’éclair des grenades. Mais cette ceinture qui attachait le vêtement à la poitrine était brodée de cinq rangées de couleurs diverses, d’or et de pourpre, et écarlate, comme aussi de fin lin et de bleu, avec les couleurs desquelles nous vous avons dit avant que les voiles du temple fussent brodés aussi. La broderie semblable était sur l’éphod ; mais la quantité d’or qui s’y trouvait était plus grande. Sa figure était celle d’un estomac pour la poitrine.  Il y avait dessus deux boutons d’or comme de petits boucliers, qui boutonnaient l’éphod au vêtement ; dans ces boutons se trouvaient renfermait deux très grandes et très excellentes sardonyx, portant les noms des tribus de cette nation gravées sur eux : de l’autre côté il y avait douze pierres, trois d’un côté, et quatre de l’autre ; une sardoine, une topaze, et une émeraude ; une escarboucle, un jaspe et un saphir ; une agate, une améthyste et une Ligure; un onyx, un béryl et une chrysolite ; sur chacun d’eux a été de nouveau gravé l’un des noms des tribus susmentionnés. Une mitre aussi d’une finesse de lin entourait sa tête, qui était attachée par un ruban bleu, autour duquel il y avait Il y avait une autre couronne d’or, dans laquelle était gravé le nom sacré [de Dieu] : se compose de quatre voyelles. Cependant, le souverain sacrificateur ne portait pas ces vêtements à l’époque. d’autres fois, mais une habitude plus simple ; Il ne l’a fait que lorsqu’il est allé dans le plus partie sacrée du temple, ce qu’il ne faisait qu’une fois par an, le jour où notre La coutume veut que nous gardions tous un jeûne à Dieu. Et donc beaucoup de choses concernant la ville et le temple ; mais pour les coutumes et les lois qui s’y rapportent, nous parlerons plus exactement une autre fois ; car il y reste beaucoup de choses à cela qui n’ont pas été abordés ici.

8. Quant à la tour d’Antonia, elle était située à l’angle de deux cloîtres de la cour du temple ; de celle de l’ouest, et celle du nord ; elle était érigée sur un rocher de cinquante coudées de hauteur, et était sur un grand précipice ; c’était l’œuvre du roi Hérode, dans laquelle il démontra sa magnanimité naturelle. En premier lieu, le rocher lui-même a été recouvert de morceaux de pierre lisses, à partir de sa fondation, à la fois pour l’ornement, et que tout qui essaierait de monter ou de descendre, il pourrait ne pas être en mesure de tenir son pieds dessus. À côté de cela, et avant d’arriver à l’édifice de la tour il y avait une muraille haute de trois coudées ; mais à l’intérieur de ce mur, tout l’espace de la tour d’Antonia elle-même a été construite, à la hauteur de quarante coudées. Les parties intérieures avaient la grandeur et la forme d’un palais, il était divisé en toutes sortes de chambres et d’autres commodités, telles que des cours et des baignade et de vastes espaces pour les camps ; de sorte que, en ayant toutes les commodités que les villes voulaient, il pourrait sembler qu’il soit composé de plusieurs villes, mais par son magnificence, c’était comme un palais. Et comme toute la structure ressemblait à celle d’un tour, il contenait aussi quatre autres tours distinctes à ses quatre coins ; de quoi les autres n’avaient que cinquante coudées de haut ; tandis que ce qui s’étendait au sud-est Il y avait soixante-dix coudées de haut, afin que de là tout le temple fût Vu; mais à l’angle où elle se joignait aux deux cloîtres du temple, elle Il y avait des passages qui descendaient vers l’un et l’autre, par lesquels la garde [car il y avait toujours cette tour une légion romaine] se promena de plusieurs côtés parmi les cloîtres, avec leurs armes sur les fêtes juives, afin de surveiller le peuple, afin qu’il ne il y a des tentatives d’innovations ; car le temple était une forteresse qui gardait la ville, comme l’était la tour d’Antonia, garde du temple ; et dans ce tour étaient les gardes de ces trois 14. Il y avait aussi une forteresse particulière appartenant à la ville haute, qui était le palais d’Hérode ; mais pour la colline Bezetha, elle était séparée de la tour Antonia, comme nous vous l’avons déjà dit ; et comme cette colline sur laquelle la tour d’Antonia était la plus haute de ces trois, de sorte qu’elle était contiguë à la nouvelle ville, et qu’elle était le seul endroit qui gênait la vue du temple au nord. Et c’est ce suffira pour le moment d’avoir parlé de la ville et des murailles qui l’entourent, parce que je me suis proposé d’en faire une description plus exacte ailleurs.





 

CHAPITRE 6.

     À propos des tyrans Simon et Jean. De plus, comme Tite faisait 
le tour de la muraille de cette ville, Nicanor fut blessé par un
Dard; Cet accident poussa Titus à poursuivre le siège.

1. Les hommes guerriers qui étaient dans la ville, et les multitude des séditieux qui étaient avec Simon, étaient dix mille, sans compter les Iduméens. Ces dix mille avaient cinquante commandants, sur lesquels ce Simon était suprême. Les Iduméens qui lui rendirent hommage étaient au nombre de cinq mille, et en avaient huit parmi lesquels ceux qui étaient les plus célèbres étaient Jacob, fils de Sosas, et Simon, fils de Cathlas. Jotre, qui s’était emparé du temple, en avait six mille hommes armés sous vingt commandants ; les zélotes qui étaient venus et laissèrent de côté leur opposition, étaient deux mille quatre cents, et avaient le même chef qu’ils avaient autrefois, Eléazar, avec Simon, fils d’Arinus. Or, tandis que ces factions se battaient les unes contre les autres, le peuple leur proie des deux côtés, comme nous l’avons déjà dit ; et cette partie de la population qui ne voulaient pas se joindre à eux dans leurs mauvaises pratiques ont été pillés par les deux Factions. Simon tenait la ville haute et la grande muraille jusqu’à Cédron, et comme une grande partie de l’ancienne muraille s’étendait de Siloé à l’est, et qui descendait jusqu’à la palais de Monobaze, qui était roi des Adiabènes, au-delà de l’Euphrate ; Il a également contenait cette fontaine, et l’Acra, qui n’était autre que la ville basse ; il contenait aussi tout ce qui arrivait jusqu’au palais de la reine Hélène, mère de Monobaze. Mais Jean tint le temple, et les parties qui l’avaient voisin, pendant un certain temps ainsi qu’Ophla, et la vallée appelée « la vallée de Cédron » ; les parties qui s’interposaient entre leurs possessions ont été brûlées par eux, ils laissèrent un espace où ils pouvaient se battre les uns contre les autres ; pour cette la sédition ne cessa pas, même lorsque les Romains campèrent près de leur muraille. Mais, bien qu’ils fussent devenus plus sages dès la première attaque que les Romains leur firent faire, Cela ne dura que peu de temps ; car ils retournèrent à leur ancienne folie, et séparés l’un de l’autre, et se sont battus, et ont fait tout ce que le les assiégeants pouvaient désirer qu’ils le fassent ; car ils n’ont jamais souffert rien de ce qui a été pire de la part des Romains qu’ils ne se faisaient souffrir les uns les autres ; Il n’y avait pas non plus de misère enduré par la ville après les actions de ces hommes qui pouvaient être considérées comme nouvelles. Mais c’est était surtout malheureux avant d’être renversé, tandis que ceux qui l’ont pris l’ont fait c’est une plus grande bonté, car j’ose affirmer que la sédition a détruit le ville, et les Romains détruisirent la sédition, qu’il était beaucoup plus difficile de que de détruire les murailles ; afin que nous puissions justement attribuer nos malheurs à notre propre peuple, et la juste vengeance qu’il a exercée sur les Romains ; quant à ce qui Que chacun détermine par les actions des deux côtés.

2. Or, quand les affaires de la ville se passaient dans cette Titus fit le tour de la ville à l’extérieur avec quelques cavaliers choisis, et cherchait autour de lui un endroit convenable où il pût faire impression sur les Murs; mais comme il était dans le doute sur l’endroit où il pourrait attaquer [car l’endroit n’était pas accessible là où se trouvaient les vallées, et sur le De l’autre côté, le premier mur paraissait trop solide pour être ébranlé par les moteurs, alors il jugea préférable de donner l’assaut au monument de Jean le Haut. prêtre; car c’est là que la première fortification fut plus basse, et la seconde n’y était pas jointe, les bâtisseurs négligeant de bâtir fort là où la nouvelle ville n’était pas très habitée ; Il y avait aussi un passage facile vers le troisième mur, à travers qu’il croyait prendre la ville haute, et, par la tour d’Antonia, la Mais à ce moment-là, comme il faisait le tour de la ville, un de ses amis, qui s’appelait Nicanor, a été blessé d’un coup de fléchette à l’épaule gauche, comme il s’approchait, avec Josèphe, trop près de la muraille, et essayait de discours à ceux qui étaient sur la muraille, sur les conditions de la paix ; car c’était un personne qu’ils connaissent. C’est pour cette raison que César, dès qu’il eut connaissance de la véhémence, qu’ils ne voulaient pas entendre même ceux qui s’approchaient d’eux pour persuader à ce qui tendait à leur propre conservation, a été provoquée à le siège. En même temps, il donna à ses soldats la permission d’établir les faubourgs et ordonna qu’on ramenât du bois et qu’on élevât des talus contre la ville ; et quand il eut divisé son armée en trois parties, afin de Il mit à ces œuvres, il plaça ceux qui tiraient des fléchettes et les archers dans le au milieu des berges qui s’élevaient alors ; devant qui il a placé ces moteurs qui lançait des javelots, des dards et des pierres, afin d’empêcher l’ennemi de et pourrait gêner ceux qui étaient sur la muraille de pouvoir les obstruer. Les arbres furent donc abattus immédiatement, et les faubourgs laissés nus. Mais maintenant, pendant que le bois transportait pour élever le et toute l’armée s’occupait sérieusement de leurs travaux, les Juifs étaient pas tranquille pour autant ; et il arriva que le peuple de Jérusalem, qui avait été jusque-là pillés et assassinés, avaient maintenant bon courage, et croyaient devraient avoir un temps de respiration, tandis que les autres étaient très occupés à s’opposer à leur ennemis hors de la ville, et qu’ils seraient maintenant vengés sur ceux qui avaient Ils étaient les auteurs de leurs misères, au cas où les Romains n’obtiendraient que la victoire.

3. Cependant, Jean resta en arrière, par crainte d’être Simon, alors même que ses propres hommes étaient sérieux dans leur tentative de faire une sortie sur leurs ennemis sans. Cependant Simon ne resta pas immobile, car il était couché près du lieu du siège ; il apporta ses machines de guerre, et les disposa à bonne distance sur la muraille, ceux qu’ils prirent autrefois à Cestius, et ceux qu’ils reçurent lorsqu’ils ils s’emparèrent de la garnison qui se trouvait dans la tour Antonia. Mais bien qu’ils aient ces machines qu’ils possédaient, ils avaient si peu d’habileté à s’en servir, que ils leur étaient en grande partie inutiles ; mais il y en avait quelques-uns qui avaient été Des déserteurs leur apprirent à s’en servir, ce qu’ils utilisèrent, bien qu’après une manière. Ils jetèrent des pierres et des flèches sur ceux qui construisaient les berges. ils Ils s’élancèrent aussi sur eux par compagnies, et combattirent avec eux. Maintenant, ceux qui ont été au travail se couvraient d’obstacles étalés sur leurs rives, et leurs s’opposaient à eux lorsqu’ils faisaient leurs excursions. Les moteurs, c’est tout ce que les légions avaient préparé pour eux, était admirablement conçu ; mais quand même les plus extraordinaires appartenaient à la dixième légion : ceux qui lançaient des fléchettes et ceux qui lançaient des pierres étaient plus forts et plus gros que les autres, non seulement ils repoussaient les excursions des Juifs, mais ils chassaient ceux qui étaient aussi sur les murailles. Or, les pierres qui avaient été jetées avaient le poids d’un talent, et ont été portés deux stades et plus loin. Le coup qu’ils ont donné n’a pas été soutenue, non seulement par ceux qui se sont dressés les premiers sur le chemin, mais aussi par ceux qui qui les dépassaient pour un grand espace. Quant aux Juifs, ils observèrent d’abord l’arrivée de la pierre, car elle était d’une couleur blanche, et ne pouvait donc pas qu’on ne s’en apercevait que par le grand bruit qu’il faisait, mais qu’on pouvait voir aussi devant lui est venu par son éclat ; En conséquence, les sentinelles qui étaient assises sur les tours donnèrent Ils ont remarqué quand le moteur a été lâché, et que la pierre en est sortie, et qu’ils ont crié à haute voix, dans la langue de leur pays, La Pierre vient 15 ceux qui se trouvaient sur son chemin se tinrent à l’écart et se jetèrent à terre ; par ce moyen, et en se gardant ainsi, la pierre tomba et ne leur a fait aucun mal. Mais les Romains ont trouvé le moyen d’empêcher cela en noircissant le pierre, qui pouvait alors les viser avec succès, quand la pierre n’était pas discernée auparavant, comme il l’avait été jusque-là ; Et c’est ainsi qu’ils en détruisirent beaucoup d’un seul coup souffler. Cependant les Juifs, dans toute cette détresse, ne permirent pas aux Romains de se lever leurs berges dans le calme ; mais ils s’efforçaient astucieusement et hardiment, et les repoussait de jour comme de nuit.

4. Et maintenant, après avoir achevé les travaux romains, Les ouvriers mesuraient la distance qui les séparait du mur, et cela par du plomb et un ligne, qu’ils lui jetèrent de leurs rives ; car ils ne pouvaient pas le mesurer sinon, parce que les Juifs leur tireraient dessus, s’ils venaient à le mesurer eux-mêmes; Et quand ils ont constaté que les moteurs pouvaient atteindre le mur, ils ont les y amena. Alors Titus plaça ses machines à des distances convenables, de sorte que beaucoup plus près de la muraille, afin que les Juifs ne pussent les repousser, et leur ordonne d’aller travailler ; et là-dessus un bruit prodigieux retentit à trois endroits, et qu’à l’instant il y eut un grand bruit par les citoyens qui étaient dans la ville, et une terreur non moins s’abattit sur les séditieux eux-mêmes ; Sur quoi, les deux sortes, voyant le danger commun qu’elles couraient, étaient dedans, s’arrangeaient pour faire une défense similaire. Alors ceux des différentes factions ont pleuré l’un à l’autre, qu’ils agissaient entièrement de concert avec leurs ennemis ; alors qu’ils auraient dû cependant, bien que Dieu ne leur ait pas accordé une concorde, dans les circonstances présentes, de mettre de côté leurs inimitiés l’une contre l’autre l’autre, et de s’unir contre les Romains. En conséquence, Simon a donné à ces qui venaient du temple s’en allaient, par proclamation, sur la muraille ; Jean aussi lui-même, bien qu’il ne pût croire que Simon fût sérieux, leur donna la même chose partir. Ainsi, de part et d’autre, ils ont mis de côté leur haine et leur querelles, et se formèrent en un seul corps ; puis ils coururent autour des murailles, et ayant avec eux un grand nombre de torches, ils les jetèrent sur les machines, et tirait des flèches perpétuelles sur ceux qui poussaient ces machines qui se battaient le mur ; non, les plus hardis sautaient par troupes sur les obstacles qui couvrit les machines, les mit en pièces, et tomba sur ceux qui leur appartenaient, et les battait, non pas tant par l’habileté qu’ils avaient, que par principalement par l’audace de leurs attaques. Cependant, Titus lui-même envoya encore l’assistance à ceux qui étaient les plus durs, et plaçaient à la fois des cavaliers et des archers sur les différents côtés des machines, et repoussaient ainsi ceux qui leur apporta le feu ; Il repoussait aussi ceux qui lançaient des pierres ou des s’élance des tours, puis met les machines en marche pour de bon ; Et pourtant, il n’y a pas la muraille ne cède à ces coups, excepté là où le bélier de la La quinzième légion déplaça l’angle d’une tour, tandis que la muraille elle-même continuait indemne; car la muraille n’était pas en ce moment dans le même danger que la tour, qui existait bien au-dessus d’elle ; et la chute de cette partie de la tour ne pouvait pas non plus facilement Détruisez n’importe quelle partie du mur lui-même avec elle.

5. Et les Juifs interrompirent leurs sorties pour un pendant que; mais quand ils virent que les Romains se dispersaient tous à leurs ouvrages, et dans leurs différents camps, [car ils pensaient que les Juifs s’étaient retirés hors de de lassitude et de crainte, ils firent tous à la fois une sortie à la tour Hippicus, par une porte obscure, et en même temps apportait le feu pour brûler les ouvrages, et ils montèrent hardiment vers les Romains et jusqu’à leurs fortifications mêmes, où, au cri qu’ils poussèrent, ceux qui étaient près d’eux vinrent bientôt à leur et ceux qui étaient plus loin accoururent après eux ; et ici l’audace des Juifs était trop dur pour le bon ordre des Romains ; et alors qu’ils battent ceux sur qui ils étaient tombés les premiers, et ils ont insisté sur ceux qui étaient maintenant ensemble. Donc, cette bataille au sujet des machines était très chaude, tandis que d’un côté s’efforçait d’y mettre le feu, et l’autre partie de l’empêcher ; des deux côtés Un cri confus se fit entendre, et beaucoup de ceux qui étaient à l’avant-garde de la bataille ont été tués. Cependant, les Juifs étaient maintenant trop durs pour les Romains, par les furieux des assauts qu’ils faisaient comme des fous ; et le feu s’empara des ouvrages, et tous deux tous ces ouvrages, et les machines elles-mêmes, avaient été en danger d’être brûlés, si beaucoup de ces soldats d’élite venus d’Alexandrie ne s’étaient pas opposés eux-mêmes pour l’empêcher, et s’ils ne s’étaient pas conduits avec plus de courage qu’ils ne pensaient eux-mêmes qu’ils auraient pu le faire ; car ils ont surpassé ceux qui, dans ce combat, avaient une plus grande réputation qu’eux-mêmes auparavant. Il s’agissait d’une l’état des choses jusqu’à ce que César prit le plus vaillant de ses cavaliers et l’attaqua l’ennemi, tandis qu’il tua lui-même douze de ceux qui étaient à l’avant-garde de la les Juifs ; la mort de ces hommes, quand le reste de la multitude les vit, Il les poursuivit, les chassa tous dans la ville, et sauva les fonctionne à partir du feu. Or, il arriva qu’au cours de ce combat, un certain Juif fut pris vivant, qui, par l’ordre de Titus, fut crucifié devant la muraille, pour voir si le les autres seraient effrayés et diminueraient leur obstination. Mais après l' Juifs étaient à la retraite, Jean, qui commandait les Iduméens, et qui s’entretenait avec un soldat de sa connaissance devant la muraille, fut blessé d’un coup de fléchette par un Arabe, et mourut aussitôt, laissant la plus grande lamentation à les Juifs, et le chagrin pour les séditieux. Car c’était un homme d’une grande éminence, à la fois pour ses actions et sa conduite aussi.





 

CHAPITRE 7.

     Comment l’une des tours érigées par les Romains s’est effondrée d’elle-même ;
Et comment les Romains, après un grand massacre,
s’emparèrent de la première muraille. Comment aussi Tite
a aussi attaqué la deuxième muraille ; que Longin le Romain, 
et Castor le Juif.

1. Or, la nuit suivante, une perturbation surprenante tomba sur les Romains ; car, tandis que Tite avait donné des ordres pour l’érection de trois tours de cinquante coudées de haut, qu’en y plaçant des hommes sur toutes les rives, De là, il pouvait chasser ceux qui étaient sur la muraille, il se trouva qu’une de ces tours s’est écroulée vers minuit ; et comme sa chute a fait un très grand grand bruit, la peur s’empara de l’armée, et ceux-ci, supposant que l’ennemi était venant les attaquer, courut tous à leurs armes. Sur quoi une perturbation et une Le tumulte s’éleva parmi les légions, et comme personne ne pouvait dire ce qui s’était passé, elles continua d’un air inconsolable ; et ne voyant aucun ennemi apparaître, ils furent craignaient les uns des autres, et chacun demandait à son voisin le mot d’ordre avec comme si les Juifs avaient envahi leur camp. Et maintenant, ils l’étaient comme des gens affolés, jusqu’à ce que Tite fût informé de ce qui s’était passé, et il ordonna que tout le monde en fût informé ; Et puis, bien qu’avec quelques difficultés, ils se sont dégagés de la perturbation qu’ils avaient subie.

2. Ces tours étaient très gênantes pour les Juifs, qui, par ailleurs, s’opposa très courageusement aux Romains ; car ils tiraient sur eux de l’autre côté de la frontière. leurs moteurs plus légers de ces tours, comme ils l’ont fait aussi par ceux qui les dards, et les archers, et ceux qui lançaient des pierres. Car les Juifs non plus atteindre ceux qui étaient au-dessus d’eux, à cause de leur taille ; et ce n’était pas le cas praticable de les prendre, ni de les renverser, tant ils étaient lourds, ni de les mettre parce qu’ils étaient couverts de plaques de fer. Ils se sont donc retirés de la portée des fléchettes, et ne s’efforçait plus d’empêcher l’impression de leurs béliers, qui, en frappant continuellement sur la muraille, l’emportent contre elle ; de sorte que la muraille cédait déjà la place au Nico, car par là Les Juifs eux-mêmes appelaient la plus grande de leurs machines, parce qu’elle a conquis toutes choses. Et maintenant, ils se sont lassés depuis longtemps de et de garder des gardes, et se retirèrent pour loger la nuit à à une certaine distance du mur. D’après d’autres témoignages, ils pensaient aussi qu’il s’agissait d’une superflu pour garder la muraille, il y avait en outre deux autres fortifications et ils étaient paresseux, et leurs conseils avaient été malades concerté en toutes occasions ; C’est ainsi qu’un grand nombre d’entre eux devinrent paresseux et se retirèrent. Ensuite, l' Les Romains montèrent sur la brèche où Nico en avait fait une, et tous les Juifs quittèrent le gardant cette muraille, et se retira dans la seconde muraille ; Donc, ceux qui avaient obtenu par-dessus cette muraille s’ouvrirent les portes, et reçurent toute l’armée qui s’y trouvait. Et donc Les Romains prirent possession de cette première muraille, le quinzième jour de l’an siège, qui était le septième jour du mois d’Artémisius, [Jyar,] lorsqu’ils en ont démoli une grande partie, ainsi que les parties septentrionales de la ville, qui avait été démolie aussi par Cestius autrefois.

3. Et voici que Titus dressa son camp dans la ville, à ce lieu qu’on appelait « le camp des Assyriens », s’étant emparé de tout ce qui était qui s’étendait jusqu’à Cédron, mais qui avait soin d’être hors de la portée des Juifs fléchettes. Il commença alors bientôt ses attaques, sur lesquelles les Juifs se divisèrent ils se divisèrent en plusieurs corps, et défendirent courageusement cette muraille ; tandis que Jean et sa faction le fit de la tour d’Antonia et du cloître septentrional du temple, et combattit les Romains devant les monuments du roi Alexandre ; et L’armée de Sireoh s’empara aussi de l’endroit où se trouvait le terrain qui se trouvait près de celui de Jean monument, et l’a fortifié jusqu’à la porte où l’eau était amenée la tour Hippicus. Cependant, les Juifs firent de violentes sorties, et cela fréquemment et ils sortirent ensemble par les portes, et là combattirent les Romains ; et quand ils furent poursuivis tous ensemble jusqu’à la muraille, ils furent battus dans ces combats, comme voulant l’habileté des Romains. Mais lorsqu’ils les ont combattus depuis le les murs, ils étaient trop durs pour eux ; les Romains étant encouragés par leur puissance, joignaient à leur habileté, comme l’étaient les Juifs par leur hardiesse, qui était nourrie par la crainte où ils étaient, et par cette hardiesse qui est naturelle à notre nation sous les calamités ; Ils étaient aussi encouragés encore par l’espérance de la délivrance, étaient les Romains par l’espoir de les soumettre en peu de temps. Pas plus que l’un ou l’autre côté se lassent ; mais des attaques et des redressements sur la muraille, et des sorties perpétuelles en corps, étaient là toute la journée ; Il n’y avait pas non plus de guerre engagements qui n’ont pas été mis en œuvre à l’époque. Et la nuit elle-même a eu beaucoup de mal à séparez-les, lorsqu’ils commencèrent à se battre le matin ; Non, la nuit elle-même était passèrent sans sommeil des deux côtés, et furent plus inquiets que le jour pour eux, tandis que l’un craignait que la muraille ne fût prise, et l’autre que le Les Juifs doivent faire des sorties sur leurs camps ; Les deux camps étaient également couchés dans leurs armures pendant la nuit, et étaient ainsi prêts à la première apparition de la lumière pour aller au combat. Or, chez les Juifs, l’ambition était de savoir qui subirait la premiers dangers, et par là de satisfaire leurs commandants. Par-dessus tout, ils ont eu une grande la vénération et l’effroi de Simon ; et c’est à ce degré qu’il était considéré par tout le monde de ceux qui étaient sous ses ordres, qu’à son ordre ils étaient prêts à tuer eux-mêmes de leurs propres mains. Ce qui rendait les Romains si courageux, c’était leur coutume habituelle de conquérir et de ne pas être vaincus, leurs guerres constantes, et les perpétuels exercices guerriers, et la grandeur de leur domination ; et qu’est-ce que C’était maintenant leur principal encouragement, Titus qui était présent partout avec eux tout; car c’était une chose terrible que de se lasser pendant que César était là, et combattit bravement aussi bien qu’eux, et fut lui-même à la fois témoin oculaire de la ceux qui se sont conduits vaillamment, et celui qui devait les récompenser aussi. Il d’ailleurs, c’était un avantage à présent de voir sa valeur connue par César; c’est pourquoi beaucoup d’entre eux semblaient avoir plus d’empressement que la force d’y répondre. Et maintenant, comme les Juifs se tenaient à peu près à ce moment-là devant le mur, et cela en un corps fort, et tandis que les deux partis étaient se lançant des dards, Longinus, de l’ordre équestre, s’élança de l’armée des Romains, et sauta au milieu même de l’armée des Juifs ; et comme ils se dispersaient à l’attaque, il tua deux de leurs hommes du plus grand courage ; il frappa l’un d’eux dans la bouche alors qu’il venait à sa rencontre, l’autre fut tué par lui par ce même dard qu’il tira du corps de l’autre, avec lequel il passa cet homme à travers son côté alors qu’il s’enfuyait loin de lui ; Et quand il eut fait cela, il manqua tout d’abord de au milieu de ses ennemis dans son propre camp. Ainsi cet homme s’est signalé pour son et il y en avait beaucoup qui avaient l’ambition d’acquérir la même réputation. Et maintenant, les Juifs ne se souciaient pas de ce qu’ils souffraient eux-mêmes de la Romains, et ne se souciaient que du mal qu’ils pouvaient leur faire ; et La mort elle-même leur paraissait peu de chose, si en même temps ils ne pouvaient que Tuez n’importe lequel de leurs ennemis. Mais Titus prit soin de s’assurer ses propres soldats du mal, ainsi que pour qu’ils vainquent leurs ennemis. Il a également dit que La violence inconsidérée était de la folie, et que cela seul était le vrai courage qui s’accompagnait d’une bonne conduite. Il ordonna donc à ses hommes de prendre garde, qu’ils combattaient leurs ennemis, qu’ils ne recevaient aucun mal d’eux en même temps. temps, et se montrent ainsi des hommes vraiment vaillants.

4. Et voici que Titus apporta une de ses machines à la tour centrale de la partie nord de la muraille, dans laquelle un certain Juif rusé, dont le s’appelait Castor, il était en embuscade, avec dix autres comme lui, les autres étant s’enfuirent à cause des archers. Ces hommes restèrent immobiles pendant un certain temps, comme dans de grandes la peur, sous leurs cuirasses ; mais quand la tour fut ébranlée, ils se levèrent, et Castor étendit alors la main en signe de supplication, et appela César : et, par sa voix, il émut sa compassion, et le supplia d’avoir pitié de lui. eux; et Titus, dans l’innocence de son cœur, croyant qu’il était sérieux, et, espérant que les Juifs se repentiraient maintenant, ils arrêtèrent l’œuvre des coups et leur défendit de tirer sur les pétitionnaires, et ordonna à Castor de dire ce qu’il J’avais un esprit à lui dire. Il a dit qu’il descendrait, s’il lui donnait sa main droite pour sa sécurité. À quoi Tite répondit qu’il se portait bien satisfait de sa conduite si agréable, et je serais bien aise que tous les Juifs seraient de son avis, et qu’il était prêt à donner la même sécurité à la ville. Cinq d’entre eux se dissimulèrent avec lui et firent semblant de le mendier. miséricorde, tandis que les autres criaient à haute voix qu’ils ne seraient jamais esclaves de la Les Romains, alors qu’il était en leur pouvoir de mourir en état de liberté. Aujourd’hui, alors que Ces hommes se querellèrent longtemps, l’attaque fut retardée ; Castor aussi envoya à Simon, et lui dit qu’ils pourraient prendre un peu de temps pour se consulter sur ce qu’il y avait à faire, parce qu’il échapperait à la puissance des Romains pour un temps temps considérable. Et en même temps qu’il l’envoyait ainsi, il apparut exhorter ouvertement ceux qui s’obstinaient à accepter la main de Tite pour leur sécurité; mais ils semblaient très fâchés et brandissaient leurs épées nues sur les ouvrages de poitrine, et se frappèrent sur leur poitrine, et tombèrent comme des s’ils avaient été tués. Là-dessus, Tite et ceux qui l’accompagnaient s’étonnèrent de la le courage des hommes ; et comme ils n’étaient pas en mesure de voir exactement ce qui se faisait, ils admiraient leur grande force d’âme, et avaient pitié de leur calamité. Au cours de cette Sur quelques instants, une certaine personne tira un dard sur Castor, et le blessa au nez ; Sur quoi il tira le dard, et le montra à Titus, et s’est plaint qu’il s’agissait d’un traitement injuste ; César réprimanda celui qui avait tiré sur le Josèphe, qui se tenait alors près de lui, pour donner sa main droite à Roulette. Mais Josèphe dit qu’il n’irait pas vers lui, parce que ceux-ci prétendaient les pétitionnaires ne voulaient rien dire de bon ; Il a également retenu ses amis qui étaient zélés pour aller vers lui. Mais il y avait encore un certain Énée, un déserteur, qui Il a dit qu’il irait le voir. Castor les appela aussi pour que quelqu’un vînt et recevoir l’argent qu’il avait sur lui ; cela rendit Énée d’autant plus ardent de courir à lui la poitrine ouverte. Alors Castor prit une grande pierre, et elle lui a été jetée, ce qui l’a manqué, parce qu’il s’en est prémuni ; mais Pourtant, il a blessé un autre soldat qui venait à lui. Quand César comprit que c’était une illusion, il s’aperçut que la miséricorde dans la guerre est une chose pernicieuse, parce que de telles ruses ont moins de place sous l’exercice d’une plus grande sévérité. Il a donc fait fonctionner le moteur plus fort qu’auparavant, à cause de de sa colère contre la tromperie qui lui a été imposée. Mais Castor et ses compagnons mirent le la tour en feu quand elle commença à céder, et sauta à travers la flamme dans un voûte cachée qui était au-dessous, ce qui fit supposer aux Romains qu’ils étaient des hommes d’un grand courage, comme s’ils s’étaient jetés dans le feu.





 

CHAPITRE 8.

     Comment les Romains ont pris le deuxième mur deux fois, et se sont tous 
préparés pour prendre le troisième mur.

1. César s’empara de cette muraille le cinquième jour après qu’il eut pris le premier ; et quand les Juifs se furent enfuis loin de lui, il entra avec mille hommes armés, et ceux de ses troupes d’élite, et cela à un moment donné lieu où étaient les marchands de laine, les braseros et le marché des draps, et où les rues étroites menaient obliquement à la muraille. C’est pourquoi, si Tite avait démolissait immédiatement une plus grande partie de la muraille, ou était entré, et, selon le droit de la guerre, s’il avait dévasté ce qui restait, sa victoire Je suppose qu’il n’a pas été mêlé à une perte pour lui-même. Mais aujourd’hui, à partir de la l’espérance qu’il avait de faire honte aux Juifs de leur obstination, en ne voulant, quand il le pouvait, les affliger plus qu’il n’avait besoin de le faire, il n’a pas élargi la brèche de la muraille, afin de faire une retraite plus sûre sur occasion; car il ne pensait pas qu’ils tendraient des pièges à celui qui leur faisait tant une gentillesse. Quand il entra, il ne permit pas à ses soldats de tuer aucun de ceux qu’ils ont pris, ni de mettre le feu à leurs maisons ; non, il a donné Laissez aux séditieux, s’ils en avaient l’esprit, de combattre sans faire aucun mal à la peuple, et promit de lui rendre les effets du peuple ; car il était très désireux de préserver la ville pour lui-même, et le temple pour l’amour de la ville. Quant au peuple, il l’avait depuis longtemps prêt à se conformer à son Propositions; mais quant aux combattants, cette humanité qui était la sienne semblait une marque de son faiblesse, et ils s’imaginaient qu’il avait fait ces propositions parce qu’il n’était pas capable pour prendre le reste de la ville. Ils ont également menacé de mort le peuple, s’il si l’un d’entre eux dit un mot d’une reddition. De plus, ils ont coupé le de ceux qui parlaient de paix, et attaquaient ensuite les Romains qui étaient venir à l’intérieur du mur. Certains d’entre eux se rencontraient dans les rues étroites, et d’autres qu’ils combattus depuis leurs maisons, tandis qu’ils faisaient une sortie soudaine à la portes supérieures, et assaillit les Romains qui étaient au-delà de la muraille, jusqu’à ce que ceux qui gardaient la muraille furent si effrayés, qu’ils sautèrent du haut de leurs tours, et se retirèrent dans leurs différents camps, sur quoi un grand bruit fut fait par les Romains qui étaient à l’intérieur, parce qu’ils étaient entourés de tous côtés par leurs ennemis ; comme aussi par ceux qui étaient dehors, parce qu’ils craignaient ceux qui sont restés dans la ville. C’est ainsi que les Juifs devinrent plus nombreux perpétuellement, et avaient de grands avantages sur les Romains, par leur pleine connaissance de ces ruelles étroites ; et ils en blessèrent un grand nombre, et tombèrent sur et les chassa de la ville. Or, ces Romains étaient forcés de faire la meilleure résistance qu’ils pouvaient ; car ils n’étaient pas capables, en grand nombre, Pour sortir par la brèche dans le mur, c’était si étroit. Il est également probable que tous ceux qui s’étaient introduits à l’intérieur auraient été taillés en pièces, si Tite n’avait pas envoyé les secours ; car il ordonna aux archers de se tenir aux extrémités supérieures de ces ruelles étroites, et il se tenait lui-même là où se trouvait la plus grande multitude de ses ennemis, et avec ses traits il les arrêta ; comme Domitius l’a fait avec lui Sabinus aussi, un homme vaillant, et qui, dans cette bataille, paraissait l’être. Ainsi César continua-t-il à tirer continuellement des traits sur les Juifs, et à les gêner ? de tomber sur ses hommes, et cela jusqu’à ce que tous ses soldats se soient retirés de la ville.

2. Et c’est ainsi que les Romains furent chassés, après qu’ils eurent s’emparèrent du second mur. Sur quoi, les combattants qui se trouvaient dans la ville s’éleva dans leurs esprits, et s’éleva sur ce bien succès, et commença à penser que les Romains n’oseraient jamais entrer dans le ville n’est plus ; et que s’ils s’y tenaient eux-mêmes, ils ne seraient pas plus conquis. Car Dieu avait aveuglé leurs esprits à cause des transgressions qu’ils avaient commises. Ils ne pouvaient pas non plus voir à quel point les Romains avaient des forces plus grandes que ceux qui étaient maintenant expulsés, pas plus qu’ils ne pouvaient discerner comment une famine rampait sur eux ; car, jusque-là, ils s’étaient nourris du public misères, et but le sang de la ville. Mais maintenant, la pauvreté avait depuis longtemps s’empara de la plus grande partie, et un grand nombre d’entre eux étaient déjà morts faute de Nécessités; Bien que les séditieux aient supposé en effet la destruction de la les gens d’être une servitude pour eux-mêmes ; car ils désiraient que personne d’autre ne pût ne conservaient que ceux qui étaient contre la paix avec les Romains, et qui étaient résolus de vivre en opposition avec eux, et ils se réjouissaient quand la multitude de ceux qui d’une opinion contraire ont été consumés, comme étant alors libérés d’un lourd fardeau. Et telle était leur disposition d’esprit à l’égard de ceux qui étaient dans le tandis qu’ils se couvraient de leurs armures, et empêchaient les Romains, quand ils essayèrent d’entrer de nouveau dans la ville, et construisirent leur propre mur contre la partie du mur qui a été renversée. C’est ainsi qu’ils ont se défendent vaillamment pendant trois jours ; mais le quatrième jour, ils ne purent contre les assauts véhéments de Titus, mais ils furent contraints par forcés de s’enfuir là où ils s’étaient enfuis auparavant ; Il se possédait donc tranquillement de nouveau de ce mur, et l’a démoli entièrement. Et quand il eut mis une garnison dans les tours qui étaient au sud de la ville, il s’arrangea comme il le pouvait. Attaquez le troisième mur.





 

CHAPITRE 9.

     Titus, lorsque les Juifs n’étaient pas du tout apaisés par le fait qu’il 
abandonnait le siège pendant un certain temps, se mit de nouveau à le poursuivre;
mais bientôt Flavius Josèphe s’entretint avec ses compatriotes de la paix.

1. Titus prit alors la résolution d’assouplir la siège pour un peu de temps, et pour donner aux séditieux un intervalle pour et de voir si la démolition de leur second mur ne serait pas les rendre un peu plus dociles, ou s’ils n’avaient pas un peu peur d’une famine, parce que le butin qu’ils avaient obtenu par rapine ne suffirait pas à longues ; Il profita donc de ce relâchement pour comprendre les siens Conceptions. En conséquence, comme le temps habituellement fixé où il doit distribuer l’argent de subsistance des soldats était maintenant arrivé, il donna des ordres pour que les les commandants doivent mettre l’armée en ordre de bataille, en face de l’ennemi, et puis donnez à chacun des soldats leur solde. Ainsi, les soldats, d’après les coutume, ouvrit les caisses où leurs armes étaient auparavant couvertes, et marcha avec leurs cuirasses, comme les cavaliers menaient leurs chevaux dans leurs beaux Signes extérieurs. Alors les lieux qui étaient devant la ville brillèrent d’un éclat éclatant pour une grande façon ; et il n’y avait rien de si reconnaissant envers les hommes de Titus, ou quelque chose de plus terrible pour l’ennemi, comme ce spectacle. Pour l’ensemble de l’ancien mur, et le côté nord du temple, étaient pleins de spectateurs, et l’on pouvait voir les maisons pleines de ceux qui les regardaient ; et il n’y avait pas une seule partie de la ville qui ne fût couverte finissons-en avec leurs multitudes ; Au contraire, une très grande consternation s’empara de la les plus robustes des Juifs eux-mêmes, lorsqu’ils virent toute l’armée au même endroit, ainsi que la finesse de leurs armes, et le bon ordre de leurs hommes. Et j’ai ne peut s’empêcher de penser que les séditieux auraient changé d’avis à ce moment-là. à moins que les crimes qu’ils avaient commis contre le peuple n’eussent été horrible, qu’ils désespéraient du pardon des Romains ; mais comme ils le croyaient la mort avec des tourments doit être leur châtiment, s’ils n’ont pas continué dans le défense de la ville, ils pensaient qu’il valait mieux mourir à la guerre. Le destin aussi l’emporta si loin sur eux, que les innocents périrent avec les coupables, et la ville devait être détruite avec les séditieux qui s’y trouvaient.

2. C’est ainsi que les Romains passèrent quatre jours à apporter cet argent de subsistance aux différentes légions. Mais le cinquième jour, quand il n’y eut plus de des signes de paix semblaient venir des Juifs, Titus divisa ses légions, et commença à élever des talus, à la fois à la tour d’Antonia et au monument de Jean. Maintenant Ses desseins étaient de s’emparer de la ville haute à ce monument, et du temple à la tour d’Antonia ; car si le temple n’était pas pris, il serait dangereux de garder la ville elle-même ; Et à chacun de ces endroits, il lui leva des rives, chaque légion en élever un. Quant à ceux qui travaillaient au monument de Jean, les Iduméens et ceux qui étaient en armes avec Simon, firent des sorties sur eux, et mirent un terme à eux; tandis que le parti de Jean, et la multitude de zélotes qui l’accompagnaient, firent de même à ceux qui étaient devant la tour d’Antonia. Ces Juifs étaient maintenant trop durs pour les Romains, non seulement dans les combats directs, parce qu’ils se tenaient sur la mais parce qu’ils avaient maintenant appris à se servir de leurs propres moteurs ; pour leur L’usage continuel qu’ils donnaient, jour après jour, améliora peu à peu leur habileté à leur sujet ; car d’une sorte de machines pour les dards, ils en avaient trois cents, et quarante pour les pierres ; par le moyen duquel ils rendaient la tâche plus fastidieuse aux Romains pour lever leurs berges. Mais alors Titus, sachant que la ville serait soit sauvé ou détruit pour lui-même, non seulement s’engagea dans le siège, mais n’a pas omis d’exhorter les Juifs à la repentance ; Il mêla donc de bons conseils avec ses œuvres pour le siège. Et étant conscient que les exhortations sont souvent plus efficace que les armes, il les persuada de rendre la ville, d’une manière déjà prise, et par là pour se sauver, et envoyèrent Josèphe de leur parler dans leur propre langue ; car il s’imaginait qu’ils pourraient céder à l’ennemi. persuasion d’un de leurs compatriotes.

3. Josèphe contourna donc la muraille et essaya de trouver un endroit qui était hors de la portée de leurs fléchettes, et pourtant à l’intérieur de leur et les suppliait, en beaucoup de mots, de s’épargner eux-mêmes, d’épargner leur leur pays et leur temple, et de ne pas être plus obstinés dans ces cas que les étrangers eux-mêmes ; car les Romains, qui n’avaient aucun rapport avec ces choses, avaient une révérence pour leurs rites et lieux sacrés, bien qu’ils appartenaient à leurs ennemis, et jusqu’à présent ils s’étaient abstenus de se mêler d’eux ; tandis que ceux qui ont été élevés sous leurs ordres, et, s’ils sont préservés, seront les Seuls les gens qui en récolteront les bénéfices, se dépêchent de les faire détruire. Que certes ils ont vu leurs murs les plus solides démolis, et que les Les murs qui restaient encore étaient plus faibles que ceux qui avaient déjà été pris. Qu’ils devaient savoir que la puissance romaine était invincible, et qu’ils avaient été utilisés pour servir eux; car, dans le cas où il serait permis de combattre pour la liberté, aurait dû être fait au début ; mais pour ceux qui sont tombés une fois sous le coup de la pouvoir des Romains, et maintenant se sont soumis à eux pendant tant de longues années, prétendre secouer ce joug par la suite, était l’œuvre de ceux qui avaient l’intention de mourir misérablement, non pas de ceux qui aimaient la liberté. D’ailleurs, les hommes peuvent très bien assez de rancune pour le déshonneur de posséder sur eux des maîtres ignobles, mais ne devrait pas de faire de même à ceux qui ont toutes choses sous leurs ordres ; pour quelle partie de l' Il y a un monde qui a échappé aux Romains, à moins qu’il ne soit de ceux qui ne sont d’aucune utilité pour une chaleur violente, ou pour un froid violent ? Et il est évident que la fortune est sur tous mains se sont dirigées vers eux ; et que Dieu, après avoir fait le tour des nations avec cette domination, est maintenant établie en Italie. Que, de plus, il s’agit d’un même parmi les bêtes brutes, aussi bien que parmi les hommes, de céder à ceux qui sont trop fort pour eux ; et de souffrir que ceux qui sont trop durs aient la domination pour le reste à la guerre ; c’est pourquoi leurs ancêtres, qui étaient bien supérieurs à eux, tant dans leurs âmes que dans leurs corps, et d’autres avantages, se soumettre aux Romains, ce qu’ils n’auraient pas souffert, s’ils n’avaient pas su que Dieu était avec eux. Quant à eux-mêmes, sur quoi peuvent-ils compter dans ce domaine l’opposition, alors que la plus grande partie de leur ville est déjà prise ? et quand ceux qui s’y trouvent sont dans de plus grandes misères que s’ils étaient pris, bien que leurs murs soient encore debout ? Car les Romains ne sont pas étrangers avec cette famine qui est dans la ville, et qui consume déjà le peuple, et les combattants le seront aussi dans peu de temps ; car, bien que les Romains qu’ils abandonnent le siège, et ne tombent pas sur la ville avec leurs épées leurs mains, mais il y avait une guerre insurmontable qui les assaillait au-dedans, et qui était augmentés d’heure en heure, à moins qu’ils ne fussent capables de faire la guerre à la famine et de combattre contre elle, ou pourraient seuls vaincre leurs appétits naturels. Il a ajouté ceci : De plus, combien il était juste de changer leur conduite devant leur calamités étaient devenues incurables, et d’avoir recours à tous les conseils qui pouvaient les préserver, tant que l’occasion leur était offerte de le faire ; Pour cela, le Les Romains ne se souviendraient pas de leurs actions passées à leur désavantage, à moins que ils ont persévéré dans leur comportement insolent jusqu’à la fin ; parce qu’ils ont été naturellement doux dans leurs conquêtes, et préféraient ce qui était profitable, ce que leurs passions leur dictaient eux; qu’ils n’avaient pas à gagner à quitter la ville vide d’habitants, et le pays un désert ; c’est pourquoi César Il leur offrit alors sa main droite pour leur sécurité. Tandis que, s’il prenait le ville par la force, il n’en sauverait aucun, et cela surtout, s’ils rejeta ses offres dans ces plus grandes détresses ; pour les murs qui ont été déjà pris, ne pouvait que leur assurer que le troisième mur serait bientôt pris aussi. Et bien que leurs fortifications s’avérassent trop fortes pour les Romains pour les percer, mais la famine se battrait-elle pour les Romains contre eux.

4. Pendant que Josèphe faisait cette exhortation aux Les Juifs, beaucoup d’entre eux se moquaient de lui du haut de la muraille, et beaucoup lui faisaient des reproches ; non quelques-uns lui jetaient leurs dards, mais comme il ne pouvait les persuader lui-même par De si bons conseils, il se mit à lire les histoires qui leur appartenaient et s’écrièrent à haute voix : « Ô misérables créatures ! Es-tu si inconscient de ceux qui vous assistaient, que vous combattez par vos armes et par vos mains contre les Romains ? Quand avons-nous jamais conquis une autre nation par un tel moyens? et quand est-ce que Dieu, qui est le Créateur du peuple juif, a ne les vengeaient pas quand ils avaient été blessés ? Ne veux-tu pas te retourner et regarder et considérez d’où il vient que vous combattez avec tant de violence, et combien un Supporter que vous avez insulté de manière profane ? Ne vous souviendrez-vous pas de la choses prodigieuses faites pour vos pères et ce lieu saint, et combien vos ennemis ont été soumis par lui sous vous ? Je tremble même moi-même proclamant les œuvres de Dieu devant vos oreilles, qui sont indignes de les entendre ; Cependant, écoutez-moi, afin que vous sachiez comment vous luttez non seulement contre les Romains, mais contre Dieu lui-même. Dans les temps anciens, il y avait un certain Necao, roi de l’Égypte, qu’on appelait aussi Pharaon ; il est venu avec une armée prodigieuse de soldats, et il s’empara de la reine Sarah, la mère de notre nation. Qu’a fait Abraham, notre ancêtre, alors ? S’est-il défendu de cette personne nuisible par la guerre, quoiqu’il eût sous ses ordres trois cent dix-huit capitaines, et un immense l’armée sous chacun d’eux ? En effet, il considérait qu’ils n’étaient pas du tout un nombre sans l’assistance de Dieu, et il n’étendit que ses mains vers ce lieu saint, 16 tu as maintenant souillé, et tu comptais sur lui comme sur son invincible partisan, à la place de sa propre armée. Notre reine n’a-t-elle pas été renvoyée, sans aucune souillure, son mari, dès le lendemain soir ?, tandis que le roi d’Égypte s’enfuyait, adorant ce lieu que tu as souillé en y versant le sang des tiens, Compatriotes; et il tremblait aussi à ces visions qu’il avait eues dans la nuit et il donna de l’argent et de l’or aux Hébreux, comme à un peuple bien-aimé pardieu. Ne dirai-je rien, ou mentionnerai-je l’expulsion de nos pères l’Égypte, qui, lorsqu’ils ont été utilisés tyranniquement, et qu’ils sont tombés sous la puissance de rois étrangers pendant quatre cents ans ensemble, et auraient pu défendre par la guerre et par les combats, n’ont fait que s’engager à Dieu! Qui ne sait pas que l’Égypte a été envahie par toutes sortes de bêtes sauvages, et dévoré par toutes sortes de maladies ? comment leur terre n’a pas en faire porter le fruit ? comment le Nil a manqué d’eau ? comment les dix plaies de L’Égypte s’est succédée ? et comment, par ces moyens, nos pères ont été envoyés sous bonne garde, sans effusion de sang, et sans courir aucun danger, parce que Dieu les a conduits comme ses serviteurs particuliers ? De plus, la Palestine n’a-t-elle pas gémissement 17 sous le ravage que firent les Assyriens, lorsqu’ils emportèrent notre arche sacrée ? comme l’a fait leur idole Dagon, et ainsi que toute cette nation de ceux qui la portaient comment ils étaient frappés d’une détestable maladie de Carré dans les parties secrètes de la leurs corps, quand leurs entrailles mêmes sont descendues avec ce qu’ils avaient mangé, jusqu’à ce que les mains qui l’avaient volé aient été obligées de le ramener, et cela au son des cymbales et des tambourins, et autres oblations, afin d’apaiser la colère de Dieu pour leur violation de son arche sainte. C’est Dieu qui est alors devenu notre Général, et a accompli ces grandes choses pour nos pères, Et cela parce qu’ils ne se sont pas mêlés de la guerre et des combats, mais qu’ils l’ont pour qu’il juge de leurs affaires. Lorsque Sennachérib, roi d’Assyrie, apporta avec lui toute l’Asie, et il entoura cette ville de son armée, tomber par la main des hommes ? ces mains levées vers Dieu dans les prières, sans se mêler de leurs armes, lorsqu’un ange de Dieu détruisit ce prodigieux l’armée en une nuit ? quand le roi d’Assyrie, en se levant le lendemain, trouva un cent quatre-vingt-cinq mille cadavres, et quand lui, avec le reste, de son armée, s’enfuit loin des Hébreux, bien qu’ils fussent désarmés, et qu’ils ne les poursuivre. Vous connaissez aussi l’esclavage que nous avons subi à Babylone, où le peuple a été captif pendant soixante-dix ans ; mais ils n’ont pas été délivrés liberté avant que Dieu ne fît de Cyrus son gracieux instrument pour l’amener environ; En conséquence, ils furent libérés par lui, et rétablirent de nouveau le culte de leur Libérateur dans son temple. Et, pour parler d’une manière générale, nous ne pouvons produire aucune exemple où nos pères ont obtenu quelque succès par la guerre, ou ont échoué à sans guerre, ils se sont confiés à Dieu. Lorsqu’ils restaient à la maison, ils vaincus, comme il plaisait à leur Juge ; mais quand ils sont sortis pour combattre, ils ont été toujours déçu : par exemple, lorsque le roi de Babylone assiégea cette et notre roi Sédécias combattit contre lui, contrairement à ce que l’on avait prédit Jérémie, le prophète, il fut aussitôt fait prisonnier, et vit La ville et le temple ont été démolis. Mais combien plus grande était la modération de que celle de vos gouverneurs actuels, et celle du peuple d’alors sous lui, que ne l’est celle de vous en ce moment ! car lorsque Jérémie s’écria à haute voix, Dieu était en colère contre eux, à cause de leurs transgressions, et il leur a dit ils seraient faits prisonniers, à moins qu’ils ne se rendent à leur ville, ni le roi ni le peuple ne le mirent à mort ; mais pour vous, [pour passer sur ce que vous avez fait dans la ville, que je ne suis pas capable de décrire comme le mérite votre méchanceté,] vous m’insultez et me lancez des traits, moi qui ne fais que vous exhorter pour vous sauver vous-mêmes, comme étant provoqués quand vous êtes mis à l’esprit de vos péchés, et ne peut supporter l’évocation même de ces crimes que vous commettez tous les jours. Pour un autre exemple, lorsqu’Antiochus, appelé Épiphane, était couché devant cette ville, et ils s’étaient rendus coupables de beaucoup d’indignités contre Dieu, et nos ancêtres l’avaient rencontré en armes, ils furent ensuite tués dans la bataille, cette ville fut pillée par nos ennemis, et notre sanctuaire dévasté pendant trois ans et six mois. Et Ai-je besoin d’apporter d’autres exemples ? En effet, qu’est-ce qui a remué une armée des Romains contre notre nation ? N’est-ce pas l’impiété de la habitants? D’où vient notre servitude ? N’a-t-elle pas été dérivée de la séditions qui étaient parmi nos pères, lorsque la folie d’Aristobule et de Hyrcan et nos querelles mutuelles amenèrent Pompée dans cette ville, et lorsque Dieu réduisit ceux qui étaient soumis aux Romains, qui n’étaient pas dignes de la liberté qu’ils/elles avaient apprécié ? Après un siège de trois mois, ils furent donc forcés de se rendre, bien qu’ils n’eussent pas été coupables de tels délits, à l’égard de notre sanctuaire et de nos lois, comme vous l’avez fait ; Et cela alors qu’ils avaient beaucoup plus d’avantages à aller à la guerre que vous. Ne savons-nous pas à quoi fin Antigone, fils d’Aristobule, vint à lui, sous le règne duquel Dieu pourvut à ce que Cette ville devrait-elle être reprise à cause des offenses du peuple ? Quand Hérode, fils d’Antipater, nous a fait venir Sosius, et Sosius nous a fait venir l’armée romaine, ils furent ensuite encerclés et assiégés pendant six mois, jusqu’à ce que, comme punition de leurs péchés, ils furent pris, et la ville fut pillée par les ennemi. Il apparaît donc que les armes n’ont jamais été données à notre nation, mais que nous sommes toujours abandonné pour être combattu et pris ; car je suppose qu’un tel comme habitent ce lieu saint doivent confier à Dieu la disposition de toutes choses, et ensuite seulement de ne pas tenir compte de l’assistance des hommes lorsqu’ils se résignent à leur arbitre, qui est ci-dessus. Quant à vous, qu’avez-vous fait de ces des choses qui sont recommandées par notre législateur ? Et qu’est-ce que tu n’as pas fait de ces choses qu’il a condamnées ? Combien êtes-vous plus impies que ceux-là qui ont été si vite pris ! Vous n’avez pas évité autant que les péchés qui sont généralement fait en secret ; Je veux dire les vols, et les complots perfides contre les hommes, et adultères. Vous vous disputez à propos de rapines et de meurtres, et vous inventez d’étranges voies de la méchanceté. Non, le temple lui-même est devenu le réceptacle de tous, et ce lieu divin est souillé par les mains de ceux de notre propre pays ; quel lieu a encore été vénéré par les Romains, lorsqu’il était à une distance de quand ils ont souffert que beaucoup de leurs coutumes fassent place à nos loi. Et, après tout cela, attendez-vous de Celui que vous avez si impieusement abusé être votre supporter ? Certes, vous avez le droit d’être pétitionnaires et de invoquez-le pour qu’il vous assiste, tant vos mains sont pures ! Est-ce que ton roi [Ézéchias] lèvent ces mains en prière vers Dieu contre le roi d’Assyrie, lorsqu’il détruit cette grande armée en une nuit ? Et les Romains commettent-ils une telle méchanceté ? comme l’a fait le roi d’Assyrie, afin que vous ayez lieu d’espérer de telles choses vengeance sur eux ? Ce roi n’a-t-il pas accepté de l’argent de notre roi à ce sujet qu’il ne détruirait pas la ville, et cependant, contrairement au serment qu’il avait fait, qu’il avait pris, il est descendu pour brûler le temple ? tandis que les Romains n’en demandent pas davantage que le tribut accoutumé que nos pères payaient à leurs pères ; et si qu’une fois qu’ils l’auront obtenue, ils n’ont pas l’intention de détruire cette ville, ni de touchez ce sanctuaire ; ils vous accorderont en outre que votre postérité seront libres, et vos biens vous seront assurés, et préserveront notre sainte lois inviolables pour vous. Et c’est de la folie pure et simple de s’attendre à ce que Dieu apparaisse aussi bien disposé envers les méchants qu’envers les justes, puisqu’il sait quand il convient de punir immédiatement les hommes pour leurs péchés ; En conséquence, il a freiné la puissance des Assyriens dès la première nuit où ils ont dressé leur camp. C’est pourquoi, s’il avait jugé que notre nation était digne de liberté, ou que les Romains de châtiment, il avait immédiatement infligé un châtiment à ces Romains, comme il l’avait fait sur les Assyriens, lorsque Pompée commença à se mêler de notre nation, ou lorsqu’après Sosius s’est heurté à nous, ou lorsque Vespasien a dévasté la Galilée, ou, enfin, lorsque Titus s’approcha pour la première fois de cette ville ; bien que Magnus et Sosius l’aient fait non seulement ne souffrit rien, mais s’empara de la ville par la force ; comme Vespasien passa de la guerre qu’il a faite contre vous pour recevoir l’empire ; et quant à Tite, ceux-là sources qui étaient autrefois presque tari quand ils étaient sous ton pouvoir 18 depuis il est venu, il a couru plus abondamment qu’ils ne l’ont fait auparavant ; En conséquence, vous savez que Siloé, ainsi que toutes les autres sources qui étaient hors de la ville, l’ont fait que l’eau a été vendue par des mesures distinctes ; alors qu’ils disposent aujourd’hui d’une telle grande quantité d’eau pour vos ennemis, car il suffit non seulement de boire à la fois pour eux-mêmes et pour leur bétail, mais aussi pour l’arrosage de leurs jardins. Le le même signe merveilleux dont vous avez également fait l’expérience autrefois, lorsque le susdit roi de Babylone nous fit la guerre, et quand il prit la ville, et qu’il brûla la temple; mais je crois que les Juifs de ce temps-là n’étaient pas aussi impies que vous. C’est pourquoi je ne puis m’empêcher de supposer que Dieu s’est enfui de son sanctuaire et qu’il se tient debout du côté de ceux contre qui vous combattez. Or, même un homme, s’il n’est qu’un bon l’homme, fuira d’une maison impure, et haïra ceux qui s’y trouvent ; et faire vous vous persuadez que Dieu demeurera avec vous dans vos iniquités, vous qui voit-il toutes les choses secrètes, et entend-il ce qui est le plus intime ? Qu’est-ce que le crime ? là, je vous prie, qui est même gardé secret parmi vous, ou qui est caché par vous? Que n’y a-t-il pas qui ne soit pas ouvert à vos ennemis ? pour que vous montriez votre transgressions d’une manière pompeuse, et disputez les uns aux autres lequel d’entre vous sera plus méchant qu’un autre ; et vous faites une démonstration publique de votre l’injustice, comme s’il s’agissait d’une vertu. Cependant, il reste une place pour votre préservation, si vous êtes prêt à l’accepter ; et Dieu est facilement réconcilié avec ceux qui confessent leurs fautes et s’en repentent. Ô misérables au cœur dur, C’est toi! Jetez toutes vos armes, et ayez pitié de votre pays qui va déjà ruine; revenez de vos mauvaises voies, et ayez égard à l’excellence de cette ville que tu vas trahir, à cet excellent temple avec les dons de tant de pays qui s’y trouvent. Qui pourrait supporter d’être le premier à fixer ce Temple en feu ? Qui voudrait que ces choses n’existent plus ? et Qu’y a-t-il qui mérite mieux d’être préservé ? Ô créatures insensibles, et plus stupides que ne le sont les pierres elles-mêmes ! Et si vous ne pouvez pas les regarder les choses avec des yeux perspicaces, mais ayez pitié de vos familles, et devant tous tes yeux, tes enfants, tes femmes et tes parents, qui seront progressivement consumé soit par la famine, soit par la guerre. Je suis conscient que ce danger s’étendra à ma mère, à ma femme et à ma famille qui a été ce n’est pas ignoble, et même pour quelqu’un qui a été très éminent dans les temps anciens ; et peut-être vous imaginez-vous que c’est à cause d’eux seulement que je vous donne ceci conseil; si c’est tout, tuez-les ; Prends mon sang en récompense, s’il te plaît mais procurez-vous votre conservation ; car je suis prêt à mourir, au cas où vous voudriez reviens à la santé après ma mort.





 

CHAPITRE 10.

      Comment un grand nombre de gens s’efforçaient sincèrement de Déserter 
pour les Romains ; De même que les choses intolérables que ceux qui restaient 
en arrière ont souffert de la famine, et les tristes conséquences de celle-ci.

1. Comme Josèphe parlait ainsi d’une voix forte, Les séditieux ne voulurent ni céder à ce qu’il disait, et ils ne crurent pas qu’il fût prudent de qu’ils modifient leur conduite ; mais quant au peuple, il avait une grande inclination déserter chez les Romains ; En conséquence, certains d’entre eux ont vendu ce qu’ils avaient, et même les choses les plus précieuses qu’ils avaient amassées comme des trésors, pour chaque petite matière, et engloutit des pièces d’or, pour les soustraire au pillage des brigands, puis ils fuyaient vers les Romains et alors, quand ils évacuaient, ils avaient les ressources suffisantes pour se procurer le nécessaire ; car Tite  en laissa un grand nombre s’en aller dans le pays, où il leur plairait. Et le principal Les raisons pour lesquelles ils étaient si prêts à déserter étaient celles-ci : Qu’ils devraient maintenant être Affranchis de ces misères qu’ils avaient endurées dans cette ville, et qui pourtant ne pas être esclaves des Romains, mais Jean et Simon, avec leurs factions, surveillait plus attentivement la sortie de ces hommes qu’ils n’en faisaient l’entrée les Romains ; et si quelqu’un n’offrait qu’une ombre de soupçon à l’égard d’un tel intentionnelle, sa gorge fut tranchée immédiatement.

2. Mais quant à l’espèce la plus riche, il s’est avéré que tout le monde s’ils restaient dans la ville, ou s’ils essayaient d’en sortir ; car ils ont été également détruits dans les deux cas ; car chacun de ces hommes a été mis à mort sous ce prétexte, qu’ils allaient déserter, mais qu’en réalité les Les voleurs pourraient obtenir ce qu’ils avaient. La folie des séditieux s’accrut aussi avec leur famine, et ces deux misères s’enflammaient chaque jour davantage et plus encore ; car il n’y avait point de blé qui parût nulle part publiquement, si ce n’est le des voleurs entrèrent en courant dans les maisons privées des hommes et les fouillèrent ; Et puis, s’ils ils en trouvaient, ils les tourmentaient, parce qu’ils avaient nié en avoir ; et si ils n’en trouvèrent point, ils les tourmentèrent davantage, parce qu’ils croyaient qu’ils en avaient plus l’a soigneusement dissimulée. L’indication qu’ils ont utilisée s’ils avaient ou non n’a pas été retiré des corps de ces misérables ; qui, s’ils étaient Dans le bon cas, ils supposaient qu’ils ne manquaient pas du tout de nourriture ; mais s’ils ont été dépéris, ils sont partis sans chercher plus loin ; Ils ne l’ont pas fait non plus pensent qu’il est convenable de tuer de tels gens, parce qu’ils ont vu qu’ils allaient bientôt mourir d’eux-mêmes, faute de nourriture. Il y en avait beaucoup qui vendaient ce qu’ils avaient pour une mesure ; c’était du froment, s’ils étaient de l’espèce la plus riche ; mais bien sûr l’orge, s’ils étaient plus pauvres. Quand ceux-ci l’eurent fait, ils s’enfermèrent dans les pièces les plus intimes de leurs maisons, et ils mangèrent le blé qu’ils avaient reçu ; certains l’ont fait sans le broyer, à cause de l’extrémité du besoin dans lequel ils étaient, et d’autres en faisaient du pain, selon que la nécessité et la crainte le leur dictaient : Il n’y avait pas de table pour un repas distinct, mais ils arrachèrent le pain de le feu, à moitié cuit, et l’a mangé très rapidement.

3. C’était maintenant un cas misérable, et un spectacle qui nous fait monter les larmes aux yeux, comment les hommes se tenaient debout quant à leur nourriture, tandis que plus les puissants en avaient plus qu’assez, et les plus faibles se lamentaient [faute de cela]. Mais la famine était trop dure pour toutes les autres passions, et elle est destructrice pour toutes les autres passions. rien tant que la modestie ; car ce qui était autrement digne de révérence était dans ce cas méprisé ; de sorte que les enfants tiraient les morceaux mêmes que leur les pères mangeaient de leur bouche, et ce qui était encore plus à faire, c’était encore Prises en pitié, les mères firent de même pour leurs enfants ; et quand ceux qui étaient les plus périssaient sous leurs mains, ils n’avaient pas honte de leur prendre les dernières gouttes qui pouvaient leur sauver la vie, et pendant qu’ils mangeaient après de cette manière, mais ils n’étaient pas cachés en le faisant ; mais les séditieux tous les où ils tombèrent aussitôt sur eux, et leur arrachèrent ce qu’ils avaient obtenus d’autrui ; car quand ils voyaient une maison fermée, c’était pour eux un signaler que les gens à l’intérieur avaient reçu de la nourriture ; Sur quoi, ils s’ouvrirent les portes, et ils entrèrent en courant, et emportèrent des morceaux de ce qu’ils mangeaient presque jusqu’à leur gosier, et cela par la force : les vieillards, qui retenaient leur nourriture, ont été battus ; et si les femmes cachaient ce qu’elles avaient dans leurs mains, leurs cheveux a été déchiré pour l’avoir fait ; Il n’y avait pas non plus de commisération envers les vieillards ou aux nourrissons, mais ils soulevaient les enfants du sol alors qu’ils s’accrochaient les morceaux qu’ils avaient pris, et les secoua sur le sol. Mais ils n’en ont pas moins cruels à l’égard de ceux qui les avaient empêchés d’entrer, et qui avaient en fait avalé ce qu’ils allaient saisir, comme s’ils avaient été injustement escroqués de leur droit. Ils ont également inventé de terribles méthodes de tourments pour découvrir où se trouvait la nourriture, et c’étaient là pour arrêter la passages des parties privées des misérables, et d’enfoncer des pieux aigus leurs fondements ; et un homme a été forcé de supporter ce qu’il est terrible même de pour lui faire avouer qu’il n’avait qu’une miche de pain, ou qu’il découvrir une poignée de farine d’orge qui était cachée ; Et c’est ce qui a été fait quand ces bourreaux n’avaient pas faim eux-mêmes ; car la chose avait été moindre barbares si la nécessité les y avait forcés ; mais cela a été fait pour garder leur folie dans l’exercice, et comme se préparant des provisions pour les jours suivants. Ces hommes allèrent aussi à la rencontre de ceux qui s’étaient glissés hors de la ville de nuit, jusqu’aux gardes romains, pour cueillir quelques plantes et herbes qui a poussé à l’état sauvage ; Et quand ces gens-là pensaient s’être débarrassés de l’ennemi, ils leur arrachèrent ce qu’ils avaient apporté avec eux, alors même qu’ils avaient les suppliait fréquemment, et qu’en invoquant le nom prodigieux de Dieu, de leur rendre une partie de ce qu’ils avaient apporté ; Bien que ceux-ci ne soient pas donnez-leur la moindre miette, et ils devaient être bien contents d’être seulement gâtés, et non tués en même temps.

4. Telles étaient les afflictions que la classe inférieure de le peuple a souffert de la garde de ces tyrans ; mais pour les hommes qui étaient dans dignité, et en même temps qu’ils étaient riches, ils ont été conduits devant les tyrans eux-mêmes ; certains d’entre eux ont été faussement accusés d’avoir fomenté des complots perfides, et ont donc été détruit; d’autres furent accusés d’avoir dessein de livrer la ville à la Romains; Mais le moyen le plus facile de tous était celui-ci, de suborner quelqu’un pour l’affirmer Ils étaient résolus à déserter pour passer à l’ennemi. Et celui qui a été complètement dépouillé de ce qu’il avait reçu de Simon fut renvoyé à Jean, comme de ceux qui avaient été déjà pillé par Jotre, Simon obtint ce qui lui restait ; au point qu’ils ont bu le sang de la populace les uns aux autres, et partageait les cadavres des pauvres créatures entre eux ; de sorte que, bien que, en raison de leur ambition, après la domination, ils se disputèrent les uns aux autres, mais ils s’accordèrent très bien leurs mauvaises pratiques ; car celui qui n’a pas communiqué ce qu’il a reçu par le misère d’autrui à l’autre tyran semblaient être trop peu coupables, et en un seul respect ; et celui qui n’a pas pris part à ce qui lui a été ainsi communiqué s’affligeait de cela, comme de la perte d’une chose précieuse, qu’il n’avait pas participation à cette barbarie.

5. Il est donc impossible d’aller distinctement tous les exemples de l’iniquité de ces hommes. C’est pourquoi je dirai ce que je pense ici à qu’aucune autre ville n’a jamais souffert de telles misères, et qu’il n’y a pas eu de n’importe quelle époque n’a jamais engendré une génération plus féconde en méchanceté que celle-ci, le commencement du monde. Finalement, ils ont amené la nation hébraïque dans mépris, afin qu’ils pussent paraître eux-mêmes comparativement moins impies à l’égard des étrangers. Ils confessèrent ce qui était vrai, qu’ils étaient les esclaves, la racaille et la progéniture fallacieuse et avortée de notre nation, tandis qu’ils renversèrent la ville eux-mêmes, et forcèrent les Romains, qu’ils le veuillent ou non, pour se faire une triste réputation, en agissant glorieusement contre eux, et n’a pas presque attirer ce feu sur le temple, qu’ils semblaient croire venir aussi lentement; Et en effet, quand ils virent ce temple brûler de la ville haute, ils ils n’en furent pas troublés, et ils ne versèrent pas de larmes à ce sujet, tandis que mais ces passions ont été découvertes chez les Romains eux-mêmes ; quel circonstances dont nous parlerons plus loin à leur place, lorsque nous en viendrons à traiter de ces questions.





 

CHAPITRE 11.

     Comment les Juifs ont été crucifiés devant les murs de la ville
À propos d’Antiochus Épiphane ; Et comment les Juifs ont renversé
les berges qui avaient été levées par les Romains.

1. Les rives de Titus s’avancèrent beaucoup, Cependant ses soldats avaient été très affligés par la muraille. Il puis il envoya un détachement de cavaliers, et ordonna qu’on tendît des embuscades à ceux qui qui sont allés dans les vallées pour ramasser de la nourriture. Certains d’entre eux ont effectivement été des combattants, qui ne se contentaient pas de ce qu’ils obtenaient de la rapine ; Mais l' La plupart d’entre eux étaient des gens pauvres, qui ont été dissuadés de déserter par le l’inquiétude qu’ils éprouvaient pour leurs propres relations ; car ils ne pouvaient espérer s’enfuir, avec leurs femmes et leurs enfants, à l’insu de les séditieux ; Ils ne pouvaient pas non plus songer à laisser ces parents se faire tuer par des les brigands à cause d’eux ; la rigueur de la famine les rendit hardis à ainsi sortir ; Il ne restait donc plus que cela, lorsqu’ils furent cachés aux yeux des les brigands, ils doivent être pris par l’ennemi ; et quand ils allaient être pris, ils furent forcés de se défendre de peur d’être punis ; comme Après qu’ils eurent combattu, ils pensèrent qu’il était trop tard pour faire des supplications miséricorde; Ils furent d’abord fouettés, puis tourmentés de toutes sortes de tortures, avant qu’ils ne meurent, puis ont été crucifiés devant la muraille de la ville. Ce misérable procédé fit que Titus eut beaucoup de pitié d’eux, tandis qu’ils attrapaient chaque jour, cinq cents Juifs ; Il y avait même des jours où ils en attrapaient davantage, mais il n’en était pas ainsi semblent être en sécurité pour lui de laisser ceux qui ont été pris par la force suivre leur chemin, et mettre une garde sur tant de gens qu’il verrait, c’était en faire une grande quantité inutile pour lui. La principale raison pour laquelle il n’a pas interdit cette cruauté était celle-ci : qu’il espérait que les Juifs céderaient peut-être à cette vue, de peur qu’ils ne pourraient eux-mêmes être ensuite soumis aux mêmes traitements cruels. Donc, le soldats, par la colère et la haine qu’ils portaient aux Juifs, clouaient ceux qu’ils pris, l’un après l’autre, et l’autre après l’autre, aux croix, en guise de plaisanterie, quand leur multitude était si grande, que la place manquait pour les croix, et des croix manquant pour les corps. 19

2. Mais les séditieux étaient si loin de se repentir ce triste spectacle, qu’au contraire ils firent le reste de la multitude croire le contraire ; car ils amenaient les parents de ceux qui avaient déserté sur la muraille, avec ceux de la populace qui étaient très impatients d’aller sur le la sécurité leur offrait, et leur montrait quelles misères subissaient ceux qui s’enfuyaient les Romains ; et il leur dit que ceux qui avaient été pris étaient pour eux des suppliants, et non pas ceux qui ont été faits prisonniers. Cette vue a retenu beaucoup de ceux qui se trouvaient à l’intérieur de la qui étaient si impatients de déserter, jusqu’à ce que la vérité fût connue ; Pourtant, certains d’entre eux l’ont fait s’enfuirent aussitôt, comme à un châtiment certain, estimant la mort de leur ennemis d’être un départ tranquille, si on le compare à celui de la famine. Ainsi Tite ordonna qu’on coupât les mains d’un grand nombre de ceux qui avaient été pris, afin qu’ils ne soient pas considérés comme des déserteurs, et qu’ils puissent être crédités à cause de la calamité qu’ils subissaient, et les envoya à Jean et à Simon, avec cette exhortation, qu’ils finiraient enfin par abandonner [leur folie], et qu’ils ne l’obliger à détruire la ville, ce qui leur donnerait l’avantage de repentir, même dans leur plus grande détresse, qu’ils préserveraient leurs propres et trouver ainsi une ville à eux, et ce temple qui était leur bizarre. Il fit ensuite le tour des berges qui étaient jetées, et se hâta afin de montrer que ses paroles ne devraient pas longtemps être suivies de ses Actes. À quoi les séditieux jetèrent des reproches sur César lui-même, et sur son père aussi, et crièrent d’une voix forte qu’ils méprisaient la mort, et il a bien fait de la préférer à l’esclavage ; qu’ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir faire du mal aux Romains pendant qu’ils avaient du souffle en eux ; et que pour leur propre ville, puisqu’ils devaient, comme il l’a dit, être détruits, ils n’avaient pas et que le monde lui-même était un meilleur temple pour Dieu que ceci. Que ce temple serait conservé par celui qui l’habitait, qu’ils avaient encore pour assistant dans cette guerre, et qu’ils se moquaient donc de toutes ses menaces, qui n’aboutiraient à rien, parce que la conclusion de la tout dépendait de Dieu seul. Ces paroles étaient mêlées de reproches, et de ils poussèrent une grande clameur.

3. Sur ces entrefaites, Antiochus Épiphane arriva à la ville, ayant avec lui un nombre considérable d’autres hommes armés, et une bande Il appela la bande macédonienne qui l’entourait, tous du même âge, grands et à peine passés. leur enfance, armés et instruits à la manière macédonienne, d’où il c’est qu’ils ont pris ce nom. Pourtant, beaucoup d’entre eux étaient indignes d’un si célèbre nation; car il s’était trouvé que le roi de Commagène avait prospéré davantage qu’aucun autre roi qui était sous la puissance des Romains, jusqu’à ce qu’un changement s’est produit dans son état ; Et quand il fut devenu un vieillard, il déclara Il est clair que nous ne devons pas appeler un homme heureux avant qu’il ne soit mort. Mais ce fils qui était alors venu là avant que son père fût en décomposition, dit qu’il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi les Romains tardaient à attaquer le mur. Or, c’était un homme belliqueux, et naturellement hardi à s’exposer à des Dangers; C’était aussi un homme si fort, que son audace manquait rarement d’avoir succès. Là-dessus, Titus sourit et dit qu’il partagerait les douleurs d’une attaque avec lui. Cependant Antiochus s’en alla comme il était alors, et avec ses Macédoniens fit un assaut soudain contre la muraille ; et, en effet, pour sa part, sa force et sa étaient si grands, qu’il se garda des traits juifs, et cependant il tira ses flèches sur eux, tandis que les jeunes gens qui l’accompagnaient étaient presque tous galé ; car ils avaient un si grand respect des promesses qui avaient été faites leur courage, qu’il leur faudrait persévérer dans leurs combats, et qu’à la fin Beaucoup d’entre eux se retirèrent, mais pas avant d’avoir été blessés ; Et puis ils ont perçu que les vrais Macédoniens, s’ils voulaient être vainqueurs, devaient avoir le bien d’Alexandre fortune aussi.

4. Comme les Romains commençaient à élever leurs rives sur la douzième jour du mois d’Artémisius, [Jyar,] tant ils eurent beaucoup de peine à les achever le vingt-neuvième jour du même mois, après qu’ils eurent travaillé dur pendant dix-sept jours sans interruption. Car il y avait maintenant quatre grandes berges levées, l’une des qui était à la tour Antonia ; Celle-ci a été levée par la Cinquième Légion, contre le milieu de cette piscine qui s’appelait Struthius. Un autre a été jeté par la douzième légion, à la distance d’environ vingt coudées de l’autre. Mais les travaux de la dixième légion, qui se trouvait à une grande distance de ceux-ci, étaient sur le point de s’arrêter. au nord de l’étang d’Amygdalon ; comme l’était celle du XVe légion à une trentaine de coudées de là, et au monument du souverain sacrificateur. Et maintenant quand les machines furent apportées, John avait miné de l’intérieur l’espace qui était vis-à-vis de la tour d’Antonia, jusqu’aux rives elles-mêmes, et avait le sol au-dessus de la mine avec des poutres posées les unes en travers des autres, de sorte que les ouvrages romains reposaient sur des bases incertaines. C’est alors qu’il a ordonné une telle matériaux à apporter tels qu’ils ont été enduits de poix et de bitume, et mis en place ils sont en feu ; et comme les traverses qui soutenaient les berges brûlaient, le Le fossé céda tout à coup, et les berges furent ébranlées et tombèrent dans la fossé avec un bruit prodigieux. Or, au début, il s’éleva une fumée très épaisse et de la poussière, car le feu était étouffé par la chute de la berge ; mais comme le dit le les matières étouffées étaient maintenant peu à peu consumées, une simple flamme s’éteignait ; sur l’apparition soudaine de la flamme jeta la consternation sur les Romains, et la sagacité de l’artifice les découragea ; et en effet cet accident à un moment où ils pensaient avoir déjà gagné leur refroidissait leurs espoirs pour l’avenir. Ils pensaient aussi qu’il s’agirait de inutile de se donner la peine d’éteindre le feu, car s’il était éteintes, les berges étaient déjà englouties [et leur devenaient inutiles].

5. Deux jours après, Simon et sa troupe firent une tenter de détruire les autres berges ; car les Romains avaient amené leurs machines à et commença déjà à faire trembler le mur. Et voici un certain Tephtheus, de Garsis, ville de Galilée, et Megassarus, qui descendait d’une partie de la serviteurs de la reine Mariamne, et avec eux un d’Adiabène, il était fils de Nabatée, et appelé du nom de Chagiras, à cause de la mauvaise fortune qu’il avait, mot signifiant « un boiteux », s’empara de quelques torches et courut tout à coup sur le moteur. Il n’y eut pas non plus, pendant cette guerre, d’hommes qui sortirent de la qui étaient leurs supérieurs, soit dans leur hardiesse, soit dans la terreur qu’ils frappèrent leurs ennemis. Car ils se sont précipités sur les Romains, non pas comme s’ils étaient ennemis, mais amis, sans crainte ni retard ; Ils n’abandonnèrent pas non plus leurs ennemis jusqu’à ce qu’ils se fussent précipités violemment au milieu d’eux, et qu’ils eussent mis en place leurs machines en feu. Et bien qu’on leur lançât des traits de tous côtés, et qu’ils fussent tous les camps attaquaient avec les épées de leurs ennemis, mais ils ne se retiraient pas des dangers dans lesquels ils se trouvaient, jusqu’à ce que le feu se fût emparé de la Instruments; mais quand la flamme s’éleva, les Romains accoururent de leur camp pour sauver leurs moteurs. Alors les Juifs les empêchèrent d’aller au secours de la muraille, et avec ceux qui s’efforçaient d’éteindre le feu, sans tenir compte de la Leurs corps étaient en danger. Alors les Romains retirèrent les machines du feu, tandis que les haies qui les couvraient étaient en feu ; mais les Juifs s’emparèrent de les béliers à travers la flamme elle-même, et les retint fermement, bien que le le fer sur eux était devenu rouge ; Et maintenant le feu se propageait de la les machines aux berges, et empêchait ceux qui venaient les défendre ; et tout ça tandis que les Romains étaient entourés de flammes ; et, désespérant de sauvant leurs ouvrages, ils se retirèrent dans leur camp. C’est alors que les Juifs devinrent de plus en plus nombreux encore par l’arrivée de ceux qui étaient dans la ville à leur secours ; et comme ils étaient très hardis sur le bon succès qu’ils avaient leurs violents assauts étaient presque irrésistibles ; Bien plus, ils sont allés jusqu’à comme les fortifications du camp ennemi, et combattaient avec leurs gardes. Maintenant Il y avait un corps de soldats rangés devant ce camp, qui succéda à un autre un autre tour à tour dans son armure ; et quant à ceux-là, la loi des Romains était terrible, que celui qui a quitté son poste là-bas, a laissé l’occasion se présenter comme elle l’a peut-être, il devait mourir pour cela ; de sorte que ce corps de soldats, préférant plutôt mourir en combattant courageusement, qu’en punition de leur lâcheté, ferme; et à la nécessité où ces hommes se trouvaient de s’y tenir, beaucoup de d’autres, qui s’étaient enfuis par honte, rebroussèrent chemin ; et quand ils eurent mis les moteurs contre le mur, ils ont empêché la multitude d’en venir plus hors de la ville, [ce qu’ils pouvaient faire plus facilement] parce qu’ils n’avaient fait aucune des dispositions pour la conservation ou la protection de leurs corps à l’heure actuelle ; pour les Juifs combattaient maintenant corps à corps avec tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin, et, sans aucun se jetèrent contre les pointes des lances de leurs ennemis, et les attaquèrent corps contre corps ; car ils étaient maintenant trop durs pour les Romains, non pas tant par leurs autres actions guerrières, comme par ces courageux assauts qu’ils ont eux; et les Romains cédèrent plus à leur hardiesse qu’à leur sens du mal qu’ils avaient reçu d’eux.

6. Titus arriva de la tour d’Antonia, où il était allé chercher un endroit où élever d’autres berges, et reprocha beaucoup aux soldats d’avoir laissé leurs propres murailles en danger, quand ils eurent pris les gémissements de leurs ennemis, et soutenu la fortune des hommes assiégés, tandis que les Juifs étaient autorisés à sortir contre eux, bien qu’ils étaient déjà dans une sorte de prison. Il fit ensuite le tour de l’ennemi avec quelques troupes choisies, et tomba lui-même sur leur flanc ; de même que les Juifs, qui avaient été avant de les assaillir au visage, se dirigea vers Tite, et continua la se battre. Les armées aussi étaient maintenant mêlées les unes aux autres, et la poussière qui était si loin les empêchait de se voir, et le bruit qu’on faisait les empêchait tellement de s’entendre les uns les autres, qu’aucun des deux camps ne pouvait discerner un ennemi d’un ami. Cependant, les Juifs n’ont pas bronché, mais pas tant que ça de leur force réelle, comme de leur désespoir d’être délivrés. Les Romains aussi ne cédaient pas, à cause de l’égard qu’ils avaient pour la gloire, et de leur réputation à la guerre, et parce que César lui-même s’est exposé au danger devant eux ; de sorte que je ne puis m’empêcher de penser que les Romains, en conclusion, auraient maintenant toute la multitude des Juifs, tant ils étaient irrités contre eux, avaient Ceux-ci n’empêchèrent pas le résultat de la bataille et se retirèrent dans la ville. Cependant, voyant que les rives des Romains étaient démolies, ces Romains étaient très la perte de ce qui leur avait coûté de si longues peines, et cela en d’une heure. Et beaucoup désespéraient en effet de prendre la ville avec leurs Machines de guerre uniquement.





 

CHAPITRE 12.

     Titus jugea bon d’entourer la ville d’une muraille ;
Après quoi, la famine consuma le peuple par des maisons entières
Et des familles ensemble.

1. Et maintenant, Titus consulta ses chefs sur ce qu’il devait être faite. Ceux qui étaient d’humeur la plus chaude pensaient qu’il devait amener toute l’armée contre la ville et prendre d’assaut la muraille ; pour cela jusqu’à présent pas plus qu’une partie de leur armée avait combattu avec les Juifs ; mais que, dans le cas où l’ensemble de la l’armée devait venir immédiatement, ils ne seraient pas en mesure de soutenir leurs attaques, mais seraient submergés par leurs fléchettes. Mais parmi ceux qui étaient pour une approche plus prudente, certains étaient en faveur d’une nouvelle hausse de leurs berges ; et d’autres conseillés de laisser les rives seules, mais de rester immobile devant la ville, pour se prémunir contre l’arrivée des Juifs, et contre qu’ils transportent des vivres dans la ville, et ainsi laisser l’ennemi à la famine, et cela sans combattre directement avec lui ; pour que le désespoir ne devait pas être vaincu, surtout en ce qui concerne ceux qui désirent meurent par l’épée, tandis qu’une misère plus terrible que celle-là leur est réservée. Cependant Titus ne jugea pas convenable qu’une si grande armée restât entièrement inactive. et qu’il était pourtant vain de lutter contre ceux qui seraient détruits l’un après l’autre. autre; il leur montra aussi combien il était impraticable de créer d’autres berges, faute de matériaux, et pour éviter que les Juifs ne sortent encore plus impraticable; de même que d’englober toute la ville avec son armée, c’était pas très facile, en raison de son ampleur et de la difficulté de la situation, et, pour d’autres raisons, dangereuses, sur les sorties que les Juifs pourraient faire de la ville. Car, bien qu’ils puissent garder les passages connus hors de l’endroit, Pourraient-ils, lorsqu’ils se trouveraient dans la plus grande détresse, passages secrets, comme connaissant bien tous ces endroits ; et s’il y en a les vivres étaient transportés furtivement, le siège serait ainsi plus long retardé. Il avouait aussi qu’il craignait que la durée ainsi fixée ne fût dépensés diminueraient la gloire de son succès ; car, s’il est vrai que la longueur du temps perfectionnera tout, mais que faire ce que nous faisons en peu de temps, c’est encore nécessaire à l’acquisition de la réputation. Que par conséquent son opinion était, que S’ils visaient la rapidité jointe à la sécurité, ils devaient construire un mur autour de sur toute la ville ; ce qui était, pensait-il, le seul moyen d’empêcher les Juifs de sortir d’une manière ou d’une autre, et qu’alors ils désespéreraient entièrement de sauver la ville, et ainsi la lui livrer, ou être encore plus facilement conquis quand la famine les eut encore affaiblis ; pour cela d’ailleurs ce mur, il ne se reposerait pas entièrement par la suite, mais il en prendrait soin de faire lever de nouveau des berges, alors que ceux qui s’y opposeraient deviendraient Faible. Mais que si quelqu’un trouvait qu’un tel ouvrage était trop grand, et qu’il ne fallait pas sans trop de difficultés, il devrait considérer qu’il n’est pas propre à Romains d’entreprendre un petit travail, et que nul autre que Dieu lui-même ne pouvait facilité d’accomplir n’importe quelle grande chose, quelle qu’elle soit.

2. Ces arguments l’emportèrent auprès des commandants. Ainsi Titus ordonna que l’armée fût distribuée à leurs différentes parts de ce travail ; Et en effet, il s’abattit alors sur les soldats une certaine fureur divine, qu’ils n’ont pas seulement séparé toute la muraille qui devait être construite entre eux, ni Il n’y avait qu’une légion qui luttât avec une autre, mais les divisions inférieures de l’armée a fait de même ; de sorte que chaque soldat avait l’ambition de plaire à son décurion, chaque décurion son centurion, chaque centurion son tribun, et l’ambition du tribuns était de plaire à leurs commandants supérieurs, tandis que César lui-même prenait remarqua et récompensa la même prétention chez ces commandants ; car il s’en alla plusieurs fois par jour, et j’ai vu ce qui se faisait. Titus commença la muraille à partir du camp des Assyriens, où se trouvait son propre camp et l’attira jusqu’aux parties inférieures de la Cénopolis ; de là il s’en alla la vallée du Cédron, jusqu’au mont des Oliviers ; il s’est ensuite courbé vers le sud, et englobait la montagne jusqu’au rocher appelé Peristereon, et que une autre colline qui se trouve à côté, et qui est au-dessus de la vallée qui s’étend jusqu’à Siloé ; d’où il s’inclina de nouveau vers l’occident, et descendit dans la vallée de la Fontaine, au-delà, il remonta devant le monument d’Ananus, le grand prêtre, et Englobant cette montagne où Pompée avait autrefois établi son camp, il retourna au nord de la ville, et fut transporté jusqu’à un village appelé « La Maison des Erébinthi », après quoi il englobait monument d’Hérode, et là, à l’orient, était joint au camp de Titus, où C’est ce qui a commencé. Or, la longueur de cette muraille était de quarante stades, dont un seul s’était atténué. Maintenant À cette muraille s’élevèrent treize places pour y tenir garnison, dont les les circonférences, réunies, s’élevaient à dix stades ; l’ensemble était achevé en trois jours ; de sorte que ce qui aurait naturellement exigé quelques mois a été fait dans un intervalle aussi court qu’il est incroyable. Quand Tite eut donc englobé la ville avec cette muraille, et mit des garnisons dans des lieux convenables, il fit le tour de la Wall, à la première veille de la nuit, et observa comment la garde était gardée ; le il attribua à Alexandre la seconde veille ; Les commandants des légions prirent la troisième montre. Ils tirèrent aussi au sort ceux qui seraient aux aguets dans le monde. nuit, et qui devait faire toute la nuit le tour des espaces qui étaient s’interposèrent entre les garnisons.

3. Ainsi, tout espoir d’évasion était maintenant coupé de la Les Juifs, ainsi que leur liberté de sortir de la ville. Puis vint la famine élargit ses progrès, et dévora le peuple par des maisons et des familles entières ; le Les chambres hautes étaient pleines de femmes et d’enfants qui mouraient de faim, et les les ruelles de la ville étaient pleines de cadavres de vieillards ; Les enfants aussi Et les jeunes gens erraient sur les places de marché comme des ombres, tout gonflés avec la famine, et tombèrent morts, partout où leur misère les saisit. Comme car les enterrer, ceux qui étaient malades eux-mêmes n’ont pas pu le faire ; et ceux qui étaient bien portants ont été dissuadés de le faire par les grands multitude de ces cadavres, et par l’incertitude qu’il y avait à quel point ils devraient mourir eux-mêmes ; car beaucoup moururent en ensevelissant d’autres, et beaucoup s’en allèrent à leurs cercueils avant que l’heure fatale ne fût venue. Il n’y avait pas non plus de lamentations sous ces calamités, et l’on n’entendit pas de plaintes lugubres ; Mais l' la famine confondait toutes les passions naturelles ; pour ceux qui allaient mourir regardaient ceux qui étaient allés se reposer devant eux avec des yeux secs et ouverts Bouche. Un profond silence, et une sorte de nuit mortelle, s’étaient emparés de la ville; tandis que les brigands étaient encore plus terribles que ne l’étaient ces misères eux-mêmes; car ils enfoncent ces maisons qui n’étaient que des tombes de cadavres, et les dépouilla de ce qu’ils avaient ; et l’enlèvement des couvertures de leurs corps, sortaient en riant, et essayaient la pointe de leurs épées leurs cadavres ; et, pour prouver de quel métal ils étaient faits, ils il en enfonça quelques-uns de ceux qui gisaient encore vivants sur le sol ; mais pour ceux qui qui les suppliait de leur prêter leur main droite et leur épée pour les expédier ils étaient trop orgueilleux pour accéder à leurs demandes, et les laissaient à la dévoration par la famine. Or chacun d’eux mourut les yeux fixés sur le temple, et laissèrent les séditieux vivants derrière eux. Maintenant, les séditieux d’abord ordonna que les morts fussent enterrés sur le trésor public, endurer la puanteur de leurs cadavres. Mais par la suite, quand ils n’ont pas pu le faire, Ils les firent descendre des murs dans les vallées d’en bas.

4. Cependant, lorsque Tite, en faisant sa ronde, ces vallées, je les voyais pleines de cadavres, et l’épaisse putréfaction qui courait autour d’eux, il poussa un gémissement ; et, étendant les mains vers le ciel, il appela Dieu pour témoigner que ce n’était pas son fait ; Et tel fut le triste cas de la ville lui-même. Mais les Romains étaient très joyeux, car aucun des séditieux ne pouvait plus sortir de la ville, parce qu’ils étaient eux-mêmes inconsolables, et que les La famine les touchait déjà aussi. Ces Romains avaient d’ailleurs une grande abondance de blé et d’autres choses nécessaires hors de la Syrie et des provinces voisines ; beaucoup qui se tiendrait près de la muraille de la ville, et montrerait au peuple quelle grandeur quantités de vivres qu’ils avaient, et rendre ainsi l’ennemi plus sensible à leur famine, par la grande abondance, jusqu’à la satiété, qu’ils avaient eux-mêmes. Cependant, comme les séditieux ne montraient toujours aucune inclination à céder, Tite, de sa commisération pour le peuple qui restait, et de son désir ardent de sauver ce qui restait encore de ces misères, commença à lever ses berges Encore une fois, bien qu’il fût difficile de trouver des matériaux pour eux ; pour tous les arbres qui étaient à peu près la ville avait déjà été abattue pour la fabrication de l’ancien berges. Cependant, les soldats ont apporté avec eux d’autres matériaux provenant de la distance de quatre-vingt-dix stades de terre, et par là s’éleva en quatre parties, beaucoup plus grandes que les Autrefois, bien que cela ne se fît qu’à la tour d’Antonia. César s’en alla donc à travers les légions, et se hâtèrent sur les ouvrages, et montrèrent les brigands qu’ils étaient maintenant entre ses mains. Mais ces hommes, et ceux-là seuls, en étaient incapables de se repentir des méchancetés dont ils s’étaient rendus coupables ; et en séparant leur âmes de leurs corps, ils les utilisaient tous les deux comme s’ils appartenaient à d’autres personnes, et non à eux-mêmes. Car aucune douce affection ne pouvait toucher leurs âmes, ni Est-ce qu’une douleur pouvait affecter leurs corps, puisqu’ils pouvaient encore déchirer les cadavres comme le font les chiens, et remplissent les prisons de malades.





 

CHAPITRE 13.

     Les grands massacres et sacrilèges qui ont eu lieu à Jérusalem.

1. C’est pourquoi Simon ne voulut pas souffrir que Matthias, dont il s’empara de la ville, pour s’en aller sans tourment. Ceci Matthias était fils de Boéthus, et il était l’un des grands prêtres, qui avait ont été très fidèles au peuple, et en grande estime auprès d’eux ; lui, quand le multitude fut affligée par les zélotes, parmi lesquels Jean fut compté, persuada le peuple d’admettre que Simon entra pour les aider, tandis qu’il avait n’a pas conclu d’accords avec lui, et n’a rien attendu de mal de sa part. Mais lorsqu’il s’agit de Simon était entré, et il avait mis la ville sous son pouvoir, il l’estimait comme tel. leur avait conseillé de l’admettre comme son ennemi au même titre que les autres, sur ce conseil comme un morceau de sa simplicité seulement ; Il le fit donc amener, puis il devant lui, et condamné à mort pour avoir été du côté des Romains, sans lui donnant la permission de présenter sa défense. Il condamna aussi ses trois fils à mort avec lui ; quant au quatrième, il l’en empêcha en s’enfuyant vers Tite avant. Et quand il demanda cela, afin qu’il fût tué devant ses fils, et qu’à titre de faveur, parce qu’il avait fait faire en sorte que les portes de la ville fussent lui ouvrit, il ordonna qu’on le tuât le dernier de tous ; Il a donc n’a pas été tué avant d’avoir vu ses fils tués sous ses yeux, et qu’en étant produit contre les Romains ; car c’est ce que Simon avait confié à Artanus, le fils de Bamadus, qui était le plus barbare de tous ses gardes. Il a aussi plaisanté et lui dit qu’il pouvait maintenant voir si ceux à qui il destinait aller de l’autre côté lui enverrait des secours ou non ; mais il interdisait encore à leurs morts Les corps doivent être enterrés. Après le massacre de ceux-ci, un certain prêtre, Ananias, fils de Masambalus, personnage éminent, ainsi qu’Aristens, le scribe du sanhédrin, et né à Emmaüs, et avec eux quinze hommes de figure parmi le peuple, ont été tués. Ils gardèrent aussi le père de Josèphe en prison, et proclamé publiquement, qu’aucun citoyen, quel qu’il soit, ne lui parlerait lui-même, ou d’aller en sa compagnie parmi d’autres, de peur qu’il ne les trahisse. Ils tuèrent aussi ceux qui se joignirent à eux pour se lamenter sur ces hommes, sans qu’il y ait d’autre examen.

2. Judas, fils de Judas, qui était l’un des Simon est un sous-officier, et une personne à qui il a confié la garde d’une des tours, voyant ce procédé de Simon, il convoqua dix de ceux qui étaient sous ses ordres, lui étaient très fidèles, [peut-être cela a-t-il été fait en partie par pitié pour ceux qui qui avait été mis à mort de façon si barbare, mais principalement pour fournir pour sa propre sûreté,] et leur parla ainsi : « Jusques à quand supporterons-nous ces Misères? ou quelles espérances avons-nous de délivrance en demeurant ainsi fidèles à De si méchants misérables ? La famine n’est-elle pas déjà venue contre nous ? N’est-ce pas le Les Romains sont-ils en quelque sorte entrés dans la ville ? Simon n’est-il pas devenu infidèle à son Bienfaiteurs? et n’y a-t-il pas lieu de craindre qu’il ne nous amène bientôt à la comme un châtiment, alors que la sécurité que les Romains nous offrent est sûre ? Allez, laissez-nous Abandonnez-vous à cette muraille et sauvez-nous et sauvez la ville. Simon ne sera pas non plus très très mal, si, maintenant qu’il désespère d’être délivré, il est un peu traduit en justice plus tôt qu’il ne le pense. Or, ces dix ont été convaincues par ces arguments ; Il envoya donc le reste de ceux qui étaient sous ses ordres, les uns d’un côté, les autres l’autre, afin qu’on ne pût découvrir ce qu’ils avaient résolu. En conséquence, il appela les Romains de la tour vers la troisième heure ; mais Eux, certains par orgueil, méprisaient ce qu’il disait, et d’autres le méprisaient ne le croyait pas sérieux, bien que le plus grand nombre retardât l’affaire, croyant qu’ils prendraient possession de la ville en peu de temps, sans tout danger. Mais comme Titus venait d’arriver là avec ses hommes armés, Simon était Il était au courant de l’affaire avant qu’il ne vînt, et prit bientôt la tour dans son avant qu’il ne soit rendu, et s’est emparé de ces hommes, et les a mis à la mort aux yeux des Romains eux-mêmes ; et quand il eut mutilé leur cadavres, il les jeta devant la muraille de la ville.

3. Sur ces entrefaites, Josèphe, pendant qu’il faisait le tour la ville, eut la tête blessée par une pierre qu’on lui lança ; sur lequel il s’est appuyé tomba étourdi. Sur quoi les Juifs firent une sortie, et il eut Il aurait été précipité dans la ville, si César n’avait pas envoyé des hommes pour le protéger. immédiatement; et comme ces hommes combattaient, Josèphe fut enlevé, bien qu’il peu entendu parler de ce qui a été fait. Les séditieux supposèrent donc qu’ils avaient tué ce l’homme qu’ils désiraient le plus tuer, et en firent un grand bruit, en guise de réjouissance. Cet accident a été raconté dans la ville, et le La multitude qui restait devint très inconsolable à cette nouvelle, comme étant persuadée qu’il était réellement mort, et qu’au nom de qui seulement ils pouvaient se hasarder à déserter les Romains. Mais quand la mère de Josèphe apprit en prison que son fils était mort, elle disait à ceux qui l’observaient, qu’elle avait toujours été d’opinion, depuis le siège de Jotapata, [qu’il serait tué,] et qu’elle ne devrait jamais jouissent plus de lui vivant. Elle se lamenta aussi en privé auprès de l' servantes qui l’entouraient, et lui dirent que c’était tout l’avantage qu’elle avait d’avoir mis au monde une personne aussi extraordinaire que ce fils ; qu’elle ne pourrait même pas enterrer son fils, par lequel elle s’attendait à avoir a été enterrée elle-même. Cependant, ce faux rapport n’a pas fait de peine à sa mère, ni ne réjouissez longtemps les brigands ; car Josèphe ne tarda pas à se remettre de son et sortit, et cria à haute voix, qu’il ne tarderait pas avant qu’ils ne fussent qu’ils devaient être punis pour cette blessure qu’ils lui avaient faite. Il a également fait un nouveau exhortation au peuple à sortir sur la sécurité qui serait donnée eux. Cette vue de Josèphe encouragea beaucoup le peuple, et amena une grande consternation sur les séditieux.

4. Là-dessus, quelques-uns des déserteurs, n’ayant pas d’autre sautèrent immédiatement du haut du mur, tandis que d’autres d’entre eux sortaient de la muraille ville avec des pierres, comme s’ils voulaient les combattre ; mais là-dessus ils s’enfuirent vers les Romains. Mais ici, un sort pire que celui qu’ils avaient trouvé les accompagnait à l’intérieur de la ville ; et ils rencontrèrent une dépêche plus prompte de la trop grande l’abondance qu’ils avaient chez les Romains, qu’ils n’auraient pu en avoir par la famine parmi les Juifs ; car lorsqu’ils arrivèrent d’abord chez les Romains, ils furent enflés par la famine, et s’enflait comme des hommes dans une hydropisie ; après quoi ils ont tous tout d’un coup remplissaient ces corps qui étaient auparavant vides, et éclataient ainsi, excepté ceux qui étaient assez habiles pour contenir leurs appétits, et par degrés absorbaient leur nourriture dans des corps qui n’y étaient pas accoutumés. Et pourtant, il y a eu une autre plaie s’emparer de ceux qui ont été ainsi préservés ; car il y avait parmi les Syriens déserteurs d’une certaine personne qui a été surprise en train de ramasser des pièces d’or les excréments du ventre des Juifs ; car les déserteurs avaient l’habitude d’avaler de tels morceaux d’or, comme nous vous l’avons déjà dit, lorsqu’ils sont sortis, et c’est pour cela que les les séditieux les fouillent tous ; car il y avait une grande quantité d’or dans la ville, de sorte qu’on en vendait maintenant [dans le camp romain] pour douze [drams] attiques, comme il a été vendu auparavant pour vingt-cinq. Mais lorsque cet artifice a été découvert en Une fois, la renommée de celui-ci remplissait leurs différents camps, que les déserteurs vinrent à eux pleins d’or. Et la multitude des Arabes, avec les Syriens, se découpa ceux qui sont venus en suppliants, et qui ont fouillé leur ventre. Il ne semble pas non plus que ce soit le cas Il m’est arrivé aux Juifs qu’il y avait une misère plus terrible que celle-ci, puisqu’en En une nuit, environ deux mille de ces déserteurs furent ainsi disséqués.

5. Lorsque Tite eut connaissance de ce méchant pratique, il avait aimé entourer ceux qui s’en étaient rendus coupables de son cheval, et je les ai abattus ; et il l’avait fait, si leur nombre n’avait pas et ceux qui étaient passibles de ce châtiment auraient été qu’ils avaient tués. Cependant, il a convoqué les commandants des troupes auxiliaires qu’il avait avec lui, ainsi que les commandants des légions romaines, [car quelques-uns de ses propres soldats avaient été aussi coupable en l’espèce, comme il en avait été informé, et il eut une grande indignation contre les deux et leur dit : « Quoi ! Est-ce que l’un de mes propres soldats a fait cela choses comme celle-ci par l’espoir incertain du gain, sans tenir compte de leur propre qui sont faites d’argent et d’or ? D’ailleurs, est-ce que les Arabes et les Les Syriens commencent tout d’abord à se gouverner eux-mêmes à leur guise, et à se livrent à leurs appétits dans une guerre étrangère, et puis, de leur barbarie dans assassins d’hommes, et par haine pour les Juifs, ils l’attribuent à la Romains ? » car cette pratique infâme se répandait, dit-on, parmi quelques-uns des siens soldats aussi. Titus menaça alors de mettre à mort de tels hommes, s’il y en avait on découvrit que l’un d’entre eux était assez insolent pour le refaire ; De plus, il a donné aux légions, qu’elles fît une recherche à ceux qui étaient soupçonnés, et qu’ils les lui apportent. Mais il est apparu que l’amour de l’argent était trop dur pour toute leur crainte du châtiment, et un désir véhément de gain est naturel aux hommes, et aucune passion n’est plus aventureuse que la convoitise ; Dans le cas contraire, de tels Les passions ont certaines limites et sont subordonnées à la peur. Mais en réalité, c’était le cas Dieu qui a condamné toute la nation, et qui a détourné toute voie qui a été prise pour leur préservation jusqu’à leur destruction. C’est pourquoi ce qui était interdit par César, sous une telle menace, se hasarda en privé contre les déserteurs, et ces barbares sortaient encore, et rencontraient ceux qui s’enfuyaient avant qu’on les eût vus, et regardant autour d’eux pour voir si aucun Romain ne les apercevait, ils les disséquaient et tiraient cet argent souillé de leurs entrailles ; quel on trouvait encore de l’argent dans quelques-uns d’entre eux, tandis qu’un grand nombre d’entre eux étaient détruits par le seul espoir qu’il y avait de s’en tirer ainsi, et que le misérable traitement faisait beaucoup d’entre eux désertaient pour retourner dans la ville.

6. Quant à Jean, lorsqu’il ne put plus piller le peuple, il se livra au sacrilège, et fit fondre beaucoup de choses sacrées. les ustensiles qui avaient été donnés au temple ; ainsi que beaucoup de ces navires qui étaient nécessaires à ceux qui s’occupaient des choses saintes, des chaudrons, des les plats, et les tables ; non, il ne s’est pas abstenu de ces vases verseurs qui ils furent envoyés par Auguste et sa femme ; car les empereurs romains ont toujours fait les deux honorez et ornez ce temple ; tandis que cet homme, qui était juif, s’est emparé de ce que étaient des dons d’étrangers, et dit à ceux qui étaient avec lui, qu’il qu’il leur convenait d’utiliser les choses divines, pendant qu’ils combattaient pour la Divinité, sans crainte, et que ceux dont le combat est pour le temple vivre du temple ; C’est pourquoi il vida les vases de ce vin sacré et l’huile, que les prêtres gardaient pour être versée sur les holocaustes, et qui dans la cour intérieure du temple, et il la distribua à la multitude, qui, en s’oignant et en buvant, se servaient [chacun d’eux] au-dessus d’un Et il n’y a pas d’autre choix que d’utiliser Et ici, je ne peux m’empêcher de dire ce que je pense, et ce qui me préoccupe et c’est ceci : je suppose que si les Romains avaient fait quelque chose, plus de temps à venir contre ces scélérats, que la ville aurait ont été engloutis par le sol qui s’ouvre sur eux, ou ont été inondés par l’eau, ou bien il fut détruit par le tonnerre, comme le pays de Sodome 20 périt car elle avait donné naissance à une génération d’hommes beaucoup plus athées qu’il n’y en avait ceux qui ont subi de tels châtiments ; car, par leur folie, tous les Les gens sont venus pour être détruits.

7. Et, en effet, pourquoi est-ce que je raconte ces Calamités? Manneus, fils de Lazare, accourut vers Tite et lui dit qu’il y avait eu par cette seule porte, qui lui fut confié, pas moins de cent quinze mille huit cent quatre-vingts cadavres, dans l’intervalle entre le quatorzième jour du mois Xanthicus, [Nisan,] lorsque les Romains dressèrent leur camp près de la ville, et le premier jour du mois de Panemus [Tamuz]. C’était en soi une prodigieuse multitude; et bien que cet homme n’ait pas été lui-même établi comme gouverneur à cette porte, mais il fut désigné pour payer l’allocation publique pour l’expédition de ces corps, et fut donc obligé par nécessité de les dénombrer, tandis que les autres étaient enterrés par leurs relations ; bien que tout leur sépulture n’ait été que cela, pour les emmener, et chassez-les de la ville. Après cet homme, il s’enfuit vers Tite beaucoup de citoyens éminents, et lui dit le nombre entier des pauvres qui étaient morts, et qu’il n’y en eut pas moins de six cent mille qui furent jetés aux portes, mais le nombre des autres n’a pu être découvert ; Et ils lui dirent encore : que lorsqu’ils n’étaient plus en mesure d’emporter les cadavres des pauvres, ils mirent leurs cadavres en tas dans de très grandes maisons, et les y enfermèrent ; comme aussi qu’un médimne de blé a été vendu pour un talent ; et que quand, un certain temps, Par la suite, il n’était pas possible de cueillir des herbes, parce que la ville était toute emmurés, certaines personnes ont été poussées à cette terrible détresse qu’à la recherche les égouts communs et les vieux tas de fumier de bétail, et de manger le fumier qu’ils nous y sommes arrivés ; et ce qu’ils ne pouvaient pas supporter autrefois, ils l’utilisaient maintenant pour l’alimentation. Quand les Romains entendirent à peine tout cela, ils compatirent à leur cause ; tandis que les séditieux, qui l’ont vu aussi, ne se sont pas repentis, mais ont souffert la même chose détresse à venir sur eux-mêmes ; car ils étaient aveuglés par ce destin qui leur était réservé déjà sur la ville, et sur eux-mêmes aussi.

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 5

1 (retourner)
[ Il semble que ce soit la première fois que les fanatiques se sont aventurés à polluer cette très sacrée cour du temple, qui était la cour des prêtres, dans laquelle les le temple lui-même et l’autel se dressaient. De sorte que la conjecture de ceux qui voudraient Zacharie, qui a été tué « entre le temple et l’autel » quelques mois auparavant, B. IV. ch. 5. 4, comme s’il y avait été tué par ces zélotes, est sans fondement, comme je l’ai déjà noté à cet endroit.]

2 (retourner)
[ Les Lévites.]

3 (retourner)
[ C’est une excellente réflexion sur Flavius Josèphe, y compris ses espoirs de restauration des Juifs sur leur repentir, Voir Antiq. B. IV. ch. 8. secte. 46, qui est la grande « espérance d’Israël », comme Manassé-ben-Israël, le célèbre Le rabbin juif, dans son petit mais remarquable traité sur ce sujet, l’appelle : dont les prophètes juifs sont partout remplis. Voir le principal de ceux-ci prophéties rassemblées à la fin de l’Essai sur l’Apocalypse, p. 822, etc.]

4 (retour)
[ Cette destruction d’une si grande quantité de blé et d’autres provisions, pendant de nombreuses années, fut l’occasion directe de cette terrible famine qui consumé un nombre incroyable de Juifs à Jérusalem pendant son siège. Ni probablement Les Romains auraient-ils pu s’emparer de cette ville, après tout, si ces Juifs séditieux n’avaient pas été assez infatué pour détruire ainsi follement, ce que Josèphe appelle ici à juste titre, « Les nerfs de leur pouvoir. »]

5 (retourner)
[ Ce bois, nous le voyons, a été conçu pour la reconstruction de ces vingt coudées de la sainte maison au-dessus de la centaine, qui s’était effondrée quelques années avant. Voir la note sur l’Antiq. B. XV. ch. 11. CHAPITRE 3.]

6 (aller-retour)
[ Comme il n’y a pas de porte à l’ouest, et seulement à l’ouest, du côté de la cour de les prêtres, et donc pas de marches là-bas, c’était le seul côté que les séditieux, sous ce Jean de Gischala, pouvaient rapprocher leurs machines des cloîtres de cette cour se termine, bien qu’elle soit sur le sol de la cour d’Israël. Voir le plan de ce temple, dans la description des temples qui y appartiennent.]

7 (retour)
[ Nous pouvons remarquer ici que Tite est appelé ici « un roi » et « César », par Josèphe, alors qu’il n’était que fils de l’empereur et général de l’armée. l’armée romaine, et son père Vespasien était encore en vie ; tout comme le Nouveau Testament dit : « Archélaüs régnait », ou « était roi », Matthieu 2 :22, bien qu’il ne fût pas proprement plus qu’ethnarque, comme Josèphe nous l’assure, Antiq. B. XVII. ch. 11. l’article 4 ; De la guerre, B. II. ch. 6. Chapitre 3. C’est ainsi que les Juifs appelaient aussi les empereurs romains « rois », bien qu’ils n’aient jamais pris ce titre pour eux-mêmes : « Nous n’avons de roi que César », Jean 19 :15. « Soumettez-vous au roi comme suprême », 1 Pierre 2 :13, 17 ; qui est aussi le langage des Constitutions apostoliques, II. II, 31 ; IV. 13 ; V. 19 ; VI. 2, 25 ; VII. 16 ; VIII. 2, 13 ; et ailleurs dans le Nouveau Testament, Matthieu 10:18; 17:25; 1 Timothée 2 :2 ; et dans Flavius Josèphe aussi ; bien que je soupçonne Josèphe particulièrement estimé Titus comme co-roi avec son père depuis son divin rêves qui les déclaraient tous les deux tels, B. III. ch. 8. 9.]

8 (aller-retour)
[ Cette situation du mont des Oliviers, à l’est de Jérusalem, à peu près au distance de cinq ou six stades de distance, avec la vallée du Cédron interposée entre cette montagne et cette ville, sont des choses bien connues à la fois dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, dans Flavius Josèphe ailleurs, et dans toutes les descriptions de la Palestine.]

9 (retour)
[ Nous voyons ici la véritable occasion de ce grand nombre de Juifs qui étaient en Jérusalem pendant ce siège par Titus, et y périt ; que le siège a commencé à la fête de la Pâque, lorsque de si prodigieuses multitudes de Juifs et de Les prosélytes de la porte venaient de toutes les parties de la Judée, et d’autres pour célébrer cette grande fête. Voir la note B. VI. ch. 9. Chapitre 3. Tacite lui-même nous apprend que le nombre des hommes, des femmes et des enfants à Jérusalem, lorsqu’elle fut assiégée par les Romains, comme on le lui avait dit. Ceci l’information doit avoir été tirée des Romains, car Josèphe ne raconte jamais le nombre de ceux qui ont été assiégés, lui seul nous le fait savoir, celui des vulgaire, emporté mort hors des portes, et enterré aux frais publics, était le comme le nombre de 600,000, ch. VIII. Chapitre 7. Cependant, lorsque Cestius Gallus arriva d’abord au siège, cette somme dans Tacite n’est nullement désagréable à celle de Josèphe l’histoire, bien qu’ils soient devenus beaucoup plus nombreux lorsque Tite a embrassé la ville à la Pâque. Quant au nombre de ceux qui périrent pendant ce siège, Josèphe nous assure, comme nous le verrons plus loin, qu’ils étaient 1,100,000, outre 97,000 Captifs. Mais l’histoire de Tacite de la dernière partie de ce siège n’est pas maintenant existant; nous ne pouvons donc pas comparer ses nombres parallèles avec ceux de Josèphe.]

10 (retour)
[ Peut-être, dit le Dr Hudson, était-il là cette porte, appelée la « Porte du Coin », dans 2 Chroniques 26 :9. Voir ch. 4. Sect. 2]

11 (retourner)
[ Ces cours de colombes dans Josèphe, construites par Hérode le Grand, sont, dans l’opinion de Reland, ceux-là mêmes qui sont mentionnés par les talmudistes, et nommés par eux « Les cours de colombes d’Hérode. » Il n’y a pas non plus de raison de supposer le contraire, puisque, Dans les deux cas, il s’agissait expressément de pigeons apprivoisés qui y étaient conservés.]

12 (aller-retour)
[ Voir la description des temples ci-joints, ch. 15. Mais notez que ce que Josèphe dit ici de l’originalité de ce mont Moriah, qu’il était tout à fait trop peu pour le temple, et qu’il n’y avait d’abord qu’un seul cloître ou cour de l’édifice de Salomon, et que les fondations ont été forcées d’être ajoutées longtemps après, par degrés, pour le rendre capable des cloîtres pour les autres tribunaux, etc., n’a aucun fondement dans les Écritures, et n’est pas du tout confirmé par son récit plus exact dans les Antiquités. Tout ce qui est ou peut être vrai voici que, lorsque la cour des Gentils devait être longtemps après entourés de cloîtres, la fondation méridionale de ces cloîtres a été n’a pas été jugée assez grande ou assez ferme, et a été soulevée, et que des fondation soutenue par de grands piliers et des arcs sous terre, que Josèphe parle d’ailleurs, Antiq. B. XV. ch. 11. 3, et que M. Maundrel a vu, et décrit, p. 100, comme existant sous terre à ce jour.]

13 (retourner)
[ Ce que Josèphe semble vouloir dire ici, c’est que ces piliers, soutenant la cloîtres de la seconde cour, avaient leurs fondations ou parties les plus basses aussi profondes que le parquet de la première cour ou de la cour la plus basse ; mais que jusqu’à présent, de ces parties les plus basses étaient égales à l’élévation de l’étage supérieur au-dessus de l’étage inférieur étaient, et devaient cachée à l’intérieur par le sol ou le rocher lui-même, sur lequel cette cour supérieure a été construite ; de sorte que quarante coudées visibles en bas furent réduites à vingt-cinq visible ci-dessus, et implique que la différence de leurs hauteurs est de quinze coudées. La principale difficulté réside ici, comment quatorze ou quinze étapes devraient donner un montée de quinze coudées, une demi-coudée paraissant suffisante pour un seul pas. Peut-être y avait-il quatorze ou quinze marches à la cloison, et quatorze ou quinze autres de là dans la cour même, ce qui amènerait le l’ensemble se rapproche de la juste proportion. Voir infra, sect. 3. Mais je ne détermine rien.]

14 (retourner)
[ Ces trois gardes qui se trouvaient dans la tour d’Antonia doivent être ceux qui gardaient la ville, le temple et la tour d’Antonia.]

15 (retour)
[ Quel doit être le sens de ce signal ou mot d’ordre, quand les sentinelles virent une pierre provenant du moteur, « The Stone Cometh », ou quelle erreur il y a dans la lecture, je ne saurais le dire. Les manuscrits, grecs et latins, sont tous d’accord sur ce point lecture; et je ne puis approuver aucune altération conjecturale sans fondement de la texte de ro à lop, que non pas le fils ou une pierre, mais que la flèche ou le dard Vient; comme cela a été fait par le Dr Hudson, et non corrigé par Havercamp. Eu Josèphe écrivit même sa première édition de ces livres de guerre en pure l’hébreu, ou les Juifs avaient-ils alors utilisé l’hébreu pur à Jérusalem, le mot hébreu car un fils est si semblable à celui d’une pierre, Ben et Eben, qu’une telle correction aurait pu être plus facilement admis. Mais Josèphe a écrit sa première édition pour l’usage des Juifs au-delà de l’Euphrate, et ainsi dans la langue chaldéenne, comme il l’a fait cette deuxième édition en langue grecque ; et bar était le mot chaldéen pour fils, au lieu de l’hébreu ben, et a été utilisé non seulement en Chaldée, etc., mais en Judée aussi, comme nous l’apprend le Nouveau Testament. Dion nous fait savoir que les Romains eux-mêmes à Rome prononça le nom de Simon, fils de Giora, Bar Poras pour Bar Gioras, comme nous apprenons de Xiphiline, p. 217. Reland remarque que « beaucoup regarderont ici pour un mystère, comme si le sens était, que le Fils de Dieu est venu maintenant prendre vengeance sur les péchés de la nation juive », ce qui est en effet la vérité de la fait, mais à peine ce que les Juifs pouvaient dire maintenant ; à moins que ce ne soit possible par voie de la dérision de la menace du Christ si souvent faite, qu’il viendrait à la tête de l’armée romaine pour leur destruction. Mais même cette interprétation n’a qu’une très faible degré de probabilité. Si je devais faire une correction par le simple conjecture, je lirais à la place, quoique la ressemblance ne soit pas aussi grande que dans voilà; parce que c’est le mot utilisé par Josèphe juste avant, comme nous l’avons déjà dit notée en cette occasion même, tandis qu’une flèche ou un dard, n’est qu’un mot poétique, et n’a jamais été utilisé par Josèphe ailleurs, et n’est en effet en aucune façon adapté à la cette machine ne lançant pas de flèches ou de dards, mais de grosses pierres, à cette temps.]

16 (retour)
[ Josèphe suppose, dans son admirable discours aux Juifs, que ce n’est pas Abraham qui mais Pharaon, roi d’Égypte, priait en direction d’un temple à Jérusalem, ou vers Jérusalem même, dans laquelle se trouvaient le mont Sion et le mont Moriah, sur lesquels Le tabernacle et le temple ont été érigés par la suite ; Et ce, bien avant que l’un ou l’autre des Un tabernacle ou un temple juif a été construit. Pas plus que le fameux commandement donné par Dieu à Abraham, pour faire deux ou trois jours de voyage, exprès pour offrir son fils Isaac là, défavorable à une telle notion.]

17 (retourner)
[ Remarquez ici que Josèphe, dans ce même discours admirable, appelle le Les Syriens, et même les Philistins, dans la partie la plus méridionale de la Syrie, les Assyriens ; ce que Reland observe comme ce qui était commun parmi les écrivains anciens. Notez également, afin que Josèphe puisse bien se souvenir des Juifs, comme il le fait ici plus d’une fois, de leur merveilleuse et vraiment miraculeuse délivrance de Sennachérib, roi de l’Assyrie, tandis que l’armée romaine, et lui-même avec elle, étaient maintenant campés sur et au-delà de l’endroit même où se trouvait l’armée assyrienne à sept cent cinq ans, quatre-vingts ans auparavant, et qui a conservé le nom même de Camp de la Assyriens jusqu’à ce jour. Voir chap. 7. 3 et chap. 12. SECT. 2.]

18 (retourner)
[ Cet assèchement de la fontaine de Siloé à Jérusalem, quand les Juifs l’ont voulue, et elle coulait abondamment quand les ennemis des Juifs le voulaient, et que ceux-ci à la fois aux jours de Sédécias et de Tite, [et ce dernier comme un certain événement bien connu des Juifs de l’époque, comme Josèphe le leur dit ici ouvertement à leurs sont des exemples très remarquables d’une Providence divine pour le châtiment de la nation juive, lorsqu’ils étaient devenus très méchants, à ces deux époques la destruction de Jérusalem.]

19 (retourner)
[ Reland remarque très justement ici, à quel point ce jugement a été justement rendu sur le Les Juifs, lorsqu’ils furent crucifiés en si grande multitude, que les Romains pour les croix, et des croix pour les corps de ces Juifs, ils avaient attiré ce jugement sur eux-mêmes par la crucifixion de leur Messie.]

20 (retour)
[ Josèphe, ici et avant, B. IV. ch. 8. sect. 4, estime le pays de Sodome, non pas dans le cadre du lac Asphaltites, ou sous ses eaux, mais près de lui seulement, comme Tacite lui a aussi emprunté la même notion, Hist. V. ch. 6. 7, qui le grand Reland prend pour la vérité même, tant dans sa note sur ce lieu, que dans sa note sur ce lieu, et dans sa dans sa Palestina, tom. t. I, p. 254 à 258 ; même si je suppose plutôt qu’une partie de cela région de la Pentapole d’être maintenant sous les eaux de la partie méridionale de cette mer, mais peut-être pas tout le pays.]



 








 

LIVRE VI.

     Contenant l’intervalle d’environ un mois.

De la grande extrémité à laquelle les Juifs furent réduits à
La prise de Jérusalem par Titus.





 

CHAPITRE 1.

     Que les misères s’aggravaient encore ; Et comment les Romains ont fait
Un assaut sur la tour d’Antonia.

1. C’est ainsi que les misères de Jérusalem s’aggravèrent, et s’aggravait chaque jour, et les séditieux étaient encore plus irrités par les calamités Ils étaient sous l’eau, alors même que la famine s’abattait sur eux, après qu’elle eut s’attaquaient au peuple. Et en effet la multitude de carcasses qui gisaient en tas l’un après l’autre, c’était un spectacle horrible, et produisait une puanteur pestilentielle, qui était un obstacle à ceux qui voulaient sortir de la ville et combattre les l’ennemi : mais comme ceux-là devaient aller en bataille, qui avaient déjà été accoutumés à dix mille meurtres, et qu’ils devaient fouler aux pieds ces cadavres qui marchaient, Ils n’étaient donc pas terrifiés, et ils n’avaient pas pitié des hommes qui marchaient sur eux ; ni Considéraient-ils cet affront fait au défunt comme un mauvais présage pour eux-mêmes; mais comme ils avaient déjà la main droite souillée par les meurtres de leurs compatriotes, et dans cet état, ils coururent se battre avec les étrangers, il me semble qu’ils ont jeté l’opprobre sur Dieu lui-même, comme s’il eût été trop lent en les punissant ; car la guerre n’était pas finie comme s’ils avaient eu la moindre espérance de la victoire ; car ils se glorifiaient d’une manière brutale dans ce désespoir de délivrance dans laquelle ils étaient déjà. Et maintenant, les Romains, bien qu’ils fussent très affligés de rassembler leurs matériaux, ont levé leurs berges en un seul et vingt jours, après qu’ils eurent abattu tous les arbres qui étaient dans le pays contiguë à la ville, et cela pendant quatre-vingt-dix stades à la ronde, comme je l’ai dit déjà liés. Et vraiment la vue même du pays était une mélancolie chose; pour ces lieux qui étaient auparavant ornés d’arbres et d’agréables Les jardins étaient devenus un pays désolé à tous points de vue, et ses arbres étaient tous coupés aucun étranger qui avait vu autrefois la Judée et la plupart des beaux faubourgs de la ville, et maintenant la voyait comme un désert, mais se lamentent et pleurent tristement d’un si grand changement, car la guerre avait mis tous les signes de la beauté tout à fait et si quelqu’un qui avait connu l’endroit auparavant, était venu tout à coup à maintenant, l’aurait-il su de nouveau ; mais, quoiqu’il fût dans la ville même, l’aurait-il demandé malgré tout.

2. Et maintenant que les berges étaient terminées, elles offraient une fondement de la crainte des Romains et des Juifs ; car les Juifs s’attendaient à que la ville serait prise, à moins qu’ils ne puissent brûler ces berges, comme l’ont fait les Les Romains s’attendent à ce que, s’ils ont été une fois brûlés, ils ne puissent jamais Prends-le; car il y avait une grande disette de matériaux, et les corps des les soldats commencèrent à échouer dans un travail si dur, que leurs âmes s’évanouirent avec tant de de nombreux cas de mauvais succès ; non, les calamités elles-mêmes qui se sont produites la ville découragea plus les Romains que ceux de l’intérieur de la ville; car ils trouvèrent que les combattants des Juifs n’étaient pas du tout apaisés parmi ceux-là leurs afflictions douloureuses, tandis qu’ils avaient eux-mêmes perpétuellement moins et moins d’espoir de succès, et leurs berges ont été forcées de céder aux stratagèmes de l’ennemi, leurs machines à la fermeté de leur muraille, et leur combats les plus serrés jusqu’à l’audace de leur attaque ; et, quel a été leur plus grand découragement de tous, ils trouvèrent que les âmes courageuses des Juifs étaient supérieures à celles des Juifs. la multitude des misères qu’ils subissaient, par leur sédition, leur famine, et la guerre elle-même ; à tel point qu’ils étaient prêts à imaginer que la violence de leurs attaques était invincible, et que l’empressement qu’ils montraient ne serait pas découragés par leurs calamités ; car qu’est-ce qu’ils ne pourraient pas supporter si Ils devraient être heureux, eux qui ont tourné leurs malheurs vers l’amélioration de leur valeur ! Ces considérations firent que les Romains gardèrent une garde plus forte qu’ils ne l’avaient fait auparavant.

3. Mais Jean et sa troupe s’occupèrent de s’assurer eux-mêmes par la suite, même dans le cas où ce mur serait renversé, et tomberait à leur travail avant que les béliers ne soient amenés contre eux. Pourtant, n’ont-ils pas ce qu’ils s’efforçaient de faire, mais comme ils étaient sortis avec leur torches, ils revinrent avec un grand découragement avant de s’approcher de la berges; et les raisons en étaient celles-ci : que, d’abord, leur conduite n’était pas ne semblent pas être unanimes, mais ils sont sortis en partis distincts, et à des intervalles, et d’une manière lente, et craintive, et, pour dire tout en un mot, sans un courage juif ; car ils étaient maintenant défectueux dans ce qui est propre à notre nation, c’est-à-dire dans l’audace, dans la violence de l’assaut, et dans la course à la ennemis tous ensemble, et en persévérant dans ce qu’ils entreprennent, bien qu’ils ne y réussissent d’abord ; mais ils s’en allèrent d’une manière plus languissante que d’habitude, et en même temps trouva les Romains rangés en rang, et plus courageux qu’à l’ordinaire, et qu’ils gardaient leurs berges tant avec leurs corps qu’avec leurs toute leur armure, et cela à un tel degré de tous côtés, qu’ils ne laissèrent aucun pour que le feu pénètre parmi eux, et que chacune de leurs âmes soit dans un si bon courage, qu’ils aimeraient mieux mourir que déserter leurs rangs ; pour outre l’idée que tous leurs espoirs étaient coupés, au cas où ces une fois les ouvrages brûlés, les soldats avaient honte que la subtilité trop dur pour le courage, la folie pour l’armure, la multitude pour l’habileté, et les Juifs pour les Romains. Les Romains avaient maintenant aussi un autre avantage, en ce que leurs machines pour les sièges coopérèrent avec eux en lançant des dards et des pierres jusqu’aux Juifs, quand ils sortaient de la ville ; par lequel l’homme qui est tombé est devenu un obstacle à celui qui était à côté de lui, comme le danger d’aller plus loin moins zélés dans leurs tentatives ; et pour ceux qui avaient couru sous les fléchettes, Certains d’entre eux étaient terrifiés par le bon ordre et la proximité des ennemis. avant qu’ils n’en viennent à un combat rapproché, et d’autres ont été piqués de leurs lances, et rebroussa chemin ; À la fin, ils se reprochèrent mutuellement leur lâcheté, et se retira sans rien faire. Cette attaque a été lancée contre le premier jour du mois Panemus [Tamuz.] Ainsi, lorsque les Juifs se sont retirés, les Les Romains apportèrent leurs machines, bien qu’ils eussent toujours des pierres lancées sur eux. de la tour d’Antonia, et furent assaillis par le feu et par l’épée, et par tous les sortes de dards, dont la nécessité permettait aux Juifs de se servir ; car, bien que ceux-ci dépendaient beaucoup de leur propre muraille, et méprisaient les Romains mais ils s’efforçaient d’empêcher les Romains de les apporter. Maintenant ces Romains s’efforçaient au contraire de les amener, jugeant que c’était ce zèle des Juifs était pour éviter toute impression à faire sur les tour d’Antonia, parce que sa muraille n’était que faible, et ses fondations pourries. Cependant, cette tour n’a pas cédé aux coups que lui ont donnés les moteurs ; encore Les Romains portaient-ils les impressions que faisaient les traits des ennemis qui étaient perpétuellement jetés sur eux, et ne cédait à aucun de ces dangers qui se présentaient sur eux d’en haut, et ils ont donc mis leurs machines à l’action. Mais alors, comme ils étaient au-dessous l’un de l’autre, et étaient tristement blessés par les pierres jetées à terre Quelques-uns d’entre eux jetèrent leurs boucliers sur leurs corps, et en partie avec leurs mains, et en partie avec leur corps, et en partie avec des corbeaux, ils mina ses fondations, et, avec beaucoup de peine, ils enlevèrent quatre de ses pierres. Alors la nuit vint de part et d’autre, et mit fin à cette lutte pour la présent; Cependant, cette nuit-là, le mur a été tellement ébranlé par les béliers l’endroit où Jean avait déjà usé de son stratagème, et avait sapé leur que le sol céda alors, et que la muraille s’écroula subitement.

4. Lorsque cet accident s’est produit de manière inattendue, le les esprits des deux parties ont été diversement affectés ; car, bien que l’on puisse s’attendre à ce que les Juifs seraient découragés, parce que cette chute de leur muraille était inattendue par et ils n’avaient rien prévu dans ce cas, mais ils ont levé leur courage, parce que la tour d’Antonia elle-même était encore debout ; comme l’a été le joie inattendue des Romains à cette chute de la muraille bientôt éteinte par la vue ils avaient une autre muraille que Jean et sa troupe y avaient bâtie. Toutefois L’attaque de cette seconde muraille parut plus facile que celle de la première, parce qu’il semblait plus facile de s’en approcher à travers les parties de l’ancien mur qui ont maintenant été renversés. Ce nouveau mur apparaissait aussi comme beaucoup plus faible que la tour d’Antonia, et c’est pourquoi les Romains s’imaginèrent que elle avait été érigée si à l’improviste, qu’on allait bientôt la renverser. mais personne n’osait maintenant monter jusqu’à cette muraille ; pour cela, comme d’abord S’il s’aventurait à le faire, il fallait certainement le tuer.

5. Et maintenant, Tite, considérant que l’empressement des soldats à la guerre est surtout excité par des espoirs et par de bonnes paroles, et que les exhortations et les promesses font souvent oublier aux hommes les dangers qu’ils courent, parfois, pour mépriser la mort elle-même, réunissaient la partie la plus courageuse de la son armée, et essaya ce qu’il pouvait faire avec ses hommes par ces méthodes. « Ô mon camarade soldats, dit-il, d’exhorter les hommes à faire ce qu’il n’y a pas de péril dans c’est pour cette raison même qu’elle n’est pas glorieuse pour ceux à qui cette exhortation est faite ; Et c’est en lui que l’exhortation est un argument qui lui est propre lâcheté aussi. Je pense donc que de telles exhortations ne devraient alors être quand les affaires sont dans un état dangereux, et qu’elles sont pourtant dignes d’être tentés par chacun d’eux eux-mêmes ; par conséquent, je suis tout à fait du même opinion avec vous, que c’est une tâche difficile de gravir ce mur ; mais qu’il est convient à ceux qui désirent la réputation de leur bravoure pour lutter contre difficultés dans les cas qui se présenteront alors, lorsque j’aurai particulièrement montré que c’est une chose courageuse que de mourir avec gloire, et que le courage nécessaire ici ne restera pas sans récompense chez ceux qui commencent d’abord la tentative. Et que mon premier l’argument pour vous y amener soit tiré de ce que certains penseraient probablement raisonnable pour vous en dissuader, je veux parler de la constance et de la patience de ces Juifs, même sous leurs mauvais succès ; car il est indigne de vous, qui êtes Romains et de mes soldats, qui ont appris en temps de paix à faire la guerre, et qui ont aussi été conquérants dans ces guerres, d’être inférieurs aux Juifs, soit dans l’action de la main, ou dans le courage de l’âme, et cela surtout quand vous êtes à la la conclusion de votre victoire, et sont assistés par Dieu lui-même ; car quant à notre malheurs, ils ont été dus à la folie des Juifs, tandis que leurs souffrances dues à votre valeur, et à l’assistance que Dieu a vous a été accordé ; car quant aux séditions où ils ont été et à la famine qu’ils ont eue et le siège qu’ils endurent maintenant, et la chute de leurs murs sans que nous moteurs, que peuvent-ils tous être, sinon des manifestations de la colère de Dieu contre eux, et de l’aide qu’il nous a apportée ? Il ne vous conviendra donc pas, soit pour vous montrer inférieurs à ceux auxquels vous êtes réellement supérieurs, soit pour vous pour trahir l’assistance divine qui vous est accordée. Et, en effet, comment peut-il le faire autrement qu’une chose vile et indigne, que tandis que les Juifs, qui n’ont pas à rougir s’ils sont abandonnés, parce qu’ils ont appris depuis longtemps à soyez esclaves des autres, méprisez la mort, afin qu’ils ne le soient plus ; et faire faire des sorties au milieu de nous fréquemment, non dans l’espoir de conquérir mais simplement pour une démonstration de leur courage ; Nous, qui avons obtenu possession de presque tout le monde qui appartient soit à la terre, soit à la mer, Ce serait une grande honte si nous ne les conquérions pas, si nous n’entreprenions pas une seule fois Contre nos ennemis, il y a beaucoup de danger, mais restez immobiles, avec des armes aussi braves que celles que nous avons, et n’attendons que la famine et la fortune nos affaires elles-mêmes, et cela quand nous l’avons en notre pouvoir, avec quelques petites hasard, pour obtenir tout ce que nous désirons ! Car si nous montons à cette tour d’Antonia, nous s’emparer de la ville ; car s’il y avait plus d’occasion de lutter contre ceux qui sont à l’intérieur de la ville, ce que je ne suppose pas, puisque nous serons alors au sommet de la colline 1 et sur nos ennemis avant qu’ils n’aient pu reprendre haleine, ces avantages promettent rien de moins qu’une victoire certaine et soudaine. Quant à moi, je vais faire l’éloge de ceux qui meurent à la guerre, 2 et omettre de parler de l’immortalité de ces hommes qui sont tués au milieu de leur bravoure martiale ; mais je ne puis m’empêcher d’imprécation sur ceux qui sont d’un disposition contraire, qu’ils puissent mourir en temps de paix, de quelque maladie ou de quelque l’autre, puisque leurs âmes sont condamnées à la tombe, avec leurs corps. Quel est en effet l’homme vertueux qui ne sache que ces âmes qui sont séparés de leurs corps charnels dans les batailles par l’épée sont reçus par les l’éther, le plus pur des éléments, et joint à cette compagnie qui sont placés parmi les étoiles ; qu’ils deviennent de bons démons, et des héros propices, et qu’ils montrent eux-mêmes comme tels à leur postérité par la suite ? tandis que sur ces âmes qui s’épuisent et avec leurs corps détrempés vient une nuit souterraine pour les dissoudre jusqu’à rien, et un oubli profond pour ôter tout souvenir d’entre eux, et cela nonobstant qu’ils soient purs de toute tache et de toute souillure de ce monde ; de sorte que, dans cette aisance, l’âme vient en même temps à la limites extrêmes de sa vie, et de son corps, et aussi de son mémorial. Mais depuis que Il a décidé que la mort doit nécessairement venir sur tous les hommes, une épée est une meilleur instrument à cette fin que n’importe quelle maladie. Pourquoi n’est-ce pas C’est une chose bien méchante de notre part de ne pas céder cela à l’intérêt public Faut-il s’abandonner au destin ? Et j’ai fait ce discours, sur la supposition que ceux qui, à la première tentative d’escalader ce mur, doivent être tués dans le tentative, bien que les hommes de vrai courage aient encore une chance de s’échapper, même dans le les entreprises les plus dangereuses. Car, en premier lieu, cette partie de la première le mur qui est jeté en bas est facile à escalader ; et pour le mur nouvellement construit, il est facilement détruit. Allez-vous donc, vous nombreux, prendre courage, et mettez-vous à l’œuvre, et vous vous encouragez et vous aidez mutuellement ; et votre bravoure brisera bientôt le cœur de vos ennemis ; et peut-être Une entreprise aussi glorieuse que la vôtre peut s’accomplir sans effusion de sang. Car, bien qu’il soit juste de supposer que les Juifs essaieront de vous en empêcher, votre premier commencement à monter jusqu’à eux ; mais quand tu as une fois dissimulé et les ont chassés par la force, ils ne pourront pas Continuez plus longtemps vos efforts contre eux, bien que quelques-uns d’entre vous et franchissez le mur. Pour ce qui est de la personne qui monte le premier sur le mur, je rougirait de honte si je ne le faisais pas envier aux autres, par ceux qui récompenses que je lui donnerais. Si un tel homme s’échappe avec la vie, il avoir le commandement d’autres qui ne sont plus que ses égaux ; Bien qu’il soit vrai aussi que les plus grandes récompenses reviendront à ceux qui mourront dans la tentative. 3

6. Sur ce discours de Tite, le reste de l’Église La multitude était effrayée d’un si grand danger. Mais il y en avait un, dont le nom était Sabinus, un soldat qui servait parmi les cohortes, et un Syrien de naissance, qui paraissait d’une très grande force, tant dans les actions qu’il avait faites que dans la il avait montré le courage de son âme ; Bien que n’importe qui aurait pensé, avant qu’il était d’une constitution de corps si faible, qu’il était d’une constitution si faible n’était pas digne d’être soldat ; car sa couleur était noire, sa chair était maigre et minces, et couchés près les uns des autres ; Mais il y avait une certaine âme héroïque qui habitait ce petit corps, qui était en effet beaucoup trop étroit pour ce courage particulier qui était en lui. Aussi fut-il le premier qui se leva lorsqu’il parla ainsi : « Je m’abandonne volontiers à toi, ô César ; J’escalade d’abord le mur, et je Je souhaite de tout mon cœur que ma fortune suive mon courage et ma résolution. quelque malheur me reproche le succès de mon entreprise, remarquez que mon mauvais succès ne sera pas inattendu, mais que je choisis volontairement la mort pour ton saké. Quand il eut dit cela, et qu’il eut étendu son bouclier sur sa tête avec sa main gauche, et qu’il avait, de la main droite, tiré son épée, il s’avança jusqu’à le mur, à peu près à la sixième heure de la journée. Il fut suivi de onze d’autres, et pas davantage, qui résolurent d’imiter sa bravoure ; mais c’était quand même le principal de tous, et il partit le premier, comme excité par une fureur divine. De là, ceux qui gardaient la muraille tirèrent sur eux, et en jetèrent d’innombrables s’élance sur eux de tous les côtés ; ils roulaient aussi de très grosses pierres sur eux, qui renversa quelques-uns de ceux qui étaient avec lui. Mais pour ce qui est de Sabinus lui-même, il rencontra les fléchettes qu’on lui lançait et, bien qu’il fût submergé avec eux, mais il n’a pas cessé la violence de son attaque avant d’avoir s’était élevé sur le haut de la muraille et avait mis l’ennemi en fuite. Car, comme l’indique le Les Juifs s’étonnaient de sa grande force et de la bravoure de son âme, et comme, Ils s’imaginaient qu’ils étaient plus nombreux à être montés sur le mur qu’ils ne l’avaient réellement fait, ils ont été mis en fuite. Et maintenant, on ne peut s’empêcher de se plaindre ici de la fortune, car jaloux de la vertu, et entravant toujours l’accomplissement de glorieux C’était le cas de l’homme que nous avons devant nous, alors qu’il venait d’obtenir son dessein ; car il trébucha alors sur une grosse pierre, et tomba sur tête baissée, avec un très grand bruit. Sur quoi les Juifs rebroussèrent chemin, et quand Ils le virent seul, et tombèrent aussi, ils lui lancèrent des traits du haut de la de tous les côtés. Cependant il se mit à genoux et se couvrit de son bouclier. et il se défendit d’abord contre eux, et blessa beaucoup de ceux qui s’approcha de lui ; mais il fut bientôt forcé de relâcher sa main droite par la multitude des blessures qu’on lui avait faites, jusqu’à ce qu’enfin il fût tout à fait couvert avec des fléchettes avant qu’il ne rende l’âme. C’était quelqu’un qui méritait un meilleur sort, à cause de sa bravoure ; mais, comme on pouvait s’y attendre, il tomba sous une si vaste essayer. Quant au reste de ses associés, les Juifs en jetèrent trois à avec des pierres, et les tua au fur et à mesure qu’elles montaient jusqu’au sommet de la muraille ; Les huit autres, blessés, furent descendus et ramenés au camp. Ces choses furent faites le troisième jour du mois de Panemus [Tamuz].

7. Deux jours après, douze de ces hommes qui étaient à l’avant-garde, et montaient la garde sur les rives, se rassemblaient, et appelaient le porte-étendard de la cinquième légion et deux autres d’une troupe de des cavaliers et un trompettiste ; Ceux-ci se passèrent sans bruit, vers la neuvième heure de la nuit, à travers les ruines, jusqu’à la tour d’Antonia ; et quand ils eurent coupé le gorges des premiers gardes de l’endroit, comme ils dormaient, ils possession de la muraille, et ordonna au trompette de sonner de la trompette. Sur Le reste de la garde se leva à l’improviste, et s’enfuit avant tout le monde Je pouvais voir combien ils étaient qui s’étaient levés ; car, en partie à cause de la crainte qu’ils et, en partie, à cause du son de la trompette qu’ils entendaient, ils imaginait qu’un grand nombre d’ennemis s’étaient levés. Mais dès que César l’eut appris, au signal, il ordonna à l’armée de revêtir immédiatement son armure, et vint avec ses chefs, et il monta d’abord, comme l’ont fait les hommes choisis qui étaient avec lui. Et comme les Juifs s’envolaient vers le temple, ils tombèrent dans cette mine que Jean avait creusée sous les rives romaines. Alors les séditieux des deux corps de l’armée juive, aussi bien celui de Jean que celui de appartenant à Simon, chassez-les ; et, en effet, ne manquaient en rien quant à la le plus haut degré de force et d’empressement ; car ils s’estimaient tout entiers ruiné si une fois les Romains entraient dans le temple, comme les Romains regardaient le même chose que le début de toute leur conquête. C’est donc une terrible bataille qui s’est déroulée combattaient à l’entrée du temple, tandis que les Romains forçaient le passage, afin de s’emparer de ce temple, et les Juifs les repoussaient à la tour d’Antonia ; dans laquelle bataille les dards étaient inutiles de part et d’autre, ainsi que les lances, et les deux camps tirèrent leurs épées, et combattirent la main contre la main à portée de main. Or, pendant cette lutte, les positions des hommes n’étaient pas distinguées de part et d’autre, et ils combattaient au hasard, les hommes étant mêlés l’un à l’autre. un autre, et confondu, à cause de l’étroitesse du lieu ; tandis que l' Le bruit qui se faisait tombait sur l’oreille d’une manière indistincte, parce qu’il était donc très fort. Un grand carnage fut alors fait de part et d’autre, et les combattants foula aux pieds les corps et les armures de ceux qui étaient morts, et les précipita morceaux. En conséquence, de quelque côté que penchât la bataille, ceux qui avaient l’avantage s’exhortait les uns les autres à aller de l’avant, comme l’ont fait ceux qui ont été battus grande lamentation. Mais il n’y avait toujours pas de place pour la fuite, ni pour la poursuite, mais révolutions et retraites désordonnées, tandis que les armées se mêlaient autre; mais ceux qui étaient dans les premiers rangs étaient dans la nécessité de tuer ou être tué, sans aucun moyen de s’échapper ; pour ceux des deux côtés qui sont venus derrière ont forcé ceux qui les précédaient à continuer, sans laisser d’espace entre les armées. À la longue, le zèle violent des Juifs fut trop dur pour les L’habileté des Romains, et la bataille penchaient déjà tout à fait de ce côté ; pour le combat depuis la neuvième heure de la nuit jusqu’à la septième heure du jour, Tandis que les Juifs arrivaient en foule, et qu’ils couraient le danger que courait le temple pour leur motif; les Romains n’ayant ici qu’une partie de leur armée ; pour ceux qui Les légions, dont dépendaient les soldats de ce côté, ne s’approchaient pas d’eux. Aussi les Romains pensèrent-ils qu’il suffisait de prendre possession de la tour d’Antonia.

8. Mais il y avait un certain Julien, un centurion, qui vint de Bithynie, homme de grande réputation, que j’avais vu autrefois en cette guerre, et l’une des plus grandes renommées, à la fois pour son habileté à la guerre, sa force de corps, et le courage de son âme. Cet homme, voyant les Romains céder du terrain, et, dans un triste état, [car il se tenait près de Titus à la tour d’Antonia,] bondit et de lui seul mit en fuite les Juifs, alors qu’ils étaient déjà conquérants, et les fit se retirer jusqu’à l’angle de la cour intérieure de la temple; La multitude s’enfuit en foule, comme s’il n’y avait ni l’un ni l’autre Sa force et ses attaques violentes ne pouvaient être celles d’un simple homme. En conséquence il s’élança au milieu des Juifs, qui étaient dispersés dans tout le pays, et Il a tué ceux qu’il a attrapés. Il n’y avait pas non plus de spectacle qui parût plus merveilleux aux yeux de César, ou plus terrible aux yeux des autres, que cela. Toutefois Il était lui-même poursuivi par le destin, ce qu’il n’était pas possible que lui, qui n’était qu’un l’homme mortel, devrait s’échapper ; car, comme il avait des souliers tout pleins d’épais et de pointus clous 4 comme l’avait fait tous les autres soldats, alors quand il courut sur le pavé du temple, Il glissa et tomba sur le dos avec un très grand bruit qui fut fait par son armure. Cela a fait que ceux qui s’enfuyaient ont fait demi-tour ; sur quoi les Romains qui étaient dans la tour d’Antonia poussèrent un grand cri, en craignaient pour l’homme. Mais les Juifs l’entourèrent en foule, et le frappèrent avec leurs lances et leurs épées de tous côtés. Maintenant, il a reçu un un grand nombre de coups de ces armes de fer sur son bouclier, et souvent essaya de se relever, mais il fut renversé par ceux qui le frappaient ; encore Tandis qu’il était couché, il en poignarda beaucoup avec son épée. Et il ne tarda pas non plus à tué, comme étant couvert de son casque et de sa cuirasse dans toutes ces parties de son corps où il pourrait être mortellement blessé ; Il a également rapproché son cou de son corps, jusqu’à ce que tous ses autres membres fussent brisés, et que personne n’osât venir à la rencontre le défendre, puis il s’abandonna à son sort. César fut profondément affecté par de cet homme d’une si grande force d’âme, et d’autant plus qu’il a été tué la vue de tant de gens ; il désirait lui-même lui venir en aide, mais l’endroit ne voulut pas lui en donner la permission, tandis que ceux qui auraient pu le faire l’étaient Trop terrifié pour l’essayer. Ainsi, lorsque Julien eut lutté contre la mort, et n’avait laissé partir que peu de ceux qui lui avaient infligé sa blessure mortelle Il finit par avoir la gorge tranchée, non sans quelque difficulté. et laissa derrière lui une très grande renommée, non seulement parmi les Romains, et avec César lui-même, mais aussi parmi ses ennemis ; alors les Juifs rattrapèrent ses morts et mit de nouveau les Romains en fuite, et les enferma dans la tour de Antonia. Or, ceux qui se sont le plus signalés et qui ont combattu avec le plus de zèle dans dans cette bataille du côté juif, il y avait un certain Alexas et Gyphthée, du parti de Jean, et du parti de Simon étaient Malachie, et Judas, fils de Merto, et Jacques le fils de Sosas, commandant des Iduméens ; et parmi les zélotes, deux frères, Simon et Judas, fils de Jaïrus.





 

CHAPITRE 2.

     Comment Titus a donné l’ordre de démolir la tour d’Antonia et
Puis il persuada Josèphe d’exhorter de nouveau les Juifs [à
Se rendre].

1. Et voici que Titus donna à ses soldats des ordres avec lui pour creuser les fondements de la tour d’Antonia, et lui faire une passage pour que son armée s’avance ; tandis qu’il se faisait amener lui-même Josèphe, [car il avait été informé que ce jour-là, qui était le dix-septième jour 5de Panemus, [Tamuz,] le sacrifice appelé « le Sacrifice Quotidien » avait échoué, et avait n’a pas été offerte à Dieu, faute d’hommes pour l’offrir, et que le peuple a été et lui ordonna de dire la même chose à Jean qu’il avait dit auparavant, que s’il avait quelque penchant malveillant pour la lutte, il pouvait sortir avec autant de ses hommes qu’il lui plairait, pour combattre, sans risquer de détruire ni sa ville ni son temple ; mais qu’il désirait il ne souillerait pas le temple, et n’offenserait pas Dieu par là même. Qu’il puisse, s’il lui plaisait, il offrait les sacrifices qui étaient maintenant interrompus par l’un ou l’autre des Juifs sur lesquels il devrait s’en prendre à lui. Là-dessus, Josèphe se tint dans un endroit où il pourrait être entendu, non seulement par Jean, mais par beaucoup d’autres, et ensuite déclaré à eux ce que César lui avait confié en sa direction, et cela en langue hébraïque. 6 Donc, Il les pria instamment d’épargner leur ville et d’empêcher cet incendie qui étaient prêts à s’emparer du temple, et à offrir leurs sacrifices habituels à Dieu là-dedans. À ces paroles, une grande tristesse et un grand silence furent observés parmi le peuple. Mais le tyran lui-même jeta beaucoup de reproches à Josèphe, avec des imprécations en plus ; et il ajouta enfin qu’il ne craignait jamais la prise de la ville, parce que c’était la ville même de Dieu. En réponse à laquelle Josèphe dit ainsi d’une voix forte : « Pour être sûr d’avoir gardé cette ville merveilleusement pur pour l’amour de Dieu ; Le temple continue également entièrement non pollué ! Tu ne t’es pas rendu coupable d’aucune impiété contre celui pour l’aide duquel tu J’espère ! Il reçoit encore ses sacrifices accoutumés ! Vil misérable que tu es ! Si quelqu’un te privait de ta nourriture quotidienne, tu l’estimerais comme tel un ennemi pour toi ; mais tu espères avoir ce Dieu pour soutien dans cette guerre que tu as privé de son culte éternel ; et tu imputes ces péchés aux Romains, qui ont soin jusqu’à ce jour de faire observer nos lois, et obligent presque à être encore offerts à Dieu, qui ont par ton signifie qu’il n’y a pas eu d’interruption ! Qui est là pour éviter les gémissements et les lamentations L’incroyable changement qui s’opère dans cette ville ? depuis que les étrangers et les ennemis corrige maintenant l’impiété que tu as occasionnée ; tandis que toi, qui es un juifs, et qu’ils ont été instruits dans nos lois, l’art est devenu pour eux un ennemi plus grand que les autrui. Mais cependant, Jean, il n’est jamais déshonorant de se repentir et d’amender ce qui a été mal fait, même à la dernière extrémité. Tu as un exemple devant toi à Jéchonia, 7 roi des Juifs, si tu as l’esprit de sauver la ville, qui, lorsque le roi de Babylone lui fit la guerre, sortit de lui-même de cette ville auparavant et subit une captivité volontaire avec sa famille, que le sanctuaire ne serait pas livré à l’ennemi, et qu’il ne verrait pas le la maison de Dieu incendiée ; c’est pourquoi il est célébré parmi tous les Juifs, dans leurs mémoriaux sacrés, et sa mémoire est devenue immortelle, et sera transmis à notre postérité à travers tous les âges.  C’est là, Jean, un excellent exemple dans un temps de danger, et j’ose te promettre que les Romains te pardonneront encore. Et remarquez que moi, qui fais cela exhortation à toi, je suis de ta propre nation ; Moi, qui suis juif, je fais cela promets-toi. Et il t’appartiendra de considérer qui je suis qui te donne ce conseil, et d’où je suis tiré ; car tant que je vivrai, je ne serai jamais en un tel esclavage, que de renoncer à ma propre parenté, ou d’oublier les lois de notre Ancêtres. Tu t’indignes de nouveau contre moi, et tu me cries, et me fait des reproches ; en vérité, je ne peux pas nier, mais je suis digne d’un traitement pire que tous les autres. cela revient à dire, parce que, contre le destin, je fais cette aimable invitation à et efforcez-vous d’imposer la délivrance à ceux que Dieu a condamnés. Et Qui ne sait pas ce que sont les écrits des anciens prophètes qu’ils contiennent, et particulièrement cet oracle qui va être accomplie sur cette misérable ville ? Car ils ont prédit que cette ville serait puis quand quelqu’un commencera le massacre de ses propres compatriotes. Et La ville et le temple tout entier ne sont-ils pas maintenant remplis des cadavres de vos Compatriotes? C’est donc Dieu, c’est Dieu lui-même qui est à l’origine de cela pour purger cette ville et ce temple par le moyen des Romains, 8 et va arracher cette ville, qui est pleine de vos pollutions.

2. Comme Josèphe prononçait ces paroles, avec des gémissements et des les larmes aux yeux, la voix étouffée par des sanglots. Cependant, les Romains pouvaient non seulement plaindre l’affliction dans laquelle il était soumis, et s’étonner de sa conduite. Mais pour Jean et ceux qui étaient avec lui, ils n’en étaient que plus exaspérés contre les Romains à cause de cela, et désiraient aussi faire entrer Josèphe dans leur Et pourtant, ce discours influençait un grand nombre de gens de la meilleure espèce ; et En vérité, quelques-uns d’entre eux avaient si peur des gardes dressées par les séditieux, qu’ils Ils restèrent là où ils étaient, mais ils étaient toujours satisfaits qu’eux et la ville étaient voués à la destruction. Il y en avait aussi qui, observant un l’occasion de s’enfuir tranquillement, s’enfuirent chez les Romains, dont ils étaient les grands prêtres Joseph et Jésus, et des fils des grands prêtres, trois dont son père était Ismaël, qui fut décapité à Cyrène, et quatre fils de Matthias, ainsi qu’un fils de l’autre Matthias, qui s’enfuit après la mort de son père, 9 et dont le père fut tué par Simon, fils de Gioras, avec trois de ses fils, comme je l’ai dit. ont déjà été liés ; beaucoup d’autres nobles passèrent du côté des Romains, avec les grands prêtres. César ne se contenta pas de recevoir ces hommes bienveillants à d’autres égards, mais, sachant qu’ils ne vivraient pas volontiers après la coutumes des autres nations, il les envoya à Gophna, et les pria de rester là pour le moment, et leur dit que, lorsqu’il serait sorti de cette guerre, il rendrait chacun d’eux à ses possessions ; alors ils ont joyeusement se retirèrent dans la petite ville qui leur avait été assignée, sans craindre aucun danger. Mais comme ils ne parurent pas, les séditieux firent entendre de nouveau que ces déserteurs ont été tués par les Romains, ce qui a été fait afin de dissuader les autres de s’enfuir par crainte d’un traitement semblable. Cette ruse de leur part réussit maintenant pour un certain temps tandis que, comme l’a fait le même tour auparavant ; car les autres ont été dissuadés par là de déserteur, par crainte d’un traitement semblable.

3. Cependant, lorsque Tite eut rappelé ces hommes de Gophna, il donna l’ordre qu’ils contournèrent la muraille, avec Josèphe, et se montrer au peuple ; sur quoi un grand nombre s’enfuirent vers le Romains. Ces hommes se rassemblèrent aussi en grand nombre, et se tinrent devant le Romains, et suppliait les séditieux, avec des gémissements et des larmes dans les yeux, dans le premier lieu pour recevoir les Romains tout entiers dans la ville, et sauver que leur son propre lieu de résidence ; mais que, s’ils n’acceptaient pas une telle proposition, ils sortiraient au moins du temple, et sauveraient la sainte maison pour leur propre usage ; pour cela, les Romains n’osèrent pas mettre le sanctuaire sur mais sous la nécessité la plus pressante. Cependant les séditieux encore plus et plus d’autres les contredisent ; et tandis qu’ils lançaient des reproches forts et amers à ces déserteurs, ils mirent aussi leurs machines pour lancer des fléchettes et des javelots, et pierres sur les portes sacrées du temple, à bonne distance les unes des autres, de sorte que tout l’espace qui l’entoure à l’intérieur du temple pourrait être comparé à un cimetière, tant le nombre des cadavres qui s’y trouvaient était grand ; De même que le la Sainte Maison elle-même doit être comparée à une citadelle. En conséquence, ces hommes se sont précipités sur ces lieux saints dans leurs armures, qui étaient autrement inaccessibles, et qui tandis que leurs mains étaient encore chaudes du sang de leur propre peuple qu’ils avait mué ; ils commirent de si grandes transgressions, que les mêmes l’indignation que les Juifs auraient naturellement contre les Romains, s’ils avaient été coupables de tels abus contre eux, les Romains en avaient maintenant contre les Juifs, à cause de leur impiété en ce qui concerne leurs propres coutumes religieuses. Non, en vérité, il n’y avait aucun des soldats romains qui ne regardaient pas avec une sainte horreur la sainte maison, et l’adorait, et souhaitait que les brigands se repentissent avant que leurs misères ne deviennent incurable.

4. Or Tite fut profondément affecté de cet état de et il fit des reproches à Jean et à son parti, et leur dit : « N’avez-vous pas, vil misérables que vous êtes, avec notre permission, en train d’ériger cette cloison devant votre sanctuaire? Ne vous a-t-il pas été permis d’ériger les colonnes qui lui appartiennent, distances, et d’y graver en grec, et dans vos propres lettres, ce qu’aucun étranger ne franchisse ce mur. 10 ont ne t’avons-nous pas donné la permission de tuer ceux qui vont au-delà, fût-ce un Romain ? Et Que faites-vous maintenant, scélérats pernicieux ? Pourquoi piétinez-vous les cadavres ? dans ce temple ? Et pourquoi souillez-vous cette sainte maison avec le sang de l’un et de l’autre les étrangers et les Juifs eux-mêmes ? J’en appelle aux dieux de mon pays, et à tous les dieux qui aient jamais eu quelque considération pour ce lieu ; [car je ne suppose pas qu’il en soit ainsi maintenant considéré par l’un d’eux ;] J’en appelle aussi à ma propre armée et à ces Juifs qui sont maintenant avec moi, et même pour vous-mêmes, afin que je ne vous force pas à souiller c’est là ton sanctuaire ; et si vous voulez seulement changer le lieu où vous voulez combat, aucun Romain ne s’approchera de votre sanctuaire, ni n’offrira aucun affront à votre il; Je m’efforcerai de vous conserver votre sainte maison, que vous le vouliez ou pas. 11

5. Comme Josèphe expliquait ces choses de la bouche César, les brigands et le tyran pensaient que ces exhortations C’est par crainte de Tite, et non par bienveillance qu’il leur a donnée, qu’il a grandi. insolent à son égard. Mais quand Tite vit que ces hommes ne devaient pas être touchés par commisération envers eux-mêmes, et ne se souciaient pas d’avoir le saint House épargné, il se mit à reprendre la guerre contre eux, à contrecœur. Il ne pouvait, en effet, amener toute son armée contre eux, tant la place était étroite ; mais choisissant trente soldats parmi les plus vaillants sur cent, et en engageant mille à chaque tribun, et en faisant de Cerealis leur commandant en chef, il donna l’ordre d’attaquer les gardes de la vers la neuvième heure de cette nuit-là. Mais comme il était maintenant dans son armure, et qu’il se préparant à descendre avec eux, ses amis ne voulurent pas le laisser partir, à cause de la grandeur du danger, et ce que les commandants leur suggéraient ; car ils qu’il ferait plus en s’asseyant là-haut dans la tour d’Antonia, comme un dispensateur de récompenses aux soldats qui se sont signalés dans le combat, qu’en descendant et en risquant sa propre personne à l’avant-garde d’eux ; pour qu’ils combattraient tous vaillamment sous les yeux de César. Avec cette César s’exécuta, et dit que la seule raison qu’il avait pour une telle obéissance avec les soldats, afin qu’il pût juger de leur courage et qu’aucun vaillant soldat ne pût se cacher et manquer son récompense, et aucun soldat lâche ne pourrait rester impuni ; mais afin qu’il pût lui-même témoin oculaire, et capable de témoigner de tout ce qui s’est passé, qui devait être l’organisation des châtiments et des récompenses. Il envoya donc les soldats à l’heure susdite, tandis qu’il s’en allait lui-même dans un lieu plus élevé dans la tour d’Antonia, d’où il pouvait voir ce qui se passait, et là attendait avec impatience de voir l’événement.

6. Cependant, les soldats qui ont été envoyés n’ont pas trouvé les gardes du temple dormaient, comme ils l’espéraient ; mais ont été obligés de combattez avec eux immédiatement corps à corps, alors qu’ils se précipitaient avec violence sur eux avec un grand cri. Or, dès que les autres dans le temple entendirent ce cri De ceux qui étaient aux aguets, ils coururent en troupes sur eux. C’est alors qu’est- les Romains reçoivent l’arrivée de ceux qui sont venus les premiers sur eux ; mais ceux qui les suivaient tombèrent sur leurs propres troupes, et beaucoup d’entre eux traitèrent les leurs soldats comme s’ils eussent été ennemis ; pour le grand bruit confus qui a été fait de part et d’autre les empêchaient de distinguer les voix de l’autre, comme le faisaient les l’obscurité de la nuit les empêche d’avoir la même distinction par la vue, outre cet aveuglement qui provenait aussi de la passion et de la crainte ils étaient là en même temps ; C’est pourquoi il n’y avait qu’un pour les soldats qu’ils ont frappé. Cependant, cette ignorance a fait moins de mal aux Romains qu’aux Juifs, parce qu’ils étaient réunis sous leurs boucliers, et firent leurs sorties plus régulièrement que les autres, et chacun d’eux se souvint de leur mot d’ordre ; tandis que les Juifs étaient perpétuellement dispersés à l’étranger, et faisaient leurs attaques et leurs retraites au hasard, et semblaient souvent à l’un d’eux un autre d’être ennemi ; car chacun d’eux recevait ceux de ses propres hommes qui revinrent dans l’obscurité comme des Romains, et les attaquèrent ; Et alors plus d’entre eux furent blessés par leurs propres hommes que par l’ennemi, jusqu’à ce que, sur la À la fin de la journée, la nature du droit a été discernée par l’œil après. Alors ils se tinrent rangés en bataille en corps distincts, et jetèrent leurs dards régulièrement, et se défendaient régulièrement ; Ni l’une ni l’autre des parties céder ou se lasser. Les Romains se disputaient pour savoir qui devait combattre les le plus vigoureusement, à la fois des hommes isolés et des régiments entiers, comme étant sous l’œil de Tite ; et chacun en conclut que ce jour-là commencerait sa promotion s’il s’est battue courageusement. Quels furent les grands encouragements des Juifs à agir vigoureusement ? leur crainte pour eux-mêmes et pour le temple, et la présence de leur tyran, qui exhortait les uns, battait et menaçait les autres, à agir courageusement. Or, il se trouva que ce combat était en grande partie stationnaire. où les soldats continuèrent leur route et revinrent en peu de temps, et tout à coup ; pour Il n’y avait pas beaucoup d’espace de terrain pour leurs vols ou leurs poursuites. Mais il y avait encore un bruit tumultueux parmi les Romains de la tour d’Antonia, qui criaient à haute voix à leurs propres hommes d’aller de l’avant courageusement, quand ils étaient trop durs pour les Juifs, et de rester quand ils étaient se retirer à reculons ; de sorte qu’il y avait là une sorte de théâtre de guerre ; pour ce qui a été fait dans ce combat ne pouvait être caché ni à Tite, ni à ceux qui étaient à son sujet. Enfin il parut que ce combat, qui commença à la neuvième heure, de la nuit, ne fut terminée qu’après la cinquième heure du jour ; et que, dans le même endroit où la bataille a commencé, aucune des deux parties ne pouvait dire qu’elle avait fait le d’autres à la retraite ; Mais les deux armées quittèrent la victoire presque dans l’incertitude entre eux ; où ceux qui se signalaient du côté romain étaient mais du côté juif, et de ceux qui étaient avec Simon, Judas le fils de Merto, et Simon, fils de Josas ; des Iduméens, Jacques et Simon, les ce dernier était fils de Cathlas, et Jacques était fils de Sosas ; de ceux-ci qui étaient avec Jean, Gyphthée et Alexas ; et parmi les zélotes, Simon, fils de Jaïrus.

7. Sur ces entrefaites, le reste de l’armée romaine avait, en l’espace de sept jours, renversa les fondements de la tour d’Antonia, et s’était frayé un chemin tout droit et large vers le temple. Alors les légions s’approchèrent de la première cour, 12 et ont commencé à lever leurs berges. L’une des rives était adossée à l’angle nord-ouest du temple intérieur 13 un autre était à l’édifice septentrional qui était entre les deux portes ; et de l’autre deux, l’un était dans le cloître occidental de la cour extérieure du temple ; l’autre contre son cloître nord. Cependant, ces travaux ont été jusqu’à présent bien avancés par les Romains, non sans beaucoup de peines et de difficultés, et particulièrement en étant obligés d’apporter leurs matériaux à une distance de cent stades ; Ils ils avaient aussi d’autres difficultés ; quelquefois par leur trop grande sécurité qu’ils devaient surmonter les pièges juifs qui leur étaient tendus, et par cette hardiesse des Juifs que leur avait inspirée leur désespoir d’échapper ; car quelques-uns de leurs cavaliers, lorsqu’ils sortaient pour ramasser du bois ou du foin, laisser leurs chevaux se nourrir sans avoir la bride pendant le temps de Alimentation; sur lesquels les Juifs s’élancèrent en corps entiers, et saisirent eux. Et quand cela se faisait continuellement, et que César croyait à la vérité c’est que les chevaux avaient été volés plus par la négligence de ses propres hommes que par la valeur des Juifs, il résolut d’user de plus de sévérité pour obliger les autres pour prendre soin de leurs chevaux ; Il ordonna donc qu’un de ces soldats qui avaient perdre leurs chevaux devrait être puni de la peine capitale ; par lequel il terrifiait tellement le repos, qu’ils conservèrent leurs chevaux pour le temps à venir ; car ils n’ont pas ne les laissons plus s’en aller se nourrir par eux-mêmes, mais, comme s’ils avaient Ils les accompagnaient toujours quand ils avaient besoin de choses nécessaires. C’est ainsi que les Romains continuèrent à faire la guerre au temple, et à élever leurs berges contre elle.

8. Or, un jour après que le Les Romains montèrent sur la brèche, beaucoup de séditieux étaient tellement pressés par la famine, sur l’échec actuel de leurs ravages, qu’ils se réunirent et firent une contre les gardes romains qui étaient sur le mont des Oliviers, et ce à la onzième heure du jour, comme supposant, premièrement, qu’ils ne s’attendraient pas à et, en second lieu, qu’ils s’occupaient alors de leur corps, et que, par conséquent, ils devraient facilement les battre. Mais les Romains étaient Ils apprirent qu’ils venaient les attaquer d’avance, et, s’enfuyant ensemble de la les camps voisins les empêchèrent soudain de se remettre de leur fortification, ou forcer le mur qui a été construit autour d’eux. Là-dessus vint un combat acharné, et là beaucoup de grandes actions ont été accomplies de part et d’autre ; pendant que les Romains montrèrent à la fois leur courage et leur habileté à la guerre, tout comme les Juifs s’abattent sur eux avec une violence immodérée et une passion intolérable. D’une part, il y avait poussée par la honte, et l’autre par la nécessité ; car il me paraissait très honteux chose aux Romains pour laisser aller les Juifs, maintenant ils étaient pris dans une sorte de filet ; tandis que les Juifs n’avaient qu’un seul espoir de se sauver, et c’était au cas où ils pouvait, par la violence, percer la muraille romaine ; et l’un d’eux qui s’appelait Pedanius, appartenant à un parti de cavaliers, alors que les Juifs étaient déjà battus et forcés dans la vallée, éperonna son cheval sur leur flanc avec une grande et attrapa un certain jeune homme appartenant à l’ennemi par son cheville, alors qu’il s’enfuyait ; L’homme était cependant d’un corps robuste, et en son armure ; tant Pédanius se pencha de son cheval, tandis qu’il galopait, et tant était grande la force de sa main droite et de la le reste de son corps, comme il l’avait aussi dans l’équitation. Alors cet homme saisit sur sa proie, comme sur un trésor précieux, et l’emmena comme captif à César ; Sur quoi Titus admira l’homme qui s’était emparé de l’autre pour son grande force, et ordonna que l’homme qui avait été pris fût puni [de mort] pour sa tentative contre la muraille romaine, mais il se mit au siège de la temple, et d’insister sur l’élévation des berges.

9. Dans l’intervalle, les Juifs étaient si affligés par les combats qu’ils avaient menés, à mesure que la guerre s’avançait de plus en plus haut et jusqu’à la sainte maison elle-même, qu’ils coupèrent, pour ainsi dire, les membres de leur corps infecté, afin d’empêcher la propagation de la maladie de Carré ; car ils placèrent le cloître nord-ouest, qui était joint à la tour d’Antonia, en feu, et après cela brisèrent environ vingt coudées de ce cloître, et c’est ainsi qu’il commença à brûler le sanctuaire ; deux jours après, ou le le vingt-quatrième jour du mois susmentionné, [Panemus ou Tamuz,] les Romains fixèrent le feu au cloître qui se joignait à l’autre, quand le feu s’en allait de quinze coudées plus loin. Les Juifs, de la même manière, lui coupèrent le toit ; Ils ne sont pas non plus partis tout à fait jusqu’à ce que la tour d’Antonia se séparât du temple, même lorsqu’il était en leur pouvoir d’arrêter le feu ; non, ils restèrent immobiles pendant que le temple était incendié pour la première fois, et a considéré que cette propagation de l’incendie être à leur propre avantage. Cependant, les armées se battaient toujours l’une contre l’autre l’autre sur le temple, et la guerre fut conduite par des sorties continuelles de parties particulières les unes contre les autres.

10. Il y avait en ce temps-là un homme parmi les Juifs, Il était de petite taille et d’une apparence méprisable ; d’aucun caractère non plus que à sa famille, ou à d’autres égards : il s’appelait Jonathan. Il est sorti à la le monument du grand prêtre Jean, et dit beaucoup d’autres choses insolentes à l’homme Romains, et défia les meilleurs d’entre eux en un seul combat. Mais beaucoup d’entre eux Ceux qui se tenaient là dans l’armée l’ont hué, et beaucoup d’entre eux [comme ils le pouvaient] Eh bien] avaient peur de lui. Quelques-uns d’entre eux raisonnaient aussi ainsi, et cela à juste titre qu’il n’était pas convenable de combattre avec un homme qui voulait mourir, parce que ceux qui désespéraient complètement de la délivrance avaient, outre d’autres passions, une violence en attaquant des hommes auxquels on ne pouvait s’opposer, et qui n’avaient aucun égard pour Dieu lui-même; et que de se risquer avec une personne que, si vous vainquez, vous ne ce n’est pas une grande affaire, et par qui il est dangereux que vous soyez faits prisonniers, serait un exemple, non pas de courage viril, mais de témérité non virile. Il y a donc personne n’est venu pour accepter le défi de l’homme, et le Juif avec un grand nombre de reproches, comme des lâches, [car c’était un homme très hautain homme en lui-même, et grand méprisant des Romains, dont le nom était Pudens, du corps des cavaliers, de son abomination des paroles de l’autre, et de son impudence, et peut-être par arrogance inconsidérée, à cause de la petite taille de l’autre, courut à lui, et fut trop dure pour lui à d’autres égards, mais il fut trahi par sa mauvaise fortune ; car il tomba, et comme il Jonathan accourut vers lui, lui coupa la gorge, puis, se levant Sur son cadavre, il brandit son épée, toute sanglante qu’elle était, et secoua la sienne bouclier de la main gauche, et fit beaucoup d’acclamations à l’armée romaine, et il se réjouissait du mort, et se moquait des Romains ; jusqu’à ce qu’à la fin un Priscus, un centurion, lui lança une fléchette alors qu’il sautait et jouait au fou avec lui-même, et par là l’a transpercé ; sur quoi un cri s’est mis en place par les Juifs et les Romains, quoique pour des raisons différentes. C’est ainsi que Jonathan a grandi étourdi par la douleur de ses blessures, et tomba sur le corps de son adversaire, comme un exemple clair de la soudaineté de la vengeance qui peut s’abattre sur les hommes qui ont du succès à la guerre, sans qu’aucun ne mérite la même chose.





 

CHAPITRE 3.

     Au sujet d’un stratagème qui a été conçu par les Juifs, par lequel
ils ont brûlé beaucoup de Romains ; Avec un autre
Description de la terrible famine qui sévissait dans la ville.

1. Mais les séditieux qui étaient dans le temple chaque jour, ils s’efforçaient ouvertement de repousser les soldats qui étaient sur les rives, et le vingt-septième jour du mois susvisé [Panemus ou Tamuz] un stratagème comme celui-ci : Ils remplissaient la partie du cloître occidental 14 qui entre les poutres, et le toit au-dessous, avec des matériaux secs, ainsi qu’avec bitume et poix, puis se retirèrent de cet endroit, comme s’ils étaient fatigués avec les peines qu’ils avaient prises ; procédure à laquelle ils ont participé, bon nombre des inconsidéré chez les Romains, emportés par des passions violentes, les suivaient de près pendant qu’ils se retiraient, et appliquaient des échelles à la cloître, et s’y leva brusquement ; mais la partie prudente d’entre eux, lorsqu’ils comprit cette retraite inexplicable des Juifs, resta immobile là où ils étaient avant. Cependant, le cloître était plein de ceux qui montaient les échelles ; à ce moment-là, les Juifs mirent le feu à tout ; et comme la flamme éclatait, chaque où tout à coup, les Romains qui étaient hors de danger furent saisis d’un très grande consternation, comme l’étaient ceux qui étaient au milieu du danger la plus grande détresse. Aussi, lorsqu’ils se virent entourés de la les flammes, les uns se jetèrent à la renverse dans la ville, et les autres parmi leurs ennemis [dans le temple] ; comme beaucoup d’entre eux s’élancèrent vers leurs propres hommes, et ils ont brisé leurs membres en morceaux ; mais un grand nombre de ceux qui allaient prendre Ces méthodes violentes ont été empêchées par l’incendie ; bien que certains aient empêché l’incendie par leurs propres épées. Cependant, le feu fut soudain porté jusqu’à encercler ceux qui, autrement, auraient péri. Quant à César lui-même, il Cependant, il ne pouvait que compatir à ceux qui périssaient ainsi, bien qu’ils eussent sans qu’il y eût d’ordre pour le faire, puisqu’il n’y avait aucun moyen de donner le beaucoup de soulagement. Mais c’était là une consolation pour ceux qui avaient été détruits, que chaque le corps pourrait voir cette personne s’affliger, pour l’amour de laquelle elle est arrivée à sa fin ; car il cria ouvertement vers eux, et se leva d’un bond, et exhorta ceux qui étaient autour de lui de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour les soulager ; Et chacun d’eux mourut joyeusement, comme emportant avec lui ces paroles et cette intention de César comme un sépulcral monument. Il y en avait en effet qui se retirèrent dans le mur du cloître, qui était large, et ont été préservés du feu, mais ont ensuite été entourés par les Juifs ; et bien qu’ils aient longtemps résisté aux Juifs, mais ils furent blessés par eux, et à la fin ils tombèrent tous morts.

2. À la fin, un jeune homme d’entre eux, qui s’appelait Longus, devint une décoration de cette triste affaire, et tandis que chacun d’eux péri étaient dignes d’un mémorial, cet homme semblait le mériter au-delà de tout le reste. Or, les Juifs admiraient cet homme pour son courage, et ils étaient plus loin désireuse de le faire tuer ; Ils le persuadèrent donc de descendre vers eux, sécurité qui lui a été donnée pour sa vie. Mais Corneille, son frère, le persuada sur le au contraire, pour ne pas ternir sa propre gloire, ni celle de l’armée romaine. Il s’exécuta Sur ce dernier conseil, et levant son épée devant les deux armées, il tua lui-même. Pourtant, il y avait un Artorius parmi ceux qui étaient entourés par le feu et qui échappé par sa subtilité ; car, lorsqu’il l’eut appelé Lucius d’une voix forte, Un de ses compagnons d’armes, qui était couché avec lui dans la même tente, lui dit : « Je te laisse héritier de tout ce que j’ai, si tu veux venir me recevoir. » Sur Il accourut pour le recevoir. Artorius se jeta alors à terre sur lui, et lui sauva la vie, tandis que celui qui le recevait était si abattu véhémente contre le pavé de pierre par le poids de l’autre, qu’il est mort immédiatement. Ce triste accident rendit les Romains tristes pendant un certain temps, mais toujours Cela les rendait plus sur leurs gardes pour l’avenir, et leur était avantageux contre les illusions des Juifs, par lesquelles ils ont été grandement endommagés par leur méconnaissance des lieux et de la nature des habitants. Or, ce cloître fut incendié jusqu’à la tour de Jean, qu’il construisit dans le guerre qu’il fit à Simon au sujet des portes qui conduisaient au Xystus. Les Juifs aussi retranché le reste de ce cloître du temple, après qu’ils eurent détruit ceux qui l’ont fait. Mais le lendemain, les Romains brûlèrent le nord tout entier, jusqu’au cloître oriental, dont l’angle commun se joignait à la vallée qui s’appelait Cédron, et qui était bâtie au-dessus d’elle ; De quelle raison la profondeur était épouvantable. Et c’était là l’état du temple à ce moment-là.

3. De ceux qui périrent de faim dans la ville, le nombre était prodigieux, et les misères qu’ils subissaient étaient indicibles ; pour Si l’ombre d’une nourriture quelconque apparaissait quelque part, une guerre était commença bientôt, et les amis les plus chers tombèrent en se battant les uns contre les autres s’arrachant les uns aux autres les plus misérables soutiens de la vie. Ni croiraient-ils que ceux qui mouraient n’avaient pas de nourriture, mais que les brigands les fouiller lorsqu’ils expiraient, de peur que quelqu’un n’eût caché de la nourriture dans leurs seins, et les faux mourants ; non, ces brigands restaient bouche bée de besoin, et couraient çà et là, trébuchant et titubant comme des chiens enragés, et chancelant contre le les portes des maisons comme des hommes ivres ; Ils voudraient aussi, dans la grande détresse ils étaient dedans, se précipitaient dans les mêmes maisons deux ou trois fois en une seule et le même jour. D’ailleurs, leur faim était si intolérable, qu’elle les obligeait à mâchaient tout, tandis qu’ils ramassaient des choses telles que les animaux les plus sordides n’y touchait pas, et supportait de les manger ; et ils ne s’abstinrent pas non plus gaines et chaussures ; et le cuir même qui appartenait à leurs boucliers, ils arrachés et rongés : les brins mêmes du vieux foin sont devenus de la nourriture pour quelques-uns ; et d’autres fibres et en vendit un très petit poids pour quatre [drachmes]. Mais pourquoi est-ce que je décris l’impudence éhontée que la famine les hommes qui mangent des choses inanimées, tandis que je vais vous raconter une en fait, ce qui n’est pas le cas dans l’histoire, 15 chez les Grecs ou les Barbares ? C’est horrible d’en parler, et c’est incroyable lorsqu’il est entendu. J’avais en effet volontairement omis cette calamité qui était la nôtre, afin de pouvoir ne semble pas livrer ce qui est si prodigieux à la postérité, mais que j’ai d’innombrables témoins de cela à mon époque ; Et d’ailleurs, mon pays aurait n’avait guère de raison de me remercier d’avoir supprimé les misères qu’elle subissait à l’époque Cette heure.

4. Il y avait une femme qui habitait au-delà du Jourdain, elle s’appelait Marie ; son père était Eléazar, du village de Bethezob, qui signifie la maison d’Hysope. Elle était éminente pour sa famille et sa richesse, et il s’était enfui à Jérusalem avec le reste de la multitude, et il était avec eux assiégée à cette époque. Les autres effets de cette femme avaient déjà été Je veux dire ceux qu’elle avait emportés avec elle de Pérée, et elle en avait enlevé à la ville. Ce qu’elle avait précieusement amassé en plus, ainsi que la nourriture qu’elle avait s’était arrangé pour sauver, avait également été enlevé par les gardes rapaces, qui étaient venus tous les jours en courant dans sa maison dans ce but. Cela mit la pauvre femme dans une situation une très grande passion, et par les fréquents reproches et imprécations qu’elle lançait À l’égard de ces scélérats rapaces, elle les avait provoqués à la colère contre elle ; mais aucune d’elles, soit par l’indignation qu’elle avait soulevée contre elle-même, soit par par commisération pour son cas, lui ôterait la vie ; et si elle en trouvait nourriture, elle s’apercevait que ses travaux étaient pour les autres, et non pour elle-même ; Et c’était le cas maintenant lui devient impossible aucun moyen de trouver plus de nourriture, tandis que la famine percé jusqu’aux entrailles et à la moelle, quand aussi sa passion s’enflamma au-delà de la famine elle-même ; et elle ne consultait que son la passion et la nécessité dans laquelle elle se trouvait. Elle tenta alors une chose des plus peu naturelles ; et, saisissant son fils, qui était un enfant qui lui tétait le sein, elle dit : « Ô misérable enfant ! pour qui te garderai-je dans cette guerre, dans cette famine, Et cette sédition ? Quant à la guerre avec les Romains, s’ils nous sauvent la vie, nous doivent être des esclaves. Cette famine aussi nous détruira, avant même que l’esclavage n’arrive sur nous. Cependant ces coquins séditieux sont-ils plus terribles les uns que les autres ? Venir sur; Sois ma nourriture, et sois un furieux pour ces varlets séditieux, et un au monde, c’est-à-dire tout ce qui veut maintenant achever la calamités pour nous, les Juifs. Dès qu’elle eut dit cela, elle tua son fils, et alors l’a rôti, et en a mangé une moitié, et a gardé l’autre moitié près d’elle caché. Là-dessus, les séditieux entrèrent bientôt, et, sentant l’horrible odeur de l’horrible, ils l’odeur de cette nourriture, ils l’ont menacée de lui trancher la gorge immédiatement si elle ne leur montrait pas la nourriture qu’elle avait préparée. Elle m’a répondu qu’elle en avait gardé une très belle partie pour eux, et qu’elle avait découvert ce qu’elle avait fait. de son fils. Là-dessus, ils furent saisis d’horreur et d’étonnement et s’étonna de ce spectacle, lorsqu’elle leur dit : « Ceci est à moi mon propre fils, et ce qui a été fait, c’est moi qui l’ai fait. Venez, mangez de cette nourriture ; pour J’en ai mangé moi-même ! Ne prétendez-vous pas être plus tendre qu’un femme, ou plus compatissante qu’une mère ; mais si vous êtes si scrupuleux, et que vous ne abominez mon sacrifice, comme j’ai mangé la moitié, que le reste soit réservé pour moi aussi. Après quoi, ces hommes sortirent en tremblant, n’étant jamais très effrayés de tout ce qu’ils étaient en ce moment, et avec quelque difficulté ils laissa le reste de cette viande à la mère. Sur quoi toute la ville était pleine de cette horrible action immédiatement ; et tandis que tout le monde exposait cette misérable affaire Devant leurs propres yeux, ils tremblaient, comme si cette action inouïe avait été accomplie par eux-mêmes. Ainsi ceux qui étaient ainsi affligés par la famine étaient très désiraient mourir, et ceux qui étaient déjà morts étaient considérés comme heureux, parce qu’ils avaient n’a pas vécu assez longtemps pour entendre ou pour voir de telles misères.

5. Ce triste exemple fut rapidement raconté aux Romains, quelques-uns n’en croyaient rien, et d’autres avaient pitié de la détresse que les Juifs éprouvaient. étaient sous ; mais il y en avait beaucoup qui furent ainsi amenés à une plus grande amertume haine que l’ordinaire contre notre nation. Mais pour César, il s’excusa devant Dieu à ce sujet, et dit qu’il avait proposé la paix et la liberté à les Juifs, ainsi que l’oubli de toutes leurs anciennes pratiques insolentes ; mais qu’au lieu de la concorde, ils avaient choisi la sédition ; au lieu de la paix, de la guerre ; et avant la satiété et l’abondance, une famine. Qu’ils avaient commencé de leurs propres mains de brûler ce temple que nous avons conservé jusqu’à présent ; et que, par conséquent, Ils méritaient de manger une telle nourriture. Que, cependant, cette horrible action de Manger son propre enfant devrait être couvert par le renversement de leur propre pays et les hommes ne doivent pas laisser une telle ville sur la terre habitable pour être vu par le soleil, dans lequel les mères sont ainsi nourries, bien que cette nourriture soit plus propre à les pères que pour que les mères en mangent, puisque ce sont eux qui continuent encore en état de guerre contre nous, après qu’ils ont subi de telles misères. Et en même temps qu’il disait cela, il réfléchissait à la situation désespérée Ces hommes doivent être à l’intérieur ; Il ne pouvait pas non plus s’attendre à ce que de tels hommes puissent être récupérés sobriété d’esprit, après qu’ils eurent enduré ces mêmes souffrances, pour éviter dont il était probable qu’ils eussent pu se repentir.





 

CHAPITRE 4.

     Quand les berges ont été achevées et que les béliers furent 
amenés, et qu’ils ne purent rien faire, Titus donna l’ordre de mettre le feu
Aux portes du temple ; En peu de temps, après quoi La Sainte Maison 
elle-même fût incendiée, même contre son consentement.

1. Et deux des légions avaient achevé leurs terrassements le huitième jour du mois de Lous [Ab]. Sur quoi Tite ordonna que Les béliers doivent être apportés et placés contre l’édifice occidental du temple intérieur ; car, avant que ceux-ci fussent apportés, le plus ferme de tous les autres Les moteurs avaient frappé le mur pendant six jours sans cesse, sans faire la moindre impression sur elle ; mais l’immensité et la forte connexion de Les pierres étaient supérieures à cette machine, et aux autres béliers aussi. D’autres Romains ont en effet sapé les fondations de la porte nord, et après un monde de douleurs, les pierres les plus extérieures ont été enlevées, mais la porte était immobile soutenu par les pierres intérieures, et demeura immobile indemne ; jusqu’à ce que les ouvriers, désespérant de toutes les tentatives de ce genre par les machines et les corbeaux, amenèrent leurs échelles à la Cloîtres. Or, les Juifs ne les interrompirent pas en cela ; mais quand ils ont été ils se levèrent, tombèrent sur eux, et combattirent avec eux ; certains d’entre eux, ils les ont poussés et les jeta en arrière, la tête la première ; d’autres d’entre eux, ils les rencontrèrent et les tuèrent ; ils battit aussi beaucoup de ceux qui redescendaient les échelles, et les tua avec leurs épées avant qu’ils aient pu apporter leurs boucliers pour les protéger ; non, certains d’entre eux les échelles qu’ils jetaient d’en haut quand elles étaient pleines d’hommes armés ; un grand Le massacre des Juifs a été fait aussi en même temps, tandis que ceux qui ont porté les les enseignes se sont battues avec acharnement pour eux, jugeant que c’était une chose terrible, et que à leur grande honte, s’ils ont permis qu’on les leur enlève. Pourtant, le Les Juifs s’emparèrent enfin de ces machines et détruisirent celles qui avaient gravi les échelons, tandis que les autres étaient tellement intimidés par ce que ceux-ci subissaient qui ont été tués, qu’ils se sont retirés ; bien qu’aucun des Romains ne soit mort sans ayant rendu de bons services avant sa mort. Parmi les séditieux, ceux qui avaient combattu courageusement dans les batailles précédentes, il en a fait autant aujourd’hui, comme d’ailleurs Eléazar, fils du frère de Simon le tyran. Mais quand Tite s’aperçut que ses efforts pour épargner un temple étranger tournèrent au dommage de ses soldats, et qu’il soit tué, il donna l’ordre de mettre le feu aux portes.

2. Sur ces entrefaites, Ananus l’abandonna, qui venait d’Emmaüs, le plus sanglant de tous les gardes de Simon, et d’Archélaüs, le fils de Magadatus, ils espéraient être encore pardonnés, parce qu’ils laissèrent les Juifs dans un époque où ils étaient les conquérants. Tite s’y opposa à ces hommes, comme à un ruse de leur part ; et comme il avait été informé de leurs autres barbaries vers les Juifs, il s’empressait de les faire tuer tous les deux. Il m’a dit : qu’ils n’avaient été poussés à cette désertion qu’à cause de la plus grande détresse ils étaient dedans, et n’en sont pas sortis de leur propre bonne disposition ; et que Ceux-là ne méritaient pas d’être préservés, par qui leur propre ville était déjà d’où ils s’élancèrent en toute hâte. Cependant, la sécurité Il avait promis que les déserteurs avaient surmonté ses ressentiments, et il les avait congédiés En conséquence, bien qu’il ne leur ait pas donné les mêmes privilèges qu’il avait accordés à d’autres. Et maintenant, les soldats avaient déjà mis le feu aux portes, et L’argent qui les recouvrait porta rapidement les flammes jusqu’au bois qui était d’où il s’est répandu tout d’un coup, et s’est saisi de la Cloîtres. Quand les Juifs virent ce feu tout autour d’eux, leurs esprits sombrèrent avec leurs corps, et ils étaient dans un tel étonnement, que pas un seul d’entre eux se hâtèrent, soit pour se défendre, soit pour éteindre le feu, mais ils n’en étaient que des spectateurs muets. Cependant, ils n’ont pas été aussi affligés par cette perte de ce qui brûlait maintenant, afin d’en devenir plus sage pour le temps à venir ; mais comme Bien que la sainte maison elle-même fût déjà en feu, ils aiguisèrent leur passions contre les Romains. Ce feu a prévalu ce jour-là et le lendemain aussi; car les soldats n’ont pas pu brûler tous les cloîtres qui étaient autour à peu près ensemble à la fois, mais seulement par morceaux.

3. Le lendemain, Tite commanda une partie de la son armée pour éteindre le feu, et pour faire une route pour la marche plus facile de les légions, tandis que lui-même rassemblait les chefs. De ceux qui sont là étaient assemblés les six principaux personnages : Tibère Alexandre, le commandant [sous les ordres du général] de toute l’armée ; avec Sextus Cerealis, le commandant de la cinquième légion ; et Larcius Lepidus, commandant de la dixième légion ; et Titus Frigius, commandant de la quinzième légion : il y avait aussi avec eux Eternius, chef des deux légions venues d’Alexandrie ; et Marcus Antonius Julianus, procurateur de Judée : après ceux-ci se réunirent tous les autres des procureurs et des tribuns. Tite leur proposa de donner leurs conseils sur ce qu’il faut faire au sujet de la sainte maison. Maintenant, certains de ces que ce serait la meilleure façon d’agir selon les règles de la guerre, parce que les Juifs ne cesseraient jamais de se révolter tant que cette maison était debout ; C’est dans cette maison qu’ils avaient l’habitude de se réunir tous ensemble. Autrui d’entre eux étaient d’avis qu’au cas où les Juifs le quitteraient, et aucun d’eux y déposerait leurs armes, il pourrait le sauver ; mais qu’au cas où ils s’entendraient s’il se battait davantage, il pouvait le brûler ; parce qu’il faut alors le regarder non pas comme une maison sainte, mais comme une citadelle ; et que l’impiété de le brûler appartiennent alors à ceux qui ont forcé cela à se faire, et non à eux. Mais Tite « Quand les Juifs monteraient sur cette sainte maison, et qu’ils nous combattraient de là, mais ne devons-nous pas nous venger des choses qui sont inanimées, au lieu des hommes eux-mêmes, » et qu’il n’était en aucun cas pour brûler si vaste que celle-là, parce que ce serait un mal pour les Romains comme un ornement pour leur gouvernement pendant qu’il continuerait. Fronto, Alexandre et Cerealis s’enhardirent à cette déclaration. se ranga d’accord avec l’opinion de Titus. Alors cette assemblée fut dissoute, quand Tite eut il donna l’ordre aux commandants de ne pas arrêter le reste de leurs forces ; mais qu’ils se serviraient de ceux qui étaient les plus courageux dans cette attaque. Ainsi Il ordonna que les hommes choisis qui avaient été pris dans les cohortes se frayer un chemin à travers les ruines, et éteindre le feu.

4. Or, il est vrai qu’en ce jour-là les Juifs Fatigués et dans une telle consternation, qu’ils s’abstinrent de toute attaque. Mais Le lendemain, ils rassemblèrent toutes leurs forces et coururent sur ceux qui qui gardait très hardiment la cour extérieure du temple, par la porte de l’est, et cela vers la deuxième heure de la journée. Ces gardes ont reçu que leur attaquent avec une grande bravoure, et en se couvrant de leurs boucliers devant eux, comme s’il s’agissait d’une muraille, ils rapprochèrent leur escadron ; Et pourtant, c’était qu’ils ne pourraient pas y rester très longtemps, mais qu’ils seraient écrasés par le multitude de ceux qui s’élançaient sur eux, et par l’ardeur de leur passion. Cependant, César voyant, du haut de la tour d’Antonia, que cette escadre était probablement Pour céder, il envoya des cavaliers choisis pour les soutenir. Là-dessus, les Juifs ne se trouvèrent pas en mesure de soutenir leur attaque, et sur le massacre de ceux qui étaient à l’avant-garde, beaucoup des autres ont été mis en fuite. Mais comme les Romains s’en allaient, les Juifs se retournèrent contre eux et les combattirent ; et comme ces Romains revint sur eux, ils se retirèrent de nouveau, jusqu’à la cinquième heure du jour environ. Ils furent vaincus et s’enfermèrent dans le temple.

5. Titus se retira dans la tour d’Antonia, et résolut de prendre d’assaut le temple le lendemain, de grand matin, avec tout son et de camper autour de la sainte maison. Mais pour ce qui est de cette maison, Dieu avait, il est certain qu’il y a longtemps qu’il l’a voué au feu ; Et maintenant ce jour fatal était venu, selon la révolution des siècles ; c’était le dixième jour du mois de Lous, [Ab,] sur lequel il fut jadis brûlé par le roi de Babylone ; Bien que ces les flammes s’élevaient des Juifs eux-mêmes, et étaient occasionnées par eux ; car, après la retraite de Titus, le séditieux resta immobile pendant un certain temps, puis attaqua de nouveau les Romains, lorsque ceux qui gardaient la sainte maison combattirent avec ceux qui éteignaient le feu qui brûlait dans la cour intérieure du temple ; mais ces Romains mirent les Juifs en fuite, et s’avancèrent jusqu’à la sainte maison lui-même. Sur quoi l’un des soldats, sans rester pour aucun ordre, et sans aucune inquiétude ni crainte pour lui d’une si grande entreprise, et étant pressé par une certaine fureur divine, arraché un peu à la matière qui étaient en feu, et étant soulevé par un autre soldat, il mit le feu à une fenêtre, par laquelle il y avait un passage vers les chambres qui étaient autour de la sainte maison, sur le côté nord de celle-ci. Alors que les flammes s’élevaient, les Juifs firent un grande clameur, telle qu’une si grande affliction l’exigeait, et coururent ensemble à l’empêcher ; Et maintenant ils n’épargnaient plus leur vie, et ne souffraient plus aucune pour retenir leur force, puisque cette sainte maison était en train de périr, pour laquelle C’est parce qu’ils ont gardé une telle garde à ce sujet.

6. Et voici qu’un homme accourut vers Tite, et lui parla de cet incendie, alors qu’il se reposait dans sa tente après le dernier bataille; Là-dessus, il se leva en toute hâte, et, comme il l’était, courut vers le saint maison, afin d’avoir un arrêt au feu ; Après lui succédèrent tous ses commandants, et après eux suivaient les différentes légions, dans un grand étonnement ; Il s’éleva donc une grande clameur et un grand tumulte, comme il était naturel sur le mouvement désordonné d’une si grande armée. C’est ce que fit César, en invoquant le soldats qui se battaient, d’une voix forte, et en leur faisant un signal De sa main droite, ordonne-leur d’éteindre le feu. Mais ils n’ont pas entendu ce qu’il en était. dit-il, quoiqu’il parlât si haut, ayant déjà les oreilles obscurcies par un plus grand le bruit d’une autre façon ; Ils n’écoutèrent pas non plus le signal qu’il fit de la main Ni l’un ni l’autre, car certains d’entre eux étaient encore distraits par les combats, et les autres par les passion. Quant aux légions qui accoururent là-bas, aucune n’en ni les persuasions ni les menaces ne purent contenir leur violence, mais la volonté de chacun sa propre passion était son commandant à cette époque ; et comme ils s’entassaient dans la beaucoup d’entre eux ont été piétinés les uns par les autres, tandis qu’un grand nombre d’entre eux un grand nombre tombèrent parmi les ruines des cloîtres, qui étaient encore chauds et fumants, et ils furent détruits de la même manière misérable que ceux qu’ils avaient vaincus ; et quand ils furent près de la sainte maison, ils firent comme s’ils n’en avaient pas fait ainsi. d’entendre les ordres contraires de César ; mais ils ont encouragé ceux qui étaient devant eux pour y mettre le feu. Quant aux séditieux, ils étaient dans une trop grande détresse déjà pour leur apporter leur aide [à éteindre le feu] ; ils ont été tués partout, et partout battus ; et quant à une grande partie de la faibles, sans armes, et on leur coupait la gorge partout où ils ont été pris. Autour de l’autel, des cadavres s’entassaient les uns sur les autres. comme aux étapes 16 jusqu’à elle coulait une grande quantité de leur sang, où s’élevaient aussi les cadavres qui ont été tués au-dessus [sur l’autel] sont tombés.

7. Et maintenant, puisque César n’était pas capable de se retenir la fureur enthousiaste des soldats, et le feu continuait de plus en plus, Il entra dans le lieu saint du temple, avec ses chefs, et le vit, avec ce qu’il y avait dedans, qu’il trouvait bien supérieur à ce que les relations de étrangers contenus, et non inférieurs à ce dont nous nous vantions nous-mêmes et dont nous nous engagions y croyait. Mais comme la flamme n’avait pas encore atteint ses entrailles, mais il dévorait encore les chambres qui étaient autour de la sainte maison, et Tite Supposant ce qu’il en était, que la maison elle-même pouvait encore être sauvée, il vint en hâte et s’efforça de persuader les soldats d’éteindre le feu, et donna Libéralius, le centurion, et un de ces lanciers qui étaient sur le point de de frapper de leurs bâtons les soldats réfractaires, et de les retenir ; mais leurs passions étaient trop dures pour les égards qu’ils avaient pour César, et la crainte qu’ils avaient de celui qui les interdisait, ainsi que leur haine de les Juifs, et une certaine velléité à les combattre, trop dur pour eux aussi. De plus, l’espoir du pillage a incité beaucoup de gens à continuer, comme ayant que tous les endroits à l’intérieur étaient pleins d’argent, et que voyant que tous les Tout autour, il était fait d’or. Et d’ailleurs, l’un de ceux qui sont allés dans le César, lorsqu’il courut si précipitamment pour retenir les soldats, et qu’il jeta le feu sur les gonds de la porte, dans l’obscurité ; par lequel la flamme a éclaté de l’intérieur de la sainte maison elle-même, dès que les commandants se retirèrent, César avec eux, et quand plus personne n’interdisait à ceux qui étaient sans pour y mettre le feu. Et c’est ainsi que la sainte maison fut brûlée, sans l’avis de César approbation.

8. Or, bien que l’on déplore à juste titre la destruction d’une œuvre comme celle-ci, puisque c’était la plus admirable de toutes les œuvres que nous avons vues ou dont nous avons entendu parler, tant pour sa structure curieuse que pour sa et aussi pour l’immense richesse qui lui a été accordée, ainsi que pour la glorieuse réputation qu’il avait pour sa sainteté ; Pourtant, un tel réconfort pourrait-il lui-même avec cette pensée, que c’est le destin qui l’a décrété ainsi, ce qui est inévitable, tant pour les êtres vivants, que pour les œuvres et les lieux. Cependant, on ne peut s’empêcher de s’étonner de l’exactitude de cette période qui s’y rapporte ; car le même mois et le même jour étaient maintenant observés, comme je l’ai déjà dit, où le saint La maison a été incendiée autrefois par les Babyloniens. Maintenant, le nombre d’années qui se sont écoulées depuis sa première fondation, qui fut posée par le roi Salomon, jusqu’à ce que son destruction, qui arriva la seconde année du règne de Vespasien, amassé à mille cent trente, outre sept mois et quinze jours ; et de la seconde construction, qui a été faite par Aggée, en la seconde année du roi Cyrus, jusqu’à sa destruction sous Vespasien, il y eut six cent trente-neuf ans et quarante-cinq jours.





 

CHAPITRE 5.

     La grande détresse dans laquelle se trouvaient les Juifs lors de l’incendie
De la Sainte Maison. À propos d’un faux prophète et des signes
qui a précédé cette destruction.

1. Pendant que la sainte maison était en feu, tout était pillé qui tomba sous la main, et dix mille de ceux qui furent pris furent Tué; il n’y avait pas non plus de commisération d’aucun âge, ni de révérence pour la gravité, mais des enfants, des vieillards, des profanes et des prêtres furent tous tués dans de la même manière ; de sorte que cette guerre fit le tour de toutes sortes d’hommes, et les amena à la destruction, et aussi bien ceux qui ont supplié pour leur vie, ceux qui se sont défendus en se battant. La flamme a également été portée pendant une longue période. et fit un écho, ainsi que les gémissements de ceux qui furent tués ; et parce que cette colline était élevée, et que les travaux du temple étaient très grands, aurait cru que toute la ville était en feu. On ne peut pas non plus imaginer qu’il y ait une chose de plus grande ou de plus terrible que ce bruit ; car il y eut tout de suite une cri des légions romaines, qui marchaient toutes ensemble, et une triste clameur de les séditieux, qui étaient maintenant entourés de feu et d’épée. Les gens aussi qui ont été repoussés sur l’ennemi, et sous une grande consternés, et poussèrent de tristes gémissements à la vue de la calamité qu’ils subissaient ; la multitude aussi qui était dans la ville se joignirent à ce cri avec ceux qui étaient sur le colline. Et d’ailleurs, beaucoup de ceux qui ont été épuisés par la famine, et leurs les bouches presque fermées, quand ils virent le feu de la sainte maison, ils s’exerçaient de toutes leurs forces, et éclatent de nouveau en gémissements et en cris : Pérée 17 renvoient aussi l’écho, ainsi que les montagnes qui entourent [la ville,] et augmenté la force de l’ensemble du bruit. Pourtant, la misère elle-même était plus terrible que ce désordre ; car on aurait pu croire que la colline elle-même, sur laquelle Le temple était brûlant, comme plein de feu sur toutes ses parties, que Le sang était plus grand que le feu, et ceux qui avaient été tués plus en nombre que ceux qui les ont tués ; car le sol n’apparaissait nulle part, pour les cadavres qui gisaient dessus ; mais les soldats passèrent par-dessus des tas de ceux-ci comme ils couraient sur ceux qui s’enfuyaient loin d’eux. Et maintenant, c’est que le Une multitude de brigands furent chassés [de la cour intérieure du temple par les Romains,] et eurent beaucoup de peine à entrer dans la cour extérieure, et de là dans la ville, tandis que le reste de la populace s’enfuyait dans le cloître de cette cour extérieure. Quant aux prêtres, quelques-uns d’entre eux arrachés à la sainte maison les pointes 18 qui avec leurs bases, qui étaient en plomb, et les a abattus sur le Des Romains au lieu de fléchettes. Mais alors, comme ils n’y gagnaient rien, et que les le feu éclata sur eux, ils se retirèrent près de la muraille qui avait huit coudées de large, et là ils s’attardèrent ; mais deux d’entre eux éminents, qui auraient pu se sont sauvés en passant chez les Romains, ou ont supporté courage, et prirent fortune avec les autres, se jetèrent dans la et furent brûlés avec la sainte maison ; ils s’appelaient Meirus le fils de Belgas, et Joseph, fils de Daleus.

2. Et maintenant les Romains, jugeant qu’il était vain de ce qu’il y avait autour de la sainte maison, brûlé tous ces lieux, ainsi que les les restes du cloître et des portes, à l’exception de deux ; celui du côté est, et l’autre au sud ; les deux, cependant, qu’ils ont brûlés par la suite. Ils ont également incendia les chambres du trésor, dans lesquelles se trouvait une immense quantité d’argent, et un nombre immense de vêtements et d’autres objets précieux y étaient déposés ; et, pour en peu de mots, c’est là que toutes les richesses des Juifs furent entassés les uns sur les autres, tandis que les riches s’y étaient bâti des chambres [pour contenir de tels meubles]. Les soldats se rendirent aussi dans le reste du cloître qui étaient dans la cour extérieure du temple, où se trouvaient les femmes et les enfants, et une grande multitude de gens s’enfuirent, au nombre d’environ six mille. Mais avant que César eût déterminé quoi que ce soit au sujet de ces gens, ou donné la commandants d’ordres qui s’y rapportaient, les soldats étaient dans une telle colère, que ils mirent le feu à ce cloître ; par ce moyen, il arriva que quelques-uns de ses Ceux-ci ont été détruits en se jetant tête baissée, et certains ont été brûlés dans les cloîtres eux-mêmes. Aucun d’entre eux n’a échappé à la mort. Un Le faux prophète 19 était l’occasion de la destruction de ces gens, qui avaient fait une proclamation publique dans la ville ce jour-là, que Dieu leur ordonna de monter au temple, et afin qu’ils y reçoivent des signes miraculeux de leur délivrance. Maintenant, il y a Il y avait alors un grand nombre de faux prophètes subornés par les tyrans pour imposer le peuple, qui le leur a dénoncé, qu’ils devaient attendre la délivrance de la part de Dieu ; et c’était pour les empêcher de déserter, et pour qu’ils puissent Soyez-vous soutenus au-dessus de la peur et de l’inquiétude par de tels espoirs. Maintenant, un homme qui est dans l’adversité se conforme facilement à ces promesses ; car lorsqu’un tel séducteur lui fait croire qu’il sera délivré de ces misères qui l’oppriment, alors il est que le malade est plein d’espérances d’une telle délivrance.

3. C’est ainsi que le peuple misérable fut persuadé par ces séducteurs, et ceux qui ont démenti Dieu lui-même ; alors qu’ils n’ont pas assisté ni donné grâce aux signes qui étaient si évidents, et qui annonçaient si clairement leur désolation future, mais, comme des hommes épris d’eux, sans yeux pour voir ni esprit ne considéraient pas les dénonciations que Dieu leur faisait. C’est ainsi qu’il y était une étoile 20 ressemblant à une épée, qui se tenait au-dessus de la ville, et une comète, qui dura une année entière. Ainsi en était-il de même avant la rébellion des Juifs, et avant les troubles qui précédèrent la guerre, quand le peuple était venu en grande foule à la fête des sans levain pain, le huitième jour du mois Xanthicus, 21 [Nisan,] et à la neuvième heure de la nuit, une si grande lumière brilla autour de l’autel et la sainte maison, qu’il paraissait être un jour radieux ; qui a duré une demi-heure heure. Cette lumière semblait être un bon signe pour les malhabiles, mais elle l’était interprétée par les scribes sacrés, comme un présage des événements qui suivirent immédiatement après. À la même fête aussi, une génisse, alors qu’elle était conduite par le Le souverain sacrificateur pour être sacrifié, a mis au monde un agneau au milieu du temple. De plus, la porte orientale de la 22 [cour intérieure du temple, qui était d’airain, et d’un poids considérable, et qui avait été la difficulté fermée par vingt hommes, et reposait sur une base armée de fer, et avait boulons fixés très profondément dans le plancher ferme, qui était là fait d’un seul pierre, s’ouvrit d’elle-même vers la sixième heure de la Nuit. Ceux qui veillaient dans le temple accoururent à la capitaine du temple, et lui en parla ; qui s’y rendit, et qui n’y arriva pas Sans grande difficulté, nous avons pu refermer la porte. Cela a également semblé vulgaire d’être un prodige très heureux, comme si Dieu leur ouvrait par là la porte de bonheur. Mais les savants comprirent que la sécurité de leur sainte maison fut dissoute d’elle-même, et que la porte fut ouverte pour la avantage de leurs ennemis. Ceux-ci ont donc déclaré publiquement que le signal présageait la désolation qui s’abattait sur eux. En plus de ceux-ci, quelques jours après cette fête, le vingt-et-unième jour du mois d’Artémise, [Jyar,] un certain phénomène prodigieux et incroyable est apparu : je suppose que le compte On dirait que c’est une fable, si elle n’était racontée par ceux qui l’ont vue, et Les événements qui l’ont suivie n’étaient-ils pas d’une nature si considérable qu’ils méritaient de tels signaux ; car, avant le coucher du soleil, les chars et les troupes de soldats dans leur On vit des armures courir çà et là parmi les nuages et les environs des villes. De plus, à cette fête que nous appelons la Pentecôte, comme les prêtres passaient nuit dans la cour intérieure [du temple], comme ils en avaient l’habitude, pour leurs ministères sacrés, ils disaient qu’en premier lieu, ils se sentaient et ils entendirent un grand bruit, et après cela ils entendirent un bruit comme celui d’un une grande multitude, disant : « Sortons d’ici. » Mais, ce qui est encore plus terrible, il y avait un seul Jésus, fils d’Ananus, plébéien et laboureur, qui, quatre ans avant le début de la guerre, et à un moment où la ville était en pleine une grande paix et une grande prospérité, sont venus à cette fête où nous avons coutume de chacun pour faire des tabernacles à Dieu dans le temple, 23 tout à coup de crier à haute voix : « Une voix de l’orient, une voix de l’occident, une voix des quatre vents, une voix contre Jérusalem et la sainte maison, une voix contre les époux et les épouses, et une voix contre tout ce peuple ! C’était son cri, tandis qu’il se promenait jour et nuit, dans toutes les ruelles de la ville. Cependant, quelques-uns des plus éminents de la population avaient de grandes indigné par ce cri terrible, et prit l’homme, et lui donna une grande nombre de rayures sévères ; mais il n’a rien dit pour lui-même, ni quelque chose de particulier à ceux qui le châtiaient, mais continuaient toujours à paroles qu’il avait déjà criées. Là-dessus, nos dirigeants, supposant, comme le cas l’a prouvé, qu’il y avait là une sorte de fureur divine dans l’homme, l’amena à la procureur, où il fut fouetté jusqu’à ce que ses os fussent mis à nu ; Pourtant, il ne l’a pas fait n’invoque aucune supplication pour lui-même, et ne verse aucune larme, mais tournant sa voix vers Sur le ton le plus lamentable qu’on pût trouver, à chaque coup de fouet il répondait : « Malheur, malheur à Jérusalem ! » Et quand Albinus [car il était alors notre procurateur] demanda Qui était-il ? Et d’où venait-il ? Et pourquoi a-t-il prononcé de telles paroles ? Il n’a fait aucune manière de répondre à ce qu’il disait, mais il ne quittait pas sa mélancolie jusqu’à ce qu’Albinus le prît pour un fou et le congédia. Or, pendant toute la durée de l’année, Le temps qui s’est écoulé avant le début de la guerre, cet homme ne s’est approché d’aucun des citoyens, et ils ne l’ont pas vu pendant qu’il disait cela ; mais il prononçait tous les jours ces paroles lamentables, comme s’il s’agissait de son vœu prémédité : « Malheur, malheur à Jérusalem ! » Il ne disait pas de mal de ceux qui le battaient tous les jours, ni de bien paroles à ceux qui lui donnaient à manger ; mais c’était là sa réponse à tous les hommes, et en effet rien d’autre qu’un triste présage de ce qui allait suivre. Ce cri était le le plus bruyant lors des festivals ; et il continua cette chansonnette pendant sept ans et cinq mois, sans s’enrouer, ni s’en fatiguer, jusqu’au moment même où qu’il a vu son présage s’accomplir sérieusement dans notre siège, lorsqu’il a cessé ; pour Comme il faisait le tour de la muraille, il s’écria de toutes ses forces : « Malheur ! Malheur à la ville, au peuple et à la sainte maison ! Et tout comme il Il ajouta à la fin : « Malheur, malheur à moi aussi ! » il sortit une pierre de l’un des les machines, et le frappa, et le tua sur le champ ; et comme il prononçait les mêmes présages qu’il a rendu le fantôme.

4. Si quelqu’un considère ces choses, il trouvera que Dieu prend soin de l’humanité et qu’il préfigure par tous les moyens possibles à notre race ce qui est pour leur préservation ; mais que les hommes périssent par les misères qu’ils s’imposent follement et volontairement ; pour les Juifs, en démolissant les tour d’Antonia, avaient fait leur temple quadripartite, tandis qu’en même temps ils avaient écrit dans leurs oracles sacrés : « Qu’alors leur ville fût prise, ainsi que leur sainte maison, quand une fois leur temple deviendrait quadragénaire. Mais maintenant, ce qui les a le plus élevés dans cette guerre, c’est une oracle ambigu que l’on trouvait aussi dans leurs écrits sacrés, comment, « à propos de cela un jour, quelqu’un de son pays devrait devenir gouverneur de la terre habitable. Le Les Juifs considéraient cette prédiction comme leur appartenant à eux-mêmes, et beaucoup de Les sages ont ainsi été trompés dans leur détermination. Or, cet oracle désignait le gouvernement de Vespasien, qui fut nommé empereur en Judée. Cependant, il n’est pas possible pour les hommes d’éviter le destin, bien qu’ils le voient préalablement. Mais ces hommes ont interprété certains de ces signaux en fonction de leur leur propre plaisir, et certains d’entre eux qu’ils méprisaient totalement, jusqu’à ce que leur folie soit démontrés, à la fois par la prise de leur ville et par leur propre destruction.





 

CHAPITRE 6.

     Comment les Romains portèrent leurs enseignes au temple, et firent
des acclamations joyeuses à Titus. Le discours que Tite a fait à
Les Juifs, lorsqu’ils imploraient leur miséricorde. ce qu’ils en répondirent;
et comment cette réponse excita l’indignation de Titus contre eux.

1. Et maintenant, les Romains, après la fuite de l’ennemi, séditieux dans la ville, et sur l’incendie de la sainte maison elle-même, et de tous les bâtiments qui l’entouraient, apportèrent leurs enseignes au temple, 24 et placez-les contre sa porte orientale ; et là ils offraient des sacrifices à et c’est là qu’ils firent Tite imperator 25 avec les plus grandes acclamations de joie. Et maintenant, tous les soldats avaient une telle quantité du butin qu’ils avaient obtenu par le pillage, qu’en Syrie une livre Le poids de l’or a été vendu pour la moitié de sa valeur antérieure. Mais quant aux prêtres qui se tenaient immobiles sur le mur de la sainte maison,26 C’était un garçon qui, à cause de la soif dans laquelle il se trouvait, désirait que des gardes romains lui donner la main droite comme garantie de sa vie, et avoua qu’il était très assoiffé. Ces gardes compatissaient à son âge et à la détresse dans laquelle il se trouvait, et donnaient leurs mains droites en conséquence. Il descendit donc lui-même, et but un peu d’eau, et il remplissait d’eau le vase qu’il avait avec lui quand il venait à eux, puis il s’en alla, et s’enfuit vers ses propres amis ; aucun d’entre eux ne le pouvait non plus les gardes le rattrapent ; mais ils lui reprochaient encore sa perfidie. À Il répondit : « Je n’ai pas rompu l’accord ; pour la sécurité I m’avait donné n’était pas pour que je reste avec vous, mais seulement pour descendre en toute sécurité, et prendre un peu d’eau ; les deux choses que j’ai et je crois avoir été fidèle à mon engagement. Là-dessus, ceux que l’enfant avait imposés admiraient sa ruse, et que à cause de son âge. Le cinquième jour suivant, les sacrificateurs qui languissaient, avec la famine descendit, et quand ils furent amenés à Titus par les gardes, ils ont supplié pour leur vie ; mais il répondit que le temps du pardon était passé, et que cette très sainte maison, au nom de laquelle eux seuls pouvaient l’espoir d’être préservé, a été détruit ; et qu’il était agréable à leur office que les prêtres périssent avec la maison même à laquelle ils appartenaient. Il a donc ordonna qu’ils fussent mis à mort.

2. Mais quant aux tyrans eux-mêmes, et à ceux qui étaient avec eux, quand ils virent qu’ils étaient entourés de tous côtés, et, pour ainsi dire, emmurés, sans aucun moyen de s’échapper, ils désiraient traiter avec Titus de bouche à oreille. En conséquence, telle était la bonté de sa nature, et son désir de préserver la ville de la destruction, joint aux conseils de ses amis, qui pensaient maintenant que les brigands s’étaient mis en colère, qu’il plaça lui-même sur le côté occidental de la cour extérieure du temple ; car il n’y avait pas de portes de ce côté, au-dessus du Xystus, et un pont qui reliait la ville haute au temple. C’était ce pont qui se trouvait entre les tyrans et César, et les sépara ; tandis que la multitude se tenait de chaque côté ; ceux de la nation juive au sujet de Sinran et de Jean, avec de grands espoirs de pardon ; et les Romains à propos de César, dans une grande attente de la manière dont Titus recevrait leur supplication. Ainsi Tite chargea ses soldats de contenir leur rage et de laisser leurs traits tranquilles, et nommé un interprète entre eux, ce qui était un signe qu’il était le conquérant, et commença d’abord le discours, et dit : « J’espère, messieurs, que vous êtes maintenant rassasiés des misères de votre pays, qui n’ont pas eu de justes notions, soit de notre grande puissance, soit de votre propre grande faiblesse, mais avez, comme des fous, d’une manière violente et inconsidérée, a fait des tentatives telles qu’elles ont amené ton peuple, ta ville et ta sainte maison jusqu’à la destruction. Vous avez été le des hommes qui n’ont jamais cessé de se révolter depuis que Pompée t’a conquis pour la première fois, et depuis ce temps-là, ils ont fait une guerre ouverte aux Romains. Avez-vous compté sur votre multitude, tandis qu’une très petite partie de la soldatesque romaine a été assez forte Pour vous? Avez-vous compté sur la fidélité de vos confédérés ? Et quelles nations s’il y en a, hors des limites de notre domination, qui choisiraient d’aider les Les Juifs avant les Romains ? Votre corps est-il plus fort que le nôtre ? Non, vous savez que les Allemands eux-mêmes sont nos serviteurs. Avez-vous des murs plus solides que Nous avons? Je vous en prie, quel plus grand obstacle y a-t-il que le mur de l’Océan, avec dont les Bretons sont entourés, et pourtant ils adorent les armes des Romains. Faire Vous nous surpassez par le courage de l’âme et par la sagacité de vos chefs ? Non en effet, vous ne pouvez pas ne pas savoir que les Carthaginois eux-mêmes ont été conquis par nous. Ce ne peut donc être rien d’autre que la bonté de nous, Romains, qui t’a excité contre nous ; qui, en premier lieu, vous ont donné cette terre posséder ; et, en second lieu, j’ai établi au-dessus de vous des rois de votre propre nation ; et, en troisième lieu, vous ont conservé les lois de vos pères, et vous ont permis de vivre, soit par vous-mêmes, soit parmi les autres, comme il est vous plaira, et quelle est notre principale faveur de tout ce que nous vous avons donné la permission pour recueillir ce tribut qui est payé à Dieu 27 avec les autres dons qui lui sont dédiés ; Nous n’avons pas non plus appelé ceux qui ces dons n’ont pas non plus été interdits ; jusqu’à ce qu’enfin vous nous sommes devenus plus riches que nous-mêmes, même lorsque vous étiez nos ennemis ; et tu as fait les préparatifs de guerre contre nous avec notre propre argent ; Non, après tout, quand vous si vous jouissiez de tous ces avantages, vous avez tourné votre trop grande abondance contre ceux qui vous l’ont donné, et qui, comme des serpents impitoyables, ton poison contre ceux qui t’ont traité avec bonté. Je suppose donc que Vous pourriez mépriser la paresse de Néron, et, comme les membres du corps qui sont brisé ou disloqué, tu t’es alors couché tranquille, attendant un autre moment, mais toujours avec une intention malveillante, et vous avez maintenant montré votre mauvaise humeur à plus grand que jamais, et ont étendu vos désirs aussi loin que votre impudent et D’immenses espoirs vous permettraient de le faire. C’est à ce moment-là que mon père entra dans cette pays, non dans le dessein de te punir de ce que tu avais fait sous Cestius, mais pour vous avertir ; car s’il était venu pour renverser votre nation, il s’était enfui directement à ta source, et avait immédiatement dévasté cette ville ; qu’il alla brûler la Galilée et les contrées voisines, et qu’il donna ainsi vous avez le temps de vous repentir ; quel exemple d’humanité vous avez pris pour un argument de sa faiblesse, et nourri ton impudence par notre douceur. Quand Néron fut sortis du monde, vous avez fait ce que les plus méchants auraient fait, et vous vous êtes encouragés à agir contre nous par nos dissensions civiles, et vous avez abusé ce temps-là, alors que mon père et moi étions partis en Égypte, pour préparatifs de cette guerre. Et vous n’avez pas eu honte de soulever des troubles contre nous quand nous avons été faits empereurs, et cela pendant que vous aviez éprouvé combien nous avions quand nous n’étions que des généraux de l’armée. Mais lorsque le gouvernement nous fut dévolue, et tous les autres peuples restèrent tranquilles, et même des nations étrangères ont envoyé des ambassades, et nous ont félicité d’avoir accès au gouvernement, c’est alors que vous, Juifs, vous vous êtes montrés nos ennemis. Vous avez envoyé des ambassades à ces de votre nation qui sont au-delà de l’Euphrate pour vous aider dans votre Perturbations; Tu as bâti de nouvelles murailles autour de ta ville, des séditions ont surgi, et un tyran a lutté contre un autre, et une guerre civile a éclaté parmi vous ; tel en effet, il n’est devenu qu’un peuple aussi méchant que vous. J’en suis alors venu à ceci ville, comme envoyé contre son gré par mon père, et reçut des injonctions mélancoliques de la part de lui. Quand j’ai appris que le peuple était disposé à la paix, je m’en suis réjoui ; Je Je vous ai exhorté à mettre fin à ces procédures avant que je ne commence cette guerre ; J’ai épargné même quand tu m’avais combattu longtemps ; J’ai donné ma main droite comme la sécurité des déserteurs ; J’ai respecté fidèlement ce que j’avais promis. Lorsqu’ils s’enfuit vers moi, j’eus pitié de beaucoup de ceux que j’avais faits prisonniers ; Je torturait ceux qui étaient avides de guerre, afin de les retenir. Il s’agissait d’une à contrecœur que j’ai amené mes machines de guerre contre vos murs ; J’ai toujours a interdit à mes soldats, lorsqu’ils ont été mis à votre massacre, de gravité contre vous. Après chaque victoire, je vous persuadais de la paix, comme si j’avais avait été moi-même conquis. Quand je me suis approché de ton temple, je suis reparti de les lois de la guerre, et vous a exhortés à épargner votre propre sanctuaire, et à conserver votre sainte maison pour vous-mêmes. Je t’ai permis d’en sortir tranquillement, et la sécurité pour votre préservation ; non, si vous en aviez l’esprit, je vous ai donné la permission de combattez dans un autre endroit. Et pourtant, avez-vous encore méprisé chacune de mes propositions, et tu as mis le feu à ta sainte maison de tes propres mains. Et maintenant, vil Misérables, voulez-vous traiter avec moi de bouche à oreille ? À quoi sert-il ? que vous sauveriez une maison aussi sainte que celle-ci, qui est maintenant détruite ? Quoi Pouvez-vous maintenant désirer la préservation après la destruction de votre temple ? Et pourtant, est-ce que vous Arrête-toi en ce moment même dans ton armure ; et vous ne pouvez pas non plus vous résoudre à le faire jusqu’à feindre d’être des suppliants, même dans cette extrémité. O misérables créatures ! De quoi dépendez-vous ? Ton peuple n’est-il pas mort ? n’est pas Ta sainte maison a disparu ? Ta ville n’est-elle pas en mon pouvoir ? et ne sont pas les vôtres vit entre mes mains ? Et considérez-vous toujours que c’est une partie de la bravoure de mourir ? Cependant, j’ai n’imitera pas ta folie. Si tu baisses les bras, et que tu abandonnes ton corps, je t’accorde la vie ; et j’agirai comme un doux maître d’un Famille; ce qui ne peut être guéri sera puni, et le reste, je le conserverai pour mon propre usage.

3. À l’offre de Tite, ils répondirent : ils ne pouvaient l’accepter, parce qu’ils avaient juré de ne jamais le faire ; mais ils n’ont pas désiraient qu’ils eussent la permission de passer à travers le mur qui avait été fait autour de avec leurs femmes et leurs enfants ; c’est pour cela qu’ils iraient dans le désert, et Laisse-lui la ville. À ces mots, Tite eut une grande indignation, de ce que, lorsqu’ils furent Dans le cas d’hommes déjà faits prisonniers, ils doivent faire semblant de faire leur propre comme s’ils eussent été conquérants. Il ordonna donc cette proclamation qu’on leur fasse, afin qu’ils ne sortent plus vers lui comme des déserteurs, et qu’ils ne l’espoir d’une plus grande sécurité ; pour cela, il n’épargnerait désormais personne, mais combattez-les avec toute son armée ; et qu’ils doivent se sauver eux-mêmes aussi bien que ils le pouvaient ; pour cela, il les traiterait désormais selon les lois de guerre. Il donna donc l’ordre aux soldats de brûler et de piller la ville ; qui n’a rien fait ce jour-là ; mais le lendemain, ils mirent le feu à la dépôt des archives, à Acra, à la mairie et à la place appelé Ophlas ; À ce moment-là, le feu se propagea jusqu’au palais de la Reine Helena, qui était au milieu d’Acra ; Les ruelles ont également été incendiées, tout comme aussi les maisons qui étaient pleines des cadavres de ceux qui ont été détruits par famine.

4. Le même jour, les fils et les frères du roi Izates, ainsi que beaucoup d’autres hommes éminents de la populace, s’y rassemblèrent, et prièrent César de leur donner sa main droite pour leur sécurité ; Sur quoi, bien qu’il fût très fâché de tout ce qui se passait maintenant mais il n’abandonna pas son ancienne modération, mais reçut ces hommes. À ce moment-là, en effet, il les garda tous en détention, mais il liait toujours le roi fils et parents, et les conduisit avec lui à Rome, afin d’en faire des otages pour la fidélité de leur pays aux Romains.





 

CHAPITRE 7.

     Qu’arriva-t-il ensuite aux séditieux, lorsqu’ils eurent fait une
beaucoup de méfaits, et souffert beaucoup de malheurs ; De même que
dont César est devenu maître de la ville haute.

1. Et les séditieux se précipitèrent dans le palais royal, dans lequel beaucoup avaient mis leurs effets, parce qu’elle était si forte, et qu’elle Les Romains s’en éloignent. Ils tuèrent aussi tous ceux qui s’y étaient entassés, qui au nombre d’environ huit mille quatre cents, et les pilla de ce qui qu’ils avaient. Ils prirent aussi deux des Romains vivants ; l’un était un cavalier, et l’autre valet de pied. Ils coupèrent ensuite la gorge du valet de pied, et aussitôt l’avaient traîné à travers toute la ville, comme se vengeant de toute la ville. corps des Romains par ce seul exemple. Mais le cavalier dit qu’il avait quelque peu leur suggérer afin de leur préservation ; sur quoi il fut amené avant Simon ; mais n’ayant rien à dire quand il était là, il fut délivré à Ardalas, l’un de ses chefs, pour être puni, qui lui lia les mains par derrière et lui mit une côte sur les yeux, puis l’amena contre le Romains, comme ayant l’intention de lui couper la tête. Mais l’homme empêcha cette exécution, et s’enfuit chez les Romains, et cela pendant que le bourreau juif tirait sortir son épée. Quand il fut éloigné de l’ennemi, Titus ne put plus penser de le mettre à mort ; mais parce qu’il le jugeait indigne d’être Romain soldat plus longtemps, parce qu’il avait été pris vivant par l’ennemi, il lui enleva les armes, et le chassa de la légion à laquelle il avait appartenu ; ce qui, pour quelqu’un qui avait un sentiment de honte, était un châtiment plus sévère que la mort lui-même.

2. Le lendemain, les Romains chassèrent les brigands de la ville basse, et ils mirent le feu à tout jusqu’à Siloé. Ces soldats étaient en effet heureux de voir la ville détruite. Mais ils manquèrent le butin, parce que les séditieux avaient emporté tous leurs effets, et se retirèrent dans la ville; car ils ne se repentaient pas encore du tout des maux qu’ils avaient commis, mais étaient insolents, comme s’ils avaient bien fait ; car, voyant la ville en feu, ils paraissait gai et prenait un visage joyeux, dans l’attente, tandis qu’ils disaient : de la mort pour mettre fin à leurs misères. En conséquence, comme le peuple était maintenant tué, le La Sainte Maison a été incendiée, et la ville était en feu, il n’y avait plus rien laissée à l’ennemi. Cependant Josèphe ne se lassa pas, même dans cette extrême extrême, pour les supplier d’épargner ce qui restait de la ville ; Il parla en grande partie de leur barbarie et de leur impiété, et leur donna ses conseils pour leur évasion ; mais il n’y gagna rien de plus que d’être ridiculisé par eux; et comme ils ne pouvaient songer à se rendre, à cause de la serment qu’ils avaient prêté, et ils n’étaient pas assez forts pour combattre plus longtemps avec les Romains sur la place, comme étant entourés de tous côtés, et une sorte de prisonniers mais ils étaient tellement accoutumés à tuer des gens, qu’ils ne pouvaient pas empêcher leur main droite d’agir en conséquence. Ils se dispersèrent donc devant la ville, et se mirent en embuscade au milieu de ses ruines, pour attraper ceux qui qui tenta de déserter vers les Romains ; En conséquence, beaucoup de ces déserteurs ont été pris par eux, et furent tous tués ; car ceux-ci étaient trop faibles, à cause de leur manque de nourriture, pour s’enfuir loin d’eux ; Leurs cadavres furent jetés à la chiens. Or, toute autre sorte de mort était considérée comme plus tolérable que la famine, de sorte que, bien que les Juifs désespéraient maintenant de la miséricorde, ils voleraient cependant vers la Romains, et tomberaient eux-mêmes, même d’eux-mêmes, parmi les meurtriers rebelles aussi. Il n’y avait pas non plus d’endroit dans la ville où il n’y eût pas de cadavres. mais ce qui a été entièrement couvert de ceux qui ont été tués soit par la famine ou la rébellion ; et tout était plein des cadavres de ceux qui avaient péri, soit par cette sédition, soit par cette famine.

3. Et maintenant, le dernier espoir qui soutenait les tyrans, et cette bande de brigands qui était avec eux, était dans les cavernes et les cavernes sous terre; où, s’ils pouvaient une fois voler, ils ne s’attendaient pas à être recherchés ; mais il s’efforça de détruire toute la ville, et les Romains s’en allaient, ils pouvaient sortir de nouveau et s’échapper d’eux. Ce n’était pas mieux qu’un de leurs rêves ; car ils n’étaient pas capables de se cacher ni de Dieu, ni des Romains. Cependant, ils dépendaient de ces subterfuges souterrains, et mit le feu à plus d’endroits que les Romains eux-mêmes ; et ceux qui se sont enfuis de leurs maisons ainsi incendiées dans les fossés, ils les tuèrent sans pitié, et il les pilla aussi ; et s’ils découvraient de la nourriture appartenant à quelqu’un, ils s’en emparèrent et l’engloutirent, ainsi que leur sang ; non, ils étaient maintenant venus se battre les uns contre les autres au sujet de leur butin ; et je ne peux pas ne pas pensent que, si leur destruction ne l’avait empêché, leur barbarie aurait leur faisait goûter même les cadavres eux-mêmes.





 

CHAPITRE 8.

     César éleva des berges autour de la ville haute [la montagne de Sion] 
et quand ils furent achevés, il ordonna qu’on
amenât les machines. Il s’empara alors de la Toute la ville.

1. César, quand César s’aperçut que la ville haute était si escarpée qu’il ne serait pas possible de la prendre sans soulever des berges contre elle, Il distribua les diverses parties de cet ouvrage à son armée, et cela le vingtième jour du mois Lous [Ab]. Or, le transport des matériaux était un tâche difficile, puisque tous les arbres, comme je vous l’ai déjà dit, qui La ville, à une distance de cent stades de large, avait ses branches coupées déjà, afin de faire les anciennes berges. Les œuvres qui ont appartenu aux quatre Des légions ont été érigées sur le côté ouest de la ville, en face de la palais; mais tout le corps des troupes auxiliaires, avec le reste de la multitude qui était avec eux, [érigea leurs rives] au Xystus, d’où ils atteignit le pont, et cette tour de Simon qu’il avait bâtie comme citadelle pour lui-même contre Jean, lorsqu’ils étaient en guerre l’un contre l’autre.

2. C’est à cette époque que les commandants de la Les Iduméens se réunirent en privé et tinrent conseil sur la possibilité de se rendre aux Romains. Ils envoyèrent donc cinq hommes à Titus, et le supplia de leur donner sa main droite pour leur sécurité. Alors Tite pensant que les tyrans céderaient, si les Iduméens, sur qui une grande partie de la guerre une fois qu’ils leur ont été retirés, après quelques réticences et retards, et leur donna la sécurité de leur vie, et envoya les cinq les hommes de retour. Mais comme ces Iduméens se préparaient à sortir, Simon s’en aperçut : et il tua aussitôt les cinq hommes qui étaient allés vers Titus, et prit leur et les mit en prison, dont le plus éminent était Jacob, le fils de Sosas ; mais quant à la multitude des Iduméens, qui ne savaient pas du tout ce qu’il y avait maintenant que leurs commandants leur avaient été enlevés, il les avait fait surveiller, et s’assura les murailles par une garnison plus nombreuse, mais cette garnison ne put résistez à ceux qui désertaient ; car, bien qu’un grand nombre d’entre eux aient été Les déserteurs furent tués, mais ils furent beaucoup plus nombreux. Ils ont tous été reçus par le Romains, parce que Titus lui-même est devenu négligent quant à ses anciens ordres de tuer et parce que les soldats eux-mêmes se sont lassés de les tuer, et parce qu’ils espérait obtenir un peu d’argent en les épargnant ; car ils ne laissèrent que la populace, et vendu le reste de la multitude, 28 avec leurs femmes et leurs enfants, et chacun d’eux à un prix très bas, et que parce que ceux qui étaient vendus étaient très nombreux, et que les acheteurs étaient peu nombreux, et bien que Tite avait proclamé d’avance qu’aucun déserteur ne viendrait seul afin qu’ils pussent faire sortir leurs familles avec eux, mais il Recevez aussi de tels objets. Cependant, il plaça au-dessus d’eux ceux qui devaient distinguer certains des autres, afin de voir si l’un d’eux méritait d’être Puni. Et en effet, le nombre de ceux qui ont été vendus était immense ; mais de l' Il y eut plus de quarante mille personnes qui furent sauvées, et César les laissa aller là où tout le monde d’entre eux satisfaits.

3. Mais à ce moment-là, c’est que l’un des sacrificateurs, fils de Thébuthe, qui s’appelait Jésus, sur sa sécurité lui avait prêté, par le serment de César, qu’il serait conservé, à condition qu’il lui livrât quelques-unes des choses précieuses qui avaient été dans le temple 29 et lui délivra du mur de la sainte maison deux chandeliers, comme ceux qui se trouvaient dans la sainte maison, avec des tables, des citernes et des coupes, le tout en or massif, et très lourd. Il lui remit aussi les voiles et les les vêtements, avec les pierres précieuses, et un grand nombre d’autres pierres précieuses vases qui appartenaient à leur culte sacré. Le trésorier du temple aussi, qui s’appelait Phinée, fut saisi, et montra à Tite les manteaux et les ceintures de les prêtres, avec une grande quantité de pourpre et d’écarlate, qui y étaient déposées pour les usages du voile, ainsi qu’une grande quantité de cannelle et de cassia, avec une grande quantité d’autres épices douces, 30 qui étaient mélangés et offerts comme encens à Dieu tous les jours. Un grand nombre d’entre eux D’autres trésors lui furent également livrés, avec les ornements sacrés du temple Pas quelques-uns ; ce que Titus obtint de lui pour cet homme le le même pardon qu’il avait accordé à ceux qui avaient déserté d’eux-mêmes.

4. Et maintenant, les berges furent achevées le septième jour du mois Gorpieus, [Eloul,] dans l’espace de dix-huit jours, lorsque les Romains apportèrent leurs machines contre le mur. Mais pour les séditieux, certains d’entre eux, comme désespérant de sauver la ville, se retira de la muraille à la citadelle ; D’autres d’entre eux descendirent dans les voûtes souterraines, bien qu’un grand nombre d’entre eux fussent encore se défendirent contre ceux qui apportaient les machines de la batterie ; encore les Romains les vainquirent par leur nombre et par leur force ; et, qu’est-ce que était la chose principale de toutes, en vaquant gaiement à leur travail, tandis que les Les Juifs étaient très abattus et s’affaiblissaient. Or, dès qu’une partie de la muraille fut et quelques-unes des tours cédèrent à l’impression de la béliers, ceux qui s’opposaient à eux-mêmes s’enfuirent, et une telle terreur tomba sur les tyrans, ce qui était beaucoup plus grand que l’occasion ne l’exigeait ; car avant que le l’ennemi franchit la brèche, ils furent tout à fait stupéfaits, et furent immédiatement s’envoler. Et maintenant on pouvait voir ces hommes, qui jusque-là avaient été si insolents et arrogants dans leurs mauvaises pratiques, d’être abattus et de trembler, qu’on aurait pitié de son cœur en voyant le changement qui s’est opéré dans ces vils personnes. En conséquence, ils coururent avec une grande violence sur la muraille romaine qui les entourait, afin de chasser ceux qui la gardaient, et de briser et s’enfuir. Mais quand ils virent que ceux qui avaient été auparavant fidèles s’en étaient allés, [car ils s’enfuirent partout où le grande détresse dans laquelle ils se trouvaient les persuada de fuir,] comme aussi quand ceux qui avant que les autres ne leur disent que le Mur occidental était entièrement renversés, tandis que d’autres disaient que les Romains avaient été entrés, et d’autres qu’ils avaient étaient proches, et veillaient sur eux, qui n’étaient que les préceptes de leur crainte, qui s’imposait à leur vue, ils tombèrent sur leur face, et se lamentèrent beaucoup leur propre conduite folle ; et leurs nerfs étaient si terriblement relâchés, qu’ils pouvaient ne pas s’enfuir. Et ici, on peut surtout réfléchir sur la puissance de Dieu exercée sur ces misérables, et sur la bonne fortune des Romains ; pour ceux-ci tyrans se privaient alors entièrement de la sécurité qu’ils avaient dans leur propre puissance, et descendirent d’eux-mêmes de ces tours, où ils n’aurait jamais pu être prise par la force, ni même par un autre moyen que par famine. Et c’est ainsi que firent les Romains, lorsqu’ils s’étaient donné tant de peine pour murs plus faibles, obtiennent par la chance ce qu’ils n’auraient jamais pu obtenir par leur moteur; car trois de ces tours étaient trop fortes pour tous les moteurs mécaniques tout ce dont nous avons traité ci-dessus.

5. Ils laissèrent donc ces tours d’eux-mêmes, ou au contraire, ils en furent chassés par Dieu lui-même, et s’enfuirent immédiatement vallée qui était sous Siloé, d’où ils se retirèrent l’effroi dans lequel ils étaient depuis un moment, et se heurta violemment à cette partie de la Mur romain qui s’étendait de ce côté ; mais comme leur courage était trop abattu de faire leurs attaques avec une force suffisante, et leur puissance était maintenant brisée par la peur et l’affliction, ils furent repoussés par les gardes, et se dispersèrent à distance l’un de l’autre, descendaient dans les cavernes souterraines. Donc, le Les Romains étant devenus maîtres des murailles, ils placèrent tous deux leurs enseignes sur les tours, et poussèrent des acclamations joyeuses pour la victoire qu’ils avaient remportée, comme ayant trouvé la fin de cette guerre beaucoup plus légère que son commencement ; pour quand Ils étaient arrivés sur le dernier mur, sans aucune effusion de sang, ils pouvaient à peine croire ce qu’ils ont trouvé être vrai ; mais ne voyant personne pour s’opposer à eux, ils se tinrent debout dans le doute sur ce que pouvait signifier une solitude aussi inhabituelle. Mais quand ils sont allés en nombre dans les ruelles de la ville, l’épée à la main, ils tuèrent ceux qu’ils et mit le feu aux maisons où les Juifs s’étaient enfuis, et brûla toutes les âmes qui s’y trouvaient, et dévasta une grande partie des autres ; et lorsqu’ils étaient venus dans les maisons pour les piller, ils y trouvèrent des familles entières de morts, et les chambres hautes pleines de cadavres, c’est-à-dire de ceux qui sont morts par la famine ; Ils restèrent alors dans l’horreur à ce spectacle, et sortirent sans toucher quoi que ce soit. Mais bien qu’ils eussent cette commisération pour ceux qui étaient détruits de cette manière, mais n’avaient-ils pas été les mêmes pour ceux qui étaient encore vivants, mais ils chassèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, et obstruèrent avec leurs cadavres, et ont fait couler toute la ville de sang, à tel point que l’incendie de beaucoup de maisons fut éteint par le sang de ces hommes. Et c’est vraiment ce qui arriva, bien que les tueurs s’arrêtassent à le soir, mais le feu l’emporta grandement dans la nuit ; et comme tout était le huitième jour du mois de Gorpieus [Eloul] arriva sur Jérusalem, un ville qui avait été sujette à tant de misères pendant ce siège, que, s’il n’y avait pas eu de toujours joui d’autant de bonheur depuis sa première fondation, elle ont fait l’envie du monde entier. Et pour toute autre raison, elle ne méritait pas tant ces malheurs douloureux, comme en produisant une génération d’hommes telle qu’elle était la occasions de ce renversement.





 

CHAPITRE 9.

     Quelles injonctions César donna-t-il lorsqu’il entra dans la
Ville. Le nombre des captifs et de ceux qui ont périrent dans le siège :
Ainsi que de ceux qui s’étaient échappés dans les cavernes souterraines, 
parmi lesquelles se trouvaient les tyrans Simon et Jean eux-mêmes.

1. Lorsque Titus fut arrivé dans cette ville, il admirait non seulement d’autres places fortes, mais surtout celles des tours fortes que les tyrans, dans leur conduite folle, avaient abandonnées ; pour quand Il vit leur altitude solide, et la grosseur de leurs nombreuses pierres, et les l’exactitude de leurs articulations, ainsi que la grandeur de leur largeur, et la façon dont Il s’exprima de la manière suivante : « Nous Dieu pour assistant dans cette guerre, et ce n’était rien d’autre que Dieu qui a chassé les Juifs de ces fortifications ; Pour quoi les mains pourraient-elles d’hommes ou de machines pour renverser ces tours ? À ce moment-là, il il eut beaucoup de discours de ce genre à ses amis ; Il laissa aussi en liberté ceux qui avaient été liés par les tyrans, et ont été laissés dans les prisons. Pour conclure, lorsqu’il démolit entièrement le reste de la ville, et renversa ses murailles, il laissa ces comme un monument de sa bonne fortune, qui s’était avérée être son auxiliaire, et lui a permis de prendre ce qu’il n’aurait pas pu prendre autrement.

2. Et maintenant, comme ses soldats étaient déjà tout à fait fatigués de tuer des hommes, et pourtant il semblait y avoir une grande multitude encore Restant en vie, César ordonna qu’on ne tuât que ceux qui étaient en armes, et s’opposaient à eux, mais devaient prendre les autres vivants. Mais, ensemble, avec ceux qu’ils avaient ordre de tuer, ils tuèrent les vieillards et les infirmes ; mais pour ceux qui étaient dans leur âge florissant, et qui pouvaient leur être utiles, ils les chassèrent ensemble dans le temple, et les enfermèrent dans les murs de la cour des femmes ; César plaça un de ses affranchis, ainsi que Fronto, l’un de ses amis ; qui devait décider du sort de chacun, selon ses mérites. Ainsi ce Fronto tua tous ceux qui avaient été séditieux et les brigands, qui ont été destitués les uns par les autres ; mais parmi les jeunes gens, il a choisi les plus grandes et les plus belles, et les réserva pour le triomphe ; et en tant que pour le reste de la multitude qui avait au-dessus de dix-sept ans, il les mit dans les liens, et les envoya dans les mines égyptiennes. 31 Tite en envoya aussi un grand nombre dans les provinces, pour leur faire présent afin qu’ils pourraient être détruits sur leurs théâtres, par l’épée et par les bêtes sauvages ; mais Ceux qui avaient moins de dix-sept ans étaient vendus comme esclaves. Maintenant, pendant les jours où Fronto distinguait ces hommes, il y périt, faute de de vivres, onze mille ; dont quelques-uns n’ont goûté aucun aliment, à cause de la la haine que leurs gardes leur portaient ; et d’autres n’en recevaient pas quand c’était qui leur sont donnés. La multitude aussi était si grande, qu’ils manquaient même de maïs pour leur subsistance.

3. Maintenant, le nombre 32 de ceux qui ont été emmenés captifs pendant toute cette guerre ont été rassemblés pour être quatre-vingt-dix-sept mille ; comme le nombre de ceux qui périrent pendant toute la durée onze cent mille hommes, dont la plupart étaient du même peuple. nation [avec les citoyens de Jérusalem], mais n’appartenant pas à la ville elle-même ; car ils étaient montés de tout le pays pour la fête des pains sans levain, et furent tout à coup enfermés par une armée qui, au début, occasionna une grande étroitesse parmi eux, qu’il y eut une destruction pestilentielle sur et peu de temps après une telle famine les détruisit plus subitement. Et que cette ville puisse contenir tant de gens, c’est ce qui se manifeste par le nombre de ce qui fut pris sous Cestius, qui, voulant informer Néron de la puissance de la ville, qui, par ailleurs, était disposée à mépriser cette nation, supplia les grands prêtres, s’il était possible, de prendre le nombre de leurs multitude. Ainsi ces grands prêtres, à l’avènement de cette fête qui est appelée la Pâque, quand ils immolent leurs sacrifices, depuis la neuvième heure jusqu’à la onzième, mais de sorte qu’une entreprise d’au moins dix 33 à tous les sacrifices, [car il ne leur est pas permis de festoyer individuellement eux-mêmes,] et beaucoup d’entre nous sont vingt dans une compagnie, ont trouvé le nombre de sacrifices était de deux cent cinquante-six mille cinq cents ; ce qui, d’un autre côté, pas plus de dix qui festoient ensemble, s’élève à deux millions sept cent mille deux cents personnes pures et saintes ; pour ce qui est de ceux qui ont la lèpre, ou la gonorrhée, ou les femmes qui ont leur cours d’eau, ou ceux qui sont autrement pollués, il n’est pas permis qu’ils soient participants à ce sacrifice ; ni d’ailleurs pour les étrangers qui viennent jusqu’ici pour adorer.

4. Or cette immense multitude est vraiment rassemblée dans des lieux éloignés, mais la nation entière était maintenant enfermée par le destin comme dans une prison, et l’armée romaine entourait la ville lorsqu’elle était peuplée d’habitants. En conséquence, la multitude de ceux qui y périrent dépassa tout ce qui était les destructions que les hommes ou Dieu ont jamais apportées au monde ; car, pour parler seulement de ce qui était connu du public, les Romains en tuèrent quelques-uns, les autres qu’ils emportèrent captifs, et d’autres, ils firent des recherches sous terre, et quand ils trouvèrent Là où ils étaient, ils ont brisé le sol et tué tout ce qu’ils ont rencontré. Il y avait on y trouva aussi tués plus de deux mille personnes, en partie de leurs propres mains, et en partie l’un par l’autre, mais surtout détruits par la famine ; mais alors les malades la saveur des cadavres était la plus offensante pour ceux qui les jetaient, de sorte que les uns furent obligés de s’enfuir sur-le-champ, tandis que les autres l’étaient avides de gain, qu’ils iraient parmi les cadavres qui gisaient sur des monceaux, et les fouler aux pieds ; car on trouva beaucoup de trésors dans ces cavernes, et l’espoir du gain rendait licites tous les moyens de le faire croire. Beaucoup aussi de ceux qui avaient été mis en prison par les tyrans furent sortis ; car ils n’ont pas abandonné leur cruauté barbare à la fin, mais Dieu a fait se venger de l’un et de l’autre, d’une manière agréable à la justice. Quant à Jean, il Il voulait de la nourriture, avec ses frères, dans ces cavernes, et suppliait que le Les Romains lui donnaient désormais leur main droite pour sa sécurité, qu’il avait souvent fièrement rejeté auparavant ; mais pour Simon, il luttait durement contre la détresse qu’il éprouvait Il fut forcé de se rendre, comme nous le raconterons ci-après. Il était donc réservé pour le triomphe, et pour être ensuite mis à mort ; comme Jean l’a été condamné à l’emprisonnement perpétuel. Et maintenant les Romains mirent le feu aux extrémités de la la ville, et les brûlèrent, et démolirent entièrement ses murailles.





 

CHAPITRE 10.

     Attendu que la ville de Jérusalem avait été prise cinq fois
Autrefois, c’était la deuxième fois de sa désolation. Un
Bref récit de son histoire.

1. Et c’est ainsi que Jérusalem fut prise, la seconde année de l’année le règne de Vespasien, le huitième jour du mois de Gorpeius. Il n’y avait pas de été pris cinq fois 34 fois auparavant, bien que ce fût la seconde fois de sa désolation ; pour Shishak, le roi d’Égypte, et après lui Antiochus, et après lui Pompée, et après eux Sosius et Hérode, s’empara de la ville, mais la conserva encore ; Mais avant tout cela, le roi de Babylone l’a conquise, et l’a dévastée, mil quatre cent soixante-huit ans et six mois après sa construction. Mais celui qui l’a construit le premier était un homme puissant parmi les Cananéens, et il est appelé dans notre langue [Melchisédek], le Roi juste, car c’est ainsi qu’il l’était réellement ; C’est pour cette raison qu’il fut le premier sacrificateur de Dieu, et il y bâtit d’abord un temple, 35 et appelée la ville de Jérusalem, qui s’appelait autrefois Salem. Cependant, David, le roi des Juifs, chassa les Cananéens, et y établit son peuple. Il fut entièrement démolie par les Babyloniens, quatre cent soixante-dix-sept ans et six mois après lui. Et du roi David, qui fut le premier des Juifs qui qui y régnaient, jusqu’à cette destruction sous Titus, étaient mille cent et soixante-dix-neuf ans ; mais depuis sa première construction, jusqu’à cette dernière destruction, étaient deux mille cent soixante-dix-sept ans ; mais n’a pas sa grande l’antiquité, ni ses immenses richesses, ni la diffusion de sa nation sur toute la la terre habitable, ni la grandeur de la vénération qu’on lui rend sur le plan religieux, suffisait à le préserver de la destruction. Et c’est ainsi que se termina la siège de Jérusalem.

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 6

1 (retourner)
[ Reland note ici, de manière très pertinente, que la tour d’Antonia était plus haute que le sol du temple ou de la cour qui lui est attenante ; et qu’en conséquence ils De là il descendit dans le temple, comme Josèphe en parle ailleurs. Voir le livre VI. ch. 2. CHAPITRE 5.]

Dans ce discours de Tite, nous pouvons voir clairement les notions que les Romains se faisaient alors
de la mort, et de l’heureux état de ceux qui sont morts bravement à la guerre, et de la état contraire de ceux qui sont morts ignominieusement dans leur lit par la maladie. Reterrir ici produit également deux passages parallèles, celui d’Atonia Janus Marcellinus, concernant l’Alani, lib. 31, qu’ils jugèrent heureux l’homme qui s’était couché sa vie dans la bataille ; » l’autre de Valerius Maximus, lib. 11. ch. 6, qui dit : « que les Cimbres et les Celtibères exultaient de joie dans l’armée, comme s’ils allaient sortir du monde glorieusement et joyeusement."]

3 (retour)
[ Voir la note de la p. 809.]

4 (retourner)
[ Il n’est pas étonnant que ce Julien, qui avait tant de clous dans ses souliers, ait glissé sur le pavé du temple, qui était lisse, et recouvert de marbre de différentes couleurs.]

5 (retour)
[ C’était un jour remarquable, en effet, le dix-septième jour de Panemuns. [Note de bas de page Tamuz,] A.D. 70, quand, selon la prédiction de Daniel, six cent six ans auparavant, les Romains « en une demi-semaine firent le sacrifice et l’oblation cessez », Daniel 9 :27. En effet, à partir du mois de février de l’an 66, époque à peu près Vespasien n’entra dans cette guerre, jusqu’à ce moment-là, que trois ans et un an moitié. Voir les Tables de chronologie de l’évêque Lloyd, publiées par M. Marshall, sur cette année. Il ne faut pas non plus omettre quelle année confirme à peu près cette durée de quatre ans avant le début de la guerre, c’était un peu plus de sept ans cinq mois avant la destruction de Jérusalem, ch. 5. CHAPITRE 3.]

6 (retourner)
[ Le même qui dans le Nouveau Testament est toujours appelé ainsi, et qui était alors le langue commune des Juifs en Judée, qui était le dialecte syriaque.]

7 (retourner)
[ Nos copies actuelles de l’Ancien Testament veulent cet éloge du roi Jéchonias ou Joïachim, qui semble se trouver dans la copie de Josèphe.]

8 (retour)
[ De cet oracle, voir la note sur B. IV. ch. 6. sect. 3. Flavius Josèphe, à la fois ici et en beaucoup d’autres endroits, parle ainsi, qu’il est évident qu’il était pleinement persuadé que Dieu était du côté des Romains, et qu’il s’en servait maintenant pour la la destruction de cette nation méchante des Juifs ; ce qui était certainement le vrai comme le prophète Daniel d’abord, et notre Sauveur lui-même par la suite, avait clairement prédit. Voir Lit. Accompl. de Proph. p. 64, etc.]

9 (retour)
[ Josèphe nous avait déjà dit, B. V. ch. 13. sect. 1, que ce quatrième fils de Matthias s’enfuit chez les Romains « avant » le massacre de son père et de ses frères, et non « après », comme ici. Le premier récit est, selon toute probabilité, le Vrai; car si ce quatrième fils ne s’était pas échappé avant que les autres ne fussent pris, et mis à mort, il avait été pris et mis à mort avec eux. Ce dernier récit, par conséquent, ressemble à un exemple d’une petite inadvertance de Josèphe dans le devant nous.]

10 (retour)
[ De ce mur de séparation séparant les Juifs et les Gentils, avec ses colonnes et ses Inscription, voir la description des temples, ch. 15.]

11 (retour)
[ Que ces Juifs séditieux ont été les occasions directes de leur propre destruction, et de l’incendie de leur ville et de leur temple, et que Tite constamment travaillé pour sauver l’un et l’autre, est ici et partout le plus évident Flavius Josèphe.]

12 (retourner)
[ Cour des Gentils.]

13 (retourner)
[ Cour d’Israël.]

14 (retour)
[ De la cour des Gentils.]

15 (retour)
[ Ce que Josèphe observe ici, c’est qu’aucun exemple parallèle n’a été enregistré avant ce temps de tels sièges, dans lesquels les mères étaient forcées par l’extrémité de famine pour manger leurs propres enfants, comme cela avait été menacé aux Juifs dans la loi de Moïse, sur une désobéissance obstinée, et plus d’une fois accomplie, [voir mon Boyle’s Lectures, p. 210-214,] est par le Dr Hudson supposé avoir eu deux ou deux trois exemples parallèles dans les âges ultérieurs. Il aurait peut-être eu d’autres exemples, je Supposons, de personnes à bord d’un navire, ou dans une île déserte, tirant au sort pour chacune le corps des autres ; mais tout cela n’était que dans les cas où ils ne connaissaient pas de moyen d’éviter la mort eux-mêmes, mais en tuant et en mangeant les autres. Qu’il s’agisse d' exemples qui se présentent jusqu’à la présente affaire peuvent être mis en doute. Les Romains n’étaient pas seulement disposés, mais très désireux, d’accorder à ces Juifs de Jérusalem la vie à la fois et leurs libertés, et pour sauver à la fois leur ville et leur temple. Mais l' Les fanatiques, les brigands et les séditieux n’écoutaient aucune condition de soumission. Ils ont volontairement choisi de réduire les citoyens à cette extrémité, comme de les forcer à mère à cette barbarie contre nature, qui, dans toutes ses circonstances, n’a pas, je l’ai fait, encore supposent, ont été jusqu’à présent mis en parallèle parmi le reste de l’humanité.]

16 (retour)
[ Ces marches vers l’autel des holocaustes semblent ici soit une l’expression inexacte de Josèphe, puisqu’il était illicite de faire des marches d’échelle ; [Voir la description des temples, ch. 13., et la note sur Antiq. B. IV. ch. 8. sect. 5;] ou bien ces marches ou escaliers que nous utilisons aujourd’hui ont été inventés avant l’époque de Hérode le Grand, et il avait été bâti ici par lui ; bien que les Juifs ultérieurs aient toujours le nier, et dire que même l’autel d’Hérode n’a été élevé que par une pente ascendante.]

17 (retour)
[ Cette Pérée, si le mot n’est pas confondu dans les copies, ne peut pas être cela La Pérée, qui était au-delà du Jourdain, et dont les montagnes étaient à une distance considérable de la Jordanie, et beaucoup trop éloignée de Jérusalem pour se joindre à cet écho l’incendie du temple ; mais la Pérée doit être plutôt quelques montagnes au-delà de la ruisseau Cédron, comme l’était le mont des Oliviers, ou quelques autres à cette distance de Jérusalem ; observation est si évidente, qu’il est étonnant que notre Les commentateurs ici n’en tiennent pas compte.]

18 (retourner)
[ Reland, je pense qu’ici, juge bien, quand il interprète ces pointes [Note de bas de page de ceux qui se tenaient sur le sommet de la sainte maison] avec des pointes acérées ; Ils ont été fixé dans le plomb, pour empêcher les oiseaux de s’y asseoir, et de souiller la sainte maison; car il y avait maintenant des pointes sur elle, comme Josèphe lui-même l’a déjà fait nous a assuré, B. V. ch. 5. CHAPITRE 6.]

19 (retour)
[ Reland remarque ici que ces Juifs, qui avaient méprisé le vrai Prophète, ont été abusés et trompés à juste titre par ces faux.]

20 (retour)
[ Josèphe veut-il dire que cette étoile était différente de la comète qui a duré une année entière, je ne saurais le déterminer avec certitude. Ses paroles sont les plus favorables à leur étant différents l’un de l’autre.]

21 (aller-retour)
[ Puisque Flavius Josèphe utilise encore le mois syro-macédonien Xanthicus pour désigner les Juifs mois de Nisan, ce huitième, ou, comme le lit Nicéphore, ce neuvième de Xanthicus ou Nisan était près d’une semaine avant la Pâque, le 14 ; à quelle heure nous apprenons de saint Jean que beaucoup d’entre eux avaient l’habitude d’aller « hors du pays à Jérusalem pour purifiez-vous », Jean 11 :55, avec 12 :1 ; en accord avec Josèphe aussi, B. V. ch. 3. Chapitre 1. Et il se pourrait bien qu’à la vue de ces Une lumière extraordinaire pourrait apparaître.]

22 (retour)
[ Il semble que ce soit ici le parvis des prêtres.]

23 (aller-retour) [ Reland et Havercamp, à cet endroit,
modifient la ponctuation naturelle et Josèphe, et cela contrairement à l’opinion de Valesilus et du Dr Hudson, de peur que Flavius Josèphe ne dise que les Juifs construisirent des tentes à l’intérieur du temple à la fête des tabernacles ; que les rabbins ultérieurs n’admettront pas avoir été l’ancienne pratique : mais alors, puisqu’elle nous est expressément dite dans Néhémie, ch. 8 :16, qu’en des temps encore plus anciens, « les Juifs firent des cabanes dans les parvis de la maison de Dieu » à cette fête, Josèphe pourrait bien être autorisé à dire la même chose. Et en effet, les rabbins modernes n’ont qu’une très faible autorité dans toutes ces questions de antiquité lointaine.]

24 (aller-retour)
[ Prenez ici la note de Havercamp : « C’est [dit-il] un endroit remarquable ; et Tertullien dit avec raison dans son Apologétique, ch. 16. p. 162, que l’ensemble de la religion du camp romain consistait presque à adorer les enseignes, à jurant par les enseignes, et en préférant les enseignes à toutes les [autres] dieux. Voyez ce que dit Havercamp à ce sujet de Tertullien.

25 (retour)
[ Cette déclaration de Titus imperator par les soldats, sur un succès si signalé, et Le massacre d’un si grand nombre d’ennemis, était, selon l’usage, pratique des Romains dans des cas semblables, comme Reland nous l’assure à ce sujet.]

26 (retour)
[ Les Juifs des temps postérieurs sont d’accord avec Josèphe, qu’il y avait des cachettes ou des chambres secrètes autour de la sainte maison, comme Reland nous l’apprend ici, où il pense Il a trouvé ces mêmes murs qu’ils ont décrits.]

27 (retour)
[ Spanheim note ici que les Romains avaient l’habitude de permettre aux Juifs de collecter leurs tribut sacré, et l’envoyer à Jérusalem ; dont nous avons eu des preuves abondantes dans Flavius Josèphe déjà en d’autres occasions.]

28 (retourner)
[ Cette multitude innombrable de Juifs qui ont été « vendus » par les Romains était un l’achèvement éminent de l’ancienne menace de Dieu par Moïse, que s’ils apostasiés de l’obéissance à ses lois, ils doivent être « vendus à leurs ennemis des esclaves et des esclaves », Deutéronome 28 ;68. Voir plus particulièrement le Note sur le ch. 9. Chapitre 2. Mais il y a une chose qui est particulièrement remarquable ici, c’est que Moïse ajoute : « Bien qu’ils soient « vendus » comme esclaves, « personne ne doit les acheter » ; c’est-à-dire qu’ils n’en auraient pas pour les racheter de cette vente en esclavage ; ou plutôt que les esclaves à vendre seraient plus élevés que ne l’étaient les acheteurs pour et ils devraient donc être vendus pour peu ou rien ; c’est ce que Josèphe affirme que c’était le cas à ce moment-là.]

29 (retourner)
[ Que sont devenus ces dépouilles du temple qui ont échappé à l’incendie, voir Josèphe lui-même, ci-après, B. VII. ch. 5. sect. 5, et Reland de Spoliis Templi, p. 5. 129-138.]

30 (retourner)
[ Ces diverses sortes d’aromates, encore plus que les quatre que Moïse prescrits, Exode 31 :34, nous voyons qu’ils ont été utilisés dans leur culte public sous la temple, en particulier la cannelle et la cassia ; ce que Reland retient particulièrement d’accord avec le dernier témoignage des talmudistes.]

31 (retour)
[ Voir les diverses prédictions que les Juifs, s’ils s’obstinaient dans leur l’idolâtrie et la méchanceté, doivent être renvoyés ou vendus en Égypte pour leur châtiment, Deutéronome 28 :68 ; Jérémie 44 :7 ; Osée 8 :13 ; 9:3; 9:4, 5; 2 Samuel 15:10-13; avec Authentic Records, partie I. p. 49, 121 ; et Reland Painest Et, Tom. II. p. 715.]

32 (retourner)
[ Toute la multitude des Juifs qui ont été détruits pendant tout le sept années avant cette époque, dans tous les pays de Judée et limitrophes de celle-ci, résumé par l’archevêque Usher, de Lipsius, de Josèphe, à l’an de Christ 70, et s’élève à 1 337 490. Il n’aurait pas pu y avoir non plus ce nombre de Les Juifs de Jérusalem seront détruits dans ce siège, comme nous le verrons tout à l’heure Josèphe, mais que les Juifs et les prosélytes de la justice étaient alors des autres pays de Galilée, de Samarie, de Judée, de Pérée et d’autres régions les plus éloignées, à la Pâque, en grand nombre, et là enfermés, comme dans prison, par l’armée romaine, comme Josèphe lui-même l’observe bien dans ce cas et dans le section suivante, et comme il est exactement relaté ailleurs, B. V. ch. 3. 1 et ch. 13. SECT. 7.]

33 (aller-retour)
[ Ce nombre d’une compagnie pour un agneau pascal, entre dix et vingt, s’accorde exactement avec le nombre treize, lors de la dernière Pâque de notre Sauveur. Pour ce qui est de l’ensemble nombre des Juifs qui avaient l’habitude de venir à la Pâque, et d’en manger à Jérusalem, voir la note sur B. II. ch. 14. Chapitre 3. Ce nombre devrait être ici en fait, il n’y a que dix fois le nombre des agneaux, soit seulement 2 565 000, selon Josèphe son propre raisonnement ; qu’il n’y en a pas moins de 2,700,000 dans ses exemplaires actuels, lequel dernier nombre est cependant le plus proche de l’autre nombre à l’endroit que nous venons de citer, soit 3 000 000. Mais ce qui est ici surtout remarquable, c’est qu’aucun étranger nation est jamais venue ainsi pour détruire les Juifs à l’une de leurs fêtes solennelles, les jours de Moïse jusqu’à ce temps-ci, mais ils sont venus maintenant sur leur apostasie de la part de Dieu, et de l’obéissance à lui. Il n’est pas non plus possible, dans la nature des choses, qu’en aucune d’autres nations, si nombreuses, devraient être rassemblées, et périr dans le siège d’une ville quelconque, comme cela s’est produit à Jérusalem.]

34 (retourner)
[ C’est l’endroit approprié pour ceux qui se sont occupés de près de ces derniers livres de la guerre à parcourir, et qu’avec la même attention, ces prédictions claires de Jésus de Nazareth, dans les Évangiles qui s’y rapportent, comparés à leurs accomplissements exacts dans l’histoire de Josèphe ; sur lequel Comme le Dr Whitby l’observe bien, Annot. sur Matthieu 24 :2, ce qui n’est pas une petite partie de l’évidence de la vérité de la religion chrétienne dépend ; et comme je l’ai dit pas à pas, je les ai comparés ensemble dans mon accomplissement littéral de Prophéties de l’Écriture. Le lecteur doit observer en outre que la véritable raison pour laquelle J’ai si rarement remarqué ces achèvements dans le cours de ces notes, bien qu’elles soient si remarquables, et souvent si évidentes, c’est que je m’étais entièrement empêché d’avance dans ce traité ; À c’est pourquoi je dois ici une fois pour toutes renvoyer sérieusement à tous les curieux lecteur. Outre ces cinq personnes énumérées ici, qui avaient pris Jérusalem autrefois, Josèphe, après un plus grand rappel, en compte un sixième, Antiq. B. XII. ch. 1. 1, qui aurait dû être inséré ici en second lieu ; Je veux dire Ptolémée, le fils de Lagus.]

35 (retour)
[ Pourquoi le grand Bochart devrait-il dire : [De Phoenic. Côlon. B. II. ch. iv.,] que « Il y a dans cette clause de Josèphe autant d’erreurs que de mots », je ne le sais pas signifie comprendre. Flavius Josèphe pensait que Melchisédek avait d’abord construit, ou plutôt reconstruit et ornait, cette ville, et qu’elle s’appelait alors Salem, comme Psaume 76 :2 ; par la suite, on l’appela Jérusalem ; et que Melchisédek, étant sacrificateur comme comme un roi, bâti pour le vrai Dieu un temple, ou un lieu pour les L’adoration et le sacrifice divins ; toutes choses qui peuvent être très vraies pour tout ce que nous Sachez le contraire. Et pour la parole, ou le temple, comme s’il devait nécessairement appartenir à le grand temple construit par Salomon longtemps après, Josèphe lui-même l’utilise, petit tabernacle de Moïse, Antiq. B. III. ch. 6. l’article 4 ; voir aussi Antiq. B. lit. ch. 6. l’article 1 ; comme il s’en sert ici, pour une grande et splendide synagogue des Juifs à Antioche, B. VII. ch. 3. CHAPITRE 3.]



 




LIVRE VII.

     Contenant l’intervalle d’environ trois ans.

De la prise de Jérusalem par Titus à la sédition à
Cyrène





 

CHAPITRE 1.

     Comment toute la ville de Jérusalem a été démolie, à l’exception de
Trois tours ; et comment Titus loua ses soldats dans un
discours qui leur a été fait, et leur a distribué des récompenses et
et a ensuite renvoyé beaucoup d'entre eux.

1. Dès que l’armée n’eut plus de gens à tuer, ou de piller, parce qu’il n’en restait plus aucun pour être l’objet de leur fureur, ils n’en auraient épargné aucun, s’il y avait eu d’autres travaux à faire. César ordonna qu’on démolisse toute la ville et le temple, mais devrait laisser debout autant de tours qu’il y en avait de la plus grande éminence ; c’est-à-dire Phasaelus, et Hippicus, et Mariamne ; et une grande partie du mur entourait la ville du côté ouest. Ce mur a été épargné, afin d’offrir une camp pour ceux qui devaient se trouver en garnison, de même que les tours furent également épargnées, afin de montrer à la postérité quel genre de ville c’était, et à quel point fortifiée, que la valeur romaine avait subjuguée ; mais pour tout le reste de la muraille, il a été si bien posé jusqu’au sol par ceux qui l’ont creusé jusqu’à la qu’il ne restait rien pour faire croire à ceux qui y venaient elle n’avait jamais été habitée. C’est là le but auquel Jérusalem est parvenue par la folie de ceux qui étaient pour les innovations ; une ville autrement de grande magnificence, et d’une grande renommée parmi toute l’humanité.

2. Mais César résolut de laisser là, comme garde, le dixième légion, avec quelques troupes de cavaliers et des compagnies de fantassins. Ainsi Ayant entièrement achevé cette guerre, il voulut féliciter toute son armée, à cause des grands exploits qu’ils avaient accomplis, et pour donner des récompenses sur ceux qui s’y étaient signalés. Il avait donc une grande tribunal qu’on lui fit au milieu de l’endroit où il avait campé autrefois, et il s’y tint avec ses principaux commandants autour de lui, et parla de manière à être entendu par toute l’armée de la manière suivante : Qu’il leur rendit l’abondance de remerciements pour la bienveillance qu’ils lui avaient témoignée : il les félicita pour cette obéissance prompte qu’ils avaient montrée dans toute cette guerre, obéissance s’étaient manifestés dans les nombreux et grands dangers qu’ils avaient courageusement Subi; comme aussi pour le courage qu’ils avaient montré, et qu’ils avaient ainsi augmenté de la puissance de leur pays, et avait fait voir à tous les hommes que ni la multitude de leurs ennemis, ni la force de leurs places, ni la grandeur de leurs villes, ni l’audace téméraire et la rage brutale de leurs antagonistes, suffisait à tout moment pour se débarrasser de la valeur romaine, même si certains d’entre eux peuvent avoir la chance à bien des égards de leur côté. Dire qu’il n’était que raisonnable pour eux de mettre fin à cette guerre, maintenant qu’il était avait duré si longtemps, qu’ils n’avaient rien de mieux à souhaiter quand ils y est entré ; et que cela s’est passé plus favorablement pour eux, et plus pour leur gloire, que tous les Romains avaient volontiers accepté de ceux pour leur gouverneurs, et les curateurs de leurs États, qu’ils avaient choisis pour eux, et qu’ils avaient envoyés dans leur propre pays à cet effet, qui continuait encore sous la direction de ceux sur qui ils s’étaient jetés, et qu’ils remerciaient pour s’être jetés sur eux. Que, par conséquent, bien qu’il admirât et tendrement les considérer tous, parce qu’il savait que chacun d’eux était allé comme leur travail comme leurs capacités et leurs possibilités leur donneraient partir; cependant, il a dit qu’il accorderait immédiatement des récompenses et des dignités à ceux qui avaient combattu le plus courageusement et avec plus de force, et qui avaient signalét leur conduite de la manière la plus glorieuse, et avait rendu son armée plus célèbres par leurs nobles exploits ; et qu’aucun de ceux qui avaient été disposés à prendre plus de peines qu’une autre manquerait d’un juste châtiment pour la même chose ; pour cela Il avait été extrêmement prudent à ce sujet, et cela d’autant plus qu’il aimait mieux récompenser les vertus de ses compagnons d’armes que de punir de tels avait offensé.

3. Là-dessus, Tite ordonna à ceux dont c’était l’affaire de lire la liste de tous ceux qui avaient accompli de grands exploits dans cette guerre, et qu’il l’appela par leurs noms, et les félicita devant la compagnie, et s’en réjouissait de la même manière qu’un homme se serait réjoui des siens Exploits. Il mit aussi sur leurs têtes des couronnes d’or, et des ornements d’or autour de et leur donna de longues lances d’or, et des enseignes qui étaient faites de d’argent, et il les releva tous à un rang plus élevé ; Et en plus de cela, il abondamment distribués parmi eux, sur le butin, et les autres proies qu’ils d’argent, d’or et de vêtements. Alors, quand ils ont eu tous ces honneurs leur a été accordé, selon qu’il l’avait lui-même fait à chacun, et il avait souhaita toutes sortes de bonheur à toute l’armée, il descendit, au milieu des grands acclamations qu’on lui fit, puis il se mit à offrir offrandes d’actions de grâces [aux dieux], et aussitôt sacrifia un grand nombre de bœufs, qui se tenaient prêts devant les autels, et les distribuaient à l’armée pour festoyer. Et quand il eut demeuré trois jours parmi les principaux commandants, et qu’il y eut si longtemps festoya avec eux, et il renvoya le reste de son armée dans les divers endroits où ils seraient tous les mieux situés ; mais il permit à la dixième légion d’y rester, comme garde à Jérusalem, et ne les renvoya pas au-delà de l’Euphrate, où ils l’avait déjà été. Et comme il se rappelait que la douzième légion avait cédé la place à les Juifs, sous la conduite de Cestius, leur général, les chassèrent de toute la Syrie, ils avaient jadis couché à Raphanée, et les renvoyèrent dans un lieu appelé Mélètine, près de l’Euphrate, qui est dans les limites de l’Arménie et de la Cappadoce ; il Il jugea aussi à propos que deux des légions restassent avec lui jusqu’à ce qu’il partît à l’Égypte. Il descendit ensuite avec son armée à Césarée qui se trouvait près de la bord de mer, et là il déposa le reste de son butin en grande quantité, et donna ordonner que les captifs y soient gardés ; car la saison d’hiver l’en empêchait puis de la navigation vers l’Italie.





 

CHAPITRE 2.

     Comment Titus a exposé toutes sortes de spectacles à Césarée de Philippe.
Au sujet de Simon le tyran, comment il a été pris, et réservé pour le triomphe.

1. Or, en même temps que Titus César se trouvait à la siège de Jérusalem, Vespasien s’embarqua sur un navire marchand et partit de d’Alexandrie à Rhodes ; d’où il s’embarqua sur des navires à trois rangs de rames ; et comme il touchait à plusieurs villes qui se trouvaient sur sa route, il était joyeux reçue par tous, et passa ainsi de l’Ionie en Grèce ; d’où il s’est mis il navigua de Corcyre jusqu’au promontoire d’Iapyx, d’où il fit son voyage par terre. Quant à Titus, il partit de Césarée qui se trouvait au bord de la mer. et arriva à ce qu’on appelle Césarée de Philippe, et y demeura un temps considérable temps, et y a exposé toutes sortes de spectacles. Et ici, un grand nombre de captifs furent détruits, les uns jetés aux bêtes sauvages, les autres en des multitudes forcées de s’entretuer, comme si elles étaient leurs ennemies. Et ici c’est que Titus fut informé de la prise de Simon, fils de Gioras, qui fut faite de la manière suivante : Ce Simon, pendant le siège de Jérusalem, était dans la ville haute ; mais quand l’armée romaine fut enfermée dans les murs, et dévastaient la ville, il emmena alors les plus fidèles de ses amis avec et parmi eux quelques-uns qui étaient des tailleurs de pierre, avec ces outils de fer qui appartenaient à leur occupation, et une aussi grande quantité de provisions qu’il en aurait se contenter d’eux pendant longtemps, et se laissa tomber, lui et tous, dans une certaine caverne souterraine qui n’était pas visible au-dessus du sol. Or, pour autant qu’on l’ait dit, Creusés autrefois, ils s’avancèrent sans être dérangés ; mais là où ils se sont rencontrés avec de la terre ferme, ils ont creusé une mine sous terre, et cela dans l’espoir qu’ils devrait pouvoir aller jusqu’à s’élever de sous terre dans un endroit sûr, et par ce moyen s’échapper. Mais quand ils sont venus faire l’expérience, ils ont été déçus de leur espérance ; car les mineurs ne pouvaient faire que peu de progrès, et cela avec difficulté aussi ; de sorte que leurs provisions, bien qu’elles soient les distribuaient par mesure, commençaient à leur faire défaut. Et maintenant, Simon, croyant qu’il pourrait étonner et échapper aux Romains, revêtir une robe blanche, et boutonna sur lui un manteau de pourpre, et parut de terre à la place là où se trouvait autrefois le temple. D’abord, en effet, ceux qui le virent furent très étonnés, et restèrent immobiles là où ils étaient ; mais par la suite, ils s’approcha de lui et lui demanda qui il était. Simon ne voulut rien leur dire, mais ordonnez-leur d’appeler leur capitaine ; et quand ils accoururent pour l’appeler, Terentius Rufus 2 qui On lui laissa le commandement de l’armée, il vint trouver Simon, et apprit de lui tout ce qu’il y avait à faire. vérité, et il le tint dans les fers, et fit savoir à César qu’il était pris. C’est ainsi qu’il a Que Dieu ait amené cet homme pour qu’il soit puni de la tyrannie amère et sauvage qu’il a eue exercé contre ses compatriotes par ceux qui étaient ses pires ennemis ; et ce alors qu’il n’a pas été maîtrisé par la violence, mais qu’il s’est volontairement livré à qu’ils soient punis, et que, pour la même raison qu’il avait proféré de faux accusations contre beaucoup de Juifs, comme s’ils tombaient aux mains des Romains, et les avait massacrés de manière barbare ; car les mauvaises actions n’échappent pas à la colère divine, La justice n’est pas non plus trop faible pour punir les coupables, mais avec le temps elle l’emporte sur ceux qui transgresse ses lois, et inflige ses châtiments aux méchants d’une certaine manière, d’autant plus sévère qu’ils s’attendaient à y échapper, parce qu’ils n’étaient pas puni immédiatement. 3 Simon Il s’en rendit compte en tombant sous l’indignation des Romains. Ceci son élévation hors du sol a également donné lieu à la découverte d’un grand nombre de d’autres séditieux de l’époque, qui s’étaient cachés sous terre. Mais pour Simon, il a été amené à César dans les liens, quand il est revenu à cela Césarée, qui était sur le bord de la mer, qui donna des ordres pour qu’on le gardât contre triomphe qu’il devait célébrer à Rome à cette occasion.





 

CHAPITRE 3.

     Comment Tite sur la célébration de l’anniversaire de ses frères et pères
fit tuer beaucoup de Juifs. Sur le danger dans lequel se trouvaient
Les Juifs étaient à Antioche, au moyen de la transgression
et l’impiété d’un certain Antiochus, un Juif.

1. Pendant que Titus était à Césarée, il solennisa anniversaire de son frère [Domitien] d’une manière splendide, et lui infligea un une grande partie du châtiment destiné aux Juifs en son honneur ; pour l' le nombre de ceux qui furent tués dans le combat avec les bêtes, et qui furent brûlés, et se sont battus les uns contre les autres, ont dépassé deux mille cinq cents. Pourtant, tous les c’est ce qui semble aux Romains, lorsqu’ils furent ainsi détruits dix mille d’être un châtiment sous leurs déserts. Après cela, César vint à Béryte, 4 qui est une ville de Phénicie, et une colonie romaine, et y est restée plus longtemps, et solennité encore plus pompeuse à l’occasion de l’anniversaire de son père, la magnificence des spectacles, et dans les autres dépenses immenses qu’il faisait dans son les dispositifs qui y appartiennent ; de sorte qu’il y avait là une grande multitude de captifs détruit de la même manière qu’auparavant.

2. Il arriva aussi vers ce temps-là que les Juifs qui restèrent à Antioche étaient sous le coup d’accusations, et en danger de périr, de la les troubles qui furent soulevés contre eux par les Antiochiens ; Et ce, à la fois sur à cause des calomnies répandues à cette époque contre eux, et à cause de des farces qu’ils avaient jouées peu de temps auparavant ; que je suis obligé de décrire sans faute, quoique brièvement, afin de mieux relier ma narration de avec celles qui l’ont précédée.

3. Car, comme la nation juive est largement dispersée toute la terre habitable parmi ses habitants, de sorte qu’elle est très mêlée avec la Syrie à cause de son voisinage, et qu’il y avait les plus grandes multitudes dans le monde. Antioche à cause de l’immensité de la ville, où les rois, après Antiochus, leur avait offert une habitation avec les plus tranquilles tranquillité; car, bien qu’Antiochus, qui s’appelait Épiphane, ait mis Jérusalem et il a gâché le temple, mais ceux qui lui ont succédé dans le royaume ont fait restituer tous les dons d’airain faits aux Juifs d’Antioche, et les consacra à leur synagogue, et leur accorda la jouissance d’une égale privilèges des citoyens auprès des Grecs eux-mêmes ; et comme les rois qui se succédèrent les traitèrent de la même manière, ils se multiplièrent tous deux en grand nombre, et ornaient glorieusement leur temple de beaux ornements, et avec une grande magnificence, dans l’usage de ce qui leur avait été donné. Ils firent aussi des prosélytes d’un grand beaucoup de Grecs perpétuellement, et par là, après une sorte les a amenés à être un partie de leur propre corps. Mais à peu près à cette époque, lorsque la guerre actuelle a commencé, et Vespasien venait de s’embarquer pour la Syrie, et tous les hommes s’étaient pris d’une grande haine contre les Juifs, alors c’est qu’un certain personnage, qui s’appelait Antiochus, étant de la nation juive, et très respecté à cause de son père, qui était gouverneur des Juifs à Antioche 5 sur le théâtre au moment où le peuple d’Antioche était assemblé, et devint un dénonciateur contre son père, et l’accusa, ainsi que d’autres, que ils avaient résolu de brûler toute la ville en une nuit ; Il a également livré jusqu’à Juifs étrangers, comme associés dans leurs résolutions. Lorsque l' Les gens entendirent cela, ils ne purent retenir leur passion, mais ils ordonnèrent que ceux qui leur ont été livrés qu’on leur apporterait du feu pour les brûler, furent donc tous brûlés sur le théâtre immédiatement. Ils sont également tombés violemment sur la multitude des Juifs, comme s’ils supposaient qu’en les punissant Soudain, ils devraient sauver leur propre ville. Quant à Antiochus, il aggrava la furieux dans lequel ils étaient, et pensa leur faire une démonstration de son cru conversion, bras de sa haine des coutumes juives, en sacrifiant après la à la manière des Grecs ; il persuada aussi les autres de les contraindre à faire de même, parce qu’ils découvriraient par ce moyen qui ils étaient ceux qui avaient comploté contre puisqu’ils ne voulaient pas le faire ; et quand le peuple d’Antioche éprouva la quelques-uns s’exécutèrent, mais ceux qui ne voulurent pas le faire furent tués. Quant à Antiochus lui-même, il obtint des soldats du commandant romain et devint un sévère maître de ses propres citoyens, ne leur permettant pas de se reposer sur le septième jour, mais en les forçant à faire tout ce qu’ils faisaient habituellement les autres jours ; et à cela le degré de détresse qu’il a réduit dans cette affaire, que le reste de la Le septième jour fut dissous non seulement à Antioche, mais la même chose qui prit de là son essor s’est fait dans d’autres villes aussi, de la même manière, pour quelques petites Heure.

4. Or, après que ces malheurs furent arrivés aux Juifs d’Antioche, une seconde calamité s’abattit sur eux, dont nous nous avons fondé le récit qui précède ; car, sur cet accident, où la place du marché aux quatre places a été incendiée, ainsi que les archives, et le lieu où étaient conservés les archives publiques, et les palais royaux, [Et ce ne fut pas sans peine que l’incendie fut alors arrêté, ce qui était susceptible, par la fureur avec laquelle il était emporté, d’avoir franchi la Antiochus accusa les Juifs d’être l’occasion de tous les maux qu’ils avaient causés. a été faite. Or cela provoqua le peuple d’Antioche, qui était maintenant sous la persuadés immédiatement, à cause du désordre où ils étaient, que cette calomnie était vraie, et auraient été sous la même persuasion, même s’ils avaient n’avait pas eu de rancune contre les Juifs, pour croire à l’accusation de cet homme, surtout quand ils considéraient ce qui avait été fait auparavant, et cela à un tel point qu’ils tombèrent tous violemment sur ceux qui étaient accusés, et cela, comme des fous, dans une rage très furieuse aussi, comme s’ils eussent vu les Juifs dans un ils s’incendièrent eux-mêmes à la ville ; et ce n’est pas sans peine que un certain Cneius Collegas, le légat, pouvait obtenir d’eux qu’il permette les affaires pour être présenté à César ; car quant à Cesennius Petus, le président de la Syrie, Vespasien l’avait déjà renvoyé ; Et il arriva qu’il n’était pas encore venu retour là-bas. Mais quand Collegas eut fait une enquête minutieuse sur la question, il qu’il n’y avait pas un seul de ces Juifs qui étaient accusés par Antiochus y était pour quelque chose, mais tout cela avait été fait par de vils personnages. endettés, qui s’imaginaient que s’ils pouvaient une fois mettre le feu à la place du marché, et Brûlez les archives publiques, ils ne devraient plus avoir de demandes à leur imposer. Ainsi les Juifs étaient dans un grand désordre et une grande terreur, dans l’attente incertaine de quel serait le résultat de ces accusations portées contre eux.





 

CHAPITRE 4.

     Comment Vespasien fut reçu à Rome ; De même que la façon dont les Allemands
Se sont révoltés contre les Romains, mais ont été soumis. Que les Sarmates 
envahirent la Mysie, mais furent contraints de se retirer de nouveau dans 
leur propre pays.

1. Et maintenant, Titus César, sur la nouvelle qui se passa au sujet de son père, que sa venue était très désirée par tous les villes italiennes, et que Rome surtout le reçut avec beaucoup d’empressement et splendeur, se livra à des réjouissances et à des plaisirs à un haut degré, comme aujourd’hui libéré de la sollicitude dont il avait été l’objet, de la manière la plus agréable. Car tous les hommes qui étaient en Italie lui témoignaient leurs respects dans leur esprit avant qu’il n’y vînt, comme s’il était déjà venu, comme estimant le qu’ils s’attendaient à ce qu’il fût sa présence réelle, à cause de la grande désirs qu’ils avaient de le voir, et parce que la bienveillance qu’ils lui portaient était entièrement libre et sans contrainte ; car c’était une chose désirable pour le sénat, qui se souvenaient bien des calamités qu’ils avaient subies dans les derniers changements de leur gouverneurs, pour recevoir un gouverneur qui était paré de la gravité de la vieillesse, et avec la plus grande habileté dans les actions de la guerre, dont l’avancement serait, comme ils le savaient, pour rien d’autre que pour la préservation de ceux qui devaient être Régie. D’ailleurs, le peuple avait été tellement harcelé par ses misères civiles, qu’ils étaient encore plus impatients de le voir venir immédiatement, en supposant qu’ils seraient alors fermement délivrés de leurs calamités, et croyaient qu’ils devaient puis recouvrer leur tranquillité et leur prospérité ; et pour la soldatesque, ils avaient le plus grand respect pour lui, car ils étaient surtout instruits de son de grands exploits à la guerre ; et comme ils avaient éprouvé le manque d’habileté et de manque courage chez d’autres commandants, ils étaient très désireux d’être libérés de cette grande honte qu’ils avaient subie par leurs moyens, et qu’ils désiraient de tout leur cœur recevoir un prince qui pût être pour eux une sécurité et un ornement. Et comme cela la bienveillance envers Vespasien était universelle, ceux qui jouissaient d’une les dignités n’avaient pas la patience de rester à Rome, mais se hâtaient de se rencontrer à une très grande distance d’elle ; Non, en vérité, aucun des autres ne pouvait subsister le retard qu’ils avaient à le voir, mais tous sortirent de la ville en si grande foule, et étaient si universellement possédés de l’opinion qu’il était plus facile et meilleur pour de sortir que d’y rester, que c’était la toute première fois que le la ville se voyait joyeusement presque vide de ses citoyens ; pour ceux qui à l’intérieur étaient moins nombreux que ceux qui sortaient. Mais dès que la nouvelle a été qu’il était à proximité, et ceux qui l’avaient d’abord rencontré racontaient ce qu’il y avait à faire. bonne humeur il recevait tous ceux qui venaient à lui, alors c’est que tout le multitude qui était restée dans la ville, avec leurs femmes et leurs enfants, sur la route, et je l’y attendis ; et pour ceux qu’il a croisés, ils toutes sortes d’acclamations, à cause de la joie qu’ils avaient de le voir, et l’agrément de son visage, et l’appelaient leur bienfaiteur et leur sauveur, et la seule personne qui fût digne d’être le chef de la ville de Rome. Et maintenant, le la ville était comme un temple, pleine de guirlandes et de douces odeurs ; Il n’a pas non plus été facile pour les qu’il vînt au palais royal, pour la multitude du peuple qui se tenait debout autour de lui, où il accomplissait enfin ses sacrifices d’action de grâces à ses Dieux domestiques pour son retour sain et sauf dans la ville. La multitude se mit aussi à se régaler ; les fêtes et les libations qu’ils célébraient leurs tribus, leurs familles et leurs quartiers, et priaient toujours Dieu d’accorder que Vespasien, ses fils et toute leur postérité puissent continuer à le gouvernement romain pendant très longtemps, et que sa domination pût être préservé de toute opposition. Et c’est ainsi que Rome s’est si joyeusement reçut Vespasien, et de là se trouva aussitôt dans un état de grande prospérité.

2. Mais avant ce temps-là, et pendant que Vespasien était sur le point de Alexandrie, et Titus était au siège de Jérusalem, une grande multitude de les Germains étaient en émoi et tendaient à la rébellion ; et comme les Gaulois en leur voisinage se joignit à eux, ils conspirèrent ensemble, et avaient ainsi grandes espérances de succès, et qu’ils se libèrent de la domination des Romains. Les motifs qui ont poussé les Allemands à cette tentative d’une révolte, et pour le commencement de la guerre, étaient ceux-ci : En premier lieu, la nature [du peuple], qui était dépourvu de raisonnements justes, et prêt à jeter se précipitent imprudemment dans le danger, sur de petits espoirs ; En second lieu, la haine ils ont porté à ceux qui étaient leurs gouverneurs, tandis que leur nation n’avait jamais été conscience d’être soumis à tout autre qu’aux Romains, et cela par la contrainte seulement. Outre ces motifs, c’était l’occasion qui s’offrait maintenant à elle, qui surtout les autres l’emportèrent sur eux ; car lorsqu’ils virent le Romain gouvernement dans un grand désordre intérieur, par les changements continuels de ses chefs, et comprirent que chaque partie de la terre habitable au-dessous d’eux était dans un instable et chancelante, ils pensaient que c’était la meilleure occasion qui pouvaient se permettre de faire une sédition, quand l’état de les Romains étaient si malades. Classicus 6 aussi, et Vitellius, deux de leurs chefs, les enflaient de tant d’espérances. Ceux-ci depuis longtemps désiraient ouvertement une telle innovation, et ont été induits par l’occasion qui leur est offerte de se risquer à la déclaration de leurs sentiments ; la multitude aussi était prête ; et quand ces hommes leur ont dit ce qu’ils avaient l’intention de faire, cette nouvelle fut accueillie avec joie par eux. Ainsi, lorsqu’une grande partie de la Les Germains avaient accepté de se rebeller, et les autres n’étaient pas mieux disposés, Vespasien, comme guidés par la Divine Providence, envoyèrent des lettres à Petilius Cerealis, qui avait jadis avait le commandement de l’Allemagne, par lequel il le déclarait avoir la dignité de consul, et lui ordonna de prendre sur lui le gouvernement de la Grande-Bretagne ; Il s’en alla donc où il reçut l’ordre d’aller, et quand il fut informé de la révolte des Allemands, il tomba sur eux dès qu’ils furent réunis, et mit son armée en ordre de bataille, et en tua un grand nombre dans le combat, et força qu’ils abandonnent leur folie et qu’ils deviennent plus sages ; S’il n’était pas tombé ainsi soudain sur eux, il ne s’était pas écoulé longtemps avant qu’ils ne ont été punis ; car dès que la nouvelle de leur révolte César Domitien en fut mis au courant, il n’en fit aucune même à son âge, alors qu’il était trop jeune, mais qu’il entreprit cette affaire de poids. Il avait eu l’esprit courageux de son père, et il avait fait de plus grands améliorations qui n’appartenaient à un tel siècle : en conséquence, il marcha contre les barbares immédiatement ; Sur quoi leurs cœurs leur manquèrent à la seule rumeur de et ils se soumirent à lui avec crainte, et pensèrent que c’était une heureux qu’ils aient été ramenés sous leur vieux joug sans souffrir d’autres méfaits. Quand donc Domitien eut réglé toutes les affaires de La Gaule en si bon ordre, qu’il ne serait plus facile de la mettre en désordre, il retourna à Rome avec honneur et gloire, comme ayant accompli des exploits tels que étaient au-dessus de son âge, mais dignes d’un si grand père.

3. En même temps que la révolte susmentionnée c’est chez les Germains que se produisit la tentative hardie des Scythes contre les Romains ; car les Scythes qu’on appelle Sarmates, étant un peuple très nombreux, se transportèrent au-delà du Danube en Mysie, sans être aperçus ; après quoi, par leur violence et leur attaque tout à fait inattendue, ils tuèrent un un grand nombre de Romains qui gardaient les frontières ; et en tant que légat consulaire Fonteius Agrippa vint à leur rencontre, et combattit courageusement contre eux, il fut tués par eux. Ils envahirent alors toute la région qui lui avait été soumise, déchirant et déchirant tout ce qui tombait sur leur chemin. Mais quand Vespasien fut Informé de ce qui s’était passé et de la manière dont la Mysie avait été dévastée, il renvoya Rubrius Gallus pour punir ces Sarmates ; par le moyen duquel beaucoup d’entre eux ont péri dans les batailles qu’il leur livra, et la partie qui s’échappa s’enfuit avec peur de leur propre pays. Aussi, quand ce général eut mis fin à la guerre, il pourvu également à la sécurité future du pays ; car il a placé plus et plus garnisons plus nombreuses dans la place, jusqu’à ce qu’il rendît tout à fait impossible les barbares de ne plus passer le fleuve. Et c’est ainsi que cette guerre de Mysie conclusion soudaine.





 

CHAPITRE V.

     À propos du fleuve sabbatique que Titus a vu alors qu’il voyageait 
voyage à travers la Syrie ; Et comment le peuple d’Antioche est venu
Avec une pétition à Titus contre les Juifs, mais a été rejeté
Par Lui ; De même que le triomphe de Titus et de Vespasien

1. Titus César demeura quelque temps à Béryte, Nous vous l’avons déjà dit. Il s’en alla et offrit de magnifiques spectacles en tous villes de Syrie qu’il traversa, et se servit des Juifs captifs comme d’un de la destruction de cette nation. Il a alors vu une rivière alors qu’il d’une nature qui mérite d’être consignée dans l’histoire ; il s’exécute en le milieu entre Arcée, appartenant au royaume d’Agrippa, et Raphanée. Il a quelque chose de très particulier en elle ; car lorsqu’il court, son courant est fort, et a beaucoup d’eau ; après quoi ses ressorts manquent pendant six jours ensemble, et s’en vont son canal est à sec, comme tout le monde peut le voir ; après quels jours il court le septième jour comme elle l’a fait auparavant, et comme si elle n’avait subi aucun changement ; il a aussi on a observé qu’ils gardent cet ordre perpétuellement et exactement ; d’où il vient qu’ils appelez-la la Rivière Sabbatique 7 qui nom tiré du septième jour sacré chez les Juifs.

2. Mais quand le peuple d’Antioche apprit que Tite s’approchait, ils en étaient si heureux, qu’ils ne purent rester à l’intérieur leurs murailles, mais s’empressa de lui donner rendez-vous ; Bien plus, ils sont allés jusqu’à comme trente stades, et plus, avec cette intention. Ce n’étaient pas seulement les hommes, mais une multitude de femmes avec leurs enfants firent de même ; et lorsqu’ils l’ont vu venir vers eux, ils se sont tenus des deux côtés du chemin, et se sont étendus de la main droite, le saluant et faisant toutes sortes d’acclamations et s’en retourna avec lui. Ils ont aussi, parmi toutes les acclamations ils le lui ont fait, l’ont supplié tout le long du chemin qu’ils ont fait pour expulser les Juifs de leur ville ; mais Tite n’y céda pas du tout, mais il leur donna le simple fait de l’entendre tranquillement. Cependant, les Juifs étaient dans une grande partie de la terrible, dans l’incertitude qu’ils étaient dans ce qu’était son opinion et ce qu’il pensait. qu’il leur ferait. En effet, Tite ne resta pas à Antioche, mais continua son se rendit immédiatement à Zeugma, qui se trouve sur l’Euphrate, où il arriva messagers de Vologèse, roi de Parthie, et lui apporta une couronne d’or sur la victoire qu’il avait remportée sur les Juifs ; qu’il accepta, et festoya les messagers du roi, puis il revint à Antioche. Et quand le sénat et le les gens d’Antioche le supplièrent instamment de venir sur leur théâtre, où toute leur multitude était rassemblée, et l’attendait, il obéit à de grands humanité; mais quand ils le pressèrent avec beaucoup d’ardeur, et continuellement l’a supplié d’expulser les Juifs de leur ville, il leur a donné ceci réponse très pertinente : « Comment cela peut-il se faire, puisque leur pays, où les Juifs doivent être obligés de se retirer, est détruit, et aucun endroit ne sera détruit. les recevoir d’ailleurs ? Sur quoi le peuple d’Antioche, après avoir manqué de le succès de leur première demande, en fit une seconde ; car ils désiraient qu’il ordonnerait qu’on enlève les tables d’airain sur lesquelles les privilèges des Juifs ont été gravés. Cependant, Tite n’accorda pas cela non plus, mais permit à la Juifs d’Antioche de continuer à jouir dans cette ville des mêmes privilèges ils l’avaient déjà fait, puis ils s’en allèrent pour l’Égypte ; et comme il était venu à Jérusalem dans son progrès, et compara l’état mélancolique dans lequel il le voyait alors, avec la l’ancienne gloire de la ville, et rappelait la grandeur de son présent ruines, ainsi que son ancienne splendeur, il ne pouvait s’empêcher de plaindre la destruction de la ville, tant il était loin de se vanter d’une si grande et si belle ville que celle-là avait été prise par lui par la force ; Bien plus, il maudissait souvent ceux qui avaient été les auteurs de leur révolte, et avait infligé un tel châtiment à la ville; de sorte qu’il paraissait ouvertement qu’il ne désirait pas qu’une telle calamité à laquelle s’élevait ce châtiment de leur part, devrait être une démonstration de son courage. Pourtant, il n’y avait pas une petite quantité des richesses qui s’y trouvaient ville se trouve encore parmi ses ruines, dont les Romains ont déterré une grande partie ; mais la plus grande partie a été découverte par ceux qui étaient captifs, et ainsi ils ont emporté l’éloigner ; Je veux dire l’or et l’argent, et le reste de ce qu’il y a de plus précieux meubles que les Juifs possédaient, et que les propriétaires avaient précieusement contre les fortunes incertaines de la guerre.

3. Tite fit donc le voyage qu’il avait projeté en Égypte, et passa à l’improviste dans le désert, et arriva à Alexandrie, et prit une résolution d’aller à Rome par mer. Et comme il était accompagné de deux légions, il renvoya chacun d’eux dans les lieux d’où ils étaient venus ; le cinquième, il envoyé en Mysie, et le quinzième en Pannonie, quant aux chefs des captifs, Simon et Jean, avec les sept cents autres hommes, qu’il avait choisis parmi les autres, comme étant éminemment grand et beau de corps, il donna l’ordre que ils seraient bientôt transportés en Italie, comme résolu à les produire dans son triomphe. Aussi, lorsqu’il eut fait un voyage prospère dans son esprit, la ville de Rome se conduisit dans sa réception, et ils le rencontrèrent à distance, comme il le fit dans le cas de son père. Mais qu’est-ce qui a fait l’apparition la plus splendide dans la l’opinion était, quand son père le rencontra et le reçut ; mais toujours la multitude des citoyens conçurent la plus grande joie quand ils les virent tous les trois ensemble, 8 comme C’est ce qu’ils ont fait à ce moment-là ; et il ne s’était pas écoulé beaucoup de jours avant qu’ils ne se décidèrent à mais un triomphe, qui devrait leur être commun à tous les deux, à cause de la glorieux exploits qu’ils avaient accomplis, bien que le sénat eût décrété que chacun de ses un triomphe séparé par lui-même. Ainsi, lorsque l’avis avait été donné à l’avance de le jour fixé pour cette solennité pompeuse, à cause de leur victoires, il n’en resta pas un seul dans la ville, mais tous les Ils sortirent jusqu’à ne gagner qu’une station où ils pussent se tenir, et ne laissèrent que un passage tel qu’il était nécessaire pour que ceux qu’on voyait l’emprunter.

4. Toute la soldatesque s’avança devant compagnies, et dans leurs divers rangs, sous leurs divers commandants, dans le nuit, et étaient aux portes, non des palais supérieurs, mais de ceux qui étaient proches de la le temple d’Isis ; car c’est là que les empereurs avaient reposé ce qui précède Nuit. Et dès qu’il fit jour, Vespasien et Titus sortirent couronnés de laurier, et vêtue de ces anciens habits de pourpre qui étaient propres à leur famille, puis il est allé jusqu’aux Promenades d’Octave ; car c’est là que le sénat, et les principaux dirigeants, et ceux qui avaient été enregistrés à partir du l’ordre équestre, les attendait. Or, un tribunal avait été érigé devant le cloîtres, et des chaises d’ivoire y avaient été posées, lorsqu’ils vinrent s’asseoir sur eux. Sur quoi la soldatesque leur fit une acclamation de joie aussitôt, et tous leur donnèrent des attestations de leur valeur ; alors qu’ils étaient sans leurs armes, et seulement dans leurs vêtements de soie, et couronnés avec du laurier : alors Vespasien accepta leurs cris ; mais tandis qu’ils étaient toujours disposés à continuer dans de telles acclamations, il leur fit signe de silence. Et quand tout le monde se taisait, il se leva, et Couvrant la plus grande partie de sa tête de son manteau, il releva l’accoutumée prières solennelles ; Tite fit aussi les mêmes prières ; après quoi prières Vespasien fit un court discours à tout le peuple, puis renvoya les soldats à un dîner préparé pour eux par les empereurs. Puis il se retira à cette porte qu’on appelait la Porte de la Pompe, parce que les spectacles pompeux vont toujours par cette porte ; C’est là qu’ils goûtèrent de la nourriture, et quand ils eurent revêtus de leurs habits triomphaux, et avaient offert des sacrifices aux dieux qui furent placés à la porte, ils envoyèrent le triomphe en avant, et marchèrent à travers la théâtres, afin qu’ils fussent plus facilement vus par la multitude.

5. Or, il est impossible de décrire la multitude des les spectacles qu’ils méritent, et la magnificence de tous ; comme un l’homme ne pouvait pas facilement penser qu’il était accompli, soit par le travail des ouvriers, soit par celui des ouvriers, soit par celui des ouvriers. la variété des richesses, ou les raretés de la nature ; pour presque tous ces Des curiosités comme les hommes les plus heureux qu’on puisse jamais faire à la pièce étaient ici entassées l’autre, et ceux-ci à la fois admirables et coûteux dans leur nature ; et tous ont apporté ensemble, ce jour-là, démontrèrent l’immensité des États des Romains ; car on voyait là une grande quantité d’argent, d’or et d’ivoire, s’est arrangé dans toutes sortes de choses, et n’a pas semblé aussi entraîné dans Spectacle pompeux seulement, mais, comme on peut le dire, coulant comme une rivière. Certaines pièces étaient composées des tentures pourpres les plus rares, et ainsi emportées ; et d’autres représentait fidèlement à la vie ce qui était brodé par les arts de la Babyloniens. Il y avait aussi des pierres précieuses qui étaient transparentes, certaines serties dans des écus d’or, et d’autres en d’autres lieux, selon qu’il plaisait aux ouvriers ; et de ceux-ci On en amena un si grand nombre, que nous ne pûmes pas apprendre par là combien de Nous avons imaginé que l’un d’entre eux était une rareté. Les images des dieux étaient aussi portés, étant aussi merveilleux pour leur grandeur, que faits très artificiellement, et avec une grande habileté des ouvriers ; aucune de ces images n’était d’aucune autre que des matériaux très coûteux ; et beaucoup d’espèces d’animaux ont été amenées, chacune dans leurs propres ornements naturels. Les hommes qui ont apporté chacun de ces Il y avait de grandes multitudes, et ornées de vêtements pourpres, partout entrelacé d’or ; ceux qui ont été choisis pour porter ces spectacles pompeux ayant aussi autour d’eux des ornements si magnifiques qui étaient à la fois extraordinaires et surprenant. En outre, on peut voir que même le grand nombre de captifs n’était pas sans ornements, tandis que la variété qui était dans leurs vêtements, et leur texture fine, cachait à la vue la difformité de leurs corps. Mais Ce qui m’a le plus surpris, c’est la structure des concours qui ont été emportés ; car, en effet, celui qui les rencontrait ne pouvait s’empêcher d’être effrayé les porteurs ne seraient pas en mesure de les soutenir assez fermement, tant leur magnitude; car beaucoup d’entre eux étaient faits de telle sorte qu’ils étaient sur trois ou même quatre les unes au-dessus des autres. La magnificence de leur structure offrait aussi l’un à la fois plaisir et surprise ; car sur beaucoup d’entre eux étaient posés des tapis d’or. Il y avait aussi de l’or ouvragé et de l’ivoire attachés autour d’eux ; et bien d’autres ressemblances de la guerre, et celles-ci de plusieurs manières, et variété d’artifices, offrant un portrait des plus vivants de lui-même. Car il y avait là un heureux le pays dévasté, et des escadrons entiers d’ennemis tués ; tandis que certains d’entre eux s’enfuit, et quelques-uns furent emmenés en captivité ; avec des murs de grande altitude et grandeur renversée et ruinée par les machines ; avec les fortifications les plus solides prises, et les murailles des villes les plus peuplées sur le sommet des collines saisies, et une armée qui se déverse dans les murs ; comme aussi tous les lieux pleins de les supplications des ennemis, lorsqu’ils n’étaient plus en mesure de lèvent la main en signe d’opposition. Il y avait aussi du feu envoyé sur les temples et des maisons renversées, et tombant sur leurs propriétaires, des fleuves aussi, après qu’ils soient sortis d’un grand et mélancolique désert, ils ont couru, non pas dans un pays cultivé, ni comme boisson pour les hommes, ni pour le bétail, mais à travers une terre encore sur feu de tous côtés ; car les Juifs racontaient qu’une telle chose qu’ils avaient subie pendant cette guerre. Or, l’exécution de ces représentations était si magnifique et vif dans la construction des choses, qu’il montrait ce qui avait été à ceux qui ne l’ont pas vu, comme s’ils avaient été là réellement présents. D’un autre côté, Au sommet de chacun de ces spectacles était placé le commandant de la ville qui était et la manière dont il a été pris. De plus, il y a eu ces un grand nombre de navires ; et pour le reste du butin, ils ont été transportés beaucoup d’abondance. Quant à ceux qui furent emmenés dans le temple de Jérusalem, 9 a fait la plus grande figure de tous ; c’est-à-dire la table d’or, du poids aux multiples talents ; le chandelier aussi, qui était en or, bien que son la construction était maintenant changée par rapport à celle dont nous nous servions ; pour son milieu l’arbre était fixé sur une base, et les petites branches en étaient tirées pour d’une grande longueur, ayant la ressemblance d’un trident dans leur position, et avaient chacun une douille en laiton pour une lampe au sommet d’eux. Ces lampes étaient au nombre sept, et représentaient la dignité du nombre sept parmi les Juifs; et le dernier de tous les butins fut emporté par la loi des Juifs. Après ces dépouilles passèrent par un grand nombre d’hommes, portant les images de la Victoire, dont La structure était entièrement en ivoire ou en or. Après quoi Vespasien marcha en premier lieu, et Titus le suivit ; Domitien chevauchait aussi avec eux, et fit une apparition glorieuse, et monta sur un cheval digne de admiration.

6. Or, la dernière partie de ce spectacle pompeux se déroula à la temple de Jupiter Capitolinus, où ils s’arrêtèrent lorsqu’ils furent arrivés ; car c’était l’ancienne coutume des Romains de rester jusqu’à ce que quelqu’un apporte la nouvelle que le général de l’ennemi avait été tué. Ce général était Simon, fils de Gioras, qui avait alors été conduit dans ce triomphe parmi les captifs ; une corde avait lui avait aussi été mis sur la tête, et il avait été entraîné dans une place convenable dans le forum, et avait été tourmenté par ceux qui l’entraînaient ; et la loi des Romains exigeaient que les malfaiteurs condamnés à mort y fussent tués. C’est pourquoi, lorsqu’on raconta qu’il y avait une fin pour lui, et que tous les Les gens avaient poussé un cri de joie, ils ont alors commencé à offrir ces sacrifices qu’ils avaient consacré, dans les prières dont on se servait dans ces solennités ; qui, lorsqu’il est Ils eurent fini, ils s’en allèrent au palais. Et pour ce qui est de certains des spectateurs, les empereurs les divertissaient à leur propre festin ; et pour tous les on y faisait de nobles préparatifs pour festoyer à la maison ; car c’était là une jour de fête à la ville de Rome, célébré pour la victoire obtenue par leur armée sur leurs ennemis, pour le but qui était maintenant mis à leur misères, et pour le commencement de leurs espérances de prospérité future et de bonheur.

7. Après ces triomphes, et après la les affaires des Romains furent réglées sur les bases les plus sûres, Vespasien résolut de construire un temple de la Paix, qui a été achevé en si peu de temps, et en si peu de temps. d’une manière glorieuse, qui était au-delà de toute attente et de toute opinion humaine : car il ayant maintenant, par la Providence, une grande quantité de richesses, outre ce qu’il avait autrefois dans ses autres exploits, il fit orner ce temple d’images et de Statues; car c’est dans ce temple qu’ont été rassemblées et déposées toutes les raretés autrefois, les hommes erraient dans tout le monde habitable pour voir, lorsqu’ils avaient le désir de voir l’un après l’autre ; il y déposa aussi ces les vases et les instruments qui ont été retirés du temple juif, comme enseignes de sa gloire. Mais il ordonna quand même qu’ils établissent leur Loi, et que les voiles pourpres du lieu saint, dans le palais royal lui-même, et gardez-les là.





 

CHAPITRE 6.

     De Machaerus, et comment Lucilius Bassus s’empara de cette 
Citadelle, et d’autres lieux.

1. Lucilius Bassus fut envoyé comme légat en Judée. et là il reçut l’armée de Cerealis Vitellianus, et s’empara de cette citadelle qui était à Hérodium, avec la garnison qui s’y trouvait ; après quoi il rassembla toute la soldatesque qui était là, [qui était un grand corps, mais dispersé en plusieurs partis, avec la dixième légion, et résolut de faire la guerre sur Machaerus ; car il était absolument nécessaire que cette citadelle fût démolie, de peur qu’elle ne soit un moyen d’entraîner beaucoup de gens dans une rébellion, en en raison de sa force ; car la nature de l’endroit était très capable de offrant les plus sûres espérances de sécurité à ceux qui la possédaient, ainsi que retarder et craindre ceux qui l’attaqueraient ; car ce qui était emmuré était lui-même une colline très rocheuse, élevée à une très grande hauteur ; laquelle seule circonstance rendait très difficile d’être soumis. C’était aussi tellement artificiel par la nature, qu’il ne pouvait pas être facilement monté ; car il est, pour ainsi dire, abandonné avec de tels vallées de tous côtés, et à une telle profondeur, que l’œil ne peut atteindre leur et ceux qui ne sont pas faciles à passer, et même ceux qui sont tels qu’ils sont impossible de remplir de terre. Car cette vallée qui la coupe à l’ouest s’étend jusqu’à soixante stades et ne finit qu’à l’arrivée au lac Asphaltites ; du même côté, c’était aussi que Machaerus avait le plus haut sommet de sa colline s’élevait au-dessus des autres. Mais alors pour les vallées qui s’étendaient au nord et les côtés sud, bien qu’ils ne soient pas aussi grands que ceux déjà décrits, cependant il c’est de la même manière une chose impraticable de penser à les surmonter ; et pour la vallée qui se trouve du côté de l’est, sa profondeur n’est pas inférieure à un cent coudées. Il s’étend jusqu’à une montagne qui s’étend contre Machaerus, avec lequel il est lié.

2. Alexandre, roi des Juifs, observé la nature de ce lieu, il fut le premier qui y construisit une citadelle, qui fut ensuite démolie par Gabinius, lorsqu’il fit la guerre à Aristobule. Mais quand Hérode devint roi, il pensa que l’endroit était digne de la plus haute considération, et d’être bâti de la manière la plus ferme, et c’est ce surtout parce qu’elle était si proche de l’Arabie ; car il est assis dans un endroit commode place à ce sujet, et a une perspective vers ce pays ; C’est pourquoi il entouré d’un grand espace de terre avec des murs et des tours, et a construit une ville Là, d’où partait une ville qui menait à la citadelle elle-même au sommet de la montagne ; Bien plus, il construisit un mur autour de ce sommet de la colline, et des tours d’une coudée de cent soixante coudées s’élevèrent aux angles haut; au milieu de laquelle il bâtit un palais, d’après une magnifique d’où il y avait de grands et beaux édifices. Il a également fait un grand nombre de réservoirs pour la réception de l’eau, afin qu’il y en ait beaucoup pour tous les usages, et ceux qui se trouvaient dans les lieux les plus convenables qui lui y étaient accordés. C’est ainsi qu’il combattait, pour ainsi dire, avec la nature du lieu, afin de pouvoir dépassent sa force et sa sécurité naturelles [ce qui rendait pourtant difficile par les fortifications qui ont été faites par la main des hommes. En outre il y mit une grande quantité de fléchettes et d’autres machines de guerre, et s’arrangeait pour y amener tout ce qui pouvait contribuer de quelque façon que ce soit à son la sécurité des habitants, sous le siège le plus long possible.

3. Or, dans ce lieu, il y avait une sorte de rue 10 qui mérite notre étonnement à cause de sa grandeur, car il n’était en rien inférieur à figuier quel qu’il soit, soit en hauteur, soit en épaisseur ; et le rapport est, qu’elle avait duré depuis l’époque d’Hérode, et qu’elle aurait probablement duré s’il n’avait pas été abattu par les Juifs qui s’étaient emparés de la par la suite. Mais toujours dans cette vallée qui entoure la ville sur la côté nord, il y a un certain endroit appelé Baaras, qui produit une racine de la même nom avec lui-même 11 son La couleur est semblable à celle de la flamme, et vers les soirs elle envoie une certaine comme l’éclair. Il n’est pas facile à prendre par ceux qui voudraient le faire, mais il s’éloigne de leurs mains, et ne se laissera pas prendre tranquillement, jusqu’à ce que le que l’urine d’une femme, ou son sang menstruel, soit versé dessus ; Non, même dans ce cas, il est une mort certaine pour ceux qui la touchent, à moins que quelqu’un ne prenne et n’en suspende la racine de sa main, et ainsi l’emporter. Il peut également être pris un autre chemin, sans danger, qui est celui-ci : ils creusent une tranchée tout autour, jusqu’à ce que la partie cachée de la racine est très petite, ils y attachent alors un chien, et quand le chien s’efforce de suivre celui qui l’a attaché, cette racine est facilement arrachée, mais le chien meurt aussitôt, comme si c’était à la place de l’homme qui voulait prendre la plante ; et après cela, personne n’a à craindre de le prendre dans son mains. Pourtant, après toutes ces peines à obtenir, il n’a de valeur qu’en raison de l’une de ses vertus, c’est que s’il n’est apporté qu’aux malades, il chasse ceux qu’on appelle démons, qui ne sont autres que les esprits de l’Église. méchants, qui entrent dans les hommes vivants et les tuent, à moins qu’ils ne puissent obtenir certains aident à les combattre. Il y a aussi des fontaines d’eau chaude, qui s’écoulent d' cet endroit, qui ont un goût très différent l’un de l’autre ; Pour certains d’entre eux, ils sont amers, et d’autres sont tout simplement doux. En voici aussi de nombreux éruptions d’eaux froides, et cela non seulement dans les endroits qui se trouvent plus bas, et ont leurs fontaines près l’une de l’autre, mais, ce qui est encore plus merveilleux, ici on voit une certaine grotte tout près, dont la cavité n’est pas profonde, mais qui est recouvert d’un rocher proéminent ; Au-dessus de ce rocher se dressent deux [collines ou] seins, pour ainsi dire, mais un peu éloignés l’un de l’autre, l’un dont envoie une fontaine qui est très froide, et l’autre en envoie une c’est très chaud ; lesquelles eaux, lorsqu’elles sont mêlées ensemble, composent une bain agréable ; Ils sont certes médicinaux pour d’autres maladies, mais surtout bons pour renforcer les nerfs. Cet endroit contient aussi des mines de soufre et de alun.

4. Quand Bassus eut pris d’un bon œil ce il résolut de l’assiéger, en comblant la vallée qui s’étendait à l’orient côté; Aussi se metta-t-il à l’œuvre, et se donna-t-il beaucoup de peine pour relever ses berges dès que possible autant que possible, et par ce moyen de rendre le siège facile. Quant aux Juifs qui ont été pris en ce lieu, ils se sont séparés des étrangers qui étaient avec eux, et ils ont forcé ces étrangers, comme une multitude, de rester dans la partie basse de la ville, et de subir les principales dangers, tandis qu’eux-mêmes s’emparaient de la citadelle supérieure, et la tenaient, et Ceci à la fois à cause de sa force, et pour pourvoir à leur propre sécurité. Ils Ils pensaient aussi qu’ils pourraient obtenir leur pardon, au cas où ils le feraient [enfin] Rendez la citadelle. Cependant, ils étaient prêts à faire un procès, dans un premier temps, lieu, si l’espoir qu’ils avaient d’éviter un siège se réaliserait ; dans ce dessein ils faisaient des sorties tous les jours, et combattaient avec ceux qui se rencontraient eux; dans lesquels ils furent tués, beaucoup d’entre eux furent tués, comme ils y tuèrent beaucoup des Romains. Mais ce sont quand même les opportunités qui se sont présentées qui gagnèrent principalement les deux côtés leurs victoires ; ceux-ci ont été gagnés par les Juifs, lorsqu’ils tombèrent sur les Romains alors qu’ils n’étaient pas sur leurs gardes ; mais par les Romains, quand, sur les sorties des autres contre leurs rives, ils prévoyaient leur arrivée, et ils étaient sur leurs gardes quand ils les recevaient. Mais la conclusion de cette Le siège ne dépendait pas de ces querelles ; mais un certain accident surprenant, ce qui s’est passé dans ce siège, força les Juifs à se rendre citadelle. Il y avait parmi les assiégés un jeune homme d’une grande hardiesse, et très actif de sa main, il s’appelait Eléazar ; Il s’est fortement signalé dans ces sorties, et encouragea les Juifs à sortir en grand nombre, afin de d’empêcher l’élévation des berges, et fit beaucoup de mal aux Romains quand ils en vinrent au combat ; Il s’arrangea de telle sorte que ceux qui sortaient firent leurs attaques facilement, et revinrent sans danger, et cela en restant en remontant lui-même l’arrière. Or, il arriva qu’à un certain moment, lorsque le Le combat fut fini, et les deux camps se séparèrent, et se retirèrent chez eux, lui, en guise de mépris de l’ennemi, et pensant qu’aucun d’eux ne commencerait le combat à ce moment-là, il se tenait à l’extérieur des portes, et parlait avec ceux qui étaient sur le mur, et son esprit était entièrement concentré sur ce qu’ils disaient. Aujourd’hui, un certain personne appartenant au camp romain, dont le nom était Rufus, Egyptien de naissance, se précipita sur lui tout à coup, alors que personne ne s’attendait à une telle chose, et l’emporta, avec son armure elle-même ; tandis que, pendant ce temps, ceux qui l’ont vu du mur étaient dans un tel étonnement, que Rufus les empêcha de se secourir, et porta Eléazar au camp romain. Le général des Romains ordonna donc qu’il être enlevé nu, placé devant la ville pour être vu, et cruellement fouetté devant leurs yeux. À la suite de ce triste accident qui arriva au jeune homme, les Juifs et la ville, d’une seule voix, le déplora cruellement, ainsi que le Le deuil s’avéra plus grand qu’on ne pouvait le supposer sur la calamité d’un célibataire. Quand Bassus s’en aperçut, il commença à penser à utiliser un stratagème contre l’ennemi, et voulut aggraver leur chagrin, afin de pour les convaincre de livrer la ville pour la conservation de cet homme. Ni a-t-il manqué à son espérance ? car il a commandé d’ériger une croix, comme s’il était Je vais simplement y pendre Eléazar immédiatement ; La vue de cela occasionna une Il y avait un chagrin douloureux parmi ceux qui étaient dans la citadelle, et ils gémissaient avec véhémence, et ils s’écrièrent qu’ils ne pouvaient supporter de le voir ainsi détruit. Sur quoi Eléazar les supplia de ne pas le mépriser, maintenant il allait souffrir le plus misérable mort, et les exhorta à se sauver, en cédant aux Romains. le pouvoir et la bonne fortune, puisque tous les autres peuples étaient maintenant conquis par eux. Ceux-ci Les hommes furent très émus de ce qu’il disait, car il y en avait aussi beaucoup dans la ville qui intercéda pour lui, parce qu’il était d’une famille éminente et très nombreuse ; Aussi cédèrent-ils à leur passion de commisération, contrairement à leur coutume coutume. En conséquence, ils envoyèrent immédiatement des messagers, et traitèrent avec les Romains, afin de leur rendre la citadelle, et de leur demander afin qu’il leur fût permis de s’en aller, et d’emmener Eléazar avec eux. Alors les Romains et leur général acceptèrent-ils ces conditions ? tandis que la multitude de étrangers qui se trouvaient dans la partie basse de la ville, ayant entendu parler de l’accord faite par les Juifs pour eux seuls, étaient résolus à s’enfuir en privé dans la nuit ; mais dès qu’ils eurent ouvert leurs portes, ceux qui avaient s’entendre avec Bassus lui en parla ; Soit qu’ils enviaient le délivrance d’autrui, ou si c’était par crainte, de peur qu’une occasion devrait être pris contre eux lors de leur évasion, est incertain. Le plus courageux de ceux qui sortirent empêchèrent l’ennemi et s’emparèrent de et s’enfuit pour elle ; mais pour ceux qui étaient pris à l’intérieur, ils étaient tués au nombre de mille sept cents, ainsi que les femmes et les enfants Esclaves. Mais comme Bassus pensait qu’il devait accomplir l’alliance qu’il avait faite avec ceux qui avaient rendu la citadelle, il les laissa partir, et rendit Eléazar à eux.

5. Quand Bassus eut réglé ces affaires, il se mit en marche en toute hâte à la forêt de Jarden, comme on l’appelle ; car il avait ouï dire qu’un grand beaucoup de ceux qui s’étaient enfuis de Jérusalem et de Machaerus s’y trouvaient autrefois se sont réunis. Lorsqu’il fut donc arrivé à l’endroit, et qu’il comprit que La première nouvelle n’était pas une erreur, il entoura d’abord tout le monde. avec ses cavaliers, que ceux d’entre les Juifs qui avaient assez d’audace pour essayer de n’ont peut-être aucun moyen de s’échapper, en raison de la la situation de ces cavaliers ; et pour les valets de pied, il leur ordonna d’abattre les arbres qui étaient dans le bois où ils s’étaient enfuis. Les Juifs étaient donc sous le coup d’une nécessité d’accomplir quelque glorieux exploit, et d’exposer dans une bataille, puisqu’ils pourraient peut-être s’échapper. Ils ont donc fait un l’attaque générale, et avec un grand cri tombèrent sur ceux qui les entouraient, qui les reçut avec un grand courage ; Et ainsi, tandis que l’un des camps se battait désespérément, et les autres ne voulant pas céder, le combat se prolongea à cause de cela. Mais l' L’événement de la bataille ne répondit pas à l’attente des assaillants ; car c’est ainsi qu’il qu’il n’en tomba pas plus de douze du côté des Romains, et quelques-uns qui furent blessé; mais aucun des Juifs n’échappa à cette bataille, mais ils furent tous tués, étant en tout au nombre d’au moins trois mille, avec Judas, fils de Jaïrus, leur général, au sujet duquel nous avons qu’il avait été capitaine d’une certaine bande au siège de Jérusalem, et, en descendant dans un certain caveau souterrain, il avait fait son échapper.

6. Vers le même temps, César envoya un lettre à Bassus et à Liberius Maximus, qui était procurateur [de Judée], et ordonna que toute la Judée serait exposée à la vente 12 pour Il n’y fonda pas de ville, mais se réserva le pays. Toutefois Il n’assigna une place qu’à huit cents hommes, qu’il avait congédiés de son armée, qu’il leur donna pour habitation ; il s’appelle Emmaüs, 13 et est distante de Jérusalem de soixante stades. Il a également rendu hommage à la Juifs, où qu’ils soient, et enjoignit à chacun d’eux d’apporter deux drachmes chaque année dans le Capitole, comme ils avaient l’habitude de payer la même chose au temple à Jérusalem. Et c’était l’état des affaires juives à cette époque.





 

CHAPITRE 7.

     De la calamité qui frappa Antiochus, roi de Commagene. 
CDe même que les Alains et les grands maux qu’ils ont faits
aux Mèdes et aux Arméniens.

1. Et maintenant, dans la quatrième année du règne de Vespasien, il arriva qu’Antiochus, roi de Commagène, avec tous ses famille, tomba dans de très grandes calamités. L’occasion était celle-ci : Cesennius Petus, qui était président de la Syrie à ce moment-là, si cela a été fait au mépris des vérité, ou par haine pour Antiochus, [car c’était le vrai motif était jamais complètement découvert,] envoya une épître à César, et lui dit qu’Antiochus, avec son fils Épiphane, avait résolu de se révolter contre les Romains, et avait fait une ligue avec le roi des Parthes dans ce but ; qu’il était donc digne de les prévenir, de peur qu’ils ne nous empêchent, et qu’ils ne commencent une guerre telle que celle de l’Angleterre. peut causer un désordre général dans l’empire romain. César était disposé à prenez soin de la chose, puisque cette découverte a été faite ; pour l' Le voisinage des royaumes rendit cette affaire digne d’une plus grande considération ; pour Samoseta, la capitale de Commagène, est située sur l’Euphrate, et sur tous les pourrait permettre aux Parthes de s’y frayer un passage facile, et pourrait aussi Offrez-leur un accueil sécurisé. C’est pourquoi on crut à Pétus, et il l’autorité qui lui a été donnée de faire ce qu’il jugera convenable dans l’affaire ; Il s’est donc mis à sans tarder, et tomba sur Commagène devant Antiochus et son peuple il avait le moins d’espoir de sa venue : il avait avec lui la dixième légion, comme ainsi que quelques cohortes et troupes de cavaliers. Ces rois vinrent aussi à son Aristobule, roi du pays appelé Chalcidène, et Sohemus, qui fut appelé roi d’Émèse. Il n’y a pas eu non plus d’opposition à ses forces ils entrèrent dans le royaume ; car personne dans ce pays n’élèverait même sa main contre eux. Quand Antiochus apprit cette nouvelle inattendue, il ne put songeant le moins du monde à faire la guerre aux Romains, mais résolu à quitter son tout le royaume dans l’état où il se trouvait maintenant, et de se retirer en privé, avec son femme et enfants, comme pensant ainsi se montrer aux Romains pour être innocent de l’accusation portée contre lui. Il s’est donc éloigné de cela jusqu’à cent vingt stades de long, dans une plaine, et là s’étendit ses tentes.

2. Pétus envoya alors quelques-uns de ses hommes pour s’emparer de Samosate, et par leur moyen s’empara de cette ville, tandis qu’il s’en allait lui-même d’attaquer Antiochus avec le reste de son armée. Cependant, le roi n’était pas persuadé par la détresse dans laquelle il se trouvait de faire quoi que ce soit dans le sens de la guerre contre les Romains, mais il se lamenta sur son propre sort difficile, et supporta avec patience ce qu’il n’a pas pu empêcher. Mais ses fils, qui étaient jeunes et inexpérimentés, à la guerre, mais de corps forts, n’étaient pas facilement amenés à supporter cette calamité sans combattre. Épiphane et Callinicus se mirent donc à la force militaire ; et comme la bataille fut pénible et dura tout le jour, Ils ont montré leur propre valeur d’une manière remarquable, et rien d’autre que l’approche de la nuit y mit un terme, et cela sans aucune diminution de leurs forces ; mais Antiochus, à la fin de ce combat, n’y continuerait-il pas par mais il prit sa femme et ses filles, et s’enfuit avec elles pour Cilicie, et, ce faisant, découragea tout à fait l’esprit de ses propres soldats. En conséquence, ils se révoltèrent, et passèrent chez les Romains, par désespoir qu’ils avaient étaient sous sa garde du royaume ; et son cas fut regardé par tous comme tout à fait désespéré. Il fallait donc qu’Épiphane et ses soldats de leurs ennemis avant qu’ils ne soient entièrement dépourvus de tout Confédérés; et il n’y avait pas plus de dix cavaliers avec lui, qui passaient avec lui de l’autre côté de l’Euphrate, d’où ils se rendirent sans être inquiétés auprès de Vologèse, roi de Parthie, où ils n’étaient pas considérés comme des fugitifs, mais avaient le même respect comme s’ils eussent conservé leur ancienne prospérité.

3. Antiochus, arrivé à Tarse en Cilicie, Pétus ordonna à un centurion d’aller le trouver et de l’envoyer à Rome. Toutefois Vespasien ne put supporter qu’on lui amenât un roi de cette manière, mais qu’il convenait plutôt d’avoir égard à l’ancienne amitié qui avait été entre eux, que de conserver une colère inexorable sous prétexte de cette guerre. En conséquence, il donna l’ordre qu’on lui ôtât ses liens, pendant qu’il était qu’il ne viendrait pas à Rome, mais qu’il irait maintenant et habiter à Lacédémone ; Il lui donna aussi de grands revenus, afin qu’il ne pût pas seulement vivre en abondance, mais aussi comme un roi. Quand Épiphane, qui auparavant était dans une grande crainte, car son père, en fut informé, leurs esprits furent libérés de cette grande et grande presque incurable qu’ils avaient subie. Il espérait aussi que César serait réconcilié avec eux, sur l’intercession de Vologèse ; car, bien qu’il ait vécu dans Il ne savait pas supporter de vivre hors de l’empire romain. César donna donc il s’en alla, d’une manière obligeante, et il vint à Rome ; et comme son père était venu de la part de Lacédémone, il y eut toutes sortes de respects, et C’est là qu’il est resté.

4. Or, il y avait une nation d’Alains, que nous avons jadis mentionné par certains comme étant des Scythes et habitant au bord du lac Meotis. Vers ce temps-là, cette nation forma le dessein de tomber sur la Médie, et le parties au-delà, afin de les piller ; avec quelle intention ils ont traité avec le roi d’Hyrcanie ; car il était maître de ce passage que le roi Alexandre [le Grand] s’enferma avec des portes de fer. Ce roi leur donna la permission de venir à travers eux ; Ils vinrent donc en grande foule, et tombèrent sur les Mèdes à l’improviste, et pillèrent leur pays, qu’ils trouvèrent plein de peuple, et remplis d’une abondance de bétail, tandis que personne n’osait faire de résistance contre eux ; car Paeorus, le roi du pays, s’était enfui de peur dans là où ils ne pouvaient pas facilement venir à lui, et avaient tout abandonné il avait seulement sauvé d’eux sa femme et ses concubines, et qu’avec peine aussi, après qu’ils eurent été faits captifs, en leur donnant une cent talents pour leur rançon. Ces Alains pillèrent donc le pays sans opposition, et avec une grande facilité, et s’avança jusqu’en Arménie, tous les déchets devant eux. Or Tiridate était roi de ce pays, qui les rencontra, et les combattit, mais il avait eu l’air d’être pris vivant dans la bataille ; pendant un certain temps, l’homme lui jeta un filet de très loin, et l’attira bientôt à lui, à moins qu’il n’eût aussitôt coupé la corde avec son épée, et qu’il ne se fût enfui, et l’a empêché. Alors les Alains, encore plus irrités par ce spectacle, dévastèrent le pays, et chassa une grande multitude d’hommes, et une grande quantité de d’autres proies qu’ils avaient prises dans les deux royaumes, avec eux, et alors se sont retirés dans leur propre pays.





 

CHAPITRE 8.

     Au sujet de Massada et des Sicaires qui l’ont gardée ; Et comment
Silva s’y prit pour former le siège de cette citadelle.
Discours d’Eléazar aux assiégés.

1. Quand Bassus mourut en Judée, Flavius Silva lui succéda comme procurateur ; qui, quand il vit que tout le reste de la le pays a été soumis dans cette guerre, et qu’il n’y avait qu’une seule forteresse qui était encore en rébellion, il rassembla toute son armée qui se trouvait dans des et fit une expédition contre elle. Cette forteresse s’appelait Massada. Il Il y avait un certain Éléazar, homme puissant, et le chef de ces Sicaires, qui avaient s’en est emparé. C’était un descendant de ce Judas qui avait persuadé l’abondance des Juifs, comme nous l’avons déjà raconté, de ne pas se soumettre à l’impôt Cyrénius fut envoyé en Judée pour en faire un ; car c’est alors que les Sicaires obtinrent contre ceux qui voulaient se soumettre aux Romains, et qui traitaient à tous égards comme s’ils eussent été leurs ennemis, tant en les pillant de ce qu’ils avaient, en chassant leurs bestiaux, et en mettant le feu à leur Maisons; car ils disaient qu’ils ne différaient en rien des étrangers, par trahir, d’une manière si lâche, cette liberté que les Juifs jugeaient digne d’être et en avouant qu’ils préféraient l’esclavage sous le régime de la Romains avant une telle querelle. Or, ce n’était en réalité pas mieux qu’un prétexte et un manteau pour la barbarie dont ils se sont servis, et pour couleur sur leur propre avarice, qu’ils ont ensuite rendue évidente par leur propre Actions; car ceux qui étaient associés à eux dans leur rébellion se joignirent aussi à eux avec eux dans la guerre contre les Romains, et alla plus loin avec eux dans la guerre contre les Romains. leurs impudents engagements contre eux ; et lorsqu’ils ont de nouveau été reconnus coupables de dissimulant sous de tels prétextes, ils injuriaient encore plus ceux qui leur reprocha leur méchanceté. Et en effet, c’était une époque des plus fertiles en toutes sortes de mauvaises pratiques, de sorte qu’aucune sorte de mauvaises actions n’était alors laissées en suspens ; et personne ne pouvait concevoir une mauvaise chose qui fût nouvelle, profondément infectés, et luttant les uns avec les autres dans leur et dans leurs collectivités, qui devraient faire les plus d’efforts l’impiété envers Dieu, et dans les actions injustes envers le prochain ; Les hommes de la multitude opprimant la multitude, et la multitude s’efforçant de détruire les hommes de pouvoir. D’une part, ils voulaient tyranniser les autres, et les autres. d’offrir de la violence à autrui, et de piller ceux qui étaient plus riches que eux-mêmes. Ce sont les Sicaires qui, les premiers, commencèrent ces transgressions, et d’abord devenu barbare envers ceux qui leur étaient alliés, et ne laissa aucune parole de l’opprobre non dit, et aucune œuvre de perdition non tentée, afin de détruire ceux qui que leurs artifices affectaient. Pourtant, Jean a démontré par ses actions que ces Sicaires étaient plus modérés que lui-même, car non seulement il tua tous les ceux qui lui donnaient de bons conseils pour faire ce qui était juste, mais qui les traitaient de la pire des manières tous, comme les ennemis les plus acharnés qu’il ait eus parmi tous les citoyens ; non, il remplissait tout son pays de dix mille exemples de méchanceté, tels qu’un l’homme qui était déjà assez endurci dans son impiété envers Dieu Naturellement ; car la nourriture qui était mise sur sa table était illicite, et il il rejeta les purifications que la loi de son pays avait ordonnées ; Et alors il n’y avait plus d’étonnement à ce que lui, qui était si fou dans son impiété envers Dieu, fît ne pas observer les règles de douceur et d’affection commune envers les hommes. Encore par conséquent, quel mal y avait-il que Simon, fils de Gioras n’a pas fait ? ou De quel genre d’injures s’abstenait-il à l’égard de ces hommes libres qui s’étaient mis à pour un tyran ? Quelle amitié ou parenté y avait-il qui ne le faisait pas plus audacieux dans ses meurtres quotidiens ? car ils regardaient le fait de faire du mal à étrangers seulement comme une œuvre au-dessous de leur courage, mais pensaient que leur barbarie à l’égard de leurs parents les plus proches en serait une glorieuse démonstration. Le Les Iduméens luttaient aussi avec ces hommes qui devraient être coupables des plus grands folie! car ils [tous], vils misérables qu’ils étaient, ont tranché la gorge des prêtres, afin qu’aucune partie d’une considération religieuse pour Dieu ne soit conservée ; ils de là se mit à détruire complètement les moindres restes d’un gouvernement politique, et introduisit la scène la plus complète d’iniquité dans tous les cas qui furent praticable; C’est sous cette scène que grandissait cette sorte de gens qu’on appelait les zélotes et qui correspondait en effet au nom ; car ils imitaient tous les méchants travail; et, si leur souvenir leur suggérait quelque chose de mal qui avait été fait autrefois, ont-ils évité avec zèle de poursuivre la même chose ; et bien qu’ils se soient donnés ce nom de leur zèle pour ce qui était bon, mais il ne leur a été accordé que par ironie, à cause de ceux qu’ils avaient injustement traités par leurs sauvages et tempérament brutal, ou comme pensant que les plus grands maux sont les plus grands bon. En conséquence, ils ont tous atteint les fins que Dieu méritait d’amener en guise de punition ; car toutes les misères qui leur ont été infligées, La nature de l’homme est capable de subir, jusqu’à la période la plus avancée de sa vie, et jusqu’à ce que la mort vienne sur eux de diverses manières ; Pourtant, pourrait-on dire qu’ils souffraient moins qu’ils n’avaient souffert, parce qu’il était impossible ils pourraient être punis selon ce qu’ils méritent. Mais pour faire une lamentation D’après les déserts de ceux qui sont tombés sous la barbarie de ces hommes, c’est ce n’est pas un endroit convenable pour cela, — je reviens donc maintenant à la partie restante de la la présente narration.

2. C’est alors que le général romain arriva, et qu’il conduisit son armée contre Eléazar et les Sicaires qui tenaient ensemble la forteresse de Massada avec lui ; et pour tout le pays voisin, il l’obtint bientôt, et mit garnisons dans les endroits les plus convenables de celui-ci ; Il a également construit un mur assez rond toute la forteresse, afin qu’aucun des assiégés ne pût facilement s’échapper ; Il a également mis en place ses hommes pour en garder les différentes parties ; Il a également dressé son camp dans une telle lieu agréable qu’il avait choisi pour le siège, et où le rocher appartenant à la forteresse s’approchait le plus près de la forteresse voisine. montagne, qui était pourtant un lieu difficile pour se procurer des provisions en abondance ; car ce n’était pas seulement de la nourriture qui devait être apportée de très loin l’armée], et cela avec beaucoup de douleur pour les Juifs qui ont été nommés pour mais il fallait aussi apporter de l’eau au camp, parce que l’endroit Il n’y avait pas de fontaine qui fût près d’elle. C’est pourquoi, lorsque Silva eut ordonné ces d’avance, il se mit à assiéger la place ; quel siège était susceptible de besoin de beaucoup d’habileté et de peines, à cause de la force de la forteresse, dont je vais maintenant décrire la nature.

3. Il y avait un rocher d’une circonférence qui n’était pas petite, et très élevé. Il était entouré de vallées d’une si grande profondeur vers le bas, que le l’œil ne pouvait atteindre leurs fesses ; elles étaient brusques, et telles qu’aucun animal ne pouvait le faire à l’exception de deux endroits du rocher, où il s’affaisse, afin de offrir un passage pour l’ascension, mais non sans difficulté. Maintenant, des voies qui y conduisent, l’une est que depuis le lac des Asphaltites, vers le soleil levant, et un autre à l’ouest, où l’ascension est plus facile : l’un de ces chemins est appelé le Serpent, comme ressemblant à cet animal dans son étroitesse et sa enroulements perpétuels ; car elle est rompue aux précipices saillants de la roche, et retourne fréquemment en elle-même, et s’allongeant de nouveau de peu et de peu, a beaucoup de peine à aller de l’avant ; et celui qui veut marcher le long doit allez d’abord sur une jambe, puis sur l’autre ; il n’y a rien non plus d’autre que destruction, au cas où vos pieds glisseraient ; car de chaque côté il y a une l’abîme et le précipice, assez pour étouffer le courage de tout le monde par la terreur il infuse dans l’esprit. C’est pourquoi, lorsqu’un homme s’est engagé dans cette voie trente stalongs, le reste est le sommet de la colline, ne se terminant pas à un petit point, mais ce n’est qu’une plaine sur la partie la plus élevée de la montagne. Sur cette au sommet de la colline, Jonathan, le souverain sacrificateur, construisit d’abord une forteresse, et l’appela Massada : après quoi la reconstruction de ce lieu employa le soin de le roi Hérode dans une large mesure ; Il construisit aussi un mur tout autour du sommet de la la colline, longue de sept stades ; elle était composée de pierre blanche ; sa hauteur était de douze, et sa largeur huit coudées ; Il y en avait aussi sur ce mur trente-huit tours, hautes chacune de cinquante coudées ; d’où vous pourriez passer dans des édifices plus petits, qui ont été construits à l’intérieur, autour de toute la muraille ; pour Le roi réserva le sommet de la colline, qui était d’un sol gras et d’une meilleure moisissure que n’importe quelle vallée pour l’agriculture, que ceux qui se sont engagés dans cette forteresse pour leur conservation pourrait même ne pas être tout à fait dépourvu de nourriture, au cas où ils en auraient besoin de l’étranger. De plus, il a construit un palais qui s’y trouve à l’ouest de l’élévation ; C’était à l’intérieur et au-dessous des murs de la citadelle, mais inclinée vers son côté nord. Or, la muraille de ce palais était très haute et forte, et avait aux quatre coins des tours hautes de soixante coudées. Le meubles aussi des édifices, des cloîtres et des bains, était d’une grande variété, et très coûteux ; et ces bâtiments étaient soutenus par des piliers de des pierres isolées de chaque côté ; les murs et les planchers des édifices ont été pavé de pierres de plusieurs couleurs. Il avait aussi creusé de nombreuses et grandes fosses, réservoirs d’eau, hors des rochers, à chacun des endroits qui ont été habité, tant au-dessus qu’autour du palais, et devant la muraille ; et par Il s’efforçait d’avoir de l’eau pour plusieurs usages, comme s’il y avait eu de l’eau pour plusieurs usages. Il y avait des fontaines là-bas. Il y avait aussi une route creusée à partir du palais, et qui menait jusqu’au sommet de la montagne, qui pourtant ne pouvait être vue par ceux qui étaient sans [les murs] ; Les ennemis ne pouvaient pas non plus facilement se servir de la plaine Routes; car la route du côté de l’est, comme nous l’avons déjà remarqué, ne pouvait être piétiné, en raison de sa nature ; et pour la route de l’ouest, il construisit un grande tour à son endroit le plus étroit, à une distance non moins grande du sommet de la colline de plus de mille coudées ; quelle tour ne pouvait pas être franchie, ni pouvait-il être facilement pris ; ceux qui s’y promenaient sans toute crainte [telle était son invention] en arrive facilement à la fin ; et après une telle Cette citadelle fut-elle fortifiée, tant par la nature que par la main des hommes, en afin de contrecarrer les attaques des ennemis.

4. Quant aux meubles qui se trouvaient dans cette forteresse, elle était encore plus merveilleuse à cause de sa splendeur et de sa longue durée ; pour là on y amassait du blé en grande quantité, et tel qu’il pouvait subsister des hommes pour un certain temps. longtemps; Il y avait aussi du vin et de l’huile en abondance, avec toutes sortes de légumineuses et de dattes entassées les unes sur les autres ; tout ce qu’Eléazar y trouva, lorsqu’il et ses Sicaires s’empara de la forteresse par trahison. Ces fruits étaient également frais et mûrs, et nullement inférieurs à ces fruits nouvellement pondus, bien qu’ils fussent un peu moins de cent ans 14 ces provisions [par Hérode], jusqu’à ce que la place fût prise par les Romains; En effet, lorsque les Romains s’emparèrent de ces fruits qui étaient ils les trouvèrent non corrompus pendant tout ce temps ; et il ne faut pas s’y tromper, si l’on supposait que l’air fût ici la cause de leur longévité ; ceci forteresse étant si haute, et si libre du mélange de tout terrain et de boue particules de matière. On y trouva aussi une grande quantité de toutes sortes de armes de guerre, qui avaient été conservées précieusement par ce roi, et qui étaient suffisantes pour dix mille hommes ; Il y avait de la fonte, de l’airain et de l’étain, ce qui montre que Il s’était donné beaucoup de peine pour que tout soit prêt ici pour le plus grand occasions ; car le récit raconte comment Hérode prépara ainsi cette forteresse de son propre chef comme un refuge contre deux sortes de dangers ; celui par peur de la multitude de Juifs, de peur qu’ils ne le déposassent et ne rendirent leur ancienne rois au gouvernement ; l’autre danger était plus grand et plus terrible, qui Cléopâtre, reine d’Égypte, qui ne cachait pas ses intentions, mais Il parla souvent à Antoine, et le pria de retrancher Hérode, et le supplia de accorde-lui le royaume de Judée. Et c’est certainement une grande merveille que Antoine n’obéit jamais à ses ordres sur ce point, tant il était misérable esclave de sa passion pour elle ; Personne n’aurait dû s’étonner non plus si elle avait été satisfaite de sa demande. C’est donc la crainte de ces dangers qui a fait qu’Hérode reconstruire Massada, et ainsi la laisser au coup de grâce des Romains cette guerre juive.

5. Puisque le commandant romain Silva avait maintenant construit un mur à l’extérieur, tout autour de cet endroit, comme nous l’avons dit déjà, et avait ainsi pris des dispositions très précises pour empêcher qu’aucun de ces les assiégés s’étant enfuis, il entreprit le siège lui-même, bien qu’il ne trouvât que une seule place qui admît les berges qu’il devait lever ; car derrière ça tour qui sécurisait la route qui menait au palais, et au sommet de la colline de l’ouest ; Il y avait une certaine éminence du rocher, très large et très mais trois cents coudées au-dessous de la partie la plus élevée de Massada ; Il s’agissait d’une appelé le Promontoire Blanc. En conséquence, il monta sur cette partie du rocher, et ordonna à l’armée d’apporter de la terre ; et quand ils se sont mis à cette œuvre avec empressement, et l’abondance d’entre eux ensemble, la rive s’éleva et devint solide pour deux cent coudées de hauteur. Pourtant, cette berge n’était-elle pas jugée assez élevée pour l’utilisation des moteurs qui devaient y être installés ; mais encore un autre Des ouvrages de grosses pierres compactées ensemble s’élevèrent sur cette rive ; Il s’agissait d’une cinquante coudées, tant en largeur qu’en hauteur. Les autres machines qui ont été maintenant semblables à celles qui avaient été imaginées d’abord par Vespasien, et ensuite par Titus, pour les sièges. Il y avait aussi une tour de la hauteur de soixante coudées, et tout plaqué de fer, d’où les Romains jetaient des dards et des pierres des machines, et bientôt fit ceux qui combattaient depuis les murs de l’endroit où ils devaient se retirer, et ne les laisserait pas lever la tête au-dessus des travaux. En même temps, Silva ordonna que ce grand bélier qu’il avait fait être qu’on y apporta, et qu’on l’adossa à la muraille, et qu’on y fît de fréquentes batteries contre elle, ce qui abattit avec peine une partie de la muraille, et tout à fait l’a renversée. Cependant, les Sicaires se hâtèrent et construisirent bientôt une autre muraille à l’intérieur de cela, qui ne devrait pas être sujet au même malheur de la part des machines avec l’autre ; il a été rendu doux et souple, et était donc capable d’éviter les coups terribles qui ont touché l’autre. Il a été encadré d’après ce qui suit Ils posèrent ensemble de grandes poutres de bois dans le sens de la longueur, l’une près de l’extrémité d’un autre, et de la même manière qu’ils ont été coupés : il y en avait deux rangées parallèles les unes aux autres, et disposées à une distance telle que la largeur de mur requise, et de la terre a été mise dans l’espace entre ces Lignes. Or, afin que la terre ne s’écroue pas sur l’élévation de cette rive jusqu’à d’une plus grande hauteur, ils posèrent en outre d’autres poutres sur les traverses, et par là Lier ensemble les poutres qui se trouvent dans le sens de la longueur. Leur travail était comme un véritable édifice ; et quand les machines étaient appliquées, les coups étaient affaiblis par son docile; et comme les matériaux par une telle commotion étaient secoués plus près l’un de l’autre, Le tas devint ainsi plus ferme qu’auparavant. Quand Silva vit cela, il pensa qu’il valait mieux s’efforcer de s’emparer de cette muraille en y mettant le feu ; Il a donc ordonna que les soldats jetassent un grand nombre de torches allumées sur En conséquence, comme il était principalement en bois, il prit bientôt feu ; et lorsqu’il a été une fois incendié, sa cavité a fait que ce feu s’est propagé en une puissante flamme. Or, au tout début de cet incendie, un vent du nord qui soufflait alors s’est avéré terrible pour les Romains ; car, en abaissant la flamme, il l’a poussée sur et ils désespéraient presque de réussir, comme s’ils craignaient leurs machines serait brûlé : mais après cela, tout à coup le vent tourna au sud, comme si c’eût été fait par la divine Providence, et souffla fortement dans le sens contraire, et porta la flamme et la poussa contre le mur, qui était maintenant en feu à travers toute son épaisseur. Les Romains, ayant maintenant l’aide de Dieu, retournèrent à leur camp avec joie, et résolurent d’attaquer leurs ennemis dès le lendemain ; sur à cette occasion, ils mirent leur garde avec plus de soin cette nuit-là, de peur qu’aucun des Les Juifs devraient les fuir sans être découverts.

6. Cependant, Eléazar n’a pas non plus pensé une seule fois à voler et il ne permettrait à personne d’autre de le faire ; mais quand il vit leur muraille brûlé par le feu, et ne pouvait trouver d’autre moyen de s’échapper, ni d’espace pour leur courage et de mettre sous leurs yeux ce que les Romains feraient pour leurs enfants et leurs femmes, s’ils les mettaient en leur pouvoir, consultés pour les faire tous tuer. Or, comme il jugeait que c’était le meilleur ce qu’ils pouvaient faire dans les circonstances présentes, il a recueilli les courageux de ses compagnons ensemble, et les encouragea à suivre cette voie par un discours 15 qui il leur fit la manière suivante : « Puisque nous, il y a longtemps, mon généreux amis, résolus à ne jamais être les serviteurs des Romains, ni d’aucun autre que de Dieu lui-même, qui seul est le vrai et juste Seigneur de l’humanité, le temps est venu qui nous oblige à concrétiser cette résolution dans la pratique. Et ne nous arrêtons pas cette fois-ci, nous nous reprochons de nous être contradictoires, tandis que nous ne subirait pas l’esclavage, bien qu’il fût alors sans danger, mais il fallait maintenant, en plus de l’esclavage, choisissez aussi les châtiments qui sont intolérables ; Je dans la supposition que les Romains nous réduisent une fois à leur puissance tant que nous sommes en vie. Nous avons été les premiers à nous révolter contre eux, et nous sommes les derniers qui les combattent ; et je ne puis m’empêcher d’estimer comme une faveur que Dieu nous a accordé qu’il est encore en notre pouvoir de mourir courageusement, et dans un état de liberté, ce qui n’a pas été le cas des autres, qui ont été conquis inopinément. Il est bien clair que nous serons pris dans un jour ; mais C’est toujours une chose admissible de mourir d’une manière glorieuse, avec notre Chers amis. C’est ce que nos ennemis eux-mêmes ne peuvent en aucun cas empêcher, bien qu’ils soient très désireux de nous prendre vivants. Nous ne pouvons pas non plus nous proposer à nous-mêmes plus pour les combattre, et les battre. Il avait été convenable pour nous d’avoir conjecturé sur le dessein de Dieu beaucoup plus tôt, et dès le début, quand nous si désireux de défendre notre liberté, et quand nous avons reçu une telle douleur traitement les uns des autres, et pire traitement de la part de nos ennemis, et d’avoir que le même Dieu, qui avait jadis pris la nation juive dans son les avait condamnés à la destruction ; car s’il avait continué favorable, ou n’avait été qu’à un moindre degré mécontent de nous, il n’avait pas la destruction de tant d’hommes, ou livré sa ville très sainte à la brûlés et démolis par nos ennemis. Certes, nous espérions faiblement avoir nous sommes conservés, et nous seuls, encore dans un état de liberté, comme si nous n’avaient commis aucun péché nous-mêmes contre Dieu, et n’avaient pas été associés à ceux d’autrui ; Nous avons aussi enseigné à d’autres hommes à préserver leur liberté. C’est pourquoi Considérez comment Dieu nous a convaincus que nos espérances étaient vaines, en apportant de telles détresse sur nous dans l’état désespéré où nous sommes maintenant, et qui est au-delà de tout nos attentes ; pour la nature de cette forteresse qui était en elle-même invincible, n’a pas été un moyen de notre délivrance ; Et même pendant que nous ont encore une grande abondance de vivres, et une grande quantité d’armes, et d’autres plus que nous ne le voulons, nous sommes ouvertement privés par Dieu lui-même de toute espérance de délivrance ; car le feu qui s’est abattu sur nos ennemis n’a pas retournons de notre plein gré sur la muraille que nous avions bâtie ; C’est là l’effet de la La colère de Dieu contre nous nos multiples péchés, dont nous nous sommes rendus coupables dans un la manière la plus insolente et la plus extravagante à l’égard de nos propres compatriotes ; le châtiments que nous ne recevons pas des Romains, mais de Dieu lui-même, tel qu’il a été exécuté de nos propres mains ; car ceux-ci seront plus modérés que les autres. Que nos femmes meurent avant d’être maltraitées, et nos enfants avant qu’ils ne le soient goûté à l’esclavage ; et après les avoir tués, accordons ce glorieux mutuellement profitables, et nous conserver dans la liberté, comme un Excellent monument funéraire pour nous. Mais d’abord, détruisons notre argent et forteresse par le feu ; car je suis bien assuré que ce sera un grand chagrin pour le Romains, qu’ils ne pourront s’emparer de nos corps, et qu’ils manqueront de nos richesses aussi ; et n’épargnons que nos provisions ; car ils seront un témoignant quand nous sommes morts que nous n’avons pas été subjugués faute du nécessaire, mais que, d’après notre résolution originelle, nous avons préféré la mort l’esclavage.

7. Tel fut le discours d’Eléazar. Pourtant, le les opinions de tous les vérificateurs y acquiescent ; mais bien que certains d’entre eux aient été très zélé pour mettre ses conseils en pratique, et étaient d’une manière remplie de et pensaient que la mort était une bonne chose, mais que ceux qui étaient la plupart éprouvent une commisération efféminée pour leurs femmes et leurs familles ; Et quand ces hommes particulièrement émus par la perspective d’une mort certaine, ils mélancoliquement l’un à l’autre, et par les larmes qui étaient dans leurs yeux leur désaccord avec son opinion. Quand Eléazar vit ces gens dans une telle crainte, et que leurs âmes étaient abattues d’une proposition si prodigieuse, il craignait que Peut-être ces efféminés devraient-ils, par leurs lamentations et leurs larmes, affaiblir ceux qui ont écouté courageusement ce qu’il avait dit ; Il ne s’est donc pas arrêté il les exhortait, mais il s’agitait lui-même, et se souvenait des arguments convenables en faveur de reprenant courage, il entreprit de leur parler plus vivement et plus pleinement, et celle qui concerne l’immortalité de l’âme. Alors il poussa un gémissement lamentable, et fixant ses yeux sur ceux qui pleuraient, il parla ainsi : « En vérité, j’étais Je me suis lourdement trompé quand j’ai cru aider des hommes courageux qui luttaient durement pour leur liberté, et à ceux qui étaient résolus à vivre dans l’honneur, ou à sinon de mourir ; mais je trouve que vous êtes des gens qui ne valent pas mieux que les autres, soit par vertu, soit par courage, et craignent de mourir, quand même tu seras délivré des plus grandes misères, tandis que vous ne devez pas tarder à le faire. n’attendez pas qu’on vous donne de bons conseils ; pour les lois de notre patrie, et de Dieu lui-même, depuis les temps anciens, et dès que nous notre raison, nous l’a continuellement enseignée, et nos ancêtres l’ont corroboraient la même doctrine par leurs actions et par leur bravoure d’esprit, que c’est la vie qui est une calamité pour les hommes, et non la mort ; car ce dernier offre nos âmes leur liberté, et les envoie par un enlèvement dans leur propre lieu de la pureté, où ils doivent être insensibles à toutes sortes de misères ; car tandis que les âmes sont attachés à un corps mortel, ils participent à ses misères ; Et vraiment, à vrai dire, ils sont eux-mêmes morts ; pour l’union de ce qui est divin à Ce qui est mortel est désagréable. Il est vrai que la puissance de l’âme est grande, même lorsqu’il est emprisonné dans un corps mortel ; car en le déplaçant d’une manière qui est invisible, elle fait du corps un instrument sensible, et le fait avancer plus loin dans ses actions que la nature mortelle ne pourrait le faire autrement. Cependant, lorsqu’il est est libérée de ce poids qui l’attire vers la terre et qui est reliée à il obtient sa propre place, et devient alors participant de cette pouvoir béni, et ces capacités, qui sont alors incapables de toutes les manières d’être entravés dans leurs opérations. Elle reste invisible, en effet, aux yeux des les hommes, comme Dieu lui-même ; car il est certain qu’il n’est pas vu lui-même pendant qu’il est dans le corps; car il est là d’une manière invisible, et quand il en est libéré, On ne le voit toujours pas. C’est cette âme qui a une seule nature, et qu’une incorruptible aussi ; mais c’est pourtant la cause du changement qui s’opère dans le corps ; car tout ce que l’âme touche, qui vit et S' épanouit; et de tout ce qu’on l’enlève, qui se dessèche et meurt ; tel Il y a là un degré d’immortalité. Permettez-moi de produire l’état de sommeil comme un la démonstration la plus évidente de la véracité de l'Je dis : où les âmes, lorsque le le corps ne les distrait pas, ont le repos le plus doux en fonction d’eux-mêmes, et converser avec Dieu, par leur alliance avec lui ; ils vont ensuite partout, et prédire à l’avance de nombreux futurs. Et pourquoi avons-nous peur de la mort, alors que nous Sommes-nous satisfaits du repos que nous avons dans le sommeil ? Et comme c’est absurde de poursuivre la liberté tant que nous sommes en vie, et pourtant de nous l’envier à nous-mêmes là où ce sera éternel ! C’est pourquoi, nous qui avons été élevés dans une discipline de les nôtres doivent devenir un exemple pour les autres de notre volonté de mourir. Pourtant, si l’on Nous avons besoin de l’aide de l’étranger dans cette affaire, les Indiens qui professent l’exercice de la philosophie ; car ces braves gens ne font que subissent malgré eux le temps de la vie, et le regardent comme une servitude nécessaire, et hâtez-vous de libérer leurs âmes de leurs corps ; non, quand il n’y a pas de le malheur ne les y presse, ni ne les y pousse, ceux-là ont un tel désir d’une vie d’immortalité, qu’ils disent d’avance aux autres hommes qu’ils sont sur le point de partir ; et personne ne les en empêche, mais tout le monde les croit heureux, et leur donne des lettres pour qu’elles soient portées à leurs amis familiers [qui sont morts], tant ils croient fermement et sûrement que les âmes conversent entre elles l’autre monde]. Ainsi, quand ces hommes auront entendu tous les ordres qui devaient être donnés, ils les ont donnés, ils livrent leur corps au feu ; et, afin qu’ils obtiennent leur âme une séparation d’avec le corps dans la plus grande pureté, ils meurent dans le au milieu des hymnes d’éloges qui leur sont adressés ; pour la conduite de leurs amis les plus chers à leur mort plus facilement que n’importe quel autre membre de l’humanité leurs concitoyens lorsqu’ils font un très long voyage, qui en même temps le temps pleure sur eux-mêmes, mais regardent les autres comme des personnes heureuses, comme si bientôt devenus participants de l’ordre immortel des êtres. Ne sommes-nous pas, par conséquent, honte d’avoir des notions inférieures à celles des Indiens ? et par nos propres moyens lâcheté de jeter un vil opprobre sur les lois de notre pays, qui sont si désiré et imité par toute l’humanité ? Mais il a été dit que nous avions été amenés sous une autre persuasion, et enseigné que la vie est le plus grand bien que les hommes puissent et que la mort est une calamité ; Cependant, les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons Il devrait y avoir pour nous une incitation à supporter courageusement une telle calamité, puisque c’est par la volonté de Dieu, et par nécessité, que nous devons mourir ; pour l’instant Il semble que Dieu ait fait un tel décret contre toute la nation juive, que Nous devons être privés de cette vie dont [il savait] que nous ne ferions pas un usage convenable de. Car ne vous attribuez pas à vous-mêmes l’occasion de notre situation présente, et ne pense pas que les Romains soient la véritable occasion de cette guerre que nous avons eue avec eux est devenue si destructrice pour nous tous : ces choses ne sont pas arrivées par leur mais une cause plus puissante est intervenue, et nous a fait leur donner une l’occasion qu’ils paraissent vainqueurs de nous. Quelles armes romaines, je vous prie Vous, avez-vous tué les Juifs de Césarée ? Au contraire, lorsqu’il s’agit de Ils n’étaient nullement disposés à se rebeller, mais ils gardaient tout en gardant leur septième jour de fête, et n’ont même pas levé la main contre les citoyens de Césarée, mais ces citoyens se précipitèrent sur eux en grande foule, et leur coupèrent les vivres. gorges, et la gorge de leurs femmes et de leurs enfants, et cela sans aucune à l’égard des Romains eux-mêmes, Ils ne nous ont jamais pris pour leurs ennemis jusqu’à ce que nous s’est révolté contre eux. Mais certains sont peut-être prêts à dire qu’en vérité, les gens de Césarée eut toujours une querelle contre ceux qui vivaient parmi eux, et que lorsque Une occasion s’est présentée, ils n’ont fait que satisfaire la vieille rancœur qu’ils avaient contre eux. Que dirons-nous donc à ceux de Scythopolis, qui se hasardèrent à nous faire la guerre à cause des Grecs ? Ils ne l’ont pas fait non plus par vengeance sur les Romains, lorsqu’ils agissaient de concert avec nos compatriotes. C’est pourquoi vous Voyez combien peu notre bienveillance et notre fidélité à leur égard nous ont été profitables, tandis qu’ils étaient tués, eux et leurs familles entières, de la manière la plus inhumaine, qui a été toute la rétribution qui leur fut faite pour l’aide qu’ils avaient apportée à la autrui; pour cette même destruction qu’ils avaient empêchée de tomber sur les autres ils se sont laissés aller, comme s’ils eussent été prêts d’être les acteurs contre eux. Il me serait trop long de prendre la parole pour l’instant de toutes les destructions qui nous sont infligées ; car vous ne pouvez pas ne pas savoir qu’il n’y a pas eu de une seule ville syrienne qui n’ait pas tué ses habitants juifs, et qui n’ait pas été nous ennemis plus acharnés que ne l’étaient les Romains eux-mêmes ; même ceux de Damas, 16 quand Ils ne purent alléguer aucun prétexte tolérable contre nous, remplirent leur ville avec les massacres les plus barbares de notre peuple, et égorger dix-huit mille Juifs, avec leurs femmes et leurs enfants. Et quant à la multitude de ceux qui ont été tués en Égypte, et qu’avec des tourments aussi, nous avons été informés qu’ils étaient plus de soixante mille ; ceux qui se trouvent en effet dans un pays étranger et ne rencontrant donc naturellement rien à opposer à leurs ennemis, ont été tués de la manière susmentionnée. Quant à tous ceux d’entre nous qui ont lutté guerre contre les Romains dans notre propre pays, si nous n’avions pas une raison suffisante d’avoir Espoirs sûrs de victoire ? Car nous avions des armes, des murailles, des forteresses préparées de telle sorte que nous qu’il ne faut pas prendre facilement, et le courage de ne pas se laisser émouvoir par les dangers de la cause de liberté, qui nous a tous encouragés à nous révolter contre les Romains. Mais alors, ces avantages ne nous suffisaient que pour peu de temps, et ne faisaient qu’augmenter nos espérances, tandis que ils semblaient vraiment être l’origine de nos misères ; pour tout ce que nous avions été et tout est tombé sous nos ennemis, comme si ces avantages ne devaient que rendre leur victoire sur nous plus glorieuse, et n’étaient pas disposés pour la conservation de ceux par qui ces préparatifs ont été faits. Et Quant à ceux qui sont déjà morts à la guerre, il est raisonnable que nous les considérions comme bienheureux, car ils sont morts en défendant, et non en trahissant leur liberté; mais quant à la multitude de ceux qui sont maintenant sous les Romains, qui n’aurait-il pas pitié de leur condition ? et qui ne se hâterait pas de mourir, avant d’avoir souffriraient les mêmes misères avec eux ? Certains d’entre eux ont été mis sur la liste des et torturé par le feu et les coups de fouet, et ainsi mourut. Certains ont été à moitié dévorés par les bêtes sauvages, et pourtant ils ont été gardés vivants pour être dévorés par eux une seconde fois, afin d’offrir du rire et du jeu à nos ennemis ; et d’autres ceux qui sont encore vivants doivent être regardés comme les plus misérables, qui, étant si désireux de la mort, ne pouvait pas l’atteindre. Et où est maintenant cette grande ville, la métropole de la nation juive, qui était fortifiée par tant de murailles autour qui avait tant de forteresses et de grandes tours pour la défendre, qui pouvaient à peine contenir les instruments préparés pour la guerre, et qui avaient tant de dix Des milliers d’hommes pour se battre pour elle ? Où est cette ville que l’on croyait avoir Dieu lui-même l’habite-t-il ? Il est maintenant démoli jusqu’aux fondations, et il n’en a conservé que ce monument, je veux dire le camp de ceux qui qui l’a détruite, qui habite encore sur ses ruines ; quelque malheureux vieux Des hommes reposent aussi sur les cendres du temple, et quelques femmes y sont préservées vivants par l’ennemi, pour notre honte et notre opprobre amers. Maintenant, qui est là pour tourne ces choses dans son esprit, et pourtant il est capable de supporter la vue du soleil, Quoiqu’il puisse vivre hors de danger ? Qui est là tant l’ennemi de son pays, ou si peu viril et si désireux de vivre, qu’il ne se repente pas d’être encore en vie ? Et je ne peux m’empêcher de souhaiter que nous soyons tous morts avant d’avoir vu cette ville sainte démolis par les mains de nos ennemis, ou les fondations de notre saint temple déterré d’une manière si profane. Mais comme nous avions une espérance généreuse qui trompait comme si nous avions pu peut-être nous venger de nos ennemis sur ce compte, bien qu’il soit maintenant devenu vanité, et nous a laissés seuls dans ce détresse, hâtons-nous de mourir courageusement. Ayons pitié de nous-mêmes, nos enfants, et nos femmes, tant qu’il est en notre pouvoir d’avoir pitié d’elles ; car nous étions né pour mourir, 17 ans comme ceux que nous avons engendrés ; elle n’est pas non plus au pouvoir des plus heureux de notre course pour l’éviter. Mais pour les abus, et l’esclavage, et la vue de nos femmes emmenées d’une manière ignominieuse, avec leurs enfants, ce ne sont pas les maux qui sont naturels et nécessaires parmi les hommes ; bien que ceux qui ne le font pas préfèrent la mort à ces misères, quand il est en leur pouvoir de le faire, les subir eux-mêmes, à cause de leur propre lâcheté. Nous nous sommes révoltés contre la Romains avec de grandes prétentions au courage ; et quand, à la toute fin, ils nous invitaient à nous préserver, nous ne les respecterions pas. Qui ne le fera pas, Par conséquent, croyez qu’ils seront certainement en colère contre nous, au cas où ils le pourraient nous prendre vivants ? Misérables seront alors les jeunes gens qui seront assez forts pour leurs corps pour supporter bien des tourments ! misérables aussi seront ceux des anciens qui ne pourront pas supporter les calamités que les jeunes gens pourraient soutenir! Un homme sera obligé d’entendre la voix de son fils implorer l’aide de son père, quand il a les mains liées. Mais il est certain que nous avons encore les mains sur la liberté, et qu’ils aient en eux une épée ; qu’ils nous soient donc soumis dans notre conception glorieuse ; mourons avant de devenir esclaves de nos ennemis, et laissons nous sortons du monde, avec nos enfants et nos femmes, dans un état de liberté. C’est ce que nos lois nous commandent de faire ; C’est ce que nos femmes et les enfants se réjouissent de nos mains ; c’est Dieu lui-même qui a apporté cette nécessité sur nous ; tandis que les Romains désirent le contraire, et craignent qu’aucun de nous ne devraient mourir avant d’être pris. Hâtons-nous donc, et au lieu de leur procurant tant de plaisir, qu’ils espèrent en nous mettant sous leur laissons-leur un exemple qui causera tout de suite leur étonnement à notre mort, et leur admiration pour notre hardiesse en cela.





 

CHAPITRE 9.

     Comment les gens qui étaient dans la forteresse ont été vaincus
Par les paroles d’Eléazar, deux femmes et cinq enfants seulement
Exceptés et tous se soumirent à être tués les uns par les autres.
 

1. Tandis qu’Eléazar s’avançait dans cette Ils l’interrompirent tous et se hâtèrent d’accomplir l’ouvrage, comme si d’une ardeur d’esprit invincible, et mû d’une fureur démoniaque. Donc, ils s’en allèrent, comme quelqu’un qui s’efforce toujours d’être avant l’autre, et comme pensant que cet empressement serait une preuve de leur courage et de leur bonne conduite, s’ils pouvaient éviter d’apparaître dans la dernière classe ; tant le zèle qu’ils étaient était grand pour tuer leurs femmes et leurs enfants, et eux-mêmes aussi ! Ni d’ailleurs, lorsqu’ils à l’œuvre elle-même, leur courage leur manqua-t-il, comme on pourrait l’imaginer ? mais ils s’en tinrent à la même résolution, sans hésiter, qu’ils eurent en entendant le discours d’Eléazar, tandis que chacun d’eux ont conservé la passion naturelle de l’amour pour eux-mêmes et leurs familles, parce que le raisonnement qu’ils suivaient leur paraissait très juste, même avec à l’égard de ceux qui leur étaient les plus chers ; car les maris s’embrassaient tendrement leurs femmes, et prirent leurs enfants dans leurs bras, et donnèrent le plus long baisers d’adieu à eux, les larmes aux yeux. Pourtant, en même temps, ils ont ce qu’ils avaient résolu, comme s’ils eussent été exécutés par les mains de Étrangers; et ils n’avaient rien d’autre pour leur confort que la nécessité qu’ils avaient étaient en train de faire cette exécution, pour éviter cette perspective qu’ils avaient des misères ils devaient souffrir de leurs ennemis. Il n’y eut pas non plus à la longue aucun de ces hommes se firent scrupule de jouer leur rôle dans cette terrible exécution, mais tous les L’un d’eux dépêcha ses plus chers parents. Misérables hommes étaient-ils, en effet ! dont la détresse les a forcés à tuer leurs propres femmes et leurs enfants avec leurs propres comme le plus léger de ces maux qui étaient devant eux. Donc, comme ils ne sont pas capables de supporter plus longtemps le chagrin qu’ils éprouvaient pour ce qu’ils avaient fait, et estimant que c’était une injure pour ceux qu’ils avaient tués, de vivre même le plus court espace Après eux, ils mirent tout ce qu’ils avaient sur un tas, et mirent le feu à lui. Ils choisirent ensuite dix hommes par tirage au sort pour tuer tous les autres ; chaque l’un d’eux se coucha par terre à côté de sa femme et de ses enfants, et jeta ses bras autour d’eux, et ils offraient leur cou au coup de ceux qui, par Lot s’acquitta de ce triste office ; et quand ces dix eurent tué, sans crainte, ils firent la même règle pour tirer au sort pour eux-mêmes, que celui dont le Lot devait d’abord tuer les neuf autres, et après tout se tuer lui-même. En conséquence, tous ceux-ci ont eu assez de courage pour n’être pas loin les uns derrière les autres dans faire ou souffrir ; Alors, pour conclure, les neuf offrirent leur cou au bourreau, et celui qui était le dernier de tous a regardé tous les autres corps, de peur que l’un ou l’autre, parmi tant d’autres tués, ne veuille d’être tout à fait dépêché, et quand il s’aperçut qu’ils étaient tous tué, il mit le feu au palais, et avec la grande force de sa main l’épée tout entière à travers lui-même, et tomba mort près de ses propres parents. Ainsi Ces gens sont morts avec cette intention, qu’ils n’en laisseraient pas un seul âme parmi eux tous vivants pour être soumis aux Romains. Pourtant, y avait-il une ancienne femme, et une autre qui était de la parenté d’Eléazar, et supérieure à la plupart des femmes la prudence et l’érudition, avec cinq enfants, qui s’étaient cachés dans cavernes souterraines, et y avaient apporté de l’eau pour leur boisson, et étaient cachés là quand les autres avaient l’intention de se massacrer les uns les autres. Ces d’autres étaient au nombre de neuf cent soixante, les femmes et les enfants étant inclus dans ce calcul. Ce massacre calamiteux a été commis le quinzième jour du mois Xanthicus [Nisan].

2. Quant aux Romains, ils s’attendaient à ce qu’ils le matin, quand, en conséquence, ils revêtirent leurs armures, et se couchèrent ponts de planches sur leurs échelles de leurs rives, pour donner l’assaut la forteresse, ce qu’ils firent ; mais il ne voyait personne comme un ennemi, mais un terrible solitude de tous côtés, avec un feu dans le lieu, ainsi qu’une parfaite silence. Ils étaient donc incapables de deviner ce qui s’était passé. À la longue, ils cria, comme s’il eût été porté par un coup donné par le bélier, pour essayer s’ils pouvaient faire sortir quelqu’un qui était à l’intérieur ; Les femmes l’entendirent et sortirent de leur caverne souterraine, et apprirent aux Romains ce qu’ils avaient fait. avait été fait, comme cela a été fait ; et le second d’entre eux décrivait clairement tous les deux ce qui a été dit et ce qui a été fait, et de cette manière de le faire ; mais ils n’ont pas facilement s’occupèrent d’une entreprise aussi désespérée, et n’y crurent pas pourrait être comme ils l’ont dit ; Ils ont également tenté d’éteindre l’incendie, et rapidement se frayèrent un chemin à travers elle, ils entrèrent dans le palais, et se rencontrèrent ainsi avec la multitude des tués, mais ne pouvait prendre aucun plaisir à ce fait, c’était fait à leurs ennemis. Ils ne pouvaient pas non plus faire autrement que de s’étonner de la le courage de leur résolution, et l’inébranlable mépris de la mort que si grand Un certain nombre d’entre eux l’avaient montré, lorsqu’ils sont allés jusqu’au bout d’une telle action, était.





 

CHAPITRE 10.

     Que beaucoup de Sicaires s’enfuirent aussi à Alexandrie, et quels
dangers ils y couraient ; C’est pourquoi le temple
qui avait été vonstruit par Onias, le grand prêtre, fut Détruit.

1. Quand Massada fut ainsi prise, le général laissa une garnison dans la forteresse pour la garder, et lui-même s’en alla à Césarée ; pour Il n’y avait plus d’ennemis dans le pays, mais tout fut renversé par tant de une longue guerre. Cependant cette guerre a-t-elle donné lieu à des troubles et à des désordres dangereux, même dans les des lieux très éloignés de la Judée ; car il arriva cependant que beaucoup de Juifs furent tué à Alexandrie en Égypte ; pour tous les Sicaires qui étaient capables de voler des guerres séditieuses en Judée, ne se contentèrent pas d’avoir sauvé eux-mêmes, mais doivent nécessairement s’engager à faire de nouvelles perturbations, et persuada à beaucoup de ceux qui les recevaient d’affirmer leur liberté, d’estimer les Romains de n’être pas meilleurs qu’eux-mêmes, et de regarder Dieu comme leur seul Seigneur et Maître. Mais quand une partie des Juifs de réputation s’opposa à eux, ils tuèrent certains d’entre eux, et avec les autres, ils étaient très pressants dans leurs exhortations se révolter contre les Romains ; Mais quand les principaux hommes du sénat virent ce que dans la folie à laquelle ils étaient parvenus, ils pensaient qu’il n’était plus prudent pour eux-mêmes de les ignorer. Ils rassemblèrent donc tous les Juifs en assemblée, et accusèrent les folie des Sicaires, et démontra qu’ils avaient été les auteurs de tous les les maux qui s’étaient abattus sur eux. Ils dirent aussi que « ces hommes, maintenant qu’ils étaient fuyez la Judée, n’ayant aucun espoir sûr de vous échapper, parce que dès que jamais ils seront connus, ils seront bientôt détruits par les Romains, ils viennent ici et remplissons-nous de ces calamités qui leur appartiennent, tandis que nous n’avons pas ont participé avec eux à l’un de leurs péchés. En conséquence, ils ont exhorté le multitude d’avoir soin d’eux, de peur qu’ils ne soient amenés à la destruction par leur moyens, et de faire des excuses aux Romains pour ce qui avait été fait, en livrer ces hommes à eux ; qui, étant ainsi instruit de la grandeur de la danger dans lequel ils se trouvaient, se conformèrent à ce qui leur était proposé et coururent avec beaucoup de violence contre les Sicaires, et s’empara d’eux ; et en effet six cents d’entre eux furent pris sur-le-champ, mais quant à tous ceux qui s’enfuirent en Égypte, 18 et à Thèbes égyptienne, il ne fallut pas longtemps avant qu’ils ne soient pris aussi et amenés dont le courage, ou si nous devrions appeler cela de la folie, ou de la hardiesse dans leurs opinions, tout le monde s’en étonnait. Car quand toutes sortes de tourments et de vexations de leurs corps qu’on pouvait imaginer leur étaient utilisées, ils aucun d’entre eux n’a pu obtenir qu’aucun d’eux n’ait osé avouer ou avoir l’air de avouez que César était leur seigneur ; mais ils ont conservé leur propre opinion, en dépit de toute la détresse dans laquelle ils ont été amenés, comme s’ils avaient reçu ces tourments et le feu lui-même avec des corps insensibles à la douleur, et avec une âme qui, d’une certaine manière, se réjouissait sous eux. Mais ce qui était le plus étonnant à les spectateurs, c’était le courage des enfants ; car pas un seul de ces enfants n’a été si accablés par ces tourments, qu’ils nommèrent César pour leur seigneur. Jusqu’à présent, La force du courage [de l’âme] l’emporte sur la faiblesse du corps.

2. Or Lupus gouvernait alors Alexandrie, qui bientôt envoya à César la nouvelle de ce tumulte ; qui, ayant en soupçon l’humeur agitée, des Juifs pour l’innovation, et craignant qu’ils ne s’unissent et persuada d’autres de se joindre à eux, donna l’ordre à Lupus de démolir ce temple juif qui se trouvait dans la région appelée Onion, 19 et était en Égypte, qui a été construite et a eu sa dénomination à partir de l’occasion Onias, fils de Simon, l’un des grands prêtres juifs, s’enfuit de Antiochus, roi de Syrie, ayant fait la guerre aux Juifs, et étant venu à Alexandrie; et comme Ptolémée le reçut avec beaucoup de bonté, à cause de la haine qu’il avait Antiochus, l’assura-t-il, que s’il se conformait à sa proposition, il le ferait amenez tous les Juifs à son secours ; et quand le roi accepta de le faire jusqu’à présent Comme il le pouvait, il le pria de lui donner la permission de construire un temple quelque part dans le monde. l’Égypte, et d’adorer Dieu selon les coutumes de son propre pays ; pour cela les Juifs seraient alors d’autant plus disposés à combattre Antiochus qui avait couché le temple de Jérusalem, et qu’ils viendraient alors à lui avec plus de la bonne volonté ; et qu’en leur accordant la liberté de conscience, un très grand nombre d’entre eux s’approcherait de lui.

3. Ptolémée se conforma à ses propositions, et donna un endroit éloigné de cent quatre-vingts stades de Memphis. 20 Que Nomos s’appelait le Nomos d’Hellopolis, où Onias construisit une forteresse et un temple, non pas semblable à celui de Jérusalem, mais semblable à une tour. Il a construit elle est faite de grosses pierres jusqu’à la hauteur de soixante coudées ; Il a fait la structure de la autel à l’imitation de celui de notre pays, et pareillement orné de cadeaux, à l’exception de la marque du chandelier, car il n’a pas fait de chandelier, mais il avait une lampe martelée dans une pièce d’or, qui éclairait le lieu avec ses rayons, et qu’il suspendait par une chaîne d’or ; mais le temple tout entier était entourée d’un mur de briques brûlées, bien qu’elle eût des portes de pierre. Le Le roi lui donna aussi un grand pays pour un revenu en argent, que les deux prêtres qu’on leur fît faire une provision abondante, et que Dieu eût une grande abondance de ce qui était nécessaire à son culte. Pourtant, Onias n’a-t-il pas fait mais il avait l’intention de lutter contre les Juifs à l’époque. Jérusalem, et ne pouvait oublier l’indignation qu’il avait d’être banni de là. En conséquence, il pensait qu’en construisant ce temple, il s’éloignerait un grand nombre d’entre eux à lui-même. Il y avait eu aussi une certaine prédiction faite par [un prophète] dont le nom était Ésaïe, environ six cents ans Auparavant, que ce temple devait être construit par un homme qui était un Juif en Égypte. Et C’est l’histoire de la construction de ce temple.

4. Et maintenant, Lupus, gouverneur d’Alexandrie, reçut la lettre de César, se rendit au temple, et en porta quelques-uns des les offrandes qui lui sont consacrées, et ferma le temple lui-même. Et comme le lupus mourut peu de temps après, Paulin lui succéda. Cet homme n’a rien laissé de tout cela et menaçait sévèrement les prêtres s’ils ne les apportaient pas tout à fait ; et il ne permit pas à ceux qui désiraient y adorer Dieu jusqu’à s’approcher de tout le lieu sacré ; mais quand il eut fermé les portes, il l’a rendue entièrement inaccessible, de sorte qu’il n’y a plus de les moindres traces de pas d’un culte divin qui ait eu lieu en ce lieu. Maintenant, l' Durée du temps écoulé depuis la construction de ce temple jusqu’à ce qu’il soit refermé était de trois cent quarante-trois ans.





 

CHAPITRE 11.

     Au sujet de Jonathan, l’un des Sicaires, qui excita une
sédition à Cyrène, et fut un faux accusateur [de l'Innocent].

1. Et maintenant la folie des Sicaires, comme une la maladie, jusqu’aux villes de Cyrène ; pour un certain Jonathan, un homme vil, et, par son métier, tisserand, s’y rendit et s’imposa avec un grand nombre de plus pauvre pour l’écouter ; Il les conduisit aussi dans le désert, sur promesse qu’il leur montrerait des signes et des apparitions. Et quant aux autres Juifs de Cyrène, il leur cacha sa fourberie, et leur joua des tours ; Mais ceux-là de la plus grande dignité d’entre eux, dit Catulle, gouverneur de la Libye Pentapolis, de sa marche dans le désert et des préparatifs qu’il avait faits pour cela. Il envoya donc à sa poursuite des cavaliers et des fantassins, et vainquit facilement parce qu’ils n’étaient pas armés ; Beaucoup d’entre eux furent tués dans le combat, mais quelques-uns furent pris vivants et amenés à Catulle. Quant à Jonathan, le chef de l' ce complot, il s’enfuit à ce moment-là ; mais après une grande et très diligente recherche, qui a été fait pour lui dans tout le pays, il a finalement été pris. Et quand il fut amené à Catulle, il imagina un moyen par lequel il échappa à la punition et donna à Catulle l’occasion de faire beaucoup de mal ; car il accusa faussement les hommes les plus riches parmi les Juifs, et dit qu’ils l’avaient mis sur ce qu’il a fait.

2. Catulle admettait aisément ces calomnies, et aggrava considérablement les choses, et fit des exclamations tragiques, on peut aussi supposer qu’il a joué un rôle dans la fin de la guerre des Juifs. Mais ce qui était encore plus difficile, c’est qu’il ne se contentait pas de donner une croyance trop facile à ses mais il apprit aux Sicaires à accuser faussement les hommes. Il a dit à ce Jonathan, par conséquent, de nommer un certain Alexandre, un Juif [avec lequel il avait eu autrefois une relation querelle, et déclara ouvertement qu’il le haïssait] ; Il lui a également demandé de nommer son sa femme Bernice, comme il s’agissait de lui. Ces deux Catulle ordonnèrent d’être tués dans la première place ; Après eux, il a fait en sorte que tous les Juifs riches et riches soient tués, il n’y en avait pas moins de trois mille. C’est ce qu’il pensait pouvoir faire en toute sécurité, parce qu’il confisqua leurs effets et les ajouta à ceux de César. Revenus.

3. Non, en effet, de peur que les Juifs qui habitaient ailleurs le convainquit de sa scélératesse, il étendit encore plus loin ses fausses accusations, et persuada Jonathan, et quelques autres qui avaient été pris avec lui, d’amener une accusation de tentatives d’innovation contre les Juifs qui étaient des meilleures à Alexandrie et à Rome. L’un d’entre eux, contre qui cette Une accusation perfide a été portée, Josèphe, l’auteur de ces livres. Cependant, ce complot, ainsi ourdi par Catulle, n’a pas réussi selon son Espoirs; car, bien qu’il soit venu lui-même à Rome, et qu’il ait amené Jonathan et ses compagnons avec lui dans les liens, et pensait qu’il n’aurait pas dû avoir plus de l’inquisition faite au sujet des mensonges qui ont été forgés sous son gouvernement, ou par ses moyens ; mais Vespasien s’en douta et s’enquit jusqu’à quel point il était était vraie. Et quand il comprit que l’accusation portée contre les Juifs était injuste, il les a disculpés des crimes qui leur étaient reprochés, et cela compte de l’inquiétude de Titus à ce sujet, et apporta un châtiment mérité sur Jonathan ; car il fut d’abord tourmenté, puis brûlé vif.

4. Quant à Catulle, les empereurs étaient si doux qu’il n’a pas subi de condamnation sévère à ce moment-là ; mais n’a-t-il pas été long avant de tomber dans une maladie compliquée et presque incurable, et de mourir misérablement. Il n’était pas seulement affligé dans son corps, mais la maladie de Carré dans son esprit était plus lourd sur lui que sur l’autre ; car il était terriblement troublé, et criait sans cesse qu’il voyait debout les fantômes de ceux qu’il avait tués devant lui. Là-dessus, il n’a pas pu se contenir, mais a sauté hors de son lit, comme si les tourments et le feu lui avaient été apportés. Sa maladie s’est aggravée de pire en pire, et ses entrailles mêmes étaient si corrodé, qu’ils tombèrent de son corps, et dans cet état il mourut. C’est ainsi qu’il devint un exemple de la Divine Providence aussi grand qu’il ne l’a jamais été, et démontra que Dieu punit les hommes méchants.

5. Et c’est ici que nous mettrons fin à notre histoire ; dans lequel nous avions promis de le livrer avec toute l’exactitude, à ceux qui désirer comprendre de quelle manière cette guerre des Romains avec les Juifs a été gérée. De quoi l’histoire, la qualité du style, il faut laisser à la détermination des lecteurs ; mais quant à son accord avec les faits, je je ne me ferai pas scrupule de dire, et que hardiment, cette vérité a été ce que j’ai seul visé à travers l’ensemble de sa composition.

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 7

2 (retourner)
[ Ce Tereutius Rufus, comme Reland l’observe en partie ici, est la même personne qui les talmudistes appellent Turnus Rufus ; dont ils racontent, qu’il « laboura Sion comme un champ, et fit de Jérusalem comme des monceaux, et la montagne de la maison comme le haut Idace d’une forêt, » ce qui avait été prédit longtemps auparavant par le prophète Michée, ch. 3 :12, et cité de lui dans les prophéties de Jérémie, ch. 26 :18.]

3 (retourner)
[ Voir Ecclésiaste 8 :11.]

4 (aller-retour)
[ Ce Béryte était certainement une colonie romaine, et possède des monnaies qui témoignent la même chose, comme nous l’apprennent Hudson et Spanheim. Voyez la note sur l’Antiq. B. XVI : ch. 11. Sect. 1.]

5 (retourner)
[ Les Juifs d’Antioche et d’Alexandrie, les deux principales villes de tout l’Orient, leur avait accordé, tant aux Macédoniens, qu’ensuite aux Romains, une gouverneur de leur propre chef, qui était exempt de la juridiction des autres Gouverneurs. On l’appelait tantôt à peine « gouverneur », tantôt « ethnarque », et [à Alexandrie] « alabarche », comme le Dr Hudson le remarque à cet endroit Divers de Fuller. Ils avaient le ou les gouverneurs semblables qui leur étaient permis à Babylone y fut captivée, comme l’implique l’histoire de Suzanne.]

6 (retour)
[ Ce Classicus, et Civilis, et Cerealis sont des noms bien connus dans Tacite ; deux premiers comme une sédition mouvante contre les Romains, et le dernier comme envoyé à les réprimer par Vespasien, tels qu’ils sont décrits ici dans Josèphe ; qui est le cas aussi de Fontellis Agrippa et de Rubrius Gallup, i, sect. 3. Mais pour ce qui est de la compte rendu très favorable de Domitien, particulièrement en ce qui concerne sa dans cette expédition gauloise et germanique, ce n’est pas peu contraire à que dans Suétone, Vesp. Chapitre 7. Il n’y a pas non plus de raisons évidentes qui pourraient cette grande diversité : Domitien était l’un des protecteurs de Josèphe, et quand il publia ces livres de la guerre des Juifs, il était très jeune et à peine ces mauvaises pratiques qui l’ont rendu si infâme par la suite ; tandis que Suétone semble avoir été trop jeune, et trop bas dans la vie, pour recevoir des faveurs de sa part ; comme Domitien était certainement très obscène et cruel, et généralement haï, quand Suétone a écrit sur lui.]

7 (retourner)
[ Puisque dans ces derniers âges ce fleuve sabbatique, jadis si célèbre, qui, par Le récit de Josèphe ici courait tous les sept jours, et reposait sur six, mais selon à Pline, Nat. Hist. 31. II, courait perpétuellement six jours, et se reposait tous les jours. septième, [bien qu’il n’apparaisse nullement, d’après l’un ou l’autre de leurs récits, que le septième jour de ce fleuve était le septième jour ou sabbat juif,] est tout à fait disparu, je Je n’en dirai pas plus à ce sujet : voyez seulement la note du Dr Hudson. Dans la Géographie de Varenius, I, 17, le lecteur trouvera plusieurs exemples de ces fontaines périodiques et rivières, bien qu’aucune de leurs périodes n’ait été celle d’une semaine juste comme jadis semble l’avoir été.]

8 (retour)
[ Vespasien et ses deux fils, Titus et Domitien.]

9 (retour)
[ Voyez les représentations de ces vases juifs tels qu’ils se trouvent encore sur la maison de Tite l’arc de triomphe à Rome, dans le très curieux livre de Reland, de Spoliis Ternpli, tout au long. Mais ce qu’il faut surtout noter, ce sont ceux-ci : [1.] Josèphe dit que le chandelier porté ici dans ce triomphe n’était pas tout à fait comme celle qui était utilisée dans le temple, qui apparaît dans le nombre des petits boutons et fleurs dans celui de l’arc de triomphe qui ne s’accordent pas bien avec La description de Moïse, Exode 25 :31-36. [2.] La petitesse des branches dans Josèphe comparait l’épaisseur de ceux de cet arc. [3.] Que la loi ou la Le Pentateuque n’apparaît pas du tout sur cet arc, bien que Josèphe, témoin oculaire, nous assure qu’il a été porté dans cette procession. Toutes les choses qui méritent d’être considération du lecteur curieux.]

10 (aller-retour)
[ Spanheim observe ici qu’en Graceia Major et en Sicile ils avaient rue prodigieusement grande et durable, comme cette rue de Machaerus.]

11 (retourner)
[ Cet étrange récit de l’endroit et de la racine de Baaras semble avoir été pris des magiciens, et la racine d’avoir été utilisée dans les jours de Josèphe, dans cette manière superstitieuse de chasser les démons, supposée par lui ont été dérivés du roi Salomon ; dont nous avons déjà vu qu’il avait une grande opinion, Antiq. B. VIII. ch. 2. Chapitre 5. Nous pouvons aussi apprendre la vraie Josèphe avait de démons et de démoniaques, exactement comme celle des Juifs et des Les chrétiens dans le Nouveau Testament, et les quatre premiers siècles. Voir Antiq. B. I. ch. 8. l’article 2 ; B. XI, ch. 2. CHAPITRE 3.]

12 (retourner)
[ Il est très remarquable que Tite n’ait pas peuplé ce pays maintenant désolé de Judée, mais il ordonna qu’elle fût entièrement vendue ; elle n’est pas non plus convenablement peuplée à ce moment-là jour, mais il est prêt pour ses anciens habitants, les Juifs, à leur avenir restauration. Voir Accomplissement littéral des prophéties, p. 77.]

13 (aller-retour)
[ Que la ville d’Emmaüs, ou Areindus, dans Josèphe et d’autres, qui était le lieu du gouvernement de Julius Africanus furent tués, au nombre de mille sept cents, ainsi que les femmes et les enfants réduits en esclavage. Mais comme Bassus qu’il devait accomplir l’alliance qu’il avait conclue avec ceux qui s’étaient rendus la citadelle, il les laissa aller, et leur rendit Eléazar, au commencement de la troisième siècle, et qu’il fit ensuite reconstruire, et après lequel reconstruire s’appelait Nicopolis, est tout à fait différente de celle d’Emmaüs qui est mentionné par saint Luc 24 ; 13; voir Paleestina de Reland, lib. II. p. 429, et sous le nom d’Ammaüs aussi. Mais il pense avec raison que ce qui, dans saint Luc, pourrait bien qu’il en soit de même pour son Ammaüs que nous avons sous les yeux, d’autant plus que les copies grecques il est généralement éloigné de Jérusalem de soixante stades, comme le fait saint Luc, bien que les copies latines n’en disent que trente. La place également allouée à ces huit cent soldats, comme pour une garnison romaine, en ce lieu, serait très naturellement ne soient pas aussi éloignés de Jérusalem que l’étaient les autres Emmaüs ou Nicopolis.]

14 (retourner)
[ Pline et d’autres confirment cet étrange paradoxe, que des provisions les sièges se poursuivront pendant cent ans, comme le note Spanheim à ce sujet lieu.]

15 (retourner)
[ Les discours de cette section et de la suivante, tels qu’ils ont été présentés sous la personne de cet Eléazar, sont extrêmement remarquables, et parmi les sujets les plus nobles, les le mépris de la mort, de la dignité et de l’immortalité de l’âme ; et qu’il n’y a pas de seulement parmi les Juifs, mais aussi parmi les Indiens eux-mêmes ; et sont très digne de la lecture de tous les curieux. On dirait que cette dame philosophe qui survécu, ch. 9. 1, 2, se souvenait de la substance de ces discours, d’Éléazar, et c’est ainsi que Josèphe les revêtit de ses propres paroles : au plus bas ils contiennent les notions juives sur ces points, telles qu’elles étaient comprises alors par nos Josèphe, et ne peut que mériter de notre part une considération convenable.]

16 (retour)
[ Voir B. II. ch. 20. sect. 2, où le nombre des tués n’est que de 10 000.]

17 (retour)
[ Reland cite ici un aphorisme parallèle de l’un des rabbins juifs : « Nous sont nés pour que nous mourions, et mourons pour vivre."]

18 (retour)
[ Puisque Josèphe nous informe ici que quelques-uns de ces Sicarii, ou bandits, sont allés d’Alexandrie [qui était elle-même en Égypte, dans un sens large] en Égypte, et Thèbes y étant située, Reland observe bien, d’après Vossius, que l’Égypte quelquefois désigne la Haute-Égypte proprement dite, par opposition au Delta, et les parties inférieures près de la Palestine. En conséquence, comme il ajoute, ceux qui dis-le ne pleuvent jamais en Égypte doit signifier la Haute-Égypte proprement dite, parce qu’il pleut quelquefois dans l’autre Pièces. Voir la note sur l’Antiq. B. II. ch. 7. 7, et B. III. ch. 1. secte. 6.]

19 (retour)
[ De ce temple de l’édifice d’Onias en Égypte, voir les notes sur l’Antiq. B. XIII. ch. 3. Chapitre 1. Mais alors qu’il est ailleurs, les deux de la guerre, B. I. ch. 1. secte. 1, et dans les Antiquités que nous venons de citer, il dit que ce temple était semblable à cela à Jérusalem, et ici ce n’était pas comme elle, mais comme une tour, sect. 3, là est une raison de soupçonner la lecture ici, et que soit la négative particule est là pour être effacée, ou le mot entièrement ajouté.]

20 (retour)
[ Nous devons remarquer que Josèphe parle ici d’Antiochus qui profana le temple comme aujourd’hui, quand Onias eut la permission donnée par Philomètre de construire son temple; alors qu’il ne semble pas avoir été réellement construit avant une quinzaine de années plus tard. Cependant, parce qu’il est dit dans les Antiquités qu’Onias est allé à Philomètre, B. XII. ch. 9. 7, du vivant de cet Antiochus, il est Il est probable qu’il demanda et qu’il obtint peut-être sa permission à ce moment-là, bien que ce ne fût pas le cas. effectivement construit ou achevé jusqu’à quinze ans après.]