ABERRATIONS TRINITAIRES
DU DIEU À TROIS FACES
Historique du dogme de la Trinité Ontologique
par Jean leDuc
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Le dieu Trifrons des catholiques, des protestants
réformés,
et des évangéliques.
Il semblerait que le dieu Trifrons s'est
rendu chez l'Ange Barbier pour faire raser sa grande barbe blanche
afin d'être plus
présentable aux crédules, aux cancres et aux zigotos idolâtres modernes.
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
DÉVELOPPEMENT DE LA DOCTRINE DE LA TRINITÉ
A - FORMULATION DU DOGME DE LA TRINITÉ
B - SABELLIANISME VERSUS MODALISME
C - LA TRINITÉ ET LA BIBLE
L'EMPEREUR CONSTANTIN ET LE CONCILE DE NICÉE
A - LA TRINITÉ DE CONSTANTIN
B - LA TRINITÉ DES MELCHITES
LES SYMBOLES OU CONFESSIONS DE FOI
ŒCUMÉNIQUES
A - LE SYMBOLE DE NICÉE
B - LE SYMBOLE DE NICÉE-CONSTANTINOPLE
C - LE SYMBOLE DIT D'ATHANASE
D - LE SYMBOLE DE CHALCÉDOINE
E - ANCIENNE POLÉMIQUE SUR LA TRINITÉ
F - TOME DE DAMAS
G - LA TRINITÉ CAPITOLINE
LA SIGNIFICATION DU MOT PERSONNE
A- LE MOT
PERSONNE DANS LA BIBLE
B-
L'ÉTYMOLOGIE DU MOT PERSONNE
LES RÉFORMATEURS ET LA TRINITÉ
A - NON SUFFISANCE DE LA
RÉFORMATION
B - STAGNATION DE LA RÉFORMATION
C - DÉCEPTION DE LA RÉFORMATION
D - DÉRISION DE LA TRINITÉ
CALVINISME CHARNEL ET CALVINISME SPIRITUEL
A
- L'INFLUENCE DU CALVINISME
B
- LA PHILOSOPHIE RÉFORMÉE
C
- LA RÉFORME SPIRITUELLE
LA PRÉEXISTENCE DE JÉSUS-CHRIST
A - INCOMPRÉHENSION DES DISCIPLES AVANT LA PENTECÔTE
B - TENTATIVES DE DESCRIPTION DE LA PERSONNE DE
JÉSUS-CHRIST
C - UNANIMITÉ FICTIVE DES
PÈRES DE L'ÉGLISE
D - DUPLICITÉ DES GRANDS
CONCILES
E - L'IDENTITÉ DE
JÉSUS-CHRIST
LES DEUX PÈRES DE
JÉSUS
A - DIEU UNE PERSONNE OU UN ESPRIT?
B - LES DEUX PÈRES CÉLESTES
C - QUELLES SONT LES DEUX NATURES EN
CHRIST?
JÉSUS-CHRIST LE FILS
DE DIEU ?
A - LE SENS RÉEL DE L'EXPRESSION «
FILS DE DIEU »
B - L'ILLUSION GRAMMATICALE DE « FILS
DE DIEU »
L'ARTICLE GREC
TABLEAU DE RECTIFICATION
TRADUCTIONS DE LA BIBLE ET TRINITÉ
A - TRADUCTIONS ET
VERSIONS TRINITAIRES
B -
LA RÉFORME DES DERNIERS TEMPS ET LA BIBLE DE
MACHAIRA
UN ÉCLAIRAGE NOUVEAU
SUR DES VERSETS BIEN CONNUS
- TEXTES PURIFIÉS ET RÉVISÉS
AGRESSIONS TRINITAIRES
A - LES TRINITAIRES PASSENT À
L'ATTAQUE
B - ALLÉGATIONS ET RÉPONSES
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dieu est l’être suprême des religions, considéré
comme "créateur et source de tout ce qui existe"; on lui attribue la perfection,
l'infinitude, l'immuabilité, l'éternité, la bonté, l'omniscience et
l'omnipotence. Les penseurs religieux ont soutenu que Dieu est un
mystère dépassant l'entendement humain. Au cours de l'histoire, philosophes,
théoriciens, et théologiens ont
formulés diverses conceptions, toutes limitées, qui s'éloignent de plus en plus de
la vérité révélée dans les Saintes-Écritures.
Pour les philosophes, Dieu est un principe abstrait que la raison, sous
la forme du discours philosophique, tente de comprendre. Chaque philosophe
insiste sur tel ou tel des attributs de son Dieu, en fonction de la thèse qu'il
entend défendre.
Le Dieu des philosophes représente en général la cause première de l'univers et
la perfection. Il ne détient son existence d'aucune autre source que de lui-même.
Il n'est donc la résultante d'aucune révélation ni d'aucun acte de foi.
Tandis que dans la religion l'idée de Dieu est une intuition, donnée à l'homme
par Dieu lui-même depuis l'aube des temps. De nombreux philosophes ont essayé
vainement d'apporter des preuves logiques de son existence.
Ayant perdu, par rapport aux dieux des religions, certaines de leurs qualités
fondamentales, notamment la crainte qu'ils inspirent, la vénération dont ils
sont l'objet, le Dieu des philosophes tend à devenir un concept d'absolu
impersonnel et théorique.
Dans le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, les
trois religions enracinées dans la tradition biblique, Dieu est conçu d'abord en
termes de transcendance, de personnalité et d'unité. La fausse religion de
l'Islam avec son pseudo prophète Mohamed et son dieu lunaire Allah, ne nous importe point dans ce texte, nous allons plutôt nous centrer sur
le Judaïsme et surtout sur le Christianisme.
Judaïsme
L'idée de transcendance est introduite dès les premiers versets de la Bible
hébraïque, où Dieu, Yahvé/Elohim, est présenté comme créateur du monde, mais extérieur
à lui et produit de sa volonté. Rien de créé ne pouvait représenter le Créateur,
c'est pourquoi il était interdit de le matérialiser. Mais il a aussi été écrit
que l'homme a été fait à l'image de Dieu, image perdue et retrouvée en Christ: la perception hébraïque de Dieu était
donc nettement anthropomorphique. Il promettait et menaçait, il pouvait se
mettre en colère ou être jaloux; mais ses attributs premiers demeuraient la
vertu, la justice, la clémence, la vérité et la fidélité. Il a été perçu comme
un roi, un juge et un berger. Il s'est lié à son peuple par des alliances et, ce
faisant, se limita lui-même. Le Dieu des Hébreux est unique; son commandement
est: « Tu n'auras pas d'autre Dieu que moi ».
Christianisme
Le christianisme primitif a repris le Dieu hébreu, mais avec le temps, sous
l'influence de dirigeants avides de pouvoir et de gloire personnel, il se
développa une forme de christianisme qui sombra dans la mondanité et élabora la
fausse notion de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu. La doctrine
ou dogme de la Trinité fut élaborée, sous couverture biblique, à partir de
notions retrouvés dans les religions à mystères et de principes issus du
néo-platonisme et du gnosticisme. Depuis ce temps,
tous ceux qui se disent chrétiens (catholiques,
orthodoxes, protestants, et sectes évangéliques) croient en Dieu Un et Trine
(un seul Dieu en trois personnes, Père, Fils et Esprit). Il s'agit en effet d'un
dieu trifrons adoré par les crédules, les cancres, et les zigotos idolâtres,
anciens comme modernes. Comme nous allons voir
dans ce document,
la foi de ces imposteurs ne repose aucunement sur la révélation de Dieu en Jésus-Christ
retrouvée dans les Écritures,
comme ils l'affirment faussement dans leurs délires chimériques, mais sur des spéculations philosophiques à propos de l'existence de Dieu,
de la
divinité de Christ, et de la personnification du Saint-Esprit. Au début on
cherchait à attribuer à ce dernier une personnalité féminine, la colombe étant
le symbole d'une déesse babylonienne, obtenant ainsi une triade de Père, Fils,
et Mère, tout comme dans plusieurs religions à mystères du temps. Quoique cette
présentation plut à un christianisme paganisé, elle était trop audacieuse et on
préféra demeurer sous la duplicité du langage en retenant le Saint-Esprit avec
son symbolisme de la colombe, et on déclara qu'en Dieu il y a trois personnes ou
subsistances distinctes: le Père, le Fils, et le Saint-Esprit.
Quoiqu'il en soit, est-il bien vrai que le
christianisme traditionnel et sectaire, tel que décrit plus haut, n'admette qu'un seul
Dieu, le même que celui de Moïse et des apôtres ? Absolument pas! Ne
voyons-nous pas les prétendus chrétiens adorer une divinité triple, sous le nom de
trinité ? La réponse est un OUI retentissant, le christianisme apostat adore l 'idole
babylonienne d'un dieu à trois faces sous couverture biblique.
Dans leurs déformations de la
vérité scripturaire, ils proposent follement que le Dieu suprême aurait engendré de toute éternité un Fils égal à lui
qui fut par après engendré dans la chair, donc né deux fois. De
l'un et de l'autre de ces dieux, il en procède un troisième, égal aux deux
premiers. Ces trois dieux, égaux en divinité, en perfection, en pouvoir, mais
distincts en personnes, ne
forment néanmoins ontologiquement, c'est à dire par spéculation, qu'un seul dieu,
un dieu à trois faces qui se nomme «un trifrons» (trois fronts). Ne suffit-il donc pas d'exposer ce système
idolâtre, pour en
montrer l'absurdité et le blasphème ? N'est-ce donc que pour révéler de pareils mystères
insensés, que
la divinité s'est donné la peine d'instruire les croyants ? Les nations les
plus ignorantes, et les plus sauvages, ont-elles enfantées des opinions plus
monstrueuses, et plus propres à dérouter la raison ? Cependant les écrits de
Moïse ne contiennent rien qui ait pu donner lieu à ce système blasphématoire si étrange, ni le
trouvons-nous dans les écrits des apôtres dans le Nouveau Testament; ce n'est que par des explications
spéculatives forcées, que l'on prétend trouver le dogme de la
trinité dans la Bible, car il ne s'y trouve nul part. Quant aux juifs et les premiers chrétiens, contents du Dieu unique, que leur
législateur leur avait annoncé, ils n'ont jamais songé à le tripler. La seule
différence est que les Juifs non chrétiens ne reconnaissaient pas la divinité de
Christ comme étant leur Dieu manifesté dans la chair, c'est en fait pour cette
raison même qu'ils le firent crucifier, car pour eux ce fut un blasphème hautain
qu'un homme se disent Fils de Dieu et s'attribut la désignation de JE SUIS qui
est le nom éternel de leur Dieu transcendant qu'ils appellent leur Père. En
fait, l'expression «Fils de Dieu» signifie littéralement «Dieu engendré» et les
Juifs en étaient pleinement conscient.
Les chrétiens croient-ils réellement en un seul Dieu
comme l'atteste les Saintes-Écritures
? NON, ils croient en trois dieux qui forment un seul Dieu. Pourquoi cette affirmation que Dieu est à la fois Père, Fils et Saint Esprit ?
Quel est le sens de pareille certitude, contraire à toute logique
ainsi qu'aux Saintes Écritures, que Dieu est un en trois et trois en un ?
Pourquoi lui donner une si grande importance ? Ne serait-ce un plan conçu d'un
empereur machiavélique dans le but d'égarer le monde face à la foi réelle afin
de centraliser son pouvoir ? Or c'est exactement cela qui s'est produit sous
le règne de l'Empereur Constantin, adorateur du dieu Mithra, équivalent du dieu
Apollo, fils du soleil, qui fut donné une apparence chrétienne au Concile de
Nicée/Constantinople. De toutes les affirmations de la foi chrétienne, la
confession de la Trinité est tout à la fois la plus centrale et la plus
sensible, elle est le pivot même de l'existence des églises Catholique Romaine,
Protestantes et Réformées, et des sectes dites Évangéliques. Cette conviction et
l'enseignement qui en résulte ont un but simple: dire qui est Dieu en spéculant
sur son existence. Mais Dieu ne se laisse pas enfermer dans des
spéculations issues de la philosophie Platonicienne et dans des principes issus des religions à mystères.
En confessant le Dieu trinitaire, l'Église, supposément chrétienne, dans ses différentes
dénominations et sectes, veut parler de la vie telle qu'elle la conçoit, et
confesser celui qu'elle prétend être le seul Dieu vivant, mais qui en réalité
est un faux dieu, afin de maintenir son monopole sur la foi et les consciences.
Dieu n'est pas une divinité inaccessible, un monarque jouissant d'un
monopole, isolé dans un palais, inconnu des humains. Pareille divinité n'existe
que dans l'imagination des hommes.
La Bible, l'Ancien et le Nouveau Testament nous rendent un tout autre témoignage.
Dieu est ouvert à ce qui est différent, il entre dans
l'histoire et vit avec son peuple. La relation fait partie de Dieu, et dans le
but de maintenir cette relation, l'Esprit Éternel se révèle premièrement à son
peuple sous la loi par le nom de JE SUIS, puis sous la grâce par le nom de JÉSUS.
Le Dieu de l'Ancien Testament et le Dieu du Nouveau Testament est le même Dieu,
Celui qui se révéla à Moïse est le même qui prit miraculeusement un corps de
chaire parmi nous, qui est mort et ressuscité pour le salut de son peuple, de
ceux qu'il avait prédestiné avant la fondation du monde selon son bon plaisir
d'après le conseil de sa volonté souveraine.
La question primaire qu'il faut se
poser comme chrétien sur ce sujet est qu'elle est la base de notre foi, les
Confessions ou Symboles Œcuméniques comme ceux de
Nicée/Constantinople et d'Athanase, la philosophie des prétendus
Pères de l'Église, l'érudition des grands théologiens, ou la Bible seule? Évidemment la
majorité des chrétiens vont dire «la Bible» qu'ils reconnaissent
comme la Parole de Dieu et seule norme de leur foi et de leur
conduite. Malheureusement, malgré toutes les belles
intentions et les paroles mielleuses sur une telle déclaration, ce qu'ils disent et ce qu'ils
font sont deux différentes choses. Lorsque demandé où dans la Bible
une telle doctrine de la Trinité de trois personnes en Dieu se
trouve-t-elle spécifiquement, ils vont répondre avec leur rhétorique
sophistiquée habituelle: «Le mot Trinité
ne figure peut être pas dans la Bible, mais les trois personnes y
sont clairement nommées, y agissent et s’y manifestent, à la fois
dans leur distinction et dans leur unité. Comme nous y voyons, la
Bible parle constamment de Trois Personnes divines distinctes, unies
pour constituer Un seul Dieu. Il y a trois Personnes en Dieu: le
Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ces trois Personnes constituent Un
seul Dieu, le même en substance. Elles sont égales en puissance et
en gloire. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est
Dieu (donc trois dieux). Mais le Père n'est pas le Fils, le Père n'est pas le
Saint-Esprit, et le Fils n'est pas le Saint-Esprit.» Cette
notion, subtile et raffinée, n'a rien de biblique sauf en apparence. Sans
pleinement le réaliser, ils ne font que répéter les paroles du
Symbole d'Athanase qui est le pivot de la foi catholique, tellement
ils ont été programmés et endoctrinés dans une telle croyance, et
ils s'imaginent que la Bible parle constamment de «Trois Personnes
divines distinctes» lorsqu'elle n'en fait aucune mention.
Nous défions qui que ce soit
de trouver un seul verset dans toute la Bible, seule autorité de
notre foi, qui mentionne clairement et spécifiquement qu'il y a
trois personnes en Dieu, et surtout qu'il faut croire en une telle
absurdité pour être sauvé. Vous n'en trouverez jamais un seul, et
puisque tel est le cas et que vous dites que la Bible est la seule
norme de votre foi, pourquoi donc persistez-vous à supporter une
telle aberration blasphématoire? Détestez-vous tellement la vérité
que vous devez absolument la déformée à tout prix, même au prix de
votre âme? Votre raisonnement charnel vous a-t-il tellement aveuglé
que vous deveniez des ennemis de Dieu? Votre cœur est-il tellement
endurci que la lumière de la révélation ne peut même plus y
pénétrer? Nous vous prions, reconsidérez vos voies et remettez-vous
au Seigneur Jésus pour le redressement de vos pensées et la joie de
votre salut dans les merveilles de sa révélation. Nous prions que le
Seigneur écrase votre orgueil dans la poussière de l'humilité afin
que vous soyez relevé dans une nouvelle vie glorieuse et éternelle.
Vrai que le mot «Trinité» ne s'y
trouve pas, mais aussi il n'y a absolument dans toute la Bible aucun
passage qui dit explicitement qu'il y a trois personnes en Dieu, ce
qui indique clairement que les trinitaires font dire à la Bible ce qu'elle ne dit
pas. Surtout que le mot «personne» ne se trouvent en aucun des
passages principaux utilisés pour élaborer une telle supposition
farfelue, il est simplement une conjecture fondée sur l'apparence.
L'autorité de leur foi n'est donc pas la Bible, comme ils le
prétendent, elle repose plutôt sur des préconceptions ou préjugés,
des opinions personnelles qui sont a priori favorable à une telle
interprétation qui supportent les anciennes notions philosophiques
et mystiques, et cela est évident. Avec des notions fondées sur
des probabilités ou sur des apparences, ce qu'on nomme des
hypothèses ou des conjectures sophistiquées, des propositions
reçues, indépendamment de leur valeur de vérité, et à partir de
laquelle on déduit un ensemble donné de suppositions ou
d'interprétations du Texte Sacré, on détruit les doctrines
essentielles de la suffisance des Saintes-Écritures, de son autorité
et de son inspiration, et on se fait ennemi de Dieu. Ainsi l'autorité des spéculations l'emporte
sur l'autorité de la Bible tout en prétendant autrement dans des
confessions élogieuses sur la soumission à son contenu sacré, ou par
de beaux parleurs avec de belles paroles doucereuses qui la
proclament en s'imaginant qu'ils ont raison dans les délires de leur
cervelle hébétée. Ils négligent de réaliser que l'autorité de la
Bible repose sur la souveraineté absolue du Dieu Tout-puissant, et
non sur les raisonnements charnels de l'homme déchu qui se veut
maître de son destin en élaborant des notions académiques loufoques
de timbrés pompeux.
Pourquoi persistez-vous à
vous opposer à la simplicité de la foi? Et vous vous dites
chrétiens! J'aurai honte à votre place et j'irai me cacher dans le
trou noir le plus profond que je puisse trouver. Ne savez-vous pas
que vous avez prostitué votre foi avec une doctrine qui est issue de
la Grande Prostituée? Combien de temps encore allez-vous marcher
dans votre voie tortueuse en vous opposant à la vérité? Allez-vous
continuer encore à écouter les subtilités et les chimères de vos
églises et de vos pasteurs qui étant eux-mêmes séduit, séduisent à
leur tour ceux qui les écoutent? Christ est le seul Pasteur et
l'Esprit de sa Sainte Présence est le seul qui puisse vous enseigner
dans la vérité, si du moins l'Esprit de Christ habite réellement en
vous (Rom. 8:9). Qui allez-vous suivre?
«...celui qui entre par la porte est le Berger des brebis. Le
portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle ses
propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a
mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les
brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Mais elles ne
suivront point un étranger; au contraire, elles le fuiront, parce
qu'elles ne connaissent point la voix des étrangers.» (Jn. 10:2-5)
Jean leDuc
2014
DÉVELOPPEMENT DE LA DOCTRINE DE LA TRINITÉ
Notre foi est portée par la
conviction que la croix et la résurrection de Jésus Christ sont l'événement
central de l'histoire du salut, et non la doctrine d'une Trinité spéculative qui
se développa quelques centaines d'années par après. Ce point central est non
seulement décisif pour notre vie et notre mort mais aussi pour la compréhension
de la révélation sur le Dieu unique.
Les premiers chrétiens ont hérité du judaïsme leurs idées sur
Dieu, cela est évident car au départ ils étaient tous des Juifs, c'est à dire
des Judéens. L'importance
capitale de la foi juive relative à Dieu était l'unicité de Celui-ci. Le premier
commandement a mis en relief la place unique de Dieu: «JE SUIS le Seigneur ton
Dieu; tu n'auras aucun autre dieu devant moi» (Ex 20, 2-3). Les chrétiens
croient que la vie, la mort et la résurrection de Jésus de Nazareth révèlent
quelque chose de définitif sur Dieu, et il ne peut en être autrement puisque le
Seigneur Jésus est Dieu lui-même manifesté dans la chair. Jésus a souvent parlé de son «Père», il a aussi proclamé la venue de l'Esprit de Dieu.
Après sa mort et sa résurrection, les disciples de Jésus savaient pleinement qu'il
était Dieu, car l'Esprit leur enseignait toutes choses et témoigna surtout
de la divinité de Christ. Ils n'avaient aucun besoin d'un concile théologique et
philosophique pour reconnaître que le Seigneur Jésus est le Dieu Tout-Puissant,
le même qui avait apparu à Moïse et qui avait marché avec eux, guérissant des
malades, ressuscitant des morts, et redressant des mauvais esprits. D'une part, cela fit un problème pour les Juifs
chrétiens monothéistes: Jésus est-il Dieu? Comment est-il Dieu?
Qu'est-ce que cela signifie pour Dieu le Père? Et qu'en est-il du Saint-Esprit ?
Comment sauvegarder le
monothéisme, si Jésus est Dieu? D'autre part, cela donnait aux disciples de
Jésus l'occasion de réfléchir sur Dieu d'une manière nouvelle. Leur expérience
de Dieu en Jésus et par Jésus et leur expérience de l'Esprit de Dieu au milieu
d'eux et en eux les menèrent à une perception plus profonde de Dieu et des deux
natures en Christ. Cette perception nouvelle
sur Dieu, celle du Nouvel Homme, s'est exprimée dans leur prière. La prière était adressée à Dieu par
Jésus dans l'Esprit et les gens étaient baptisés au NOM unique de Jésus (Ac.
8:16; 19:5), c'est-à-dire «au NOM du Père et du Fils et de
l'Esprit Saint» (Mt 28, 19), en d'autres mots, au NOM qui est au-dessus de
tout nom (Phil. 2:9-11) et dont la
révélation
sous la grâce de la Nouvelle Alliance est qu'il y
a un seul NOM pour le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, à savoir: JÉSUS,
le Dieu Sauveur, le Messie si longtemps attendu depuis la promesse en Éden (Gen.
3:15).
A - FORMULATION DU DOGME DE LA TRINITÉ
Il faudra trois siècles pour que la formulation du
dogme trinitaire se voie précisée et définie par un Concile de réprouvés dont
plusieurs avaient trahis Christ à cause des persécutions, et d'autres avaient
prostitués leur foi aux principes philosophiques du temps. Cela nécessitera l'utilisation
d'un nouveau vocabulaire emprunté à la philosophie triadique platonicienne comme
à celle des religions à mystères, qui ne pourra laisser la place à des
divergences d'interprétation de la part de ceux qui demeuraient fidèles aux
Écritures, et afin d'obscurcir les consciences pour dominer sur la foi. Pour
être unie, et pour transmettre fidèlement l'enseignement de l'empereur
Constantin, l'Église impériale, dite Catholique, ne pouvait pas se permettre la
moindre ambiguïté dans la formulation de ce qui est au cœur de son
enseignement: la subversion du christianisme authentique par une contrefaçon
tellement subtile et raffinée qu'elle pourrait séduire les élus même, si cela
serait possible.
Tertullien, au IIIe siècle, fut le premier
à utiliser le mot latin Trinitas pour décrire le Dieu des philosophes comme Père, Fils
et Esprit Saint, sous prétentions qu'il s'agissait du Dieu de la Bible. Spécifions
que Tertullien se joignit à un groupe extatique du nom de Montaniste, précurseur
du Pentecôtisme et du charismatisme, dans lequel
toutes sortes d'exagérations doctrinales se trouvaient.
Il fonda ensuite la secte des Tertullianistes. L'idée de Trinité a connu de nombreux avatars, non seulement en tant qu'elle
apparaît dans des contextes différents (la Trimurti en Inde par exemple) mais
aussi, dans la mouvance chrétienne paganisée: aux environs de l'an 160, un groupe gnostique
baptise "au nom du Père inconnu de l'Univers, de la Vérité, mère de tous les
êtres, et de Celui qui est descendu en Jésus" (St Irénée).
Pour Tertullien, ces personnes sont distinctes, mais non
divisées, une aberration infernale grossière comme si trois corps différents
formeraient un seul corps, et trois têtes différentes formeraient une seule tête. Il
faut vraiment être mentalement détraqué de la réalité pour s'imaginer de telles
absurdités; peut-être fumaient-t-il de l'herbe du diable en mangeant des
champions magiques, comme ce fut la coutume dans plusieurs religions à mystères
où on adorait les hallucinations d'un dieu mystique. La précision sur ce que cela signifiait, quand on disait que le Dieu
unique était «Père, Fils et Esprit Saint», s'est développée sous l'astuce que
des professeurs et prédicateurs se mirent à essayer d'expliquer cette notion de Dieu
face à des questions spécifiques. Une de ces questions fut soulevée par Arius. Celui-ci, prêtre d'Antioche, était intéressé à préserver l'unicité de Dieu
héritée du judaïsme. Son raisonnement était que, comme il n'existe qu'un seul
Dieu, Jésus doit être quelque chose de moins que Dieu. Il dit aussi que Jésus a
été créé -- qu'il n'a pas existé de toute éternité. De plus, les Écritures ont
attesté le fait que Jésus a souffert: on pensait communément que Dieu ne pouvait
souffrir, et donc, Jésus n'était évidemment pas identique à Dieu. En opposition
à Arius, l'hérésiarque Athanase, évêque d'Alexandrie, posa le raisonnement suivant: Si Jésus
nous a réellement rachetés de notre péché, alors il n'est rien de moins que
Dieu, mais le Dieu de la philosophie Platonicienne. Le débat fut à ce point violent sur cette question que l'empereur
Constantin convoqua un concile œcuménique (le concile de Nicée, en 325), afin que les
prétendus Pères de l'Église en viennent à un consensus sur la question. À la fin, la
position considérée comme orthodoxe, c'est-à-dire, la croyance correcte et
droite, fut
celle d'Athanase. Autrement dit, selon ces réprouvés, Jésus est vraiment Dieu, mais un Dieu de
seconde place dans une triade spéculative qui n'a aucun support biblique sauf en
apparence. Cette croyance subversive fut
inscrite au credo de Nicée qui est utilisé encore de nos jours dans le sacrilège
de la messe catholique et dans les réunions d'églises protestantes, surtout dans
l'Église Réformée maintenant Église Déformée, et dans la secte des Baptistes
Réformés, où il est
récité en groupe. Ceux qui disent que les participants du Concile de
Nicée/Constantinople défendirent la divinité de Christ
et furent donc par ce fait des chrétiens authentiques, et qui maintiennent de l'estime pour les pseudo-Pères
de l'Église comme Eusèbe de Césarée et Athanase, se fourvoient et se séduisent
eux-mêmes. Il vaudrait mieux pour eux de placer leur estime sur le Jésus de la
Bible et sur les Écritures seules, comme ils le prétendent, et non sur le faux Jésus et le faux Esprit des spéculations philosophiques
nicéennes (2 Cor. 11:3,4,13-15).
B - SABELLIANISME VERSUS MODALISME
Une autre question fut soulevée par Sabellius. Lui aussi était
intéressé à sauvegarder un strict monothéisme. Il raisonna comme suit: Dieu est
vraiment un et complètement inconnaissable. L'expérience de Jésus dont les
premiers chrétiens furent témoins était pour cet imposteur une simple manifestation du Dieu unique.
Dieu pouvait aussi se révéler dans l'activité de l'Esprit, autre mode dont Dieu
pouvait être perçu. Enfin, quand Jésus parlait de son Père, il exprimait une
troisième manière dont Dieu pouvait être perçu. À la vérité, il n'existe qu'un
Dieu, mais le Dieu unique pouvait s'exprimer de diverses manières: Père, Fils et
Esprit, comme nous voyons dans les Saintes-Écritures. Cependant, ces manifestations de Dieu ne nous disent vraiment rien de
Dieu, qui est complètement ineffable si nous n'en recevons la révélation par la
grâce. En d'autres termes, selon le Sabellianisme, nous ne connaissons
rien de Dieu. La position de Sabellius se nomme le Sabellianisme, une forme
regrettable du Modalisme Patripacien de
Praxéas et de Noetus, évêque de Smyrne au 4ème
siècle,
qu'il avait perverti et dans laquelle les trois manifestations de Dieu étaient
temporaires et successives.
Sabellius
tenait pour acquis que Jésus était le Père dans l’Ancien Testament, le Fils
dans les Évangiles et l’Esprit après la Pentecôte. Bibliquement cela est
juste, mais pour Sabellius cela signifiait que le Père cessa d'être Père
lorsqu'il devint le Fils, et le Fils cessa d'être le Fils lorsqu'il devint le
Saint-Esprit. Ce
genre de manifestations progressives et intérimaires est ce que les
trinitaires modernes nomment faussement du Modalisme, indiquant leur
ignorance du sujet, mais ils ne trouvent pas mieux pour accuser ceux qui ne
marchent pas dans leur voie de perdition. C'est en
appliquant Rom. 9:5 à Christ que Noetus, évêque de Smyrne au 4ème siècle, en est
venu à la conclusion que puisque Christ est au-dessus de tous, il n'y a personne
au-dessus de lui, pas même Dieu le Père, par conséquent, il doit donc être Dieu
le Père lui-même, et en cela il avait pleinement raison! Au 3ème siècle, Tertullien,
maître en philosophie, refusait de discuter avec ceux qu'il considérait
hérétiques en se basant sur l'Écriture, et se borna plutôt à les condamner en
s'appuyant sur la tradition, lorsque lui-même était un hérétique et un réprouvé. Vieux jeu
de passe-passe que l'on retrouve souvent chez les Évangéliques modernes. Ce fut ainsi qu'il s'était élevé contre Praxéas en l'accusant d'avoir
«crucifier le Père» parce que c'était selon ce dernier «le Père lui-même qui
descendit dans la Vierge... et fut Jésus-Christ», ce qui est exactement ce que
l'Écriture enseigne (Ésaïe 9:5,6; Jean 1:14; 14:7-9):
«Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de
vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du seul
Père engendré comme Fils.» (Jean 1:14; d'après le Grec original et la
Bible de Machaira).
Plusieurs d'entre les trinitaires, surtout
parmi les Évangéliques, se moquent du modalisme et en tordent le sens pour le discréditer,
allant jusqu'à fausser l'histoire sur le sujet. Mais rien n'est nouveau sous
le soleil, c'est en effet une manière courante d'agir parmi ces réprouvés. Au
temps du Concile de Nicée/Constantinople, souvent ils tuaient ceux qui s'opposèrent à eux, ce fut le cas des
Donatistes qu'ils massacrèrent par milliers; mais de nos jours ils cherchent
plutôt à tuer le caractère d'une personne par la diffamation. C'est ainsi que
selon eux, Praxéas et Sabellius auraient conspiré ensemble pour développer le
concept modaliste de la divinité qui consiste en trois manifestations du même
être divin dans l'Ancien Testament (Dieu Yahvé), pendant l'incarnation (Jésus),
et dans le Nouveau Testament (le Saint-Esprit). Cette notion est complètement fausse, comme
il a été dit plus haut, Sabellius développa sa propre forme de Modalisme en y
ajoutant le Saint-Esprit, ce que Noetus et Praxéas n'avaient pas fait. Cette forme corrompue
du Modalisme fut nommé le Sabellianisme, mais en réalité on ne peut la nommé du
Modalisme mais du Momentanisme car les trois manifestations du Sabellianisme
sont momentanés et alternantes. Le Modalisme pur, nommé aussi le
Monarchisme, vient de Noetus, et ne ressemble en aucune façon au Sabellianisme
sauf pour dire que Jésus est le Père incarné dans la chair comme Fils unique.
Vers le même temps, Praxéas supporta les idées de Noetus mais il fut
complètement indépendant de Sabellius. Tombée en désuétude pendant des siècles,
la doctrine du Sabellianisme a pris un second souffle au 20e siècle dans une
branche du Pentecôtisme. Quoiqu'il
en soit, le Sabellianisme fut condamné comme une hérésie au Concile de Nicée, car
il n'était pas assez astucieux à leur goût et on le remplaça par une autre
hérésie plus subtile, celle de la Trinité Ontologique avec son Dieu à trois
têtes. Vraiment, le symbole approprié pour cette doctrine trinitaire est le cerbère, le
chien à trois têtes gardiens des portes de l'enfer dont l'empereur et les papes
sont maîtres. Le cerbérianisme, que l'on peu nommé aussi le trifrontalisme, est la doctrine de l'Antichrist et il doit être
condamné et rejeté comme une perversion infernale, un blasphème hautain
«contre
Dieu, contre son nom, contre son tabernacle, et contre ceux qui habitent au
ciel» (Apoc. 13:5,6).
C - LA TRINITÉ ET LA BIBLE
L’Église, supposément chrétienne, commença à formuler sa doctrine de la
Trinité au IVe siècle. Le Concile de Nicée (325) déclarait le Fils
consubstantiel au Père, tandis que le Concile de Constantinople (381) affirmait
la divinité du Saint-Esprit, bien que de manière moins précise. En ce qui
concerne l’interrelation entre les trois personnes conjecturales de la Trinité
spéculative, la doctrine
officielle affirme que le Fils est engendré par le Père, et que le Saint-Esprit
procède du Père et du Fils. La doctrine de la Trinité a été énoncée le plus
précisément à l’Est par Jean Damascène, bien qu’il retienne encore un élément de
subordination, et à l’Ouest par saint Augustin dans son De Trinitate. D’un côté, certains des premiers
pseudo-Pères de la prétendue Église
et certains théologiens tardifs, Catholiques et Protestants, sans considérer le caractère progressif de la
révélation de Dieu, ont présumé que la doctrine de la Trinité était déjà
complètement révélée dans l’Ancien Testament. D’un autre côté, du temps de la
Réforme, les sociniens et
les arminiens pensaient qu’elle ne s’y trouvait pas du tout, et sans supporter
leur théologie en aucune façon nous devons dire que ceux-ci avaient pleinement raison.
L’Ancien Testament ne contient aucune
révélation de l’existence trinitaire de Dieu, mais contient en revanche
plusieurs indications véritables de son unicité et de son incarnation qui fut
prophétisée. C’est d’ailleurs exactement ce que l’on peut
attendre de la Bible. Elle ne traite jamais de la doctrine de la Trinité comme
d’une vérité car elle ne s'y trouve simplement pas, mais présente une révélation
d'un seul Dieu en une seule Personne dans ses diverses
relations comme une réalité vivante, en rapport, en général, avec les œuvres de
création et de providence et, en particulier, avec l’œuvre de rédemption et de
sanctification. Sa
révélation la plus fondamentale est donnée par les faits et par les mots.
Et cette révélation s’éclaire au fur et à mesure que l’œuvre rédemptrice de Dieu
est plus clairement révélée, comme l’incarnation du Père dans la chair comme Fils
unique, du fait aussi que la Bible mentionne que le sang de Dieu a été versé sur la
croix par lequel il a acquise son Église (Ac. 20:28), et l’effusion du
Saint-Esprit qui est la présence de Christ dans son ministère d'exaltation. Plus la réalité glorieuse de
cette révélation ressort dans les faits
historiques, plus les affirmations de la doctrine deviennent limpides. La
révélation complète de cette doctrine dans le Nouveau Testament est due au fait que
la Parole s’est faite chair et que le Saint-Esprit ou Sainte Présence de Christ a fait
sa demeure du
cœur de ses élus qui forment l'Église.
On a parfois voulu trouver la preuve de la doctrine
d'une Trinité dans la distinction entre YHWH (l'Autosuffisant) et la forme
plurielle du mot Elohim qui selon Fabre d'Olivet signifie «l'Être des êtres». Or le premier argument est injustifié et le second
irréaliste.
Il est évident que les passages dans lesquels Dieu parle de lui-même au pluriel
(Gn 1:26, 11:7) contiennent une indication de distinctions de
puissances en Dieu.
Cependant, même celles-ci n’indiquent aucunement une Trinité, mais simplement
une pluralité d'êtres vivants ou consciences d'existences qui formerait le Conseil Divin. On trouve des indications de distinctions
dans les passages qui se réfèrent à l’Ange de l’Éternel (à la fois
identifié à l’Éternel lui-même et différencié de lui) – Genèse 16:7-13, 18:1-21,
19:1-28; Malachie 3:1 – et dans les passages dans lesquels la Parole ou la
Sagesse de Dieu sont personnifiées (Ps 33:4, 6; Pr 8:12-31). Dans certains cas,
plusieurs personnes sont mentionnées (Ps 33:6, 45:6,7, Hé 1:8,9). Dans
d’autres, Dieu est l’interlocuteur et parle à la fois du Messie et de l’Esprit,
ou alors le Messie est l’interlocuteur et parle à la fois de Dieu et de l’Esprit
(Es 48:16, 61:1, 63:9, 10). Le Psaume 82 contient quelques passages particuliers
qui nous aident à comprendre davantage la signification du terme Elohim:
«Dieu (Elohim)
se tient dans l'assemblée de Dieu (El); il juge au milieu des dieux (Elohim).
Jusqu'à quand jugerez-vous avec iniquité, et aurez-vous égard à la personne des
méchants?... J'avais dit: Vous êtes des dieux (Elohim), vous êtes tous des fils
du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un
prince quelconque» (Psm. 82:1,2,6,7).
Attendez une minute: combien y a-t-il de
dieux selon la Bible ? Seulement Un. Mais le texte aussi indique clairement que
le terme Elohim, l'Être des êtres, qui est le nom du Dieu Tout-Puissant, s'applique aussi à
d'autres. Dans certains cas, comme celui du Psaume 82, le contexte dit clairement qu'il s'agit des
hommes (v.6,7). Cela ne signifie pas pour autant que ces derniers sont des dieux dans
le sens que nous comprenons le mot Dieu et qu'ils usurpent le nom glorieux du Tout-Puissant, mais qu'ils sont des personnes
ou des êtres qui ont reçus la Parole de Dieu
pour accomplir un ministère quelconque, tout comme les juges d'Israël sous
l'alliance de la loi ou comme les chrétiens réels sous l'alliance de la grâce
qui reçoivent l'Esprit de la vérité. Cela est confirmé par le Seigneur Jésus
lui-même dans Jean 10:33-36 où il reprend ces mêmes passages des Psaumes:
«N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux (Elohim)? Si
elle a donc appelé dieux (Elohim) ceux à qui la parole de Dieu est adressée (et
cependant l'Écriture ne peut être anéantie), dites-vous que je blasphème...»
Dans ce contexte, le terme Elohim s'applique à tout le corps de Christ, chaque
membre étant un Elohim du fait qu'il a reçu la Parole de Dieu pour son salut.
Néanmoins il y a un seul Elohim, Christ lui-même qui est la Tête du Corps qui
correspond par analogie à «l'Être des êtres» du Conseil Divin qui créa les cieux
et la terre. C'est
en fait un honneur de porter un tel nom qui nous est adressé de la bouche du
Seigneur même, ceux qui se le refusent indiquent par ce fait qu'ils n'ont jamais
reçu la Parole du salut et qu'ils ne font pas parti du Corps de Christ. Or le
Corps de Christ ou l'ensemble de tous les élus, sous la direction de la Tête, est l'image parfaite du Dieu
invisible et nous y trouvons aucune Trinité mais plutôt une multiplicité dans
l'unité, car spirituellement les élus sont tous membres d'un même Corps. Dans l'éternité, aucun des élus ne se trouve en-dehors du Corps de Christ,
nous sommes tous en lui et par lui, et lui pleinement en chacun de nous, tout
comme nous voyons dans l'expression «Elohim». Nous
avons ici une première lueur du Nouvel Home, d'une race céleste et éternelle. Ainsi, on trouve dans l’Ancien Testament une
anticipation claire de l'unité de Dieu en Jésus-Christ telle qu’elle nous est révélée dans le Nouveau
Testament.
Le terme « trinité » sert à désigner la doctrine
pseudo-chrétienne selon laquelle Dieu existe en tant qu’unité de trois personnes
distinctes: Père, Fils et Saint-Esprit. Dans cette extravagance sophistiquée,
chacune de ces personnes est distincte des autres, et pourtant chacune a la même
essence que les autres. En d’autres termes, chacune est pleinement divine par
nature, mais aucune n’est la Trinité à elle seule. Chacune fait preuve de
volonté, d’amour et parle en disant « Je » et « Tu ». Le Père est une personne
différente du Fils, qui est lui-même une personne différente du Saint-Esprit,
qui est lui-même une personne différente du Père. Chaque personne est divine,
pourtant il n’y a pas trois dieux dans cette loufoque étrange mais un seul Dieu.
Il existerait trois subsistances ou personnes individuelles, et cela sans aucun
doute se nomme du trithéisme, une forme idolâtre de plusieurs dieux. Dans le
protestantisme, aujourd'hui, comme dans les sectes dites Évangéliques, on
reconnaît que la Trinité est une des expressions possibles de la croyance en
Dieu, et on voudrais nous faire croire qu'ils ne la tiennent pas comme
obligatoire à la foi. Mais qu'une personne s'y oppose et on ne tarde
pas à voir le contraire, et toute une avalanche d'intimidations et de
diffamations prendront place aux bonnes intentions. En effet, la Trinité est un
développement théologique qui date du IIIe ou IVe siècle, elle ne se trouve pas
dans la Bible en aucun endroit. Bien sûr il est question dans la Bible de Dieu
comme notre Père, il est question du Christ comme Fils de Dieu, et il est
question de l'Esprit Saint qui habite les élus. Mais que Dieu soit à la fois Père, Fils, et
Saint-Esprit, trois personnes distinctes en un seul Dieu ne s'y trouve
absolument pas. Après des siècles de résistances et de discussions de la part
des chrétiens authentiques, la lumière de la vérité se lève de plus en plus dans
les cœurs de ceux que Dieu a choisi.
L’important ici, vous l’aurez
compris, n’est pas tant de rechercher les fondements logiques et rationnels de
la doctrine de la Trinité, mais bien plutôt, de s’en tenir à ce que l’Écriture
Sainte nous enseigne à ce sujet, la Bible étant pour les chrétiens l’autorité
souveraine en matière de foi et de vie, le critère normatif de la théologie. La
suffisance des Écritures doit toujours l'emporter sur les spéculations des
Conciles ou des Synodes qui la tordent à leur gré pour maintenir leur pouvoir
sur la foi et les consciences individuelles. Les Symboles ou Confessions de Foi
n'ont aucune autorité sur la Bible ni sur le fidèle qui marche dans ses voies.
Dans tout ce qui vient d'être
présenter, la vraie question était de savoir si oui ou non la doctrine de la
Trinité se trouve dans la Bible, ou dit autrement, si oui ou non le Dieu de la
Bible est un Dieu trinitaire. Comme le disait le philosophe français Blaise
Pascal: « Dieu seul parle bien de Dieu » ! Il nous faut donc partir de la
révélation de Dieu dans la Bible, telle qu’elle se présente à nous, pour voir si
nous sommes invinciblement conduits à confesser le Dieu Trinitaire en trois
personnes, Père, Fils
et Saint-Esprit; ou le seul Dieu indivisible Jésus-Christ comme étant la seule
et unique Personne en Dieu, le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils
unique, l'enveloppe visible du Dieu invisible, en qui nous sommes, par qui
nous sommes, et pour qui nous sommes. Déjà nous avons obtenu notre réponse, mais nous devons poussez
encore plus loin notre étude car plusieurs cerbériens contradicteurs sèment
l'agitation et nombre de malfaisants, surtout au niveau des sectes dites
Évangéliques, s'attaquent à la vérité.
L'EMPEREUR CONSTANTIN ET LE CONCILE DE NICÉE
Avant la fin du premier siècle il y avait déjà
différentes fausses doctrines et beaucoup de mélange sur les principes
théologiques; les uns se tenaient à
l’enseignement de Balaam, les autres à la doctrine des Nicolaïtes, d’autres
encore écoutaient une femme désignée du nom de Jézabel, laquelle prétendait être
prophétesse et enseignait (Apoc. 2.20). Cette Jézabel correspond figurativement
à l'Église Catholique, romaine et protestante. Afin que nous sachions exactement ce qui est juste, la
pure doctrine des apôtres nous a été laissée en héritage dans les Saintes
Écritures. On y trouve mentionnées également les diverses doctrines introduites
par des personnes non autorisées. L’injonction:
«Éprouvez toutes choses» (1 Thess.
5:21) est encore et toujours valable. Beaucoup se sont approprié cette Parole,
mais dans la pratique ils ne l’emploient pas correctement. Ils ont éprouvé les
autres selon le niveau de leur propre connaissance, selon le point de vue biaisé
des doctrines et pratiques de leurs affiliations religieuses ou dénominationnelles, et ce faisant ils ont complètement perdu de vue qu’auprès de
Dieu il y a une seule échelle des valeurs capable d’éprouver toutes choses, et
qui peut être employée en toutes circonstances, et cela sous la direction du
Saint-Esprit. Cette échelle est
le
témoignage complet de la Parole de Dieu,
qui se trouve être la Bible.
Au 2e
siècle, les diverses orientations religieuses se développèrent à côté de
l’Église du Dieu Vivant composée uniquement des élus, laquelle croit et agit
pour toujours de la manière dont Christ l’a enseigné au travers des apôtres sans
être institutionnalisée. Les enseignements qui avaient déviés de la Parole
devinrent de plus en plus en vogue. On avait élargi le chemin étroit ainsi que
la porte étroite. Chaque tendance religieuse s’efforçait d’appeler à soi le plus
grand nombre de membres possible, comme c’est d’ailleurs encore le cas
aujourd’hui. Cependant cette promesse est toujours valable pour la véritable
Église de Jésus-Christ qui est son Corps spirituel:
«Ne
crains pas, petit troupeau,
car il a plu à votre Père de vous donner le royaume»
(Luc 12:32). Les brebis du petit troupeau ne prennent garde qu’à la voix du Bon
Berger, Celui qui a donné Sa vie pour les brebis;
c’est-à-dire qu’elles ne prennent garde qu’à Sa Parole.
Cette “ecclesia” ou littéralement «cet appel à renaître» a été de tout temps la
petite troupe de ceux qui ont entendu l’appel à sortir de la confusion et qui
suivent le Berger sans compromis.
Dans les temps post-apostoliques s’élevèrent
Polycarpe (155), lequel avait, selon une tradition, cheminé avec l’apôtre
Jean, ainsi qu’Irénée (202), un disciple de Polycarpe, lesquels se
distinguèrent comme défenseurs de la vraie foi. Cependant, en examinant les
choses de plus près, on voit qu’il ne s’agissait déjà plus exclusivement de la
publication du pur héritage de la foi apostolique primitive. On peut voir
clairement que, de l’organisme divin de l’Église primitive, le pas vers
l’organisation humaine avait été fait. Le développement de cet âge jusqu’au
concile de Nicée en 325 est contradictoire. Vu uniquement de l’extérieur, le
christianisme dégénéré se propagea toujours plus, sous toutes ses formes,
jusqu’à être reconnu par l’État du temps de l’empereur Constantin, de telle
manière qu’il devint alors une puissance qui était à prendre au sérieux dans
l’empire romain tout entier. La foi devint une nouvelle philosophie. Les
traditions orientales, mélangées avec la culture helléniste, diluèrent fortement
la substance de la foi primitive. Les controverses sur ce qu’on appelle la
“christologie” entrèrent en lice et agitèrent les âmes. Voici ce que
disait Harnack, Adolf von (1851-1930): «Si le Paganisme a été conquis par le
Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a été
corrompu par le Paganisme. Le Déisme pur des premiers chrétiens… fut substitué,
par l’Église de Rome, par le dogme incompréhensible de la Trinité. De nombreux
principes païens, inventés par les Égyptiens et idéalisés par Platon, furent
conservés comme étant dignes de foi. Les doctrines du Logos et de la Trinité ont
été modelées par les Pères Grecs, qui… ont été très influencés, directement ou
indirectement, par la philosophie platonicienne… A partir de cette source, on ne
peut nier que des erreurs et des corruptions aient pénétré l’Église».
Il n'y a aucun doute que Harnack savait très bien de quoi il parlait, son
avertissement devrait concerné tous ceux qui se disent chrétiens.
A - LA TRINITÉ DE CONSTANTIN
L’empereur romain Constantin, qui
était un grand stratège, mit à profit pour lui-même le christianisme qui se
mondanisait, mais il ne diminua pas pour autant ses rapports avec le paganisme.
L’empereur Constantin était un scélérat, un
parricide qui avait étouffé sa femme dans un bain, égorgé son fils, assassiné
son beau-père, son beau-frère et son neveu; un homme bouffi d’orgueil, et plongé
dans les plaisirs; un détestable tyran, ainsi que ses enfants. Il favorisa aussi bien la construction de temples païens que l’édification
d’églises. En 321, la célébration du dimanche fut décrétée légalement. Marie-Nicolas-Sylvestre Guillon, professeur d'éloquence sacré dans la faculté de
Théologie de Paris en l'an 1828, confirme dans ses écrits sur les "Pères de
l'Église", que «Constantin s'engageait dans les plus hautes spéculations sur
les mystères de la foi, particulièrement sur l'incarnation; et qu'il
expliquait au Concile les prophéties qui concernaient l'avènement de Christ, en
les confirmant non par les Saintes Écritures, mais par le témoignage des
prédictions occultes de la Sibylle de Cumes dans la 6 ie
éloge de Virgile».
Que le
sujet de l'incarnation de Christ obsédait Constantin face aux Oracles de la
Sibille de Cumes, est dû au fait que les prédictions de la Sibille, qui était
vénéré à Rome, annonçaient la venue de l'âge d'or, le rétablissement du règne de
Saturne par un enfant mâle qui participerait à la vie des dieux et qui règnerait
sur un monde en paix. Il n'y a aucun doute que Constantin s'attribua cette
prédiction à lui-même, et l'imposa aux évêques réunis qui en firent un héros de
la foi. Ceci est significatif, lorsque nous considérons que le nom secret de la
ville de Rome, qui fut interdit de prononcer sous peine de mort, était "Saturnia"
ou ville de Saturne; et que "Saturne" dans le langage des mystères Chaldéens
signifie "Celui qui est caché" ou "le dieu des mystères", c'est-à-dire
"Satan". Ceci identifie Rome comme la ville de Satan et son Souverain Pontife
comme l'incarnation de "Celui qui est caché", l'hypocrite, le subtil. Ainsi
nous voyons la vrai face de Constantin et de sa descendance dans la Rome papale.
Ce qui est encore plus intéressant, est que nous savons d'après certaines
archives historiques retrouvé dans "l'Histoire Ecclésiastique de Sozomen", que
Constantin fut né en Grande-Bretagne et qu'il avait reçu une certaine éducation
chrétienne. Mais nous savons aussi que le prétendu christianisme dans lequel il
fut éduqué n'était qu'une forme de Druidisme de l'ancienne religion des
Celtes. Or d'après le Rev. R.W. Morgan (St. Paul in Britain), la religion
Druide avait certaines similarités avec une forme de Christianisme qui se
rapprochaient beaucoup du Mithraïsme. Le point crucial ici est que la
religion Druidique, dans laquelle Constantin fut instruit dans sa jeunesse,
avait une Trinité d'une essence divine créatrice, conservatrice, et rénovatrice,
connu comme "Beli, Taran, et Yesu", le dernier nom étant le même que celui de
Jésus: Beli, le Père; Taran, la Mère, et Yesu, le Fils.
Malgré tout ce que
nous savons sur Constantin, les théologiens orthodoxes traditionnels persistent
encore de nos jours à le mettre hors de tout doute. Nous voyons ceci dans les
paroles de Roussas John Rushdoony, théologien des églises Réformées: "La
sincérité de la foi religieuse de Constantin ne doit pas être douté" (The One
and the Many). Or nous ne doutons pas de la foi religieuse de Constantin,
nous affirmons simplement, avec des preuves bibliques et historiques à l'appui,
que sa foi n'était pas réellement chrétienne, mais plutôt païenne et extrêmement
subtile. Toutefois, Rushdoony touche le point essentiel en disant: "Le
christianisme représentait le pouvoir, et Constantin croyait dans le
pouvoir. Tout comme Dieu est Souverain et Monarque sur tout ce qui est dans les
cieux, Constantin se disait souverain et monarque sur toute la terre entière. Ainsi, comme Eusèbe de Césarée écrivit: «Puisqu'il (Constantin) fut le premier
à déclarer la totale Souveraineté de Dieu, ainsi lui-même comme seul souverain
du monde Romain, rependait son autorité sur toute la race humaine». Pour
Eusèbe, la monarchie l'emporte comme système et méthode de gouvernement pour
tous les états. De même qu'il n'y a qu'un seul Dieu, de même il n'y a qu'un seul
empereur. En déclarant que Dieu exerce sa souveraineté seulement que dans les
cieux, et que l'Empereur est choisi de Lui pour exercer son autorité sur la
terre entière, Constantin se déclare être "le dieu de ce monde" (2 Cor.4: 4),
tout comme les papes qui siègent à Rome. Ainsi dit Rushdoony: "A un certain moment, selon Eusèbe, Constantin proclama au
groupe d'évêques du Concile de Nicée: - Comme évêques, votre juridiction
s'exerce à l'intérieur de l'Église: Je suis aussi un évêque ordonné par Dieu
pour superviser tout ce qui est à l'extérieur de l'Église. - Ainsi Constantin ne
trouva aucune difficulté à définir sa position christologique comme Empereur,
sauveur, Souverain Pontife, et évêque de Dieu". Et quoique le Catholicisme ne
veut point l'admettre, Constantin, et non Pierre, fut en réalité le premier Pape
officiel, tandis que Simon le magicien avait été le premier pape officieux.
B - LA TRINITÉ DES MELCHITES
Lors du
Concile de Nicée, en 325, les hérésiarques Arius et Athanase en furent les deux orateurs
principaux. Leurs exposés ont été largement transmis à l’histoire de l’Église.
Visiblement Arius n’avait aucune connaissance de Christ. Par contre, Athanase
témoigna «qu’en Jésus, Dieu Lui-même nous est apparu; que Dieu Lui-même s’est
fait connaître à nous et nous a sauvés; que nous avons en Lui le Père même…
qu’en Jésus, le Père Lui-même nous a rachetés» (K. D. Schmidt, Grundriss der
Kirchengeschichte, S. 98). Néanmoins, ne nous empressons point de dire
qu'Athanase défendait réellement la divinité de Christ et qu'il était un vrai
chrétien malgré quelques écarts doctrinaux. Le témoignage d'Athanase fut teinté par de
nombreuses fausses doctrines qu'il maintenait. Au Concile de Nicée, dit l'auteur
de "Nimrod", «le parti des "Melchites, c'est-à-dire les représentants de la
soi-disant chrétienté en Égypte, affirmaient - qu'il y a trois personnes dans la
Trinité, le Père, la Vierge Marie, et le Messie leur fils». Dans le
Dictionnaire de Daniel G. Reid (Dictionary of Christianity in America),
nous trouvons que les Melchites surgirent des Patriarches d'Alexandrie, et que
le mot "Melchites" signifie "Roi ou Empereur" dans le Syriaque et l'Arabique.
Ceci nous indique que le parti des Melchites, au Concile de Nicée, supportait
les notions de l'Empereur Constantin d'introduire une Trinité issue du Paganisme
qui satisfaisait tant bien aux païens qu'aux chrétiens nominatifs. Or, puisque
toutes les Trinités du Paganisme incorporait une Déesse, il convenait qu'il en
fut ainsi dans cette forme de christianisme mondanisée afin de maintenir l'ordre
et l'unité dans l'Empire, et d'établir l'Église Impériale Universelle ou
Catholique comme seule autorité, et qui serait secrètement par duplicité
"l'Église Mithriaque Universelle" vouée au Culte du Soleil.
Alexandre Hislop, dans son
livre remarquable «Les Deux Babylones», nous révèle des faits intéressants sur
ce sujet de la Maldonne Romaine: "Dans la doctrine ésotérique de la Grèce et de
Rome, il n'y avait qu'une seule Déesse, le Saint-Esprit, représenté comme
femelle. Ceci fut fait par une perversion de la grande idée scripturaire que
tous les enfants de Dieu sont enfantés par le Père et nés de l'Esprit; et avec
cette idée, l'Esprit de Dieu comme Mère était représenté sous la forme d'une
colombe, et était reconnue comme la Reine du ciel et Médiatrice entre Dieu et
les hommes". Ceci est confirmé par la Parole de Dieu qui nous dit: «Les fils
amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte
pour faire des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des aspersions aux
dieux étrangers, afin de m'irriter...» (Jéré. 7:18). Or nous avons l'évidence
qu'Athanase, qui après le Concile de Nicée devint Patriarche d'Alexandrie, fut
celui qui influença la section Melchite du Concile, et qui aurait proposé que
les trois personnes de la Trinité soient le Père, la Mère, et le Fils; le terme
"Mère" désignant le Saint-Esprit.
K.R. Hagenbach, dans son Histoire des
Doctrines (History of Doctrines, 1847), nous dit: "La notion fut avancée
par l'orthodoxe Athanase, que la Vierge avait demeuré libre de la corruption
générale; et que seulement elle, qui fut élevée au-dessus de toute l'humanité
par une profusion d'adoration, devait partager le privilège avec son Fils,
d'apparaître sans péché sur les pages de l'histoire. Selon Athanase, considéré
le champion de la Foi Orthodoxe, Marie demeura toujours une vierge par la grâce
perpétuelle, et il la déclara Mère de Dieu". Cette aberration ouvrit le chemin à la
Co-rédemption de Marie, et aussi à l'utilisation de l'hostie (les gâteaux
solaires) dans le sacrifice non-sanglant de la Messe. Or, ceci est en plein
accord avec le caractère de la déesse égyptienne "ISIS"; car n'oublions pas
qu'Athanase venait de la ville d'Alexandrie, Capitale de l'Égypte, mais aussi
Capitale du Paganisme de l'antiquité. Ainsi nous dit Hislop: "Quant au
caractère païen du sacrifice non-sanglant de la Messe, nous l'avons suffisamment
établi. Mais il y a encore à considérer un point qui montre encore mieux
l'œuvre du mystère d'iniquité. Il y a sur l'hostie des lettres qu'il vaut la
peine de lire. Ces lettres sont I. H. S.. Pour un chrétien, ces lettres
signifient "Jésus Sauveur des Hommes". Mais qu'un adorateur Romain de la déesse
Isis jette les yeux sur ces lettres, il les expliquera d'après son propre
système d'idolâtrie et lira: ISIS, HORUS, SEB, c'est-à-dire: la mère,
l'enfant, et le père des dieux; en d'autres termes, la Trinité Égyptienne".
On ne peut s'étonner de cette perversion subtile qui cherche à renverser la Foi
chrétienne authentique, lorsque nous considérons ce que nous dit M.S. Guilon sur
Athanase: "Athanase fut armé de toutes les subtilités de la dialectique et de
la puissance des empereurs. Il n'ignorait pas les sciences profanes, mais il
évitait d'en faire parade. Il fut un admirateur d'Origène et de Tertullien à
cause de leur vigueur de la dialectique et de l'érudition. Il croyait que par
le signe de la croix, tous les prestiges des démons sont dissipés. Il disait que
Jésus prit un corps dans le sein de Marie sa mère, demeurée toujours vierge. Il
enseignait que tant que nous sommes sur la terre, nous ne pouvons dire avec
assurance: Me voilà sauvé. Pour lui le baptême d'eau occasionna la nouvelle
naissance, et le prêtre fut seul capable de donner la rémission des péchés; et
que les morts recevaient quelques bienfaits de la Messe". Animé d'un esprit
d'arrogance et de duplicité inouï, Athanase dit dans sa "Lettre à Sérapion": "La foi de l'Église Catholique est celle que Jésus-Christ a donnée, que les
apôtres ont publiée, que les Pères ont conservés. L'Église est fondée sur cette
foi, et celui qui s'en éloigne n'est plus chrétien". Voilà donc la base réelle
de la Trinité ontologique maintenue par le Catholicisme, le Protestantisme
Réformé, et
les sectes dites Évangéliques. Un amalgame de la Trinité Druidique et de la
Trinité Égyptienne est celle qui fut adoptée, modifiée subtilement, enrobée d'un
langage biblique, et proclamée par le Concile de Nicée comme étant une vérité
absolue d'un seul Dieu en trois personnes distinctes, dogme obligatoire
qu'il faut croire sans lequel personne ne peut être sauvé. Voilà le Dieu avec
lequel on a aveuglé le monde depuis tellement longtemps sous prétentions qu'il
est le Dieu de la Bible.
A partir de ce moment commença la constitution de
l’église romaine qui se nomme historiquement l'Église Constantinienne que
plusieurs nomment avec raison: la Grande Prostituée. Au temps
du concile de Nicée en l'an 325, il n’y avait encore aucun pape, aucun cardinal. Aucun
évêque de Rome ne s’était présenté en revendiquant le premier rang. A cet égard
l’histoire de l’Église a été partiellement antidatée, manipulée ou carrément
faussée. C’est l’empereur Constantin qui convoqua le Concile de Nicée et le
patronna. Son but était d’unir en une seule église les diverses orientations et
de les placer au service de l’État. L’union de l’État et de l’église eut lieu et
c’est ainsi que naquit “l’église d’État”. Le livre de l'Apocalypse relate ces
faits en termes symboliques (Apoc. 13:1-10). Pour vous aider à comprendre tous
les enjeux de cette machination diabolique, imaginez-vous pour un instant que cet évènement se
produit en l'an 2007, et que le président américain, George Bush, jr,
prend la place de Constantin et est celui qui convoque les représentants de
toutes les dénominations chrétiennes sur la terre, ainsi que tous les chefs de
toutes les différentes religions du monde entier, pour résoudre un problème
religieux d'importance capitale qui sème la discorde globalement et met en
danger l'existence même de la race humaine. Son but: utiliser les divergences et
les conflits entre ces différents groupes pour former l'embryon d'un nouveau
corps religieux mondial sous prétentions d'établir la paix et le bien-être pour
tous. Sous couverture il envoie ses troupes semer le chaos afin de forcer leur
mains d'accepter ses propositions. Tout comme Constantin, il prétend avoir reçu
une vision céleste, un appel direct de Dieu pour résoudre leurs problèmes en les
unifiant en un seul corps, et place tout son pouvoir derrière eux pour les aider
à atteindre ce but grandiose pour le salut de l'humanité. Mais le concept de
Dieu est l'épine dans la botte de foin proverbiale, il entreprend donc de le
décrire sous des nouveaux termes qui convient à tous et les engages à trouver
une solution lorsqu'il détient déjà la réponse. Il influence les discours
subtilement et les dirige à adopter un seul Dieu pour tous, mais un Dieu composé
de chacun des dieux principaux des différents groupes, un Dieu en trois
personnes distinctes, égales en pouvoir, en substance, et en divinité qui
reflètent l'unité des trois différents groupes majeurs. Pour but
de simplicité, nous le nommerons: Allah, Yesous, Yahvé, - le Père, le Fils, et le
Saint-Esprit qui se nomment dans leur unicité le Dieu AYY et par
duplicité le Moi de la désignation de la lettre anglaise «I». Cette désignation convient au trois plus grandes religions du
monde: l'Islamisme, le Christianisme, et le Judaïsme, et convient en même temps
à la philosophie du Nouvel Âge que chaque homme est Dieu dans son Moi intérieur.
On fit construire un énorme temple au Dieu AYY qui se nommait le VATIC'AYY
et qui signifie Mont d'AYY, et des églises d'AYY surgirent dans toutes
les nations. Puisqu'on leur avait donner la liberté d'interprétation certaines
de ces églises se nommaient l'Église d'Allah'AYY, l'Église de Yesous'AYY, et
l'Église de Yahvé'AYY. On y établit un chef suprême qui se nommait le
PAP'AYY et qui par jeux de mots signifie le Têteux, celui qui susse l'AYY,
ainsi que des administrateurs qui se nommaient les ÉV'AYY, ceux qui
s'évente d'AYY, et des serviteurs qu'on nommait des PRËTR'AYY, c'est-à-dire les prêteur d'AYY, ceux qui vendent la fabulation d'AYY. On fabriqua aussi
des galettes d'AYY ou des EST'AYY, et les communiants étaient tous des
mangeurs d'AYY. Et les fidèles se nommaient les AYY'OYE, c'est-à-dire
les Idiots, ceux qu'on bourre d'AYY. Maintenant vous comprenez
par cette satire les enjeux de la stratégie que démontre l'idéologie pour la domination du monde,
et vous comprenez aussi le pourquoi de la formulation de la doctrine de la
Trinité Ontologique par le Concile de Nicée. Seriez-vous encore tellement dans
les ténèbres pour continuer à croire que le Dieu Trinitaire est le vrai Dieu ?
LES SYMBOLES OU CONFESSIONS DE FOI
ŒCUMENIQUES
La première grande formulation de la foi trinitaire a été faite au concile de
Nicée (325) sous l'impulsion de l'empereur Constantin. Cette période aura été une intense période de lutte contre les hérésies qui
se développent sur la Trinité, sur la nature du Fils, mais aussi sur le
Saint-Esprit dont on soutiendra à son tour qu'il n'est qu'une créature (hérésie
pneumatomaque). Le Ier concile de Nicée, en 325 établit son symbole
abject, ancêtre du Credo
sordide actuel, qui se termine par un anathème contre ceux qui refusent d'y
croire. Ceux qui s'y opposaient furent chassé, persécuté, torturé et massacré.
Nous vous présentons le Symbole de Nicée au complet, incluant la section de la
fin qui contient l'anathème et qui est généralement omise par les églises
lorsqu'il est récité en publique. A ceux qui se disent chrétiens, remarquez les
fausses doctrines et les exagérations anti-scripturaires dans les Symboles
suivant. Le Symbole de Nicée affirme clairement que Jésus est né deux fois: «né
du Père avant tous les siècles... a pris chair de la vierge Marie», or prendre
chair équivaut à naître, aussi cela signifie que Jésus a deux pères: la
personne du Saint Esprit et la personne du Père, faisant ainsi de Marie
une courtisane et du Père un cocu car elle se trouva enceinte du
Saint-Esprit (Matt.1:18); le Symbole d'Athanase affirme les mêmes choses mais
plus clairement au niveau de la double naissance de Jésus. En plus, le Symbole
de Nicée déclare que l'Église est catholique et apostolique, affirmation par
laquelle l'Église Catholique, romaine comme protestante, se réserve l'universalité et la domination de la
foi, et qu'il y a un baptême pour le pardon des péchés, tous des affirmations
subtiles et anti-scripturaires. Nous mettons en caractères gras quelques
points saillants qui vous ferons réfléchir.
A - LE SYMBOLE DE NICÉE
«Je crois en un seul Dieu, le
Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et
invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles: Il est Dieu, né de Dieu, lumière,
né de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, de même
nature que le Père; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour
notre salut, il descendit du ciel; Par l'Esprit Saint, il a pris chair de la
Vierge Marie, et s'est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il
souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du
Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts et son
règne n'aura pas de fin.
Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui
donne la vie; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit
même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je crois en
l'Église, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul
baptême pour le pardon des péchés. J'attends la résurrection des morts, et
la vie du monde à venir.
Pour ceux qui disent: " Il fut un temps où il
n'était pas " et: " Avant de naître, il n'était pas " et: " Il a été créé du
néant ", ou qui déclarent que le Fils de Dieu est d'une autre substance [hypostasis]
ou d'une autre essence [ousia],
ou qu'il est soumis au changement ou à l'altération, l'Église catholique et
apostolique les anathématise.»
***
Le symbole de Nicée-Constantinople est issu des
travaux d'une longue suite de conciles dont le dernier, celui de Constantinople contient un article qui dit « Je crois en
l'Église une, sainte,
catholique
et apostolique ». Les trois autres conciles œcuméniques, réunis en Orient avec
la participation des légats de l'évêque de Rome et de patriarches orientaux
importants tels qu'Athanase et Cyrille d'Alexandrie, s'entendent à définir la
foi spéculative que partagent alors la grande majorité des pseudo-chrétiens,
d'ou seront issues plus tard les Églises dites
catholique et
orthodoxes. Ces termes sont utilisés, par
simplification, pour distinguer d'une part l'Église Romaine et
d'autre part les Églises d'Orient relevant des patriarcats de Constantinople,
Antioche, Jérusalem et Alexandrie: l'Église Romaine se considère en effet comme
seule détentrice légitime de la
catholicité (c'est-à-dire de l'universalité) sans
pour autant reconnaître que sa foi ne serait pas
orthodoxe. Mais cette distinction dans les
esprits ne viendra que beaucoup plus tard et tous les délégués aux 4 premiers
conciles œcuméniques sont d'accord entre eux et s'ils ne le sont pas, les
empereurs se chargeront de les mettre forcément d'accord. Quelques-uns résistent
qui seront à l'origine des Églises dites
pré-chalcédonniennes: nestoriens
et monophysites entre autres.
B - LE SYMBOLE DE NICÉE-CONSTANTINOPLE
«Nous croyons en un seul Dieu, le Père
tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles
et invisibles. Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le
Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Dieu venu de Dieu,
lumière issu de la lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé,
d'une même substance que le Père et par qui tout a été fait; qui pour nous
les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s'est incarné par le
Saint- Esprit dans la vierge Marie et a été fait homme. Il a été crucifié pour
nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été mis au tombeau; il est
ressuscité des morts le troisième jour, conformément aux Écritures; il est
monté aux cieux où il siège à la droite du Père. De là, il reviendra dans la
gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin.
Nous croyons en l'Esprit-Saint, qui règne et qui
donne la vie, qui procède du Père, qui a parlé par les Prophètes, qui avec le
Père et le Fils est adoré et glorifié; nous croyons l'Église une, sainte,
universelle et apostolique. Nous confessons un seul baptême pour la rémission
des péchés; nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à
venir.
Si quelqu'un ne confesse pas deux naissances du
Fils de Dieu, l'une avant les siècles, du Père, intemporelle et incorporelle,
l'autre, aux derniers jours, de celui même qui, descendu du Ciel, s'est
incarné dans Marie sainte et glorieuse, mère de Dieu toujours vierge, et qui
est né d'elle, qu'il soit anathème
Amen.»
Mieux être «anathème» que de suivre
dans les voies tortueuses d'une telle aberration odieuse et répugnante. Dire
que des gens dits chrétiens reconnaissent une telle ordure comme étant la
vérité même dépasse les bornes de la logique.
***
C - LE SYMBOLE DIT D'ATHANASE
«Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir
la foi catholique: s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans
aucun doute pour l'éternité.
Voici la foi catholique: nous vénérons un Dieu dans
la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser
la substance: autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre
celle du Saint-Esprit; mais une est la divinité du Père, du Fils et du
Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le
Saint-Esprit: incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit; infini
est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit; éternel est le Père,
éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit; et cependant, ils ne sont pas trois
éternels, mais un éternel; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois
infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est le Père,
tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit; et cependant ils ne sont
pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le
Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu; et cependant ils ne sont pas trois
Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le
Saint-Esprit est Seigneur; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un
Seigneur; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que
chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la
religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois
Seigneurs.
Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni
créé ni engendré; le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé,
mais engendré; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni
fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un Père, non pas
trois Pères; un Fils, non pas trois Fils; un Saint-Esprit, non pas trois
Saints-Esprits. Et dans cette Trinité il n'est rien qui ne soit avant ou après,
rien qui ne soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois
également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a
déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité
dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité.
Mais il est nécessaire au salut éternel de croire
fidèlement aussi à l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Voici la foi
orthodoxe: nous croyons et nous confessons que notre Seigneur Jésus-Christ,
Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de la substance du Père,
engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère,
né dans le temps; Dieu parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable
et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon
l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ,
mais un Christ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair,
mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu; un absolument, non par un
mélange de substance, mais par l'unité de la personne. Car, de même que l'âme
raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ.
Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième
jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite
du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue, tous les
hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres
actes: ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, ceux qui ont mal agi,
au feu éternel. Telle est la foi catholique: si quelqu'un n'y croit pas
fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé.»
***
Nous avons reproduis ici le symbole
d'Athanase (296 - 373 après J.C.), un Égyptien d'Alexandrie, capitale de l'idolâtrie et de la Trinité
Égyptienne de
Isis, Horus, Seth,
qui était pleinement engagé dans la bataille pour défendre la supposée orthodoxie
trinitaire. Nous vous le présentons au complet afin que vous puissiez voir
de vos yeux les subtilités et les aberrations de cette doctrine insidieuse et
dangereuse. Vous remarquerez que le Seigneur Jésus est présenté encore comme étant né
deux fois (engendré du Père et né de la vierge Marie), qu'il est
dit que cette foi est orthodoxe (droite), et qu'il est absolument nécessaire d'y
croire pour être sauvé. En plus, ce symbole déclare clairement qu'il y a trois
dieux mais qu'ils est interdit par la religion catholique de le dire. Aussi, il
y a contradiction flagrante, car s'il y a trois personnes en Dieu comme ils
l'affirment et que Christ est Dieu, donc il y aurait trois personnes en Christ
et en chacun des croyants.
Mais il est à remarquer que ce Symbole
déclare que si les trois personnes qui composent la divinité sont séparées l'une
de l'autre elle ne sont pas Dieu, car c'est seulement l'union des trois qui est
Dieu. En d'autres mots Jésus ne serait pas Dieu puisqu'il s'est séparé lui-même
des deux autres personnes par son incarnation dans la chair. Cette notion
subtile et diabolique est la doctrine de l'Antichrist. D'après leur propre aveu,
les trinitaires déclarent que c'est Dieu le Fils qui s'est incarné et non Dieu
le Père ni Dieu le Saint-Esprit. Il y a clairement une séparation et une révolte
dans leur concept inconséquent et irrationnel de la divinité. Mais la Bible ne
déclare pas que c'est Dieu le Fils qui s'est incarné, elle affirme plutôt que
Dieu s'est manifesté dans la chair (Jn. 1:14; 1 Tim. 3:16). Selon la logique
insensée des trinitaires, il faudrait dire que les trois personnes ce sont
incarnées dans la chair puisque seulement l'union des trois est Dieu d'après
leurs aberrations contradictoires.
Le Ier concile de Constantinople (381) avait reprit
cette expression dans « Nous croyons en une seule Église sainte, catholique
et apostolique». Cependant, de schisme en schisme, les mots « catholique »
et « catholicisme » deviendront dans l'usage l'apanage de la seule Église
Catholique Romaine. On retiendra surtout le Grand Schisme de 1054, qui marque la
séparation entre l'Église d'Occident et les Églises orientales, dites Églises
des sept conciles (essentiellement les Églises Orthodoxes russe et grecque),
puis la Réforme, à partir de laquelle le mot « catholique » s'oppose
systématiquement en Europe occidentale à « protestant ». Le protestantisme est
nommé à l'époque en France « RPR », « religion prétendue réformée »,
titre qui lui va très bien car nous voyons de nos jours qu'elle dégage une
puanteur infecte d'une foi stagnante de son intellectualisme odieux et a besoin
elle même d'être réformée. Il est évident que l'Église Réformée a rétrogradée,
elle s'identifie elle-même comme l'Église Catholique Réformée, de même que
l'Église Presbytérienne et plusieurs autres comme la secte de l'église Baptiste
Réformée. De leur propre aveu, le terme
catholique s'applique aussi au protestantisme. Bref, nous aboutissons ainsi avec
l'Église Catholique Romaine et ses différentes branches, de même avec l'Église
Catholique Protestante et ses différentes branches, et de là vient s'ajouter
les sectes dites Évangéliques avec leurs différentes branches. Toutefois, dans
le langage du peuple commun le terme «catholique» désigne toujours l'Église
Catholique Romaine et non l'Église Protestante.
D - LE SYMBOLE DE CHALCÉDOINE
«Avant les siècles engendré du Père selon la divinité,
et, né en ces derniers jours, né pour nous et pour notre salut, de Marie, la
Vierge, mère de Dieu, selon l'humanité. Un seul et même Christ Seigneur, Fils
unique, que nous devons reconnaître en deux natures, sans confusion, sans
changement, sans division, sans séparation. La différence de natures
n'étant pas supprimées à cause de l'union, la propriété de l'une et de l'autre
étant bien plutôt sauvegardée et concourant à une seule personne et une seule
hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en deux personnes mais un
seul et même Fils.» Concile de
Chalcédoine, le 22 octobre 451.
Le
concile de Chalcédoine est le quatrième concile
œcuménique et a eu lieu dans l'église Sainte-Euphémie de la ville éponyme en
451. La formule du concile d'Ephèse était contesté par les Nestoriens et par les
Alexandrins qui croyaient qu'en reconnaissant la dualité des natures dans le
Christ, on voulait les séparer et les opposer. Il y avait une confusion entre la
notion de nature et la notion de personne. Convoqué par l'empereur byzantin
Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie il réunit à partir du 8 octobre
451 entre cinq ou six cents évêques. Dans la continuité des conciles précédents,
il s'intéresse à divers problèmes christologiques et condamne en particulier le
monophysisme d'Eutychès et Dioscore sur la base de la lettre du pape Léon Ier
intitulé Tome à Flavien de Constantinople
(nom du patriarche de Constantinople, destinataire de la lettre du pape). C'est
durant ce concile qu'est redéfinie la notion de personne dans la fausse
doctrine de la Trinité Ontologique, a) comme le principe de différenciation
relationnelle au sein du mystère d'un Dieu à la fois un et trine, et b)
comme le principe d'unité et d'identité, dans le cas des deux natures, dans la
personne unique du Christ. Cependant le pape saint Léon Ier le Grand refuse
d'accepter le 28ie canon du concile, qui en attribuant à la ville de
Constantinople le titre de "Nouvelle Rome", remet en question la primauté du
siège apostolique de Rome. A partir de Chalcédoine, nous voilà à la croisée des
chemins entre le Catholicisme Romain et le Catholicisme Protestant. A partir de
ce point, le Protestantisme qui louange Chalcédoine, ne reconnaît plus
historiquement l'autorité d'aucun autre concile œcuménique. Soulignons que le
Catholicisme Romain et le Catholicisme Protestant sont en parfait accord sur la
définition spéculative de la doctrine de la Trinité telle qu'élaborée par les
conciles œcuméniques de Nicée à Chalcédoine et le sont toujours. Cette doctrine
subversive, qui est la plus insidieuse et la plus grande hérésie sur la face de
cette terre, est le pivot même du Catholicisme sans laquelle il s'effondre comme
un château de carte. En d'autres mots, tous ceux qui croient et qui enseignent
qu'il y a trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu sont Catholiques,
et «blasphèment contre Dieu, blasphémant son nom et son tabernacle, et ceux qui
habitent au ciel» (Apoc. 13:6), qu'ils en soient conscient ou non.
E - ANCIENNE POLÉMIQUE SUR LA TRINITÉ
«Ils disent que le Père, le Fils et l'Esprit sont
trois "noms" qui ne sont ni séparés l'un de l'autre, ni antérieurs l'un par
rapport à l'autre. Mais alors, si le Fils n'est pas moindre que le Père, étant
en toute chose égal au Père, pourquoi leur donne-t-on des noms distincts ? Si
c'est chose possible que trois égale un, il est certainement tout aussi possible
que trois égale neuf et neuf égale trois, et on peut dire autant indéfiniment
des autres nombres. En outre, si le Fils n'est pas moindre que le Père, c'est
que le Père n'est pas plus que le Fils; dans ces conditions doit-on dire que le
Père procède du Fils ou que le Fils ne procède pas du Père ? ... Si le Fils
n'est pas moindre que le Père, c'est que la cause n'est ni antérieure, ni
supérieure à l'effet; on pourra dire que l'une et l'autre sont des Principes,
que la créature n'est pas moindre que le créateur, et le créateur n'est pas plus
que la créature...»
En 363, les Perses sassanides s'emparent de Nisibe;
la frontière de l'Empire romain revient du Tigre sur l'Euphrate. Une bonne
partie des chrétiens de Nisibe, pour échapper à l'empire sassanide qui a sa
propre religion et ne veut pas entendre parler de christianisme, viennent alors
à Edesse, vieille ville chrétienne considérée comme la cité de l'apôtre Thomas
et restée sous l'influence de l'empire romain d'Orient. A Édesse, Ephrem est
plongé dans les controverses théologiques de l'époque, la crise de l'arianisme
qui donna à l'empereur Constantin l'occasion de convoquer pour la première fois
un concile de tous les évêques de l'empire (orient et occident), le concile de
Nicée (325) où fut rédigé le symbole de la foi toujours actuel. Une Eglise
chrétienne s'organise en Perse sassanide. Cette Église aura d'autre part à
soutenir d'importantes controverses théologiques, tant avec les manichéens
qu'avec le clergé mazdéen. Le texte que nous venons de voir plus haut vient de cette période et ne
manquera pas de vous faire réfléchir.
F - TOME DE DAMAS
"Quiconque nie que le Père est
éternel, que le Fils est éternel et que le Saint-Esprit est éternel, celui-là
est un hérétique."
"Quiconque nie que le Fils de Dieu
est véritablement Dieu , de même que le Père est véritablement Dieu, ayant tout
pouvoir , sachant tout et l'égal du Père, celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que le Saint-Esprit
(...) est Père, véritablement Dieu , (...) a tout pouvoir et sait tout, (...)
celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que les trois
personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont véritablement des personnes,
qu'elles sont égales , éternelles, contenant toutes choses visibles et
invisibles, et qu'elles sont toutes-puissantes, (...) celui-là est un
hérétique."
"Quiconque dit que [le Fils qui a
été] fait chair n'était pas au ciel avec le Père lorsqu'il était sur la terre,
celui-là est un hérétique."
"Quiconque, reconnaissant que le
Père est Dieu, que le Fils est Dieu et que le Saint-Esprit est Dieu, (...) ne
dit pas qu'ils sont un seul Dieu, (...) celui-là est un hérétique ."
Recueil
d'enseignements condamnés par l'Église en l'an 382, et présenté par le pape
Damase. Document, appelé 'le Tome de Damase',
rapporté dans l'ouvrage: L'Église enseigne, 1955, pages 125 à
127.
G - LA TRINITÉ CAPITOLINE
«Quiconque veut être sauvé
doit, avant tout, tenir la foi impériale universelle : s'il ne la garde pas
entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité.
Voici la foi impériale universelle: nous vénérons un Dieu dans la Triade
capitoline et la Triade capitoline dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni
diviser la substance: autre est en effet la Personne de Baal, autre celle de
Mithra, autre celle d’Astarté; mais une est la divinité de Baal, de Mithra et
d’Astarté, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Comme est Baal, tel est Mithra, tel est aussi Astarté: incréé est Baal, incréé
Mithra, incréée Astarté; infini est Baal, infini Mithra, infinie Astarté ;
éternel est Baal, éternel Mithra, éternelle Astarté; et cependant, ils ne sont
pas trois éternels, mais un éternel; tout comme ils ne sont pas trois incréés,
ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est Baal,
tout-puissant Mithra, toute-puissante Astarté; et cependant ils ne sont pas trois
tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi Baal est Dieu, Mithra est Dieu,
Astarté est Dieu; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi
Baal est Seigneur, Mithra est Seigneur, Astarté est Seigneur; et cependant ils
ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur; car, de même que la vérité
chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est
Dieu et Seigneur, de même la religion impériale universelle nous interdit de
dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Baal n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré; Mithra n'est
issu que de Baal, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré; Astarté vient de
Baal et de Mithra, elle n'est ni faite, ni créée, ni engendrée, mais elle procède. Il
n'y a donc qu'un Baal, non pas trois Baals; un Mithra, non pas trois Mithra;
une Astarté, non pas trois Astartés. Et dans cette Triade capitoline il n'est
rien qui ne soit avant ou après, rien qui ne soit plus grand ou plus petit, mais
les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si
bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité
dans la Triade capitoline, et la Triade capitoline dans l'Unité. Qui donc veut
être sauvé, qu'il croie cela de la Triade capitoline.»
Ce concept dérisoire de la Trinité a été rédigé par un hérétique et
déformateur du nom
d'Alexandre Grondin, qui, après sa rédaction, a trahi sa foi et rejeté
l'enseignement de l'Esprit de Christ pour joindre les rangs du plus grand nombre
qui supportent la doctrine de trois personnes en Dieu. Il est fort possible
qu'il a été ensorcelé par son amour d'une femme qui influença ses idées. Si tel
est le cas il n'est pas le premier et ne sera pas le dernier. Son adhésion à la
secte de l'église Baptiste Réformée ne fait que confirmer sa lâcheté et sa
rébellion contre la vérité de la révélation biblique. Après avoir déclaré que
l'Esprit de Christ était Celui qui l'instruisait dans ses voies, il rejeta ses
instructions et plia le genou au dieu de son raisonnement charnel, rendant
hommage à ses présomptions bibliques, sombrant dans l'idolâtrie de
l'intellectualisme. Si une telle personne peut être restaurée dans les voies de
la vérité, Dieu seul le sait, mais nous l'espérons grandement. Néanmoins, son
texte a toutefois plus de sens en ce qu'il est plus honnête dans ses propos, car
il ne cherche pas à caché son identité.
***
Parce que l’empire romain était présent partout,
l’église de l’empire pouvait mettre en jeu tous les moyens temporels pour
atteindre son but. En réalité une “christianisation” n’eut pas lieu mais bien
une “catholisation” du monde d’alors. Les peuples ne devinrent pas des croyants
en Christ par la prédication de l’évangile, ils furent en fait contraints
d’accepter “la religion d’État” catholique. Pendant les mille ans environ que
dura la monarchie de l’église catholique romaine, la terre entière fut arrosée
du sang des martyrs. Leur nombre est diversement évalué, mais dans l’ensemble on
estime à environ 68 millions le nombre des martyrs. Tous ceux qui croyaient
différemment étaient traqués comme du gibier. Même la “Contre-Réforme” a été une
occasion de verser le sang en utilisant les moyens du monde, et elle n’avait
rien à faire avec la publication de l’évangile du salut; au contraire il en
résulta de nouvelles calamités causées par la puissance ecclésiastique unie à la
puissance laïque. Qui donc n’a pas entendu parler de l’Inquisition en Espagne,
des procès intentés aux sorcières et de leur mort sur le bûcher, de l’expulsion
des Vaudois et des Mennonites, de la persécution dans toute l’Europe de ceux qui
avaient une foi différente? Dans la nuit de la St-Barthélémy (du 23 au 24 août
1572), lors de ce que l’on a appelé les “Noces de sang”, 3,000 Huguenots furent
assassinés rien qu’à Paris, et dans la France entière il y en eut plus de
20,000. «Le pape Grégoire XIII célèbre le meurtre des Protestants français par
un ‘Te Deum’» (B. Harenberg, Chronik der Menschheit, S. 437).
Cette église entreprit des changements de doctrines,
de telle manière qu’on ne put plus retrouver ce qui faisait partie du trésor de
la foi originelle. La lecture des Saintes Écritures fut interdite sous peine de
châtiment et même de mort. Il n’est donc pas étonnant que pas une seule
doctrine et
pratique
de cette église soit en accord avec l’Église primitive. Les notions doctrinales
telles que celles “de la Trinité, du baptême, du Repas du Seigneur, de la
repentance, etc.” sont demeurées, cependant elles ont une signification tout
autre, et dans la pratique elles sont appliquées d’une manière complètement
différentes qu’elles ne le furent dans le christianisme primitif. Depuis
l’établissement de cette église universelle, des quantités de choses ont été
introduites, enseignées et même proclamées comme dogmes, lesquelles n’ont
absolument rien à voir avec le christianisme primitif. De tout ce qui vient
d'être exposé, nous voyons clairement que les arguments ou enseignements en
faveur de la doctrine de la Trinité Ontologique sont les preuves d'une
corruption des véritables enseignements du Seigneur Jésus et de ses disciples.
Sans aucun doute, ceci explique pourquoi il a fallu près de 300 ans pour trouver
une véritable expression de cette perception subversive particulière de la
compréhension de Dieu.
LA SIGNIFICATION DU MOT PERSONNE
Ceux qui sont perspicaces remarquerons
que tout, absolument tout dans la doctrine de trois personnes en
Dieu est axé sur le mot «PERSONNE». Enlevez ce mot de l'équation
et leur forteresse trinitaire s'écroule en ruines. Il est évident
que ceux qui croient dans une telle doctrine de trois personnes en
Dieu manquent d'une sérieuse compréhension par rapport à la
signification réelle du mot «PERSONNE». Ce mot porte trois synonymes
intéressants: mortel, particulier, et quiconque. Il s'applique toujours à
des êtres humains ou corporels, et il est le contraire du mot «ESPRIT»
qui se rapporte à des êtres divins ou incorporels. D'après les
définitions de nos Dictionnaires modernes: «une personne est
un individu de l'espèce humaine, sans distinction de sexe, défini
par la conscience qu'il a d'exister, comme être biologique, moral et
social. Un être humain considéré comme un être conscient de son
existence, possédant la continuité de la vie psychique et capable de
distinguer le bien du mal. Un individu qui se distingue des autres
par sa descendance biologique, la couleur de sa peau, sa croyance,
ses agissements, son état civil.» Si par méconnaissance issue d'une
programmation doctrinale qui existe depuis des siècles, plusieurs
dictionnaires appliquent le mot «PERSONNE» à chacun des trois êtres
(Père, Fils, Saint-Esprit) qui constituent un même Dieu dans le
supposé mystère de la Trinité, ce n'est pas le cas avec le Seigneur
Jésus qui est l'Autorité Suprême et qui déclare lui-même que
«Dieu
est Esprit» (Jean 4:24) et comme il l'affirme clairement
«un esprit
n'a ni chair ni os» (Luc 24:39). Qui oserait faire de Jésus un
menteur, et pourtant c'est bien cela que tous les adeptes de la
doctrine de trois personnes en Dieu font. Clairement un esprit n'est
pas une personne, et une personne n'est pas un esprit, on ne peut
avoir de meilleure explication que celle qui provient de la bouche
même de Dieu.
A- LE MOT PERSONNE DANS LA BIBLE
Dans toute la Bible jamais le mot
«PERSONNE» n'apparaît dans aucun des passages clés utilisés pour
démontrer qu'il y a trois personnes en Dieu. Prenons par exemple
Mat. 28:19 qui dit dans la Bible Segond: «Allez, faites de toutes
les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et
du Saint Esprit.» Il n'est pas dit
«au nom de la personne
du Père, de la personne du Fils et de la personne du
Saint-Esprit». Pourquoi donc ajouter à la Parole de Dieu le mot
«PERSONNE» lorsqu'il ne s'y trouve pas, si ce n'est pour déformer la
vérité des Saintes-Écritures afin de prouver un prétexte qui
dissimule la vraie cause, celle de séduire les gens afin de
s'accaparer du monopole de la foi et des consciences. On présume
(croire d'après certains indices, se faire une conviction sans
preuves, considérer comme probable) qu'il s'agit ici de trois
personnes, mais le mot «PERSONNE» n'apparaît nul part dans le texte
de ce passage et de tous les autres qui lui sont similaires.
Quoique nous savons avec certitude que le Fils est
une Personne, on ne peut dire la même chose spécifiquement du Père et du
Saint-Esprit en les considérant séparément, à moins que
ceux-ci soient identique comme un seul Être manifesté dans la chair
comme Fils, celui-ci étant l'enveloppe visible du Dieu invisible,
mais malheureusement une telle notion biblique n'a jamais été considérée sérieusement par
les réprouvés. Néanmoins la Bible
indique clairement que le Père est un Esprit incorporel et non une
Personne corporelle et que le Saint-Esprit est un Esprit incorporel
et non une Personne corporelle. Seul le Fils est une Personne
corporelle car il est Dieu manifesté dans la chair comme une
Personne unique, et puisque Dieu
est Esprit il est évident qu'il s'agit d'un seul Esprit et non de
trois (Éph. 4:4). Cela nous indique, sans l'ombre d'aucun doute, que
le Seigneur Jésus est la seule Personne en Dieu, que Jésus est le
NOM de Dieu, et que Jésus est lui-même le Père, le Fils, et le
Saint-Esprit. Nul part dans toute la Bible est-il dit que Jésus est
la deuxième personne d'une Trinité qui s'incorpore comme Fils à part
du Père et du Saint-Esprit, laissant ces deux derniers accrochés sur
le coin d'une étoile à quelque part dans l'univers comme s'ils
existeraient séparément de Lui. Autrement Jésus n'aurait pu jamais
dire «le Père est en moi», et si le Père est en lui il est évident
que le Saint-Esprit l'est aussi, car Dieu est Esprit et il est
indivisible. Jésus est donc la forme corporelle de Dieu, l'enveloppe
visible du Dieu invisible en qui repose «toute la plénitude de la
divinité» (Col. 2:9).
B- L'ÉTYMOLOGIE DU MOT PERSONNE
Anciennement le mot personne ne
portait pas la signification moderne qu'il détient comme nous voyons
dans les grands dictionnaires de notre époque. L'étymologie du mot
personne provient du vieux latin de l'empire romain, là où fut
élaboré en premier la doctrine de trois personnes en Dieu, car une
telle notion n'existait pas dans la grammaire hébraïque des premiers
chrétiens, il a fallu l'inventer à partir de concepts philosophiques
platoniciens et de personnifications théâtrales qui représentaient
les divinités des religions à mystères. En latin le mot personne est
«persona», un terme employé pour désigner le masque de l’acteur qui
jouait le rôle d'un personnage ou d'une divinité quelconque sur une
scène théâtrale, il désigne proprement et essentiellement «un
caractère» ou plus précisément «une caractéristique», que cette caractéristique soit
celle d'un dieu, d'une personne, ou d'un
animal. Le rôle joué sur scène désignait donc la caractéristique
représentée par le masque, incarné par un acteur qui s'en
enveloppait pour traverser son message à la foule sous les aspects
d'une divinité, d'un héro quelconque, ou d'un animal. La même chose
se produit dans nos temps modernes avec les acteurs qui jouent
différents rôles dans des films.
Dans le théâtre romain, plusieurs
caractères étaient ainsi personnifiés par l'acteur, le masque qu'il
portait permit au public d'identifier immédiatement le personnage
ou divinité représenté. Utilisé pour désigner le rôle interprété par
l’acteur de théâtre, le terme «persona» évolua à travers l'histoire
pour décrire dans une œuvre de fiction une individualité, une
personnification. Un personnage peut être fondé sur un archétype
particulier, lequel appartient à l'un des types communs de
personnage reconnu. Ces archétypes tirent souvent leur source dans
la mythologie, la religion, les légendes et le folklore. Un unique
personnage peut remplir plusieurs rôles archétypiques. Un personnage
complexe peut en effet puiser ses caractéristiques dans les lignes
énergétiques de différents archétypes, à l'instar de personnages
réels. Toutefois il ne faut pas confondre le personnage principal
avec le protagoniste, même s'il est courant pour les scénaristes de
fusionner ces deux personnages pour créer le héros.
Dans les anciennes traditions
romaines, le mot «persona» signifia «un rôle, une représentation,
une personnification, un caractère» dont l'acteur prenait les
caractéristiques. Dans l'usage philosophique de la conception
trinitaire, le mot «persona» désigna proprement les trois rôles ou
caractères que
Dieu joue dans l'histoire de la race humaine comme Père, Fils, et
Saint-Esprit. En aucune façon fut-il désigné à l'origine pour
représenter trois personnes distinctes en Dieu dans le sens moderne
que nous lui attribuons. Le mot personne est dérivé du latin où il
se référait initialement à un masque de théâtre et proprement aux
différents rôles joués par un acteur. Un seul acteur pouvait jouer
plusieurs rôles en une seule représentation, et cette notion fut
adaptée par les théoriciens en un concept philosophique qui
représentait Dieu de la même façon. A la base cette notion fut
juste, elle est pleinement scripturaire, mais sa composition en
corps doctrinal chrétien par les théoriciens des Conciles de
Nicée-Constantinople déforma subtilement sa signification primaire.
Le mot latin de «persona» est dérivé du mot étrusque "phersu" qui
porte la même signification, ainsi que du grec «prosopon» qui
désigne «la contenance, l'aspect, l'apparence». Sa signification
dans la dernière période romaine a changé pour indiquer un
«caractère» d'une représentation théâtrale. La signification de
«persona» suppose une tradition romaine qui a été abandonnée pendant
la période médiévale. Le sens du mot a évolué pour finalement
trouver sa place dans notre grammaire moderne avec une nouvelle
signification qui départ de son sens original.
Un fidèle peut donc confesser:
«Je
crois en un Dieu trinitaire Père, Fils, et Saint-Esprit» et en cela
il est juste, il dit la vérité qui est supportée par les
Saintes-Écritures. Mais s'il ajoute le mot «personne» dans le sens
moderne du mot pour causer des distinctions, il déforme la vérité et
est condamné comme menteur et faux chrétien. Cela nous indique qu'il
existe une vraie Trinité et une fausse trinité. La vraie Trinité
biblique est une Trinité de révélation, la fausse trinité chrétienne
est une trinité de spéculation. La Trinité de révélation dévoile les
trois principales caractéristiques de Dieu qui se révèle à son
peuple à travers les pages des Saintes-Écritures, non trois
personnes distinctes mais trois caractéristiques ou consciences
d'existences d'un seul Être dans sa révélation unique, soit la
caractéristique d'un Père, soit la caractéristique d'un Fils, soit
la caractéristique d'un Esprit-Saint, qui reflètent toutes les
consciences d'existences d'un seul Être des êtres. En d'autres mots,
notre Dieu, le Seigneur Jésus, est conscient éternellement d'être
Père, Fils, et Saint-Esprit en même temps et jamais il n'eu un
moment ou il ne le fut pas. La comparaison, quoique limitée, peut se
faire avec un homme qui est conscient d'être le père de son fils, le
fils de son père, et le conseiller de sa famille, il n'est pas trois
personnes distinctes mais il détient trois consciences d'existences
dans la vie d'une seule personne. Notre
comparaison doit s'arrêter là, car quoiqu'un homme a en lui l'essence même de
son père et de son fils, il est évident qu'il ne peut être son père même ni son
propre fils. Mais l'existence de Dieu est toute autre, elle n'est pas limité par
la chair et le péché comme celle de l'homme. Le Seigneur Jésus porte aussi en
lui-même éternellement l'essence de Père, de Fils, et de Saint-Esprit, mais
comme Dieu qui est Esprit il se manifeste à nous dans le contexte historique et
biblique comme Père, le Créateur de toutes choses et celui qui donne l'Alliance
à Moïse et au peuple Hébreu, comme Fils afin de nous transmettre la grâce de la
Nouvelle Alliance du salut par son sang versé sur la croix, comme Saint-Esprit
dans son ministère d'exaltation afin de venir habiter dans le cœur de ses élus
et les instruire dans toute la vérité. Ainsi, Jésus ne cesse d'être Père
lorsqu'il se manifeste comme Fils, et ne cesse d'être Fils lorsqu'il se
manifeste comme Saint-Esprit, et il demeure une seule Personne en
tout temps et éternellement. Tout ce qui existe, existe en lui, par lui, et pour
lui, car il est le Dieu Souverain et Tout-Puissant. Ceux qui refusent de
le reconnaître comme la seule et unique Personne en Dieu, refusent par ce fait
même la grâce du salut et sont perdu éternellement, car le Seigneur a déclaré:
«C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos
péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS (YEHOVAH), vous
mourrez dans vos péchés.» (Jean 8:24; Bible de
Machaira).
Même si de nombreux adeptes de la Trinité admettent
facilement qu’on ne trouve dans les Saintes-Écritures aucune mention précise de
cette doctrine, la plupart insiste néanmoins obstinément qu’il existe dans le
corps des Écritures le fondement d'un tel enseignement, par l’association entre
deux passages, ou, comme certains le suggèrent, par l’insinuation collective de
tels textes. En d'autres mots, par une telle pratique ils ajoutent leurs
conjectures au Texte Sacré et font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. La
suffisance des Écritures est ainsi anéantie par les spéculations des partisans
d'un christianisme bâtardise qui s'illusionnent être dans la vérité. Dans la Bible, le seul vrai Dieu se révèle comme
Père, Fils et Saint-Esprit, mais jamais comme une trinité de trois personnes
distinctes, une telle doctrine lui est complètement étrange et ne fut proclamé
par aucun des apôtres ni par l'Église primitive. Ceux qui sont honnête
admettrons qu'aucun passage dans la Bible ne mentionne spécifiquement une tel
concept, et que les Écritures n'enseignent aucunement que la foi en une telle
doctrine est nécessaire au salut, comme le prétendent les Symboles ou
Confessions de Foi œcuméniques de Nicée, d'Athanase et de Chalcédoine. Les
réprouvés persistent à nous dire que la doctrine de la Trinité n'est pas une
doctrine inventée par les chrétiens, mais une vérité précieuse révélée dans la
Bible, donnant ainsi l'évidence qu'ils sont en sérieux manque de discernement et de
connaissance historique, car les évidences sont toutes autres de ce qu'ils
affirment. Le problème est beaucoup plus sérieux que la majorité le pense, car
cela voudrais dire que tous ceux qui confessent une telle doctrine, qu'ils en
soient conscient ou non, proclament un faux Dieu, un faux Christ et un faux
Esprit, et donnent l'évidence qu'ils ne croient aucunement en l'autorité des
Écritures même si dans leurs délires ils disent le contraire. Nous ne pouvons, selon les faits,
arriver à aucune autre conclusion que de dire qu'ils sont des faux chrétiens qui
marchent dans l'illusion d'une prétendue foi qui les égare de plus en plus dans
l'obscurité d'un raisonnement charnel erroné. Mais soyons clair, cela ne
signifie pas que Dieu n'utilise ou n'a jamais utilisé de telles personnes pour
l'accomplissement de ses desseins. L'histoire chrétienne nous témoigne de ce
fait, surtout du temps des Vaudois et de la Réformation où nous voyons les
grands Réformateurs tel que Martin Luther, Jean Calvin, et plusieurs autres
réanimer et développer les précieuses doctrines chrétiennes de la justification
par la foi, du salut par la grâce et de la double prédestination. Puisqu'en
réalité la doctrine de la Trinité n'est pas essentielle au salut, leur
conviction de ne faire foi qu'à ce qui est expressément écrit dans les Écritures
rejetait ainsi dans le néant toutes les constructions théologiques postérieures.
LES RÉFORMATEURS ET LA TRINITÉ
La Réformation fut un extraordinaire mouvement
religieux suscité par le Saint-Esprit au moyen de la lecture de la Bible. Au
début du 16e siècle, des réformateurs apparaissent dans chaque pays d’Europe
occidentale. Tous ont à peu près le même message: le retour à la Parole de Dieu.
Ils rappellent que la Bible constitue l’autorité souveraine de tous les
chrétiens en matière de foi et de conduite. L’Écriture, insistent les
réformateurs, montre clairement que le Christ crucifié et ressuscité doit être
au centre de la foi et de la piété. Ils soulignent aussi la grande doctrine
biblique du salut dans le sang de Christ par la seule grâce selon la
Souveraineté de Dieu, saisi par la seule foi reçue par le moyen de sa Parole
inspirée. Malheureusement la réforme des réformateurs n'a été que partielle, ils
ont mis l'emphase sur une réforme de l'Église en tant qu'institution plutôt que
sur la foi individuelle de tous les croyants. Mais la découverte de ces
enseignements bibliques fondamentaux occasionna une véritable révolution dans le
monde religieux de l’époque. Les chrétiens marqués par la Réforme deviennent des
amoureux de la Parole de Dieu, tellement qu'ils devinrent connu comme le
Peuple du Livre. La Bible est lue et méditée tous les jours dans chaque
foyer de croyants, saine pratique qui devient de plus en plus désuète de nos
jours. Par ces lectures, par ces prières et par cet amour centré sur la Bible,
et Jésus-Christ qu’elle permet de connaître intimement avec l’aide du
Saint-Esprit, l'Esprit de sa Sainte Présence qui habite le cœur de ses élus, ces
chrétiens s’approchaient de Dieu comme d’une source d’eau vive. Cela leur a été
d’un grand secours notamment pendant les périodes de persécutions.
Aujourd’hui, dans le prolongement de cette extraordinaire révolution
spirituelle du 16e siècle, de nombreux chrétiens fondent leur foi
exclusivement sur la base des enseignement bibliques et affirment par expérience
que leur vie a été merveilleusement transformée par la puissance de l’Évangile
et du Christ ressuscité. Ils manifestent la foi vivante que ni la mort, ni la
persécution n’a pu faire disparaître. Si
notre peuple moderne pouvait revenir à la Parole de Dieu, le visage de notre
société changerait du tout au tout. Tous ceux qui ont été confrontés au message
de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu et qui l’ont reçu dans leur vie ont été
merveilleusement transformés. En Europe la Réforme a commencé par un retour à la
Parole de Dieu (Sola scriptura), et cette Réforme de la foi, et non des
institutions, ne cessera qu'à la venue du grand jour.
A - NON SUFFISANCE DE LA
RÉFORMATION
L’intervention divine par la Réformation fut plus que nécessaire, mais du
point de vue biblique elle fut loin d’être suffisante. La question se
pose de savoir si les réformateurs, qui étaient tous des fils de l’église
romaine, ont réellement compris qu’un nouveau commencement devait être fait,
car il n’y avait plus rien à réformer dans ce système entièrement séculier et
non biblique. On ne peut réformer un corps mort en décomposition. D’une part, en ce temps-là, se réalisa cette parole du prophète
Jérémie: “Défrichez pour vous un terrain neuf, et ne semez pas au milieu des
épines” (Jér. 4.3); mais d’un autre côté, cette prophétie du chapitre 51.9
le fut aussi: “Nous avons traité Babylone, mais elle n’est pas guérie;
abandonnez-la, et allons-nous-en chacun dans son pays…”. C’était une sortie,
une rupture, comme si l’on entendait la voix venant du Ciel qui disait:
“Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses
péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies…” (Apoc. 18.4). Mais ce qui
est le plus étonnant, ce que le christianisme a manqué de voir, est que cette
même injonction s'applique aussi de nos jours à l'église Réformée elle-même, et à
tout le Protestantisme en entier, incluant les sectes dites Évangéliques. Bien entendu, Luther, par exemple, avait
correctement compris cette parole proclamée par l’apôtre Jean de la part du
Seigneur:
“… car tes marchands étaient les grands de la
terre; car, par ta magie, toutes les nations ont été égarées. Mais en elle a été
trouvé le sang des prophètes, et des saints, et de tous ceux qui ont été immolés
sur la terre” (Apoc. 18.23,24). De même cette parole du prophète
Jérémie s’accomplit:
“Babylone a été une coupe d’or dans
la main de l’Éternel, enivrant toute la terre. Les nations ont bu de son vin,
c’est pourquoi les nations sont devenues insensées” (Jér. 51.7).
Cependant les réformateurs n’avaient pas réussi à faire une percée jusqu’au
christianisme original. En fait seule une chose par-ci, une autre par-là furent
réformées, changées ou abolies. Ils gardèrent plusieurs pratiques nuisibles
comme le formalisme et le cléricalisme, ainsi que le baptême d'eau et la Cène, les modifiants comme il leur convenait et
leur donnant une importance qui frôle l'idolâtrie même. Mais ce qui est plus
grave est qu'ils gardèrent la doctrine subversive de la Trinité, de même que
l'esprit de domination sur la foi individuelle tout en prétextant la liberté en
Christ.
Ainsi en premier lieu, le trafic des indulgences, le
rôle du pape ainsi que les abus en général furent abolis. La pénétration du
puissant témoignage que la justification de l’homme vient par la grâce seule,
par la foi en Christ le Sauveur, ainsi que la double prédestination selon la
volonté souveraine de Dieu, constitua les points culminant conformément aux
Écritures. Ce fut cela la véritable percée, ce qui enfonça les portes de
la prison babylonienne. Mais d’autre part on remporta avec soi des doctrines
absolument non bibliques et qui sont typiquement catholiques. Le nombres des
soi-disant sacrements, par exemple, furent seulement diminué. Malheureusement la
foi en la Trinité, que les protestants prirent aussi avec eux, les conduisit en
partie à marcher dans les mêmes empreintes que leur mère, l’Église Catholique,
la Grande Prostituée, «la mère des impudicités et des abominations de la terre»
(Apoc. 17:5). A Genève, le 27 octobre 1553, le médecin espagnol Michel Servet
dut monter au bûcher, avec l’approbation de Calvin, parce qu’il rejetait la
doctrine de la Trinité (M. Rang et O. Schlisske, Die Geschichte der Kirche, S.
132). La position catholique prétendant que seule l’église romaine pouvait
sauver n’a visiblement pas été entièrement abandonnée par les réformateurs.
C’est pourquoi on peut comprendre leur intolérance à l’égard de ceux qui
croyaient différemment. Cet état d’esprit existe aujourd’hui encore !
Malheureusement plusieurs s'imaginent que la Réforme s'arrêta là, ils ne peuvent
saisir qu'elle est un procédé continuelle, une reforme de la foi et des cœurs
et non des institutions.
Bien que, par la réformation, le but divin du retour
de l’Église à l'amour de la vérité n’ait de loin été atteint, néanmoins le
premier pas vers la foi biblique avait été fait: on était revenu à la Parole de
Dieu et à la puissance de la grâce. De ce fait nous devons de la reconnaissance
et de la gratitude, premièrement aux précurseurs des réformateurs qui ont été
brûlés sur les bûcher, puis aux réformateurs eux-mêmes. C'est en effet grâce à
eux que nous avons la Bible entre nos mains aujourd'hui. A nous maintenant de
traverser le seuil et de nous accrocher à la suffisance des Écritures et
délaisser les spéculations sur son contenu, car nous sommes appelé à marcher par
la foi et même à combattre pour elle contre les faux raisonnements et amener
toutes pensées captives à Christ par l'Esprit de sa Présence qui habite en nous.
B
- STAGNATION DE LA RÉFORMATION
Malheureusement, la stagnation de la Réformation
engendra un grand nombre de mouvements de renouveaux putatifs et de réveils
illusoires d'où sortirent les différentes églises indépendantes et libres qui
formèrent les sectes Évangéliques. Les manquements de prétendus chrétiens
provoquèrent des déviations et des mélanges de toutes sortes, ce qui toutefois ne justifie
aucunement de notre part le rejet de l’action infaillible de Dieu sur ses élus,
car il veille sur eux pour les garder de la séduction. Celui qui maintenant
appartient réellement à l’Église du Seigneur Jésus-Christ, ne se laissera pas
entraîner par de l’enthousiasme et des tromperies religieuses de ces sectes,
mais il sondera l’Écriture Sainte, découvrira, croira et expérimentera les
promesses pour ce temps. Tout ce que Dieu fait, Il le fait conformément à Sa
Parole vivante et perpétuellement inspirée. Avant que nous puissions prier: “Que
ta volonté soit faite…”, la volonté de Dieu venant de Sa Parole doit nous être
révélée. Ce temps n’est pas celui d’hommes particuliers, mais au contraire
l’heure de Dieu, l’heure de la Parole — qui est la Vérité. A partir de ces
exposés il doit être rendu possible à chacun d’éprouver s’il croit véritablement
selon l’Écriture ou s’il a seulement la foi d’une église, de quelques
dénominations ou groupes quelconques, qui n'est que de la présomption. Or tout dépend du fait que l’on soit
connecté par l'Esprit de Christ à l'amour de la vérité, à la suffisance et à
l'autorité des Écritures seules. Ceux qui marchent dans cette voie seront
finalement libérés de l'influence des fausses doctrines et reconnaîtrons sans
difficultés que la doctrine de la Trinité n'est pas biblique et qu'elle présente
un faux Dieu, et ils réaliseront que Christ est le seul Dieu et la seule
Personne en Dieu.
Au seizième siècle,
période de grands affrontements religieux, on a produit de nombreuses
confessions de foi qui déforment tous la foi biblique à certains degrés. En 1530, la diète d'Augsbourg entraîne la rédaction de
l'Augustana par Melanchthon, de la Fidei ratio par
Zwingli et de la Tétrapolitaine par Bucer. Dans les années qui
suivent viendront les écrits symboliques luthériens, et, du côté réformé, la
Confession de La Rochelle, la Confession helvétique postérieure,
le Catéchisme de Heidelberg, pour s'en tenir aux textes les plus
connus, ainsi que, du côté anglican, les XXXIX articles. On
pourrait facilement allonger cette liste.
Comme il fut dit
au début de ce document: «Le problème des Réformateurs tenait à leur
peur d'être considérés comme trop négatifs. Au moment de discuter de la trinité,
il y eut une sorte de consensus: Luther, Zwingli et Calvin affirmèrent que
c'était un mystère dont il ne fallait pas trop parler. Cette question ne devait
pas être soulevée, car elle était trop épineuse. Les Réformateurs
soupçonnaient que quelque chose n'allait pas dans la doctrine et la dogmatique
de l'époque, mais ne voulaient pas donner l'impression de tout renverser.» Luther lui-même,
qui tenait pourtant à ce dogme, avouait n'y rien comprendre, et dans des
contextes différents, d'autres manières de parler de Dieu et de rendre compte de
sa grâce sont tout aussi légitimes. Il avait écrit: «Nous n'avons pas d'autre
Dieu que n'avait Israël. C'est Christ qui était le Dieu d'Israël. Et nous disons
aussi: c'est lui qui a fait toutes ces choses, lui qui n'est plus seulement le
Dieu d'Israël, mais du monde entier» (Luther jusqu'en 1520, par Henri Strohl).
Il ajouta: «A partir du concile de
Nicée, l’église prit
l’habitude de se constituer en tribunal pour juger et condamner les hérétiques
et attribuer à ses jugements une autorité qui n’appartient qu’à la Parole de
Dieu. Au lieu de maintenir les Saintes Écritures comme autorité souveraine en
matière de foi, elle composa des confessions de foi, appelées symboles, qui
n’étaient pas toujours un résumé fidèle de la doctrine évangélique et
apostolique… Les confessions de foi étaient imposées aux fidèles.»
Calvin fournit un
exemple frappant des décalages voire des contradictions entre les règles
affirmées dans les confessions et la pratique concrète. En 1537, un de ses adversaires, Caroli, alors
pasteur à Lausanne, le somme de signer les symboles d'Athanase et de Nicée/Constantinople. Calvin s'y refuse, non pas qu'il serait en désaccord avec ces
symboles (encore qu'il ne cache pas qu'il les trouve mal composés et rédigés),
mais parce qu'il ne veut pas, écrit-il, «introduire dans l'Église cet exemple
de tyrannie: que soit tenu pour hérétique quiconque n'aurait pas répété les
formules établies par un autre». Très belle phrase et principe admirable.
Malheureusement, en 1537, la même année, Calvin et Farel imposent à tous les
habitants de Genève, sous peine d'expulsion, la signature de la confession de
foi qu'ils ont rédigée.
Calvin avait écrit sur la Trinité: «En
cas que quelqu’un soit hétérodoxe, et qu’il se fasse scrupule de se servir des
mots Trinité et Personne, nous ne croyons pas que ce soit une raison pour
rejeter cet homme; nous devons le supporter sans le chasser de l’Église, et sans
l’exposer à aucune censure comme un hérétique.» C’est après une déclaration
aussi solennelle que Jean Chauvin, dit Calvin, fils d’un tonnelier de Noyen, fit
brûler dans Genève, à petit feu, avec des fagots verts, Michel Servet de
Villa-Nueva, qui avait écrit: «La Trinité est un cerbère à trois têtes de
l'enfer et ceux qui croient en la Trinité sont de fait des athées ».
C - DÉCEPTION DE LA RÉFORMATION
L'affaire Michel Servet fut
définitivement une marque décevante pour la Réformation qui dévoila le
caractère sordide de la Trinité. Confronté à l’opposition de
Calvin, maître de la Réforme, Servet lui avait écrit:
«Puisque tu crains que je sois pour toi un
Satan, je m’arrête. Renvoie moi donc mon manuscrit et porte toi bien. Mais si tu
pense sincèrement que le pape est l’antéchrist, tu dois être convaincu également
que la Trinité et le baptême, qui forment une partie de la doctrine papale, sont
des dogmes démoniaques » Un triste épisode se produit alors. Un proche
de Calvin communique ce texte depuis Genève à l'un de ses cousins catholiques,
habitant Lyon et aussi fanatique que lui, qui le remet à l'inquisition (avec des
lettres que Servet avait adressées à Calvin et qui permettent de le localiser et
de l'identifier). L'inquisition fait arrêter Servet, qui parvient à s'échapper,
et qui tente de gagner Zurich, pour aller de là se cacher en Italie.
Le plan de Calvin pour se débarrasser de Servet par le biais de l’inquisition
catholique paraît avoir échoué.
Ainsi
que le note Zweig:
« Il semble qu’un pasteur évangélique devrait
frissonner d’horreur à l’idée de servir de délateur à ceux qui tout récemment,
ont encore brûlé vifs plusieurs protestants.
Servet lancera d’ailleurs plus tard avec raison
à la face de Calvin cette apostrophe: « Ce n’est point l’état d’un ministre de
l’Évangile d’être accusateur criminel, ni de poursuivre judiciairement un homme
à mort. »
Le 27 octobre 1553 à Champel, maintenant au centre de Genève
alors qu'autrefois c'était une banlieue, un bûcher est dressé car un homme a été
condamné à être brûlé vif avec ses œuvres, notamment la Restitution
du christianisme. Cet homme va mourir courageusement au milieu des flammes. Guillaume Farel, l'un des grands Réformateurs - qui a une place
de choix sur le Mur de la Réformation -, est là. Il cherche jusqu'au bout à
obtenir de lui une adhésion à une pensée orthodoxe. Quand il lui demande de
reconnaître ses péchés, Servet le fait en disant qu'il est un homme imparfait, qu'il
est pécheur, et qu'il demande pardon à "Jésus-Christ, Fils du Dieu éternel".
S'il avait dit "Jésus-Christ, Fils éternel de Dieu", il n'y aurait pas eu de
procès, et il n'aurait pas été accusé d'être hérétique. Il aurait eu la vie
sauve. La déclaration de Servet, à savoir que le Seigneur Jésus est «Fils du
Dieu éternel» est en plein accord avec les Saintes-Écritures, tandis que celle
de «Fils éternel de Dieu» ne l'est pas. En raison de ses autres convictions, il aurait peut-être été banni, mais
il aurait pu survivre. Le même Calvin sollicita dans Genève la mort de Gentilis. Il
trouva cinq avocats qui signèrent que Gentilis méritait de mourir dans les
flammes. De telles horreurs sont dignes de cet abominable siècle et de la
doctrine diabolique de trois personnes en Dieu. Gentilis fut
mis en prison et allait être brûlé comme Servet: mais il fut plus avisé que cet
Espagnol; il se rétracta, donna les louanges les plus ridicules à Calvin, et fut
sauvé. Mais son malheur voulut ensuite que n’ayant pas assez ménagé un bailli du
canton de Berne, il fut arrêté comme arien. Des témoins déposèrent qu’il avait
dit que les mots de trinité, d’essence, d’hypostase, ne se
trouvaient pas dans l’Écriture Sainte; et sur cette déposition, les juges, qui
ne savaient pas plus que lui ce que c’est qu’une hypostase, le condamnèrent,
sans raisonner, à perdre la tête. Michel Servet fut un homme d'un courage
remarquable et de conviction inébranlable, nous supportons fortement son rejet
de la Trinité, mais cela ne signifie pas pour autant que nous sommes en accord à
son interprétation du sujet ni avec le reste de sa théologie. Si nous le
mentionnons c'est que de tels hommes sont très rares et méritent tout le respect
et les honneurs qui leur sont du. Nous supportons le Calvinisme uniquement dans
les doctrines de la grâce sous la désignation de
T.U.L.I.P.E., mais nous ne
sommes pas d'accord pour autant avec Jean Calvin ni avec le reste de sa
théologie. Puisque les doctrines de la grâce sont reconnues aussi comme les Cinq
Points du Calvinisme, six en français, et qu'ils sont le cœur même du
calvinisme, nous pouvons nous déclarer calvinistes, non de façon traditionnelle
mais de façon marginale et spirituelle. Si nous supportons les doctrines de la
grâce c'est qu'elles sont solidement biblique, leur source n'est pas Calvin ni
la théologie Réformée, mais les Saintes-Écritures. Mais nous rejetons le reste
de la théologie Réformée comme des ordures, desquelles se dégagent l'odeur
répugnante d'une idolâtrie intellectuelle qui déforme la révélation scripturaire
avec des raisonnements charnels.
Sébastien Castellion, humaniste français connu,
interpella directement Calvin sur ces fâcheux évènements: "Nous diras-tu,
à la fin, si c'est le Christ qui t'a appris à brûler les hommes ? (...) Tuer un
homme ce n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme. (...) On ne
prouve pas sa foi en brûlant un homme mais en se faisant brûler pour elle..."
Deux ans après ce drame, Castellion publiait, à Bâle, une
nouvelle traduction en français de la Bible. « Une météorite dans l'histoire du
XVIe siècle. Et, cependant, il est le premier à se confronter aux difficultés de
sens posées par la Bible. Il touche également au Canon et provoque un scandale »
Castellion voulait traduire la Bible pour les « idiots », ceux qui ne
connaissaient pas les langues anciennes. Converti à la Réforme, il
suivit pourtant l’ordre du canon catholique de la Bible. Mais il se
permet de traduire à la fin de l’Ancien Testament quelques chapitres des
Antiquités Juives, de Flavius Josèphe, pour « combler » la chronologie entre
les livres des Maccabées et le Nouveau Testament… Dès sa parution, cette Bible fut confisquée, interdite.
Elle vit le jour au pire moment des guerres de religions qui ont
opposé catholiques et protestants au XVIème siècle.
L’interdiction de cette traduction est étroitement liée à la personnalité et au
parcours même de Sébastien Castellion. Grand érudit, traducteur
infatigable (il avait préalablement traduit la Bible en latin à partir des
langues sources), converti au protestantisme, il s’opposa ensuite à Calvin
pour son intolérance religieuse (affaire Servet, 1554). Il
sera poursuivi par ce dernier jusqu’à sa mort, à Genève, abandonné de tous,
catholiques et réformés, dans une extrême pauvreté, mais surement plein de joie
et d'amour pour son Maître, le Seigneur Jésus.
De nos
jours, ceux qui se disent chrétiens et qui ont une moyenne connaissance de
l'histoire de la Réformation, car malheureusement une grand nombre en n'ont
absolument aucune notion tout comme si les Réformateurs n'auraient jamais
existés, ont tendance à croire que la Réforme cessa à cette période. Mais le
contraire est vrai car la Réforme persiste encore de nos jours, les gens n'ont
simplement aucun discernement pour reconnaître les Réformateurs des derniers
temps, ni n'en veulent-ils car ils ne veulent pas déloger des principes d'une
orthodoxie stagnante qui a causée tant d'afflictions à la foi réelle et biblique
d'un grand nombre. Par la suffisance des Écritures provient le poids de la
preuve selon laquelle le dogme de la Trinité n'a aucune base scripturaire.
Luther a détruit le toit de l'église papiste, disait l'un des chrétiens du temps
de la Réforme, Calvin les murs, nous, nous détruisons les fondations. Ces
fondations, ce sont la théologie nicéenne non scripturaire et l'autoritarisme
constantinien. Il est temps de revenir au vrai christianisme, celui de l'amour
de la vérité, de l'autorité des Écritures et de son inspiration perpétuelle.
D - DÉRISION DE LA TRINITÉ
Un principe de la Réforme était que l'Écriture seule est
source de vérité (Sola Scriptura). Ni pape, ni tradition, ni magistère humain…
ne peuvent lui être opposés. Ce principe était alors révolutionnaire. Mais depuis lors ? En fait, ni Trinité, ni « deux natures »,
ni « sainte mère de Dieu », ne figurent spécifiquement dans les
Écritures. Un seul Dieu en trois personnes. C’est, nous assure-t-on, le
dogme fondamental de l’Église catholique et protestantes ainsi que des sectes
dites Évangéliques.
La certitude en est supposément si bien établie que Calvin fit brûler Michel Servet parce
que cet impie refusait de voir Dieu comme « un monstre à trois têtes ». Servet
était indulgent pour le ridicule « mystère ». Un monstre à trois têtes est
chose concevable, mais non la trinité. Car, pour copier le
Catéchisme du Diocèse et de la Province de Paris, « chacune des trois
personnes est Dieu et possède la trinité tout entière » et cependant « les
trois personnes ne sont qu’un seul et même Dieu ». Or si chaque
personne est Dieu et que Dieu est une trinité, il y a donc en réalité neuf
personnes en Dieu selon ce système ridicule. Et encore si chaque personne
est Dieu et que Dieu est trois personnes, il y aurait donc trois personnes dans
chacune de ces neufs personnes, ainsi de suite à l'infini. Malebranche avoue (Recherche
de la vérité, livre III, deuxième partie, chapitre VIII) : «On croit, par
exemple, le mystère de la Trinité, quoique l’esprit humain ne le puisse
concevoir». Qu’est-ce que croire quelque chose qu’on ne conçoit pas ?
Malebranche continue: «Et on ne laisse pas de croire que deux choses qui ne
diffèrent point d’une troisième ne diffèrent point entre elles, quoique cette
proposition semble le détruire». Semble est indulgent.
C’est qu’«on est persuadé qu’il ne faut faire usage de son esprit que sur des
sujets proportionnés à sa capacité et qu’on ne doit pas regarder fixement nos
mystères». Il faut donc répéter des mots sans leur donner aucun sens et
affirmer qu’on croit sans savoir ce qu’on croit. L’aveu célèbre de saint
Augustin au livre VII de son traité De la Trinité, est
plus court et plus net: «On parle de trois personnes, non pour dire quelque
chose, mais pour ne pas se taire».
Dictum est tamem tres
personœ, non ut illud diceretur sed ne taceretur.
Les trois dieux (pardon ! il n’y en a qu’un); les trois
morceaux de Dieu (pardon ! chacun « possède la divinité tout entière »): les
trois ce que vous voudrez; les trois personnes, -
puisqu’il est entendu, depuis Saint Augustin, que le mot n’a aucun sens, -
sont également éternelles et pourtant le Fils est engendré par le Père; le
Saint-Esprit n’est pas engendré mais, pour l’Église grecque et pour les Pères
de Nicée, il procède du Père, pour l’Église latine, il procède du Père et du
Fils. Prière de ne donner aucun sens aux mots engendrer et procéder, si on ne
veut pas tomber dans quelque hérésie. N’essayons pas une histoire de ce dogme ou de tout autre
dogme. Croyons-les et croyons qu’ils remontent tous aux apôtres. Car, affirme
Bossuet (préface de l’Histoire des Variations), « le
Saint-Esprit répand des lumières pures et la vérité qu’il enseigne a un
langage toujours uniforme... Tout ce qui varie, tout ce qui se charge de
termes douteux et enveloppés, a toujours paru suspect et non seulement
frauduleux mais encore absolument faux, parce qu’il marque un embarras que la
vérité ne connaît point ». Car « la vérité catholique, venue de Dieu, a
d’abord sa perfection ». Et « l’Église, qui fait profession de n’enseigner que
ce qu’elle a reçu, ne varie jamais ». C’est pourquoi, dans le Symbole dit des Apôtres, le Père est
le seul créateur; mais, au symbole de Nicée, c’est par le Fils que « toutes
choses eurent l’existence », si je traduis littéralement le texte grec; et,
si je m’en tiens au latin, « par lui toutes choses ont été faites ». Acceptons
ce changement d’une Église « qui ne varie jamais » et ne lui rappelons pas que
« tout ce qui varie a toujours paru... absolument faux ». Après avoir étudié l’article du Symbole des Apôtres qui
présente le Père comme le « créateur du ciel et de la terre », il ajoute:
« En voilà assez pour l’explication de ce premier article, pourvu toutefois
que nous donnions encore cet avertissement que l’œuvre de la Création est
commune à toutes les personnes de la Trinité sainte et indivisée. Car nous
confessons ici, d’après la doctrine des Apôtres, que le Père est créateur du
ciel et de la terre ». Après ce précieux aveu, on ajoute le Fils et le
Saint-Esprit, en se référant - mais terriblement on « se charge de termes
douteux et enveloppés » - à des textes de la Sainte Écriture tendancieusement
ou plutôt follement commentés.
CALVINISME
CHARNEL ET CALVINISME SPIRITUEL
Le calvinisme (nommé ainsi d'après Jean
Calvin et aussi appelé la tradition réformée, la foi réformée ou la théologie
réformée) est une doctrine théologique protestante et une approche de la vie
chrétienne qui reposent sur le principe de la souveraineté de Dieu en toutes
choses. Bien qu’elle fût développée par plusieurs théologiens tels que Martin
Bucer, Heinrich Bullinger, Pierre Martyr Vermigli, Ulrich Zwingli et Théodore de
Bèze Cette théologie porte le nom du réformateur français Jean Calvin en raison
de l’influence dominante qu’il eut sur elle et du rôle déterminant qu’il exerça
dans les débats confessionnels et ecclésiastiques du XVIe siècle. Aujourd’hui ce
terme fait référence aux doctrines et aux pratiques des Églises dites Réformées
qui sont en réalité des Églises Déformées et stagnantes. Ce terme désigne aussi
l’enseignement de Calvin lui-même lorsque celui-ci est séparé du giron de cette
église, enseignement qui fut adopté par certaines églises Baptistes et plusieurs
autres au niveau individuel. Le calvinisme est surtout connu pour les doctrines
de la double prédestination et de la corruption totale du cœur de l'homme. Être
calviniste ne signifie donc pas suivre un homme qui se nommait Jean Calvin,
comme les antagonistes le disent faussement dans une vaine tentative de le
discréditer. A sa base le calvinisme est souverainiste en ce qu'il soutient
fortement la souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses et abaisse l'homme
dans la poussière de l'humilité; contrairement à l'éclectisme ou arminianisme,
doctrine des évangéliques (attitude ou disposition d'esprit portant à une
décision personnelle de choisir de croire, nommée aussi «choix de la foi» qui
maintient l'indépendance de l'homme et la fierté de la dignité humaine dans la
grâce du salut). Bref, le terme Calviniste désigne un disciple de la
souveraineté absolue de Dieu, et celui de Éclectique désigne un disciple du
libre-choix qui est de théologie arminienne. Néanmoins beaucoup de calvinistes
modernes ont apostasiés et ne soutiennent pas complètement la souveraineté
absolue de Dieu, et beaucoup d'éclectiques modernes déjà apostats ne soutiennent
pas complètement l'hérésie du libre-choix.
De nos jours deux formes de calvinisme
sont évidentes, le calvinisme charnel et le calvinisme spirituel et toutes
communions ou coopérations entre les deux sont inexistantes et impossibles, tout
comme les ténèbres et la lumière sont opposés l'une à l'autre. Le calvinisme
charnel est la forme de calvinisme que l'on nomme traditionnel ou classique. Il
est issu de la Réforme Protestante et fut la forme théologique dominante de
cette époque. Quoique institutionnalisé avec des notions de formalisme et de
cléricalisme, le calvinisme classique de la Réforme Protestante fut donné une
étincelle de vie de la part de Dieu pour résister aux persécutions de l'église
Catholique Romaine qui avait pour but de tous les exterminer jusqu'au dernier.
Il était donc nécessaire à ses débuts que le calvinisme soit organisé pour sa
protection et pour la propagation de la révélation biblique par rapport à
l'Évangile et la souveraineté de Dieu. Ainsi fut née l'église dite Réformée
ainsi que l'église Presbytérienne.
A -
L'INFLUENCE DU CALVINISME
Bien que l'essentiel de la pratique de
Calvin se déroulât à Genève, ses publications ont étendu ses idées d'une Église
Réformée à de nombreuses parties de l'Europe. Le calvinisme devint la doctrine
théologique majoritaire en Écosse avec John Knox, aux Pays-Bas avec William
Ames, T.J. Frelinghuysen et Wilhelmus à Brakel, et dans certaines parties de
l'Allemagne (notamment celles proches des Pays-Bas) avec Caspar Olevian et
Zacharias Ursinus. Le calvinisme exerça une certaine influence en France, en
Hongrie, en Transylvanie, en Lituanie et en Pologne. Il acquit également une
certaine popularité en Scandinavie, particulièrement en Suède où il fut
cependant rejeté au profit du luthéranisme après le synode d'Uppsala en 1593. La
plupart des colons qui s'établirent dans les États Mid-Atlantic, en Nouvelle
France (le Québec) et en Nouvelle-Angleterre (les États-Unis) étaient
calvinistes. Cela incluait les puritains anglais, les huguenots français, les
colons hollandais de la Nouvelle-Amsterdam, et les Scots d'Ulster presbytériens
de la région des Appalaches. Les colons néerlandais calvinistes furent également
les premiers européens à réussir à coloniser l'Afrique du Sud au XVIIe siècle.
Ils furent plus tard nommés les Boers ou Afrikaners. La Sierra Leone fut en
grande partie colonisée par les colons calvinistes de la Nouvelle-Écosse qui
étaient pour la plupart des Loyalistes noirs qui avaient combattu pour l'Empire
britannique lors de la guerre d'indépendance américaine. Le pasteur John Marrant
y avait établi une congrégation sous les auspices de la Connexion de la comtesse
de Huntingdon. Certaines des plus importantes communautés calvinistes se sont
formées grâce aux missionnaires des XIXe et XXe siècles, notamment en Indonésie,
en Corée et au Nigeria. Aujourd'hui, l'ensemble des Églises d'inspiration
calviniste (réformées, presbytériennes, congrégationalistes et Église unie du
Christ) rassemblent, d'après le site
Adherents.com, environ 75 millions de personnes. La Communion mondiale
d'Églises Réformées, l'organisme international qui réunit la plupart des Églises
issues du calvinisme, revendique quant à elle 80 millions de croyants.
Le terme calvinisme est quelque peu
ambigu dans le sens où il peut conduire à penser que la doctrine des Églises ou
des mouvements calvinistes correspond intégralement aux écrits de Calvin. En
réalité, d'autres théologiens et réformateurs eurent une influence considérable
sur ce qui est maintenant appelé le calvinisme: par exemple le successeur de
Calvin, Théodore de Bèze, le théologien hollandais Franciscus Gomarus, le
fondateur de l'Église presbytérienne John Knox, et de nombreuses autres figures
comme le puritain anglais John Bunyan et le théologien américain Jonathan
Edwards.
L'une des caractéristiques spécifiques
du calvinisme réside dans la sotériologie ou doctrine du salut. Celle-ci
souligne l'incapacité des hommes à obtenir le salut. Dieu est le seul à être
l'initiateur de toutes les étapes du salut, de la formation de la foi à toutes
les décisions qui conduisent à suivre le Christ. Le calvinisme insiste donc
particulièrement sur l'importance de la grâce divine dans le salut, et sur les
fruits de cette grâce tant dans la vie du croyant que dans la société
chrétienne. Cette doctrine fut solennellement formulée et codifiée lors du
synode de Dordrecht (1618-1619) où fut rejetée une autre doctrine connue sous le
nom d'arminianisme, doctrine du libre-choix avec laquelle on tenta de corrompre
le calvinisme mais qui fut rejetée et condamnée comme une des hérésies les plus
dangereuses et qui l'est encore de nos jours parmi les sectes dites
Évangéliques.
Le calvinisme est parfois identifié à
l'augustinisme car sa conception du salut, qui occupe une place centrale dans le
calvinisme, est celle soutenue par saint Augustin dans le débat qui l'opposait
au moine breton Pélage. À la différence du libre-arbitre défendu par le pasteur
hérétique américain Charles Finney et d'autres personnalités entrées en
dissidence, le calvinisme met fortement l'accent, non seulement sur la bonté
perpétuelle de la création originelle, mais aussi sur la ruine totale des
réalisations humaines et la frustration de l'ensemble de la création, engendrée
par le péché. Par conséquent, il considère le salut comme une nouvelle œuvre de
création effectuée par Dieu, plutôt que comme la réussite de ceux qui sont
sauvés du péché et de la mort.
Plus largement, le calvinisme est
synonyme de «protestantisme réformé», englobant entièrement la doctrine
enseignée par les Églises réformées dont le but était de purifier l'Église de
l'idolâtrie et des fausses doctrines de l'Église Catholique Romaine.
Malheureusement elle a atteint son but que partiellement car elle garda en son
sein certains éléments indésirables et subversifs, notamment la doctrine de la
Trinité Ontologique de trois personnes en Dieu qui est la pire des hérésies sur
la face de la terre, mais vrai que la Réforme était à ses débuts et que ces
éléments devaient êtres purgés avec le temps, mais non à l'intérieur de son
corps ecclésiastique structuré qui est devenu complètement insensible à ce
besoin. Au moins nous pouvons nous réjouir qu'elle est devenue à son origine la
dépositaire de la plus merveilleuse des doctrines, celle de la
double-prédestination, malgré le fait qu'elle en a perdu l'héritage dans nos
temps modernes à cause de son refus de se réformer elle-même.
B - LA
PHILOSOPHIE RÉFORMÉE
Les réformateurs n'ont pas fait de la
prédestination un dogme central quoique essentiel, et ont au contraire encouragé
le prédication de «Tout le Conseil de Dieu» c'est-à-dire de l'Écriture comme
moyen d'obtenir le salut, mais ses ministres modernes ont plutôt mis l'accent
sur la philosophie Réformée et ce sont égarés dans des voies insidieuses
et tortueuses dans le but de plaire à la concurrence Évangélique. Souvent
nous voyons que les deux sont d'un seul accord pour attaquer d'autres
calvinistes qui s'opposent à leurs duplicités dans une tentative de rectifier
leurs déviations doctrinales, ce qu'ils ne peuvent tolérer car ils
s'imaginent détenir la vérité et en être les gardiens. Telle est la maladie
et l'obsession de la religion organisée, qu'elle soit calviniste ou autre. Ces
gens se croient tout permis, mais lorsqu'ils rencontrent quelqu'un de radical
qui ne crains point de les combattre en leur retournant leur change, ils
retournent se cacher dans leur trou noir avec tout le reste de la vermine qui
leur ressemble. Comme exemple, citons un ministre de l'église dite Réformée, un
pasteur scélérat du nom de Eric Kayayan, un pédant et orgueilleux, un homme
méchant et malicieux qui utilise la mésinformation pour agresser et discréditer
d'autres calvinistes qui ne soutiennent pas l'hérésie trinitaire qui ne fut
jamais purgée de leur théologie croupissante, mais il récoltera ce qu'il a
semé en dû temps. Entre temps laissons le prêcher son évangile charnel aux
babouins africains, aux chacals et aux chameaux du désert, surement sa théologie
stagnante de Sa-ha-rien va contribuer grandement à l'avancement du Royaume de
Dieu sur le Continent noir qui reflète l'attitude de son cœur ténébreux. Mais
cet énergumène n'est pas le seul de nos jours à agir de la sorte, il doit
prendre son numéro et se mettre en ligne avec tous les autres ostrogoths.
L'Église dite Réformée détient la
théologie de l'alliance, qui en plus de s'appuyer sur une sotériologie
calviniste, est la structure architecturale qui unifie toutes les doctrines du
calvinisme. Concernant la pratique du culte, la spécificité principale est
l'adoption du principe régulateur du culte c'est-à-dire le rejet de toute forme
de culte qui ne soit pas expressément ordonnée par la Bible, quoique souvent
interprété au sens du cléricalisme et du formalisme. Ceci différencie le
calvinisme du luthéranisme qui respecte, à l'inverse, le principe normatif du
culte. Mais tout dans ce domaine n'est que prétentions, car ils refusent
tous de reconnaître la vérité biblique sur ce sujet qui nous dit que le vrai
culte n'a pas aucune forme et qu'il est réservé uniquement à la prêtrise
universelle de tous les croyants sans aucune distinction dans leur démarche de
tous les jours (Jean 4:23,24; Romains 12:1,2; 1 Pierre 2:5-9).
La théologie calviniste s'assimile aux
cinq points du calvinisme, aussi appelée les doctrines de la grâce, qui sont une
réponse point par point aux cinq points développées dans la remontrance
arminienne. Ils servent de résumé des décisions arrêtées lors du synode de
Dordrecht en 1619. Calvin lui-même n'a jamais utilisé un tel modèle ni combattu
directement l'hérésie de l'arminianisme puisqu'il est décédé en 1564. Par
conséquent ces points constituent un résumé des différences entre calvinisme et
arminianisme dont le principe de ce dernier est l'éclectisme, et non un
récapitulatif complet des œuvres de Calvin ou de la théologie des Églises
réformées en général. En anglais, ils sont désignés par l'acronyme TULIP et en
français TULIPE, même
si l'ordre des points n'est pas le même que celui mentionné dans les
Canons de Dordrecht.
Le calvinisme traditionnel ou classique
est lui-même divisé en plusieurs factions. Si la majorité sont des calvinistes
cinq points, plusieurs sont des calvinistes qui adoptent seulement deux, trois,
ou quatre points des doctrines de la grâce, ce qui fait que ces derniers ne sont
plus calvinistes du tout car les cinq points se tiennent ou s'écroulent
ensembles. Le calvinisme de la Réforme Protestante sombra graduellement
dans l'idolâtrie de l'intellectualisme et l'étincelle de vie qu'il avait reçu de
Dieu lui fut retiré, les doctrines de la grâce qu'elle choyait devint des
lettres mortes sans efficacité quelconque. L'église dite Réformée devint une
église Déformée, une église morte et maudite de Dieu qui a besoin elle-même
d'être réformée mais qui refuse obstinément de changer. Aux yeux de la chair
l'église dite Réformée est la meilleure des églises, mais aux yeux de l'Esprit
c'est un vrai bordel rempli de prostitution spirituelle de toutes sortes. A part
de quelques exceptions, les Réformés ont fait une idole de leur intellect,
ils adorent aux pieds de l'érudition, et élèvent la raison de l'homme au niveau
de la divinité infaillible. Cette église correspond par analogie à celle de
Sardes dans l'Apocalypse: «ÉCRIS aussi à l'ange de
l'Église de SARDES: Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et
les sept étoiles: Je connais tes œuvres; tu as la réputation d'être vivant; mais
tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui s'en va mourir; car je n'ai
point trouvé tes œuvres parfaites devant Dieu. Souviens-toi donc de ce que tu as
reçu et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai
vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai vers
toi. Tu as aussi à Sardes quelque peu de personnes qui n'ont point souillé leurs
vêtements, et qui marcheront avec moi en vêtements blancs, car ils en sont
dignes. Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n'effacerai
point son nom du livre de vie; et je confesserai son nom devant mon Père et
devant ses anges. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l'Esprit dit aux
Églises.» (Apoc. 3:1-6)
C - LA
RÉFORME SPIRITUELLE
L'église dite Réformée a négligée de
réaliser qu'une reforme réelle n'est pas un mouvement statique qu'il faut
encadrer avec des principes et des règles qui en préserve la structure
institutionnalisée. Que Dieu a permit qu'il en soit ainsi au début ne
signifie aucunement que la Reforme devait être enfermée dans des cadres
ecclésiastiques humains pour devenir rigide et stagnante. La Réforme
classique naturelle doit faire place à une Réforme spirituelle, comme le
mentionne l'apôtre Paul: «Or, ce n'est pas ce qui est
spirituel, mais ce qui est naturel, qui est le premier; ce qui est spirituel
vient après.» (1 Cor. 15:46) La Réforme est plutôt un principe de vie
dynamique qui apporte des modifications effectuées au niveau de la foi personnel
dans un but d'amélioration. Le mot même de Réforme signifie un procédé
continuel de raffinage de la foi et non des institutions, et là est toute la
différence. La Réforme est en fait une résurrection qui commence par la
chair pour se transformer en une disposition spirituelle par la Sainte Présence
de l'Esprit de Christ en ses élus. En ce sens, nous parlons d'une réforme des
pensées et des cœurs, d’une régénération de la foi biblique et des doctrines de
la grâce du calvinisme au sein des foyers. Certes, il ne sera jamais question -
au grand jamais - d'adapter l'Évangile de la Souveraineté de Dieu dans le salut
par la grâce, auquel les élus ont été prédestinés, à l'esprit du temps ni de
faire des concessions à l'homme autonome qui veut se mettre à la place de Dieu
par son libre choix illusoire de croire ou non.
La Réforme spirituelle n'a aucune forme,
aucune institution ou organisation, elle est libre comme le vent de l'Esprit et
doit proclamer la foi dans le langage nouveau d'une nouvelle époque, non pas que
la foi serait de nature changeante et devrait être continuellement changée; mais
de proclamer une voie décisive resté ouverte à l'action du Saint-Esprit et à la
Parole de Vérité. Avec la Réforme spirituelle, les changements apportés par la
Réforme traditionnelle du 16e siècle débordent le cadre ecclésiastique pour
affecter aussi la vie du monde et des hommes, tout ce qu'elle maintient de la
première est l'étincelle de vie qui lui fut transférée, à savoir les doctrines
de la grâce ou cinq points du calvinisme (six points en français). Le reste de
la théologie Réformée est considéré comme du rebut et mise au rancart, comme le
dit si bien l'apôtre Paul: «Mais ces choses qui m'étaient
un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Néanmoins, sans
aucun doute, je considère toutes choses comme une perte, à cause de la présence
de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j'ai
souffert la privation de toutes choses, et je les estime comme des ordures, afin
que je favorise Christ.» (Phil. 3:7,8) L'église comme institution ou
organisation dite ecclésiale, qu'elle soit Réformée ou autre, est un corps mort
en décomposition. L'Église de Dieu réelle est plutôt un état d'être, l'état
d'être appelé à renaître en Christ par la puissance de l'Esprit de Dieu.
Comprenons par ce fait que le Seigneur Jésus n'appelle pas des institutions à
renaître mais des individuels qu'il a choisi d'avance avant la fondation du
monde et créé spécifiquement dans ce but. L'Église de Dieu est l'Église des élus
et non pas l'église des institutions ecclésiastiques humaines, elle est une
Église vivante et non pas une église morte comme l'Église traditionnelle que
nous voyons de nos jours.
LA PRÉEXISTENCE DE JÉSUS-CHRIST
Comme nous avons vu antérieurement
dans notre texte, il
y a toute une différence entre l'expression «Fils du Dieu éternel»
et celle de «Fils éternel de Dieu»,
tellement que la première a coûté la vie à un homme de conviction qui osa
s'opposer à la Trinité nicéenne du catholicisme et des réformateurs. La
première expression «Fils du Dieu éternel» signifie que Jésus est Fils
de Dieu de par son incarnation, en d'autres mots, avant sa naissance terrestre
dans le sein de la vierge Marie il ne fut pas Fils de Dieu et n'aurait
conséquemment aucune existence éternelle comme Fils de Dieu. La deuxième
expression «Fils éternel de Dieu» est utilisée par les trinitaires
pour désigner Jésus comme deuxième personne de leur trinité spéculative
odieuse, signifiant que Jésus
était auprès du Père qui l'aurait engendré éternellement, et qu'il aurait pris
un corps de chair parmi nous dans le sein de la vierge Marie. Jésus serait
donc, selon eux, Fils éternel de Dieu, non à cause qu'il est né de la vierge
Marie, mais Fils de Dieu de sa préexistence éternelle. Nous allons
démontrer ici que ni l'une ni l'autre de ces affirmations sont juste.
Il est évident que nous touchons ici un sujet très
épineux. Le
but ici est de savoir si le Seigneur Jésus-Christ existait réellement comme
Fils éternel de Dieu avant son incarnation. Si vous avez suivi attentivement
cet exposé, vous avez déjà la réponse, toutefois il importe d'élucider ce
concept afin de ne laisser aucune ambiguïté. Comme défensive contre ceux qui
cherchent à nous accuser, disons que nous croyons fermement en la préexistence
de Jésus-Christ, et arrêtons-nous là pour le moment. L’importance du sujet que nous allons traiter est évidente, car un article
concernant l’identité de Jésus-Christ figure dans toutes les confessions de
foi évangéliques. En général, on trouve des expressions comme: « Nous croyons
à sa parfaite divinité; à sa parfaite humanité ». Cependant, ces expressions ne se trouvent pas dans la
Bible. Comment donc arrivent-t-ils à définir la personne
de Christ en de tels termes ? Il
est d'une importance capitale d'insister sur l’identité de Jésus, car si Jésus-Christ n’était pas à la fois
divin et humain, Dieu et Homme, nous ne pourrions être sauvés, pardonnés, et
justifiés devant Dieu par la foi seule. L'identité de Jésus est nécessaire au
salut, mais la connaissance de la doctrine exacte de Jésus-Christ
(appelée « christologie »), ne l'est pas, mais elle est utile pour nous
positionner et nous identifier nous-mêmes devant un monde non-croyant qui
regorge de chrétiens prétentieux. Sans savoir exactement qui est Jésus il est
impossible de recevoir la grâce du salut (Jean 8:24), et autant que cela
puisse surprendre la majorité de ceux qui disent connaître Christ ne le
connaissent pas du tout, mais seulement une illusion qu'ils se sont faites où
qu'ils ont reçu de leurs églises ou dénominations particulières. Il ne faut
pas s'étonner qu'il y a de faux Christ et un faux esprit que des millions de
gens reçoivent, surtout au niveau des sectes dites Évangéliques, la Bible nous
en avait averti d'avance (2 Cor. 11:4).
A - INCOMPRÉHENSION DES DISCIPLES AVANT LA PENTECÔTE
Il est bon de rappeler que des incompréhensions existaient au sujet de la
personne du Seigneur Jésus parmi les douze disciples. Philippe l’a reconnu comme le
Messie promis dans l’Ancien Testament, mais ne semble pas avoir saisi
l’essentiel, puisqu’il parle de «Jésus de Nazareth, fils de Joseph» (Jean
1.45). Dans la chambre haute, Philippe n’a pas compris davantage. Sa requête:
«Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit» (Jean 14.8,9), entraîne un
reproche de la part du Seigneur, affligé de l’ignorance persistante de son
disciple, malgré les trois ans qu’ils ont passé ensemble. Par contre, Nathanaël
(Jean 1.49) a saisi bien plus rapidement, telle une révélation, que ce rabbi
Jésus était «le Fils de Dieu». Pierre, à Césarée de Philippe (Mat 16.16), a aussi reçu la même révélation,
mais plus tard que Nathanaël. En répondant à la question de Jésus:
«Qui
dites-vous que je suis ?», Pierre déclare que Jésus est le Fils de Dieu. Thomas, lui, ne comprenait pas non plus, semble-t-il. La pleine révélation
lui est arrivée huit jours après la résurrection de Christ. On le constate par
sa parole d’adoration: «Mon Seigneur et mon Dieu»
qui dans l'original est «MON YEHOVAH ET MON ELOHIM» (Jean
19:28; Bible de Machaira). Néanmoins, à partir du jour
de la Pentecôte, lorsqu'ils reçurent tous la plénitude du Saint-Esprit, il n'y a
aucune raison de penser qu'ils ignoraient encore la profondeur de l'identité du
Seigneur Jésus car l'Esprit était venu pour témoigner de Christ en eux et pour
les instruire dans toute la vérité (Jean 14:17,26; 1 Jean 2:27).
De toute évidence, c’est Jean qui, parmi les apôtres, a le plus insisté sur
la divinité de Jésus-Christ. Son Évangile en rend témoignage. Jean offre donc
plus de détails sur la personne de Jésus-Christ que les autres évangélistes. Cependant, la
rédaction de ce texte, venant à la fin de la vie de Jean, a nécessité une mûre
réflexion de sa part. Au 2ème siècle, le problème de l’identité de Jésus était largement débattu.
Des tentatives d’explication le concernant parcouraient déjà la Judée et les
provinces voisines. Elles s’appuyaient sur des raisonnements humains. Les
Écritures apostoliques n’étaient pas alors copiées et
distribuées en nombre suffisant. De ce fait, des idées erronées se répandaient. Comme nous voyons
dans l'avertissement de l'apôtre Paul (Ac. 20:28-30), de
fausses hypothèses de définition auraient devancé le texte de Jean. Avant les écrits de Jean, les épîtres de Paul aux Philippiens et aux
Colossiens circulaient. Mais étaient-elles parvenues jusqu’en Judée, en Samarie,
en Syrie et en Égypte ? Certes, l’Ancien Testament, était très répandue dans les synagogues de la diaspora, mais encore
fallait-il l’étudier pour comprendre que Paul cite, en Phil 2.10, le texte d’Es
45.23, qui précise que «tout genou fléchira devant moi (l’Éternel, Yahweh)».
Jésus était donc le Yahweh de l’Ancien Testament incarné.
A partir des détails ci-dessus, nous comprenons pourquoi de grands débats au
sujet de Jésus-Christ et sa personne troublaient l’Église des premiers siècles.
Le manque d’un canon néo-testamentaire dûment confirmé y contribuait et, hélas,
des pseudépigraphes faisaient leur apparition, parfois avec un
arrière-plan de philosophie grecque. Cette prolifération de discours sur la
nature de Christ ne devrait pas nous surprendre outre mesure. En effet, déjà
dans les Évangiles, nous découvrons que cette connaissance dépend
essentiellement d’une révélation divine, et non de notre intelligence (Mat 16.17
; Jean 3.1-3).
B - TENTATIVES DE DESCRIPTION DE LA PERSONNE DE
JÉSUS-CHRIST
La liste de toutes les hérésies qui se rapportent à notre Seigneur est
longue. Il y a d’abord le docétisme et la croyance ébionite, et ensuite d’autres
qui se multiplient; les historiens mentionnent l’adoptianisme,
le modalisme, le sabellianisme, l’arianisme, l’apollinarianisme, le nestorianisme,
et plus tard, le monophysisme, le monothélisme, et
le plus dangereux de tous, le trinitairianisme. Les hypothèses élaborées pour définir ce qui s’est passé lors de
l’Incarnation et après se rangent généralement en deux catégories: celles des
docétismes et celles des ébionites.
Les ébionites, d’origine juive, ne voyaient en Jésus de Nazareth que le fils
de Marie et de Joseph, un homme élu de Dieu et déclaré par lui
Fils de Dieu à son baptême, et non Dieu lui-même manifesté dans la chair. Les ébionites et leurs « descendants — adoptianistes
et ariens — refusaient la déité de notre Seigneur à cause de leur croyance en la
transcendance absolue d’un Dieu unique. Arius écrivait à ce sujet: « Un Dieu,
le seul non-engendré, le seul éternel, le seul véritable, le seul immuable, le
seul non-créé, etc. ». Aussi, pour Arius, Jésus, le Logos était un être créé par
le Dieu unique, une création spéciale, par laquelle toutes choses avaient été
créées. L’arianisme s’est propagé rapidement et beaucoup d’évêques
dans l’est de l’Empire et même plusieurs empereurs romains, dont Constance II,
fils de Constantin le Grand, furent ariens. A un moment donné, presque la moitié
de l’Empire romain occidental fut subjuguée par l’arianisme. Jérôme disait de
cette époque: « Le monde entier gémissait et s’étonnait de se retrouver arien
(officiellement, à cause d’une décision impériale) ». C’est
Athanase, l’évêque d’Alexandrie, qui lutta de toutes ses forces contre
l’arianisme. Cinq fois exilé, il résista toujours, bien qu’il semblât qu’à un
moment donné le monde qui s’élevait contre lui allait l’écraser. Grâce à
Athanase, l’hérésie d’Arius a été finalement rejetée par la majorité des Églises
et remplacée par une autre hérésie plus subtile et plus raffinée, celle du trinitairianisme. Le docétisme, du grec, dokein (apparaître comme), propage
l’erreur que Jésus paraissait être un homme, mais qu’il ne l’était pas vraiment.
L’apôtre Jean, dans ses épîtres, insiste sur la venue de Jésus dans la chair:
il l’avait vu et entendu et même touché (voir 1 Jean 1:1-3; 4:2,3). Par la
venue de Jésus dans la chair, l'apôtre Jean signifie sa naissance miraculeuse de
la vierge Marie, il ne mentionne aucunement la préexistence de Jésus comme
deuxième personne de la trinité spéculative nicéenne d'Athanase. Les
commentaires sont généralement formels: Jean se lève contre une forme de
docétisme qui commençait à influencer les Églises.
Le docétisme a des origines dans la philosophie grecque, le platonisme et le
néoplatonisme notamment, dont l’une des thèses principales est que la matière
est mauvaise. Le corps, étant matière, ne pouvait donc pas être capable d’être
en union avec le divin, Dieu. Aussi Dieu a-t-il, lors de l’Incarnation, pris
l’apparence d’un homme. Il s’ensuivait alors qu’un être divin ne
pouvait souffrir corporellement sur la croix. On comprend que les gnostiques qui
annonçaient un salut par l’illumination et la connaissance, et non par le
sacrifice expiatoire de l’Agneau de Dieu sur la croix, sont également
docétismes
dans leur approche de la personne de Jésus. L’apollinarianisme (l’âme de Jésus
fut divine, son corps humain) le monophysisme ont tous été influencés par le
docétisme qui maintenait qu’il n’y avait pas d’Incarnation véritable.
D’ailleurs, la dichotomie souvent évoquée aujourd’hui entre le Jésus
historique (au sujet duquel, selon certains théologiens, empreints de
libéralisme théologique, on ne connaîtrait pratiquement rien, puisqu’ils
n’acceptent pas les Évangiles comme récits historiques) et le Christ de
la foi (qui serait le fruit des conjectures de l’Église primitive sur
Jésus de Nazareth, divinisé par ses partisans, devenant ainsi le Christ) sent
fortement le docétisme.
C - UNANIMITÉ FICTIVE DES
PÈRES DE L'ÉGLISE
On entend souvent parlé de l'unité et de l'unanimité
des Pères de l'Église sur le concept ontologique de la trinité nicéenne
dans le but de valider cette fausse doctrine. En fait, les trinitaires
affirment que cette unité et unanimité constitue une des caractéristiques
essentielles de l'orthodoxie aujourd'hui. L’enseignement des
Pères anténicéens ne manque donc pas d’intérêt. Les différents témoignages
mentionnés de ceux qui sont considérés comme des Pères de l'Église doivent ainsi
être regardé avec intérêt à la lumière des telles affirmations gratuites. Tous
les écrivains dits chrétiens des trois siècles qui ont suivi la naissance du Christ,
parlent, il est vrai, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, mais non pas
comme étant co-égaux, non pas comme étant d’une seule essence, numériquement
parlant, non pas comme étant Trois en Un, dans aucun des sens admis par les
trinitaires. C’est l’inverse qui est vrai et qui nous témoigne de
la corruption qui avait pénétré au sein du christianisme pour aboutir avec la
fausse notion de trois personnes en Dieu.
-
Justin (mort vers 165 de notre ère) a admis
qu’avant de venir sur terre, Jésus était un ange, qu’il avait été créé, et
qu’il était “différent du Dieu qui a fait toutes choses”. Il a dit que Jésus
est inférieur à Dieu et qu'il n’a jamais rien fait que ce que le Créateur
(...) voulait qu’il dise et fasse”.
-
Irénée (mort vers 200 de notre ère) a dit qu’avant
d’être un humain, Jésus menait une existence distincte de celle de Dieu et
qu’il lui était inférieur. Il a montré que Jésus n’est pas égal au
Dieu qui est “au-dessus de tous, et auprès de qui il n’y a point d’autre”.
-
Clément d’Alexandrie (mort vers 215 de notre
ère) a parlé de Jésus avant son existence humaine comme d'une créature,
alors que Dieu est “le seul vrai Dieu, incréé et impérissable”. Il a dit que
le Fils vient “de suite après le Père, seul omnipotent”, mais qu’il ne lui est
pas égal.
-
Tertullien (mort vers 230 de notre ère) a
enseigné la suprématie de Dieu. Il déclara: “Le Père est différent du Fils (il
est autre) en ce qu’il est plus grand; en ce que celui qui engendre est
différent de celui qui est engendré; celui qui envoie, différent de celui qui
est envoyé.” Il dit également: “Il fut un temps où le Fils n’était pas.
Avant toute chose, Dieu était seul.”
-
Hippolyte (mort vers 235 de notre ère) a dit
que Dieu est “le Dieu unique, le premier et le Seul, Créateur et Seigneur de
tout”, de qui “rien n’était contemporain [du même âge]. Mais il était Un
et seul; qui, parce qu’il le voulait, appela à l’existence ce qui auparavant
n’était pas”, comme Jésus, qui fut créé avant de venir sur la terre.
-
Origène (mort vers 250 de notre ère) a dit
que “le Père et le Fils sont deux substances, deux choses pour ce qui
est de leur essence”, et que “comparé au Père, [le Fils] est une très petite
lumière”.
Les Pères de l’Église des quatre premiers siècles furent tous
grecs et platoniciens. L’école d’Alexandrie, fondée par un nommé Marc, auquel
succédèrent Athénagoras, Clément, Origène, fut le centre de la philosophie
pseudo-chrétienne. Platon était regardé par tous les Grecs d’Alexandrie comme le maître
de la sagesse, comme l’interprète de la Divinité. Si les
prétendus chrétiens
du Concile de Nicée n’avaient pas embrassé les dogmes de Platon, ils n’auraient
jamais eu aucun philosophe, aucun homme d’esprit dans leur parti, mais surtout
il n'aurait jamais eu de dogme sur la Trinité pour renverser la révélation
biblique.
Il y a d’abord chez Platon une espèce de
trinité qui est l’âme de la matière; voici ses paroles: «De la substance
indivisible, toujours semblable à elle-même, et de la substance divisible, il
composa une troisième substance qui tient de la même et de l’autre.» Hâtons-nous de venir à une seconde trinité:
«L’être
engendré, l’être qui engendre, et l’être qui ressemble à l’engendré et à
l’engendreur.» Cette trinité est assez formelle; et les Pères ont pu y
trouver leur compte. En lisant tout Platon, on s'aperçoit de
quelque ombre de la trinité dont on lui fait honneur. C’est dans le livre
sixième de sa République chimérique, lorsqu’il dit: «Parlons du fils,
production merveilleuse du bon, et sa parfaite image.» Mais malheureusement il
se trouve que cette parfaite image de Dieu, c’est le soleil. On en conclut que
c’était le soleil intelligible, lequel, avec le verbe et le père, composait la
trinité platonique. Il faut maintenant trouver les trois personnes. Elles sont
dans la seconde lettre de Platon à Denys. Ces lettres ne sont pas assurément
supposées. Le style est le même que celui de ses Dialogues. Platon dit à Denys:
«Le roi de l’univers est environné de ses
ouvrages, tout est l’effet de sa grâce. Les plus belles des choses ont en lui
leur cause première; les secondes en perfection ont en lui une seconde cause; et
il est encore la troisième cause des ouvrages du troisième degré.» Dans l'Epinomis et ailleurs, il établit pour principe
«le premier bien, le
Verbe ou l'entendement, et l'âme. Le premier bien, c'est Dieu;... le Verbe, ou
l'entendement, c'est le fils de ce premier bien, qui l'a engendré semblable à lui; et l'âme, qui est le terme entre le Père et le Fils, c'est le Saint-Esprit.» Platon avait emprunté cette doctrine de la Trinité de Timée de Locres, qui la
tenait lui-même de l'École italique. Nous ne pouvons plus douter de la source de
la Trinité Ontologique dont le principe vital est qu'il y a trois personnes ou
subsistances distinctes en Dieu. La trinité du
Concile de Nicée/Constantinople est
l'ancienne trinité du culte solaire sous déguisement chrétien et enrobée d'une
apparence biblique. Cette perversion de la vérité biblique subsiste
jusqu'à nos jours et est le pivot central d'un faux christianisme qui domine sur
le monde depuis presque deux millénaires.
D
- DUPLICITÉ DES GRANDS CONCILES
Les grandes figures du faux christianisme présentes aux premiers conciles dits
œcuméniques (Nicée en 325, Constantinople en 381, Éphèse en 431 et Chalcédoine
en 451), ont compris la nécessité de travailler le sujet dans le détail pour
l'unité de l'empire et de la pseudo-Église. Tout était axé sur le pouvoir et le
contrôle. Ils ont
accompli un travail de séduction imperceptible en produisant des Symboles ou
Confessions de Foi qui
déformaient la révélation
biblique pour en apporter une contrefaçon. Cela était facilité davantage par
le fait que les Écrits du Nouveau Testament n'était généralement pas accessible
au peuple commun, et la grande majorité en ignorait les vérités. Dans les
Écritures, nous ne trouvons rien de ces déclarations subtiles et subversives,
même si on prétend que tout y est à l’état implicite pour jeter de la poussière
dans les yeux des ignorants. Tous les âpres débats et les
longues joutes oratoires qui se sont déroulés lors de ces conciles démontrent
indirectement l‘importance de la question. Les prétendus évêques qui sont finalement
arrivés à faire reconnaître une fausse révélation de Jésus-Christ (selon les
spéculations philosophiques sur ce que supposément dit les Écritures), ont bien compris que notre Sauveur devait être à la fois vrai homme
et vrai Dieu, faute de quoi il n’y avait plus de véritable Évangile à propager,
ni de pardon, ni de justification par la foi, et surtout ni Église ce qui ne
convenait pas à leur plan de domination. Il fallait donc déformer
subtilement ces choses de peur de perdre le contrôle sur les rois et sur les
peuples, et les utiliser à leurs avantages. Les protestants évangéliques
d’aujourd’hui, comme ceux d’hier, doivent énormément aux théologiens
conciliaires qu'ils suivent tout comme les rats du Joueur de flûte de Hamelin.
Le concile de Chalcédoine (451) a probablement fait connaître au monde la
meilleure définition de cette fausse présentation de la personne de notre Seigneur. En voilà un extrait:
«Nous déclarons d’une voix unanime que l’on doit confesser un seul et même
Jésus-Christ notre Seigneur; le même parfait dans la divinité et parfait dans
l’humanité, vraiment Dieu et vraiment homme; le même composé d’une âme
raisonnable et d’un corps, consubstantiel au Père selon la divinité et
consubstantiel à nous selon l’humanité, en tout semblable à nous, hormis le
péché; engendré du Père avant les siècles selon la divinité; dans les
derniers temps né de la vierge Marie, selon l’humanité, pour nous et pour
notre salut; un seul et même Jésus-Christ, Fils unique, Seigneur, en deux
natures,…»
Le concile a déclaré qu’en Jésus-Christ ces deux natures, divine et humaine,
existent…
«sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation (entre
elles), sans que l’union ôte les différences des natures. Au contraire, la
propriété de chacune est conservée et concourt en une seule personne et une
seule hypostase (personne distincte), en sorte qu’il n’est pas divisé en deux
personnes, mais que c’est un seul et même Fils unique, Dieu le Verbe, notre
Seigneur Jésus-Christ».
Serait-ce possible d'avoir une explication plus
tendancieuse ? Sans doute, car
l’amélioration est toujours possible dans la duplicité. Le Nouveau Testament ne mentionne même pas cet aspect des
choses. Pourtant, les textes apostoliques vont au-delà de ce qui est écrit (1
Cor. 4:6), et les Catholiques, les Protestants, ainsi que les sectes dites
Évangéliques croient que cela suffit largement pour nous montrer
que les natures de Christ, divine et humaine, sont «sans confusion, etc.».
Il est évident que ceux qui se disent chrétiens et qui appartiennent aux groupes
mentionnés, ainsi qu'à d'autres, ne croient aucunement à la suffisance des
Écritures ni en son autorité. Quand des définitions erronées existent, il est alors nécessaire d’expliciter.
Le fait que nous rejetons ces spéculations ne signifie pas pour autant que nous
ne croyons pas qu'il y a deux natures en Christ, divine et humaine, mais nous
les récusons du fait qu'elles ne sont pas basées sur les Écritures et surtout du
fait qu'elles sont reliées à la fausse doctrine de la trinité nicéenne, altérant
ainsi l'identité réelle de Christ. Il faut qu'une goutte de poison dans un ver
d'eau pure pour tuer un homme.
E - L'IDENTITÉ DE JÉSUS-CHRIST
Jésus Christ n'est pas le nom réel de l'homme que nous connaissons pour être
le Fils de Dieu. Il était appelé Yahoshua ou Joshua. Il avait des frères et des
sœur qui ont joué des rôles importants dans l'Église, après sa mort et sa
résurrection. Tous les
noms de ses frères sont enregistrés dans la Bible et dans les premiers écrits de
l'Église (cf Ante Nicene Fathers). Tous leurs descendants ont été assassinés à
l'instigation de l'église romaine à partir du quatrième siècle. L'argument, que
Christ était Dieu en tant que seul Fils et constituait une deuxième personne de l’Être
Divin, est
une doctrine de l'adoration du dieu Attis, une déité Lydienne, qui était bien
enracinée à Rome. Elle était un autre aspect de l'adoration d'Ishtar ou Easter
(Pâques), Astarté ou Ashtaroth. À l'aube du quatrième siècle, les prêtres
d'Attis se plaignaient que les chrétiens paganisés avaient volé toutes leurs doctrines,
elles ont en fait été incorporées dans la doctrine de la Trinité de Nicée/Constantinole.
À chaque fois que nous essayons de dire qui est
Jésus pour nous, nous faisons de la christologie. La christologie est la
tentative que l’on fait pour comprendre l’identité de Jésus comme le Christ,
comme l’oint de Dieu, comme Fils de Dieu et comme Dieu lui-même manifesté dans
la chair. Mais nul part la révélation biblique n'affirme qu'il est la
manifestation dans la chair d'une deuxième
personne de la Trinité comme le prétend un grand nombre. Nous n’abordons jamais
cette question en tant que spectateurs. Comme l'apôtre Pierre ou Marthe (Jean 11:27), nous sommes déjà profondément engagés avec le Seigneur Jésus. Pour nous,
réfléchir à l’identité de Jésus, c’est évoquer simultanément les relations du
Christ avec nous, avec ses disciples, et même avec ceux qui n’ont jamais entendu
parler de lui. Ce qui constitue notre foi en Jésus-Christ est essentiel à nos
vies personnelles et à celle du christianisme en général. Par conséquent, la
qualité de notre vie de tous les jours, de notre attention les uns pour les
autres et de notre foi active est à la mesure de la profondeur de notre réponse
à la question de l’identité de Jésus-Christ.
Le mot christologie, bien sûr, est un terme
technique. Il désigne un domaine de spécialisations académiques qui apparaît
souvent désespérément abscons, même superflu, à de nombreux chrétiens.
Toutefois, c’est aussi un sujet de créativité et de conflit dans le
christianisme d’aujourd’hui. Certains disent de Jésus qu'il était un grand homme,
un grand prophète ou encore un grand enseignant. Les chrétiens, eux, disent de
lui qu'il est le Fils de Dieu, Dieu fait homme, Dieu incarné. Ce que nous
pensons de l'identité de Jésus Christ est très important car dans la Bible,
Jésus nous pose cette question: Qui dites-vous; que JE SUIS ? (Matt.
16:15).
De notre réponse à cette question, dépend notre futur dans l'éternité.
La Bible
enseigne que Jésus Christ est Dieu et que Jésus Christ est un homme. Jésus n'est
pas un homme devenu Dieu, Il est Dieu devenu homme, ce qui est très différent.
Jésus Christ n'est pas seulement Dieu, il est homme et il n'est pas seulement
homme, il est Dieu. Il n'est pas non plus 50% homme et 50% Dieu, IL EST 100%
HOMME ET 100% DIEU. C'est ce que les théologiens appellent l'union hypostatique.
C'est tout le mystère de l'incarnation du Père dans la chair comme Fils
unique de Dieu. OUI, contrairement à la théologie trinitaire du Cerbère
de Nicée, Jésus est le Père lui-même qui s'est incarné dans le sein de la vierge
Marie. La Bible nous dit que Jésus est l'enveloppe visible du Dieu invisible
(Col. 1:15), et Jésus lui-même déclare que le Père habite en lui (Jean 14:10),
et non ailleurs car son propre corps est le Temple de Dieu (Jean 2:19-21). Telle
est la signification de ses paroles: «Personne ne vient au Père que par moi»
(Jean 14:6). En d'autres mots, la nature divine en Jésus est le Père lui-même,
principe biblique et essentiel que les trinitaires refusent d'admettre, et
cela à leur propre perte.
La
plupart de nos contemporains, même de ceux qui se disent chrétiens, affichent
une indifférence extraordinaire pour ce sujet indispensable au salut. Ils croient assez
vaguement au dogme de la « trinité », selon lequel Dieu est trois personnes —
Dieu le Père,
Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit — et en même temps un seul Dieu. Ce dogme veut
que le Fils ait préexisté au ciel avant sa naissance de la vierge Marie, qu’il y
ait même une identité absolue d’espèce et de durée entre Dieu le Père et Christ
le Fils; qu’il y ait non seulement égalité de durée mais aussi de puissance
entre ces trois personnes. Mais la Bible garde un silence absolu sur ce dogme
spéculatif infernal. Le mot « trinité » ne s’y rencontre point, ni les principes du dogme
non plus. Il faut dire même que l’enseignement de la Bible à propos de Dieu, de
Jésus-Christ et du Saint-Esprit paraît être tout à fait contraire aux idées «
trinitaires ». Si les principes de ce dogme sont vrais, et indispensables même
pour le salut, comme l’affirment la plupart des églises qui suivent la prétendue
orthodoxie des Symboles Œcuméniques, n’est-il pas
incroyable que la Bible non seulement les laisse douteux, sans les préciser en
aucune façon, mais qu’elle enseigne même des principes contraires? Puisque la
Bible affirme clairement que le Père est en Christ, cela ne peut signifier autre
que le Père lui-même est celui qui s'est incarné dans le sein de la vierge
Marie, identifiant ainsi le Père et le Saint-Esprit comme étant le même,
autrement Jésus aurait deux pères comme nous avons déjà mentionné. Il ne peut en être autrement car comment pourrions-nous expliquer sa
présence en Jésus si ce ne serait pas le Père qui a prit un corps de chair, d'où
autre serait-il entré en Jésus que par l'incarnation? Jésus lui-même déclare:
«... celui qui m'a vu, a vu mon Père» (Jean 14:9). Nous ne pouvons avoir de
paroles plus claires que cela, mais les réprouvés persistent à raisonner les
Écritures afin d'annuler cette merveilleuse révélation qu'elles nous accordent
pour notre salut, et font de Dieu un monstre à trois têtes dont chacune d'elle
est Dieu, puis osent présenter cette horreur infernale comme étant le Dieu de la
Bible.
La préexistence
de Jésus dépend donc du fait qu'il est Dieu lui-même avant son incarnation, non comme deuxième personne de la trinité, mais comme le Père même qui est l'Esprit
Éternel. Sous l'Ancienne Alliance, Dieu (Jésus) se révéla sous le nom de Yahweh
d'où nous avons le terme JE SUIS, et sous la Nouvelle Alliance il se
révéla sous le nom de Jésus et comme Emmanuel (Dieu avec nous). Comme il fut dit
antérieurement, le Dieu de l'Ancienne Alliance et le Dieu de la Nouvelle
Alliance est le même Dieu.
LES DEUX
PÈRES DE JÉSUS
Aussi étrange que cela puisse être, le
Christianisme traditionnel et les sectes dites Évangéliques nous enseignent que
le Seigneur Jésus aurait deux pères, et le pire est qu'ils n'en sont même pas
conscient. Soulignons ici qu'il ne s'agit pas de deux pères terrestres, mais bel
et bien de deux pères célestes, car si nous comptions aussi dans la paternité,
Joseph, son père terrestre adoptif, comme personne distincte, Jésus aurait donc
trois pères. Derrière les apparences bibliques d'un enseignement chrétien qu'on
dit droit et pur, d'où nous avons le terme orthodoxie, se cache une véritable
hérésie d'une doctrine obscure et étrange tellement raffinée et subversive
qu'elle pourrait séduire les élus, si cela serait possible. Certains la
décrivent même comme étant la marque de la bête qui contrôle les
agissements et les pensées d'un christianisme dénaturé, et beaucoup semble
l'indiquer. Néanmoins, depuis le début du quatrième siècle, une multitude
innombrable de chrétiens nominatifs sont tombé dans son piège infernal. Un grand
nombre de gens sincères ont payé cette doctrine loufoque au prix de leur sang,
croyant défendre la vérité. Nous parlons évidemment ici de la doctrine de la
Trinité dont l'affirmation est qu'il y a trois personnes ou subsistances
distinctes en Dieu. Du fait que le chiffre 3 est le dénominateur commun du
nombre 666 qui est la marque de la bête, nous indique qu'il y a possiblement une
relation étroite entre les deux. Quoique ce point de vue est assez
intéressant et mériterait d'être étudié à fond, il nous faut toucher un autre
aspect de cette doctrine néfaste qui a séduit tant de gens à travers l'histoire.
Vous direz sûrement que cela n'a aucun sens et que nul part la doctrine de la
Trinité enseigne que Jésus a deux pères célestes. Le gros du problème est que
les gens ne remarquent pas ce qu'ils lisent, ils ne font pas attention aux mots
ni aux concepts dans un enseignement donné. Ils croient simplement ce qu'ils
veulent croire sans réellement porter attention à ce qu'on leur dit. Mentionnons
par exemple le fait que la doctrine de la Trinité enseigne que Jésus est né deux
fois: «né du Père avant tous les siècles et né de la
vierge Marie». Cela se voit dans le Symbole Nicée et dans le Symbole
d'Athanase, les deux Confessions de Foi déclarées être obligatoire pour le
salut. Qui de vous a remarqué cela auparavant, et pourtant cette aberration est
bien écrite noir sur blanc? Vous diriez, mais cela n'est pas dans la Bible, et
vous auriez pleinement raison. Mais pourquoi donc y croyez-vous? Pourquoi donc
persistez-vous à croire en une telle Trinité qui enseigne que Jésus est né deux
fois, lorsque vous savez que cela est anti-biblique? Sur quoi repose votre foi,
sur la Bible ou sur des Confessions de Foi qu'on vous dit représenter fidèlement
ce que la Bible dit? Pourquoi ne vous êtes vous jamais informé auparavant sur ce
sujet qui supposément est essentiel à votre salut? La crainte des hommes, d'être
mal regardé aux yeux de ceux qui fréquentent votre prétendue église, de ternir
votre réputation, d'être prit pour un radical, d'être condamné comme un
hérétique, d'être retranché de ceux que vous pensiez être des frères et des
sœurs dans la foi, d'être isolé et de vivre votre foi seul, de perdre vos amis?
Si tel est votre cas vous êtes lamentables et vous devez questionner votre foi
pour voir si elle est réelle, à moins que vous soyez des réprouvés.
A - DIEU
UNE PERSONNE OU UN ESPRIT?
Nous vous ferons remarquer une autre
chose de cette doctrine infernale qui est le pivot même du Christianisme
Traditionnel et Évangélique. Elle affirme que Dieu est une personne et en même
temps elle dit qu'il y a trois personnes en Dieu. Trois personnes en une
personne, c'est toute une gymnastique mathématique. Sans compter que cela viole
toutes les lois de la physique, un tel principe ne se trouve nul part dans la
Bible, même que celle-ci ne mentionne aucunement que Dieu est une personne, mais
elle affirme clairement que Dieu est un Esprit et il est évident qu'un esprit
n'est pas une personne, même que Jésus décrit l'Esprit comme un vent et un vent
n'a pas de forme (Jean 3:8). Puisque Dieu n'est pas une personne mais un Esprit,
pourquoi donc croire en une doctrine qui dit le contraire? De même puisque
l'Écriture affirme que Dieu n'est pas une personne mais un Esprit, il n'y a donc
pas trois personnes en Dieu, ni y a-t-il trois esprits mais un seul (Éph.
4:4-6). Cela est la simplicité de la foi même. Il n'y a pas de complications
ici, il n'y a pas de mystères, il n'y a pas de gymnastique mathématique, il n'y
a pas de principes philosophiques, il y a qu'un Esprit Éternel qui s'est
manifesté dans la chair et qui s'est révélé à nous sous le nom de Jésus.
Simple n'est-ce pas! Pourquoi vous compliquer la vie avec une fausse doctrine
qui déclare qu'il y a trois personnes en Dieu lorsque la Bible dit le contraire?
«Dieu est Esprit», dit Jésus, cela n'est-il pas
suffisant pour vous? Pourquoi vous obstinez à faire dire à la Bible ce qu'elle
ne dit pas? Nul part dans la Bible est-il mentionné spécifiquement qu'il y a
trois personnes en Dieu. Qui allez-vous croire, la Bible ou les Confessions de
Foi qui ajoutent à la Bible ce qu'elle ne dit pas avec leurs spéculations
conjecturales? Pourquoi persister à vous opposer à la simplicité de la foi? Et
vous vous dites chrétiens! J'aurai honte à votre place et j'irai me cacher dans
le trou noir le plus profond que je puisse trouver. Ne savez-vous pas que vous
avez prostitué votre foi avec une doctrine qui est issue de la Grande
Prostituée? Combien de temps encore allez-vous marcher dans votre voie tortueuse
en vous opposant à la vérité? Allez-vous continuer encore à écouter les
subtilités et les chimères de vos églises et de vos pasteurs qui étant eux-mêmes
séduit, séduisent à leur tour ceux qui les écoutent? Christ est le seul Pasteur
et son Esprit Saint est le seul qui puisse vous enseigner dans la vérité. Qui
allez-vous suivre? «...celui qui entre par la porte est le
Berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il
appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a
mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le
suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un
étranger; au contraire, elles le fuiront, parce qu'elles ne connaissent point la
voix des étrangers.» (Jn. 10:2-5)
B - LES
DEUX PÈRES CÉLESTES
Nous voila arrivé au point crucial, à
savoir qui sont les deux pères célestes du Seigneur Jésus selon la doctrine de
la Trinité. La définition la plus simple du mot père est «celui qui engendre»,
celui qui est la source de la vie, celui qui donne naissance à un enfant. Cette
définition est reconnue mondialement depuis le début des temps. Or dans la
doctrine de la Trinité il y a trois personnes distinctes dont une a le nom de
Père. La personne du Père, du fait de son titre de Père et du fait de la
définition de ce mot, est reconnue dans le christianisme comme étant le Père
officiel de Jésus. Mais comme vous allez voir, selon cette doctrine infernale de
trois personnes distinctes en Dieu en laquelle nous trouvons la personne du
Père, la personne du Fils, et la personne du Saint-Esprit, nous faisons face à
différents problèmes sérieux. Le premier et le plus évident est que cette
doctrine déclare obstinément que ce n'est pas le Père qui s'est manifesté dans
la chair, mais le Fils comme deuxième personne de cette Trinité chimérique. Si
tel serait le cas et si nous poursuivons cette logique maladive à son extrême,
le Fils serait lui-même son propre Père et évidemment nous aurions deux pères,
la personne du Père et la personne du Fils qui aurait usurpé le rôle du Père qui
est celui d'engendrer. Donc la personne du Père ne serait pas celle qui a
engendré le Fils dans le sein de la vierge Marie et ne serait donc pas le Père
de Jésus mais uniquement le Père du Fils dans l'éternité. Et si le Fils a
été engendré du Père dans l'éternité, il aurait eu un début et par ce fait même
ne serait pas Dieu qui est sans commencement et sans fin. De même s'il y aurait
eu un début dans l'éternité, l'éternité n'existerait plus car le terme éternité
implique lui aussi aucun commencement ni aucune fin. Une telle position est de
la pure folie, mais c'est bien cela que la doctrine de la Trinité enseigne sans
réaliser l'absurdité de sa position, et les chrétiens du monde entier ont avalé
le chameau.
Il faut être complètement insensé pour
se donner à une telle insanité monstrueuse, il faut vraiment être aveugle pour
ne pas voir qu'une telle doctrine est une perversion totale. Mais cela n'est pas
le comble de cette idiotie, il y a plus aux conneries extravagantes de cette
doctrine aberrante. Selon la Bible et pour qui a des yeux pour voir, Jésus
n'est pas engendré du Père mais du Saint-Esprit, et cela est clairement
spécifié: «Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi:
Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu
du Saint-Esprit, avant qu'ils eussent été ensemble.» (Mat. 1:18; Bible Ostervald)
De crainte que quelque imbécile ne dise que le passage ne mentionne pas
spécifiquement que Marie se trouva enceinte du Saint-Esprit mais seulement par
la vertu du Saint-Esprit, mentionnons que les paroles «par la vertu» ne se
trouvent pas dans le Grec original mais ont été ajouté par des traducteurs de
certaines versions, surtout au niveau de la langue française. Il semblerait
que les traducteurs anglais sont plus honnêtes que les français, car nous
voyons le même passage de Mat. 1:18 dans la célèbre King James qui nous dit:
«Now the birth of Jesus Christ was on this wise: When as
his mother Mary was espoused to Joseph, before they came together, she was found
with child of the Holy Ghost.» Remarquez bien qu'il n'est pas écrit
«with child by the vertu of the Holy Ghost».
Heureusement que nous avons une version française qui suit exactement le Grec
original comme la King James et qui dit: «Or, la naissance
de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se
trouva enceinte de la Sainte Présence divine, avant qu'ils aient une
relation ensemble.» (Bible Machaira) Soulignons aussi que le mot
«divine» est en italique pour indiquer qu'il ne
fait pas parti de l'original, et cela pour but de transparence. Aucune
complexité ici, il est clair comme de l'eau de source qu'il est écrit que
Marie était enceinte du Saint-Esprit et non «enceinte du
Père». En poursuivant la logique infernale de la Trinité, Jésus aurait
ainsi deux pères célestes, la personne du Père et la personne du Saint-Esprit.
La personne du Père serait donc cocu, car Marie serait une courtisane qui
aurait trompé la personne du Père avec la personne du Saint-Esprit puisqu'elle
est tombé enceinte de ce dernier. Toute une belle famille divine que nous
présente la doctrine de la Trinité. Cette doctrine est nulle autre qu'un
blasphème hautain contre le Saint-Esprit, le péché impardonnable, et c'est
avec raison que certain la qualifie comme étant la marque de la bête.
Si la Bible mentionne que Marie était
enceinte du Saint-Esprit c'est que le Père et le Saint-Esprit sont le même, il
n'y a pas de distinction de personne car il n'y a simplement aucune personne en
Dieu, Dieu est Esprit et non une personne, et Dieu est Saint et non un pervers
comme en font les trinitaires. Répétons encore une autre fois afin que tous
comprennent: Dieu est un Esprit et Dieu est Saint, Dieu est l'Esprit Saint, il
est l'Esprit Éternel qui se manifesta dans la chair comme Fils de Dieu. Il n'y a
aucun doute que le terme Fils désigne un engendrement, et c'est ainsi que les
Juifs l'ont compris et c'est pourquoi qu'ils voulaient le tuer, car il ne
pouvaient pas accepter que Dieu était parmi eux (Emmanuel) sous la forme d'un
homme. Oui Dieu est son propre Fils, et tout comme il se révéla à Moïse sous le
nom de JE SUIS, celui qui est le Père Éternel, il se révéla à nous sous le nom
de Jésus, le nom qui est au-dessus de tous noms. Jésus est le NOM de Dieu,
le Dieu unique et Tout-Puissant, Créateur de toutes choses. Jésus est le Père
manifesté dans la chair et Jésus est le Saint-Esprit manifesté dans la chair. En
d'autres mots, Jésus est le NOM du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, et
du fait qu'il est Dieu manifesté dans la chair, Dieu est devenu une Personne. Il
n'y a donc pas trois personnes en Dieu, mais une seule et unique Personne à
savoir le Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, notre Roi, et notre Sauveur. Si
cela est trop compliqué pour vous et que vous ne pouvez saisir la vérité, c'est
que vous êtes marqué du sceau de la bête et il est trop tard pour vous, vous
êtes perdu pour l'éternité.
C -
QUELLES SONT LES DEUX NATURES EN CHRIST?
Du fait que Jésus est Dieu manifesté
dans la chair indique qu'il est parfaitement Dieu et parfaitement homme. En
d'autres mots, il y a deux natures en Christ, la nature divine et la nature
humaine. Nous allons voir maintenant ce que cela veut dire au niveau de la
doctrine de la Trinité par rapport à ce que dit la Bible. En poursuivant la
logique trinitaire détraquée, il y a trois personnes distinctes en Dieu, et vu
que Jésus est Dieu manifesté dans la chair, il y aurait donc trois personnes
distinctes qui s'auraient incarné en Jésus. Pour se sauver d'un tel embarras,
les défenseurs de la Trinité déclarent que c'est uniquement Dieu le Fils qui
s'est incarné dans la chair, et comme nous avons vu précédemment, cela va à
l'encontre que la personne du Père est le Père de Jésus car le Fils serait son
propre Père. Pourtant la Bible dit clairement que Dieu a été manifesté dans
la chair, elle ne dit aucunement que Dieu le Fils s'est manifesté dans la chair:
«Et sans contradiction, le mystère de piété est grand:
Dieu a été manifesté en chair...» (1 Tim. 3:16) Il est clair que la
doctrine de la Trinité est une fabrication nébuleuse d'éléments discordants, une
maison construite sur du sable. Puisque Jésus lui-même déclare que le Père
est en lui (Jean 10:38) et que selon la doctrine de la Trinité le Père est une
personne, Jésus souffrirait ainsi d'un déséquilibre dissociatif de son identité.
En d'autres mots il souffrirait d'une psychose avancée par l'évidence d'une
multiple personnalité, ce qui veut dire que la doctrine de la Trinité fait de
Jésus un malade mental, une personne instable qui aurait perdu la notion de la
réalité.
L'hérésie du Nestorianisme des premiers
siècles détenait une position semblable: «...les nestoriens (du nom du
patriarche de Constantinople Nestorius, initiateur supposé de cette hérésie),
affirment que l’union des deux natures divine et humaine dans la Personne du
Christ est faible, lâche, quasi-accidentelle, à tel point que chacune d’entre
elles constitue une sorte de sujet à part entière... Le Christ ne serait donc
pas une seule Personne, mais deux: une Personne divine, et une Personne humaine
en même temps.» (du site www.theo4you.org) La doctrine de la Trinité a beau
déclaré que Jésus n'est pas deux personnes, mais une seule, mais dans son
développement logique, ou plutôt illogique, elle affirme clairement le contraire
et dénature la personne du Seigneur Jésus-Christ. Il n'y a pas de plus
dangereuse hérésie que la doctrine de la Trinité et ceux qui la supportent se
déclarent par ce fait même des ennemis de Christ. Maintenant, le fait que
Jésus affirme que le Père est en lui et qu'il déclare lui-même que Dieu est
Esprit, nous donne le moyen de comprendre avec simplicité ce que sont
précisément les deux natures. Il n'y a rien de mystérieux ici et nul n'a
besoin d'un Bac ou d'une Maîtrise en Théologie pour comprendre ce sujet.
Simplement, Dieu est Esprit et Jésus est chair, là est la seule distinction qui
existe, il est l'Esprit Éternel qui s'enveloppa d'un corps de chair, et de là
les deux natures. La Bible affirme clairement que Jésus est l'enveloppe visible
du Dieu invisible. Le Père qui est l'Esprit Éternel est en Christ et le fait de
sa présence en lui est ce qu'on nomme la nature divine, et puisque Jésus est
chair il est un être humain et détient ainsi une nature humaine comme nous tous,
sauf le péché. Lorsque Jésus prie le Père, il prie à la nature divine qui est en
lui car l'Esprit est plus grand (Jean 14:28), c'est à dire plus illustre que son
enveloppe charnelle, car l'Esprit Éternel était devenu semblable aux hommes en
prenant une forme de serviteur (Phil. 2:6-11). Les gens ont de la difficulté à
comprendre que le Père qui est en Christ est un Esprit et non une personne
distincte, et que l'Esprit en Christ a sa propre volonté indépendante de sa
nature humaine qui elle même a sa propre volonté; c'est pour cela que Jésus dit
souvent: «...je ne cherche point ma volonté, mais la
volonté du Père...» (Jean 5:30). Mais tout le problème se résout lorsque
nous réalisons que Jésus est lui-même le Père manifesté dans la chair comme
Fils de Dieu, il est l'Esprit qui se révéla à Moïse sous le nom de YHWH et
qui prit un corps de chair pour se révéler à nous sous le nom de Jésus. Rien
n'est plus simple et rien n'est plus merveilleux. Jésus est le Dieu unique
venu comme le Messie longtemps attendu, notre Roi et notre Sauveur. Ceux qui
font de lui une deuxième personne distincte dans une Trinité chimérique
s'attaquent directement à sa personne unique et se retranche eux-mêmes de la vie
éternelle.
JÉSUS-CHRIST LE FILS DE DIEU ?
L'expression «Fils de Dieu» est de nos jours appliquée à Jésus
pour parler de sa divinité, qu'il s'agisse de la reconnaître ou de la contester.
Autrement dit, «Fils de Dieu» s'emploie comme un titre lié à la christologie.
Néanmoins, comme nous allons voir, cette application ne rend pas justice au sens
original de l'expression que nous trouvons dans le Grec. Ceux qui ont suivi
Jésus pendant sa vie terrestre ont dû avoir le même raisonnement que vous, tout
en se posant des questions. Dans l'Évangile en effet, il n'est pas rare d'en
trouver la trace. Par exemple, après avoir apaisé la tempête, ils se demandent:
«Mais qui donc est-il pour que même la mer et le vent
lui obéissent ?». Ils sont impressionnés par sa grande liberté de
parole et déroutés par ses choix qui le mènent vers des situations très
difficiles. Pierre avait sans doute entrevu quelque chose quand, à la question
de Jésus sur ce qu'on disait de Lui, il a répondu: «Tu
es le Christ, le Fils du Dieu vivant !» (Matthieu 16:16), mais es-ce
bien cela qu'il a dit ? Cette traduction de l'affirmation de Pierre
représente-t-elle fidèlement ce qui est dit dans le Grec original ? Toutefois,
le moment où, sur la montagne, il a été transfiguré devant eux, les a laissés
perplexes (Matthieu 17:1-9). Qu'est-ce que tout cela voulait dire ? Il n'y a
qu'au jour de son jugement que Jésus a été plus explicite (voyez en Marc
14:61,62), et c'est d'ailleurs, selon le point de vue traditionnel, à cause de
cette affirmation qu'il a en fin de compte été condamné. Mais ce n'est que face
à l'événement prodigieux de la résurrection que tout a basculé. Pierre, juste
après la Pentecôte, l'a proclamé haut et fort: «Dieu
l'a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez crucifié !». Le
mot « Seigneur » est sans ambiguïté pour l'apôtre, Pierre le reconnaît ainsi
comme Dieu, car ce mot correspond au terme hébreu YHWH traduit par YeHoVaH ou
l'Éternel. La traduction de YHWH par Seigneur se voit clairement dans une
comparaison entre És 40:3 et Mat 3:3. De même le mot «Dieu» dans le Nouveau
Testament est une traduction de l'hébreu «Elohim» ou «l'Être des êtres» (Gen.
1:1; Jn. 1:1,2), ce qui nous aide grandement à nous positionner dans nos études
et nos recherches.
Les premiers chrétiens ont donc été plongés dans cette double
vérité inouïe. Jésus était vraiment un homme avec qui ils ont mangé, bu, dormi,
marché, et en même temps ils n'ont pas le choix de reconnaître en lui Dieu
manifester dans la chair et venu partager leur vie. Et, en plus, il leur a
promis un mystérieux Esprit, l'Esprit de sa Sainte Présence, qu'il dit devoir
venir pour leur faire comprendre tout ce qu'il a essayé de leur dire. Pas de
doute, il y avait là un véritable casse-tête pour plusieurs. Même que de nos
jours plusieurs se posent la question, à savoir: Jésus est-il le Fils de Dieu
ou Dieu lui-même?
Commençons par examiner quelques passages dans une traduction
régulière qui déclarent que Jésus est « Fils de Dieu », ensuite nous examinerons
cette expression en détails en la comparant avec celle qui se trouve dans le
texte grec original. Enfin, nous expliquerons le pourquoi de notre dissertation.
En restant dans les Évangiles, nous pouvons, dans un premier
temps, souligner l'opinion traditionnelle que c’est le Père lui-même qui déclare
que Jésus est son propre Fils. Souvenez-vous de ce qui s’est produit lors du
baptême de Jésus: Matthieu 3:17: «Et voici qu'une voix
venant des cieux disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu'il m'a plu de
choisir.» (aussi en Mc 1:11 et en Lc 3:22). Notons encore que cette
même voix s’est aussi fait entendre lors de la scène de la transfiguration:
Matthieu 17:5 «Comme il parlait encore, voici qu'une
nuée lumineuse les recouvrit. Et voici que, de la nuée, une voix disait:
Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu'il m'a plu de choisir. Écoutez-le!»
(ainsi qu’en Mc 9:7 et Lc 3:22).
Il est remarquable que juste après l’épisode du baptême, où la
voix venant supposément du ciel a attesté que Jésus était le Fils de Dieu. Le
diable lui-même, dans les traductions lassiques, vient tenter Jésus dans le
désert en le défiant par cette déclaration: «si tu es
le Fils de Dieu…» (Mt 4:3; Lc 4:3), montrant ainsi que l’expression
«Fils de Dieu» dérange. Pourtant les esprits impurs vont eux-mêmes rendre
témoignage: Marc 3:11 «Les esprits impurs, quand ils le
voyaient, se jetaient à ses pieds et criaient: Tu es le Fils de Dieu.»
(aussi Lc 4:41; Mt 8:29). Les disciples aussi, suite au miracle de la
tempête apaisée vont proclamer la même chose: Matthieu 14:33
«Ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent
devant lui et lui dirent: Vraiment, tu es Fils de Dieu!». Enfin, pour
abréger la longue liste, soulignons seulement que Jésus lui-même semble le
confirmer: Marc 14:62 «Jésus dit: « Je le suis, …»
(voyez aussi Lc 22:70).
Comme vous l’avez constaté, beaucoup de passages bibliques
attestent que Jésus est « le Fils de Dieu ». Mais Jésus est-il Dieu pour autant
? Les déclarations concernant la divinité de Jésus sont le plus souvent
indirectes, comme dans ce récit où Jésus pardonne les péchés d’un paralytique,
provoquant l’interrogation des scribes: Marc 2:7
«Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les
péchés sinon Dieu seul?» (aussi en Lc 5:21). Ou encore, d’une manière
indirecte aussi, Jean relate cette parole de Thomas: Jean 20:28
«Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu.» (mon
YEHOVAH et mon ELOHIM), où Jésus est appelé Seigneur et Dieu, sans
qu’il y ait de rectificatif de la part de Jésus ou du narrateur. En d’autres
circonstances, Jésus a aussi été adoré comme Dieu lui-même (Cf. Mt 14:33; 15:25;
Lc 24:52; Jn 9:38). Enfin, nous devons citer le prologue de l’évangile selon
Jean dans une traduction régulière qui atteste aussi la divinité de Jésus, celui
qui est la Parole incarnée: Jean 1:1 «Au commencement
était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.»
De tout temps, c’est effectivement la divinité de Jésus qui pose
problème, tellement que les traducteurs de la Bible ont modifiés plusieurs
passages qui en témoignent clairement. Certains admettront aisément que Jésus
est « Fils de Dieu », en concevant une filiation comme étant une dépendance avec
le Père, sans toutefois octroyer à Jésus une dimension divine. C'est en effet ce
que la préposition française « de » nous indique dans l'expression « Fils
de Dieu ». Cette préposition française, utilisée par les traducteurs du Nouveau
Testament, établit clairement une distinction entre le Fils et Dieu, elle
indique aussi un départ et une séparation d'avec la source primaire, mais
elle ne précise en aucune façon que Jésus soit Dieu lui-même. Dans la
théologie chrétienne, elle est utilisée aussi pour établir une filiation et une
relation entre deux êtres distinctes, le Père et le Fils, mais regardée d'une
perspective purement humaine, car dans un sens charnel être fils signifie
nécessairement être engendré par un père. Ainsi on donne à Dieu des
caractéristiques humains dans le but de le comprendre, c'est à dire que
l'homme créé Dieu à sa propre image, selon sa propre imagination, brisant
ainsi le deuxième commandement qui interdit cette notion (Ex 20:4). Cette idée
n'est pas nouvelle, elle détient aussi des rapports étroits avec la mythologie
des anciens peuples dans laquelle nous trouvons un père divin et éternel, une
mère humaine et mortelle, et un fils semi-divin et semi-mortel. Ainsi
l'expression « Fils de Dieu », connue depuis l'aube des temps, ne nécessite
aucunement que le Fils soit Dieu, elle indique plutôt, tout comme dans la
mythologie, qu'il serait un héro du peuple regardé comme un demi-dieu. Créée par
les traducteurs pour maintenir leur idéologie d'un concept divin hautement
spéculatif de distinctions d'existences, cette expression ne se rapporterait pas
à Jésus seul. Les chrétiens ne sont-il pas, d’une certaine manière, des «
enfants de Dieu », voire des « fils de Dieu » ? (cf. Lc 20:36 par
exemple).
Néanmoins, la chrétienté déclare depuis de nombreux siècles que
Jésus est « Fils de Dieu » ou plutôt « le Fils unique de Dieu » (cf. Jn 3:16),
tout en étant Dieu lui-même. En considérant les événements de la passion dans
une traduction commune, nous voyons le souverain sacrificateur poser la question
à Jésus «es-tu le fils de Dieu ?» (Mt 26:63;
Mc 14:61; Lc 22:70). L’affirmative à cette question va alors provoquer un appel
à la peine capitale, en disant en substance: «il
blasphème, il doit mourir !». Si ces chefs religieux dénoncent un
blasphème, c’est parce qu’ils comprennent dans l’expression « Fils de Dieu » une
égalité avec Dieu, comme le confirme le narrateur de l’évangile selon Jean: Jean
5:18 «Dès lors, les Juifs n'en cherchaient que
davantage à le faire périr, car non seulement il violait le sabbat, mais encore
il appelait Dieu son propre Père, se faisant ainsi l'égal de Dieu.»
On ne peut négliger toutefois que les chefs religieux de cette époque étaient
très conscient des principes mythologiques similaires, car ils en avaient adopté
plusieurs dans leur idéologie lors de la déportation à Babylone. Il n'est donc
pas logique que la condamnation de Jésus repose sur le fait qu'il se disait «
Fils de Dieu », car cette désignation étaient très connue auparavant chez les
Babyloniens, les Grecs et les Romains, et quoiqu'elle fut considéré comme un
contresens extravagant par les Juifs, elle n'était pas suffisante pour déranger
la conscience de ceux qui jugeaient Jésus au point de vouloir le mettre à mort.
Il y a donc plus à l'expression « Fils de Dieu » que les gens peuvent
s'imaginer.
A - LE SENS RÉEL DE L'EXPRESSION
« FILS DE DIEU »
D'un bout à l'autre de la Bible, il est dit et redit qu'il n'y a
qu'un seul Dieu et qu'adorer quiconque autre que Dieu est de l'idolâtrie, c'est
donner la gloire qui revient à Dieu à un autre, c'est compter sur quelque chose
d'autre que Dieu pour ses besoins. Dans les dix commandements que Dieu a donnés
à Moïse, les deux premiers rappellent cette unicité de Dieu et interdisent
l'idolâtrie. Ailleurs dans le pentateuque (les 5 premiers livres de la Bible,
écrits par Moïse), il est dit: «Reconnaissez donc
aujourd'hui, et réfléchissez-y sans cesse, que le Seigneur est seul Dieu, aussi
bien dans le ciel que sur la terre et qu'il n'y a pas d'autres dieux que lui.»
(Deutéronome. 4:39).
Le Nouveau Testament insiste lui aussi sur l'unicité de Dieu,
comme par exemple dans l'évangile de Marc: «tu as dit
avec vérité, qu'il n'y a qu'un Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre que lui»
(ch.12 v.32). En même temps, la Bible appelle Jésus « le Fils de Dieu »,
mais seulement dans des traductions régulières qui suivent les règles de
grammaire de la langue française, et cela se rapporte à la grande majorité des
versions de la Bible. Quand l'ange Gabriel apparaît à Marie, il lui dit:
«Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce
auprès de Dieu. Voici, tu deviendras enceinte, tu enfanteras un fils et tu
l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand et appelé Fils du Très-Haut… le
saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu» (Luc 1:30-32, 34).
Que veut dire cette expression ? Précisons que Dieu est Esprit,
il ne peut avoir de relation charnelle avec une femme. Les Évangiles le disent
bien, c'est par une action miraculeuse du Saint-Esprit que naîtra l'enfant
différent de tous, sans péché et pleinement de nature divine. Jésus est celui
qui vient d'en haut et nous fait connaître le Dieu invisible, insondable. Il
nous révèle qui il est et combien est grand son amour pour ses élus. C'est là
une œuvre du Dieu tout puissant, qui nous dépasse:
«Dieu est amour…et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu,
mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils...» (1 Jean
4:8,10). Ainsi, les chrétiens n'adorent pas un homme qui s'est fait dieu, mais
la manifestation de Dieu lui-même sur terre, image de son amour. Toutefois il ne
s'agit pas d'un amour sentimental ou émotionnel comme nous retrouvons chez les
humains, mais d'un principe divin et éternel qui se nomme «le renoncement». En
d'autres mots, le Fils est l'image précise du renoncement de Dieu pour le salut
de ses élus.
Ce qui se passe en Jésus est qu'il est Dieu lui-même dans la
chair d'un homme parfait et donc immortel, car sans la tache du péché. Le Dieu
infini, créateur, tout puissant, omniscient, décide librement, volontairement et
par renoncement, de se limiter et de prendre chair, de revêtir un corps d'homme.
Tout comme il est arrivé que des rois anciens revêtent les vêtements d'un pauvre
afin de pouvoir circuler incognito parmi leurs sujets et se rendre compte de
leurs vrais besoins, Dieu est venu habiter parmi nous en Jésus, afin de répondre
aux besoins de son peuple. Lui qui est juste est venu pour porter les fautes des
injustes, subir le châtiment du péché à notre place et vaincre la mort. Il est
ensuite retourné dans les cieux à sa gloire première comme Père Éternel.
L'apôtre Paul nous l'explique dans son épître aux Philippiens (ch.2 :5-8):
«Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ,
Lequel étant la transformation [unique] du Dieu [éternel], ne s'est point
attribué injustement la conformité à Dieu. Mais s'est privé lui-même de cette
conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à
tous genres d'hommes; et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est
abaissé lui-même, en se rendant obéissant [jusqu'à] la mort, même jusqu'à la
mort de la croix.» (Bible de Machaira).
Il est extrêmement important de comprendre qu'il ne s'agit pas du
Fils qui est devenu un homme, mais de Dieu lui-même qui est devenu son propre
Fils, non comme une partie de Dieu, mais pleinement Dieu et pleinement homme.
Jésus en tant qu'homme avait besoin de prier afin de recevoir la force de vivre
selon Dieu, dont il était l'enveloppe visible et de lui rendre gloire. Il ne
se priait pas lui-même, c'est à dire qu'il ne se référait pas à sa nature
humaine, mais priait le Père qui était en lui comme nature divine.
Comment Dieu pouvait-il continuer à régner sur le monde quand
Jésus était sur terre ? Quand Jésus est mort, Dieu est-il mort ? En fait,
puisque Jésus est Dieu lui-même, il est évident que Dieu est mort mais que la
mort ne pouvait le retenir car Dieu est la Vie. Jésus avait un corps parfait
car sans péché et ne pouvait pas mourir, il a fallu qu'il donne sa vie lui-même
pour la reprendre ensuite de lui-même. Étant la forme corporelle de l'Esprit
éternel qui habitait en lui et dont il était l'image visible, cela ne l'empêche
nullement de continuer à remplir les cieux et à régner sur le monde entier en
même temps: qui peut l'en empêcher ? Une image imparfaite est celle de l'air.
L'air remplit l'atmosphère. Il remplit aussi une bouteille vide. Le fait qu'il y
ait de l'air enfermé dans la bouteille, qui a pris la forme de la bouteille,
n'empêche nullement sa présence partout ailleurs.
Tout cela nous indique que Jésus n’est pas le Fils de Dieu
dans le sens où nous imaginons un père et un fils. Dieu ne s’est pas marié
et eu un fils. Jésus est Fils dans le sens qu’il est Dieu manifesté sous une
forme humaine (Jean 1:1,14) dans la postérité de David pour se révéler comme
étant le Messie promit. Le titre de « Fils » est une désignation messianique qui
identifie Jésus comme le Messie ou Dieu manifesté dans la chair. Jésus est le
Fils Messie de par sa conception par le Saint-Esprit. Les passages de Luc
1:30-32,35 déclarent, dans une traduction directement du Grec:
«Alors l'ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu
as été favorisée devant Dieu. Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu
appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut,
et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père... La Sainte
Présence viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre;
c'est pourquoi aussi le saint [enfant] qui naîtra de toi sera appelé le Fils,
Dieu même.» Il n'y a aucun doute, le père de Jésus selon la chair est
le roi David, c'est à dire que Dieu a prit un corps de chair comme Messie dans
la postérité (sperma en Grec) ou descendance du roi David.
Durant son procès devant les autorités juives, le Grand Prêtre
demanda à Jésus, encore dans une traduction directement du Grec:
«Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es
Dieu même, le Christ (le Messie), en tant que Fils. Jésus lui répondit: Tu l'as
dis...» (Matthieu 26:63,64). Voila la vraie raison pour laquelle les
chefs juifs accusèrent Jésus de blasphème (Matthieu 26:65,66), non à cause qu'il
était « le Fils de Dieu », mais à cause qu'il se disait Dieu même, le Messie, en
tant que Fils, c'est à dire « Fils de David selon la chair » et relevé selon
l'Esprit. Plus tard, devant Ponce Pilate, les juifs insistèrent, selon le Grec:
«Nous avons une loi, et selon notre loi il doit mourir,
parce qu'il s'est fait Fils, Dieu [même].» (Jean 19:7). Dans ce
dernier passage, il n'y a aucune préposition ou article entre les mots Fils et
Dieu, la phrase se lit littéralement
«parce qu'il s'est fait «Fils Dieu». Or
l'expression «Fils Dieu» signifiait pour les Juifs que le Messie était Dieu
lui-même, et cela ils ne pouvaient le tolérer, car en acceptant une telle notion
ils perdaient l'autorité sur le peuple. Ils savaient très bien, selon les
prophéties, que le Messie détenait le trône de David comme l'Autorité Suprême,
ils ne voulaient pas perdre leur position qui était très rentable. La solution
était simple, il fallait éliminer celui qui les gênait, comme ils l'avaient
toujours fait d'ailleurs avec tous les prophètes. Le pouvoir et l'argent ont
toujours été des facteurs déterminants parmi les ennemis de Dieu au sein de la
politique et de la religion, ils le sont encore de nos jours. Dans le Grec,
lorsque l'article « tou » se trouve entre les mots Fils et Dieu, il n'indique
pas une distinction ni une filialité, mais une amplification qui met l'emphase
sur le sujet pour indiquer son genre unique, se traduisant ainsi «le Fils,
l'unique Dieu» ou encore «le Fils, Dieu même», ce qui nous indique que le Fils
est le Messie, le Dieu unique manifesté dans la chair pour le salut de son
peuple, ceux qu'il a élus depuis avant la fondation du monde pour partager avec
lui sa gloire éternelle.
Le texte grec du Nouveau Testament ne mentionne aucunement
l'expression «Fils de Dieu» comme on le voit dans ses traductions.
L'expression qui s'y trouve est plutôt «υιου του θεου» c'est à dire
littéralement «le Fils, LE Dieu» qui doit se traduire par «le Fils, le
Dieu unique», ou encore «le Fils, Dieu même». Ainsi nous comprenons mieux que la
revendication d’être «le Fils, le Dieu unique» était considérée comme un
blasphème et digne de la peine de mort. Les chefs du peuple comprenaient
exactement ce que Jésus voulait dire par cette expression. Être le «Fils» c’est
être le Messie de la lignée de David qui est de la même nature que Dieu, c'est
Dieu même dans un corps humain. Cette revendication était blasphématoire pour
les autorités juives qui ne voulaient pas d'un Dieu fait homme qui vienne
usurper leur pouvoir, qu'ils prétendaient détenir de la loi de Moïse. Comme des
hypocrites et des séducteurs, ils trahirent et déformèrent la révélation de Dieu
donnée à Moïse, et ils demandèrent la mort de Jésus en déclarant que César était
leur seul roi (Jean 19:15), acceptant même que son sang retombe sur eux et leurs
enfants (Mat. 27:25) pour toutes les générations à venir. En d'autres mots, ils
rejetèrent la Souveraineté de Dieu pour la souveraineté de l'homme et furent
maudit ou damné éternellement, tout comme le font de nos jours les Évangéliques
avec leur fausse doctrine du libre-choix.
B - L'ILLUSION GRAMMATICALE DE «
FILS DE DIEU »
Dans Marc 1:1 nous trouvons un cas particulier de l'expression,
les deux mots «Fils» et «Dieu» qui s'y trouvent n'ont pas l'article entre les
deux et sont au génitif. Cela nous indique que l'expression doit se traduire par
«Fils, Dieu» et non «Fils de Dieu», autrement nous ajouterions à la Parole de
Dieu et déformerions la vérité précieuse qui y est enseignée. Évidemment une
telle traduction ne va pas bien avec la langue française, mais cela n'est pas
une excuse pour déformer le texte. Puisque l'article « tou » ne s'y trouve pas,
la traduction de l'expression doit prendre en considération tous les autres
endroits où elle se trouve et traduire accordement comme tel: « Jésus-Christ,
Fils, le Dieu
unique » ou encore « Jésus-Christ,
le Fils, Dieu même
», sauf qu'il faut demeurer honnête et mettre l'article qu'on y ajoute en
italique afin de demeurer transparent pour ne pas induire le lecteur en
erreur. Soulignons de nouveau qu'il faut toujours se baser sur le sens de
l'article grec « tou », et jamais sur le sens de la préposition française « de »
qui cause une distinction entre le Fils et Dieu lorsqu'il n'en existe aucune
dans l'original. La pratique d'ajouter des italiques dans un texte n'est
pas nouvelle, elle provient de la règle de transparence des anciens réformateurs
du 16ie siècle. Ils sont ajoutés à cause des difficultés de traduction entre
deux langues et ont pour but de préciser le sens d'un mot, d'une phrase, ou d'un
enseignement suggéré par le contexte, ou pour accommoder une règle de grammaire,
ce qui donne une lecture plus agréable et plus précise. Notons que cette
pratique de transparence n'est pas utilisée par les traducteurs de versions
modernes de la Bible, ce qui contribue malheureusement à induire plusieurs
personnes en erreur et à formuler toutes sortes de fausses notions. Même que la
majorité des lecteurs de la Bible, surtout ceux de langue française, ne sont pas
conscient de ce principe et s'imaginent que tous les mots qu'ils lisent font
parti des originaux.
Réalisons premièrement que le Nouveau Testament a été écrit en
Grec et non en français, et quoiqu'il fut traduit en notre langue, il est
impératif que les règles de grammaire grecque s'appliquent dans la traduction si
nous ne voulons pas nous égarer de l'enseignement qu'il nous transmet.
L'expression bien connue de « Fils de Dieu » est un cas particulier qui reflète
le principe dont nous discutons. Dans cette expression les traducteurs ont
utilisé la préposition française « de » pour traduire l'article grec « tou », ce
qui cause une déviation de la signification grecque. En
français, le « de » est une préposition de distinction, un article partitif qui
exprime le point de départ et marque une distinction ou une condition. Il marque
ainsi le lieu d'où l'on vient, le point de départ d'un mouvement, la séparation,
la privation, l'origine, et la provenance. Cette préposition marque aussi la
distinction, la différenciation d'une chose d'avec une autre ou d'un être, et
dans ce sens elle correspond à la préposition « AVEC ».
Mais il en est pas ainsi avec l'article dans le Grec, car
celui-ci détermine le nom et précise le genre et le nombre. En français il y
a l'article défini (le, la, les), l'article indéfini (un, une, des), et
l'article partitif (du, de, la). En grec il n'y a que l'article défini, ce qui
complique les choses c'est l'interprétation de sa présence ou de son absence. Il
est utilisé aussi dans des sens inconnus dans le français, et à cause de cela
les traducteurs refusent généralement de le traduire, ce qui n'aide pas la
situation. L'article grec sert à préciser
le nom qu'il détermine, réalité identifiée ou identifiable par le contexte.
Il se traduit en français par l'article défini le, la:
ὁ ἄνθρωπος
l'homme - ἄνθρωπος un homme.
Or dans le Grec, l'article « le » met l'emphase
sur le sujet donné et porte la signification de « l'un, le seul, l'unique, le
même », nous indiquant que le sujet est le seul de son genre. Parfois,
la traduction doit recourir à un autre déterminatif, par exemple un possessif.
Pronom démonstratif à l'origine, l'article
équivaut parfois aussi à un pronom démonstratif:
ὁ μέν... ὁ δέ
(ὃ μέν... ὃ δέ) celui-ci...
celui-là, l'un... l'autre; ὁ δέ,
ἡ δέ, τὸ
δέ (ὃ μέν... ἣ δέ)
celui-ci, celle-ci, ceci...
Le grec utilise parfois l'article avec les noms
propres désignant des personnes ou des villes, célèbres ou déjà citées dans le
texte. Par ailleurs, des noms communs, suffisamment déterminés par eux-mêmes,
tels le soleil, la terre, etc., ou des termes
désignant des abstractions, tels la vertu, la justice, etc.,
se rencontrent sans article. À la différence du
français, le grec emploie l'article avec les adjectifs déterminatifs et
possessifs. Comme exemple, si un texte mentionne « la grâce de Dieu », cela ne
signifie pas que la grâce vient de Dieu mais qu'elle appartient à Dieu ou plus
précisément que « Dieu est grâce ».
Nous avons donc l'évidence que les traducteurs ont falsifiés la
Parole de Dieu avec la préposition française « de » afin d'établir des
distinctions en Dieu dans le but de valider leur fausse doctrine de trois
personnes distinctes dans la divinité. Le texte Grec, comme nous allons voir
plus bas dans le tableau de rectification sur la préposition, n'indique
aucunement « le Fils de Dieu » mais « le Fils, le Dieu unique » ou encore « le
Fils, Dieu même ». Nous réalisons ainsi que le terme « Fils » est une
désignation messianique qui se rapporte au Dieu unique manifesté dans la chair
comme « Fils de David », le Messie promit pour la rédemption de son peuple. Il
n'existe donc aucun Fils de Dieu dans tout le Nouveau Testament, son existence
est une illusion grammaticale basée sur une préposition française qui usurpe la
désignation de l'article grec pour nous présenter un faux Jésus, deuxième
personne d'une trinité chimérique. Par contre nous avons le Dieu unique
véritable et Tout-Puissant qui se révèle à nous en tant que Jésus-Christ, c'est
à dire Jésus le Messie.
Cas |
Singulier |
Singulier |
Singulier |
|
Pluriel |
Pluriel |
Pluriel |
|
Duel |
Duel |
Duel |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
Nominatif |
ὁ |
ἡ |
τὸ |
|
οἱ |
αἱ |
τὰ |
|
τὼ |
τὼ |
τὼ |
Accusatif |
τὸν |
τὴν |
τὸ |
|
τοὺς |
τὰς |
τὰ |
|
τὼ |
τὼ |
τὼ |
Génitif |
τοῦ |
τῆς |
τoῦ |
|
τῶν |
τῶν |
τῶν |
|
τοῖν |
τοῖν |
τοῖν |
Datif |
τῷ |
τῇ |
τῷ |
|
τoῖς |
ταῖς |
τoῖς |
|
τοῖν |
τοῖν |
τοῖν |
Composés
- Au
génitif
-
τοῦ,
ενεκα τοῦ : afin de, afin que.
-
ἁντί τοῦ
: au lieu de.
-
ἐκ τοῦ :
du fait de, parce que.
-
πρὸ τοῦ
: avant de.
-
ἄχρι τοῦ,
μέχρι τοῦ : jusqu'à ce que.
-
ἄνευ τοῦ
: sans, sans que.
-
πλὴν τοῦ
: sauf que.
- Au
datif
- À
l'accusatif
|
TABLEAU DE RECTIFICATION
Rectification dans quelques passages de la
préposition française « de » sur l'article grec « tou »
(
voir la Bible de
Machaira )
VERSETS |
TRADUCTION COURANTE |
TEXTE GREC |
TRADUCTION SUR L'ORIGINALE |
Mat 4:3 |
Si tu es le Fils
de Dieu |
ει υιος ει
του θεου |
si tu es le Fils, en tant que Dieu même |
Mat 4:6 |
Si tu es le Fils
de Dieu |
ει υιος ει
του θεου |
Si tu es Fils, en tant que Dieu même |
Mat 8:29 |
nous et toi, Jésus, Fils
de Dieu |
ιησου υιε
του θεου |
Jésus, le Fils, Dieu même |
Mat
14:33 |
véritablement le Fils
de Dieu. |
θεου υιος ει |
véritablement Dieu, en tant que Fils |
Mat
16:16 |
es le Christ, le Fils
du Dieu vivant |
υιος του
θεου |
Fils, Dieu même |
Mat
26:63 |
es le Christ, le Fils
de Dieu |
του
θεου του ζωντος ινα ημιν |
le Dieu, le Christ, en tant que Fils |
Mat
27:40 |
toi-même; si tu es le Fils
de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Mat
27:43 |
dit: Je suis le Fils
de Dieu |
θεου ειμι
υιος |
Dieu en tant que Fils |
Mat
27:54 |
celui-ci était le Fils
de Dieu |
θεου υιος |
Dieu, comme Fils |
|
|
|
|
Marc 1:1 |
de Jésus-Christ, Fils
de Dieu |
υιου του
θεου |
Fils, Dieu même |
Marc
1:24 |
sais qui tu es; le Saint
de Dieu |
αγιος
του θεου |
Saint, Dieu même |
Marc
3:11 |
écriaient: Tu es le Fils
de Dieu |
υιος του
θεου |
Fils, Dieu même |
Marc 5:7 |
toi et moi, Jésus, Fils
du Dieu très-haut |
υιε του
θεου |
Fils, le Dieu |
Marc
15:39 |
était véritablement Fils
de Dieu |
υιος ην θεου |
Fils en tant que Dieu |
|
|
|
|
Luc 4:3 |
Si tu es le Fils
de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Luc 4:9 |
Si tu es le Fils
de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Luc 4:34 |
sais qui tu es: le Saint
de Dieu |
αγιος
του θεου |
Saint, Dieu même |
Luc 4:41 |
es le Christ, le Fils
de Dieu |
υιος του
θεου |
Fils, Dieu même |
Luc 8:28 |
moi et toi, Jésus, Fils
du Dieu très haut |
υιε του
θεου |
Fils, Dieu même |
Luc 9:20 |
répondit: Tu es le Christ
de Dieu |
χριστον
του θεου |
Christ, Dieu même |
Luc
22:70 |
Tu es donc le Fils
de Dieu? |
υιος του
θεου |
Fils, Dieu même |
Luc
23:35 |
est le Christ, l'élu
de Dieu |
του
θεου εκλεκτος |
le Dieu prédestiné |
|
|
|
|
Jean
1:34 |
est lui qui est le Fils
de Dieu |
υιος του
θεου |
le Fils, Dieu même |
Jean
1:36 |
il dit: Voilà l'agneau
de Dieu |
αμνος
του θεου |
l'Agneau, Dieu même |
Jean
1:49 |
Maître, tu es le Fils
de Dieu |
υιος του
θεου |
le Fils, Dieu même |
Jean
3:18 |
au nom du Fils unique
de Dieu |
του
μονογενους υιου
του θεου |
le seul engendré comme Fils, Dieu même |
Jean
5:25 |
entendront la voix du Fils
de Dieu, |
του
υιου του θεου |
en le Fils, Dieu même |
Jean
6:69 |
es le Christ, le Fils
du Dieu vivant |
ο υιος
του θεου του ζωντος |
le Fils, Dieu même, le Vivant |
Jean
9:35 |
Crois-tu au Fils
de Dieu? |
τον υιον
του θεου |
au Fils, Dieu même |
Jean
10:35 |
la Parole de
Dieu était adressée |
λογος
του θεου |
la Parole, Dieu même |
Jean
10:36 |
Je suis le Fils
de Dieu? |
υιος του
θεου |
JE SUIS le Fils, Dieu même? |
Jean
11:4 |
afin que le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
Fils, Dieu même |
Jean
11:27 |
es le Christ, le Fils
de Dieu |
ο χριστος ο υιος
του θεου |
le Christ, le Fils, Dieu même |
Jean
19:7 |
qu'il s'est fait Fils
de Dieu |
υιον θεου |
Fils, Dieu même |
Jean
20:31 |
est le Christ, le Fils
de Dieu |
ο χριστος ο υιος
του θεου |
le Christ, le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Acte
7:55 |
Jésus debout à la droite
de Dieu |
εκ δεξιων
του θεου |
prendre l'autorité comme Dieu même |
Acte
8:37 |
Jésus-Christ est le Fils
de Dieu |
υιον του
θεου |
le Fils, Dieu même |
Acte
9:20 |
que Jésus était le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Rom 1:4 |
déclaré Fils de
Dieu avec puissance |
του ορισθεντος υιου θεου εν
δυναμει |
déclaré Fils, Dieu même, au moyen
de sa puissance |
|
|
|
|
1Cor
1:24 |
Christ est la puissance
de Dieu |
χριστον θεου δυναμιν και θεου
σοφιαν |
Christ est le Dieu puissant et le
Dieu sage |
1Cor
3:23 |
vous êtes à
Christ, et Christ est à Dieu |
δε
χριστου χριστος
δε θεου |
vous êtes la contenance
de Christ, et Christ est la contenance de
Dieu |
|
|
|
|
2Cor
1:19 |
Jésus-Christ, le Fils
de Dieu |
του
θεου υιος ιησους χριστος |
le Dieu unique, comme Fils,
Jésus-Christ |
2Cor 4:4 |
Christ, qui est l'image
de Dieu |
ος εστιν εικων
του θεου |
qui est le reflet de Dieu même |
|
|
|
|
Heb 6:6 |
pour eux-mêmes le Fils
de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
Heb 7:3 |
rendu semblable au Fils
de Dieu |
δε τω υιω
του θεου |
au Fils, Dieu même |
|
|
|
|
1Jea 3:8
|
Or, le Fils de
Dieu a paru |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea
4:15 |
que Jésus est le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 5:5
|
que Jésus est le Fils
de Dieu |
ιησους εστιν ο υιος
του θεου |
Jésus est le Fils, Dieu même |
1Jea
5:10 |
Celui qui croit au Fils
de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea
5:12 |
qui n'a point le Fils
de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea
5:13 |
croyez au nom du Fils
de Dieu |
το ονομα
του υιου του θεου |
en la désignation, de Fils, Dieu même |
1Jea
5:20 |
savons aussi que le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Apoc
2:18 |
Voici ce que dit le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
En langue arabe, très proche de l'hébreu, le mot fils « ibn »
(Hébreu: Ben) vient du verbe « bana » qui se traduit par: bâtir, construire. On
dit d'ailleurs dans le langage courant d'un maçon qu'il est un banaï (un
bâtisseur, façonneur), terme où l'on retrouve la racine, rejoignant le sens du
mot hébreu « ben » qui peut être employé de la même façon. Par exemple, Gen. 6:4
nous parle des « fils de Dieu » ou « bena ellohiym », expression qui peut se
traduire par: «les constructeurs puissants», ce qui nous ouvre une autre
dimension de compréhension dans ce texte énigmatique. En d'autres mots, un fils
est un constructeur, que ce soit d'une famille, d'une génération, d'une nation,
d'un bâtiment, d'un monument, ou d'une doctrine.
Dans le passage populaire de Jean 3:16 que nous voyons dans une
traduction régulière, il est dit: «Car Dieu a tant aimé
le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.» Or l'expression de «
Fils unique » est dans le grec «τον υιον αυτου τον μονογενη», c'est à dire «le
Fils, le monogène», terme qui signifie littéralement «l'unique en son genre». Ce
terme nous indique que Jésus est «le seul engendré de son genre», jamais il ne
fut né en ce monde une autre personne de son genre et jamais il n'en naîtra une
par après. Le genre ou caractéristique qui distingue Jésus des autres hommes est
qu'il avait une nature pleinement divine et pleinement humaine, sans toutefois
être teinté du péché originel. En d'autres mots il était un être parfait et
immortel, puisque Dieu même enveloppé d'un corps de chair. En ce sens divin
Jésus est Fils, Dieu même, en ce qu'il est Dieu engendré comme Fils et en aucune
façon un tel engendrement doit-il être considéré dans le sens humain, il n'y a
jamais eu rien de comparable parmi les hommes. Mais cela ne signifie pas qu'il
faut violer le sens de « ο υιος του θεου » en traduisant par «le Fils de Dieu»
lorsque l'expression signifie proprement «le Fils, le Dieu unique» ou plus
simplement «le Fils, Dieu même». Lorsque nous regardons une traduction de Jean
3:16 basée directement sur le Grec, tout devient plus clair:
«Car Dieu a tant renoncé
[pour] cette disposition, qu'il s'est donné [lui-même] comme seul Fils engendré,
afin que ceux qui ont cette certitude en lui ne périssent point, mais qu'ils
possèdent la vie éternelle.»
Le terme monogène porte la notion de descendance unique, un seul
en son genre, unique, et en ce sens aussi cela signifie que Jésus est le seul
engendré dans la lignée du roi David comme le Messie. Dieu anima et releva
miraculeusement la semence (le sperme) de David en s'incarnant lui-même dans le
sein d'une vierge qui était de cette descendance. Nous réalisons donc que «le
Fils, le Dieu unique et Messie» est «le Fils de l'homme», expression qui
signifie «le Fils, l'expression humaine» de Dieu et de David. Ainsi, Jésus
est le Fils unique de son espèce, le Fils dans un sens que personne d'autre ne
fut et ne sera jamais, il est le seul Messie (le Christ), le seul Rédempteur de
son peuple d'élus, le Dieu unique et éternel qui s'est limité à une existence
charnelle pour notre salut, comme il l'avait décrété de toute éternité. La Bible
ne parle nul part de Jésus le Fils de Dieu, mais de Jésus le Fils, le Dieu
unique, Dieu même.
TRADUCTIONS DE LA BIBLE ET TRINITÉ
La traduction de la Bible dans les langues modernes constitue donc un maillon
essentiel de la transmission du texte sacré, depuis sa rédaction jusqu'à nous.
Elle a donné lieu dans le passé à des luttes et a eu ses martyrs. Parmi les
différentes versions, il faut distinguer celles qui ont été faites à partir des
textes originaux de celles qui ont été faites à partir de traductions, comme la
Vulgate, ce qui accroît le risque d'inexactitude dans le rendu de l'original.
Par l'expression "textes originaux", il faut comprendre, non les manuscrits
des écrivains bibliques qui, s'ils existent encore, n'ont pas été retrouvés à ce
jour, mais uniquement le Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament et
le Texte Reçu Grec pour le Nouveau, dont
on sait qu'ils reproduisent les écrits initiaux avec une fiabilité absolument
remarquable et unique au monde, à cause de l'entente entre la vaste majorité des
manuscrits, codex, papyrus, fragments, et lectionnaires qui témoignent tous d'un
seul et même texte avec très peu de variantes.
Il est souvent mentionné: «Celui qui traduit littéralement est un faussaire; celui qui ajoute quelque
chose est un blasphémateur», dit de façon redoutable le Talmud. La difficulté
est en effet redoutable, car «Traduire», c’est à la fois perdre et créer,
mourir et renaître, sauver l’essentiel au cours d’un naufrage pour pouvoir
prendre pied sur une terre vierge. C’est bien là que résident l’aventure et le
risque encourus par toute traduction: dans une suite de décisions sans appel
qui constituent sa force et sa faiblesse. Il nous faut réfléchir ici à une des
questions décisives qui se posent au traducteur ou face à toute entreprise de
traduction: celle des «lieux et enjeux de la traduction.» En effet, il n’est
aucune traduction standard, car tout traducteur est unique, et ce qui nous
importe de remarquer est qu’il appartient presque toujours à une communauté
chrétienne quelconque. Pour le dire d’un mot, traduire est toujours un parti
pris, car c’est toujours choisir l’approximation à la fois la plus belle et
la plus audacieuse pour faire droit au texte que l’on traduit selon les
principes universels reconnus dans l'orthodoxie, et jamais en dehors de ce
contexte. Ainsi toute traduction orthodoxe porte la trace des préjugés de son
traducteur et reflète son arrière plan historique, social, et religieux,
même lorsqu'il s'agit de traducteurs non-croyants que l'on retrouve de plus en
plus dans des équipes de traduction des Saintes Écritures.
Traduire est toujours
un risque et une audace. D’autant plus, qu’avec la Bible, le traducteur est
confronté à un livre canonique, appartenant comme tel à l’ensemble d’un peuple
croyant. Selon l'Alliance Biblique Universelle:
«Dans un premier temps, il
faut trouver et former les futurs traducteurs; une fois le travail lancé, il doit être vérifié, corrigé et révisé, avant
d’être testé au sein des Églises». Cette affirmation de la part de l'A.B.U.
nous révèle clairement que les traductions de la Bible sont faites pour
plaire à l'Église, dans le sens large du terme, et ne nécessite aucunement
la précision sur les originaux Hébreu et Grec du temps que la traduction
supporte les principes orthodoxes universel, et cela implique de défendre la
doctrine trinitaire à tout prix afin de maintenir le monopole de la foi et
dominer sur les consciences de gens ignorants et crédules. Il est évident aussi que
les grandes églises au niveau du catholicisme et du protestantisme ont leur mot
à dire dans la reconnaissance d'une traduction de la Bible, car rarement une
traduction est faite sans leur approbation. Il y a toujours des exceptions à
la règle, comme la Bible des Témoins de Jéhovah «Traduction du monde nouveau»,
et la Bible de Chouraqui, mais ces traductions sont insignifiantes au niveau de
l'orthodoxie et considérées même anti-chrétienne. L'Église, Catholique comme
Protestante et Réformée, juge nécessaire de nos jours de
traduire la Bible dans la langue de ceux qui ne comprennent pas le grec et
l'hébreu, mais de traduire dans le sens de l'orthodoxie. Chaque traduction de la Bible
suit ce principe et présente la parole écrite de Dieu dans
la langue d'un peuple déterminé afin qu'il comprenne le message de l'Évangile et
puisse l'accepter, afin de s'accaparer des âmes pour leurs institutions
religieuses. Si Dieu a choisi de se révéler dans l'histoire et la
civilisation humaines par un homme, le Messie, alors le témoignage de l'Église
moderne apostasiée
dans la société humaine doit être présenté dans les langues des peuples afin de
s'assurer qu'elle n'est pas exposée pour ses impostures. Chacun
doit avoir accès aux Écritures dans sa propre langue, mais toujours selon les
principes de l'orthodoxie. Si une traduction reflète exactement ce que disent
les originaux dans tous les détails, elle est instantanément rejetée et le
traducteur est congédié, car elle est un danger pour l'existence du
christianisme institutionnalisé. Nous savons d'ailleurs que le catholicisme qui a
combattu longtemps afin que la Bible soit proscrite au peuple commun. En fait,
l'Église Catholique a massacrée des millions de chrétiens à travers l'histoire à cause de ce
sujet même.
A - TRADUCTIONS ET
VERSIONS TRINITAIRES
On entend souvent dire que Dieu nous parle à travers
la Bible. Mais est-ce bien lui qui nous parle ?
Qui a traduit les textes de la Bible en notre langue ? Pouvons-nous nous fier en
leurs traductions ? Dans l'ensemble, il est évident que les traducteurs de la
Bible, surtout depuis la Réformation, sont soit catholiques, soit protestants,
et que ceux-ci y apportent les principes de la religion à laquelle ils
appartiennent. Cela est incontestable et c'est exactement là que se trouve le
gros du problème. Toutes nos traductions et versions de la Bible ont été faites
par des trinitaires qui adhèrent au cerbère nicéen, et ce qui est pire est que
toutes ces bibles reflètent la stagnation de la réformation. Nous avons, il est
vrai, de très bonnes versions de la Bible des Réformateurs comme la Bible Martin
et la Bible Ostervald dont la source est la
Bible Vaudoise d'Olivétan, première traduction française à partir des originaux
Hébreu et Grec, mais on ne peut dénier que celles-ci porte aussi l'influence de
l'orthodoxie de leurs traducteurs. Il est presque inutile de mentionner que les
versions issues de la Critique Textuelle, telles que la Segond, la Darby, la Tob,
la Jérusalem, la Français Courant, et plusieurs autres, sont encore pire et ne
sont digne d'aucune confiance. Ne vous trompez point, nous avons le plus grand
respect pour la Bible des Réformateurs dans ses différentes versions et nous
avons combattu pour de longues années afin qu'elles soit disponible de nouveau
aux chrétiens de langue française. Nous utilisons régulièrement la Bible Martin
et la Bible Ostervald dans notre lecture personnelle et dans nos études, et nous
reconnaissons très bien qu'elles sont à la base même de la Réformation qui nous
a amenée les grandes vérités de la justification par la foi, du salut par la
grâce et de la double prédestination. Mais le christianisme en général a négligé
de voir que la Réformation se continue, elle n'a pas cessé avec les grands
réformateurs comme Martin Luther et Jean Calvin, ainsi que plusieurs autres. La
Bible des Réformateurs doit aussi suivre cette continuité et doit être épurée et
révisée afin d'être libérée totalement des éléments que les réformateurs ont
apporté avec eux du catholicisme. Malheureusement l'influence séductrice de
l'orthodoxie demeure tellement forte que personne n'ose entreprendre un tel
travail de crainte d'être rejeté ou étiqueté comme anti-trinitaire. Pour ces
gens, l'apparence est plus importante que la vérité, ils préfèrent prostituer
leur foi plutôt que de combattre pour la précieuse liberté qui nous a été
acquise par le sang de Christ, afin de ne plus être sous le joug de la servitude
(Gal. 5:1). Il faut considérer aussi que la servitude aux différentes religions
dites chrétiennes est très rentable pour plusieurs qui ont vendu leur âme à
Mamon.
B - RÉFORME DES DERNIERS TEMPS ET
LA BIBLE DE MACHAIRA
Néanmoins la puissance de Dieu ne peut être arrêtée
et le Seigneur Jésus suscita des nouveaux ouvriers en ces temps de stagnation.
Un renouveau d'intérêt se fit sentir depuis une vingtaine d'années au sein des
chrétiens francophones pour le Texte Reçu Grec ainsi que pour la Bible Martin et
la Bible Ostervald. Un tel intérêt avait engendré une première réforme au
seizième siècle et maintenant une réforme des derniers temps est dans le vent,
non une réforme des institutions, mais une réforme de la foi dans les cœurs et
les foyers et nous sommes heureux d'en faire partie. Mettons-nous cela dans
la tête une fois pour toute, il n'y a pas de réforme possible sans purger les
éléments parmi nous qui n'avaient pas été purgés lors de la première, ou
comme le dit si bien l'apôtre Paul: «Ne portez pas un même joug avec les
infidèles; car quelle participation y a-t-il de la justice avec l'iniquité ? et
quelle communication y a-t-il de la lumière avec les ténèbres ? Et quel accord y
a-t-il de Christ avec Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? » (2
Cor. 6:14,15). Nous savons que la majorité d'entre vous allez faire la sourde
oreille à ce que nous disons, cela nous importe peu car nous suivons le seul
vrai Dieu, Jésus-Christ, et non le dieu à trois têtes de la trinité ontologique
nicéenne. Dans cette optique, le Seigneur nous a mit à
cœur de faire une révision épurée du texte de la Bible Ostervald et qui a pour
nom «la Bible de Machaira», terme Grec pour «Épée». Finalement un Bible purgée des éléments
trinitaires, qui met en évidence la divinité de Jésus-Christ, et qui n'a à
répondre à aucune église. Celle-ci
est la révision la plus
extensive et la plus précise du texte d’Olivetan jamais entreprise; tellement
qu’elle peut être considérée comme une nouvelle traduction.
Cette version est marginale de
par sa traduction étymologique en plusieurs endroits, et du fait qu’elle est
libre des influences et des inclinations des religions et dénominations dites
chrétiennes, ainsi que des impressions et intimidations politiques; choses
qui peuvent ternir l’esprit des hommes les plus honnêtes. Prenant pour base le
texte de la Bible Ostervald, édition 1996, celui de la Société Britannique et
Étrangère de 1885, le texte de la Bible Martin de 1855, et celui de la célèbre
King-James anglaise, nous avons placé l’importance sur l’exactitude des termes originaux,
tout en considérant les différentes nuances qui peuvent s’appliquer dans le
contexte qu’ils sont utilisés. A plusieurs reprises, nous avons utilisé des
synonymes et des termes modernes qui correspondent aux originaux, pour obtenir
une clarté d’expression qui ne se trouve point dans les traductions stéréotypées
ou traditionnelles de la Bible. Le fait le plus remarquable de cette Bible est
qu’elle souligne le nom de Dieu «JE SUIS» en lettres capitales à travers son texte entier, amenant l’évidence irréfutable que le
Seigneur Jésus-Christ est lui-même l'Esprit Éternel manifesté dans la chair, le
Dieu Tout-Puissant qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS.
Contrairement aux versions modernes tendancieuses et œcuméniques qui proviennent
de la Critique Textuelle Néologique subtile et subversive de Westcott et Hort,
comme la Segond, la Darby, la TOB, la Jérusalem, la Maredsous, la Bible en
Français Courant, et la Traduction du Monde Nouveau; la Bible de Machaira a pour
source unique le Texte Massorétique Hébreu pour l’Ancien Testament, et le Texte
Reçu Grec pour le Nouveau Testament, connu aussi comme le Texte Majoritaire de
la famille fidèle des manuscrits Byzantins, seuls textes intégraux,
authentiques, et inspirés de la pure Parole de Dieu.
Aussi nous n’avons point
honte d’affirmer que la Sainte Écriture ou Parole de Dieu «respire de la
Sainte-Présence de Christ», c’est à dire qu’elle est inspirée perpétuellement
dans les Originaux, leurs copies, traductions et versions fidèles; et qu’elle
nous fut et nous sera continuellement préservée providentiellement de génération
en génération par notre Dieu Souverain et Tout-Puissant pour la gloire de son
Nom et de son Royaume.
Nous avons été soucieux d'être transparent et de
maintenir la saveur de l’ancienne traduction, tout en rendant la beauté du
texte intégral inspiré dans un style simple et moderne, comme «une lumière
qui brille dans les ténèbres».
Connaissant le piètre état du christianisme moderne, particulièrement au niveau
francophone, nous savions d'avance qu'aucun n'aurait partagé le fardeau de cet
immense travail avec nous, ni contribuer quoique ce soit de positif, puisque
tous sont pris dans l'engrenage de l'apostasie, et tous marchent selon leur
propre voie n'ayant aucune notion de la vérité sauf celle de leur imagination
malveillante. Néanmoins, quelques chrétiens authentiques ont collaborés avec
nous dans le travail et nous en sommes grandement reconnaissant devant le
Seigneur. Quoiqu'ils sont peu, ces hommes de Dieu méritent d'être honorés car la
couronne de gloire leur est réservée. Un en particulier dont l'Esprit de Christ
a remplit de sagesse, s'est dépensé corps et âme pour de longs jours et des mois
afin d'aider le réviseur qui portait à lui seul l'énormité du fardeau de
révision, tandis qu'un autre frère bien-aimé a contribué indirectement à notre
travail par son support et ses prière, intercédant en notre faveur devant le
trône de Dieu afin que le nom de Christ soit glorifié, nous consolant aussi dans
les difficultés et les nombreuses agressions que nous avons subis. Il convient
aussi de mentionner que plusieurs autres frères et sœurs ne nous ont jamais
abandonné malgré les tentatives de deux traîtres qui ont fait tout leur possible
pour les détourner de nous en tentant d'empoisonner leur esprit, mais ils ont
persisté dans leurs prières et la communion fraternelle pour nous encourager.
Ce qui importe le plus dans ce travail est que nous avons remarqué que les traducteurs de la Bible
Martin, de la Bible Ostervald, comme dans la grande majorité des différentes
traductions et versions, ont ajouté au texte plusieurs articles, prépositions et
conjonctions qui ne se trouvent pas dans les Originaux, même qu'en plusieurs
endroits ceux qui s'y trouvent n'ont pas été traduit. Plusieurs ont tendances à
croire que cela était pour buts
grammaticaux, mais les évidences sont du contraire et nous voyons clairement que
ce fut généralement pour buts doctrinaux, particulièrement pour mettre des
distinctions entre le Père et le Fils d'une telle façon que le texte donne
l'impression de supporter leur concept de la trinité nicéenne. Nous les avons
ainsi supprimés le plus que possible
dans notre texte afin d'en maintenir la pureté. Évidemment cela change beaucoup
la compréhension des passages, même qu'en ajoutant ou supprimant un simple point
ou une virgule nous donne tout un autre aperçu de l'enseignement donné. Mais il
faut comprendre que les Originaux n'avaient pas ces éléments et que nous devons
les suivre le plus près que possible sans sacrifier notre propre grammaire
française, mais jamais nos règles de grammaire doivent l'emporter sur les
Originaux.
UN
ÉCLAIRAGE NOUVEAU SUR DES VERSETS BIEN CONNUS
Nos recherches ont démontrées que nous
faisons face à un problème sérieux ici, car les traducteurs du Nouveau Testament
on ajouté des articles français dans la traduction d'un texte Grec qui ne
doivent pas s'y trouver. Ceci a pour résultat de changer radicalement le sens
d'un enseignement donné dans le texte sacré, c'est à dire qu'ils ont
littéralement falsifié la Parole de Dieu. Il est très significatif de voir que
ce sont surtout des passages qui touchent l'unicité de Dieu en Jésus-Christ qui
ont subis de telles aberrations. En ajoutant des articles là où il n'est pas
supposé en avoir, les traducteurs ont créé des distinctions de personnes entre
le Fils et le Père ou entre le Père et le Saint-Esprit, lorsque ces distinctions
n'existent pas dans le texte grec original. Ces choses sont considérées sans
importance pour la grande majorité des gens qui se disent chrétiens, et cela est
malheureux car le salut de leurs âmes est en danger. Pour démontrer que notre
critique n'est pas sans fondement, nous en donnons ici quelques exemples:
- Simon Pierre,
serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du
même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur
Jésus Christ: (2 Pierre 1:1; Bible Segond)
Vous remarquerez que dans la dernière
partie de ce verset qu'il s'y trouve deux articles: l'article de et
l'article du. Premièrement, nous trouvons une rare occasion ou l'article
Grec «του» a été traduit, mais non comme un article défini comme il est supposé
l'être, mais comme un article partitif, violant ainsi les règles de traduction
car «de» en Grec est «απο» et non ««του». Tant qu'au deuxième article, celui de
«du», il fut ajouter illégitimement par le traducteur car il n'est pas
dans le texte Grec. Ce deuxième article cause une distinction dangereuse
entre Dieu et le Sauveur Jésus-Christ, car il indique que Dieu et Jésus-Christ
seraient deux personnes différentes, ce qui a pour résultat d'enlever la
divinité à Christ et d'en faire un simple homme. Or, dans le texte grec de 2
Pierre 1:1, «συμεων πετρος δουλος και αποστολος ιησου χριστου τοις ισοτιμον ημιν
λαχουσιν πιστιν εν δικαιοσυνη του θεου ημων και σωτηρος ιησου χριστου» il
n'y a effectivement qu'un seul article défini «tou» devant les deux noms «Dieu»
et «Sauveur» reliés par la conjonction «et» (kai), si bien que l'on peut
traduire littéralement «notre Dieu et Sauveur Jésus
Christ», ce qui est en réalité la seule et bonne traduction de ce
passage, comme nous retrouvons dans la Bible de Machaira:
«Simon
Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une
foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur, JÉSUS
LE MESSIE.»
Or il n'y a aucun doute qu'il y a falsification intentionnelle ici de la part
des traducteurs qui traduisent «...par
la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ» dans le but
délibéré de séduire les gens, car les traducteurs sont sans excuses, ils sont
supposé connaître très bien le Grec. De tels exemples déplorables sont très
nombreuses dans le Nouveau Testament de presque toutes les différentes versions
de la Bible.
Regardons maintenant le verset de 2
Thessaloniciens 1:12 dans la Bible Segond qui traduit:
«pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que vous
soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus
Christ.» Encore ici nous voyons que l'article français «du» a été
ajouté illégitimement juste avant l'expression «Seigneur Jésus-Christ». Cet
article ne se trouve aucunement dans le Grec qui dit: «οπως ενδοξασθη το ονομα
του κυριου ημων ιησου χριστου εν υμιν και υμεις εν αυτω κατα την χαριν του θεου
ημων και κυριου ιησου χριστου.» La bonne traduction de ce passage se retrouve
encore une autre fois dans la Bible de Machaira qui donne:
«Afin
que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui,
selon la grâce de notre Dieu et Seigneur, Jésus-Christ.»
La Bible de Machaira indique clairement
que Jésus-Christ est Dieu et Seigneur.
On comprend ainsi facilement pourquoi
cette Bible est tellement détestée et dénigrée de la part des prétendus
chrétiens traditionnels et surtout de ceux qui se disent Évangéliques. Avec une
telle traduction comme nous voyons dans la Segond et la grande majorité des
versions de la Bible, nous ne pourrions arriver à aucune autre conclusion que de
dire que Jésus-Christ n’est pas Dieu, car l'article «du» établit une
distinction pernicieuse entre Dieu et le Seigneur Jésus-Christ, faisant de lui
un simple homme par rapport à Dieu. Il n'y a aucun doute que ces traductions
sont des attaques directes à la divinité du Seigneur Jésus et aussi à
l’inspiration perpétuelle et la préservation providentielle des Saintes
Écritures, tout en prétendant défendre la divinité de Christ.
Un autre verset clé qui démontre
clairement qu'un article a été ajouté par les traducteurs dans le but de
déformer la vérité est Romains 1:7, tel que nous voyons dans la Segond et
presque toutes les autres versions dénaturée, oui même avec la Martin et l'Ostervald
qui sont les versions les plus fidèles (?) que nous possédons:
«à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés
à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de
Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!» Au moins ici les
traducteurs ont traduit «de» correctement du Grec «απο», mais l'article «du»
ne se trouve aucunement dans le Grec de ce passage: «πασιν τοις ουσιν εν ρωμη
αγαπητοις θεου κλητοις αγιοις χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και
κυριου ιησου χριστου.» La seule et bonne traduction de ce passage est:
«À
tous les bien-aimés de Dieu, appelés
et
saints, qui sont à Rome; la grâce et la paix vous
soient
données
de Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!»,
telle que nous trouvons encore dans la Bible de Machaira qui reflète fidèlement
l'original. Pourquoi traduire «de la part de Dieu
notre Père et du Seigneur Jésus Christ!» si ce n'est pour cacher
le fait que la Parole de Dieu déclare clairement que le Seigneur Jésus-Christ
est lui-même le Père Éternel manifesté dans la chair comme le dit le Grec: «απο
θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου» - «de
Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!». Il est évident que
les traducteurs ont ajouté l'article «du» dans le but spécifique
d'établir une distinction entre le Père et le Seigneur Jésus-Christ pour
maintenir l'illusion d'une Trinité chimérique avec laquelle ils séduisent les
gens. Ceux qui sont honnêtes doivent admettre que l'article «du» ne se
trouve pas dans l'original de ce texte et qu'ils ont été dupé à croire une des
plus grandes fourberie qui existe. Il est beau de dire que «nous croyons en la
Parole de Dieu comme seule règle de notre foi», mais quand la traduction de
cette Parole contredit ce que nous croyons, il faut soit se plier devant la
vérité et se repentir, ou se rebeller contre la vérité claire et précise qu'elle
enseigne afin de maintenir devant les gens l'illusion d'être chrétien. Ceux qui
choisissent cette deuxième option sont des réprouvés et ils récolteront le
salaire qui leur est du au temps déterminé. Il n'y a rien de plus horrible que
de se détourné de la vérité tout en prétendant être dans la vérité. La
traduction de la Bible de Machaira est donc précise et suit exactement le texte
Grec sans aucune falsification, sans ajouter et sans retrancher, et les
accusations de ses antagonistes leur retombent sur la tête.
La même chose se produit de la part des
traducteurs dans toutes les salutations qui se trouvent dans les Épître de Paul.
Citons par exemple 1 Corinthiens 1:3 dans la Bible Segond que nous utilisons
pour représenter presque toutes les autres versions, car elle est reconnue comme
étant la plus populaire de tous: «que la grâce et la paix
vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus
Christ!» Encore une fois nous voyons que l'article «du» a été
ajouté dans le texte, et cela est évident pour tous ceux qui ont des yeux pour
voir, car le Grec dit autrement: «χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και
κυριου ιησου χριστου.» La traduction littérale et précise de ce texte nous dit:
«Que
la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père et Seigneur,
JÉSUS-CHRIST!» (Bible de Machaira).
Le fait que le Seigneur Jésus-Christ est le Dieu et Père Éternel manifesté dans
la chair a été dissimulé intentionnellement par un article partitif français
afin d'établir une distinction qui soutient la fausse doctrine de la Trinité de
trois personnes ou subsistance distinctes en Dieu. Quel horreur que d'avoir
déformé la Parole de Dieu ainsi dans le but de se donner à l'idolâtrie d'un faux
dieu, d'un faux Jésus (2 Cor. 11:3,4).
- TEXTES PURIFIÉS ET RÉVISÉS
Plusieurs modifications ont été apportées au texte
de la Bible de Machaira, des expressions, des tournures de phrases, et plusieurs
nouvelles traductions s'y trouvent, et le texte précisé d'avantage. La grande
majorité des corrections se rapportent surtout au Nouveau Testament,
particulièrement aux passages qui touchent l'unité de Dieu par rapport à la
notion fallacieuse courante de la Trinité ontologique d'une orthodoxie
artificieuse et dépravée qui a trompée tant de gens à travers les siècles. Il
nous a fallu réajuster plusieurs de ces passages et les préciser d'avantage sur
le Texte Grec original. Nous vous apportons ici seulement quelques textes du Nouveau Testament
avec les passages originaux de l'Ostervald au-dessous afin que vous puissiez
voir et comparer. Ceux de la Bible de Machaira sont précédé par les lettres
MC
et ceux de l'Ostervald par les lettres BO:
MC - Matt. 1:18
Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie, sa mère,
ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte de la Sainte Présence
divine,
avant qu'ils aient une relation ensemble.
BO - Matt. 1:18 Or, la naissance de
Jésus-Christ arriva ainsi: Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva
enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils eussent été ensemble.
Presque rien n'a été changé dans ce passage sauf le verbe «être» et celui de
«relation», aussi le mot «vertu» qui fut enlevé car il n'est pas dans
l'original. Nous le mettons simplement à cause que les trinitaires s'obstinent
à dire qu'il s'y trouve deux personnes distinctes, Jésus et le Saint-Esprit,
indiquant par cela que Jésus n'est pas le Saint Esprit. Mais premièrement,
remarquez bien que le mot «personne» ne se trouve nul part dans ce passage.
Il n'est pas écrit que «Marie se trouva enceinte par la personne du
Saint-Esprit». Il faut insérer le mot «personne» par conjecture afin de faire
dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, en d'autres mots il faut aller au-dehors
de ce qui est écrit afin d'établir un prétexte. Nous soulignons ce premier point
afin de prouver que les trinitaires ne croient aucunement à la suffisance ni
à l'autorité des Écritures, et cela est évident. Ils utilisent constamment
le même argument dans tous les textes où ils voient des distinctions de personne
pour faire dire à la Bible qu'elle supporte leur fausse doctrine de la Trinité.
Pour enlever toutes ambiguïtés, mentionnons immédiatement que les
distinctions qui se trouvent dans plusieurs passages entre le Fils et le
Saint-Esprit ou entre le Fils et le Père, sont toujours et sans exception des
distinctions entre la chair et l'Esprit et non des distinctions de personnes.
Dieu est Esprit et cet Esprit s'est manifesté dans la chair, voila donc la
distinction que fait la Bible. Une telle distinction biblique n'enlève rien
au fait que Jésus est le même que le Saint-Esprit puisque dans son incarnation
il est l'enveloppe visible du Dieu invisible, cela est un fait irréfutable
fortement attesté par les Écritures. Deuxièmement, mentionnons de nouveau que ce
passage indique clairement que Marie se trouva enceinte du Saint-Esprit et
non du Père. Nous avons donc aussi dans ce passage l'évidence que le
Saint-Esprit et le Père sont le même, non deux mais un seul Esprit. S'il
y a distinction de personne ici, cela signifierai que Jésus a deux pères, la
personne du Saint-Esprit et la personne du Père, faisant ainsi de Marie une
courtisane qui aurait trompé la personne du Père avec la personne du
Saint-Esprit. De tels blasphèmes sont courants chez les trinitaires. Ces gens
aiment la désignation de «trinitairiens» et nous l'aimons aussi pour identifier
les ennemis de la vérité, car en la décomposant nous obtenons «tri-unité de
rien», nous indiquant la valeur de leurs principes.
MC - Matt. 3:16
Et quand Jésus eut été consacré, il se retira aussitôt se
distançant
de
l'eau; et à l'instant les cieux s'ouvrirent à lui, et
Jean
vit l'Esprit de Dieu s'abaisser comme une colombe et apparaissant sur lui.
17
Et voici une voix des cieux, qui dit: Celui-ci est mon Fils
bien-aimé, en qui JE SUIS pleinement satisfait.
BO - Matt. 3:16 Et quand Jésus eut été
baptisé, il sortit aussitôt de l'eau; et à l'instant les cieux s'ouvrirent à
lui, et il vit l'Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui.
17 Et voici une voix des cieux, qui dit:
Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai pris plaisir.
Les changements ici sont évidents. La Bible de
Machaira remplace le mot «baptisé» par celui de «consacré» car le premier n'avait
jamais été traduit auparavant, il avait simplement été translittéré dans notre
langue. Le fait que plusieurs disent que le mot «baptiser» signifie toujours
«immersion» est entièrement faux et insoutenable dans le contexte général de
toute l'Écriture où nous voyons qu'il se rapporte aux rituels de consécration
sous la loi, et qu'il fut utilisé par les prophètes comme signe prophétique
annonçant la venue du Messie (Jean 1:31). Aussi, la Bible de Machaira utilise le
mot «abaisser» plutôt que celui de «descendant» concernant l'Esprit de Dieu, car
il n'est pas question ici de location mais d'un état d'être, c'est-à-dire
de l'Esprit d'humilité qui est en Jésus même et qui est représenté sous le
symbole d'une colombe. Aussi, que Jésus soit «sortit de l'eau» n'est aucune
preuve que le baptême soit par immersion, le Grec original indique plutôt que
Jésus se retira de l'endroit en se distançant de l'eau. Néanmoins, quoique ceux-ci sont des passages clés pour
les trinitaires dans une tentative de prouver leurs suppositions, il est
évident encore une autre fois que le mot «personne» ne s'y trouve point.
Il faut vraiment tordre le sens du texte pour affirmer que les trois personnes
en Dieu de leur Trinité spéculative s'y trouvent. Non seulement cela, mais depuis quand
est-ce qu'une colombe est une personne, dans quel dictionnaire ont-ils
dénichés une telle interprétation? Le contexte nous indique clairement que le
mot «colombe» doit s'interpréter ici figurativement et représente l'humilité de
Christ. Aussi, qu'une «voix des
cieux» se fasse entendre n'est aucune preuve qu'elle provient d'une troisième
personne. Soulignons que cette scène biblique merveilleuse se rapporte
uniquement au Seigneur Jésus et qu'il est la seule Personne divine concerné dans
tout cela. Puisqu'il est l'enveloppe visible du Dieu invisible, le Père qui est
en lui témoigna à Jean Baptiste par révélation de son approbation à ce que Jésus entre en son
ministère de Souverain Sacrificateur, car Jean était selon la loi un sacrificateur de droit d'après
l'héritage qu'il avait reçu de son père (Luc 1:5,60-80). Il importe aussi de
mentionner le mot «cieux» qui apparaît dans ce texte et dans plusieurs
autres à travers le Nouveau Testament, surtout dans l'Évangile de Jean. Dans le
Grec ce mot est «OURANOS» et signifie littéralement «être élevé» ou «très haut»
et est généralement utilisé pour désigner Dieu comme le TRÈS-HAUT dans la
majorité des contextes, surtout dans ceux que le Seigneur Jésus fait avec le
Père. Il porte aussi les nuances de «joie, puissance, éternité», et ce n'est que
très peu de fois qu'il est utilisé dans le Nouveau Testament pour désigner le
firmament. Dans plusieurs endroits ou le contexte s'applique au Père, la Bible
de Machaira l'a traduit dans son sens littéral de TRÈS-HAUT, mais non dans tous de
crainte d'égarer les lecteurs habitués à la traduction traditionnelle. La
prochaine citation en donne une exemple.
MC - Matt. 10:32 Quiconque
donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père
qui est le Très-Haut.
BO - Matt. 10:32 Quiconque donc me confessera
devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux.
Comme il a été mentionné antérieurement, le mot
«cieux» a été traduit par «Très-Haut», ce qui enlève la notion d'espace et de
location et remet le passage dans son état naturel de distinction de qualité.
Le Père est plus haut que le Fils dans le sens qu'il est Esprit et que le Fils
est limité à un corps de chair qui est l'enveloppe de cet Esprit. Il n'y a pas de distinction de personne ici
car le Père est dans le Fils qui est sa forme corporelle, mais une
distinction de qualité d'être entre les deux natures en Christ. Le ciel
(cieux) n'est donc pas une location sur quelque planète où le Père habiterait,
mais un état d'être. Cela est une preuve supplémentaire que le Fils et le
Père sont le même et non deux personnes distinctes. En fait, s'il y aurait
trois personnes en Dieu cela voudrait dire qu'il y aurait trois personnes en
Christ car il est Dieu manifesté dans la chair et non le Fils manifesté dans
la chair. Deux corps ou personnes ne peuvent habiter le même espace temps,
encore moins trois, car cela serait un viol des lois de la physique établit par
Dieu même. A moins de dire qu'ils sont des esprits, et s'ils sont des esprits
Christ aurait donc trois esprits en lui ce qui ferait de lui un schizophrène à
multiple personnalité. Ces choses sont plutôt les caractéristiques du dieu RIEN
des trinitairiens. Plusieurs versets similaires se trouvent dans le Nouveau
Testament et tous ont le même sens.
MC - Matt. 28:19
Allez donc et instruisez toutes les nations, les consacrant pour
le NOM
unique
du Père, savoir du Fils, c'est à dire
de
la Sainte Présence
divine,
BO - Matt. 28:19 Allez donc et instruisez
toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
Sans aucun doute, ce passage est le verset clé
des Trinitairiens et aussi des Immersionnistes, ainsi que de toute une gamme
de parasites qui se retrouvent à profusion dans les sectes dites Évangéliques
se réclamant de ce verset pour prêcher leur faux évangile. En premier lieu,
la révision apportée à ce passage touche le mot «baptisant» qui est
remplacé par «consacrant», puis souligne fortement qu'il y a un seul NOM pour
le Père, le Fils, et le Saint-Esprit (ce nom étant au singulier et non au
pluriel), et ce NOM est JÉSUS, «le nom qui est au-dessus de tout nom» (Phil.
2:9,10). Deuxièmement, la conjonction «et» est une d'explication et non
d'addition, ce qui enlève automatiquement toutes prétentions à des distinctions
de personnes. Dans maintes textes, la conjonction «et» peut se remplacer par
«savoir, à savoir, c'est-à-dire, soit, même, etc...», précisant davantage
l'union et l'identité et non la division. Ce texte devient ainsi un verset clé
pour indiquer que Jésus est lui-même le Père, le Fils, et le Saint-Esprit,
non trois personnes mais une seule et unique Personne en Dieu.
Troisièmement, mentionnons encore une autre fois que le mot «personne»
n'apparaît nul part dans ce texte, et si personne il y a dans le sens réel du
mot personne, cette personne est celle qui donne la révélation à savoir le
Seigneur Jésus-Christ, car le mot «personne» s'applique uniquement à des êtres
humains pour les distinguer de leur race, de leur couleur, ou de leur sexe. En
ce sens réel, Jésus est la seule Personne en Dieu, encore plus du fait qu'il a
amené son corps glorifié avec lui dans l'éternité et s'est assis avec sur le
trône de Dieu. Nous devons mentionner un autre sujet dans le contexte de ce
passage, celui de l'évangélisation. Nombreux, très nombreux sont ceux qui
s'imaginent par ce passage que le Seigneur Jésus leur a donné l'ordre
d'évangéliser toutes les nations de la terre, ce qu'ils nomment la Grande
Commission. Innombrable sont ceux qui se sont fait voler leur argent et
leur âme par des faux ministres de Christ sur la base d'une interprétation
erronée de ce passage. Ceux qui s'attribuent le commandement d'allez évangéliser
en proclamant que cela est de Christ d'après ce passage sont des voleurs dans
tous les sens du mot. Non seulement ils volent les gens, mais ils dérobent aussi
le ministère des apôtres auxquels ce passage s'applique uniquement, et en plus
ils déshonorent le nom de Christ qui ne leur a jamais donné un tel ministère,
faisant de lui un menteur. Le contexte de ce passage est clair à ceux qui ont
des yeux pour voir. Le Seigneur Jésus a donné ce commandement seulement à ses
disciples ou plus précisément aux onze apôtres (v.16). A moins de croire en une
succession apostolique, ce que tous les Protestants et Évangéliques refusent en
grande partie, et
avec raison, ont doit affirmer avec les Écritures que ce ministère n'était pas
transmissible et que ce commandement était réservé uniquement aux apôtres pour
l'enfance de l'Église. L'apôtre Paul signale l'accomplissement de ce ministère
glorieux: «La foi vient donc de ce qu'on entend; et ce qu'on entend, vient de la
parole de Dieu. Mais je demande, ne l'ont-ils point entendue? Au contraire,
leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du
monde» (Rom. 10:17,18). Depuis, nous sommes sous la prêtrise universelle de
tous les croyants pour que chacun de nous, sans distinctions, hommes, femmes, et
enfants, «annoncions les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa
merveilleuse lumière» (1 Pi. 2:9). Si certaines personnes sont réellement venues à Christ
par le prétendu ministère de faux apôtres, ce n'est pas à cause d'eux ni de leur
ministère, mais à cause de la Souveraineté de Dieu dans son décret d'élection,
et ils ne tarderont pas à se séparer de ces faux ministres déguisés en ange de
lumière (2 Cor. 11:13,14).
MC - Jean 1:1
Au commencement était la Parole, la Parole était l'expression
unique
de Dieu, et Dieu était la Parole.
BO - Jean 1:1 Au
commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était
Dieu.
Dans ce passage, la préposition «avec» n'a pas
manquée de donner l'impression qu'il y a ici un rapport de relation ou
d'association entre deux éléments, et évidemment les trinitairiens ont sauté à la
conclusion qu'il s'agit ici d'une distinction entre deux personnes. Or nous
savons qu'une telle conclusion est fausse, même que le mot personne n'apparaît
nul part dans le texte et que le seul moyen qu'il puisse s'y trouver est par
conjecture. Ce n'est pas sans raison que la Bible de Machaira a remplacé la
préposition «avec» par le terme «expression», car dans le Grec le terme utilisé
est «PRÖS», un terme varié à plusieurs nuances qui exprime généralement
«l'identité, la présence, le mouvement, une direction», et cela entre toute une gamme de différentes
significations. L’expression grecque n'implique aucunement l’idée d’une
orientation du Logos vers Dieu car le Logos est Dieu lui-même, mais plutôt il
implique une action ou un mouvement concret du Logos qui est celui «d'exprimer
Dieu», de mettre en évidence sa révélation, son message, son existence même.
Ainsi la bonne traduction est précisément «la Parole était
L'EXPRESSION de Dieu» ou encore «la Parole était
L'EXPRESSION UNIQUE de Dieu», traduction qui révèle le but du Logos qui
est d'apporter un message. En d'autre mots, le Logos est la Présence même de
Dieu, le message même qui incorpore l'évidence de son identité parmi les hommes,
c'est à dire que le Logos est la révélation de Dieu qui prend forme parmi nous.
Il importe de souligner que la Parole n'est pas une personne, la Parole est
Esprit, elle n'a pas de forme, elle est l'Esprit de Dieu en voie de s'incarner
parmi nous pour devenir une Personne dans le sein d'une vierge. Puisqu'il y a un seul Dieu et que la Parole est identifiée à
Dieu dans ce passage, et que Dieu est Esprit, il est évident que le terme «expression» est celui qui va le
mieux dans le contexte pour indiquer l'incarnation de Dieu dans un corps de
chair, comme le démontre clairement le contexte (v.14). En révisant ainsi le texte
d'après le Grec, la semblance de distinction
entre Dieu et la Parole disparaît complètement. Il n'y a donc pas deux personnes
dans ce texte, une qui se nommerait Dieu et l'autre la Parole, car si tel serait
le cas la Parole ne serait pas Dieu, car elle se tiendrait devant Dieu comme un
entité complètement à part, et c'est exactement de cette façon que les Témoins
de Jéhovah le voient et pourquoi ils traduisent le mot «dieu» avec une lettre
minuscule pour indiquer que l'autre entité qui se tient devant Dieu, d'après
leur interprétation, est un petit
dieu. C'est aussi la raison pour laquelle ils disent que Jésus est un être créé
au début des temps comme un petit dieu. Or le texte ne supporte pas une
traduction basée sur la distinction, mais sur l'uniformité démontrant ainsi que
les Trinitairiens sont dans l'erreur autant que les Témoins de Jéhovah. Les
Écritures indiquent clairement et à maintes reprises que Jésus est Dieu et que
Jésus est la Parole manifestée dans la chair comme Fils unique (v.14), il n'y a aucune distinction ici mais un seul Dieu qui se
révèle dans la Personne unique de Jésus-Christ. Il est question aussi du mot
«unique» que nous voyons en italique dans la traduction de la Bible de Machaira.
Il s'agit de l'article «ton» qui est généralement ignoré par les traducteurs
quoiqu'il se trouve dans le Grec de ce passage. Ce terme est considéré comme un
adjectif démonstratif qui met l'emphase sur un sujet donné pour indiquer
l'unicité du sujet qui précède «προς» (expression) à celui qui l'accompagne «θεον»
(Dieu), et dans ce sens il porte la notion de «l'UN» ou «l'UNIQUE». Il signifie
ainsi «le» ou plus précisément «l'unique», et dans la structure de la
phrase de ce passage, la traduction donne: «l'expression unique de Dieu».
Il n'existe aucune raison valide pour qu'il ne soit pas traduit, car il met
l'emphase sur l'unicité de la Parole avec Dieu, enlevant toute distinction entre
les deux, indiquant qu'ils sont identique. La seule raison que les traducteurs
orthodoxes ne le traduisent jamais, est pour préserver l'illusion de distinction
entre la Parole et Dieu qui sont considéré comme étant deux personnes distinctes
dans leur théologie trinitaire putride. Pour atteindre leur but abominable ils
vont jusqu'à falsifier la Parole de Dieu.
MC - Jean 1:18
Personne n'a jamais vu Dieu; le seul Fils engendré, qui est l'enveloppe
visible du Père invisible, est celui qui l'a manifesté dans la
chair.
BO - Jean 1:18 Personne n'a
jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a
fait connaître.
Avec tout ce qui a été dit plus haut ce verset n'a
presque besoin d'aucune explication. La majesté du style et de l'exactitude
de la Bible de Machaira l'emporte de loin sur l'Ostervald et sur toutes autres
versions de la Bible. Ajoutons seulement
que le mot «sein» signifie dans le Grec «envelopper, entourer» indiquant
clairement que le Seigneur Jésus est lui-même le Père manifesté dans la chair et
qu'il en est l'enveloppe ou la forme visible (Col. 1:15). Mentionnons aussi que les mots
en italiques ne font pas parti de l'original et que le réviseur les a ajouté
pour but de précision et de transparence.
MC - Jean
16:28
JE SUIS la manifestation du Père, et je suis venu dans cette
disposition; je laisse de nouveau cette disposition, afin que je projette la
présence du Père
en
moi.
BO - Jean 16:28 Je suis
issu du Père, et je suis venu dans le monde; je laisse de nouveau le monde, et
je vais au Père.
Voici un passage intéressant qui contient beaucoup
d'éléments essentiels. Premièrement la Bible de Machaira, comme il fut déjà
mentionné, souligne fortement le nom de Dieu JE SUIS,
ce qui indique clairement la divinité de Christ et en même temps le fait qu'il
est le même Dieu qui se révéla à Moïse sous ce NOM sacré. Le mot «issu»
dans l'Ostervald porte la notion de «manifester» et le terme fut changé
dans la Bible de Machaira pour le préciser, ce qui change le sens de la phrase
considérablement et indique clairement que Jésus est lui-même le Père manifesté
dans la chair. Deuxièmement, le verbe être dans la première personne du
singulier «je vais» ou «PORÉÛOMAI» porte entre plusieurs de ses
nuances dans l'original, celle de «projeter» et la modification fut ainsi
apportée au texte. Ainsi, le fait que Jésus «projette la présence du
Père» est une indication que cette projection est le Saint-Esprit ou en d'autres
mots «la projection de la Présence de Christ dans le cœur de ses élus
d'après son ministère d'exaltation». La révision du texte au complet ne
laisse aucune place à la distinction car en réalité il ne s'en trouve aucune: un
seul Dieu, un seul Père, un seul Seigneur, un seul Esprit, en une seule
Personne, à savoir Jésus-Christ.
MC - Jean
20:17 Jésus lui dit:
Ne me retient point, car
je ne me suis pas encore glorifié dans l'essence de Père; mais va vers
mes frères, et dis-leur que je me glorifie, comme Père, votre Père; même comme
Dieu, votre Dieu.
BO - Jean 20:17 Jésus
lui dit: Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père; mais
va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers
mon Dieu et votre Dieu.
Longtemps les chrétiens se sont questionné sur le
pourquoi que Jésus a dit à Marie de Magdala (v.17) «ne me touche point». La
Bible de Machaira en éclaircit finalement le sens d'une manière merveilleuse,
tout en montrant qu'il n'y a aucune distinction de personne entre Jésus et le
Père, sauf celle qui existe entre la chair et l'Esprit, affirmant ainsi
fortement la divinité de Christ. Ici le plein potentiel des nuances de la
conjonction «et» est utilisé, le terme «monté» est donné la signification qui
correspond à ce contexte, et la phrase est légèrement restructurée. Cette
révision porte une puissance inouïe et projette la lumière sur un sujet qui
était ambiguë pour longtemps dans la conscience des gens.
MC
- 1 Cor. 1:3
Que la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père
et Seigneur, JÉSUS LE MESSIE!
BO - 1 Cor. 1:3 Que la grâce
et la paix vous soient données de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur
Jésus-Christ!
Voici un premier exemple de ce qui fut dit
plus haut dans ce chapitre, du fait que les traducteurs trinitairiens, et ils le
sont tous en ce qui concerne la Bible des Réformateurs, ont ajoutés des
articles dans le texte pour donner l'illusion que la Bible supporte la fausse
doctrine d'une trinité de trois personnes en Dieu. Le fait que cela se
retrouve en maintes endroits, comme nous allons le montrer, est la preuve
irréfutable que ce ne fut pas fait accidentellement ou par négligence, mais
intentionnellement dans le but précis de séduire. Étant séduit eux-mêmes par
cette doctrine infernale, ils ne peuvent faire autrement que de séduire les
autres. Dans ce passage, nous voyons que l'article «du» fut ajouté dans le texte
de l'Ostervald, et pour la Martin celle-ci ajoute «par», donnant la fausse
impression qu'il existe une distinction de personne entre le Père et le Seigneur
Jésus-Christ. Or l'article ne se trouve aucunement dans le Texte Reçu Grec.
En voici la preuve: χαρις υμιν
και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου.
Il n'y a aucune raison grammaticale valide
pour ajouter l'article «du» ou «par» dans ce passage, et surtout ne pas le
mettre en italique pour indiquer qu'il ne fait pas parti de l'original.
L'intention est clairement de détourner les gens de la vérité que le Père et
le Seigneur Jésus-Christ sont le même et non deux personnes distinctes.
Tellement le texte Grec est clair que le réviseur n'avait qu'à le suivre sans
apporter aucune rectification au passage, sauf d'ajouter
une virgule après le mot Seigneur.
MC - 2 Cor. 1:2
La grâce et la paix vous
soient données
de la part de Dieu notre Père et Seigneur, JÉSUS LE MESSIE!
1:3
Béni
soit
le Dieu et Père, notre Seigneur Jésus-Christ,
le
Père des miséricordes, et
le
Dieu de toute consolation,
BO - 2 Cor. 1:2 La
grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du
Seigneur Jésus-Christ!
1:3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des
miséricordes, et le Dieu de toute consolation,
Un deuxième exemple comme celui plus haut où on voit
que les
traducteurs ont ajouté des articles au texte dans le but de faire dire à la
Bible ce qu'elle ne dit pas, afin de séduire les gens avec le cerbère de la
trinité nicéenne. L'épuration du texte indique clairement, encore une autre
fois, qu'il n'y a aucune distinction entre le Père et le Seigneur Jésus-Christ.
En voici la preuve dans le Grec:
χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου.
MC -
2 Cor.13:14 (13-13)
La grâce, le Seigneur Jésus-Christ, le renoncement, Dieu même, et
la communication de sa Sainte Présence soient avec vous tous! Amen!
BO - 2 Cor. 13:13
La grâce du Seigneur
Jésus-Christ, l'amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient
avec vous tous ! Amen !
Ce passage a subi plusieurs changements. Nous le
mentionnons à cause qu'il est un des versets préférés des trinitairiens. Pour eux
ce verset est une preuve indéniable qu'il y a trois personnes en Dieu. Nous
allons démontrer l'absurdité d'une telle affirmation. Si nous suivrions leur
fausse logique dans la structure de la phrase, il faudrait admettre que
Jésus-Christ n'est pas Dieu, car la personne de Dieu (selon eux) est mentionnée
en deuxième place indiquant clairement qu'il y aurait une différence définitive
entre Jésus et Dieu. La même chose pour le Saint-Esprit qui vient en troisième
place. En plus, s'il y a trois personnes en Dieu, comme ils l'imaginent, nous
aurions dans ce passage non trois personnes mais cinq personnes: la personne de
Jésus-Christ, les trois personnes en Dieu, et le Saint-Esprit. Mais pourquoi
trois personnes, pourquoi pas sept, car l'Apocalypse mentionne clairement les
sept esprits de Dieu (Apoc. 5:6), ce qui ferait selon leur raisonnement dix
personnes en Dieu, car on viendrait d'en ajouter sept autres aux trois
premières. Le faux prophète, Benny Hin, avait même déclaré à un certain moment
donné qu'il y avait neuf personnes en Dieu. Et si chacune de ces personnes est
Dieu et qu'il y a trois personnes en chacune d'elle, car supposément il y a
trois personnes en Dieu, le nombre se multiplie à l'infini. Que peux-t-on avoir
de plus absurde et de plus anti-biblique? Vraiment la doctrine de la trinité est
la doctrine de l'Anti-Christ. Deux changements remarquables se trouvent dans ce
passage. Le mot «amour» est changé pour «renoncement», ce qui est précisément la
bonne définition du Grec «agape, agapao» car l'amour de Dieu n'est pas un
sentiment mais un renoncement qui implique un sacrifice (Jean 3:16); puis le
terme «Saint-Esprit» est changé pour «Sainte Présence» suivant la définition
dans le Grec qui se retrouve dans la King-James anglaise «Holy Ghost».
Évidemment que la traduction littérale par «Saint Fantôme» ne convient pas en
français, mais sa notion d'une présence surnaturelle convient très bien, car en
réalité le Saint-Esprit est la Sainte Présence de Christ dans le cœur de
ses élus.
MC - Gal. 1:3
La grâce et la paix pour vous, de sa part, le Dieu, le
Père et Seigneur de nous
tous,
JÉSUS LE MESSIE,
BO - Gal. 1:3 La grâce
et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur
Jésus-Christ,
Comme nous voyons, la Bible de Machaira a changée
l'expression «de notre» pour celle «de nous tous» qui se trouve dans le
Grec original, puis l'a placé après le mot Seigneur pour but de fidélité et de
clarté. Le résultat est évident, l'impression d'une distinction entre le Père et
le Seigneur Jésus-Christ disparaît, et la pureté de l'original ressort davantage
à la gloire de Christ. Remarquons aussi que l'article «de» (de notre
Seigneur) qui fut ajouté par
les traducteurs dans l'Ostervald et la Martin ne s'y retrouve plus, remettant le
texte dans son état de pureté originale. On ne cesse d'être étonné devant la
duplicité des trinitariens avec leurs aberrations subtiles et absurdes. Voici le
même passage dans le Texte Reçu Grec:
χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος
και κυριου ημων ιησου χριστου.
MC
- Éph. 1:2
La grâce et la paix vous
soient données
de la part de Dieu notre Père et Seigneur, JÉSUS LE MESSIE!
3
Béni soit le Dieu et Père, le Seigneur de nous
tous,
Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles
dans les
lieux
célestes, en le Messie
promit;
BO - Éph. 1:2 La grâce et la paix vous soient
données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ!
3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a
bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par
Christ;
Encore
ici il est question de l'article «du» dans le v.2 et l'article «de» dans le v.3.
La Bible Martin porte l'article «par» dans le v.2 et l'article «de» dans le v.3.
Aucun de ces articles n'a été mit en italique pour indiquer qu'ils ne sont pas
dans l'original. Les évidences de corruptions textuelles sont criantes, et dire
que la fripouilles Évangéliques appellent la Bible de Machaira «une traduction
écervelée et une Bible aberrante», montrant qu'ils n'ont aucun respect pour la
Parole de Dieu et qu'ils sont des ennemis de la vérité. Le texte Grec de ce
passage, comme de tous les autres, montre clairement que la Bible de Machaira suit
l'original sans falsifications ni corruptions:
1:2 χαρις υμιν και ειρηνη απο
θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου
1:3 ευλογητος ο θεος και πατηρ του κυριου ημων ιησου χριστου ο ευλογησας
ημας εν παση ευλογια πνευματικη εν τοις επουρανιοις χριστω
Nous pourrions continuer dans les salutations de
tous les Épîtres de Paul, la même chose se répète en chacune d'elle. Inutile
aussi d'ajouter tous les autres passages qui ont été épurés et révisés, ils sont
trop nombreux et demanderaient un livre à eux-mêmes. Nous avons amplement prouvé
notre point et nous nous en remettons à la grâce de Dieu, le priant qu'il ouvre
les cœurs enténébrés de ceux qui s'opposent à l'amour de la vérité et qu'il
leur accorde le pardon et la grâce de son salut, si cela est encore possible car
plusieurs ont blasphémés contre son Saint-Esprit en s'attaquant à sa Parole.
AGRESSIONS TRINITAIRES
Une montée
sinistre de persécution chrétienne, explicite du renouveau chrétien moderne et
des religions prétendument fondamentalistes, orthodoxes et évangéliques,
signalent un retour en arrière aux visions malveillantes de l'oppression
et de la domination de la foi.
Tout comme au temps de l'Empereur Constantin,
après l'établissement du dogme de la Trinité du Concile de Nicée,
les chrétiens, ou supposés chrétiens, se
transformèrent de persécutés en intolérants persécuteurs,
de même en est-il de nos jours des
trinitairiens ! Vers la fin du IVe siècle ces faux chrétiens se
font persécuteurs et tentent d’éliminer, avec la bénédiction de l’État, les
hérétiques, c'est-à-dire ceux dont les doctrine ne présente pas toutes les
facettes de l’orthodoxie, particulièrement au niveau du cerbère de la Trinité
Ontologique ou spéculative qui est le pivot même du Catholicisme Romain comme
Protestant, du baptême d'eau qui est une inversion de la foi biblique, et de la
dernière Cène qui est de l'idolâtrie même. Avec les chrétiens de nos temps
modernes dit civilisés, la même chose se produit mais d'une manière plus
subtiles et avec la bénédiction de leurs églises ou de leurs dénominations
particulières. De plus en plus on voit des gens qui se disent chrétiens
s'attaquer à d'autres chrétiens et le phénomène en est lamentable. Diffamation,
accusations, intimidation, discrimination, et oppression sont à l'ordre du jour,
et cela, bien sur, au nom de Christ qu'on n'hésite pas à salir par une conduite
néfaste et odieuse, ainsi que par des paroles hautaines et mensongères qu'on
prétend justifié au nom de la défense des prétentions d'une orthodoxie
corrompue. Dans ce domaine, le christianisme français en porte la couronne.
Rien, d'entre tous les peuples de la terre, n'est
plus corrompu, n'est plus contrefait, n'est plus dégoûtant que le christianisme
français, tellement que s'il y aurait sept billions (Milliards) de chrétiens
francophones dit nés de nouveau, il y aurait seulement sept cent personnes qui
seraient de réels chrétiens, et sur ceux-là seulement soixante dix seraient
impliqué dans des études sérieuses de la Parole de Dieu, et seulement sept
seraient engagés activement dans le combat pour la vérité. Mais il n'y a rien de
nouveau sous le soleil, à travers l'histoire, nous voyons que les prétendus
pasteurs d'une chrétienté bâtardise ont été les premiers à ne pas appliquer ce
que Jésus avait prescrit: ils jugèrent, condamnèrent, torturèrent, confisquèrent
des biens et firent périr dans les flammes leurs adversaires contestataires ou
dissidents qu'ils nommaient hérétiques lorsqu'ils furent eux-mêmes les
hérétiques. Ils suscitèrent des massacres par des
croisades et des guerres de religion, comme nous voyons avec la tuerie des
Vaudois, l'extermination des Albigeois, la boucherie des Huguenots, ainsi que
plusieurs autres. Mais les tactiques modernes ont changées et on a raffiné les
moyens de persécutions au point d'un art intangible, un chef d'œuvre digne des
plus grands inquisiteurs. La psychologie est devenu le nouvel arme des
terroristes spirituels avec lequel on manipule les consciences, les
circonstances et les évènements, ainsi que la Parole de Dieu qu'on corrompt et
tord à sa guise pour donner de la crédibilité aux fausses doctrines des
dénominations particulières prétendument chrétienne. La doctrine de la Trinité
en est l'exemple la plus frappante.
A - LES TRINITAIRES PASSENT À
L'ATTAQUE
La défensive contre la fausse doctrine de la Trinité qui affirme qu'il y a trois
personnes ou subsistanes en Dieu,
subit maintes attaques de la part des trinitairiens qui l'accusent comme étant du Modalisme,
sans que celle-ci le soit.
Nous répondrons donc à leurs objections sur cette base. On observe aujourd’hui un
important renouveau de la théologie biblique sur l'unicité de Dieu en Jésus-Christ du au fait qu'elle s'oppose au trinitairianisme Cybèriste Nicéen et orthodoxe. Les études sur
l'unicité de Dieu ainsi que sur l'ancien Modalisme et le Sabellianisme se
multiplient et marquent de leur empreinte sur l’ensemble de la réflexion d'une théologique
longtemps oubliée.
Évidemment cela n'est pas du tout apprécié par les églises et sectes trinitairiennes.
Le premier élément qu'on remarque est l'accusation du «Bureau de
Documentation sur les Sectes et Religions»
qui proclame que «Les
sectes ont toutes un dénominateur commun, savoir la négation de la Trinité».
Une telle accusation est étrange de la part d'un groupe qui est lui-même une
secte reconnue sous le nom de Darbystes ou Frères Chrétiens dont le fondateur
est le faux prophète John Nelson Darby, celui qui a lui-même produit une
traduction corrompue de la Bible qui porte son nom. Sur ce site, les accusations
contre le Modalisme sont portées contre la secte
branhamiste
et leur faux prophète William M. Branham.
Qu'il soit clair pour tous que nous ne sommes pas branhamiste et que nous
rejetons sa théologie. D'autres accusations contre le Modalisme proviennent
du site
CroixSens, un site réalisé par la secte Pentecôtistes dite Évangélique,
et qui ne sait que le Pentecôtisme est imbu d'exagérations doctrinales, de
sensationnalisme, d'occultisme, de dérèglements psychiques et de mysticisme. Dans les points qui
vont suivre, vous allez remarquer les idioties, manipulations et insultes de
leurs attaques insensés et diaboliques. Voici en gros leurs
accusations auxquelles nous répondons à chaque point individuellement comme si
nous étions des Modalistes, car dans un sens leurs accusations se portent vers
nous aussi puisque nous déclarons comme les Modaliste que le Seigneur
Jésus est nul autre que le Père éternel manifesté dans la chair:
***
B - ALLÉGATIONS ET RÉPONSES
Allégation:
Jn.10:30 est un verset de prédilection chez les modalistes:
«Moi et le Père nous sommes un». A ce passage nous
pourrions répondre tout d'abord que Jésus ne dit pas: Moi et le Père je suis un
mais nous sommes un, indiquant par l'emploi du pluriel «nous» qu'il se distingue
du Père en tant qu'individu.
Réponse:
Jn.10:30 n'est pas plus un verset de prédilection pour les Modalistes que
Jean 3:16 l'est pour les sectes dites Évangéliques. Le verset ne dit pas non plus
qu'ils sont deux individuels, cela est une affirmation gratuite et une tentative
malicieuse de tordre le sens de la Parole de Dieu. Le fait que Jésus dit que lui
et le Père sont un est une indication de l'union entre ses deux natures, humaine
et divine. Le Seigneur Jésus affirme lui-même que le Père est en lui et
l'Écriture dit qu'il est l'enveloppe ou la forme du Dieu invisible. La
distinction ici est clairement entre la chair et l'Esprit et non entre deux
individus. On utilise le terme individu pour distinguer entre deux hommes, or
quand avons-nous vu un homme vivre en un autre homme? La proposition est
ridicule et ceux qui font une telle affirmation pour ce verset montrent qu'ils
n'ont aucun discernement spirituel et n'ont aucune connaissance réelle de la
Personne de Christ.
Allégation:
Les croyances des modalistes produisaient des situations assez bizarres;
comme celle où Jésus sur la croix s'écrierait en fait à lui-même: pourquoi me
suis-je abandonné. C'était le principal argument contre le Modalisme soutenu par les pères
de l'Église que le Fils a été séparé du Père à la croix, donc il s'agit
bien de deux personnes distinctes. «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Mt.27:46.»
Réponse: Piètre tentative de faire passer les Modalistes comme des idiots, lorsqu'en
réalité c'est le contraire qui est vrai. Vous citez les Pères de l'Église comme
base de votre foi plutôt que les Écritures, utilisant cette dernière en deuxième
lieu pour en tordre le sens à votre guise. Il est écrit nul part que le Fils a
été séparé du Père à la croix, cela est du blasphème et une attaque directe au
sacrifice de Christ et à ses mérites pour les saints. Le Père était en Christ et
s'il aurait abandonné la Fils que pour une fraction de seconde même, le prix du
Rachat n'aurait pu être payé à plein et nous serions tous perdus pour l'éternité.
Cela est l'évidence que vous êtes animé d'un esprit antichrist. Puisque Jésus
est Dieu, ce que nous croyons et supposément vous aussi, comment serait-il
possible que Dieu abandonne Dieu? Si Dieu aurait abandonné Jésus, cela serait
une claire indication qu'il n'est pas Dieu et si tel serait le cas aucun salut
ne serait possible. En plus, cette traduction est fortement douteuse et donne
l'indication quelle a été faite par un traducteur trinitairien qui était prit
dans l'engrenage de ses faux raisonnements, et qui ne savait comment exprimer
l'original correctement de crainte de s'opposer aux doctrines d'une orthodoxie
corrompue et d'être déclaré comme un hérétique, car sûrement il y aurait rester
sa vie pour avoir déclaré la vérité. Seulement deux versions de la Bible
existent qui portent la bonne traduction de ce verset, la Peshitta Syriaque en
langue Araméenne du temps de Jésus et ses disciples, et la Bible de Machaira dont
nous vous donnons le verset ici: «Et vers la neuvième heure,
Jésus s'écria d'une voix forte, en disant: Éli, Éli, lama sabachthani !
c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, à ceci tu m'as désigné!» (Matt. 27:46). Que
vous acceptiez ou non cette traduction est sans importance, ce qui importe est
que ni l'une ni l'autre de ces traductions n'indique spécifiquement qu'il
y a deux personnes distinctes et que vous prenez l'illusion de vos conjectures
pour la vérité. On reconnaît un arbre à ses fruits, vous vous condamnez par vos
propres paroles car elles sont vos juges.
Allégation:
De plus Jean cite Jésus disant explicitement que le témoignage de 2 est vrai,
le sien et celui de son père, montrant par là qu'il est bien une personne
distincte du Père, voir Jn.8:17-18. «Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes
est vrai; 18 je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m'a envoyé rend
témoignage de moi. 19 Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous
ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez
aussi mon Père.» Jésus ici se distingue nettement de Dieu, son Père céleste, il dit que lui et
le Père sont deux, deux personnes aussi distinctes que deux hommes sont deux
personnes distinctes, ce qui fait que son témoignage est vrai. Si le Fils
n'était qu'une autre manifestation du Père il n'aurait se servir de ce passage
de l'Ancien Testament pour appuyer son témoignage.
Réponse: Que
de sophismes subtiles et blasphématoires, vous montrez vraiment que vous êtes
les enfants de votre mère la Grande Prostituée. Vous déclaré honteusement que
«Jésus se distingue nettement de Dieu», ce qui est une autre façon de dire qu'il
n'est pas Dieu. Vous ajoutez à vos aberrations que Jésus et le Père «sont deux
personnes aussi distinctes que deux hommes sont deux personnes distinctes», et
vous ajouteriez sûrement le Saint-Esprit à votre définition blasphématoire et
anti-chrétienne, tombant ainsi dans l'hérésie du Trithéisme. Aucun de ces
passages que vous mentionnez ne dit spécifiquement que Jésus et Dieu sont deux
personnes distinctes et encore moins comme deux hommes sont deux personnes
distinctes. S'il y a distinction dans le texte, cette distinction est toujours
entre la chair et l'Esprit, c'est-à-dire entre les deux natures en Christ. Cela
est évident encore une autre fois du fait que le Père, qui est Esprit, est en
Christ, et cela vous devez l'admettre car les Écritures l'affirment clairement,
mais il est aussi évident que vous ne croyez point à la suffisance des Écritures
ni à leur autorité. Non seulement vous tordez la Parole de Dieu pour lui faire
dire ce qu'elle ne dit pas, mais vous faites de Christ un menteur en donnant la
fausse impression qu'il a rendu un tel témoignage.
Allégation:
On pourrait citer aussi Jn.17:3 «La vie éternelle c'est qu'il te connaisse, toi, le
seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.» Encore une fois ici, il est clair que l'expression "le seul vrai Dieu" se
réfère seulement au Père puisque le Fils, Jésus-Christ, est mentionné tout de
suite après. Jésus le Fils de Dieu n'est pas le Fils de lui-même mais de son
Père qui a déclaré du ciel: Celui-ci est mon Fils bien-aimé Mt.17:5 !
Réponse: Si
l'expression «le seul vrai Dieu» s'applique uniquement au Père, cela
signifierait que Jésus n'est pas Dieu, puisque dans votre terminologie Jésus est
seulement le Fils, une personne distincte de la personne du Père. En plus vous ridiculiser son incarnation en
disant qu'il n'est pas le Fils de lui-même et vous donnez encore une autre fois
l'évidence que vous ne connaissez rien de Dieu et que vous n'êtes pas ses enfants. La Bible
dit clairement que Dieu est Esprit et que cet Esprit s'est manifesté dans la
chair. C'est une telle manifestation qui fait de Jésus le Fils unique de Dieu,
et puisque Jésus lui-même est Dieu éternellement on peut dire en vérité qu'il
est son propre Fils de par son incarnation.
Allégation:
Bibliquement, on ne peut que rejeter le modalisme car il existe dans les
Écritures des distinctions très nette entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Si les trois personnes ne sont que trois aspects du même Jésus, la bible devient
alors une révélation bien confuse. Ainsi par exemple, la prière sacerdotale en
Jean 17! Celle-ci devient complètement absurde dans la perspective modaliste.
Nous pensons qu'une courte définition du modalisme s'impose ici: Hérésie du
troisième siècle après Jésus-Christ, qui ne voit que dans le Père, le Fils et
L'Esprit que trois manières d'être et non trois personnes distinctes. Cet
enseignement pernicieux émane de Sabellius d'où son autre appellation
"sabellianisme".
Réponse: Il
est vrai qu'il existe dans la Bible des distinctions très nettes entre le Père, le
Fils et le Saint-Esprit, mais jamais il est dit spécifiquement que ces
distinctions se rapportent à trois différentes personnes. Si la Bible est une
révélation confuse pour vous, elle ne l'est pas pour les vrais enfants de Dieu.
Votre confusion vient de vos exagérations doctrinales sur la doctrine de la
trinité spéculative nicéenne. Lorsque la foi se base sur des spéculations elle
démontre par là qu'elle est une fausse foi qui proclame un faux dieu, et ainsi
le raisonnement est aveuglé et la confusion règne à profusion. Vous ne pouvez
donc discerner que les distinctions qui existent sont toujours entre la chair et
l'Esprit et jamais entre des personnes. Vous montrez aussi que vous êtes des
ignorants face au Modalisme et au Sabellianisme, car vous n'avez non plus aucun
discernement historique. Le Modalisme n'émane pas de Sabellius comme
vous le prétendez en tordant même le sens de l'histoire, il vient de Noetus et
de Praxéas comme nous l'avons démontré clairement au début de cet exposé. En
plus, en qualifiant cet enseignement de «pernicieux» vous faites que miroiter la
réalité du vôtre et l'état de votre cœur ténébreux.
Allégation: La bible en effet établit une nette distinction entre les
trois personnes: "Et moi, je prierai le Père et Il vous
donnera un AUTRE consolateur...l'Esprit-Saint." Jean 14:16.
Christ prie le Père afin que celui-ci envoie un autre consolateur, le
Saint-Esprit. Il est clair comme de l'eau de roche que le Saint-Esprit n'est pas
Jésus-Christ.
Réponse: Mais
dites nous au moins de quelle roche vous buvez afin que nous nous éloignions de
cette eau empoissonnée. Faire une telle affirmation mensongère est un déshonneur
au nom de Christ et un blasphème contre le Saint-Esprit. La Bible atteste
fortement que Marie, la mère de Jésus, a été mise enceinte par le Saint-Esprit
et l'Esprit n'est pas une personne car il est Esprit, il n'a ni chair ni os. La
Bible affirme clairement que Dieu est Esprit et qu'il n'y a pas deux Esprits
mais un seul Esprit (Éph. 4:4-6), cela signifie aussi que le Père est Esprit car
Jésus n'a pas deux pères, un qui se nommerait la personne du Saint-Esprit et
l'autre la personne du Père. Cela nous indique aussi d'une manière incontestable
que le Saint-Esprit et le Père sont le même et non deux personnes différentes.
Nous savons aussi que Dieu, qui est Esprit, s'est manifesté dans la chair comme
Fils unique de Dieu et que Jésus est l'enveloppe visible du Dieu invisible, le
Père qui habite en lui. Il est donc clair comme l'eau limpide du rocher de Dieu
que Jésus est le Saint-Esprit manifesté dans la chair et que les deux sont un et
un seul, la distinction étant entre la chair et l'Esprit et jamais entre des
personnes hypothétiques d'une trinité mythique. Cela explique aussi
pourquoi Jésus revint à la Pentecôte par le Saint-Esprit car il est la Sainte
Présence dans son ministère d'exaltation qui vient habiter dans le cœur de ses élus. Or vous indiquez clairement que vous n'êtes pas des élus et
que l'Esprit de Christ n'est pas en vous (Rom. 8:9). Vous avez été empoisonné
par votre propre eau et vous êtes sans espérance.
Allégation: La
bible affirme que Christ et l'Esprit sont deux personnes différentes ! Dans ce
cas, l'autre personne qui rend témoignage au Fils est le Père et Christ bien que
le Père est un autre. "Il y a un AUTRE qui rend témoignage
de moi et je sais que le témoignage qu'il rend est vrai." Jean 5:32-37.
Réponse: Que
«la Bible affirme que Christ et l'Esprit sont deux personnes différentes» est un
mensonge monstrueux car elle n'affirme rien de la sorte nul part dans le contenu
de son texte sacré. En affirmant une telle chose vous démontrez que vous êtes
des menteurs et que vous falsifiez la Parole de Dieu. Il est vrai que «l'autre»
qui rend témoignage de Christ est le Père, et comme nous avons dit plus haut le
Père est Esprit et il habite en Christ qui est sa forme visible (Col. 1:15). Et
comme le Seigneur Jésus lui-même dit: «... le Fils ne peut rien faire de
lui-même, à moins qu'il le voie faire au Père; car tout ce que le Père fait, le
Fils aussi le fait pareillement» (Jean 5:19). Voici donc le témoignage que le
Père rend au Fils, il le rend à travers le Fils qui est son enveloppe corporelle
afin que les gens croient en les œuvres du Fils, car les deux sont une seule
et même Personne puisque le Père est la nature divine en Christ. Encore ici il
s'agit de distinction entre la chair et l'Esprit et non entre des personnes.
Allégation: Le
Père parle au Fils comme à une personne bien distincte. Est-ce acceptable dans
l'optique modaliste? "Quand sera venu le Consolateur que je
vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, Il
rendra témoignage de moi." Jean 15:26.
Traduisons dans la version modaliste:
"Quand sera venu le Consolateur
Jésus que moi Jésus, je vous enverrai de la part de Jésus le Père, l'Esprit de
vérité Jésus qui vient de la part du Père Jésus. Jésus l'Esprit rendra
témoignage de moi Jésus." Absurde, n'est-il pas vrai?
Réponse: Le
comble de l'absurdité se trouve dans ceux qui ridiculise la vérité en tordant le
sens de la Parole, n'est-ce pas? Ce qui n'est pas acceptable est que vous
prétendez être chrétiens tout en faisant de Dieu un cerbère à trois têtes et que vous
persistez dans vos voies pernicieuses sans aucune honte, tordant la Parole de
Dieu à votre guise, induisant en erreur des millions de personnes. Voici le même
passage dans la Bible de Machaira que vous détestez, car elle dévoile qui vous
êtes réellement: «Lorsque sera venu le Conseiller, que je
conduirai en vous et qui provient du Père, l'Esprit de vérité, que
projette le Père, il rendra témoignage de moi.» L'enseignement de
ce texte concerne le témoignage de la vérité qui provient de l'Esprit de Dieu
qui habite en Christ, et il est évident que l'esprit qui vous anime n'est pas
celui de la vérité mais de la duplicité. Mais quel est ce bruit
affreux que nous entendons, n'est-ce pas le grincement de vos dents occasionné
par la haine que vous avez contre une traduction qui expose votre mensonge et
vos tactiques de subversion. A vous cette parole est donnée de la part du
Seigneur: «Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment
de la géhenne?» (Matt. 23:33).
Allégation: Le
Père est bien distinct du Fils! "...et nous vous annonçons la Vie
éternelle (le Fils) qui était auprès du Père." 1 Jean 1:2.
Remarquons que la Vie éternelle était auprès du Père, mais n'était pas le Père!
Réponse: Le principe de distinction a été
clairement expliqué tout le long de cet exposé comme étant une distinction
entre la chair et l'Esprit, entre la nature humaine de Christ et sa nature
divine. Ici, avec l'affirmation de ces réprouvés que «la vie éternelle n'était
pas le Père», nous atteignons un nouveau degré de perversion biblique et de
blasphème de la part des trinitairiens. Si la vie éternelle n'est pas le Père
il est évident qu'il ne serait pas Dieu. Par une telle aberration, ces
réprouvés dérobe au Père non seulement sa qualité de vie éternelle mais aussi
sa divinité. Voici ce que dit le Seigneur Jésus sur ce sujet:
«Or, c'est ici
la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et
Jésus-Christ que tu as envoyé» (Jean 17:3). Il est clair selon ces paroles que
la vie éternelle consiste à recevoir la connaissance sur l'identité de Dieu en
Jésus-Christ, connaissance que vous n'avez aucunement et qui est la preuve que
vous êtes retranchés de la vie éternelle. Si ce verset démontrerait une distinction entre Dieu et Jésus-Christ, ceci déroberait
à Christ sa divinité. Le fait que 1 Jean 1:2 mentionne que
«la vie
éternelle était auprès du Père» ne signifie en aucune façon qu'elle
n'était pas le Père ou qu'il y aurait une distinction entre elle et le Père,
mais qu'elle est la présence du Père même. C'est exactement de cette façon que
le traduit la Bible de Machaira d'après le Grec original:
« Car
la vie a été manifestée, et nous l'avons vu, et nous en rendons
témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était l'expression
du Père même, manifestée à nous.» (1 Jean 1:2).
La Parole de Dieu affirme clairement dans son contenu sacré que la
vie éternelle est un don de Dieu qu'il accorde gratuitement à ses élus, et que
ce don consiste en la présence même de Christ en nous,
évidence supplémentaire que vous n'avez pas la vie en vous et que vous êtes
des faux chrétiens. Sans la présence de l'Esprit de Dieu qui nous habite, il
n'y a pas de vie éternelle et aucune espérance de salut. Vous témoignez
ainsi que l'Esprit de Dieu n'est pas en vous et que vous êtes des
imposteurs.
Allégation:
Dans l'incarnation, Jésus le Père serait-il plus grand que Jésus le Fils?
Théologie bien étrange que celle du modalisme! Nulle part, la bible n'enseigne
que dieu est la Parole, mais elle affirme que la Parole (Jésus) est Dieu! (Jean
1:1) Ce qui n'enlève en rien la divinité du Père dans les cieux. La bible
enseigne que personne n'a vu Dieu! (Genèse 32:30, Exode 33:20, Jean 1:18, 1
Timothée 6:16). Si Christ alors qu'il était sur la terre était la seule personne
de la Divinité alors la bible serait un tissu de contradiction car des milliers
ont vu Jésus ici-bas! Personne n'a jamais vu le Dieu trinitaire dans toute sa
manifestation glorieuse!
Réponse: Il faut se demander sérieusement
qu'elle Bible cette secte pernicieuse utilise pour arriver à de telles
contradictions. Affirmer que «nulle part la Bible n'enseigne que Dieu est la
Parole» est non seulement un mensonge mais un blasphème hautain contre Dieu
lui-même. Cette section du verset «la Parole était Dieu» se lit dans le Grec
original «Dieu était la Parole», les traducteurs trinitairiens ont simplement
inversé l'ordre des mots pour des motifs doctrinaux que nous connaissons très
bien. Ce même passage se retrouve dans la Bible de Machaira qui a rétablit la
structure originale de la phrase selon le Grec: « Au
commencement était la Parole, la Parole était l'expression
unique
de Dieu, et Dieu était la Parole.» (Jean 1:1).
Le mot «Parole» ou «LOGOS» se rapporte clairement à Dieu dans ce passage et à sa
manifestation dans la chair (v.14) comme Fils unique. Il n'y a aucune
distinction entre la Parole et Dieu dans ce passage. Aussi, il n'y est
aucunement mentionné que le Seigneur Jésus-Christ existait à côté du Père comme
une personne distincte, deuxième personne d'une trinité spéculative proposée par
les antichrists. Que «personne n'a jamais vu le Dieu trinitaire dans toute sa
manifestation glorieuse» est évident car il n'existe point, sauf dans votre
imagination maladive. Le dieu trinitaire
composé de trois personnes distinctes est un faux dieu selon les Écritures, car
il n'y est mentionné nul part. Mais il est vrai que personne n'a jamais vu le
vrai Dieu dans toute sa gloire céleste, cela est impossible aux simples mortels.
Néanmoins, l'Écriture affirme que notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, s'est
dérobé de sa gloire en se manifestant dans la chair sous la forme d'un serviteur
(Phil. 2:4-8; 1 Tim. 3:16), afin que nous puissions «contempler sa gloire» dans
sa manifestation terrestre (Jean
1:14). Si à cause de cela «la Bible est un tissu de contradiction» pour les trinitairiens, elle ne l'est pas pour ceux qui marchent dans la vérité que le
Seigneur Jésus-Christ est le Dieu Tout-Puissant, seule et unique Personne en
Dieu.
Inutile de répondre à
toutes les objections des sectes dites Évangéliques sur ce sujet, elles sont
tous revêtues du même caractère antichrétien, manipulant et tordant les
Écritures à leur guise afin de faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas.
Leurs arguments reviennent toujours au même point, celui de voir dans l'Écriture
des distinctions de personnes entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit,
lorsqu'il n'y en a aucune de mentionnée dans le texte sacré. Il a été clairement
démontré que les distinctions sont toujours entre la chair et l'Esprit et non
entre des personnes, mais pour saisir une telle vérité il faut premièrement être
habité de l'Esprit de vérité et cet Esprit est absent chez les trinitairiens.
CONCLUSION
On
ne peut en toute honnêteté se réclamer de la "foi biblique et chrétienne" en
suivant la doctrine de la Trinité spéculative de trois personnes ou subsistances
distinctes en Dieu. De leur propre aveu les trinitairiens des sectes dites Évangéliques,
déclarent «l'église adventiste et l'église catholique sont beaucoup plus proches
de nous évangéliques justement à cause de l'acceptation sans réserve de cet
enseignement sur la Trinité». De toutes évidences ces gens ne sont pas chrétiens
mais s'illusionnent l'être. L'Écriture a toujours triomphée sur l'hérésie, et la
doctrine de la Trinité est une hérésie de la pire espèce. Elle est ancrées dans
les cœurs et les consciences depuis presque deux millénaires, mais elle est
vaincu par la Parole de
Dieu. De tous temps les trinitairiens ont persécutés ceux qui osaient s'opposer à
leurs réclamations païennes, absurdes et blasphématoires, et plusieurs y laissèrent leur vie sur
les bûchers de leur intransigeance. Mais, comme dit William Shakespeare
(1564-1616): «L'hérétique n'est point celui qui brûle dans la flamme, mais
celui qui allume le bûcher.»
La plupart des grandes religions chrétiennes ont récupéré la
Bible à leur avantage dans le but de contrôler des populations incultes. On peut
bien continuer à soulever toutes les fautes commises par les prétendus chrétiens
à travers l’histoire, mais on ne pourra jamais rendre la Bible responsable de
leurs écarts de conduite. La vraie question serait-elle de savoir si les
chrétiens, toutes dénominations confondues, ont été de dignes représentants de
la Parole de Dieu? En lisant la Bible, nous trouverons la réponse à cette
question et nous pourrons constater que non seulement ils n’ont pas été des
témoins fidèles, mais qu'ils sont des faux chrétiens. En fait, la Parole de Dieu
contient un message immensément plus simple que celui de ceux qui s’en font les
porte-parole parmi les trinitairiens, surtout au niveau des sectes dites
Évangéliques: Baptistes, Pentecôtistes, Charismatiques, Darbystes, Adventistes, etc.
«Mais
je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se
corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ.
Car, s'il venait quelqu'un qui vous prêchât
un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre esprit
que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez
embrassé, vous le supporteriez fort bien.» (2 Cor. 11:3,4).
Les
textes bibliques eux-mêmes nous mettent en garde contre la subversion du
christianisme par la doctrine de la trinité. Dans ce texte du deuxième épître aux
Corinthiens, l’apôtre Paul s’insurgeait
contre les gens de son époque qui tentaient de dénaturer le message de
l'unité de Dieu et de l’Évangile qui lui est fortement attaché, en inversant sa signification réelle.
Le Seigneur Jésus lui-même
accusait les religieux de son temps d’avoir changé la Parole de Dieu au profit
de préceptes et de commandements d’hommes. Il a toujours été très tentant
d’ajouter ses propres prescriptions à la Parole de Dieu et de laisser
subtilement entendre qu’elles viennent d’elle, et c'est exactement cela que font
avec la trinité les dirigeants et pasteurs des dénominations que l'on peut décrire plus
précisément par le terme «dominations». Ce qui est plus attristant est que les
membres de ces groupes suivent aveuglement dans la même voie de perdition qui
leur a été inculquée artificieusement. La Bible est peut être un livre
controversé, mais, en réalité, la controverse vient plutôt des institutions
chrétiennes, particulièrement de celles qui se disent orthodoxes et
évangéliques. Marcher avec Dieu est beaucoup plus simple si par la grâce qui
nous est accordée on se fie davantage aux paroles de Jésus.
Or, comme nous avons vu, un grand nombre de passages dans le Nouveau Testament
ont tellement été tordu par
les traducteurs trinitairiens qui y ont ajouté des articles, des prépositions et
des conjonctions qui ne se trouvent point dans l'original, que le sens réel de la
révélation sur le sujet fut obscurci. Les gens ne
réalisent pas que «garder la Parole» implique par nécessité un combat constant
pour la vérité, et que l'amour sans la vérité n'est que de la prostitution
spirituelle. Donc mieux s'asseoir tranquille sur les bancs d'églises et gober
tout ce que les prétendus pasteurs enseignent sans question demandé, car de
cette façon on n'a pas à être blessé et à souffrir pour nos convictions. On ne
voudrait surtout pas s'opposer aux doctrines traditionnelles de nos églises car
on risquerait d'être mit à l'écart et nous souffririons la rejection et la
solitude. Or, «maudit soit l'homme qui se confie en l'homme...» Ah que
«le cœur
est rusé, et désespérément malin par-dessus toutes choses...» (Jér. 17:5,9).
Il est
impératif pour tous de savoir qui est Jésus-Christ comme seul Dieu manifesté dans la chair
comme Fils unique, le seul engendré de Dieu, né d’une femme vierge. Seul l'Agneau
sans défaut et sans tache prédestiné avant la fondation du monde (1 Pi.
1:19,20), pouvait payer le prix de nos péchés. Les faux docteurs au niveau du
christianisme traditionnel et des sectes dites Évangéliques nient la divinité du
Christ par leur adhésion à une doctrine de mystère issue de spéculations en
provenance de la
philosophie platonicienne et des religions païennes qui divise le Dieu unique en
trois personnes ou subsistances distinctes. Par ce fait, il nient également
qu’Il est Dieu venu sur terre, dans la chair, car pour eux ce n'est que la
deuxième personne de leur Trinité chimérique qui s'est incarné et non l'Esprit
Éternel qui est le Dieu Tout-Puissant dans toute sa plénitude. Ils témoignent
ainsi qu'ils sont des antichrists. Conséquemment, ils nient aussi
la Trinité de révélation biblique du seul Dieu qui est Père, Fils et
Saint-Esprit en une seule et unique Personne, à savoir Jésus-Christ (Ésaïe 9:5;
Jean 1:1-4;14:8,9; Actes 5:3-4; 2 Cor. 3:17; Éph. 4:4-7; Colossiens 3:14-19;
Hébreux 1:1-8). Certains ne croient pas en son incarnation, ni qu’Il ait été
ressuscité des morts. D’autres disent qu’Il n’est qu’un « dieu » (parmi tant
d’autres), un petit dieu qui aurait été créé au commencement pour administrer la
Création. L’apôtre Jean nous met en garde en disant « n’ajoutez pas foi à tout
esprit; mais éprouvez les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs
faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4:1). Nous vous laissons avec
ce message important de l'apôtre Paul dans l'espérance que le Seigneur Jésus,
notre Dieu et Roi, vous accorde la grâce de sa révélation en ce qui le concerne:
«Examinez-vous
vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes;
ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous? à moins que,
peut-être, vous ne soyez réprouvés» (2 Cor. 13:5).
«O
profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses
jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! Car qui a connu la
pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller?»
(Romains 11:33-34).
A Christ seul soit la Gloire
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