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Unis. D'autant plus que les juifs partent à la chasse aux criminels
de guerre, où et quand ils le peuvent, souvent avec des résultats
frappants, indépendamment des deux.
Au Vatican, la campagne avait été très mal accueillie, d'autant
plus que les Juifs avaient ouvertement condamné le pape, non
seulement pour ne pas les avoir aidés pendant la terreur
hitlérienne, mais aussi pour avoir été pro-nazi. Le Vatican,
cependant, a ressenti la campagne juive à cause de ses
implications politiques à long terme. En d'autres termes, il mettait
en péril la préparation secrète conjointe entre le Vatican et les
États-Unis pour une croisade anti-russe, qui serait
éventuellement identifiée à la guerre froide. À cause de cette
ingérence juive dans leurs plans, le Vatican et le Département
d'État ont alors formulé une campagne de recrutement conjointe,
très secrète, dont le mot d'ordre est devenu «une immense
prudence». La nouvelle politique a permis à leur recrutement de
fonctionner, comme par le passé, avec efficacité et impunité,
malgré la vigilance juive.
La nouvelle campagne entre le Vatican et les États-Unis s'est
rapidement identifiée à la promulgation massive d'une législation
équivoque destinée à traiter toutes sortes d'informations liées au
recrutement récent et actuel et à la protection des criminels de
guerre. Les mesures législatives, donc la loi, ont définitivement
fermé la porte à tout enquêteur curieux ou espiègle.
Le résultat d'un tel accrochage de la porte avec des clous légaux
était que l'identification des criminels de guerre, déjà aux États-