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Chapitre 9
CAMPAGNE CATHOLIQUE DE DÉNI, DE PME
ET DE FALSIFICATION
Les rumeurs de conversions forcées des massacres d'Oustachi ont
commencé à sortir de l'État catholique indépendant de Croatie dès
le début. Au début, ils ont reçu peu de crédibilité. Que les gens
devraient être tués pour leur religion ne pourrait pas être acceptée
au milieu du 20ème siècle.
Pourtant, les récits de témoins individuels, ajoutés aux histoires
des troupes fascistes italiennes et même nazies, ne pouvaient être
ignorés pour toujours. Compte tenu aussi du fait que beaucoup
ont décrit les horreurs croates dans leurs lettres à la maison,
certains ayant même pris des «clichés» des actes.
Quand, finalement, ceux-ci ne pouvaient plus être niés, les
contre-violents ont commencé à circuler à l'effet qu'ils étaient de la
propagande anti-catholique, des mensonges anti-croates. En effet,
même les inventions "cuites à la Gestapo". Les Croates et leurs
partisans catholiques ont accusé les nazis, les communistes, les
Serbes et même les Alliés, à leur tour, d'avoir commencé les
histoires d'atrocités.
Cependant, comme les preuves s'accumulaient, ils furent
finalement contraints d'adopter trois tactiques bien définies, qu'ils
appliquèrent simultanément: (a) empêcher l'arrivée de nouvelles
nouvelles; (b) minimiser ou minimiser, voire nier, ce qui était déjà