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La population non catholique de la Croatie catholique a reçu deux
alternatives de base: la conversion ou la mort. Leurs églises
étaient fermées, les documents paroissiaux détruits, les bâtiments
ecclésiastiques incendiés. Les fidèles orthodoxes étaient très
souvent arrêtés dans leurs propres églises, et gardés là ou dans
des salles locales en attendant leur destin: conversion forcée,
camps de concentration ou exécution. Leur survie, le plus
souvent, dépendait du caprice des commandants oustachi des
Padres catholiques qui les accompagnaient.
Il y a cependant eu des occasions où les Serbes orthodoxes n'ont
eu aucune chance d'échapper à leurs vies. Certains prêtres
catholiques étant implacables. Témoin l'abbé du monastère de
Guntic, le père German Castimir, qui dirigea personnellement le
massacre des Serbes orthodoxes de Glina, dont une centaine
furent massacrés dans leur église orthodoxe.
Sur cette photo, des fidèles orthodoxes dans leur église à Hrvatska
Dubica, avant d'être tous assassinés, le 21 août 1941.