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Repris par son Dieu au sujet d’Éliab, il laisse
défiler les sept fils d’Isaï devant lui, sans en
choisir aucun. Pourtant l’Éternel avait bien dit
qu’il devait oindre un homme de cette famille:
«Sont-ce là tous les jeunes gens ?»
, demande-t-il,
étonné. Il y a bien encore «le plus jeune», répond
le père, «il paît le menu bétail». À la demande de
Samuel, on va le chercher; c’est lui qu’il oint au
milieu de ses frères. David était le cadet, le
moins estimé, celui que l’homme n’aurait pas
choisi. Mais Dieu voyait dans son cœur. Il était
beau, comme l’avait été Moïse (Héb. 11:23),
comme le sera le Roi de gloire:
«Tu es plus beau
qu'aucun des fils des hommes; la grâce est
répandue sur tes lèvres; aussi L’ESPRIT DES
VIVANTS t'a béni à jamais.» (Ps. 45:2)
. Surtout il
était berger, comme l’avaient été Jacob et Moïse,
et comme Jésus le Bon Berger (Jean 10:11).
Contraste fréquent dans la Parole entre le berger
et le chasseur. Celui-ci trouve sa satisfaction
aux dépens de sa victime, tandis que le berger se
dépense pour ses brebis et s’y consacre.
L’énergie du chasseur marquait un David,
homme de guerre; mais il avait été formé comme