LA VOIX DE CELUI QUI PARLE

 

par Jean leDuc

Janvier 2019

 

LA MAJESTÉ DE CELUI QUI PARLE

 

LA VOIX DE DIEU N'EST PAS LA BIBLE

 

DIEU NOUS PARLE ICI MAINTENANT

 

L'HOMME SE MET À GENOUX

 

LA PUISSANCE DE LA PAROLE DE DIEU

 


 

LA MAJESTÉ DE CELUI QUI PARLE

Au commencement était la Parole, la Parole était l'expression du seul ESPRIT DES VIVANTS, et L’ESPRIT DES VIVANTS était la Parole.

(Jean 1:1; Bible de Machaira 2016)

Un homme simple mais intelligent qui n'est pas instruit dans les vérités du christianisme, mais qui lirait le passage de Jean 1:1 arriverait à la conclusion que l'apôtre Jean enseigne ici que c'est la nature de Dieu, l'Esprit des vivants, de parler pour nous communiquer ses pensées, et il aurait parfaitement raison. Que la parole est le moyen d'exprimer les pensées et l'affirmation que «la Parole est Dieu», c'est à dire l'Esprit des vivants, est l'indication qu'il se prononce hors de Lui-même dans sa Création. Toute la Bible supporte cette notion que Dieu parle dans le moment même que vous lisez ces lignes. Non qu'il a parlé mais qu'il parle présentement dans le moment même. Il s'articule constamment dans son essence éternel, il remplit le monde et l'univers entier de sa Parole qui nous parle dans la nature de tout ce qu'il a créé, et sa voix se fait entendre à ceux qu'il a désigné d'avance de toute éternité.

 

La parole est l'expression sublime par excellence, surtout lorsqu'il s'agit de la Parole de Dieu dans sa création et dans son incarnation lorsqu'il prit forme parmi nous. Que la Parole est l'expression implique un mouvement, une direction, un but à atteindre, celui de se former un corps de chair dans le sein d'une vierge. En fait le mot «expression» porte dans une de ses désignations le sens de «Façon de définir un être ou une chose dans leur forme, leur contenu, leur caractère, leurs modalités, etc.» et il a pour synonymes: «caractère, communication, démonstration, élocution, extériorisation, forme, manifestation, personnification, voix», tous des termes qui se rapportent dans le contexte de Jean 1:1 à la manifestation de Dieu dans la chair comme Fils unique d'après Jean 1:14; «Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du seul Père engendré comme Fils. Ces choses sont compréhensibles aux plus simples des chrétiens qui lisent la Bible avec révérences, avec une attention consciencieuse, et avec réflexion. Mais certains énergumènes comme le réprouvé Christian Becquet. faux pasteur et faux chrétien, rejettent la notion que «la Parole est l'expression de Dieu» qui prend forme parmi nous comme le Messie promit depuis la promesse en Éden (Genèse 3:15), pour lui substituer un concept abstrait et absurde issue de son imagination tordue de malade mental. Selon cet imposteur et plusieurs autres vipères de la sorte,  Dieu aurait formé ou créé un être fantaisiste qui serait un engendrement illusoire de sa personne en une forme d'une substance virtuelle inconnue qui serait son fils, le Saint-Esprit n'étant qu'une puissance chimérique et impersonnelle qui voltige entre les deux comme un moineau affolé. Non seulement cela mais il se donne à toutes sortes d'exagérations insidieuses et ment constamment dans ses propos qu'il change à tout bout de champs pour ne pas être attrapé dans ses sournoiseries funestes. Or tous les cornichons ne sont pas dans des flacons, et tous les fous ne sont pas dans des asiles attachés dans des camisoles de force et placés dans des chambres rondes. Il est clair que Christian Becquet est non seulement un esprit sérieusement troublé et détraqué de la réalité, un démon enragé contre la vérité, mais qu'il est aussi un antichrist qui rejette la révélation que Dieu, notre Esprit des vivants, est Lui-même le Messie manifesté dans la chair en s'opposant au fait que la Parole est l'Expression de Dieu. De tels insensés et enfants du diable sont légions dans la mouvance charismatique, toutes vagues confondues, particulièrement chez les baptistes, les pentecôtistes et les messianiques dit évangéliques. Becquet est le comparse de la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier, qui déclara dans ses délires névralgiques que Jésus devint Dieu seulement à son baptême. Cette vache folle avait surement la chambre ronde à côté de celle de Becquet dans l'asile des dévoyés construite sur le chemin de l'enfer qui leur réserve un accueil chaleureux. Mais regardons maintenant les passages de 1 Jean 4:1-3 qui confirment ce que nous venons de dire:

1 Très-résignés, ne croyez pas chaque réflexion, mais examinez les raisonnements, pour voir s'ils sont de L’ESPRIT DES VIVANTS; car plusieurs faux prophètes sont venus dans cette disposition prétentieuse. Jé. 29. 8; Mt. 7. 15-16; Mt. 24. 4; Mt. 24. 5; Mt. 24. 24; 1 Co. 14. 29; Ép. 5. 6; Col. 2. 18; 1 Th. 5. 21; 2 Pi. 2. 1; 2 Jn. 1. 7;

2 Ainsi avec cela, reconnaissez ceci par la Sainte Présence de L’ESPRIT DES VIVANTS: toute réflexion qui reconnaît Jésus manifesté dans la chair comme Messie, est de L’ESPRIT DES VIVANTS;

3 Et tout raisonnement qui ne reconnaît pas JÉSUS (L’ADMIRABLE Sauveur), manifesté dans la chair comme Messie, n'est point de L’ESPRIT DES VIVANTS. Or, c'est là celui de l'Antichrist, dont vous avez entendu qu'il devait venir, et maintenant même ce raisonnement est déjà dans cette disposition de comprendre. 2 Th. 2. 7; 1 Jn. 2. 18; 1 Jn. 2. 22;

 

Certes que dans la Bible notre Admirable Esprit des vivants est révèle comme Père, comme Fils, et comme Saint-Esprit, mais cette révélation ne dit aucunement qu'il s'agit de personnes distinctes comme le prétendent les réprouvés, puisqu'il est clair selon le Seigneur Jésus Lui-même que «Dieu est Esprit» (Jean 4:24), et non une personne corporelle et encore moins deux ou trois. Il est aussi évident que la Parole dans Jean 1:1 est l'Esprit éternel qui s'exprime hors de Lui-même dans un corps de chair  lors de son incarnation, et non dans deux ou trois personnes distinctes, comme il est clairement dit dans Jean 1:14, dans 1 Timothée 3:16, dans Philippiens 2:5-11, et dans 1 Jean 5:7. Nous savons aussi que le mot «Dieu» est une traduction qui provient du mot Hébreu «Élohim» et que ce terme signifie proprement «l'Esprit des vivants» qui peut se traduire aussi par «l'Être des êtres». De même le mot «Seigneur» provient du Hébreu «YHWH» qui est souvent traduit par «l'Éternel» mais dont la désignation la plus précise est «l'Admirable» qui peut se traduire aussi par «le Merveilleux» (Ésaïe 9:5,6; Jean 14:9), celui dont le nom est JE SUIS (Exode 3:14; Jean 8:24,58). Ces choses vont nous aider davantage à comprendre le sujet qui va suivre.

 

Or le nom de «Père» signifie littéralement «la Source, l'Origine, le Concepteur qui engendre toutes choses, le Producteur» et désigne proprement «le Créateur, le Fondateur, le Conducteur, le Générateur, l'Ordinateur» ou encore «l'Ancien des jours». Le Père ou plus précisément «la Source» de toutes existences est un «Esprit» éternel et incorporel qui est sans commencement et sans fin, et dont la disposition de son essence comporte les facultés existentielles de la Volonté, de la Parole, et de la Pensée, ce qui fait de Lui un seul Être Vivant. De la Source (la volonté) provient la Vie; de son Expression (la Parole) provient la stabilité de l'Existence; de la Réflexion (la Pensée) provient l'assurance de l'Existence. Il y a donc une triple conscience d'existence en Dieu dans l'essence des facultés ou dispositions de sa nature divine, à savoir «sa Volonté, sa Parole, sa Pensée», c'est à dire «la Volition, l'Expression, la Réflexion» en un seul Esprit dont le Nom en notre langue est JÉSUS. Dans cette triple conscience d'Existence, la Volonté est la Vie, la Parole est la Vérité, et la Pensée est la Lumière ou réflexion de la Vie et de la Vérité dans l'essence de son Existence éternelle, et non trois personnes distinctes l'une de l'autre comme dans le Cerbère Nicéen des théoriciens. Cette Source d'Existence Suprême n'est évidemment pas un homme corporel et donc n'est forcément pas «une personne», puisque le mot «personne» se rapporte strictement et uniquement à l'homme corporel comme créature, considéré comme un être de chair et os conscient de son existence, possédant la continuité de la vie psychique et capable de distinguer le bien du mal, et dont la caractéristique prédominante est l'individualité. En d'autres mots, le terme «personne» ne peut s'appliquer à Dieu en aucune façon sans violer la vérité de son existence, sauf dans le cas où Jésus s'est formé un corps de chair qui a été par après glorifié ou transformé lors de son exaltation, et attribué tous les aspects de la divinité. Seulement dans ce sens pouvons-nous dire qu'il y a une seule Personne en Dieu et s'il y en a plusieurs c'est que nous sommes tous en Lui, en tant qu'élus comme membres de son Corps Spirituel afin de former une nouvelle race céleste et éternelle. Ces trois consciences en une seule sont éternellement vivantes et ne sont comme trois aspects sans vie d'un même sujet littéraire qui cherche à les expliquer en quelques lignes, car la notion en est inconcevable à l'esprit de l'homme.

 

Mais l'Église dite chrétienne dans toutes ses branches, groupements, dénominations ou assemblées, s'obstine et insiste depuis des siècles que Dieu est une personne et ajoute en plus dans son viol de la vérité, que nous venons de voir, qu'il y a trois personnes distinctes dans son essence et appelle cela un mystère, ce qui est plutôt un blasphème et une aberration des plus odieuses (Apoc. 13:1-6) puisqu'elle a créé Dieu à l'image de l'homme avec sa trinité loufoque qu'elle s'imagine dans ses délires exaltés, être la vérité même (voir: Aberrations trinitaires du dieu à trois faces et Mythe du dieu envoyé de dieu). Cette doctrine insensée nous dit que Dieu est une personne mais aussi qu'il y a trois personnes distinctes et individuelles en Dieu qui sont inséparables l'une de l'autre, chacune étant Dieu mais l'union du tout formant un seul Dieu. En d'autres mots, selon eux il y aurait trois personnes en une personne. Nous ne savons sur quelle planète dans l'univers qu'une telle gymnastique mathématique qui viole toutes les lois de la physique serait possible. L'insanité de cette doctrine insidieuse à fait perdre les cheveux à plusieurs grands savant qui ont tentés de la comprendre, et d'autres y ont surement perdu la tête devant cette absurdité babylonienne infernale. L'emphase ici est sur le mot «personne» et nous avons vue qu'il est impossible que ce terme puisse être utilisé pour décrire Dieu qui est Esprit (Jean 4:24), car un esprit n'a ni chair ni os (Luc 24:39) comme une personne. Pourquoi donc insister à dire le contraire si ce n'est le fait que l'esprit de la nature humaine déchue recherche constamment à s'élever au niveau de la divinité par la philosophie et par une théologie captieuse et mystifiante, élaborée en principes purement charnel pour donner gloire à l'homme qui en a rédigé les prémisses en un système de pensée purement hypothétique dans le but de dominer sur la foi et les consciences des ignorants et des crédules.

 

Or pour expliquer la notion plus clairement d'une triple conscience en Dieu: la Volonté de l'Esprit des vivants est la Volition ou manifestation même de l'existence ou Source de la Vie qui correspond au mot Père (car le mot Père signifie aussi Source); la Parole est l'Expression, engendrement ou manifestation de l'Existence de l'Esprit des vivants dans la Vérité absolue de la certitude en la Source qui correspond au mot Fils (car le mot Fils porte aussi la signification d'engendrement dans le sens de manifestation); la Pensée est la réflexion de la Volition et de l'Expression de l'Esprit des vivants dans sa Présence au sein de la Lumière de la Source de l'Existence et correspond au Saint-Esprit (car Saint-Esprit signifie aussi Sainte Présence, celle de l'Esprit des vivants qui est Lui-même la Volition, l'Expression, et la Réflexion de sa propre existence). En d'autres mots, la Source est aussi l'Expression en tant que Sainte Présence (Matthieu 28:19), il n'y a pas de distinctions dans l'Esprit Éternel; les trois sont une même activité dans la disposition d'une seule Existence Suprême dont la profondeur est insondable. La triple conscience de l'Esprit des vivants éternel s'est manifesté corporellement dans la chair sous le nom de JÉSUS, l'enveloppe visible de la Source invisible, la seule et unique Personne en Dieu du fait de son incarnation et de son exaltation ou retour à sa gloire première avec son corps glorifié et transformé qui est donné tous les attributs de la divinité. Le principe ainsi expliqué ne viole en aucune façon la vérité sur l'existence de l'Être de Dieu, mais glorifie le SEIGNEUR JÉSUS comme étant le Dieu Suprême, la Source de toutes existences, c'est à dire «le Père éternel manifesté dans la chair comme Fils». Il ne s'agit donc pas du Fils comme deuxième personne d'une trinité hautement spéculative qui s'est incarné dans la chair, mais du Créateur et Maître de l'univers qui s'est formé un corps dans le sein d'une vierge, se révélant ainsi comme Fils, le seul engendré de la sorte dans toute l'histoire de la race humaine.

 

Une des grandes réalités qui nous concerne tous est la Voix de Dieu en son monde et il s'agit bien de son monde et non du nôtre. Nous sommes que ses créatures qui l'habitons selon sa volonté souveraine et sous sa divine providence. La plus courte et seule cosmogonie satisfaisante est celle-ci: «Il parla et ce fut fait», en d'autres mots «Il exprima tout en existence par sa Parole», il n'avait qu'à prononcer le mot et tout fut créé, tout fut engendré dans la certitude de la réflexion divine par l'expression de la volition suprême dans l'essence divine d'une triple conscience d'existence. Une telle science aussi merveilleuse est au-dessus de la portée de l'homme, nous n'avons qu'à plier le genou en toute humilité pour en reconnaître la majesté et adorer Celui qui parle et dont la Voix est éternelle. En fait, si Dieu cesserait de parler, tout cesserait d'exister.

 


 

LA VOIX DE DIEU N'EST PAS LA BIBLE

La Voix de Dieu est vivante et libre, elle n'est pas confiné et limité par l'encre et le papier dans les pages d'un livre. Elle n'est pas écrite ni imprimée, elle est l'Expression de la Volition de l'Esprit des vivants prononcée dans la structure moléculaire et atomique qui compose toutes choses, elle est l'énergie vibratoire qui trépide dans tous les éléments qui forment la variétés dans toute la Création. Elle est dans le microcosme comme dans le macrocosme, dans le plus petit comme dans le plus grand. Elle est la Lumière de l'existence, la Pensée de l'Esprit des vivants qui éclaire tous les êtres vivants. Elle est la Parole de l'Esprit des vivants en motion perpétuelle dans lequel nous avons le mouvement et l'être. Elle est la Toute-puissance souveraine et absolue qui régie le destin de tous les hommes. Elle est Dieu, notre Admirable Esprit des vivants en activité dans l'essence de son Existence Éternelle qu'il projette hors de Lui-même dans des impulsions et variations infinies pour la gloire de son Nom.

 

Moïse avait reçu la révélation de la Voix de Dieu en son esprit et en fut émerveillé. Il fut donné par la puissance de l'Admirable Esprit des vivants de la codifier en dix principes fondamentaux pour les transmettre au peuple Hébreu, qui avait été mis à part d'entre les nations de la terre, comme témoins de l'infinie grandeur de la puissance prodigieuse de la Voix de Dieu inscrite maintenant sur des pierres et dans les cœurs de son peuple, et de ceux d'entre ce peuple qui avaient été élus à la gloire de l'héritage des saints d'après la promesse du Messie à venir. Les prophètes qui suivirent au cours de l'histoire furent donnés d'ajouter des révélations supplémentaires pour éclaircir le sujet davantage et pour préparer le chemin de son apparition en ce monde. Au temps déterminé, l'Expression de l'Admirable Esprit des vivants se manifesta dans la chair et la Voix de Dieu se forma un corps dans le sein d'une vierge et se révéla à nous sous le Nom de JÉSUS. La Parole Vivante était parmi nous pour prendre place en nous, par la tragédie de sa mort sur la croix pour le rachat de ses élus et par la puissance de sa résurrection, afin de venir habiter en nos cœurs par sa Sainte Présence pour que nous soyons transformés en son image et que nous formions une nouvelle race céleste et éternelle. La Voix de Dieu se fit entendre par la Parole vivante, l'Expression de la Vérité, pour tous les temps et éternellement pour transformer les cœurs de ceux seuls qui furent choisis en Christ depuis avant la fondation du monde.

 

Le Seigneur JÉSUS, notre Admirable Esprit des vivants manifesté dans la chair par l'Expression de sa Parole, a déclaré: «C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne profite de rien; les paroles que je vous dis, sont esprit et vie.» (Jean 6:63); «Je leur ai donné ta Parole, et cette disposition les a haïs, parce qu'ils ne sont pas de cette disposition, comme je ne suis pas de cette disposition... Sanctifie-les par ta vérité; ta Parole est la vérité... Or, je ne prie pas seulement pour eux; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole.» (Jean 17:14,17,20). Ici la Voix de Dieu prend une dimension personnelle qui est transmise aux apôtres qui l'ont transcrite sur des parchemins et des manuscrits qui furent traduits en presque toutes les langues de la terre, pour être finalement imprimée en format livre que nous avons présentement entre nos mains. La Voix de Dieu prononcée par la Parole vivante se résigna à être transformée en paroles écrites imprégnées de son Esprit,  dans un livre que nous appelons la Bible qui nous accorde la révélation personnelle de son existence, de sa puissance et de sa grâce merveilleuse et inconditionnelle pour le salut de nos âmes. Dorénavant la Bible est la Parole de Dieu qui respire de sa Présence afin de nous former dans la voie de sa Vérité par la Sainte Présence de Christ qui nous habite à la gloire de son Nom. En d'autres mots, la Parole de Dieu témoigne de la Voix de Dieu car les deux sont indissociable l'une de l'autre dans la révélation suprême de la divinité de Christ. Un des passages les plus merveilleux sur l'identité du SEIGNEUR JÉSUS est Philippiens 2:5-11:

5 Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Mt. 11. 29; Jn. 13. 15; 1 Pi. 2. 21; 1 Jn. 2. 6;

6 Lequel étant la transformation unique de L’ESPRIT DES VIVANTS éternel, ne s'est point attribué injustement la conformité à L’ESPRIT DES VIVANTS; 2 Co. 4. 4; Col. 1. 15; Hé. 1. 3;

7 Mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes; Ps. 8. 5; Mt. 20. 28; Jn. 13. 14;

8 Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. Hé. 2. 9; Hé. 2. 14; Hé. 2. 17; Hé. 4. 15; Hé. 12. 2;

9 C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; Ac. 2. 33; Hé. 1. 4;

10 Afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, És. 45. 23; Ro. 14. 11;

11 Et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant L’ADMIRABLE, le Père de gloire, et L’ESPRIT DES VIVANTS éternel. És. 9. 6; Jn. 13. 13; 1 Co. 8. 6; 1 Co. 12. 3;

 

 


 

DIEU NOUS PARLE ICI MAINTENANT

En général les hommes ont un point de vue primitif lorsqu'il s'agit de concevoir Dieu en contact physique avec sa Création, formant, ajustant et construisant comme un charpentier qui coupe, perce, assemble les pièces d'un objet quelconque, et qui en fait la réparation lorsqu'il en advient nécessaire. Mais la Bible dit autrement: «Les cieux ont été faits par la Parole de L’ADMIRABLE, et toute leur armée par le Souffle de sa bouche... Car il parle, et la chose existe; il commande, et elle paraît.» (Psaumes 33:6,9); «Car ils ignorent volontairement ceci, c'est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS, aussi bien que la terre qui se maintenait hors de l'eau au milieu de l'eau.» (2 Pierre 3:5). Nous devons nous rappeler qu'il ne s'agit pas ici de la Parole écrite, mais de la Voix de Dieu qui parle, elle exprime tout en existence par la Volition et la Réflexion de l'Admirable Esprit des vivants «qui parle et la chose existe». Sa Voix qui remplit le monde et la profondeur de l'univers existait bien avant la rédaction de la Bible dans laquelle elle fut mise par écrit comme témoignage de sa gloire et de sa puissance prodigieuse. Au commencement il s'exprima dans le vide où il n'y avait rien, et le vide fut rempli de tout ce qui existe. Le chaos entendit sa Voix et devint ordonné. Les ténèbres entendirent sa Voix et devinrent lumière. Et Dieu dit, et il fut ainsi, ce qui place toutes choses devant un présent constant dans lequel Dieu parle ici maintenant dans le moment même.

 

Que Dieu est ici maintenant et qu'il nous parle est la base de toutes les vérités dans la Bible sans lesquelles il ne pourrait y avoir aucune révélation. Dieu n'a pas écrit un livre pour l'envoyer par messagers à ceux qui sont distancés et n'en comprennent pas le sens. Il prononça un livre en existence dans le présent du moment même, car le temps n'existe pas dans l'éternité, et habita dans ses paroles prononcées, et exprima constamment ses paroles vivantes qui respirent de sa Sainte Présence, et suscita leur puissance de transformation dans une persévérance perpétuelle à travers les siècles de l'histoire humaine.

 

Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, prononça même les paroles de la condamnation de l'homme à cause de sa rébellion dans le Jardin d'Éden lorsqu'il déclara son indépendance pour devenir maître de son destin, comme nous voyons dans la prière de Moïse dans les Psaumes 90:1-17:

1 Souverain, tu as été pour nous une retraite d'âge en âge.

2 Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d'éternité en éternité, tu es L’ESPRIT DES VIVANTS.

3 Tu réduis l'homme à la poussière; et tu dis: Fils des hommes, retournez!

4 Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d'hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit.

5 Tu les emportes, semblables à un songe; ils sont au matin comme une herbe qui passe;

6 Elle fleurit le matin et elle se fane; le soir on la coupe et elle sèche.

7 Car nous sommes consumés par ta colère, et nous sommes troublés par ta fureur.

8 Tu as mis devant toi nos iniquités, et devant la clarté de ta face nos fautes cachées.

9 Car tous nos jours s'en vont par ta colère; nous consumons nos années comme une pensée.

10 Les jours de nos années reviennent à soixante-dix ans et pour les plus vigoureux, à quatre-vingts ans; et le plus beau de ces jours n'est que peine et tourment; car il s'en va bientôt, et nous nous envolons.

11 Qui connaît la force de ta colère et ton indignation, selon la crainte qui t'est due?

12 Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage.

13 Reviens, ADMIRABLE, jusqu'à quand? Aie compassion de tes serviteurs!

14 Dès le matin, rassasie-nous de ta bonté, afin que nous nous réjouissions et que nous soyons joyeux tout le long de nos jours.

15 Réjouis-nous au prix des jours où tu nous as affligés et des années où nous avons vu des maux.

16 Que ton œuvre se montre à tes serviteurs, et ta gloire sur leurs enfants!

17 Et que la bienveillance de L’ADMIRABLE notre ESPRIT DES VIVANTS soit sur nous! Affermis pour nous l'œuvre de nos mains; oui, affermis l'œuvre de nos mains.

 

Ainsi Dieu, notre Admirable Esprit des vivants décréta la mort de chaque homme et aucune parole de plus n'était nécessaire d'être prononcée. Dieu l'a dit, ainsi il fut fait. La triste procession de l'humanité à travers les temps sur la face de la terre, de la naissance à la tombe, est la preuve que sa Parole était suffisante.

 

Nous n'avons pas suffisamment porté attention au sens profond des paroles dans l'Évangile de Jean qui disent en Jean 1:4,5: «En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.». Ou comme nous voyons dans une traduction plus précise basée sur les originaux: «En elle était la vie, et la vie était la lumière évidente dans la pensée de tous genres d'hommes. Et le raisonnement de cette lumière a brillé dans les ténèbres de l'ignorance, et les ténèbres de l'inconscience ne l'ont point perçue.». Ainsi nous voyons que la Voix de Dieu touche le cœur de tous genres d'hommes comme une lumière qui pénètre l'âme: Juifs, Gentils, élus et réprouvés, chrétiens imposteurs et païens idolâtres, pauvres et riches, femmes, hommes, et enfants, ignorants et savants, politiciens menteurs et pasteurs hypocrites, policiers cruels et bandits violents, locateurs rapaces et sans compassion, locataires voraces et indifférents. Aucun n'échappe à l'influence de la Parole de Dieu, soit pour le salut soit pour la perdition. Encore faut-il se rappeler qu'il ne s'agit pas de la Parole écrite dans cette première phase de contact avec le divin, mais de l'Expression de la vie qui accorde le souffle de l'existence à l'être humain. La vie qui pénètre en l'homme est la lumière de la conscience qui le réveil à son existence charnelle en ce monde. Dans le Grec le mot «lumière» est «phos» qui provient de «phao» et dont la signification est «briller ou rendre manifeste» c'est à dire de «mettre en évidence», et dans ce contexte il est écrit: «Et l'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l'homme devint une âme vivante.» (Genèse 2:7; Bible Ostervald 2008). Ceci est le sens primaire du mot «lumière», de «manifester la vie»

, mais il ne s'agit pas ici de la Vie éternelle que nous recevons en Christ par la révélation de la Vérité dans l'assurance en son sacrifice sur la croix pour le rachat de ses élus. Le mot «lumière» détient plusieurs autres significations: illumination, révélation, explication, flambeau, personnalité, caractère, raison, réflexion, toutes dans le contexte de recevoir la connaissance de la Vérité qui est la personne du Seigneur JÉSUS Lui-même que nous obtenons par la Parole écrite et vivante qui respire de Dieu dans toutes ses parties. Dans cette deuxième phase qui détient un sens plus personnel, le mot «lumière» signifie «la capacité intellectuelle naturelle, acquise, ou donnée d'une façon surnaturelle et divine. La connaissance de la Vérité comme base de la foi ou assurance de Christ et en Christ pour le salut de l'âme. L'évidence de la Sainte Présence de Christ en ses élus qui les dirige, les instruit, et les protège. La transformation graduelle de leur caractère ou personnalité et de leur faculté de raisonner dont le but final est d'être transformé en l'image de Christ, lors de sa dernière apparition lorsqu'il surgira de ses élus qui formeront le Corps spirituel de sa gloire éternelle.»

 

La lumière de l'existence brille dans le cœur de tous les homme par l'Expression de la Voix de Dieu qui résonne dans leurs conscience, mais cela ne signifie aucunement qu'ils sont sauvés ou qu'il le seront tous, et cela est évident à la lumière des Saintes-Écritures et de l'histoire de la race humaine. Le salut est réservé seulement à certains d'entre les hommes, il est l'héritage unique de ceux qui ont été choisis en Christ depuis avant la fondation du monde, cela a été dit de Dieu et cela sera fait inévitablement, l'accomplissement en est assuré par la puissance de la Parole vivante qui l'a décrété ainsi. Mais le reste sont sans excuse, ils périront tous, aucun d'eux ne peut échapper au juste jugement de Dieu. Même ceux qui n'ont jamais entendu parler de la Bible, ce qui est très rare de nos jours, tomberont sur le jugement avec tous ceux qui la considèrent sans importance ou qui s'en moquent éperdument, car la loi de Dieu est écrite dans leur cœur depuis le jour que l'homme a reçu le souffle de la vie. Ils sont donc sans excuse, parce que «l'œuvre de la loi est écrit dans leurs cœurs: leur conscience leur rend témoignage, et leurs pensées les accusent ou les défendent.» (Romains 2:15); «Parce que ce qu'on peut connaître de L’ESPRIT DES VIVANTS est manifesté parmi eux, car L’ESPRIT DES VIVANTS le leur a manifesté. En effet, les choses invisibles de L’ESPRIT DES VIVANTS, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient clairement, depuis la création de cet agencement, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu'ils sont inexcusables. Parce qu'ayant connu L’ESPRIT DES VIVANTS, ils ne l'ont point glorifié comme L’ESPRIT DES VIVANTS, et ne lui ont point été reconnaissants: au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d'intelligence a été rempli de ténèbres.» (Romains 1:19-21).

 

La Voix universelle de Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, a toujours résonnée, et elle a souvent troublée les hommes lorsqu'ils ne comprenaient pas la source de leur crainte. Cette Voix comme une nuée sur le cœur des hommes, serait-elle la cause qui trouble les consciences de ceux qui recherchent l'immortalité en ce monde depuis le début des temps ? Nous n'avons pas à craindre d'y faire face. La Voix de Celui qui parle est un fait. La façon dont les hommes y réagissent est laissée à l'observateur consciencieux de le remarquer.

 


 

L'HOMME SE MET À GENOUX

Lorsque la Voix de Dieu se manifesta par le SEIGNEUR JÉSUS, les hommes égocentriques qui l'entendirent cherchèrent à l'expliquer par une cause naturelle: «c'est le tonnerre disaient-ils» (Jean 12:28). Cette méchante habitude d'expliquer la Voix de Dieu en se référant à des phénomènes naturels est la base de la science moderne. Dans le Cosmos qui respire la vie il y a quelque chose de mystérieux, quelque chose de merveilleux et de trop terrible pour l'esprit de l'homme qui ne peut en saisir le sens avec son intellect limité à cause de sa nature humaine déchue. Or le croyant réel ne prétend pas comprendre, il tombe sur ses genoux et murmure tout bas: Dieu, mon Admirable Esprit des vivants. Mais l'homme de la terre se prosterne aussi à genoux, non pour adorer mais pour chercher à trouver la cause et le moyen de l'existence des choses qu'il ne peut comprendre. À ce moment nous vivons dans l'âge séculier dans lequel notre façon de penser est celle des scientifiques et non celle des adorateurs du Dieu vivant qui a créé toutes choses. Les hommes de notre temps sont plus portés à expliquer les choses en se référant à des phénomènes naturels que de se prosterner en toute humilité pour adorer. Ils s'écrient «c'est le tonnerre» et vont leur chemin complètement insouciants de la vérité.

 

Chacun de nous a expérimenté quelque chose qu'il ne peut expliquer, une sensation soudaine de solitude, un sentiment d'extase devant l'étendue infinie de l'univers, un sens d'émerveillement devant l'amour d'une mère pour ses enfants, une émotion vive devant la beauté d'un couché de soleil ou d'un paysage champêtre époustouflant, la sensation d'une présence invisible qui fait raidir les poils sur vos bras, un phénomène puissant de déjà-vu, une rencontre étrange qui bouleverse votre vie, une vision ou un songe inattendu, la perception d'une chose hors de l'ordinaire, une intervention divine ou angélique qui vous protège d'un danger éminent, une illumination momentanée qui donne l'assurance d'être d'un autre monde et que notre origine est divine nous donnant l'impression que tout ce que nous y avons vu ou entendu est contraire à ce que nous avons appris. Du temps que nous cherchons à expliquer ces choses, nous ne sommes pas juste envers les faits jusqu'à ce que nous admettions la possibilité qu'elles puissent venir de la présence de Dieu qui persiste à communiquer avec l'homme. Nous ne pouvons rejeter une telle notion trop rapidement avant d'être assuré du contraire par la Sainte Présence de Christ en nous.

 

La majesté de la Parole de Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, nous pousse inévitablement à nous prosterner à genoux pour l'adorer dans toute sa gloire. Se mettre à genoux est un signe d'humilité et de soumission. L'homme qui s'abaisse vers la poussière reconnaît qu'il est lui-même poussière`et qu'il retournera en poussière (Genèse 3:19), confirmant le jugement de Dieu sur l'humanité entière pour tous les temps jusqu'à la fin des temps. Un tel geste implique la reconnaissance de la Toute-puissance de la Parole de Dieu et son admission qu'il a péché et qu'il mérite la peine du châtiment qui s'abat sur lui. En admettant cela à genoux au Seigneur Dieu Tout-puissant, notre Admirable Esprit des vivants, il dit la vérité sur lui-même et est restauré en communion avec Celui qui parle et qui prononce le pardon, mais cela n'enlève pas la condamnation du jugement, l'homme doit mourir pour son péché même s'il a été pardonné et que la communication entre Dieu et l'homme est restauré. Cela peut sembler injuste pour certains, mais il faut comprendre que Dieu a décrété la mort de l'homme à cause de sa rébellion et qu'un tel décret divin est  une loi irrévocable, il ne peut être modifié ni abrégé, il accomplira à la lettre ce qu'il a été désigné pour. Ceci nous indique que le salut n'est pas dans la chair, car le corps de chair doit mourir (Romains 8:10), mais dans l'esprit et par l'Esprit de Christ qui demeure en nous.

 

Un vieux dicton chrétien dit que les hommes qui se tiennent à genou devant Dieu ont tendance à aussi se tenir debout devant les hommes. Se mettre à genou est le moyen de résister aux ennemis de la vérité et de combattre contre leurs fausses doctrines, c'est en se prosternant en toute humilité et reconnaissance que nous obtenons le courage et le discernement nécessaire pour foncer dans la mêlée. Certains gens ignobles s'imaginent que se mettre à genoux est de la lâcheté. Or ici il faut mentionner qu'il n’y a pas de meilleur exemple de courage dans l’histoire de l’humanité, que celui du SEIGNEUR JÉSUS priant à genoux au Jardin des Oliviers en attendant sa mort prochaine. Il savait pleinement qu’il y avait une raison à sa mort sur la croix qui l'attendait: le salut de ses élus qui avaient été choisis en Lui depuis avant la fondation du monde pour hériter la gloire éternelle. Se mettre à genoux et demeurer ainsi sous d'énormes pressions est ici l’exact contraire de fuir, c'est ce qu'on nomme avoir du courage face à nos ennemis.

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Dans ce contexte il faut mentionner aussi que se mettre à genou pour prier n'est pas une nécessité, c'est la signification du geste qui importe: l'humilité et la reconnaissance. Il est évident que plusieurs ne peuvent se mettre à genou littéralement pour cause de santé, d'accident, ou de vieillesse. Or l'homme qui se met à genou signifie celui qui s'abaisse en son esprit par humilité dans la reconnaissance de la puissance de la Parole de Dieu. La prière n'a aucune forme, elle est une attitude du cœur et le respire normal du chrétien authentique dans ses aspiration de tous les jours. Ne laissez donc personne vous juger pour votre façon de prier. Comme on dit en bon québécois: «Ce n'est pas de leurs oignons, qu'ils se mêlent de leurs affaires», la prière est une chose personnelle entre vous et Dieu, aucun n'a le droit de s'y ingérer. Nous ne parlons pas ici de l'absurdité de la prière en le parler en langues des insensés qui s'imaginent, dans leurs délires, avoir reçu un don spirituel quelconque. Aucun chrétien réel ne prend ce charabia diabolique comme étant de Dieu. Laissons-les donc dans leurs chambres rondes avec leurs langues fourchues comme des serpents à l'image de leur père (Jean 8:44), car aucun de ces énergumènes ne peut séduire les vrais élus. Seuls les réprouvés et les imposteurs tombent dans leurs pièges psychopathiques de dérèglement de conscience occasionné par la culpabilité intense d'avoir violé la Parole de Dieu.

 

Quand on parle des genoux dans un contexte religieux, on entend tout de suite agenouillement. Pourtant cette figure de l'agenouillement est beaucoup moins présente qu'on pourrait le penser a priori dans la Bible. Et en particulier dans le Nouveau Testament. Les juifs en effet priaient habituellement debout. Dans certaines occasions exceptionnelles, ils leur arrivaient de se mettre à genoux mais cette posture soulignait la solennité de la prière. —La posture à genoux était courante non pour la prière à l'égard de Dieu ou des dieux, mais à l'égard des souverains ou des suzerains. Mettre un genou à terre, c'est déposer sa force sur la terre et reconnaître son insuffisance, et se mettre à la merci de celui devant qui on fléchit le genou. Ainsi la Bible évoque le fait de “fléchir les genoux devant Baal”: fléchir les genoux devant Baal c'est reconnaître qu'on est vaincu et qu'on est dans un rapport de vaincu à vainqueur par rapport à Baal, c'est-à-dire qu'on lui remet sa vie. Nous n'encourageons personne à se soumettre à Baal, nous élaborons seulement sur le geste et sa signification. Il importe pour nous de mentionner cela, car plusieurs de nos ennemis évangéliques sont des gens malfaisants et malicieux qui n'hésitent pas à déformer le sens de nos mots afin de trouver une excuse pour nous accuser injustement.

 

Dans le Nouveau Testament, nous trouvons quelques exemples où les hommes se mettent à genoux pour prier:

Ainsi, dans le livre des Actes, c'est Etienne qui fléchit les genoux dans un mouvement qui semble ici unir la mort et la prière. ——“Puis Etienne fléchit les genoux et lança un grand cri: ——«Seigneur, ne leur compte pas ce péché.» ——Et sur ces mots il mourut.” (Actes 7:60)

- C'est Pierre qui devant la dépouille mortuaire de Tabitha se met à genoux pour prier avant de se tourner vers le corps de la femme pour lui dire «Tabitha lève-toi».

- C'est Paul qui, alors qu'il part pour Jérusalem fait ses adieux aux anciens de l'Église d'Éphèse, prononce alors comme un discours d'adieu où il évoque son ministère passé et l'avenir sombre qui l'attend: ——«Maintenant, prisonnier de l'Esprit, ——me voici en route pour Jérusalem ; ——je ne sais pas quel y sera mon sort, ——mais en tout cas, ——l'Esprit Saint me l'atteste de ville en ville, ——des chaînes et détresses m'y attendent.» (Actes 20:22-23)

Après un appel à la vigilance,

il termine son discours en se mettant à genoux et en priant: ——“Après ces paroles, il se mit à genoux avec eux tous et pria. ——Tout le monde alors éclata en sanglots ——et se jetait au cou de Paul pour l'embrasser.» (20:36-37)

- Enfin, c'est encore Paul qui, sur la plage de Tyr où il a fait escale, prie sur la plage dans une scène qui semble redoubler la précédente (Actes 21:5).

—A chaque fois, il y a un contexte douloureux, lié à la mort, comme si les hommes des Actes se mettaient à genoux pour dire qu'ils remettent entièrement leur vie et leur mort à Dieu, parce qu'ils en sont à un point où il est question de mort.

—Dans l'évangile, Luc entoure le fait de se mettre à genoux du même contexte de mort et de prière, d'une prière entourée d'une intensité existentielle particulière. Ainsi, au jardin de Gethsémané, ——“Jésus s'éloigna d'eux à peu près à la distance d'un jet de pierre; ——s'étant mis à genoux, il priait, ...” (22:41)

—Dans le chapitre 5 de ce même évangile de Luc, au début de son ministère, Jésus monte dans une barque pour enseigner la foule puis invite Pierre à aller en eau profonde pour pécher. Pierre obtempère avec réticence. Et la pêche qui se révèle tellement surabondante qu'il faut appeler à la rescousse une autre barque. ——“A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus en disant: ——«Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un coupable.»” (5:8)

—Après avoir vu dans quel contexte Luc utilise le prosternement, on réalise que cet agenouillement n'est pas seulement l'attitude d'adoration face au divin mais signale qu'il y a ici affaire de vie ou de mort. Car pour Pierre, la rencontre avec Jésus fait éclater au grand jour son état de perdition et devient menace de perdition. Ainsi, ce «éloigne-toi de moi» que prononce Pierre n'est pas volonté d'éloignement et mise à l'écart mais de l'ordre d'une confession de foi. Et Jésus ne s'y trompe pas.

—Ainsi, chez Luc, se mettre à genoux c'est se placer dans une situation où la vie et la mort se joue de façon décisive. Se mettre à genoux devant Dieu est une façon de s'en remettre à lui quand il n'y a plus d'autres possibilités. On comprend pourquoi beaucoup de prières sont dites debout ou assis, car si nous avons parfois cette relation à Dieu d'agenouillement, c'est l'attitude de celui qui n'en peut plus et s'en remet complètement au Seigneur.

 


 

LA PUISSANCE DE LA PAROLE DE DIEU

Les paraboles (du grec παραβολή) des évangiles sont des récits allégoriques faits par le SEIGNEUR JÉSUS et présentant un enseignement moral et spirituel d'une profondeur inouïe. Celle qui nous intéresse présentement, la parabole de la semence, touche la puissance de la Parole de Dieu. Suivant un procédé ancré dans la tradition juive, ces récits entendent présenter des vérités au travers d'éléments de la vie quotidienne ou d'observation de la nature, mais s'éloignent avec Jésus de la forme simplement pédagogique d'interprétation de la Loi par les rabbins, pour évoquer le Règne de Dieu et les changements qui s'accomplissent au moment de sa venue.

Faire fonctionner notre imagination afin de comprendre et de retenir des pensées difficiles, c'est là tout l'art des paraboles. Elles créent une image mentale d'une vérité et la rendent accessible à tous. Au temps de Jésus, l'utilisation de l'écrit était réservée à une élite, aussi a-t-il utilisé les paraboles comme moyen d'aider la mémorisation. Regardons maintenant la parabole de la semence en Luc 8:4-18:

4 Or, comme une grande foule de peuple s'assemblait, et que plusieurs venaient à lui de toutes les villes, il leur dit en parabole: Mt. 13. 3; Mc. 4. 2;

5 Un semeur sortit pour semer sa semence, et en semant, une partie du grain tomba le long du chemin, et elle fut foulée, et les oiseaux du ciel la mangèrent toute.

6 Et une autre partie tomba sur un endroit pierreux; et quand elle fut levée, elle sécha, parce qu'elle n'avait point d'humidité.

7 Et une autre partie tomba parmi les épines, et les épines levèrent avec le grain, et l'étouffèrent.

8 Et une autre partie tomba dans une bonne terre; et étant levée, elle rendit du fruit, cent pour un. En disant ces choses, il criait: Que celui qui a des oreilles pour entendre, comprenne!

9 Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Mt. 13. 10; Mc. 4. 10;

10 Et il répondit: Il vous a été donné de connaître les mystères de la Souveraineté de L’ESPRIT DES VIVANTS; mais il en est parlé aux autres en paraboles, de sorte qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils ne comprennent point. És. 6. 9; Éz. 12. 2; Mt. 11. 25; Mt. 13. 14; Mc. 4. 12; Jn. 12. 40; Ac. 28. 26; Ro. 11. 8; 2 Co. 3. 5; 2 Co. 3. 14;

11 Voici ce que cette parabole signifie. Mt. 13. 18; Mc. 4. 13;

12 La semence, c'est LA PAROLE DE L’ESPRIT DES VIVANTS; ceux qui la reçoivent le long du chemin sont ceux qui l'écoutent; mais la contrariété charnelle vient, qui ôte cette Parole de leur cœur, de peur qu'en croyant, ils ne soient sauvés;

13 Ceux qui la reçoivent dans des endroits pierreux sont ceux qui ayant entendu la Parole, la reçoivent avec joie, mais ils n'ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps; et quand la tentation survient, ils se retombent; Mt. 13. 20; Mc. 4. 16;

14 Et ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui ont entendu la Parole; mais qui, s'en allant, la laissent étouffer par les inquiétudes, par les richesses et par les plaisirs de cette vie, de sorte qu'ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité; Mt. 19. 23; Mc. 10. 23; Lu. 18. 24; 1 Ti. 6. 9;

15 Mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance.

16 Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d'un vaisseau, ni ne la met sous un récipient; mais il la met sur un lampadaire, afin que ceux qui entrent, voient la lumière. Mt. 5. 15; Mc. 4. 21; Lu. 11. 33;

17 Car il n'y a rien de secret qui ne doive être manifesté, ni rien de caché qui ne doive être connu et venir en évidence. Job 12. 22; Mt. 10. 26; Mc. 4. 22; Lu. 12. 2;

18 Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais pour celui qui n'a pas, on lui ôtera même ce qu'il croit avoir. Mt. 13. 12; Mt. 25. 29; Mc. 4. 25; Lu. 19. 26;

 

Il s'agit ici de la lecture de la Parole et de l'illumination de l'Esprit Saint que Christ nous accorde dans la plénitude de sa grâce merveilleuse. Quel privilège que d'avoir aujourd'hui la Parole de Dieu dans notre propre langue entre nos mains. Il y a six cents ans, il n'y avait pas de traduction anglaise ou française de la Bible entière. Merci pour les efforts de John Wycliffe (1330-1384) et William Tyndale (1494-1536), de Pierre Robert Olivétan (1506-1538), et de Jean Calvin (1509-1564), de David Martin (1639-1721) grâce auxquels nous sommes aujourd'hui en mesure de lire et de comprendre les écrits des apôtres pour nous-mêmes. Des hommes ont donné leur vie pour nous apporter la Parole de Dieu. Nous devrions tous profiter de ce merveilleux privilège que nous avons, surtout dans la Bible des Réformateurs anglais et français qui est basée sur le Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau Testament. Nous ne recommandons aucunement les traductions et versions de la Bible qui sont basées sur d'autres textes que ceux que nous avons mentionné.

 

La pièce d'armure connue comme «l'Épée de l'Esprit» est la seule pièce d'armure qui a la capacité de couper, blesser, et nuire à nos nombreux ennemis qui tordent le sens des Saintes-Écritures (2 Pierre 3:15,16). Ce n'est pas la Bible laissée sur votre table qui fait fuir l'ennemi, mais c'est la Parole de Dieu cachée dans votre cœur, activée par la puissance du Saint-Esprit, et parlée dans une situation appropriée. C'est similaire à ce que Jésus dit dans Jean 6:63 «C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous dis sont Esprit de vie.». La Parole par elle-même ne nous rend pas libre si nous n'en faisons pas la lecture, car ce sont des paroles vivantes qui respirent de Dieu pour nous instruire et nous former dans les voies de la justice (2 Timothée 3:16). C'est la Parole que nous connaissons et que nous parlons qui nous délivrera (Jean 8:32). Il importe donc de la mettre en mémoire dans notre cœur afin qu'elle puisse faire son œuvre de transformation en nous, par la puissance de la Sainte Présence de Christ qui nous habite.

 

Pourquoi la Parole est-elle si efficace? Simplement parce qu'elle est la Parole du Dieu Vivant et Tout-puissant. Elle a la pleine autorité, car elle est vraiment la Parole de Dieu, notre Admirable Esprit des vivants. La Parole de Dieu remplace toute autorité des prétendues églises, de la raison, de l'intellect, et même de l'esprit de la chair qui est l'adversaire de l'Esprit de Christ. Nous sommes donc présentement dans une guerre spirituelle pour renverser les forteresses de l'ennemi, comme nous dit l'apôtre Paul: «En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en L’ESPRIT DES VIVANTS, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute prétention qui s'élève contre la connaissance de L’ESPRIT DES VIVANTS, et pour amener toute pensée, philosophique, idéologique, ou conjecturale, captive à la dépendance de Christ.» (2 Corinthiens 10:4,5).

 

Or c'est l'Esprit Saint qui opère cette Parole puissante lorsqu'elle est parlée dans la foi de Christ en nous, l'espérance de la gloire qui nous est assurée. Parler la Parole de Dieu dans la foi de Christ qui nous a été donnée ou attribuée dans les mérites de son sacrifice sur la croix, amène le Saint-Esprit à agir dans nos vies: «Or, nous savons aussi que toutes choses opèrent ensemble au bien de ceux qui se résignent à L’ESPRIT DES VIVANTS, de ceux qui sont appelés irrésistiblement, selon son dessein.» (Romains 8:28). Dans Luc 4, lorsque Jésus fut tenté par la contrariété de sa nature humaine pendant quarante jours, c'est la Parole de Dieu, que Jésus a utilisée pour vaincre l'esprit de la chair (voir: Les tentations de Jésus). Jésus contrait constamment sa tentation en citant la Parole de Dieu, déclarant à plusieurs reprises l'expression «Il est écrit.». De même, le soldat chrétien doit se prévaloir de la Parole de Dieu en la plaçant dans son cœur, afin que le Saint-Esprit puisse la réaliser au moment opportun, afin d'obtenir la victoire sur «nos passions et nos désirs», dans la réalisation que cette victoire est déjà un fait accomplis pour nous dans le sacrifice de la croix. Nous avons donc qu'à porter nos regards vers Celui qui est crucifié pour être délivré, tout comme ceux du peuple Hébreu dans le désert n'avait qu'à regarder vers le serpent que Moïse éleva sur une perche pour être guéris (Jean 3:14). Ce n'est pas par notre intelligence, nos choix, nos émotions ou sentiments, et nos capacités que nous serons sauvés, mais par ce que Christ a fait pour nous ! L'Épée de l'Esprit c'est la Parole de l'Esprit des vivants prononcée et proclamée, c'est elle qui agit contre nos ennemis évangéliques qui déforment la vérité révélée dans les pages de son Texte Sacré ! Par la foi que nous avons reçu et par la Sainte Présence de Christ qui habite en nous, elle agira pour nous efficacement selon ce qui a été déterminé d'avance de toute éternité !

 

A Christ seul soit la Gloire