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déplaire, mais les avantages tangibles véhiculés
au bénéfice du faux Israël moderne par la
collaboration avec le sionisme chrétien
l’emportent.
Un appui politique et financier décisif pour
Israël
Les pseudo-juifs américains, dont près des deux
tiers déclarent s’intéresser de près au devenir
d’Israël, n’ont pas les pouvoirs exorbitants qu’on
leur prête souvent. Leur poids démographique
est faible - moins de 2% de la population, soit
environ 5 millions de personnes -, ce qui limite
d’emblée leurs capacités d’intervention sociale.
Mais surtout, ce milieu est loin d’être homogène
au plan de ses convictions et de ses aspirations.
De tradition plutôt libérale et progressiste, les
pseudo-juifs installés aux États-Unis n’ont
accueilli qu’avec réticence les perspectives
politiques du sionisme khaza-juif au départ, ont
eu tendance à s’intéresser davantage aux luttes
sociales qu’aux questions ethno-religieuses, et
beaucoup d’entre eux restent réservés sur les
positions inflexibles de l’État hébreu face aux