Page 344 - HISTOIRE SECRETE DES JESUITES

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l'amphithéâtre du Sénat, en présence d'un
général allemand, le président Raeder: «C'est la
tâche du Conseil culturel de jeter le pont qui
reliera la Flandre à l'Allemagne....» «Le 29 mai
1940, au lendemain de la capitulation, le
cardinal Van Roey avait représenté l'invasion
comme une espèce de cadeau du ciel: «Soyons
persuadés, avait-il écrit aux fidèles, que nous
assistons en ce moment à une action
exceptionnelle de la divine Providence qui
manifeste sa puissance par des événements
énormes». «Finalement, Hitler apparaissait
presque comme l'instrument purificateur,
châtiant providentiellement les Belges». (51)
On connaît le refrain : chez nous, à la même
époque, c'était «la défaite plus féconde qu'une
victoire», comme, avant 1914, on appelait
pieusement sur la France «la bonne saignée»
purificatrice. Plus loin, dans ce mémorial tombé
- ou plutôt jeté - aux oubliettes, on trouve de fort
intéressants détails sur le «Boerenbond, la
grande machine catholico-politico financière du