LA DOCTRINE
DES SAINTES-ÉCRITURES
Texte d'Ariel sur les aspects essentiels de la Parole de Dieu,
son inspiration, sa rédaction, sa suffisance, son autorité, et sa traduction.
Par Jean leDuc
Janvier 2022
UN ENSEIGNEMENT
ÉQUILIBRÉ ET SALUTAIRE
COMPOSITION ET DISPOSITION
DE LA PAROLE DE DIEU
DÉFORMATION DE LA SIGNIFICATION
SUR L'INSPIRATION
INSPIRATION, RÉDACTION ET
PRÉSERVATION DES SAINTES-ÉCRITURES
ATTEINTE À L'AUTORITÉ
DES ÉCRITURES
LA SUFFISANCE
DES SAINTES-ÉCRITURES
LA PAROLE DE DIEU
MÉPRISÉE ET RIDICULISÉE
LA RÉFORME PROTESTANTE
ET LA BIBLE
LE COMMA JOHANNIQUE
DE 1 JEAN 5:7
LA SECTE DES JUIFS MESSIANIQUE
ET LA BIBLE
LE PROBLÈME AVEC LA RÉVISION
ET NOUVELLES TRADUCTIONS
PRINCIPES DE TRADUCTION
ET DE RÉVISION
Z
UN ENSEIGNEMENT
ÉQUILIBRÉ ET SALUTAIRE
Il y a plusieurs éléments fondamentaux qui constituent les traits distinctifs ou spécifiques des Saintes-Écritures, nommées aussi la Bible et Parole de Dieu. Ces caractéristiques sont essentielles à la foi chrétienne et biblique authentique, tellement qu'on ne peut considérer être chrétien si nous en négligeons une seule, car elles sont comme les maillons d'une chaîne, en briser un est de les briser toutes. Par caractéristique nous signifions l'étude des différentes catégories de mots et des formes qu'ils présentent dans une langue (flexion et dérivation), c'est à dire la description de la structure interne des mots et étude des règles qui régissent cette structure. Les Saintes-Écritures sont une lettre divinement inspirée qui présente une forme commune à un groupe de mots, permettant d'établir des relations morphologiques entre eux, afin de prendre connaissance de la propriété logiquement équivalente à la définition des termes qui la composent, dont le but primaire est de donner la révélation de Jésus-Christ.
L'Inspiration, la Rédaction, la Préservation, l'Autorité, et la Suffisance des Saintes-Écritures, sont des doctrines essentielles qui se tiennent ou s'écroulent ensembles. On ne peut en soutenir une sans l'autre. La saine doctrine qu'elles présentent est sans lésions, altérations, contaminations ou anomalies, car elle est basée sur un critère de valeur divine ou authenticité, qui donne un enseignement équilibré et salutaire. Paradoxalement ces notions fondamentales de la foi chrétienne sont très peu connues et respectées de nos jours. En fait elles sont plutôt désavouées, rejetées ou déformées dans la masse du christianisme contrefait moderne.
On ne peut discuter avec une personne qui ne reconnaît pas ces éléments rudimentaires, puisqu'elle ne peut saisir le sens réel de la révélation des instructions qui dévoilent la vérité. Son raisonnement obscurci par son infatuation ne peut qu'en obtenir des approximations ou suppositions vraisemblables, c'est à dire des contrefaçons spirituelles ou reproductions frauduleuses qu'elle détient comme convictions naturelles, qui n'ont que l'apparence d'être juste. Or on ne peut parler de la lumière du soleil avec un aveugle qui ignore son énergie bienfaisante sur sa vie. Il va l'interpréter à sa façon en s'obstinant constamment qu'il a raison. Rien de bien ne peut sortir d'une telle conversation, les échanges de mots ne donnent que frustration et occasionnent de l'agression. Si une personne dite chrétienne ne croit pas à l'Inspiration, la Rédaction, la Préservation, l'Autorité et la Suffisance des Saintes-Écritures, vous perdez votre temps. Il est évident dans un tel cas qu'elle a reçu «une puissance d'égarement pour croire au mensonge» (2 Thessaloniciens 2:11-12), et rien de ce que vous faites ou ne faites pas va en changer le fait, car cela vient de Dieu, notre Esprit des vivants, qui l'a déterminé ainsi de toute éternité.
COMPOSITION ET DISPOSITION
DE LA PAROLE DE DIEU
L'action de travailler à une œuvre de l'Esprit de Dieu, de former un tout par assemblage ou combinaison de plusieurs éléments ou parties, est le résultat voulu et déterminé de l'Esprit des vivants dans la composition et disposition des Saintes-Écritures. Comme nous le savons, plus de quarante auteurs ont rédigé la Bible sur une durée d'environ 1500 années. Vivant à des époques différentes et dans des lieux différents, ils n'ont guère pu collaborer entre eux. Néanmoins un trait étonnant caractérise chacun, de Moïse (auteur des cinq premiers livres de la Bible) à l'apôtre Jean (auteur de l'Apocalypse qui clôt le canon du Nouveau Testament). Tous ces auteurs présentent ce que l'on pourrait appeler un air d'infaillibilité. Pourtant beaucoup d'entre eux étaient des hommes simples ayant bénéficiés de peu d'instruction. Certes, quelques-uns étaient instruits et cultivés (dans l'Ancien Testament: Moïse et Salomon; dans le Nouveau Testament: Paul, Jacques et Luc, un médecin). Mais, les autres étaient de simples agriculteurs, bergers, soldats et pêcheurs. Cependant, tous ― instruits ou pas ― affirment avec une certitude absolue que ce qu'ils écrivent est la Parole de Dieu, ou plus précisément «L'Expression de l'Esprit des vivants» dans des paroles humaines communes au langage d'un peuple ou nation particulière!
À maintes reprises, avec assurance et sans la moindre gêne, les auteurs bibliques affirment écrire la Parole de Dieu. Selon un spécialiste, l'Ancien Testament compte à lui seul plus de 2600 affirmations de ce type, dont 682 dans le Pentateuque, 1307 dans les livres prophétiques, 418 dans les livres historiques et 195 dans les livres poétiques. Moïse en est un bon exemple (voir:
Le Manuel de la Bible). Lorsqu'au buisson ardent il refuse catégoriquement de retourner en Égypte pour s'adresser à Pharaon, Dieu répond: «Et L'ADMIRABLE lui dit: Qui a fait la bouche de l'homme? Ou qui rend muet, ou sourd, ou voyant, ou aveugle? N'est-ce pas moi, L'ADMIRABLE? Maintenant donc, va et je serai avec ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu devras dire.» (Exode 4:11-12). Les autres prophètes et auteurs des Écritures étaient également convaincus du caractère unique de leur message. 1 Samuel 3:19 rapporte la façon dont Dieu a appelé le jeune Samuel et lui a révélé sa parole, puis ajoute: «L'ADMIRABLE était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles.» Jérémie commence sa prophétie en affirmant: «Et L'ADMIRABLE me dit...» (Jérémie 1:14). En décrivant la mission dont Dieu l'a chargé, Ézéchiel rapporte que Dieu lui a ordonné d'écouter avec soin toutes les paroles qu'il lui adressait et de les prendre à cœur. Il devait se rendre auprès de ses compatriotes en exil à Babylone et annoncer: «Ainsi a parlé le Souverain, L'ADMIRABLE...» (Ézéchiel 3:11). Aucun prophète de l'Ancien Testament n'exprime le caractère particulier de sa mission plus clairement qu'Amos qui avoue n'être ni un prophète de métier, ni un membre d'une confrérie de prophètes, mais un simple berger qui recueillait des figues sauvages: «Or L'ADMIRABLE m'a pris derrière le troupeau, et L'ADMIRABLE m'a dit: Va, prophétise à mon peuple d'Israël.» (Amos 7:15).
Qu'en est-il des auteurs du Nouveau Testament? Croient-ils que les auteurs de l'Ancien Testament aient écrit la Parole de Dieu? Croient-ils écrire eux-mêmes la Parole de Dieu? Tout d'abord, voyons ce que les auteurs du Nouveau Testament affirment au sujet des auteurs de l'Ancien Testament. Le Nouveau Testament contient au moins 320 citations de l'Ancien Testament et y fait allusion environ 1000 fois. Sans conteste, les auteurs du Nouveau Testament considèrent l'Ancien Testament comme une révélation divine, la Parole inspirée de Dieu. Par exemple, l'apôtre Paul écrit: «Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l'espérance.» (Romains 15:4). Il va jusqu'à attribuer les paroles de Dieu lui-même aux Écritures de l'Ancien Testament: «Aussi l'Écriture, prévoyant que L'ESPRIT DES VIVANTS justifierait les Gentils par la foi, annonça d'avance le message de la grâce à Abraham, en lui disant: Toutes les nations seront bénies en toi.» (Galatiens 3:8).
Ensuite, voyons si un auteur du Nouveau Testament affirme qu'un autre auteur du Nouveau Testament est «entraîné par la Sainte Présence à parler» (2 Pierre 1:21). Comme nous l'avons vu au chapitre 4, c'est le cas de l'apôtre Pierre qui parle de Paul: «Et croyez que la longue patience de notre ADMIRABLE est votre salut, comme Paul notre frère bien-dévoué vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée; Et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses; parmi lesquelles il en est de difficiles à comprendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition.» (2 Pierre 3:15-16). Que dit Pierre? Premièrement, que Paul a écrit d'une certaine manière sous la direction de Christ en lui, dans toutes ses épîtres, et deuxièmement, que ses écrits font partie des Écritures. Ainsi Pierre déclare que les épîtres de Paul sont inspirées et, par conséquent, la Parole de Dieu. Remarquez que ce sont strictement les écrits qui sont inspirés et non les auteurs qui eux sont entraînés par l'Esprit de Dieu à écrire le message qu'ils ont reçu. À maintes reprises, l'apôtre Paul affirme communiquer une révélation reçue directement de la part de Dieu. Voici un premier exemple: «Je vous le déclare donc, frères: le message de la grâce que j'ai annoncé n'est pas de la race humaine; car je ne l'ai ni reçu ni appris de l'affectation humaine, mais par une révélation de Jésus-Christ.» (Galatiens 1:11-12). Voici une autre affirmation du caractère divin de son message: «C'est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à L'ESPRIT DES VIVANTS en ce que, recevant de nous la Parole de L'ESPRIT DES VIVANTS que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, la Parole de L'ESPRIT DES VIVANTS, qui agit avec efficacité en vous qui croyez.» Paul n'aurait pu déclarer plus clairement qu'il croyait enseigner et écrire la Parole de Dieu même. Par conséquent, ou bien Paul faisait preuve d'un orgueil monstrueux, ou bien il déclarait tout simplement la vérité.
Du début de la Bible à la fin, ses auteurs sont totalement convaincus de communiquer les paroles mêmes de Dieu. Leurs écrits revendiquent une inspiration et une autorité divines qui ne sont propres à aucun autre écrit antérieur ou ultérieur.
DÉFORMATION DE LA
SIGNIFICATION SUR L'INSPIRATION
L'essence même des Écritures est la révélation de Dieu, l'Esprit ou Source Éternelle faite chair en Jésus-Christ, et son but est de témoigner de la vérité. De ce fait incontestable, il est dit dans les traductions classiques que «Toute l'Écriture est inspirée de Dieu.», et non que «Tous les auteurs soient inspirés de Dieu». Cela est très important à remarquer si nous voulons demeurer fidèle à la vérité révélée. Selon les définitions que nous avons dans le Grec du mot «theopneustos» ou «souffle de Dieu» qui est traduit par «inspiré» (Concordance Strong, Grec 2315), nous pouvons traduire correctement et dire que «Toute l'Écriture respire de l'Esprit des vivants», c'est à dire qu'elle exalte Dieu, qu'elle l'élève au plus haut point, qu'elle témoigne de sa Sainte Présence. En d'autres mots, l'Écriture est vivante de la Sainte Présence qui l'habite car elle est l'Expression de l'Esprit des vivants. Ainsi l'apôtre Paul dit à Timothée (2 Timothée 3:15-17):
14 Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises,
15 Et que dès l'enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t'instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ.
16 Or, toute l'Écriture respire de L'ESPRIT DES VIVANTS, et est efficace pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour exprimer l'instruction avec droiture; Ps. 12. 7,8; Jn. 6. 63; Ro. 9. 6;
17 Afin que l'homme de L'ESPRIT DES VIVANTS soit mature, et entièrement préparé pour toutes les réalisations gracieuses de la foi.
Nous pouvons donc dire avec et par l'Esprit de Christ en nous que «la Parole de L'ESPRIT DES VIVANTS est vivante, et efficace, et plus aiguisée qu'aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles, et jugeant les pensées et les intentions du cœur.» (Hébreux 4:12). Cela n'est point une exagération de notre part, notre interprétation est juste et nous vous déclarons la vérité. Ainsi par l'Écriture Dieu est Présent parmi nous et en nous pour instruire son peuple d'élus et le former à son image selon son décret éternel d'élection. Le chrétien réel est donc diriger par Dieu dans ses interprétations des Saintes-Écritures et Dieu le protège et le garde des erreurs sur la révélation de sa grâce. Cela ne signifie aucunement que l'élu n'aura pas de difficultés, de conflits ou de persécutions, mais que le Seigneur veille sur lui et ne permettra point qu'il soit séduit par des hérésies infernales par rapport à la grâce de son salut. Autrement il n'y aurait pas d'assurance et sans assurance il n'y a pas de foi, et sans foi il n'y a pas de salut, et sans salut il n'y aurait point de Christ et nous serions les plus misérables d'entre les hommes.
Mais la lumière glorieuse de cette merveilleuse vérité que nous venons de voir, a été encrassée par des imposteurs, surtout au niveau de théologiens, exégètes, et pasteurs évangéliques qui en ont déformés le sens à leur propre perte et à celle de multitudes innombrables qui suivent leur interprétation fallacieuse de l'Inspiration des Écritures. Selon ces déformateurs perfides de la vérité, ce n'est pas que «toute l'Écriture est inspirée» mais que «toute l'Écriture fut inspirée». Le jeu de mots de ces fourbes est simple mais extrêmement efficace et trompeur. Par un seul mot «fut», ils ont changé la signification de l'Inspiration et l'attribue uniquement aux autographes ou manuscrits originaux écrit directement par les prophètes et les apôtres et ceux-ci n'existent plus, nous en avons seulement que des copies de copies à travers les siècles. Non seulement cela, mais ils ont changé complètement le sens du passage sur l'Inspiration en disant que ce sont les auteurs qui ont été inspirés, lorsque la Bible dit clairement que ce sont les Écritures qui sont inspirées. En d'autres mots, selon ces mystificateurs qui abusent de la confiance et de la crédibilité des gens, et sans entrer dans les complexités de la Critique Textuelle, cela voudrait dire que la Bible actuelle que nous avons entre nos mains ne serait plus inspirée. Or si l'Écriture n'est plus inspirée, elle ne serait donc plus «utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la droiture.» En fait la Bible ne vaudrait plus rien et le journal du coin serait plus utile pour nous enseigner. Par une telle duperie, ces charlatans usurpent l'autorité des Écritures et s'érigent en maîtres sur son interprétation et sur la foi des gens qu'ils manipulent à leur guise. Et les gens aveuglés par l'étalage pompeux de leur érudition tombent dans le piège de leurs fausses interprétations, et séduits par ces vipères ils vont en séduisant d'autres dans les mêmes voies tortueuses. Il en advient donc que la foi de ces hypocrites repose sur une Bible fantôme qui n'existe plus et qu'ils n'ont jamais vus, ce qui nous indique clairement que leur foi n'est que présomption et duplicité, car la foi réelle provient de la Parole de Dieu (Romains 10:17) et si celle-ci n'existe plus comme disent ces réprouvés, nous serions tous sans espérance. Puisque l'autorité des Saintes-Écritures provient de l'inspiration de son texte vivant, les imposteurs sont donc sans autorité dans leurs proclamations de l'Évangile qu'ils doivent altérer pour convenir à leurs fabulations (voir: La Bible Authentique, quelle version).
Regardons maintenant ce que le grand réformateur, Jean Calvin, nous dit sur le sujet de l'Autorité des Saintes-Écritures:
Avant d'aller plus loin il convient d'introduire ici quelques remarques sur l'autorité de l'Écriture... Ce sujet mérite une ample étude et une discussion attentive...
C'est une erreur fréquente et pernicieuse de prétendre que l'Écriture Sainte tient son autorité de l'Église. Comme si la vérité éternelle et inviolable de Dieu s'appuyait sur la fantaisie des hommes! C'est se moquer du Saint Esprit que de poser les questions que posent ces gens «Qui nous certifie que cette doctrine vient de Dieu?», ou bien: «Qui nous prouve qu'elle nous est parvenue intact», ou encore «Qui décidera que tel ou tel livre doit être accepté, tel autre rejeté comme apocryphe, si l'Église n'en décide pas infailliblement?»... À cela nous répondons: Que deviendrons les consciences inquiètes en quête d'une ferme assurance si elles ne peuvent s'appuyer que sur le bon plaisir des hommes?... Et à quelles railleries notre foi sera-t-elle exposée de la part des incroyants, et combien elle sera suspecte à tous si elle ne s'appuie que sur une autorité factice, à la merci des hommes...
Si l'Église chrétienne a été fondée sur les écrits des prophètes et la prédication des apôtres, il est clair que la doctrine a précédée l'Église, qui s'est construite sur elle. Les fondations viennent avant la maison... Quand l'Église reçoit l'Écriture Sainte et lui donne son adhésion elle ne confère pas l'authenticité à une chose auparavant douteuse et incertaine: elle s'y attache et la vénère parce qu'elle reconnaît en elle la pure vérité de son Dieu. Quand on se permet de nous demander comment nous saurons que l'Écriture vient de Dieu si nous nous en remettons à la décision de l'Église, c'est comme si on nous demandait comment nous apprenons à distinguer la clarté des ténèbres, le blanc du noir, le doux de l'amère. Car l'Écriture manifeste aussi nettement sa vérité que le blanc ou le noir leur couleur, le doux de l'amère leur saveur...
(...) L'autorité de l'Écriture n'est qu'une introduction pour nous préparer à la foi en l'Évangile...
Retenons bien ce que j'ai dit naguère: nous n'aurons pleinement foi dans la doctrine que si nous sommes parfaitement assurés que Dieu en est l'auteur. La souveraine preuve de l'Écriture est tirée de la personne de Dieu qui parle en elle. Les prophètes et les apôtres ne se vantent pas de leur subtilité, ni de leur haut savoir, ni d'aucun prestige humain; ils ne se fient pas à la puissance du raisonnement. Pour capter l'attention et soumettre les cœurs ils mettent en avant le nom sacré de Dieu... Il faut pour nous persuader, non des raisons humaines, ou des opinions ou de conjectures, mais le témoignage intime du Saint Esprit... Il ne suffit pas de défendre la Parole de Dieu en réfutant les attaques et les calomnies des méchants pour leur mettre au cœur les certitudes dont se nourrit la piété; car les gens profanes pensent que la religion est affaire d'opinion. Refusant de rien croire à la légère, ils exigent qu'on leur prouve rationnellement que Moïse et les prophètes ont parlé sous l'inspiration de Dieu. À quoi je réponds que le témoignage du Saint Esprit est supérieur à toute raison: car bien que Dieu suffise à attester sa propres Parole, le cœur des hommes ne peut accueillir cette Parole avec foi que si elle y est scellée par le témoignage intérieur de l'Esprit. Il faut que le même Esprit qui a parlé par la bouche des prophètes entre dans notre cœur et le touche au vif pour le persuader que les prophètes ont fidèlement déclaré ce qui leur était commandé d'en haut....
Ceux-là seuls qui ont reçu l'enseignement du Saint Esprit se reposent sur l'Écriture avec droiture et fermeté. Bien qu'elle s'authentifie d'elle-même, qu'elle ne puisse être contredite et qu'elle n'ait besoin ni de preuve ni d'argument, car c'est le témoignage du Saint Esprit qui lui confère la certitude. La majesté qui est en elle suffit à la faire respecter. Mais pour qu'elle nous touche vraiment il faut qu'elle soit scellée dans notre cœur par le Saint Esprit. Illuminer par sa puissance notre certitude que l'Écriture est la Parole de Dieu ne dépend plus de notre jugement ni de celui des autres. Elle nous est attestée au-delà de tout jugement humain et nous savons de façon immédiate et indubitable que, par le moyen des hommes, elle nous vient de la bouche même de Dieu, comme si nous contemplions en elle, de nos yeux, la personne de Dieu... C'est donc une intuition, qui n'a pas besoin de raisons, mais cependant une connaissance appuyée sur une très bonne raison, puisque notre esprit s'y repose de façon plus totale et plus assurée qu'en n'importe quelles raisons. En fait c'est une perception de la vérité que seule une révélation divine peut engendrer. Je ne dis ici que ce que chaque fidèle expérimente en lui-même, à cela près que mes paroles sont faibles, et indignes de ce qu'elles tentent d'exprimer... Il n'y a de véritable assurance que celle que le Saint-Esprit scelle dans nos cœurs...
Jean Calvin
INSPIRATION, RÉDACTION ET
PRÉSERVATION DES SAINTES-ÉCRITURES
Le témoignage du peuple de Dieu:
La Critique Textuelle naturaliste et néologique, ne prend aucune considération pour "l'inspiration verbale, plénière, et permanente" des Saintes Écritures. Ceci est évident par le fait que les apostats et déformateurs professionnels de la vérité, Westcott et Hort, dirigeants du Comité de Révision des Saintes-Écritures en 1881, désavouèrent cette doctrine essentielle enseignée clairement par la Parole de Dieu. Ainsi nous dit le Dr. David Otis Fuller (Which Bible): «Pourquoi un Chrétien, qu'il soit un savant ou un simple croyant, devrait-il mettre sa confiance dans la théorie de Westcott et Hort lorsqu'elle n'a aucune considération pour l'élément surnaturel dans l'Écriture. Comme nous voyons dans les écrits de Westcott et Hort, ils ne contiennent rien sur le sujet de l'inspiration verbale, tout simplement parce que Westcott et Hort désavouèrent cette doctrine. Aucune appréciation de la préservation divine du texte s'y trouve...»
Cette présente génération de ceux qui étudient la Parole de Dieu a été éduquée, pour la plus grande partie, dans les principes de Westcott et Hort et accepte leur théorie sans aucune vérification critique. Même de croire que le Texte Reçu Grec du Nouveau Testament, ses traductions et versions, est le Texte Original laisse l'étudiant ouvert à toutes sortes de charges de bigoterie, d'ignorance, de préjudice et de diffamation. Il ne peut même dire, ou encore moins croire, que le Texte Reçu est le seul qui soit complètement inspirée de Dieu et préservé par sa divine providence sans être soupçonné d'hérésie. Or, comme nous dit le Dr. Edward F. Hills: «Ceux qui rejettent ce point de vue orthodoxe du Nouveau Testament, ont rejeté non seulement les évidences mais aussi la promesse de Christ de préserver pour toujours le seul vrai texte du Nouveau Testament, ainsi que les doctrines d'inspiration divine et de préservation providentielle. Christ est-il fidèle à ses promesses ou non? Si nous croyons dans cette promesse, nous devons faire comme Burgon et d'autres chrétiens orthodoxes, et allouer cette promesse à nous diriger dans nos rapports avec le Texte du Nouveau Testament... Toutefois, c'est précisément ici que plusieurs chrétiens sont fatalement inconsistants. Ils disent croire dans la promesse que Christ fit de préserver le texte Authentique du Nouveau Testament, mais en pratique ils ignorent cette promesse et traitent le texte du Nouveau Testament comme le texte d'un livre bien ordinaire. Ainsi, dans la base, ils sont coupables d'infidélité. Dans leurs efforts de plaire aux critiques ils tombent dans l'incrédulité et se privent eux-mêmes de toute base de confiance dans l'infaillibilité de la Bible. Car si le Nouveau Testament Authentique n'est qu'un livre ordinaire, la confiance en son texte n'est qu'une probabilité, jamais une certitude» (voir: Texte Reçu avec Dictionnaire).
Mais, au-dessus de tout, l'inspiration divine des Saintes Écritures, même dans ses plus petites parties, est confirmée par tous chrétiens réels qui ont expérimenté sa puissance vivifiante, premièrement dans leur conversion, puis ensuite dans les conflits qui suivirent. Lorsque la Sainte Écriture maîtrisa leur conscience, les abaissa au pied de la croix, et leur donna la révélation du renoncement de l'Esprit des vivants en leur faveur, ce qui les saisit ne fut pas la Bible dans son entier, ni même un chapitre, ce fut un verset ou même un seul mot qui fut comme la pointe de l'Épée dirigée par la main de notre Admirable Esprit des vivants. Cette influence divine, concentrée en un seul mot, saisit leur conscience par une force irrésistible qui les envahit. Ce fut qu'une seule parole mais cette «Parole était de Dieu», (Jean 1:1), et ils la reconnurent instantanément comme «l'appel irrésistible du Seigneur Jésus», le Bon Berger (Jean 10:2-4,14).
Ainsi fut le témoignage du peuple de Dieu dans tous les âges. Chacun de nous a expérimenté pour lui-même l'inspiration que la Bible se réclame, sans laquelle nous ne pouvons être considéré comme Chrétien. Nous y croyons, non seulement à cause que l'Écriture l'atteste, mais parce que nous l'avons vu et que nous pouvons nous même rendre témoignage de cette expérience bénie (1 Jean 1:1-3). Or, le message que nous vous annonçons par "l'inspiration", est que le texte entier de la Sainte Écriture, le Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau Testament, est "un Texte Vivant" dont "chaque mot respire de Dieu" dans l'original comme dans ses traductions et versions, ayant été décrété ainsi dans le Souverain Conseil de Dieu avant même la fondation du monde, pour le salut des élus et le châtiment éternel des réprouvés qui rejettent sa Bible Authentique pour les fabulations d'une approximation moderne (voir: Nos Bibles Modernes Falsifiées).
Parallèles de l'Inspiration:
Dans l'Écriture, l'inspiration détient des parallèles étroits avec les doctrines essentielles de la Grâce, particulièrement la Double-Prédestination issue d'une "révélation" spéciale du décret éternel de l'Admirable Esprit des vivants. Or, la Révélation est l'ensemble des vérités que notre Admirable Esprit des vivants, dans sa Grâce, a voulu nous faire connaître pour notre salut, lequel Il a prédestiné d'avance de toute éternité (Éphésiens l:4-11; 2 Timothée 8:9). L'inspiration des Écritures est donc une "Révélation Spéciale" mise par écrit dans les mots d'un langage humain fécondés de l'Esprit de l'Admirable Esprit des vivants. Comme telle, l'inspiration est un don gratuit du renoncement, tel de Dieu dans sa résignation de Lui-même que nous pouvons définir comme «l'incarnation de l'Esprit Saint dans la Parole écrite». Il est clair que le parallèle de cette doctrine est l'incarnation du Seigneur Jésus ou «la manifestation de Dieu dans la chair» (1 Timothée 3:16; Jean l:14), et la nouvelle naissance miraculeuse des élus. Cette vérité essentielle que l'Écriture est «la Parole Vivante de Dieu» fut saisi par les grands Réformateurs du XVIe siècle qui œuvraient sur le Texte Reçu et ses traductions. Selon Henri Strohl "Luther jusqu'en 1520": «Pour Luther, l'autorité de la Bible... est fondée sur l'expérience selon laquelle l'Esprit qui anime l'Écriture agit directement sur le cœur. C'est une personne qui parle par elle et se révèle comme une puissance qui contrecarre l'action de la volonté pécheresse et transforme la volonté humaine, conformément à celle de Dieu... Ainsi il dit: «Ceux qui s'écartent de la Parole de Dieu, restent nécessairement dans l'impureté et en tout ce qui est contraire à la Parole de Dieu car on s'écarte du Dieu vivant en s'écartant de sa Parole, car elle est vivante et rend tout vivant; elle est Dieu lui-même... S'écarter d'elle est un manque de foi». En ce qui concerne Jean Calvin, Henry Beveridge mentionne (Institutes of the Christian Religion, Vol. 1) «Calvin dit que l'Écriture contient une énergie divine qui vit et respire en elle»... Il ajoute «que Dieu s'est manifesté Lui-même dans sa Parole».
Du fait que l'inspiration entretient des liens étroits avec la Double-Prédestination, nous indique son parallèle avec l'élection et la réprobation. Comme Dieu a choisi ses élus, ainsi il a choisi chaque parole individuelle pour exprimer sa révélation écrite dans un contexte qu'il a déterminé. Puisque les élus de Dieu «ne périront jamais» (Jean 10:28), «il ne peut se faire que la Parole de Dieu soit anéantie» (Romains 9:6). Aussi comme Dieu a décrété la condamnation des réprouvés à la perdition éternelle, il désavoue toutes versions des Saintes-Écritures qui ne sont pas fidèles aux Textes Originaux qu'il a choisis pour porter le message de sa révélation, à savoir: Le Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau Testament. Toutes versions et traductions de la Bible qui ne sont pas basées sur ces deux textes sont désapprouvées par la Volonté de Dieu, et leurs traducteurs et défenseurs sont sujets à la condamnation d'un châtiment éternel pour avoir falsifiés la Parole de Dieu avec des versions et traductions dénaturées qui proviennent du texte éclectique étranger de la Critique Textuelle. Ceux qui supportent «le feu étranger» des versions modernes dénaturées de la Bible subiront les conséquences de leurs actions, comme dit la Parole de Dieu: «Or les fils d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun leur encensoir, y mirent du feu, posèrent du parfum dessus, et offrirent devant L'ADMIRABLE un feu étranger; ce qu'il ne leur avait point commandé. Et un feu sortit de devant L'ADMIRABLE, et les dévora, et ils moururent devant L'ADMIRABLE.» (Lévitique 10:1-2). Ainsi périra tous les défenseurs des bibles dénaturées comme la Segond (dans toutes ses éditions et versions), la Darby, la TOB, la Jérusalem, la Traduction du Monde Nouveau, la Septante Mythique, etc.. Si vous désirez une Bible fidèle basée sur le Texte Massorétique Hébreu et le Texte Reçu Grec procurez-vous d'une Bible Martin, Ostervald, et particulièrement de la Bible récente de Machaira 2020 qui est la plus fidèle aux Textes Originaux malgré que ses nouvelles traductions soient difficiles à comprendre pour certains. N'est-ce pas exactement ce que Pierre dit de Paul: «Et croyez que la longue patience de notre ADMIRABLE est votre salut, comme Paul notre frère bien-dévoué vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée; Et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses; parmi lesquelles il en est de difficiles à comprendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition.» (2 Pierre 3:15-16) (voir: La Bible de Machaira 2020 avec Concordance Exhaustive).
La Préservation est donc la conséquence directe de l'Inspiration. Personne ne peut ajouter ou retrancher des paroles du Livre Vivant sans en payer les conséquences (Apocalypse 22:18-19). La traduction est évidemment un autre sujet, mais en générale il nous faut comprendre qu'un mot détient plusieurs autres significations et synonymes qui peuvent s'appliquer au même contexte d'une phrase sans trahir la signification originale pour en éclaircir le sens davantage. Le traducteur, s'il est vraiment chrétien, car la très grande majorité ne le sont pas, est dirigé par l'Esprit de Christ en lui pour déterminer le contexte historique, linguistique, culturel et cultuel afin de sélectionner le terme qui convient le plus au sens original. Évidemment que cela ne fait pas l'affaire des réprouvés qui préfèrent les conjectures sophistiquées de la philosophie qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, pour supporter leurs doctrines particulières (2 Pierre 1:20). Mais Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, est celui qui a établi Lui-même «le texte de la Parole que nous avons reçu» (1 Thessaloniciens 2:13) dans celui qui se nomme «le Texte Reçu», et non dans «le Texte Néologique» dénaturé et défectueux de la Critique Textuelle. Conséquemment, le Texte Reçu Grec est entièrement inspiré de Dieu, dans l'original comme dans ses copies et ses traductions (voir: Le Texte Reçu Grec avec Codes Strong et la Bible du Prince-Roi 2020 avec Codes Strong).
Puisque la puissance de Dieu n'est pas limitée par les faiblesses des copistes, ni par le langage des hommes; il ne peut se faire que sa Parole cesse d'être vivante, c'est à dire d'être inspirée et préservée intacte dans le texte de la masse imposante des manuscrits Byzantins compilées et consolidées dans le Texte Reçu par
Érasme de Rotterdam. Il est inconcevable que l'Inspiration se limite uniquement aux Autographes, comme prétendent les réprouvés, car cela nous priverait de la Grâce infuse par la Parole Vivante imprégnée de l'Esprit de la Présence de Christ. Nous avons donc l'assurance que dans le Texte Reçu Grec, il n'y a aucune erreur, aucun motif impur, ni fraude, car Dieu en est témoin (1 Thessaloniciens 2:4-5). Évidemment cela se rapporte à la traduction mais seulement dans la mesure de sa précision sur le sens des termes originaux, car celle-ci peut variée dans différentes versions et n'affecte aucunement l'inspiration du fait de la flexibilité du langage, du temps qu'elle demeure fidèle aux contextes des différentes nuances des termes originaux pour nous transmettre leur message avec précision. Ce qui veut dire que dans la mesure de son infidélité elle n'est pas inspirée mais expirée dans ses expressions dénaturées qui falsifient le message de sa révélation. Or nous ne sommes pas de ceux qui falsifient la Parole de Dieu, comme dit l'apôtre Paul: «Car nous ne falsifions point la Parole de L'ESPRIT DES VIVANTS, comme beaucoup le font; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de L'ESPRIT DES VIVANTS, devant L'ESPRIT DES VIVANTS, en Christ.» (2 Corinthiens 2:17). Ainsi toutes traductions basées sur le Texte Massorétique Hébreu et le Texte Reçu Grec sont inspirées dans la mesure de leurs précisions dans le français moderne, dont chaque mot contient plusieurs nuances ou synonymes.
L'appel efficace ou Grâce irrésistible qui découle de l'élection, nous indique l'infaillibilité et l'efficacité de la Parole inspirée d'accomplir son œuvre d'élection, il en est ainsi de même avec son œuvre de rétribution qui prive les impies de la grâce souveraine. Et, finalement, dans la doctrine de la Persévérance des Saints, nous voyons la Persévérance de l'Inspiration, c'est à dire "l'inspiration perpétuelle ou permanente des Écritures, sa pleine transmission dans les copies et les traductions fidèles aux Originaux". Ce point n'est pas à négliger tellement il est important et crucial en nos temps modernes à cause de ceux qui en déforment la signification en appliquant l'inspiration seulement aux Autographes qui n'existent plus, et auxquels personne ne peut se référer. Plusieurs critiques textuels, théologiens et pasteurs, parlent d'inspiration, mais ils n'entendent pas par-là l'inspiration authentique par laquelle l'Écriture Sainte est la source et la norme unique de la Foi et de la vie éternelle (Jean 17: 20; Éphésiens 2: 20). Ces gens sont des imposteurs prétentieux et des déformateurs de la vérité révélée, au service de leur nature humaine déchue qui est esclave de la chair et du péché, dans le but de valoriser la dignité humaine dans ses prétentions d'autorité sur la Parole de Dieu.
L'Inspiration Verbale:
Nous avons désigné l'Écriture comme étant «la Révélation Spéciale» de Dieu, une révélation où les faits et les discours vont ensemble, les mots interprétant les faits, les faits accordant aux mots toute leur substance et leur signification, la substance des mots étant imprégnée du Saint Esprit de Christ, et leur signification étant prédéterminé dans un contexte prédisposé de toute éternité. Ainsi, dans le contexte scripturaire de 2 Timothée 3:16, nous signifions par «Inspiration Verbale» l'inspiration des mots qui composent l'Écriture, et non une inspiration de pensées ou de personnes. Le contexte immédiat de ce passage divinement pré-ordonné, ne mentionne aucunement l'inspiration des auteurs (prophètes et apôtres) qui ont rédigé les Autographes, comme prétendent les réprouvés et imposteurs. Pour éviter tout malentendu, nous classerons le rôle des auteurs dans «la doctrine de la Rédaction» plutôt que dans celle de «l'Inspiration». C'est pourquoi nous devons rejeter l'affirmation populaire que «l'inspiration s'applique aux hommes, non aux paroles écrites», et professer que «cette miraculeuse opération du Saint-Esprit (l'inspiration), n'avait pas pour objet les écrivains eux-mêmes ― ils n'étaient que ses instruments et devaient vite disparaître, ― mais les saints livres» au nombre de soixante-six qui forment la Bible authentique jusqu'à nos jours. Le Dr. David Otis Fuller est encore plus précis dans sa citation du Dr. George Sayles Bishop: «Rien n'est dit dans la Bible à propos de l'inspiration des écrivains", et cela nous ne devons pas l'oublier. Nous devons maintenir cette vérité essentielle face au malentendu d'appliquer l'inspiration aux «écrivains de l'Ancien et du Nouveau Testament afin qu'ils proclament et écrivent d'une manière exacte et authentique le message tel que reçu de Dieu»; ce qui aurait pour effet de nier l'inspiration directe des mots écrits pour lui substituer la fiction d'une inspiration de la personne ou d'une inspiration des pensées, contredisant la Parole de Dieu qui nous dit: «Toute l'Écriture est divinement inspirée», et non: «Tous les auteurs sont divinement inspirés».
Nous devons rejeter aussi comme fausse l'affirmation des apostats et réprouvés qui supportent les théories de Westcott et Hort pour justifier le Texte Néologique, (Doctrine Essentielles de la Bible, Tome 1, Cours de SEMBEQ) de la secte Baptiste Alexanienne du Québec, à savoir: «L'inspiration ne s'étend qu'aux documents originaux et non pas aux traductions ou aux copies. Ces manuscrits n'existent plus mais des savants ont beaucoup étudié pour déterminer l'exactitude du texte qui existe. Quoique des variations mineures (?) surgissent, elles affectent rarement un enseignement de l'Écriture». Cet enseignement subversif et pernicieux de SEMBEQ ou «Séminaire Baptiste Évangélique du Québec», nid de l'apostasie dans notre belle province, est utilisée aussi par André Lamorte, un des partisans de la critique textuelle néologique, (Problèmes des versions françaises de la Bible.): «Quand nous déclarons que la Bible est la Parole de Dieu pleinement inspirée, il s'agit des originaux Hébreu et Grec, et non point des traductions... Nos versions, en effet, ne sont pas inspirées. C'est là un fait (?) dont les croyants ne peuvent sous-estimer l'importance».
Voici donc le point crucial de ces déclarations fallacieuses abominables. Si seulement les "documents originaux" (les Autographes) sont inspirés, il en advient que nos versions ne le sont pas. Conséquemment, cela voudrait dire que la Bible n'a aucune valeur aujourd'hui, pire, qu'elle n'existerait même plus, puisque les «documents originaux» ou «autographes» rédigés de la main des prophètes et des apôtres n'existent plus, et ceux-ci sont les seuls considérés comme étant «inspirés» par le grand savoir
contouré et subversif des réprouvés. Ils ont manqué de réaliser que l'inspiration mentionnée dans 2 Timothée 3:16-17, se réfère directement au texte de l'Ancien Testament. Ce n'est que vers la moitié du premier siècle que les écrits du Nouveau Testament furent considérés au même niveau que ceux de l'Ancien. Ce qui veut dire, qu'en cette période où l'apôtre Paul écrivit ce passage, seulement des copies des Originaux de l'Ancien Testament existèrent, les Autographes ayant été détruits depuis longtemps. Ce fait indéniable n'empêcha pas l'apôtre Paul de déclarer que «Toute l'Écriture est divinement inspirée». Il est évident que Paul lui-même reconnaissait «l'inspiration» des copies des Originaux. Jésus lui-même reconnaissait l'autorité et l'inspiration des copies des Originaux qu'il citait à mainte reprise: «Vous sondez les Écritures, parce qu'en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi» (Jean 5:39).
Sûrement nos supposés savants de la Critique textuelle néologique et leurs pantins, connaissent mieux que le Seigneur Jésus et l'apôtre Paul, après tout n'ont-ils pas «beaucoup étudié pour déterminer l'exactitude du texte qui existe» comme prétend l'apostat Jacques
Alexanian, directeur du «Séminaire Baptiste Évangélique du Québec» (SEMBEQ), ainsi que plusieurs autres réprouvés de la sorte dont le nombre est incalculable, tellement ils sont nombreux dans le christianisme contrefait moderne. Nous voyons aussi que la secte Baptiste porte la couronne infernale pour la déformation de la Parole de Dieu qu'elle falsifie à sa guise pour convenir à sa théologie abjecte, afin de capturer des âmes dans ses filets pour en faire des clones à leur image. Leur contagion s'est répandue mondialement au point que tous les évangéliques sans exception professent les mêmes hérésies sans être conscient de leurs origines. Ils se sont tous détournés de la vérité pour en adopter une approximation subtile et raffinée qui plaît à leur condition de réprouvés, car cela valorise les efforts de leur libre-choix illusoire qu'on retrouve aussi dans l'analyse des manuscrits, et qui se nomme l'Éclectisme (voir: Les Manuscrits du Nouveau Testament).
Considérons ces paroles de Bruce Pringle, (The Word of God in English): "Il est à remarquer que les érudits bibliques professent leur foi dans l'inspiration et l'infaillibilité des Écritures uniquement dans les Autographes Originaux. Puisque les manuscrits originaux n'existent plus aujourd'hui, je laisse le lecteur déterminer par lui-même la valeur de leur confession de Foi... Celui qui croit que l'inspiration et l'infaillibilité s'appliquent uniquement aux manuscrits originaux a très peu de respect pour la Parole de Dieu comme nous l'avons aujourd'hui, car il est évident qu'il ne croit nullement qu'elle est la Parole de Dieu... Le cœur de l'affaire est simplement que l'inspiration sans la préservation n'a aucune valeur". Cette vérité fut même réalisée avant la formation du Comité de Révision en 1881 par Richard Chenevix Trench, Doyen de Westminster en 1856, (Trench on Bible Revision): «Il ne faut jamais oublier que pour la grande multitude des lecteurs, la Bible Authentique n'est pas une traduction d'un livre inspiré mais est elle-même le livre inspiré... puisque l'inspiration n'est pas limitée par les mots Hébreu et Grec du message divin qui fut communiqué premièrement aux hommes, mais se perpétue dans la traduction des mots qui représentent fidèlement et pleinement les termes originaux, et ceci, dans la mesure de leur exactitude. Conséquemment, dans la mesure où des divergences existent entre l'original et la copie, la copie est moins inspirée que l'original; en effet, selon la gravité de l'étendue des divergences, la copie n'est pas inspirée du tout» (voir: Comparaison des versions).
Le Dr. Trench touche le point crucial de la controverse entre le Texte Majoritaire contenu dans la grande masse (95%) des manuscrits Grecs Byzantins, les citations des Pères, et les anciennes versions, compilé et consolidé dans le Texte Reçu des Réformateurs Protestants; et le Texte Minoritaire contenu dans le petit nombre (5%) des manuscrits Grec corrompus Alexandrins, particulièrement le Vaticanus et le Sinaïticus, restauré dans le Texte Néologique des Critiques Textuels d'où nous avons les versions modernes dénaturées de la Bible (voir: Texte Reçu et Texte d'Alexandrie).
Le Codex
Vaticanus:
Ce Codex consiste
de 759 pages de 10" x 10 1/2", chacune contenant trois colonnes d'environ 41
lignes chaque. Les hypocrites et menteurs du modernisme prétendent qu'il
contient la Bible complète, mais la vérité est autrement. Plusieurs sections
y manquent: presque toute la Genèse de 1:1 à 45:28; Psaumes 106 à 138;
certaines parties de 1 Samuel, 1 Roi et Néhémie; Matthieu 16:2,3; Marc
16:9-20 où est contenu un espace libre qui indique que ces versets furent
enlevés; Romain 16:24; les épîtres au complet de 1 et 2 Timothée ainsi que
celle de Tite; Hébreux 9:15 à 13:25; et tout l'Apocalypse. Dans les
Évangiles, le Vaticanus ou Codex "B", enlève des mots et des passages en
entier environ 1491 fois. Sur chacune de ses pages il porte les traces de
négligences de transcription. Ce Codex dénaturé diffère du Texte Reçu dans
les particularités suivantes: Il omet environ 2877 mots; ajoute 536 mots;
substitue 935 mots; transpose 2098 mots; et modifie 1132 mots; pour un total
de 7578 divergences verbales (True or False, par: David Otis Fuller). Ce
texte, convenablement disséqué et dénaturé, est celui que les érudits comme
Westcott et Hort, Tregelles, Tichendorf et Lachman; ainsi que leurs pantins
comme F.F. Bruce, D.A. Carson, René Pache et André Lamorte; nomment comme
étant "le meilleur texte", "le texte le plus parfaitement préservé", "un
texte remarquablement pur" (The Word of God in English, par: Bruce Pringle).
Il convient évidemment au raisonnement serpentin de leur nature humaine
déchue et corrompue. Nous savons de Bruce Pringle "qu'en 1669, une collation
de ce manuscrit, qui se trouvait à Rome, fut faite par Bartolocci, mais ne
fut pas publié avant 1819. Napoléon amena ce manuscrit à Paris comme prix de
sa victoire, où il demeura jusqu'en 1815 avant d'être retourné à la
librairie du Vatican. Après son retour à Rome, nous n'entendons plus parler
de ce manuscrit avant 1845, lorsque le Dr. Tregelles, armé d'une lettre du
Cardinal Wiseman, se rendit à Rome avec l'intention d'examiner ce Codex
obscur. Il réussit à le voir après plusieurs problèmes suspects. Deux
prélats furent désignés pour le surveiller. Ils ne lui permirent point
d'ouvrir le livre avant d'avoir fouillé ses poches, et lui enlever l'encre
et le papier qu'il avait pour prendre des notes. Toute étude prolongée sur
certains passages lui fut interdit, et ils lui enlevèrent le livre lorsqu'il
portait trop attention à certains passages. En 1867, Constantin Tischendorf,
entreprit une étude de ce même Codex avec la permission du Cardinal
Antonelli. Il avait presque terminé trois Évangiles, lorsque ses efforts de
transcriptions furent découverts. Le livre lui fut immédiatement enlevé et
son accès interdit. La permission lui fut restaurée par l'intervention du
Cardinal Varcellone, mais seulement pour quelques heures. En tout,
Tischendorf eut accès à ce manuscrit pour une période de 42 heures, et
seulement trois heures à la fois, dans lesquelles il étudia principalement
les Évangiles. Malgré cela, il eut l'audace d'affirmer: "J'ai réussi à
préparer le Nouveau Testament au complet pour une nouvelle édition
entièrement fidèle, afin d'obtenir tous les résultats désirés". Il est
peu probable, voir même impossible, qu'une édition fidèle fut obtenue en si
peu de temps, considérant les difficultés qu'un tel texte présentes. Il
semblerait que l'enthousiasme et l'hypocrisie de Tischendorf surmonta sa
raison délirante, comme ce fut le cas dans sa découverte du Codex Sinaiticus.
À part de ces observations rapides et superficielles, la majorité des
savants Protestants durent se satisfaire avec l'édition Catholique Romaine
qui fut imprimée en 1868, ou avec les photos relâchées par le Vatican en
1889". Le Codex Vaticanus date du 4e siècle et fut écrit probablement entre
325 et 350. Son texte s'accorde avec celui de Hésychius d'Égypte et est
supporté par plusieurs citations d'Origène et de Cyrille d'Alexandrie.
Originellement, il faisait partie, avec le Codex Sinaïticus, des 50 Bibles
Œcuméniques que l'Empereur Constantin ordonna à Eusèbe de Césarée de
préparer pour les églises de Constantinople. Lorsque Constantin, Souverain
Pontife des Mystères Chaldéens et adorateur du dieu Mithra, déménagea le
siège de son empire à Constantinople en l'an 330, Eusèbe de Césarée fut
choisi comme chefs de ses conseillers spirituels. Nommé le Père de
l'Histoire Ecclésiastique, Eusèbe fut un ami intime de Pamphile, disciple
d'Origène, et à l'exception de ce dernier, il fut l'écrivain le plus
volumineux de l'antiquité. Il hérita de Pamphile la librairie d'Origène et
devint en charge de l'école de Césarée fondée par celui- ci. Eusèbe prépara
les 50 Bibles ordonnées par Constantin à partir de la 5e colonne de l'Hexaple
d'Origène, c'est à dire "la Septante" d'où nous trouvons ici la vraie
origine. Jay P. Green (Interlinear Greek-English New Testament) mentionne
que "Pamphile et Eusèbe faussèrent des manuscrits de la Parole de Dieu, et
les présentèrent comme des copies exactes des Textes Originaux". Nous
savons, en effet, que Pamphile et Eusèbe s'unirent pour venger la mémoire du
célèbre Origène, responsable d'avoir donné une direction aux forces de
l'apostasie. Nous savons aussi que des lectures du Codex Vaticanus furent
proposées à Érasme de Rotterdam et qu'il les ignora parce qu'il les
considérait comme des falsifications de la Parole de Dieu, et adhéra aux
texte des manuscrits Byzantins pour formuler son Texte Reçu Grec nommé aussi
Texte Majoritaire.
Le Codex
Sinaiticus:
Nous retrouvons
une des plus grandes abominations du modernisme dans "Le Phare" de Décembre
1976, un périodique Baptiste, où il est déclaré: "le Codex Sinaïticus et
le Codex Vaticanus sont considérés comme les autorités majeures en matière
de textes bibliques et, quand ils concordent, exégètes et éditeurs
s'inclinent". Ce périodique Baptiste du Québec, reflète très bien la
mentalité du Néo-Évangélisme qui empoisonne la Foi des chrétiens
francophones de nos jours. Le Codex Sinaïticus fut découvert en partie au
mois de Mai 1844, par A.F.C. Tischendorf, dans les ordures destinées à être
brûlé du Monastère Sainte-Catherine, situé aux pieds du mont Sinaï. Il y
trouva 43 feuilles d'un manuscrit très ancien, les autres fragments avaient
déjà été brûlés. Il publia cette fraction de manuscrit sous le titre: Codex
Frédéric-Auguste, à l'honneur de son souverain le roi de Saxe. Il retourna
au monastère en 1859 et fut remis, par le gardien, un manuscrit de la
Septante qui contenait d'autres parties de l'Ancien Testament et du Nouveau
Testament (Voir: La Septante Mythique). Une
nouvelle découverte fut faite à ce même monastère en 1976-78 dont nous avons
très peu de nouvelles. Le texte du Sinaïticus témoigne de dix tentatives de
révisions ou de corrections. Le Dr. Scrivener, un savant biblique compétent,
publia en 1864 un document sur la collation de ce Codex avec des notes très
intéressantes. Il affirme que «cet ancien manuscrit du 4" siècle est
entièrement couvert d'altérations de nature à corriger le texte, dont la
grande partie se rapporte au 6" et 7" siècle; et que celles-ci furent faites
par dix différents réviseurs» (True or False, par: David Otis Fuller). De
ces faits, nous dit le Dr. Fuller, "nous savons que l'impureté du contenu
entier du Codex Sinaïticus fut reconnue par les scribes qui tentèrent de le
corriger, et ceci depuis son origine jusqu'à ce qu'il soit rejeté et
considéré complètement inutile". Le fait que les moines du monastère de
Sainte-Catherine utilisèrent des sections de ce manuscrit pour allumer leur
feu, nous indique clairement qu'ils étaient conscients de sa corruption et
de son inutilité. Ceci nous indique que Tischendorf s'est fait avoir par ces
moines rusés pour la jolie somme de 9000 roubles, le prix le plus élevé qui
ait jamais été payé pour un manuscrit. Ainsi ce vieux proverbes anglais
s'avère être vrai: "There's a sucker born every minute". Les
adhérents du modernisme, savants, exégètes, pasteurs et éditeurs,
s'inclinent donc devant une duperie. Il manque dans le texte de ce Codex
corrompu: Genèse 23:19-24, ainsi que le chapitre 46; Nombres 5:27 et 7:20; 1
Chronique 9:27 et 19:17; tout le livre de l'Exode et celui de Josué; 1 et 2
Samuel; 1 et 2 Rois; le livre des Juges; Ézéchiel, Daniel, Osée, Amos,
Michée; Matthieu 16:2,3; Marc 16:9-20 où il contient un espace pour ces
versets, tout comme dans le Vaticanus; Jean 5:4 et 8:1-11; Actes 8:37;
Romains 16:9-20; 1 Jean 5:7; et une douzaine d'autres versets. Lorsqu'il est
comparé au Texte Reçu, nous y trouvons 9000 altérations. Alexandre Souter
(The Text and Canon of the New Testament) nous fait remarquer que le Codex
Sinaïticus contient une particularité intéressante, une inscription qui nous
indique son origine comme étant la même que celle du Vaticanus:
"Reproduit et corrigé selon l'Hexaple d'Origène. Antoine a fait la
comparaison et moi Pamphile la correction". Ceci ne laisse aucun doute
que ce Codex est une reproduction de la Septante d'Origène qui en est
l’auteur original. Nous savons en plus, selon Souter, que Jérôme, le
traducteur de la Vulgate Latine, avait une copie de ce manuscrit corrompu en
sa possession, et l'utilisa amplement dans sa traduction pour pervertir le
texte de l'ancienne Version Italique ou Vestus Itala.
Or, les manuscrits Byzantins contiennent tous quelques divergences mineures, dont la majorité sont de nature grammaticale. Évidemment une faute de grammaire est loin d'être une altération, une omission, ou une falsification. Ces différences légères dans la famille des manuscrits Byzantins ne fournissent aucun argument contre l'inspiration perpétuelle, puisqu'elles ne doivent leur existence qu'à des fautes de grammaire. En dépit de ces divergences mineures, le texte que nous possédons aujourd'hui dans le Texte Reçu Grec, compilé et consolidé sous la providence divine, est la Parole de Dieu dans sa pureté originale et dans son intégralité première, complètement inspiré dans le Grec comme dans ses traductions exactes et fidèles que nous trouvons dans les Bibles françaises de Olivétan, Épée de Calvin, Théodore de Bèze, Martin,
Ostervald, Genève dite Ostervald,
Lausanne de Matter, Machaira,
Prince-Roi, et dans la Bible anglaise de la King-James.
Mais tel n'est pas le cas pour le Texte Minoritaire. Il existe amplement d'évidences que les manuscrits de la famille Alexandrine, particulièrement le Codex Vaticanus et le Codex Sinaïticus, contiennent des altérations, des omissions, et des falsifications en grand nombre. En dépit des affirmations du contraire par les réprouvés, le texte de ces manuscrits pervertis et restaurés dans le Texte Néologique de la Critique Textuelle, jette le doute et l'incertitude sur des doctrines essentielles de la Parole de Dieu, et met en question l'authenticité de passages entiers comme Marc 16:9-20,
Jean 7:53 à 8:11, Romains 8:1, 1 Jean 5:7, et plusieurs autres trop nombreux pour mentionner. Il est évident que ce texte traduit dans les versions modernes comme Segond, TOB, Darby Jérusalem, etc., n'est point la Parole de Dieu mais seulement qu'une approximation. La gravité du grand nombre de ses divergences avec le Texte Reçu, nous indique qu'il n'est aucunement inspiré de Dieu, sauf dans ses lectures qui s'accordent avec le Texte Majoritaire,
d'où ils furent copiés pour remplir les lacunes. En ceci les apostasiés ont raison quand ils disent que leurs versions ne sont pas inspirées, car leurs Bibles dénaturées sont une fausse représentation de la Parole de Dieu, une contrefaçon tout comme leurs formes de christianisme.
L'Inspiration Plénière:
Nous utilisons l'expression «inspiration plénière» pour nous opposer à ceux qui croient en «l'inspiration partielle» des Saintes Écritures, sélectionnant à leur gré ce qu'ils considèrent être inspiré ou non, ou quelle parole serait authentique ou non. Selon le théologien J.T. Mueller: «L'inspiration ne s'étend pas simplement à une partie de l'Écriture, par exemple à ses doctrines importantes ou à tel sujet qui, auparavant aurait été ignoré des saints auteurs, mais à la Bible tout entière (inspiration plénière). Ceci est prouvé par le verset «Toute l'Écriture est inspirée de Dieu» (2 Timothée 3:16). De cette affirmation, nous déduisons l'axiome: «Tout ce qui fait partie de l'Écriture Sainte est inspiré de Dieu». Ainsi, l'inspiration inclut toutes les parties de l'Écriture, qu'il s'agisse de choses qui ont été révélées spécialement aux auteurs sacrés, ou de celles qu'ils connaissaient déjà auparavant, ou encore de faits qu'ils avaient appris par l'étude et la recherche; c'est pourquoi les renseignements historiques, géographiques, archéologiques et scientifiques contenus dans l'Écriture sont aussi véritablement inspirés que le sont ses plus importantes affirmations doctrinales. Ceux qui nient cela et qui établissent des distinctions dans l'inspiration détruisent la notion même de l'inspiration scripturaire».
Une illustration qui semble, au premier abord, bien banale, suffira comme preuve de ce qui vient d'être dit. Plutôt que de croire dans la stabilité (constance, immutabilité du texte de demeurer sans erreur) et l'infaillibilité (efficacité, ne peut se tromper) des Écritures, ce qui est la conséquence de l'inspiration verbale et plénière, la grande majorité des chrétiens vont supporter les déclarations scientifiques au détriment des vérités bibliques sur la position de la Terre dans l'Univers. La théorie de l'astronome polonais, Nicolas Copernic, qui place le soleil au centre de notre système solaire, contrairement à ce que dit l'Écriture qui place la Terre au centre de l'Univers (Genèse l:10,14-18; Ésaïe 66:1; Matthieu 5:35), est plus véridique pour le chrétien moderne illuminé par les raisonnements scientifiques, que la Révélation biblique qui demande notre foi absolue. Sur ce point, le Dr. Hills, (The King James Version Defended), nous fait remarquer: «En 1917, il fut découvert que la cosmologie héliocentrique est inexacte. Le soleil ne détient plus une position centrale... Son rôle primaire est de nourrir la Terre et les hommes que Dieu a créé de ses rayons. Et ceci est ce que la Bible a toujours enseigné (Genèse 1:14-18) et ce que Jésus enseigne (Matthieu 5:45)... La théorie de relativité d'Einstein est contraire aux faits... Le point de vue réel de l'Univers est celui qui fut proposé par Tycho Brahe (1546-1601). Il enseigna que la Terre tourne sur son axe, et que le soleil, la lune et les planètes tourne autour de la Terre. Cette hypothèse s'accorde remarquablement avec l'information biblique, et selon les mathématiciens Chrétiens, J.N. Hanson et W. van der Kemp, elle est mathématiquement saine... Nous voyons ainsi que, malgré les merveilles de la science moderne, son histoire fait preuve d'apostasie et de rébellion contre Dieu».
D'après le commentaire pertinent de Harold Lindsell, (The Battle for the Bible), «Une guerre affreuse rage présentement dans le milieu évangélique sur l'infaillibilité de la Bible et il serait périlleux pour nous de l'ignorer. Il est nécessaire d'y faire face. Refuser de parler serait pire que de la lâcheté, se serait péché contre Dieu. Il vient un temps où le chrétien ne peut plus garder le silence... Depuis un certain temps, le Christianisme Évangélique fut infiltré par des gens qui ne croient pas que la Bible est sans erreur».
Ne nous faisons pas d'illusions, nous sommes présentement dans l'un des chapitres les plus tristes de l'histoire du Christianisme Biblique. «Celui qui repousse l'inspiration de la Bible», nous dit J.T. Mueller, «sape le fondement de la foi chrétienne et encourt la condamnation de Dieu (Matthieu 11:25). En dernière analyse, toutes les objections à la doctrine de l'inspiration de la Bible trouvent leur origine dans le cœur incrédule de l'homme charnel (Romains 8:7; 1 Corinthiens 2:14)».
L'Inspiration Perpétuelle ou Permanente:
Nous avons déjà démontré que «l'inspiration perpétuelle ou permanente» est en conjonction avec la transmission du Texte Authentique, ses copies, et ses traductions fidèles. Cette doctrine, trop longtemps négligée, suggère une activité continuelle de la part du Saint-Esprit (de la Sainte Présence de Christ) dans la préservation providentielle du texte intégral de la Parole de Dieu. Sans cette activité salutaire du Saint-Esprit qui imprègne chaque mot dans la Bible, son texte serait «une lettre morte» plutôt qu'une «Parole Vivante». En Grec, comme nous l'avons déjà indiqué, le mot «inspiré» est «Théopneustos» et signifie «souffle de Dieu» ou plus précisément «respire de Dieu». Le Dictionnaire Grec-Frangais de J. Planche, 1836, nous indique que ce mot signifie par extension «Vivre de Dieu» ou «exhaler l'odeur de Dieu» dans le sens d'exalter Dieu, notre Esprit des vivants. Nous obtenons ainsi l'axiome, comme nous voyons dans la Bible de Machaira, que «Toute l'Écriture respire de Dieu», ce qui peut se traduire aussi que «Toute l'Écriture exalte Dieu», qu'elle dégage une odeur de mort pour les réprouvés et une odeur de vie pour les élus. À strictement parler, l'assurance de la préservation du texte de la Parole de Dieu, réside dans le fait que l'inspiration est perpétuelle dans la famille du Texte Byzantin, nommé aussi Texte Traditionnel compilé dans le Texte Reçu Grec; mais qu'elle est rétrograde dans la famille des textes Alexandrins du Codex Vaticanus et Sinaïticus compilé dans le Texte Néologique de la Critique Textuelle, et les versions modernes. Cette doctrine ne trouve guère de faveur chez les apostats et les réprouvés, mais elle est grandement estimée et respectée par tous les vrais chrétiens, surtout par les Christophiliens.
Le résultat pratique de l'acceptation de cette doctrine scripturaire qui unit indissolublement le Saint-Esprit à l'Écriture Sainte, est la soumission de toute pensée à la Parole de Dieu écrite (2 Corinthiens 10:5). Comme nous dit encore le théologien J.T. Mueller: «Quiconque n'accepte pas sans réserve la doctrine scripturaire qui unit indissolublement le Saint Esprit à l'Écriture Sainte, ne peut considérer ce précieux livre de Dieu comme la seule source et la seule règle de la foi... or, la Foi est engendrée par le Saint Esprit au moyen de la Parole de Dieu, tandis que la foi ou assurance humaine est fondée sur des arguments ou des déductions de la raison... Les conséquences du rejet de l'inspiration de la Bible (surtout de la Bible Authentique ou Bible des Réformateurs qui repose sur le Texte Reçu Grec dans son Nouveau Testament), s'étendent très loin, on peut même dire que le Christianisme est fondé sur cette doctrine et qu'il s'écroule avec elle, car dès qu'il n'y a plus d'Écriture Sainte inspirée, il n'y a plus non plus de doctrine divine. Tous ceux qui nient l'inspiration de la Bible... n'ont aucune possibilité de jamais connaître la vérité de Dieu».
Rédaction des Originaux ou Autographes:
Puisque le terme «inspiration» s'applique uniquement à la Révélation écrite, on ne peut parler d'une inspiration des auteurs sacrés mais plutôt d'une «impulsion divine», d'un appel efficace et irrésistible de Dieu qui les conduisit ou les entraîna et les poussa à écrire sous la tutelle du Saint Esprit, c'est à dire de la Sainte Présence de l'Esprit des vivants à savoir Christ (Jérémie 36:27-28; Jean 16:12-13; 2 Pierre 1:20-21): «Sachez tout d'abord ceci, que nulle prophétie de l'Écriture ne vient d'une interprétation particulière. Car la prophétie n'a point été apportée autrefois par la volonté humaine; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé» (2 Pierre 1:20-21). Or, le mot «poussés» provient du Grec «Phéromenoi» et signifie «engendrer, diriger, désigner, assurer, et entraîner». Ceci nous indique que les auteurs sacrés furent désignés, choisis ou élus pour leur tâche particulière, qu'ils se soumirent volontairement et joyeusement à l'appel efficace de la grâce irrésistible qui les entraînait et les dirigeait, qu'ils furent assurés de transmettre le message précis et complet de la Révélation par écrit dans des mots imprégnés du Saint-Esprit et choisis par Lui. Cette «impulsion» était l'acte particulier par lequel, surnaturellement, Dieu communiquait à l'intelligence de ceux qui écrivaient, non seulement la signification précise de tout ce qu'ils devaient écrire, mais aussi les termes précis eux-mêmes et tous les concepts qu'ils devaient exprimer. Par ce même acte Dieu déterminait en eux la volonté d'écrire les paroles vivantes qu'il avait désigné de toute éternité dans un contexte prédéterminé. Cette «impulsion» implique nécessairement une révélation et une communication divine réelle de tous les mots qui constituent la Parole de Dieu écrite. Ainsi le Saint-Esprit ou Sainte Présence de l'Esprit des vivants, dirigeait, guidait, et gouvernait les prophètes et les apôtres; mais, comme nous dit J.T. Mueller, «il est contraire à l'Écriture d'identifier cette assistance spirituelle avec l'acte divin de l'inspiration... En d'autres termes, les Saintes Écritures ont été rédigées non parce que des hommes en manifestaient le désir, mais parce que Dieu le voulait. L'inspiration implique donc préalablement l'instigation divine ou l'impulsion particulière de la volonté d'écrire, tout autant que l'illumination par laquelle l'esprit de l'auteur sacré était pleinement éclairé».
Encore faut-il le répéter de nouveau, nulle part dans la Bible est-il dit que les auteurs sont inspirés, mais il est affirmé clairement que ce sont «les Écritures» (les graphes dans le Grec, la grammaire; le contenu d'un texte) qui sont inspirés.
Contre cette doctrine merveilleuse de la Rédaction et de l'Inspiration, la Critique Textuelle négative contradictoire nous propose des différentes sources mythiques de rédaction avec des auteurs et des documents fictifs. Cette science qui s'imagine la plus infaillible entre toutes, place ses fabulations théoriques avant la Parole de Dieu, afin que la raison humaine puisse dominer sur la Bible Authentique. Quel est le but de cette science, si ce n'est de détruire l'authenticité de la Parole de Dieu, d'annuler son autorité, et de renverser son inspiration. On a plus à se demander pourquoi le christianisme moderne se trouve dans un si piètre état lamentable.
La Préservation Providentielle:
Le miracle de la rédaction des Textes Originaux assure conséquemment leur préservation, non la préservation des manuscrits originaux sur lesquels fut écrit les textes, mais de leur Texte Sacré lui-même qui fut traduit et recopié à maintes reprises, particulièrement dans la famille des manuscrits Byzantin, dont le nombre est présentement au-dessus de six mille. Il est entièrement impossible que Dieu abandonnât sa Révélation écrite aux caprices des hommes et à un destin incertain après qu'elle fut rédigée. Comme le Saint-Esprit avait dirigé et guidé les auteurs sacrés, il fit de même pour diriger et guider les copistes dans leurs transcriptions des Originaux, et veilla même sur leurs traductions, car rien n'échappe au contrôle de sa Souveraineté absolue. Ainsi nous dit A.R. Kayayan, ancien directeur de «Perspectives Réformées», (Révélation et Connaissance du Salut): «Nous ne pouvons pas concevoir un Dieu qui, ayant achevé son œuvre, s'en désintéresserait définitivement. Dieu continu à agir dans le monde pour préserver son œuvre. Cette action divine s'appelle la Providence». Or nous avons cette promesse du Dieu Tout-Puissant qui est la source même de sa Parole Vivante: «...Les paroles que je vous dis sont esprit et vie»; «Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point»; «... il n'est pas possible que la Parole de Dieu soit anéantie» (Jean 6:63; Matthieu 24:35; Romains 9:6). Le parallèle est qu'il est impossible qu'un élu véritable soit perdu, car il a l'assurance de la Sainte Présence de Christ qui habite en lui.
Dieu serait-il menteur, ne serait-il pas capable de préserver l'intégralité et la pureté de sa Parole perpétuellement inspirée, comme prétendent les apostats et réprouvés de la Critique Textuelle Néologique de Westcott et Hort? Loin de là! «Car quoi! si quelques-uns d'entre eux n'ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu? Nullement. Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur» (Romains 3:2-3).
La «Préservation Providentielle» est donc l'œuvre continue de Dieu par laquelle, il maintient sa Parole pure et intégrale à travers les siècles. Il dirigea les copistes et les traducteurs de son Texte Authentique dans leurs transcriptions et leurs traductions, tout en acceptant leurs faiblesses et la flexibilité du langage humain dans ses différentes formes d'expressions. La «Préservation Providentielle» des Écritures implique donc qu'il existe des causes secondaires: fautes de grammaire ou indiscrétions des copistes et des traducteurs, dus à la méthode d'écriture primitive qui ne permettait pas une lecture facile des lignes ou des mots; mais ces causes secondaires n'agissent pas indépendamment de Dieu. Il stimula les copistes et les traducteurs à l'action, les accompagnant dans leurs tâches et rendant leur travail efficace. Toutefois, nous devons nous garder de faire de Dieu le responsable du mal de certains hommes iniques qui falsifièrent sa Parole Vivante, en altérant et en retranchant des mots et des passages au complet dans certains manuscrits comme dans le Codex Vaticanus et le Codex Sinaïticus. Or même cela avait été déterminé d'avance dans le décret de réprobation depuis avant la fondation du monde. Or Dieu contrôle toutes choses, et fit que les évidences des manuscrits qui portent son Texte Authentique dans la famille des manuscrits Byzantins, surmontent le nombre minime des manuscrits corrompus de la famille Alexandrine.
Pour Dieu, rien n'est impossible, surtout en ce qui concerne la transcription, la traduction, et la transmission de sa Parole Vivante. Il est le Dieu "Tout-Puissant qui veille jalousement sur elle, et malheur à ceux qui veulent la disséquer, la diluer, ou la polluer. Dieu, qui nous a donné le Texte Authentique de sa Parole Vivante dans les versions de d'Olivétan, de l'Épée par Calvin, de Genève par Théodore de Bèze, de Martin, d'Ostervald, de Lausanne, de Matter, de Machaira, l'a aussi préservé jusqu'au temps présent et le préservera jusqu'à la fin des temps. Sans hésitation, nous déclarons que ces versions sont la Parole de Dieu pure et intégrale, qu'elles sont préservées providentiellement, et qu'elles sont complètement inspirées; et cela au détriment de la Critiques Textuelle avec ses émendations ou corrections complémentaires conjecturales, ses probabilités de transcription, et ses gonflements textuels, tous issues d'une philosophie captieuse et de l'imagination mythomane des réprouvés. À toutes les mythologies forgées par les partisans de la Critique Textuelle Néologique qui ne communiquent que le néant, et à la cacophonie de leurs discours de désinformation dans le labyrinthe du message déformé des versions modernes contaminées et dénaturées, la Bible Authentique proclame encore un message salutaire et vivant comme «une lumière qui brille dans les ténèbres».
ATTEINTE À L'AUTORITÉ
DES ÉCRITURES
L'Écriture Sainte donne amplement de témoignages rendus à son inspiration et à son autorité, par l'Admirable Esprit des vivants qui se révèle à nous dans le contenu de ses pages, puis par les prophètes et les apôtres. S'agit-il d'un argument circulaire? Doit-on prendre au sérieux le témoignage que «l'intéressé» rend à lui-même, quand la Bible dit qu'elle est inspirée? Bien sûr que oui: il est généralement admis que «l'accusé» a le droit de se défendre, et que ses paroles seront pesées pour voir si elles sont dignes de confiance! L'argument le plus important en faveur de l'autorité des Écritures est que ces Écritures elles-mêmes se réclament de cette autorité. Cette affirmation est particulièrement manifeste dans l'Ancien Testament. Nulle part dans l'Ancien Testament on ne peut lire sans avoir le sentiment que partout il est entendu que «ceci est la Parole de l'Esprit des vivants (Dieu)». Les expressions «le Seigneur dit, le Seigneur parla, la parole de l'Éternel (l'Admirable) me fut adressée» sont utilisées 3808 fois. Les auteurs ne partagent pas avec nous le fruit de leur discernement, leurs méditations ou leurs réflexions. Ce ne sont pas leurs idées qu'ils transmettent, non! Sans cesse ils insistent sur la parole du Seigneur, ce que l'Esprit des vivants a révélé, ce que l'Admirable a dit. Ainsi l'autorité de la Bible n'est pas une autorité dépendante d'une autorité ou de preuves humaines quelles qu'elles soient. L'autorité de la Bible ne dépend ni de l'autorité de l'Église, ni de l'autorité du raisonnement d'un particulier, ni d'aucun groupe quelconque. La Bible détient son autorité de l'Esprit des vivants seul et non des hommes. Le parallèle est la grâce du salut envers les élus seuls, qui est le choix de Dieu, selon le plaisir de sa volonté; et non de l'homme dont la volonté est esclave du péché et de la chair.
Il en est de cette autorité (celle de l'Écriture) comme de celle de Jésus-Christ: elle émane de sa nature même. Elle est une conséquence immédiate de l'inspiration, c'est à dire du fait qu'elle respire de la Sainte Présence de l'Esprit des vivants, et exalte la révélation de son NOM comme étant de toute éternité l'ADMIRABLE, notre Créateur et notre Rédempteur, le Seigneur JÉSUS qui déclare être Lui-même JE SUIS. Si l'Esprit des vivants a entièrement inspiré l'Écriture (comme nous l'avons vu), elle est revêtue de son autorité. Aucune autre puissance ne pourrait lui donner ce caractère-là, ni le lui ôter. Le livre qui peut répéter des milliers de fois: Ainsi parle l'Admirable (l'Éternel)! commande le respect et la soumission dus à son Auteur. La divine autorité des Écritures et l'inspiration sont deux vérités distinctes mais inséparables. L'autorité des Écritures provient de leur inspiration, et leur inspiration établit leur autorité, de la même manière que la trempe produit l'acier et que l'acier provient de la trempe. Si l'autorité tombe, l'inspiration tombe; si c'est au contraire l'inspiration qui nous est enlevée, l'autorité aussi disparaît. L'Écriture sans l'inspiration, c'est un canon dont on a ôté la charge. Dans le contexte de sa révélation, l'autorité des Écritures nous dévoile qu'elle met l'accent sur la nécessité d'une réformation continuelle, toujours à reprendre, jamais terminée (Romains 12:1-2). Cela est au désavantage de l'Église dite Réformée pour qui la Réforme se rapporte uniquement au XVIe siècle. Pour ces prétendues églises, la Réforme est stagnante et statique, c'est à dire «morte» (Apocalypse 3:1-5). L'autorité des Écritures prend en compte le temps et l'histoire dans lesquels l'homme a donné un certain visage aux communautés ecclésiales; dans ses raisonnements serpentins il a façonné des habitudes des doctrines, des rites et cérémonies, et des sensibilités qui n'existaient pas au départ; il a apporté des thèmes, des pratiques, des enseignements que le Nouveau Testament ignore. Nous ne sommes pas, nous ne vivons pas et nous ne nous organisons pas comme les premières communautés chrétiennes, ce temps est résolu une fois pour toutes. Il importe d'examiner et de contrôler ce que nous sommes, ce que nous faisons et ce que nous disons à la lumière des Écritures par la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Se confronter avec l'enseignement du Nouveau Testament permet de rectifier ce qui le contredit, de corriger ce qui l'altère, de redresser ce qui s'est tordu, et même de faire les corrections nécessaires dans la traduction de son texte.
Au cours des siècles, les conflits autour de la Bible n'ont pas manqué. Le phénomène est particulièrement sensible dans notre génération moderne dépravée. Ce rappel préliminaire ramène aussitôt nos pensées à la Réforme et aux Huguenots qui, en France, en ont été les tenants. Si l'on avait permis aux Huguenots d'exercer leur influence, la France aurait aujourd'hui, sans aucun doute, un autre visage, car partout où la Réforme a prévalu, non seulement des milliers d'individus ont connu la vie nouvelle en Christ, mais à cette époque l'Église dite Réformée a eu des effets bénéfiques sur la culture, même si ce n'est plus le cas de nos jours dans lesquels elle prend plutôt l'allure d'une Église dite Déformée par ses prostitutions à l'idole de l'intellect. Conséquemment, si tel aurait été le cas de la France, le Canada serait aussi aujourd'hui une nation complètement francophone et de foi chrétienne Réformée puisque les fondateurs de la Nouvelle France, le Québec, étaient tous des Huguenots pour la grande part (voir: Le Patrimoine Spirituel des Québécois).
La Réforme a mis tout l'accent sur l'Écriture. Chacun connaît son mot d'ordre: "Sola Scriptura". Ce n'était pas l'Église et l'Écriture, ou l'État et l'Écriture, mais l'Écriture uniquement. Il s'agissait là d'un changement radical, cette affirmation faisant très clairement de la Bible, et d'elle seule, le centre et le fondement de l'autorité souveraine. Une autorité assez forte pour servir de base tout à la fois au salut individuel et à l'édification de la culture, terme qui, pour nous, évoque tous les aspects de la vie personnelle et nationale.
En effet, les protestants traditionnels et les sectes dites évangéliques soulignent que seule l'Écriture a autorité en matière de foi, mais déclarent-ils vraiment la vérité sur cela où s'illusionnent-ils simplement dans les prétentions chimériques de leurs conjectures bibliques? Au seizième siècle, contre les catholiques, les protestants ne cessent d'opposer l'autorité à la Bible à celle des textes ecclésiastiques; ils critiquent les enseignements, les doctrines et les pratiques de l'Église Romaine au nom de l'Écriture. L'adjectif «sola» dans l'expression «sola scriptura» entend nier tout caractère absolu et normatif aux textes ecclésiastiques comme les Symboles ou Confessions de Foi Œcuméniques. D'où se trouve le problème. En adoptant des confessions de foi, comme textes de références, auxquels on demande adhésion, les Réformés et autres bestioles à prétentions évangéliques ne réintroduisent-ils pas une interprétation obligatoire? N'interposent-ils pas, eux aussi, une tradition entre la Bible et les fidèles? Ne restituent-ils pas à leurs instances ecclésiastiques le rôle qu'ils ont refusé à celles du catholicisme? La réponse à toutes ces questions est un OUI résonnant qui nous indique pourquoi de nos jours le christianisme est dans un si piètre état.
Ce problème surgit très tôt, dans les années 1537-1545, au cours d'une dispute qui oppose Calvin à Caroli. Caroli, un curieux personnage, assez changeant et versatile, occupe, en 1537, un poste de pasteur à Lausanne. Il accuse Farel et Calvin de ne pas beaucoup tenir au dogme de la Trinité, les soupçonne d'être enclins à l'abandonner et à le rejeter. Il les somme de signer les symboles d'Athanase et de Nicée-Constantinople, qui au quatrième et au cinquième siècle de notre ère ont défini et formulé ce dogme subversif et infernal de trois personnes en Dieu. Calvin s'y refuse. Non pas qu'il se sente en désaccord avec ces symboles, encore qu'il se montre sévère pour celui de Nicée-Constantinople. Il parle de bavardages inutiles, de charabia, et écrit que ce symbole est «un poème fait pour être chanté plus qu'une formule de confession» (autrement dit qu'il peut avoir un usage liturgique, relever de la première catégorie de confession de foi, mais pas de la seconde, car il manque de précision et d'exactitude théologiques). Bien que d'accord sur le fond (mais réservé sur la forme), Calvin n'accepte pas qu'on exige qu'il donne à un texte ecclésiastique l'assentiment que seule l'Écriture a le droit de réclamer. Il ne faut pas, écrit-il, «introduire dans l'Église cet exemple de tyrannie: que soit tenu pour hérétique quiconque n'aurait pas répété les formules établies par un autre». Dans la demande de Caroli, Calvin voit donc une atteinte à l'autorité de la seule Écriture et à la liberté chrétienne, bien qu'il soit responsable lui-même de la mort de Michel Servet pour avoir attaqué le mystère de la Trinité Ontologique du catholicisme qui provient de ces anciens symboles. Dans son livre, «La Restitution Chrétienne», il est dit correctement que la trinité n'a pas de fondement biblique. Servet conserve l'idée qu'il y a un Père, un Fils et puis le Saint Esprit, mais il ne veut pas que ce soit des «personnes». Il estime que le mot «personne» ne peut absolument pas convenir, notamment au Saint Esprit, et en cela il avait parfaitement raison car «Dieu est Esprit» dit le Seigneur Jésus (Jean 4:24) et non pas une personne. Ensuite, il pense que le Fils est en fait le Logos, la Parole de Dieu qui s'est incarnée, mais à un moment précis de l'histoire. Il y avait donc pour Servet un moment où le Fils n'existait pas comme tel avant son incarnation, mais comme Dieu même, le Père éternel. Sa position était solidement biblique sans aucun recours à la supposition des préjugés trinitaires avec leurs conjectures aberrantes. Par conséquent, malgré tout ce qui est dit contre lui par les trinitaires orthodoxes, Servet acceptait strictement l'autorité de l'Écriture, en tant que source de la foi, en dépit de ses autres écarts doctrinaux. Si Calvin avait été donné de comprendre la vérité scripturaire de Servet au lieu de s'entêter dans ses présomptions teintées encore de papisme, le christianisme aurait changé bout pour bout, mais tel n'était pas le plan de Dieu pour cette époque. Il est évident qu'il y a définitivement une contradiction entre la pensée de Calvin et sa manière d'agir, mais il ne veut pas se lier aux textes de la tradition, même quand ils exposent des dogmes qui lui paraissent justes. En plus, nous avons une décision de Calvin sur ce supposé mystère de la Trinité. La voici:
«En cas que quelqu'un soit hétérodoxe, et qu'il se fasse scrupule de se servir des mots Trinité et Personne, nous ne croyons pas que ce soit une raison pour rejeter cet homme; nous devons le supporter sans le chasser de l'Église, et sans l'exposer à aucune censure comme un hérétique.» Que les églises modernes sont loin de sa pensée, elles ne sont toutefois pas loin de ses agissements, elles se sont fourvoyées dans le labyrinthe de leur intellectualisme pour en venir à imposer avec véhémence ces anciennes formules spéculatives et hérésiarques, et condamnent sans hésitation et avec véhémence tous les chrétiens qui s'y opposeraient. Il s'agit clairement d'une hérésie criante, car il n'y a absolument aucun passage dans toute la Bible, pas même un seul qui mentionne spécifiquement l'existence de trois «personnes» en Dieu, ou que cette notion irrationnelle et aberrante serait nécessaire au salut (nous mettons l'emphase sur le mot:
personne). Pas un seul mot en est dit dans tout le Texte Sacré. Puisque le Saint-Esprit en a soufflé aucune notion, les malsains d'esprit sont donc responsables de l'avoir introduit et animé au sein du christianisme avec des conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas.
Voici en quelques mots l'échappatoire populaire des trinitaires pour justifier leurs aberrations sur le sujet de la Trinité par un pasteur réformé reconnu du nom de Vincent Bru: «La première chose que l'on peut dire au sujet de la Trinité, c'est que le mot «Trinité» ne se trouve pas dans la Bible. Il s'agit d'un terme extrabiblique, qui entend rendre compte d'une réalité qui, elle, se trouve bel et bien présente dans la Bible, celle du Dieu trinitaire, Père, Fils et Saint-Esprit, un seul Dieu en trois Personnes distinctes. Le mot «Trinité» est un mot qui, pour n'être pas biblique, entend rendre compte le mieux possible de l'enseignement de l'Écriture concernant Dieu et la relation qui existe entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous touchons là un point important, à savoir qu'il vaut mieux garder la vérité de l'Écriture que les mots de l'Écriture.»
Maintenant passons à l'analyse cette affirmation éloquente et grandiose qui sert à lancer du sable dans les yeux des gens, pour les empêcher de voir la vérité. Vrai que le mot «Trinité» n'est pas dans la Bible et qu'il s'agit d'un terme extrabiblique. Cela devrait être assez pour alerter tous les étudiants sérieux de la Parole de Dieu. Mais poursuivons notre petite analyse. Ce que ce pasteur ne dit pas est beaucoup plus dangereux car le mot «Trinité» est un terme issu du paganisme et du platonisme pour expliquer le
faux dieu trinitaire des anciennes religions à mystères, et il ne s'agit pas d'une imitation de Satan de la vraie Trinité, comme on les entend souvent dire, car la Trinité du concile de Nicée
et Constantinople est elle-même la contrefaçon satanique sous déguisement chrétien. Elle a été élaborée à partir de spéculations raffinées par les prétendus «pères de l'Église» sur la base philosophique et discursive des anciens mystères à propos de l'existence de Dieu, et adaptée à la révélation biblique pour satisfaire la soif de pouvoir et de domination mondiale des empereurs romains et des papes qui suivirent. Que le terme «Trinité rende compte d'une réalité qui se trouve bel et bien dans la Bible pour expliquer un seul Dieu en trois personnes distinctes», est complètement faux et anti-biblique voir même anti-chrétien. Comme nous l'avons déjà mentionné, il n'y a absolument aucun passage dans toute la Bible qui dit explicitement qu'il y a trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu, c'est une pure invention mensongère pour aveugler les crédules, afin de dominer sur leur foi et leur conscience. Aucun des passages utilisés par les trinitaires pour appuyer leurs abominations d'un dieu en trois personnes distinctes, ne contient le mot «personne». Il est introduit par pure conjecture pour faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, afin de créer des distinctions en Dieu, notre Admirable Esprit des vivants. En d'autres mots, la doctrine de trois personnes distinctes en Dieu est une doctrine de suppositions et de présomptions, c'est à dire d'opinions ecclésiastiques que la Bible nomme «des interprétations particulières» (2 Pierre 1:19-21), ce qui est fortement interdit par la Parole de Dieu, et avec raison lorsque nous considérons tous les dégâts et les méfaits que cela occasionne. Le dernier point que nous devons toucher de ce pasteur de troupeaux de loups voraces, est «qu'il vaut mieux garder la vérité de l'Écriture que les mots de l'Écriture.». Ah bon, voilà donc une nouvelle révélation réservée aux candidats de la chambre ronde attachés avec des camisoles de force. Nous n'avons jamais entendu un dire plus insensé que cela, il faut vraiment avoir perdu tout contact avec la réalité pour proposer une telle insanité. Or la vérité de l'Écriture se trouve précisément dans les mots de l'Écriture sans lesquels elle ne pourrait être communiquée à ceux qui sont encore sains d'esprit. Il est entièrement impossible de garder la vérité de l'Écriture sans les mots qui la compose, on ne peut séparer l'Écriture de sa grammaire autrement aucun de nous ne pourrait être instruits dans les principes de la Parole de Dieu. En sommaire, les trinitaires sont non seulement des menteurs et des déformateurs de la vérité, ils sont des imposteurs qui font de Dieu un menteur et des Écritures un tissu de mensonges, s'attaquant ainsi à l'autorité de la Bible tout en prétendant autrement. Il est clair et sans aucune ambiguïté que la doctrine de la Trinité de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu est la doctrine de l'Antichrist et que les trinitaires sont marqués du sceau de la bête (Apocalypse 13:4-8,16-18).
De nos jours, il y a donc définitivement atteinte à l'autorité des Écritures et à la liberté chrétienne, par la tyrannie d'un christianisme apostat ou contrefait, qu'il soit traditionnel ou évangélique. Si nous étions encore au temps de l'inquisition et des bûchers, ceux qui refusent de reconnaître l'autorité des symboles de Nicée et d'Athanase, serviraient de flambeaux pour éclairer la voie pernicieuse qui mène aux portes de ces prétendues églises. On ne peut dire que la Bible est l'autorité suprême de la foi puis après y ajouter des conjectures sophistiquées qui lui font dire ce qu'elle ne dit pas. Cela est de l'hypocrisie et de la manipulation textuelle, choses malsaines et diaboliques qui s'opposent à la vérité révélée. L'autorité de la Bible est de Dieu même et demande notre soumission, et non notre insubordination d'un esprit rebelle et indépendant qui résiste à la volonté de Dieu, à sa perdition. On ne peut être vraiment chrétien et refuser l'autorité des Saintes-Écritures, on ne peut être chrétien et ne pas se soumettre à la volonté de Dieu. Si la Bible n'a pas d'autorité dans vos vies, Christ en n'a pas non plus, son Esprit n'habite pas en vous car vous êtes étranger à la grâce du salut.
LA SUFFISANCE DES
SAINTES-ÉCRITURES
De faux docteurs troublaient l'Église dans la ville de Colosses. Pour vendre leur fausse doctrine, ils essayaient de semer le doute dans l'esprit des chrétiens et leur faire croire qu'il leur manquait quelque chose. Ils prétendaient détenir des vérités cachées, des trésors spirituels inaccessibles, une sorte de «plénitude» qui n'était pas à la portée de tous ceux qui étaient en Christ. Ces enseignants voulaient faire croire aux chrétiens qu'ils n'avaient pas encore tout ce qu'il fallait pour leur épanouissement. Paul dit dans son Épître aux Colossiens qu'en réalité Dieu leur avait déjà donné tout pleinement en Christ. Il leur rappela qu'en lui «Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la résignation, pour être enrichis d'une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de L'ESPRIT DES VIVANTS et Père c'est à dire de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants.» (Colossiens 2:2-4). Il poursuit son idée quelques versets plus loin: «Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments de cette disposition mondaine, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le Chef de toute principauté et puissance.» (Colossiens 2:8-10). Amen!
Oui, dans son amour sacrificiel, c'est à dire dans son renoncement de Lui-même en Christ pour le rachat de ses élus et sa sagesse parfaite Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, «nous a donné tout ce qui regarde la vie et la révérence, par la connaissance de Celui qui nous a appelés à renaître en sa gloire et son excellence» (2 Pierre 1:3). Par sa mort, sa résurrection, et son exaltation, le Seigneur Jésus nous fait part des mérites de son sacrifice sur la croix, et nous donne l'assurance de la vie éternelle, et le courage de persévérer (1 Corinthiens 15). Par son pouvoir absolu sur le monde (Éphésiens 1:20-21; 1 Corinthiens 3:21-23), il fait concourir toutes choses à notre bien (Romains 8:28). Par son Saint-Esprit ou Sainte Présence dans notre homme intérieur, il nous fortifie spirituellement et devient en nous les différents fruits de sa Réflexion, tels que le renoncement ou résignation, la joie, la paix, l'assurance, l'endurance, etc. (Éphésiens 3:16; Galatiens 5:22). Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, a aussi mis à notre disposition toute la connaissance de la réalisation de sa Sainte Présence en nous, dont nous avons besoin pour guider nos pas dans ce monde. Dans la Bible, notre Admirable Esprit des vivants, nous donne tout ce dont nous avons besoin: «Or, toute l'Écriture respire de L'ESPRIT DES VIVANTS, et est efficace pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour exprimer l'instruction avec droiture; afin que l'homme de L'ESPRIT DES VIVANTS soit mature, et entièrement préparé pour toutes les réalisations gracieuses de la foi.» (2 Timothée 3:16-17). Il veille sur nous et prend soin de nous, car nous sommes ses brebis et il est le Bon Berger.
Comme à Colosses au premier siècle, il y a de nos jours plusieurs qui voudraient nous faire douter de la suffisance de ce que Dieu nous a donné. Ils suggèrent que la Bible n'est pas complète; qu'elle ne pourrait convenir à toutes les cultures et toutes les générations; qu'elle n'est pas scientifiquement valide; qu'elle n'est pas pratique pour la vie en notre société moderne; que nous devons absolument avoir des pasteurs et ministres pour nous diriger, nous instruire, nous manipuler et nous extorquer, et pour construire des bâtiments qu'ils nomment faussement des églises; que nous devons faire des campagnes d'évangélisation pour attirer les crédules et remplir les coffres; ou qu'elle n'est pas capable de produire la foi ou assurance de Christ. Ils disent donc tous que nous avons besoin d'autre chose que la Bible. Elle n'est vraiment pas suffisante pour combler leurs caprices et leurs illusions de la vérité. Mais comme Paul le dit, «que personne ne vous trompe par des discours séduisants», en d'autres mots «ne soyez pas séduit par l'érudition académique de vos supposés dirigeants spirituels, par la pédanterie et l'arrogance de vos pasteurs hypocrites».
Aucun besoin d'autres révélations pour compléter les Écritures:
Notre Admirable Esprit des vivants a toujours su révéler ce dont son peuple Israël avait besoin de savoir pour le servir, même s'il ne dévoilait pas tout ce qui aurait pu satisfaire à leur curiosité. Moïse dit au peuple d'Israël: «Les choses cachées appartiennent à L'ADMIRABLE notre ESPRIT DES VIVANTS, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais» (Deutéronome 29:29). Dans l'ère chrétienne, aussi, l'Admirable Esprit des vivants a fait connaître, par son engendrement prodigieux, Jésus, et ses apôtres, tout ce qui nous est utile pour notre salut et notre formation. Paul dit aux Éphésiens: «Car je vous ai annoncé tout le conseil de L'ESPRIT DES VIVANTS, sans en cacher rien.» (Actes 20:27). Ce conseil de Dieu est conservé dans «les saintes lettres, qui peuvent t'instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ.» (2 Timothée 3:15).
Quand Jésus était encore avec ses apôtres, il leurs a fait cette promesse: «Mais quand celui-là, l'Esprit de vérité, sera manifesté, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir.» (Jean 16:13). Cette promesse fut accomplie le jour de la Pentecôte lorsque Jésus revint, comme promis, par la Réflexion de sa Sainte Présence pour habiter le cœur de ses élus. Dirigés par la Sainte Présence de Christ en eux, les apôtres ont transmis de la part du Seigneur Jésus toute la vérité concernant la volonté de l'Esprit des vivants, tout ce qu'un élu doit savoir pour plaire à l'Esprit des vivants qui habitait en eux et qui habite présentement en nous. Ils ont aussi consigné par écrit ces révélations dont toute génération de ses élus aurait besoin. Pierre dit, par exemple:
1 Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre ESPRIT DES VIVANTS et Sauveur, JÉSUS LE MESSIE.
2 La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la pleine connaissance de Jésus, notre ESPRIT DES VIVANTS et ADMIRABLE Jn. 17. 3; Ro. 1. 7; 1 Pi. 1. 2; Jud. 1. 2;
3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la révérence, par la connaissance de Celui qui nous a appelés à renaître en sa gloire et son excellence;
4 Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise És. 56. 5; Jn. 1. 12; Ro. 8. 15; Ga. 3. 26;
5 Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi l'efficacité, et à l'efficacité la connaissance;
6 Et à la connaissance la modération; et à la modération la résistance; et à la résistance la bienséance;
7 Et à la bienséance la générosité fraternelle; et à la générosité fraternelle la résignation.
8 Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni inactifs, ni improductifs dans la connaissance de notre ADMIRABLE Jésus-Christ Tit. 3. 14;
9 Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa perception est superficielle, et il a oublié la purification de ses anciens péchés És. 59. 10; So. 1. 17;
10 C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre appel à renaître et votre élection au salut; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais;
11 Et ainsi l'entrée dans le royaume éternel de notre ADMIRABLE et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.
12 C'est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente.
13 Et je crois qu'il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements 2 Pi. 3. 1;
14 Sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre ADMIRABLE Jésus-Christ me l'a fait connaître Jn. 21. 18-19; 2 Ti. 4. 6;
15 Mais j'aurai soin qu'après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses.
16 Car ce n'est point en suivant des imaginations conçues avec subtilité, que nous vous avons fait connaître la puissance même de l'apparition de notre ADMIRABLE Jésus-Christ; mais c'est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté Mt. 17. 1; Jn. 1. 14; 1 Co. 1. 17; 1 Co. 2. 1; 1 Co. 2. 4; 1 Co. 4. 20; 1 Jn. 1. 1;
17 Car il a reçu en tant que ESPRIT DES VIVANTS et Père, honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée dans sa gloire suprême: Celui-ci est mon Fils très-résigné, en qui j'ai mis toute ma satisfaction Mt. 3. 17; Mt. 17. 5; Mc. 1. 11; Mc. 9. 7; Lu. 3. 22; Lu. 9. 35; Col. 1. 13;
18 Et nous avons entendu cette voix venue de la divinité suprême, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne.
19 Nous avons aussi une parole de prophétie qui est assurée davantage, et à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brille dans un lieu sombre, jusqu'à ce que le jour resplendît et que l'étoile du matin surgisse de vos cœurs 2 Co. 4. 6; Ap. 22. 16;.
― (2 Pierre 1:1-19)
Les écrits des apôtres ne sont pas de simples paroles d'hommes, mais de la Sainte Présence de Christ qui habite en ses élus véritables. Paul dit sans ambiguïté: «Si quelqu'un croit être interprète, ou spirituel, qu'il reconnaisse que les choses que je vous écris sont des principes de L'ADMIRABLE.» (1 Corinthiens 14:37). Puisque les Écritures suffisent, Paul exhorte les Corinthiens «à ne pas penser que certains hommes sont au-dessus de ce qui est écrit» (1 Corinthiens 4:6). Cet enseignement est encore plus nécessaire de nos jours, car plusieurs s'imaginent qu'ils sont «au-dessus de ce qui est écrit» et tordent le sens des Écritures avec des interprétations particulières (2 Pierre 1:20) à leurs dénominations. Ils doivent au contraire demeurer strictement dans la Parole de Christ sans en abuser et sans la déformer. Comme Jésus lui-même dit en Jean 8:31-32: «Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.» L'apôtre Jean reprend la même expression en 2 Jean 9: «Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n'a point L'ESPRIT DES VIVANTS. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, celui-là a aussi le Père, à savoir le Fils.» Compte tenu des mots, «demeurer dans la Parole» impliquent par nécessité «demeurer dans la doctrine ou enseignement que Christ nous donne à travers elle» par sa Sainte Présence qui nous habite. Cette notion rudimentaire porte surtout l'idée de ne pas emprunter sa propre voie, au lieu de rester dans les limites de l'enseignement autorisé par Dieu, c'est-à-dire de la révélation que nous avons dans l'Écriture. En d'autres mots il nous faut délaisser nos opinions, nos préjugés, notre manière de penser, nos interprétations particulières, notre indépendance, et nous soumettre à la révélation écrite sans rien y ajouter ou retrancher si nous voulons vraiment comprendre le message qui nous est donné. L'apôtre Jean lui-même nous transmet ce message glorieux en nous disant:
1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la Parole de vie Lu. 24. 39; Jn. 1. 1; Jn. 1. 14; Jn. 20. 27; 2 Pi. 1. 16;
2 Car la vie a été manifestée, et nous l'avons vu, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était l'expression du Père même, manifestée à nous.
3 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est envers le Père, à savoir JÉSUS LE MESSIE, le Fils lui-même.
4 Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit complète.
5 Alors, ceci est le message que nous avons entendu de lui, et que nous vous annonçons, c'est que L'ESPRIT DES VIVANTS est lumière, et qu'en lui il n'y a point de ténèbres Jn. 1. 9; Jn. 8. 12; Jn. 9. 5; Jn. 12. 35-36;.
― (1 Jean 1:1-5)
Voilà pourquoi dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament nous trouvons de nombreux avertissements de ne pas ajouter à la Parole de Dieu: «Vous n'ajouterez rien à la Parole que je vous prescris, et vous n'en diminuerez rien; afin d'observer les commandements de L'ADMIRABLE, votre ESPRIT DES VIVANTS, que je vous prescris.» (Deutéronome 4:2).
Remarquez qu'il est assez clair que l'on peut être coupable d'avoir « ajouté » à la Parole par la manière de l'observer. Qu'on ajoute des mots au texte ou pas, on ajoute à la Parole quand on introduit dans le christianisme des enseignements, des pratiques, des rituels, des devoirs, des exceptions, des opinions, des interprétations qui ne sont pas strictement et clairement mentionnés, et qui ne sont pas soutenus sans introduire des termes qui en modifient le sens. Donnons par exemple la doctrine de la trinité qui dit qu'il y a trois personnes en Dieu. Ses défenseurs ajoutent le mot «personne» qui ne se trouve nulle part dans les passages qu'ils utilisent pour établir cette notion erronée comme un dogme obligatoire à tous, sans lequel aucun ne peut être considéré comme étant chrétien. Plusieurs autres fausses doctrines sont élaborées sur le même principe, et les gens mordent à l'hameçon, sans ne se soucier ni vérifier si vraiment ces notions sont soutenus par les Saintes-Écritures dans les textes originaux Hébreu et Grec, et dans leurs traductions retrouvées dans maintes versions qui souvent sont elles-mêmes tendancieuses, la Bible dénaturée de Segond étant la plus reconnue. Pour ces gens il est évident que la révélation des Saintes-Écritures n'est pas suffisante, puisqu'ils se voient obligés d'en tordre le sens pour supporter leurs fausses doctrines insidieuses, qui ne sont que des contrefaçons élaborées pour séduire les crédules et les ignorants.
La Bible, telle que Dieu l'a donnée, répond à tous nos besoins spirituels. Il ne faut donc pas modifier son enseignement de quelque manière que ce soit. Mais cela ne signifie aucunement que nous ne devons pas vérifier le sens des mots dans les traductions, afin de s'assurer que les termes utilisés sont fidèles aux originaux, et d'apporter des corrections si nécessaire. Il ne faut pas oublier que les traductions de la Bible sont faites par des hommes, qui la majorité du temps, sont des faux chrétiens ou des athées: «Néanmoins frères, je vous déclare le message de la grâce que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous êtes établi, et par lequel vous êtes sauvés, pour que vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.» (1 Corinthiens 15:1-2). En d'autres mots, la foi sans fidélité aux originaux est complètement vaine et sans valeur salutaire, elle n'est que présomption fondée sur des apparences: «Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un message de la grâce différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit! Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant: Si quelqu'un vous annonce un message de la grâce différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit damné éternellement!» (Galatiens 1:8-9).
Dans nos temps modernes, Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, n'enverra pas de message, ni par un ange ni par un prophète ou soi-disant apôtre, qui soit différent de celui qui est conservé dans l'Écriture. Comme Jude le dit: «il était nécessaire pour moi de vous informer et vous encourager à vous affirmer avec ferveur pour la foi réelle qui a été accordée irrévocablement aux saints.» (Jude 1:3). Évidemment, puisque tel est le cas, Dieu doit veiller sur sa Parole qui est la source de la foi. C'est exactement ce qu'il a promis de faire, car elle doit être préservée afin de remplir son rôle dans le salut des élus: «Je veille sur ma parole, pour l'exécuter.» (Jérémie 1:12); «Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de L'ESPRIT DES VIVANTS, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l'herbe, et toute la gloire de l'homme comme la fleur de l'herbe; l'herbe sèche, et sa fleur tombe; Mais la Parole de L'ADMIRABLE demeure éternellement; et c'est par cette Parole que le message de la grâce vous a été annoncée.» (1 Pierre 1:23-25); «Le ciel et la terre passeront; mais mes paroles ne passeront point.» (Marc 13:31).
Quand on considère tous les efforts par des hommes puissants au cours de l'histoire, pour détruire toutes les copies de l'Écriture, quand on pense à tous les ouvrages des siècles passés dont pas un seul exemplaire n'existe de nos jours, il serait difficile de croire que la Bible ait survécu sans l'intervention de Dieu. Il veille réellement sur ce livre.
Dieu n'a aucun besoin de donner de nouvelles révélations extra-bibliques aux hommes aujourd'hui, car il a déjà révélé tout ce dont nous avons besoin; cette révélation a été conservée dans les Écritures; les Écritures ont été préservées à travers les siècles jusqu'à nos temps. Toutefois les hommes ne peuvent la comprendre, car la révélation des Saintes-Écritures, par rapport à la vérité, est donnée seulement aux élus véritables par la Sainte Présence de Christ qui les habite. Cette notion essentielle de la foi réelle, n'est pas connue par le christianisme contrefait moderne qui la rejette. La lumière de la vérité ne peut pénétrer dans les cœurs enténébrés des réprouvés.
Aucun besoin de traditions humaines pour compléter les Écritures:
Bien que Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, ait donné toutes les instructions dont nous avons besoin dans la Sainte Bible, les hommes ont toujours eut une tendance à chercher ailleurs. Ils semblent se considérer comme obligés de se conformer, par exemple, aux traditions reçues de leurs parents ou de leurs prédécesseurs, plus qu'aux Écritures. Jésus accusait les Juifs de son temps d'avoir élevé au-dessus de la Parole de Dieu leurs traditions, qu'il qualifiait de «commandements d'hommes»:
3 Car les pharisiens et tous les Judéens ne mangent point sans se laver les mains soigneusement, gardant en cela la tradition des anciens; Hé. 9. 10;
4 Et lorsqu'ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non plus sans s'être désinfectés rituellement (baptisés). Il y a aussi beaucoup d'autres choses qu'ils ont reçues pour les observer, comme de désinfecter rituellement (baptiser) les coupes, les pots, les vaisseaux d'airain et les canapés.
5 Là-dessus les pharisiens et les scribes lui demandèrent: D'où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, et qu'ils prennent leur repas sans se laver les mains?
6 Il leur répondit: Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit: Ce peuple m'honore des lèvres; mais leur cœur est bien éloigné de moi. És. 29. 13; Éz. 33. 31;
7 Mais c'est en vain qu'ils m'honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d'hommes. Mt. 15. 9; Col. 2. 18; Col. 2. 20; Tit. 1. 14;
8 Car, en abandonnant le commandement de L'ESPRIT DES VIVANTS, vous observez la tradition des hommes, désinfectant (baptisant) les pots et les coupes, et faisant beaucoup d'autres choses semblables.
9 Il leur dit aussi: Vous rejetez fort bien le commandement de L'ESPRIT DES VIVANTS, pour garder votre tradition;
― (Marc 7:6-9)
Si, au lieu de se référer aux Écritures pour justifier une croyance ou une pratique, on parle du fait qu'on a toujours cru ou fait de cette façon, c'est qu'il s'agit d'une tradition. Même si la pratique n'est pas contraire à l'enseignement de la Bible, on n'a pas le droit de l'imposer aux hommes, et l'on aurait tort de permettre à cette coutume d'empêcher l'obéissance à ce que Dieu a réellement commandé dans sa Parole. Le monde dit chrétien est rempli de pratiques transmises d'une génération à l'autre, mais qui ne sont autorisées nulle part dans le Nouveau Testament:
Le baptême par immersion et les cérémonies de témoignages pour impressionner les gens avec des anecdotes hautement émotives.
L'emploi d'instruments de musique, de bougies, d'encens, d'images et de danse dans les cultes.
Les fêtes païennes telles que Pâques, Noël, Toussaint, Assomption, Saint-Jean, ou encore les anniversaires de naissances et de mariage, etc., qu'on peut observer en tant que rassemblement de famille pour partager la joie de se rencontrer, sans attribuer à ces fêtes une valeur chrétienne ou biblique. En générale, ces fêtes, surtout Noël, sont plutôt commerciales et non plus l'importance qu'on leur attribuait autrefois dans les anciens temps. On ne peut condamner les gens pour les observer, mais on peut les utiliser pour transmettre le message de la grâce, si le Seigneur nous ouvre la porte, sans les obliger à plier le genou à nos convictions. Des temps de jouissance ne sont pas interdit dans les Saintes-Écritures mais il ne faut pas en abuser, comme c'est souvent le cas de nos jours.
Les hiérarchies ecclésiastiques, les sièges et organisations nationales, régionales ou internationales, les Synodes, etc..
Construire ce qu'on nomme des supposées églises.
Le célibat, les ordres monastiques; les ordinations de pasteurs, de ministres, ou de prêtres; les sacrements ou ordonnances; le chapelet; les statues; les images saintes; les cérémonies; les pèlerinages; etc..
Les noms révérencieux protestant, évangélique, catholique, etc.
Au lieu de fournir quelque chose d'utile qui manquerait à la Bible, les traditions humaines éloignent les hommes de ce que Dieu demande réellement. Le problème n'est pas que la Bible n'adresse pas tous les besoins des hommes individuels ou tous les besoins des chrétiens; notre problème, c'est que nous n'étudions pas suffisamment et ne connaissons pas suffisamment la Bible pour profiter pleinement de sa lumière. Les gens préfèrent se faire dire quoi croire et quoi faire plutôt que de sonder les Écritures, sous la direction de l'Esprit de Christ, pour en obtenir la révélation. Serait-ce qu'ils n'ont pas l'Esprit pour en rechercher la profondeur? Tout semble indiquer que c'est généralement le cas.
Aucun besoin de miracles pour compléter les Écritures:
Encore une autre manière de traiter les Écritures comme insuffisantes, c'est de prétendre qu'il faut des miracles modernes pour que les hommes soient amenés à la conversion. On se dit que sans plénitude de puissance, sans baptême mystique, sans guérisons miraculeuses qui ne peuvent même guérir la grippe commune ou soulager un mal de dent, sans prophéties inconséquentes et extravagantes, sans jouer avec des serpents venimeux ou sans boire du poison, sans parler le charabia insensé et incohérent des langues spirites surnaturelles, sans prodiges impressionnants comme marcher sur les eaux ou voltiger dans les airs comme un moineau, sans faire le bouffon en tentant de ressusciter un mort, sans chasser des démons fictifs de leurs délires névralgiques, sans grimper les murs et marcher au plafond, la plupart des gens n'accepteront jamais le message de la grâce. Ils refusent de réaliser que la puissance du message de la grâce repose en Christ seul, et est réservé strictement aux élus véritables, et que c'est Christ qui en détermine la cause et l'effet, le temps et le moyen de rejoindre ses élus avec le message de sa grâce souveraine, et qu'ils n'y sont pour rien dans cette affaire. On ne le dira jamais assez souvent, le choix du salut appartient à Dieu seul et non aux hommes.
La Bible elle-même, par contre, insiste beaucoup sur la puissance de la Parole de Dieu pour produire la foi ou assurance de Christ, pour transformer des vies, pour sauver les élus d'entre les hommes perdus:
6 Mais la justice qui vient de la foi parle ainsi: Ne dis point en ton cœur: Qui s'élèvera vers le Très-Haut? (C'est amener Christ à la dégradation de sa divinité: De 30. 12;)
7 Ou, qui s'abaissera dans la profondeur de la séparation? C'est relever Christ une autre fois d'entre les morts.
8 Mais que dit-elle donc? La déclaration est auprès de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la déclaration de la foi que nous proclamons.
9 Alors celui qui confesses de la bouche que JÉSUS EST L'ADMIRABLE, et qui croit dans son cœur que comme L'ESPRIT DES VIVANTS il a ressuscité des morts, il sera sauvé.
10 Car du cœur, une personne croit pour déclarer la justice déjà obtenue, et en le confessant de la bouche elle professe le salut déjà reçu.
11 Car l'Écriture dit: Quiconque croit en lui, n'aura point de honte. És. 28. 16; Ro. 9. 33;
12 Car il n'y a point de distinction entre le Judéen et le Grec, parce que tous ont un même ADMIRABLE, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent. Ac. 15. 9; Ro. 3. 22;
13 Car celui qui invoquera le nom de L'ADMIRABLE, sera sauvé. Joë. 2. 32; Ac. 2. 21;
14 Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n'ont point cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a pas quelqu'un qui le proclame?
15 Et comment le proclamera-t-on, si l'on n'est pas apôtre? selon ce qui est écrit: Qu'ils sont précieux les pieds de ceux qui annoncent le message de la grâce de la paix, de ceux qui amènent cette joie gracieuse et salutaire! És. 52. 7; Na. 1. 15;
16 Mais tous n'ont pas été soumis au message de la grâce; car Ésaïe dit: ADMIRABLE, qui a cru à notre proclamation? És. 53. 1; Jn. 12. 38;
17 La certitude vient donc de ce qu'on entend; et de ce qu'on rapporte de la déclaration de L'ESPRIT DES VIVANTS.
18 Mais je demande, ne l'ont-ils point entendue? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités de cette disposition. Ps. 19. 4;.
― (Romains 10:6-18).
Dans Jean 20:30-31: «Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils, L'ESPRIT DES VIVANTS unique, et qu'en croyant vous ayez la vie par son nom.»
Dans Romains 1:16, il est dit: «Car je n'ai point honte du message de la grâce de Christ, car c'est la puissance de L'ESPRIT DES VIVANTS, pour le salut de chacun qui a cette certitude, du Judéen d'abord, du Grec ensuite.»
Puis en Hébreux 4:12, nous voyons: «Car la Parole de L'ESPRIT DES VIVANTS est vivante, et efficace, et plus aiguisée qu'aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles, et jugeant les pensées et les intentions du cœur.»
Il est vrai que la Sainte Présence de Christ convainc les élus d'entre les hommes en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement, comme Jésus l'a dit en Jean 16:8-11, mais la Sainte Présence de Christ le fait au moyen des Écritures qu'il a inspirées (2 Timothée 3:14-16). Ceux qui insistent sur la nécessité de révélations modernes, comme dans le christianisme contrefait ou ecclésiastique, déprécient toujours la Bible, comme c'est toujours le cas avec les sectes évangéliques. Ils pensent que la Bible est insuffisante et s'imaginent plus intelligent que les auteurs sacrés. Ils se permettent donc d'interpréter son texte à leurs façons pour plaire à leurs caprices, et supporter leurs fausses doctrines qui rongent leurs esprits, car ils n'ont pas la paix de Christ en eux. L'agitation constante dans leur esprit les pousse inévitablement à la confrontation et des conflits de tous genres, car ils refusent d'accepter qu'une autre personne, en qui la Sainte de Christ demeure et qui s'oppose à eux, puisse avoir raison. Ils vont donc tout faire pour discréditer leurs contradicteurs, allant de la médisance à la diffamation, l'intimidation, et même la violence, jusqu'à la destruction de familles qui finissent par le divorce, car ils craignent d'être exposés pour ce qu'ils sont vraiment: des réprouvés et pseudo-chrétiens, des enfants du diable déguisés en chrétiens. Tel est le supposé amour de Dieu, de sa Parole, et des frères chez les évangéliques, nids de vermines insalubres, particulièrement chez les baptistes et les charismatiques qui déforment la vérité à leur guise.
Comme Paul a exhorté les Colossiens, que personne ne vous trompe. Dieu vous a vraiment donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété. Son Esprit ou Réflexion a conduit les apôtres dans toute la vérité, et cette vérité est à notre portée, dans les pages de la Sainte Bible et par la Sainte Présence de Christ en nous qui nous éclaire, nous dirige et nous instruit dans son contenu. Nous n'avons pas besoin d'autre révélation pour nous guider, et les traditions des hommes n'ont rien à ajouter à la sagesse de Dieu contenue dans sa Parole. Cette Parole n'a pas besoin d'être complétée par des prétendus miracles, étant confirmée depuis deux mille ans et déjà capable de produire la foi dans des cœurs honnêtes qui ont reçus l'appel irrésistible de la grâce souveraine. Or notre Admirable Esprit des vivants et Sauveur, le Seigneur Jésus, déclare: «celui qui entre par la porte est le Berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix... JE SUIS le Bon Berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d'elles.» (Jean 10:2-4;14).
LA PAROLE DE DIEU
MÉPRISÉE ET RIDICULISÉE
Or depuis environs une cinquantaine d'années, les malaises dont souffrent les églises protestantes se sont multipliés grandement, l'infection s'est mise dans la plaie et la contagion s'est répandue à un niveau alarmant. Une des colonnes qui soutient la réforme protestante a été ébranlée. Il y a cinq colonnes qui supportent l'édifice du protestantisme, lesquelles sont appelées Sola Scriptura (les Écritures seule: la Bible est l'autorité suprême), Sola Fide (la foi seule: le salut par la foi et non par les œuvres ou choix personnel), Sola Gratia (la grâce seule est l'origine du salut), Soli Deo Gloria (la gloire à Dieu seul, car notre salut dépend entièrement de Dieu seul sans aucun choix ni mérites, ni contributions de la part de l'homme. Sola Christo Salvator (Christ seul est Sauveur et notre rédempteur). Le choix est à l'Esprit des vivants seul, et il a déterminé d'avance de toute éternité, le salut de ses élus pour manifester sa gloire, et la perdition des exclus pour manifester sa justice (Romains 9:16-23). Tous ces fondements ont été attaqués et nous ne connaissons pas une seule église en nos temps modernes qui soit véritablement fondés sur eux. C'est pourquoi nous sommes entrés dans l'apostasie finale qui précède la Parousie ou apparition finale de Christ en ce monde de ténèbres, que nous nommons l'Émergence de Christ de ses élus (1 Thessaloniciens 4: 8-12). Notre but est de dénoncer l'attaque perpétrée par l'esprit ou raisonnement contradicteur contre la première colonne: Sola Scriptura. L'ennemi a deux façons d'ébranler cette colonne: soit en quittant à la Bible son autorité, soit en lui quittant son authenticité.
La méthode classique de l'antagoniste durant les cent dernières années a été d'utiliser des scientifiques athées qui en sont la majorité. Ces fils des ténèbres de la nature humaine déchue, qui forment une espèce de clergé dans ses rangs, attaquent l'autorité de la Bible par la défiance du choix de la foi issu d'un libre-arbitre illusoire, les fictions de l'astronomie, les fables de l'évolution biologique, la critique textuelle sur les anciens manuscrits de la Bible, et les découvertes archéologiques de copies de la Bible plus anciennes que celles qu'ont utilisées les réformateurs du XVIe siècle, lesquels utilisèrent le Texte Massorétique Hébreu dans l'Ancien Testament et le Texte-Reçu Grec dans le Nouveau Testament (voir: La Bible authentique quelle version?).
Pour réfuter la théorie de l'évolution avec des arguments scientifiques, il vaut mieux avoir de bonnes bases dans les domaines de la science matérielle; bases que la grande majorité du peuple commun ne possède pas. Cependant tous les scientifiques ne sont pas des hommes de cavernes, des athées ou théiste évolutionnistes, et les scientifiques créationnistes avec des prix Nobel en science ne manquent pas. Il est assez déroutant de se rendre compte que la majorité des français ignore que Louis Pasteur était créationniste et que son invention de la pasteurisation avait pour but de détruire la théorie évolutionniste de la génération spontanée, et non pas la vente de lait sous différents formats. Depuis, il en advient que le lait de vaches est considéré dangereux pour la santé par les scientifiques évolutionnistes, et interdit pour la vente: voir: Jacques Nesbitt ― Création et évolution.
Il en est de même avec le lait pur de la Parole de Dieu: «Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait authentique de la Parole non-polluée, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que L’ADMIRABLE est gracieux» (1 Pierre 2: 2; Bible Machaira 2020). En vous approchant de lui; qui est la Pierre Vivante rejetée des hommes, mais choisie de L’ESPRIT DES VIVANTS, et précieuse; Qui est résigné à Dieu (L'Esprit des vivants) défend sa Parole, car comme disait Luther: «La Parole de Dieu c'est Dieu». Le livre de Genèse est la Parole de Dieu, et la théorie de l'évolution, ridiculise ce livre et le réduit à des contes mythiques d'origine égyptienne et babylonienne, comme l'Épopée de Gilgamesh. L'homme descend de Dieu et non du singe qui descend de l'arbre, ni d'un insecte intelligent qui descend de parmi les étoiles. De plus si le début de la Bible est un ramassis de mythes antiques, il s'ensuit que la fin ne peut être qu'un récit de mythes allégorique. Jésus-Christ lui-même devient, dans ces conditions, un menteur ou un ignorant lorsqu'il parle de Noé (Luc 17:26), de même que Pierre quand il dit que huit personnes survécurent au déluge (1 Pierre 3:20). Rajoutons aussi que cette théorie contradictoire de l'évolution détruit l'existence du péché originel et le besoin d'un Sauveur. En fait, les évolutionnistes ont leur propre sauveur, un singe, un babouin pouilleux qui a évolué en poli-ti-chien menteur et hypocrite. Il en advient qu'ils ont aussi un autre dieu, une sangsue glissante et répugnante qui a évolué en banquier escroc et rapace. Ils ont même érigé une immense statue de la bête de la mer dans Apocalypse 13: 1-10 qui se rapporte à la dominstion mondiale de la papauté, devant le siège de l'ONU dans la ville de New York, et qu'ils nomment par le subterfuge d'une duplicité infernale ― Le gardien de la paix et de la sécurité internationale.
Une bête féroce appelée le « Gardien de la paix et de la sécurité internationales » a été installée sur la place des visiteurs des Nations Unies
(Crédit: Guy Boulianne, auteur, éditeur et journaliste indépendant).
Nous voyons ainsi que l'apôtre Jean, auteur de l'Apocalypse, eut une vision surnaturelle de nos temps modernes, dans laquelle le singe humain s'érige comme Dieu pour dominer sur la race des hommes, dans une tentative futile d'exterminer les élus, mais il ne peut que temporairement les accabler en contrôlant les aspects de la vie en société. La pandémie chimérique du coronavirus et son vaccin de l'enfer, sont les moyens qu'ils utilisent pour atteindre leur but infernal. Nous sommes assurés que l'Antichrist de Rome se réjouit grandement avec ses agents secrets, les Jésuites, de la réussite de leurs machinations machiavéliques. Sa majesté satanique sur le Chien-Siège du Vaticanin a enfin obtenu le pouvoir qu'il désirait, avec l'aide de la bête de la terre, la nation d'Israël moderne dont le nombre est 666. Tout indique qu'il se produira un évènement historique hors de l'ordinaire, le sixième jour du sixième mois de l'an 2022, car le tout donne 666, le numéro de l'homme qui a évolué en babouin écervelé et affolé, et qui est aussi le nom Israël qui fut donné à Jacob qui est déshonnoré par l'Israël moderne ou Nouvelle Khazarie, le peuple de Satan. Mais leur domination de tyrans n'est que pour un court temps, car ils seront tous détruits bientôt par un feu du ciel venant de Dieu (Apocalypse 20: 9-10). Cela est l'évolution réelle de la révélation de l'Esprit des vivants, dans l'histoire de l'humanité déchue et corrompue, en rébellion contre Dieu. Aucun n'échappera à sa volonté souveraine et absolue, et l'homme n'est qu'une créature minable devant sa Majesté et sa Toute-puissance.
La Bible dit que par un homme (la race adamique initiale) entra le péché, et par le péché la mort, et que la mort passa à tous les hommes car tous ont péché. La Bible est claire là-dessus: par Adam, la première humanité, entre le péché et la mort et cela se communique à tous les hommes. Mais par Jésus-Christ appelé aussi le deuxième ou dernier Adam vient la justification et la vie éternelle, qui se communique à tous les élus seuls. S'il y a évolution d'espèces; il n'y a pas de chute en Éden, puisque l'homme émerge peu à peu de l'état animal et arrive à l'état humain. Or la Bible soutient que l'homme a chuté, qu'il a perdu son état originel et qu'il est devenu bestial après le péché, (même si avant d'être bestial il fut d'abord homicide et polygame). Si la théorie de l'évolution est vraie l'hindouisme et le bouddhisme sont nettement plus près de la vérité avec leur théorie de la réincarnation que le Christianisme. Accepter l'évolutionnisme est une apostasie flagrante et une abomination infernale. L'expiation du péché par Jésus-Christ n'est pas une expiation morale imaginaire ou fiction théologique comme le prétendait Abélard au XIe siècle; l'expiation est réelle, c'est une substitution légale où Jésus notre représentant assume toutes les conséquences de nos transgressions de la loi morale du décalogue, c'est à dire nos péchés; et par cela nous rend non seulement innocents mais aussi justes devant l'Esprit des vivants. Nous sommes tous inclus dans la personne d'Adam, car il fut le père de toute l'humanité, et il nous engendra dans le péché et nous le communiqua comme un gène dans notre ADN ou code génétique. Par contre seuls les élus sont inclus dans le second Adam: Jésus-Christ. Si Adam ne fut pas une personne réelle, une race initiale qui existait comme un seul homme; le péché originel n'a pas été transmis de génération en génération, et alors la doctrine d'Augustin, de Luther, et de Calvin, est une hérésie, et l'hérésie de Pélage, d'Abélard, et d'Arminius est orthodoxe, c'est à dire véritable. Spécifions que nous ne souscrivons pas à l'orthodoxie ecclésiastique avec ses Crédos et ses Symboles Œcuméniques, mais à la Bible seule. Or l'Écriture dit dans 1 Corinthiens 15:22: «et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ», pour former une nouvelle humanité. Un des cinq points du calvinisme est la dépravation totale de l'homme due au péché originel, et le péché originel a été commis par l'homme originel. S'il y a évolution, il n'y a pas d'homme originel, sinon une soupe nébuleuse originelle, et donc pas de péché originel. En conséquence l'évangile ou message de la grâce de Dieu, serait une absurdité totale. En effet, sous cet angle diabolique, Christ ne serait qu'une sorte d'accélérateur de l'évolution, un ingrédient, un condiment à la soupe originale! Au diable l'évolution, et rappelez-vous chers lecteurs que Darwin sur son lit de mort l'a désavouée!
Il y a une vingtaine d'années, dans le Sud-Ouest de la France, le pasteur d'une église protestante traditionnelle appelée: «L'Église Reformée de France», prêchait l'évolutionnisme dans un de ses sermons. Néanmoins le pasteur à l'occasion, comme tous bons protestants, attaquait Rome et la papauté. Plusieurs années plus tard les gens de cette fausse église étaient non seulement devenus œcuméniques, mais ils avaient aussi abandonné le dogme de la prédestination... Tout a commencé par l'évolution, et cela se terminera aux pieds du pape avec son dieu galette sous la forme d'un petit soleil adoré par les papistes! Le catholicisme est la seule religion sur la terre qui mange son dieu, comportement assez bizarre qui fait penser au cannibalisme mais au niveau d'une spiritualité de barbares incultes. Dans le domaine religieux, nous le savons, les pires absurdités sont arrivées avec l'apparition des mouvances pentecôtistes et charismatiques, mais le phénomène de l'irrationnel n'est pas réservé à ces milieux d'extravagances diaboliques. L'arrivée des technologies de l'information a contribué largement à répandre la folie de tous et chacun dans des notions les plus aberrantes jamais connues, et les andouilles se laissent bourrés comme des saucissons. Lorsqu'on s'imagine avoir tout vu avec les inepties irrationnelles des sectes extatiques dites évangéliques, on nous présente l'hypothèse de “dieux” comme étant des entités extraterrestres qui nous auraient forgés, voire même d'entités qui auraient créé notre univers, insanité qui est considérée moins ridicule depuis que notre civilisation est plongée dans l'ère de l'informatique. En effet, nous nous apercevons que des mondes imaginaires, virtuels et en quelque sorte autonomes sont des créations à notre portée, mais ici l'imaginaire est pris pour la réalité par un grand nombre de timbrés.
L'hypothèse d'origines extraterrestres de ces groupes oligarchiques sont des plus fantasmagorique. L'origine de l'homme ne serait plus dans le singe de Darwin qui descend de l'arbre, mais d'un reptilien qui descend d'une autre planète ou galaxie. Vrai que l'hypothèse reptilienne est plus intéressante que celle du singe de Darwin et plus dans le contexte de la pensée moderne, mais les deux sont autant absurdes l'une que l'autre. On nous dit que l'histoire d'Adam et Ève telle que racontée dans la Bible provient, entre autres, des écrits des tablettes sumériennes et rapportées par les scribes hébreux lors de leur exil à Babylone. C'est une histoire bien imagée dont le serpent, en occurrence Enki, est le reptilien tentateur et instructeur. Mais il n'a jamais existé d'empire Sumérien, ce n'est qu'une invention d'archéologues évolutionnistes pour discréditer la Bible. La notion n'est pas nouvelle, la majorité des anciennes religions à mystères, imprégnées des principes du gnosticisme, présentent le serpent tentateur ou Satan, comme étant celui qui apporte la lumière de la connaissance, du nom Lucifer qui signifie «porteur de lumière», rejoignant ainsi la lumière des sciences modernes de l'esprit contradicteur nommé Satan. Il n'est donc pas surprenant de voir que nous vivons dans un monde purement satanique à tous les niveaux. Les adeptes de ces milieux qui enseignent «un salut par la connaissance», nous disent que «l'homme fût conditionné depuis des millénaires à nier la vérité de sa descendance, et eut comme palliatif des Mythes et des Légendes religieuses, développant ainsi une forme d'amnésie, qui entrava son développement spirituel. Nous avons accepté l'interprétation de l'histoire propagée par une prêtrise d'érudits et par le monde académique qui veillait qu'à ses propres intérêts». Dans cette théologie de fiction, on nous dit que «la vérité ne peut être dissimulée pour toujours. L'espèce humaine aura à apprendre la vérité sur ses origines et à affronter le fait que ses dieux et ancêtres furent des reptiles, vraiment des monstres... Il y aura un grand choc culturel comme jamais vu auparavant!» Propagateurs d'un complot universel qui est à la mode de l'esprit critique moderne dans le domaine du religieux, ils animent les gens à une révolution intellectuelle avec des demis-vérités qui plaisent à la curiosité de la nature humaine déchue. Que l'homme fut conditionné dans des croyances religieuses et bibliques depuis des millénaires est entièrement vrai, plusieurs deviennent de plus en plus conscient de ce fait, surtout parmi les chrétiens authentiques. Mais l'astuce ici est d'attaquer la vérité biblique de la création avec des notions farfelues qui remplacent le Dieu Tout-puissant, le Seigneur Jésus, par une créature reptilienne super intelligente qui proviendrait d'une autre planète ou galaxie. Cette notion aberrante détruit non seulement l'existence de Dieu, mais aussi le principe de la chute de l'homme et du péché, et ainsi le besoin d'un Rédempteur. En d'autres mots elle est une attaque directe au sacrifice de la croix, car s'il n'y a jamais eu de chute ni de péché, il n'y a aucun besoin d'un Messie pour nous sauver.
Nous devons avouer que l'imagination exégétique n'y faisait point défaut. Mais il serait dommage que certaines âmes naïves prennent ces élucubrations pour argent comptant. Avec cette précieuse indication, on nous demande de croire que le fruit défendu a été une relation sexuelle entre Ève et le serpent, qui n'était rien de moins qu'une sorte de beau jeune homme reptilien, qui fut d'ailleurs ensuite condamné par Dieu à marcher sur son ventre (Genèse 3:14), ce qui est un non-sens total. Le fruit de cette relation adultérine édénique aurait été tout naturellement Caïn, devenu maître de l'illumination reptilienne pour le salut de l'humanité. Selon cette nouvelle version revue et corrigée du péché originel en Éden, nos super exégètes, en mal de Bible fiction, nous affirment, contrairement à l'enseignement clair de l'Écriture, que la lignée de Caïn, est celle des «reptiliens», ayant le serpent pour origine. On croit rêver! Cependant, de telles insanités étant susceptibles de troubler les esprits, nous encourageons les gens à faire comme les gens de Bérée: «ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.» (Actes 17:11).
Mais laissons le dieu singe de l'évolution de côté, ainsi que le dieu reptilien de la théologie fiction à la Star-Trek, et penchons-nous sur l'autre méthode scientifique qui vise à détruire l'authenticité de nos Bibles par les récentes découvertes archéologiques.
Les Bibles protestantes traditionnelles sont généralement le fruit de la traduction des réformateurs du XVIe et XVIIe siècle. En tout cas pour ce qui est des allemands, des anglais, et des espagnols. Pour la France protestante, c'est malheureusement la Bible dénaturée et tendancieuse de Louis Segond qui a été adoptée en général dans toutes les églises, traduction déficiente et tendancieuse qui s'attaque sournoisement à la divinité de Christ. Nous recommandons vivement à ceux qui ne parlent que le français de se procurer plutôt une de ces bibles: la Martin, la Ostervald, la Machaira, qui sont plus fidèles aux textes originaux, en dépit de quelques différences dans la traduction. Avec ces trois versions de la Bible à portée de la main, surtout avec la Machaira 2016-2020, le chrétien francophone est bien armé et paré au combat!
Hélas de nos jours beaucoup de croyant se tournent vers des versions modernes basées sur d'autres textes soi-disant plus anciens. L'archéologie a pourtant démontré la fidélité de nos Bibles protestantes traditionnelles, mais la mise à jour de certains fragments plus anciens fait croire à beaucoup que le Texte Massorétique Hébreu et le Texte Reçu Grec ne seraient pas ce qu'il y a de plus fidèle comme copies en langues originales. C'est donc la datation qui pourtant est sujette à erreurs, laquelle détermine la validité de la copie. Le problème étant que ces dernières copies modifient ou même annulent certaines choses de poids dans notre théologie. Par exemple durant des siècles ce verset de 1 Jean 5:7 qui dit: «Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel; le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un» se trouvaient dans nos Bibles protestantes. Il n'existe aucun texte dans toute la Bible qui déclare aussi ouvertement et précisément l'unité de la révélation de Dieu en Jésus-Christ, quoique plusieurs en tordent le sens pour lui faire dire qu'il s'agit de l'unité de trois personnes en Dieu lorsque ce texte ne mentionne aucunement cela (voir: Historique du Texte Reçu Grec). Mais nos scientifiques et érudits modernes disent que ce verset ne se trouve pas dans les copies plus anciennes, ou qu'il est mis en marge. Ils déduisent donc que cela a été rajouté et que ce passage ne fait pas partie de l'Écriture. Il est même souvent omis dans les dernières révisions des traductions protestantes traditionnelles. Cela fait évidemment la joie des Témoins de Jéhovah et autres bestioles du même genre! Voici donc maintenant deux arguments pour détruire leurs raisonnements fallacieux qui cherchent à annuler l'authenticité de nos versions de la Bible dans le texte des réformateurs.
LA RÉFORME PROTESTANTE ET LA BIBLE
Assumons pour un instant que les copies de la Critique Textuelle humaniste sont plus anciennes que celle qu'utilisèrent les réformateurs. Ainsi donc ils exhibent une copie plus ancienne, mais après tout c'est une copie, ce n'est pas l'original! Des copies il y en a depuis le premier siècle, et depuis des milliers et des milliers de copies sur papyrus, sur parchemin, ont été faites. Mais une copie ne peut avoir automatiquement plus d'autorité qu'une autre copie parce qu'elle est plus ancienne. L'autorité dépend de la fidélité du texte à la divinité de Christ, à la souveraineté absolue de Dieu, et aux doctrines de la grâce du salut dans le sacrifice de la croix, et non de son ancienneté. Comme c'est une copie elle peut tout aussi bien être défectueuse qu'une autre copie plus récente. Les ébionites du Ier siècle firent des copies du Nouveau Testament, et ils étaient unitariens car ils ne croyaient pas en la divinité de Christ, ce qui rend douteux leurs copies. Donc même si les copies qu'utilisent les traducteurs modernes sont plus anciennes, elles sont défectueuses. Ils exhibent des copies plus anciennes mais corrompues par des scribes incrédules et sectaires. Une copie du Xe siècle peut être plus près de l'original qu'une copie du Ve siècle si la copie du Ve siècle est la quinzième copie faite depuis l'originale, tandis que si celle du Xe est la septième alors la plus récente est la plus sure! Seul l'original a une autorité absolue sur toutes les copies, mais tous les textes originaux ou autographes ont disparu, et ils ne nous restent que des copies, de copies de copies. Notre affirmation est basée sur notre foi ou certitude en la providence du Dieu qui, dans sa souveraineté absolue, contrôle l'Histoire des hommes dans les moindres détails, et si tous nos cheveux sont comptés et qu'aucun moineau ne tombe par terre sans la volonté de notre Père, le Seigneur Jésus-Christ, comment douter que Dieu n'ait pas conservé sa Parole écrite au cours de siècles et des traductions? Il est évident qu'il n'y a aucun doute sur cela.
Maintenant il est évident qu'il y a des traductions correctes et des traductions incorrectes, voire tordues comme c'est le cas avec la Bible Segond et toutes les bibles modernes dénaturées. En se basant sur la foi en la souveraineté de Dieu et la providence divine, aucun n'a besoin de savoir lire un seul mot Hébreu ou Grec. La Bible doit être traduite dans la langue commune du peuple. C'est en effet le principe vital des premiers réformateurs qui déclencha la Réforme Protestante, car le peuple commun ne connaît ni l'Hébreu ni le Grec. Si par exemple une traduction de la Bible contient des mots Hébreux ou Grecs non traduits dans son texte, cette traduction par ce fait même serait une traduction incorrecte et téméraire, car elle porterait le lecteur commun dans des interprétations imprudentes qui détourneraient le sens de l'enseignement donné et annulerait aussi par ce fait même le principe vital de la réforme que «la Bible doit être comprise par tous». En d'autres mots, la compréhension de la Bible n'est pas le domaine des professionnels ou savants en linguistique, en exégèse ou en théologie, mais de la Sainte Présence de Christ qui enseigne chaque élu dans la Vérité et la voie du salut. Pour nous et pour tous chrétiens réels, les traductions correctes basées sur les copies correctes sont celles qui sont issues de la Réforme Protestante et que depuis des siècles utilisèrent les églises protestantes jusqu'au moment de l'apostasie générale en 1881, engendrée par la science de la Critique Textuelle de Westcott et Hort, deux des plus grands apostats qui se firent une renommée dans l'étude des anciens manuscrits. En effet c'est au XVIe siècle que la sotériologie (les doctrines de l'expiation) a été rétablie dans toute sa pureté apostolique et qu'on a vu surgir la justification par la foi par Martin Luther et la double prédestination par Jean Calvin. Le salut obtenu exclusivement par la foi dans le sang de l'Agneau est l'essence même de l'Évangile de grâce qui est nul autre que la double prédestination d'après la souveraineté absolue du Dieu Tout-Puissant. Cette doctrine fut extraite uniquement de l'Écriture, puisque la tradition catholique l'avait enfouie sous ses cérémonies idolâtres, et ce fut Martin Luther qui en lisant dans Romains 1:17: «Mais le juste vivra par la foi», reçut la révélation de l'évangile de la grâce qui est selon la souveraineté absolue de l'Esprit des vivants, et fit exploser la Réforme en 1517. Cela ne veut pas dire que les réformateurs étaient des saints irréprochables et sans erreurs, ou même des élus véritables, mais que Dieu avait décidé de les utiliser à ce moment précis de l'histoire pour accomplir ses plans. Le protestantisme avait besoin d'être purgé de toutes les fausses doctrines du catholicisme, ce qui malheureusement ne fut pas le cas, car il s'y trouve encore de nombreuses fausses doctrines comme celles de la Trinité et plusieurs autres qui ont été érigées en idoles, particulièrement la doctrine du libre-choix qui a séduit de grandes multitudes avec ses prétentions du «choix de la foi» ou «choix de croire» qui glorifie les efforts de la nature humaine déchue et esclave du péché. Dieu donc agit non dans des bordels spirituels qu'on nomme des églises, mais dans les cœurs que Dieu a choisi d'avance de toute éternité. Quoique toutes les églises sans exception ont sombré dans l'apostasie, Dieu agit encore dans les cœurs de ses élus qu'il s'est réservé. Il est angoissant voire même alarmant que la grande majorité des chrétiens modernes ignorent ces faits cruciaux, plusieurs en n'ont même aucune connaissance, et ceux qui en ont reçu quelques perceptions en ont tordu le sens afin d'appuyer leurs doctrines erronées.
Cette Réforme basée sur l'Écriture et visant à répandre l'Écriture pour que soit connu ce salut par la foi, fut manifestement l'œuvre de Dieu, car comment un moine inconnu d'une petite université de Saxe aurait pu déclencher un tel mouvement qui donna naissance à une nouvelle civilisation; la civilisation protestante, nettement supérieure à toutes les précédentes? La Réforme commença officiellement le 31 octobre 1517 et c'est l'affaire des indulgences de Tetzel qui mit le feu au baril de poudre, mais la vérité c'est que cela avait commencé par la lecture de la Bible en solitaire du moine Luther! Le protestantisme c'est la religion de la Bible quoique cela a changé dans nos temps modernes, et le Dieu que nous adorons et connaissons, c'est le Dieu de la Bible, du moins pour ceux qui ont reçu la grâce de la révélation à propos de la vérité, car plusieurs proclament un faux dieu, un faux Jésus, et un faux évangile, sans même en être conscient puisqu'ils ont reçu un esprit d'égarement de la part de Dieu pour croire au mensonge afin d'être condamnés (2 Thessaloniciens 2:3-12). Comment donc peut-on douter que Dieu ne nous ait pas donné les meilleures copies et les meilleures traductions à cette époque qui allait instaurer la religion de la Bible? Les papistes auraient été les premiers à railler les traducteurs de la Bible s'ils s'étaient rendu compte que leurs traductions étaient déficientes, mais au contraire ils les poursuivirent partout où ils purent car ils savaient que les bibles qui étaient mises en circulation étaient de bonnes traductions qui mettaient en danger leur autorité. Puis vint William Tyndale qui regrettait que très peu de gens soient en mesure de comprendre la Bible. Un jour, il entendit un homme lettré déclarer qu'il serait préférable de se passer des lois de Dieu plutôt que de celles du pape. Tyndale lui répondit que, «si Dieu le lui permettait, il ferait en sorte que prochainement même le simple garçon de ferme sans éducation, en sache plus que les lettrés sur la Bible». Tyndale fut le premier à traduire la Bible en anglais à partir des originaux Hébreu et Grec. Ils attrapèrent Tyndale en Belgique et le brûlèrent sur la place publique le 6 octobre 1536. Toutefois, avant sa mort, son ami Miles Coverdale utilisa la traduction de Tyndale pour produire une version intégrale de la Bible. N'importe quel garçon de ferme pouvait enfin lire la Parole de Dieu dans sa propre langue et comprendre son enseignement! Même que souvent un enfant pouvait comprendre mieux la Parole de Dieu qu'un érudit en la matière. Par après la Bible de Coverdale fut utilisée pour former la célèbre King-James de 1611. Telle fut la grâce de la révélation sur la vérité que Dieu accorda à ses élus, malgré la résistance des savants qui recherchent constamment à s'accaparer du monopole de la foi et des consciences.
Si vous comparez les traductions faites à cette époque, vous vous rendrez compte que les réformateurs utilisèrent tous les mêmes copies, et leurs traductions sont similaires que ce soit en anglais ou en espagnol et en français de cette époque; elles se suivent mot à mot! «Notre Dieu n'est pas un Dieu de confusion» dit l'Écriture et les traductions de cette époque parlent le même langage même si c'est en différentes langues. Dieu fut l'auteur de la Réforme et il a fourni les meilleurs traducteurs et les meilleures copies pour répondre aux besoins de son peuple. Celui qui doute de cela ne croit pas en un Dieu historique, ni en un Dieu absolument Souverain sur toutes choses, c'est-à-dire au Dieu de la Bible. Le mouvement protestant basé sur le «Sola Scriptura» de Luther, ne s'est pas développé sur des copies défectueuses et des traductions incorrectes! Le Texte Reçu Grec du Nouveau Testament est le texte que Dieu a conservé pour que les réformateurs nous le traduisent. Les nouvelles copies que les modernistes et les sceptiques exhibent ne sont pas fidèles; c'est un plan de l'ennemi pour miner le fondement du protestantisme original et de la Bible authentique.
LE COMMA JOHANNIQUE
DE 1 JEAN 5:7
La Réforme du XVIe siècle est même le mouvement qui a fixé définitivement le canon des Écritures. Généralement on affirme que le canon des Écritures a été fixé à la fin du IIe siècle par un concile des églises, néanmoins les catholiques romains ont des textes apocryphes qui ne furent pas reconnus par les réformateurs qui s'alignèrent sur le canon juif quant à l'Ancien Testament, et nous donnèrent les 66 livres qui composent notre Bible protestante. Ce qu'ils reconnurent à l'époque est depuis reconnu comme la Parole de Dieu infaillible et inspirée. Ils ne se rendirent pas compte de cela, mais c'est un fait accompli. Par exemple Martin Luther dans ses commentaires de la première épître de Jean dit à propos du «comma johannique» nommé aussi «les trois témoins céleste», (1 Jean 5:7):
«Les livres grecs n'incluent pas ces paroles, on dirait que c'est plutôt les catholiques qui ont inséré ce verset à cause des ariens...» En effet ce verset ne se trouvait pas dans les manuscrits grecs qui étaient à leur disposition à l'époque. Il apparaissait seulement à ce temps dans quatre traductions de la traduction latine de Jérôme, (la Vulgate). La première apparition de ce verset dans les copies en grec datait de 1215. Néanmoins Luther, Tyndale, Olivétan, Reina, Valera et tous les traducteurs de la Réforme inclurent ce verset dans leur traduction. Ils reconnurent tous qu'il fait partie de la Parole de Dieu en dépit de son absence des copies plus anciennes. Ils savaient très bien ce que dit Apocalypse 22:18 et donc auraient dû le rejeter, mais l'Esprit Saint ne leur permit pas car «Dieu est celui qui produit en nous le vouloir comme le faire, selon Sa bonne volonté» (Philippiens 2:13). Les copies grecques de 1215 étaient donc certainement plus sures quant à ce passage que les autres plus anciennes qu'utilisaient les réformateurs! Les réformateurs nous ont donc donné le Canon définitif des Écritures car la Réforme protestante fut basée sur la Bible, et Dieu est le Dieu de la Bible qui fait Histoire dans la Bible et autour de la Bible. Ce verset 7 de Jean ne doit pas être rejeté parce que les nouvelles révisions le rejettent, mais il doit être accepté car les réformateurs l'ont accepté, et leur mission n'était pas de vendre de nouvelles éditions de la Bible, sinon de donner la Bible à un monde perdu dans les ténèbres de l'idolâtrie catholique, et cela au prix de leur vie si besoin en était; ce qui fut le cas pour Tyndale qui fut le premier à traduire les Écritures en anglais, suivi par Pierre Louis Olivier dit Olivétan qui les traduisit en français en 1535.
Le passage de 1 Jean 5:7 qui constitue l'ajout des trois témoins célestes, est la lecture la plus célèbre de la Vulgate Latine insérée dans le Texte Reçu. Cette insertion particulière, qui engendra une grande controverse, doit être reçue par la foi comme étant authentique et légitime. Comme il fut mentionné précédemment, la compilation du Texte Reçu contient un aspect divin et un aspect humain, tout comme la Réforme Protestante ou n'importe quelle œuvre de la providence de Dieu. Lorsque nous considérons l'insertion des trois témoins célestes, nous voyons ces deux aspects à l'œuvre. Dans l'aspect divin, Dieu dirigea Érasme de Rotterdam sous sa divine providence à sélectionner cette lecture de la Vulgate Latine et à l'insérer dans le Texte Reçu. Dans l'aspect humain, nous voyons qu'Érasme n'ajouta pas les trois témoins célestes dans la première édition de son Nouveau Testament Grec de 1516, sous la base que cette lecture se trouvait uniquement dans la Vulgate Latine et non dans aucuns manuscrits grecs connus de ce temps. Mais pour réconforter les cris d'indignations qui s'élevèrent, il déclara qu'il était pour ajouter ce passage si on pouvait lui présenter un seul manuscrit Grec qui la contenait. Lorsqu'un tel manuscrit fut découvert peu après, il inséra ce passage controversé dans sa troisième édition de 1522, et ainsi cette lecture trouva une place permanente dans le Texte Reçu.
Le manuscrit utilisé pour renverser sa position semble être le numéro «61», un manuscrit du XVe ou XVIe siècle qui se trouve maintenant au «Trinity College» dans la ville de Dublin en Irlande. Plusieurs critiques croient que ce manuscrit fut écrit à Oxford vers 1520 dans le but spécifique de renverser la décision d'Érasme, ce qu'Érasme lui-même suggéra dans ses notes. Mais la lecture des trois témoins célestes ne se trouve pas uniquement dans ce manuscrit suspect de ce temps, il se trouve aussi dans le Codex Ravianus, dans la marge du manuscrit «88», et dans celui du manuscrit «629». Même si l'évidence de ces trois manuscrits n'est pas regardée comme suffisante par les critiques sceptiques, six autres manuscrits furent découverts, qui contiennent le passage des trois témoins célestes, le «61», le «88mg», le «429mg», le «629», le «636mg», et le «918». En plus, il fut confirmé par après que ce passage se retrouve aussi dans le «634mg», dans «omega 110, 221, et 2318», dans les lectionnaires «-60» et «173», ainsi que dans les écrits de quatre Père de l'Église: Tertullien, Cyprien, Augustin, et Jérôme. Ceci est amplement d'évidences pour démontrer que le passage des trois témoins célestes est authentique. Plusieurs passages furent reconnus comme authentiques sur la base de moins de preuves que ceci. Plus les recherches se poursuivent dans l'étude des anciens manuscrits, plus il se trouve d'évidences que ce passage controversé des trois témoins célestes dans 1 Jean 5:7 provient des Autographes de la main des prophètes et des apôtres. Ainsi, quoique fut la cause de son insertion dans le Texte Reçu, en dernière analyse nous pouvons être complètement assurés que ce ne fut pas une duperie conçue dans le but de tromper les enfants de Dieu, mais que ce passage fut ajouté sous la direction infaillible de la providence de Dieu, et qu'il doit être retenu et reçu comme faisant partie du Texte Original des Autographes. La providence et les évidences témoignent de son authenticité.
Au niveau des manuscrits en Latin du nombre de 8000, l'évidence pour l'existence primitive du passage des trois témoins célestes se trouve dans une multitude de versions latines, et dans les écrits des Pères de l'Église Latine. Il fut confirmé par le Dr. Scrivener en l'an 1883, que ce passage fut cité par Cyprien en l'an 250. Aussi, incontestablement, ce passage se retrouve dans les écrits de deux évêques espagnols du IVe siècle, Priscillien et Idacius Clarus, qui eurent la tête tranchée par l'empereur Maximus. Au Ve siècle, ce passage fut cité par plusieurs écrivains orthodoxes de l'Afrique qui montèrent une défensive pour la doctrine de la Trinité. Vers la même période, il fut cité par Cassiodorus en Italie. Ce passage se trouve aussi dans le manuscrit «r», un manuscrit en vieux latin du Ve siècle, et dans le Speculum, un traité qui contient le texte en vieux latin. Toutefois il ne fut pas inclus dans l'édition originale de la Vulgate Latine de Jérôme, mais fut ajouté dans son texte vers l'an 800 à partir des manuscrits en vieux latin qui datent d'avant la Vulgate. Il se trouva par après dans la grande masse des manuscrits de la Vulgate Latine. Donc, sur la base des évidences externes, nous voyons que ce passage disparu d'une manière mystérieuse du texte des manuscrits en Grec pour être préservé dans le Latin. Les érudits réprouvés de la Critique Textuelle Néologique qui refusent l'authenticité de ce passage, déclarent qu'il est une interprétation trinitaire de 1 Jean 5:8. Mais leur point de vue est invalide par le fait que la formule populaire de la Trinité est «le Père, le Fils, et le Saint-Esprit», et non «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit» comme l'atteste 1 Jean 5:7 qui, par son unité des trois témoins célestes contredit la division de Dieu en trois personnes. Ceci est un fait remarquable qu'il ne faille point oublier, car pourquoi un tel passage serait-il inclus dans les manuscrits en Latin de l'Église Latine s'il n'était pas authentique, car il défait sa théologie trinitaire ontologique et sûrement il aurait été enlevé des manuscrits de la Vulgate Latine à cause de cela. Nous réalisons ainsi pourquoi Érasme hésita un instant avant d'ajouter ce passage qui contredit la foi trinitaire dans laquelle il fut éduqué depuis sa jeunesse, et pourquoi ce passage engendra une si grande controverse non seulement au niveau du Catholicisme qui le retrancha de ses versions modernes, mais aussi du Protestantisme qui fait de même. En fait, de nos jours, presque tout le Protestantisme s'est prostitué au Catholicisme par le truchement de l'œcuménisme qui supporte fortement le Texte Critique, et dont le pire ennemi est le Texte Reçu qu'ils ont en aversion.
La raison principale pour laquelle 1 Jean 5:7 se trouve dans peu de manuscrits en Grec, quoiqu'il s'en découvre de plus en plus, se rapporte à l'hérésie du Sabellianisme entre les années 200-270. Sabellius avait repris le Modalisme Patripacien de Noët et Praexas en y ajoutant le Saint-Esprit. Le Modalisme enseignait que le Père et le Fils étaient identique, une seule Personne, mais d'après l'hérésie de Sabellius ces modes d'existences étaient consécutifs et intérimaires. Selon ce concept, Dieu existait en tant que Père, mais lorsqu'il devint Fils, il cessa d'être Père; de même le Fils, lorsqu'il devint le Saint-Esprit, cessa d'être Fils. Cette forme regrettable d'un Modalisme déformé avait pour effet d'annuler l'existence éternelle du Fils de Dieu comme deuxième personne de la Trinité Ontologique infernale, et de renier ainsi sa divinité aux yeux de ceux qui défendaient la position orthodoxe de Nicée/Constantinople qui est la pire des hérésies. Cette attaque qu'ils considéraient dangereuse à la divinité éternelle du Seigneur Jésus-Christ, fit que le passage des trois témoins célestes de 1 Jean 5:7, de par son unité des caractéristiques personnels de Dieu qui ne mentionne aucunement trois personnes distinctes en Dieu, ne fut plus favorisé par les chrétiens dits orthodoxes qui divisaient Dieu en trois personnes. Ainsi on remplaça une hérésie par une autre. Puisque l'orthodoxie avait la suprématie dans l'Église Grecque de l'empire Byzantin, le passage de 1 Jean 5:7 fut considéré comme un ajout hérétique du Sabellianisme et supprimé des manuscrits grecs alors existants. Mais comme nous avons vu plus haut, plusieurs copies échappèrent à cette perversion dû à l'intégrité des scribes qui les produisirent sous la providence de Dieu. Il en advient que les manuscrits mutilés à cet endroit furent recopiés graduellement pour former la masse des manuscrits Byzantins, mais que la lecture authentique fut préservée dans la lignée des manuscrits latins. Cette succession latine débuta avec la Vestus Itala, (traduction en ancien latin des textes originaux grecs d'Antioche par l'Église Italique ou Vaudoise en l'an 157) à la Vulgate Latine, et de là jusqu'à la version latine utilisée par Érasme. Même que nous retrouvons 1 Jean 5:7 dans la version Knox de la Vulgate Latine de 1963, qui contient une note de bas de page disant: «Ce verset ne se trouve point dans aucun bon manuscrit Grec, mais les manuscrits latins ont probablement préservé le bon texte». Or comme nous avons vu, il est hors de tout doute que les manuscrits latins ont préservé le texte authentique, puisque la Vestus Itala, base des traductions latines, était une traduction directe du texte original des apôtres conservé dans l'Église d'Antioche. Plusieurs attribuent le manque de ce passage à une omission malheureuse due à l'indiscrétion des copistes, mais une crise théologique semble plutôt à l'origine de son exclusion, car seulement un conflit majeur comme celui engendré par le Sabellianisme, aurait pu être la cause que des scribes orthodoxes sans scrupules l'auraient retranché pour protéger leur doctrine hérésiarque de la Trinité Ontologique. C'est la raison pour laquelle ce passage fut préservé dans les textes latins de l'Afrique du Nord et de l'Espagne, où l'influence du Sabellianisme se faisait moins ressentir. Quoique la vaste majorité des manuscrits grecs représentent fidèlement le Texte Original inspiré, le texte des manuscrits latins préserva sous la providence de Dieu plusieurs lectures des Originaux dont le passage de 1 Jean 5:7 en fait partie. Nous sommes donc assurés que ce passage est authentique et entièrement inspiré de Dieu qui l'a protégé et gardé pour nous sous sa divine providence. Voici la traduction de ce passage dans la Bible de Machaira 2016-2020 avec son contexte immédiat qui nous indique, sans l'ombre d'aucun doute, qu'il est le témoignage de Dieu, l'Esprit des vivants, envers Son Fils dont Il est Lui-Même l'incarnation, c'est à dire que le Fils est l'enveloppe visible du Père invisible et le Père éternel manifesté dans la chair:
7 Car il y en a trois qui rendent un témoignage avec sublimité*, le Père, la Parole, et la Sainte Présence, et ces trois sont indivisible en Jésus. És. 9. 6; Jn. 10. 30; Ép. 4. 4-6; *céleste (ce qui est sublime)
8 Et il y en a trois qui rendent un témoignage avec fermeté*; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois sont pour la condition unique de Christ. Ép. 4. 5; *terrestre (ce qui est ferme).
9 Si nous recevons le témoignage de l'aspect des hommes, le témoignage de L'ESPRIT DES VIVANTS est beaucoup plus puissant; car ceci est le témoignage de L'ESPRIT DES VIVANTS, par lequel il a témoigné de son Fils. Jn. 5. 37;
10 Celui qui croit dans le Fils, L'ESPRIT DES VIVANTS même, a le témoignage en lui-même; celui qui ne croit point L'ESPRIT DES VIVANTS, fait de lui un menteur, puisqu'il n'a pas cru au témoignage que L'ESPRIT DES VIVANTS a donné à propos qu'il est lui-même le Fils. Jn. 3. 36; Ro. 8. 16; Ga. 4. 6;
Ponce Pilate écrivit en trois langues, en Hébreu, en Latin, et en Grec: «JÉSUS DE NAZARETH ROI DES JUIFS», et c'était une vérité insupportable pour les autorités religieuses qui firent tout leur possible pour que Pilate enlevât cet écriteau fixé sur la tête de la croix de notre glorieux Rédempteur, mais il refusa en disant: «Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit» (Jean 19:19-22). Ce que Pilate écrivit était sans qu'il le sache Parole de Dieu, et le «comma johannique» que les réformateurs ont inclus dans leurs traductions est aussi Parole de Dieu, laquelle les autorités religieuses d'aujourd'hui s'efforcent de supprimer de nos Bibles protestantes. L'écrit de Pilate nous indique aussi une autre chose très importantes remarquée par peu. Il s'agit du fait que les textes originaux de la Parole de Dieu se retrouvent dans les trois langues principales de cette époque, à savoir l'Hébreu, le Latin, et le Grec. Les russellistes ou Témoins de Jéhovah sont bien sur les premiers à applaudir cet effort, et même le Vatican appuie tout effort visant à diminuer l'autorité de nos Bibles sur le témoignage de Dieu envers son Fils. Le papisme comme toutes les sectes, a inventé un salut qui n'est pas basé sur la Bible mais sur des suppositions de ce qu'elle dit. Les Témoins de Jéhovah devancent cependant toutes les sectes dans la mutilation des Écritures. En effet leurs traductions sont basées sur une traduction anglaise complètement falsifiée au point qu'il y a des phrases qui n'ont aucun sens. On y trouve non seulement que Jésus est un petit dieu, (Jean 1:1) mais aussi du pur charabia. C'est le propre de beaucoup de sectes; soit falsifier la traduction, soit ajouter de nouveau livres apocryphes (ou mormon), soit imposer une interprétation particulière de la hiérarchie ecclésiastique. Le protestantisme original a la caractéristique opposée: les traductions sont fidèles, (cela saute aux yeux quand on les compare dans leurs différentes langues), aucun livre n'est rajouté au Canon, et il n'y a pas d'interprétation imposée par une hiérarchie, quoique ces traductions ont été réalisées sur la base d'une orthodoxie sujette à caution et en portent les marques, ce qui a causé des divisions multiples lesquelles en fait on servi à épurer de plus en plus la doctrine, car des églises luthériennes aux églises presbytériennes on voit à travers l'histoire du christianisme une affirmation plus claire de la doctrine de la prédestination, et des églises presbytériennes aux églises baptistes particulières (calvinistes) on voit une affirmation plus claire de la doctrine de l'élection inconditionnelle.
Malheureusement ce n'est plus le cas de nos jours car toutes les prétendues églises ont tous sombré dans l'apostasie rampante de la mouvance évangélique du christianisme contrefait moderne. Et aujourd'hui l'Apostasie finale dans laquelle sont engagées toutes les églises sans exception, met en lumière le protestantisme véritable qui s'accroche à la Bible et laisse tomber les églises, pendant que le protestantisme officiel s'accroche aux églises et laisse tomber la Bible. Le protestantisme a commencé par la sortie de l'église officielle qu'était l'église de Rome, pour la simple raison de vouloir être fidèle à la Bible, et le protestantisme véritable des amis de Christ ou Christophiliens finit sa course de la même façon en sortant des églises évangéliques officielles et ses dérives de tous genres pour être fidèle à la Bible. Le protestant réel ou ami de Christ (Christophilien) ne dépend pas d'une église protestante: il dépend uniquement de la Bible qui lui enseigne, par la Sainte Présence de Christ et sa puissance, le salut par la foi réelle de Christ, et non pas par l'église contrefaite! Mais cette Bible protestante il faut s'y accrocher et ne pas se laisser égarer par les nouvelles traductions modernes qui arrondissent les angles pour faire passer un évangile dénaturé que l'on nomme «l'évangile de disgrâce» qui glorifie les efforts de la nature humaine déchue, qui veut contribuer à son salut. C'est un test pour notre foi; ceux qui retiennent les bibles protestantes traditionnelles (Martin, Ostervald, Machaira) sont ceux qui sont résignés à la Parole de Dieu, qui la savourent avec délices. Mais ceux qui ne voient pas la différence et acceptent n'importe quelle nouvelle traduction sont ceux qui ne sont pas affermis dans le Chemin, et beaucoup ne se sont jamais engagés en esprit dans la voie de la vérité qu'un grand nombre s'imagine détenir, lorsqu'ils en ont qu'une approximation présomptueuse. L'argument pour accepter les nouvelles traductions c'est qu'elles sont plus compréhensibles, plus adaptées à notre langage actuel. Il est vrai que notre langue évolue et qu'il devient par ce fait même nécessaire de réviser son texte. Mais cette nouvelle génération est férue d'électronique mais peu enclin à étudier et à lire, ou cela se fait à travers des bandes dessinées. Peu, très peu sont en mesure d'accomplir une révision du texte de la Bible, car la très grande majorité sont tous des chrétiens nominatifs seulement, ils n'ont que l'apparence mais non la force qui provient de la Sainte Présence de l'Esprit des vivants dans le cœur de ses élus. En d'autres mots ils sont tous des imposteurs qui vivent dans les illusions de leurs délires. Tout ce qu'ils peuvent produire ne serait que corruption, adultération, déformation, falsification, et perversion subtile de la vérité.
LA SECTE DES JUIFS MESSIANIQUE
ET LA BIBLE
À l'opposé il y a des férus judaïsant; la secte des Juifs Messianiques composée de juifs et surtout de non-juifs évangéliques et particulièrement de ceux de la secte des «Adventiste du 7e Jour», pour qui l'observance de la loi, particulièrement des fêtes et du sabbat, est ce qu'il y a de plus important. Mentionnons aussi que cette secte détient de fortes racines avec le pentecôtisme des juifs de la Russie. Plusieurs charismatiques, toutes vagues confondues, font aussi partie de ces groupes et cela n'est pas surprenant puisqu'ils sont tous déchus de la grâce (Galatiens 5:4). Bref, la secte des Juifs Messianique est un pot-pourri d'immondices évangéliques à prétentions bibliques. Ce proverbe dit donc vrai: «Qui se semble se rassemble», même si de sérieuses différences doctrinales sont considérables entre plusieurs de ses branches. Ils ont au moins un point d'entente, la loi de Moïse et la reconnaissance de la nation d'Israël moderne, et cela est suffisant pour en faire une force dangereuse et maléfique qu'il faut combattre à tous prix. Pour eux l'important c'est la lettre, et même si le Nouveau Testament est écrit originalement en Grec, ce qui est prouvé amplement, plusieurs d'eux refusent ce fait en déclarant qu'ils ont plutôt été écrit en Hébreu ou Araméen, lorsqu'il n'existe absolument aucune preuve de cela, il n'y a en effet aucun manuscrit de ce genre sur lequel ils peuvent appuyer leur hypothèse loufoque et extravagante; tandis qu'il existe au-dessus de 6000 manuscrits en Grec du Nouveau Testament. Ce n'est qu'aux Ve et VIe siècles que nous retrouvons quelques manuscrits qui représentent une traduction Syriaque composée sur la base de l'ancienne traduction Araméenne de la Peshitta qui avait été traduite à partir du Grec et non l'inverse, traduction qui fut par après dénaturée par l'insertion de lectures en provenance de manuscrits corrompus par Origène d'Alexandrie en Égypte. La majorité de ces gens sont des amateurs dans ce domaine et ils s'imaginent tout connaître, attitude néfaste très courante parmi les sectes évangéliques. Et ceux qui en ont la moindre connaissance en tordent le sens pour justifier leurs révisions et traductions incongrues des Saintes-Écritures. Nous en voyons l'exemple avec la «Bible de Chouraqui»; le Nouveau Testament de David H. Stern, traduction Judéo-Messianique; et récemment la Bible du gourou Shora Kuetu nommée «Bible de Jésus-Christ»; et viendra s'ajouter bientôt la Bible des Juifs Messianique nommée «L'Écriture Sainte» qui traduit des passages comme Romains 12:11 par: «N'étant pas paresseux dans le zèle; dans le Souffle bouillant; servant YHWH.»; «Mais YHWH est l'Élohim-Emet, l'Élohim Ch'ay, et le Melek-Olam...» (Jérémie 10:10); «Au commencement était la parole, et la parole était en Élohim, et la parole était Élohim». (Jean 1:1). La traduction est élégante et la présentation est plaisante aux yeux, mais y avez-vous compris quelque chose? Évidemment elle n'est pas conçue pour le commun du peuple mais pour une secte particulière insatisfaite des traductions de la Bible par les réformateurs protestants, au point qu'elle est excessive à l'extrême et porte le lecteur commun à la confusion. Même que certaines de ses traductions, surtout celle de Jean 1:1 ne porte pas la signification précise du Grec «pros» dans ce contexte et s'éloigne dans une inexactitude aberrante qualifiée d'hérésie (voir: La Parole était AVEC Dieu). Elle s'est fourvoyée dans son interprétation en nous disant que Dieu (la Parole) est en Dieu, ce qui est un non-sens ahurissant puisque le terme «pros» est utilisé pour signifier une direction, un mouvement vers un but spécifique, et dans ce contexte le but est l'incarnation ou manifestation de Dieu dans la chair (Jean 1:14). Il ne s'agit donc pas d'une location ou état d'être, comme le laisse sous-entendre cette traduction avec son «Dieu en Dieu», traduction extrêmement dangereuse qui donne la fausse impression de l'existence de deux Dieux. Origène d'Alexandrie avait tombé dans le même panneau, de même que les Témoins de Jéhovah et plusieurs autres sectes. À remarquer aussi que cette nouvelle traduction a changé le mot «Esprit» par «Souffle» partout dans le Nouveau Testament, ce qui ne peut être justifié dans le Grec, même si ce mot, qui détient en réalité plusieurs nuances, porte cette signification dans certains contextes. Dans la King-James anglaise le Saint-Esprit est «the Holy-Ghost», expression qui devient en français «la Sainte Présence» nous indiquant par cela la présence de Dieu dans certains contextes historiques, et la présence de Christ en nos cœurs, traduction qui est beaucoup plus précise et raisonnable que celle de «Saint Souffle». La Bible des Juifs Messianique nommée «Les Écritures Saintes» n'est donc pas à recommander, et malgré son apparence attrayante il est grandement préférable de s'en éloigner.
Les Juifs Messianiques sont persuadés dans les rêveries de leurs délires que l'Église de Jésus-Christ doit retrouver ses racines juives messianiques pour accéder à un temps de réveil spirituel, tout comme l'enseignent les pentecôtistes/charismatiques et autres nids de vermines insalubres de la sorte. C'est ainsi selon ces gens retardés que l'Église expérimentera la plénitude du christianisme, mais d'un christianisme satanique qui n'est qu'une contrefaçon de sa réalité. Ils veulent restaurer les pratiques juives au sein de l'Église comme le port de l'étoile de David (en pendentif), le tallit (châle de prière juif), célébrer les fêtes juives, pratiquer la circoncision et les interdits alimentaires, revenir à l'observance du shabbat, etc. Et pourquoi ne pas ajouter aussi à leur liste de sottises le port de la ceinture de chasteté, la petite casquette à hélice qui tourne aux quatre vents pour leur indiquer la direction où aller et avec laquelle ils s'élèveront sûrement dans les airs lors de la supposée enlèvement de l'Église, et la camisole de force pour retenir leur folie et leurs perversions de la vérité? Quant aux Juifs d'aujourd'hui, selon les sectes messianiques, ils sont TOUJOURS LA NATION SAINTE DE DIEU (en majuscules S.V.P.), son PEUPLE ÉLU, même s'ils ne croient pas et maudissent le christianisme et la grâce souveraine et disent que le Seigneur Jésus est un bâtard. Ils ne réalisent pas que la nation moderne d'Israël n'est pas le peuple de Dieu mais le peuple de Satan, et que sa fondation en Palestine en l'an 1948 n'est pas un miracle mais un plan politique bien définie par le mouvement Sioniste pour relocaliser l'ancien empire des Khazars à prétentions judaïque. En d'autres mots, l'ancien Israël n'existe plus, il a été absorbé avec les gentils (non-juifs) dans le christianisme pour former un seul peuple (Éphésiens 2:13-16). Même que la Parole de Dieu dit clairement qu'il n'y a plus ni juifs ni grecs en Jésus-Christ (Galatiens 3:28; Colossiens 3:11). Qui allons-nous croire, la Parole de Dieu ou une meute de loups voraces qui prétend détenir la vérité (Actes 20:29-30)? On apprend de cette secte que la majeure partie de la Bible est écrite pour les Juifs Messianiques. Les chrétiens d'origine païenne n'ont droit qu'à un dixième! Ils donnent la fausse impression de vouloir éviter le piège du légalisme mais dans l'ensemble, ils propagent le retour aux pratiques du judaïsme (obligations d'observer la loi, particulièrement le Décalogue, ainsi que les traditions et les fêtes juives) tout en reconnaissant l'œuvre expiatoire de Jésus-Christ qu'ils renient par leurs déviations et leurs agissements, abomination monstrueuse et répugnante d'un mélange de semi-vérités et d'interprétations forcées et exagérées des Saintes-Écritures. Ils déclarent que le salut est par la grâce mais que cette grâce leur donne la capacité d'obéir à la loi pour se sanctifier, renversant ainsi le sens réel de l'Évangile qu'ils pervertissent avec un légalisme subtil et hypocrite. Dans ce détournement astucieux de l'Évangile, la grâce ne serait donc plus une grâce mais un salaire mérité par l'obéissance à la loi. En fait, il s'agit ici de la pire hypocrisie jamais vue sur la face de la terre, et tous ceux qui sont destinés à la perdition tombent dans le piège, tout comme un homme tombe dans un lit avec une prostituée.
Nous vous présentons ici un article qui provient du Forum «Au Féminin» à propos des sectes qui concerne cette mouvance exécrable de Juifs Messianique: «Le protestantisme évangélique représente une conception naïve du christianisme, et les juifs messianiques ne sont ni plus ni moins que des évangélistes protestants, n'adhérant pas au concept Catholique, puisque ne croyant nullement en Marie, plagiant la religion Juive en respectant certaines fêtes Juives, afin de ni plus ni moins pouvoir garder leur titre de Juif originel, se servant de l'ancien testament et du nouveau, et n'ayant comme but que la conversion des Juifs d'Israël afin qu'ils adhèrent à accepter Jésus comme Messie. J'ai lu qu'il y avait au moins 15 congrégations de Juifs messianiques à YERUSHALAYIM... Ils représentent une secte, il ne faut pas oublier qu'au sein des protestants originels, il n'y a jamais eu de Juifs messianiques, et cette amalgame, mélangeant protestantisme, et judaïsme, donne une composition nauséabonde que je nomme secte appelée pour les uns Juifs messianiques pour les autres Chrétiens évangélistes et comme toute secte, ils ont pour vocation, la conversion d'un maximum des Juifs.» Nous avons trouvé aussi que la secte des Juifs Messianique reconnaît l'autorité de certains pseudépigraphes, le Livre d'Hénock, le Livre des Jubilés, et le Testament des douze patriarches. Sur le Forum des Juifs Messianiques il est écrit en première page: «Notre Calendrier Israélite se base sur le Calendrer de YHWH décrit dans le Livre d'Hénock et des Jubilés d'où une différence de dates d'avec le calendrier Juif orthodoxe, karaïte ou autres...», et cela après nous avoir menti en pleine face en déclarant que la Bible est l'autorité suprême de leur foi. Il s'agit donc d'une vraie imposture, une contrevérité de mystifications qui trompe les gens simples et les crédules, et les dirige dans un labyrinthe sans issue où ils périront tous sans aucune espérance.
Paul Ghennassia, un des dirigeants d'une des branches de la secte des Juifs Messianique, nous dit: «Sachant que ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Yéshoua le Messie nous aussi, nous avons cru en Yéshoua le Messie, afin d'être justifiés par la foi dans le Messie, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la lois» (Galatiens 2:15-16). Il faut que nos amis Chrétiens comprennent que nous ne prêchons pas une «nouvelle doctrine», ni une «nouvelle secte», mais que notre message, qui était à l'origine juif, doit retrouver pour les Juifs d'aujourd'hui sa vraie «valeur biblique» afin que la «B'rith Hadasha», la nouvelle «Alliance» ou «Nouveau Testament» ne soit plus le livre «étranger», le livre des «Goïms»! Pour combler le fossé et aider notre peuple à retrouver «son livre», il nous faut employer très souvent les «consonances hébraïques» qui ont été écartées au profit des mots grecs qui pour un Juif ne signifient rien!».
Ouf, mais quel beau tissu de mensonges et d'hypocrisies de la part de ce réprouvé, il mérite sûrement la couronne sur la corne de Satan pour la duplicité infernale dans laquelle il a été conçue, et dire que des gens croient en de telles pacotilles insidieuses surpasse l'aspect rationnel d'un esprit sain. Mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil avec une telle déclaration, elle est utilisée depuis des millénaires par toutes sortes de sectes, particulièrement par celles reconnues comme étant judéo-chrétiennes comme les Ébionites et les Nazaréens, décrites en premier lieu au IVe siècle par l'hérésiologue chrétien Épiphane de Salamine. Ils sont reconnus par le Dr. Bruce Pringle dans son travail remarquable «The Word of God in English» pour avoir falsifiés les Saintes-Écritures en altérant le sens de tous les passages qui se rapportent à la divinité de Christ. L'hérésiarque Origène d'Alexandrie les supportait fortement et leur donna la reconnaissance en insérant leurs falsifications des Écritures dans son Hexaple ou «Bible à six colonnes», utilisant leurs textes pour rédiger sa Septante que nous retrouvons dans la cinquième colonne. Le Dr. Bruce Pringle nous fait remarquer que «Clément fonda l'école d'Alexandrie qui institua la propagande des enseignements hérétiques. Il déclara ne vouloir transmettre aucun enseignement chrétien, sans premièrement l'envelopper de préceptes philosophiques. Il enseigna qu'il n'y a aucun ciel, aucun enfer, aucune nouvelle naissance, aucune expiation des péchés par le sang de Christ, et aucune inspiration de la Parole de Dieu. En dépit de la nature de ses enseignements, nos érudits modernes acceptent cette école comme "le Centre de l'Éducation Chrétienne". Démétrius, évêque d'Alexandrie, confia la direction de cette école à Origène qui n'avait que 18 ans, mais qui déjà fut considéré génie et philosophe. David Otis Fuller (Which Bible) nous dit: "Lorsqu'il s'agit d'Origène, nous parlons de celui qui a fait plus que tous les autres pour former et donner une direction aux forces de l'apostasie à travers les siècles". Origène est reconnu pour avoir modifié et pollué les textes de la Bible, particulièrement ceux du Nouveau Testament. Il agissait ainsi sous prétexte de rétablir le texte qui, selon lui, aurait contenu des supposées erreurs de transcriptions; tout comme font les apostats de la Critique Textuelle Néologique qui suivent dans ses pas. Origène fut essentiellement l'ennemi le plus dangereux du Christianisme. Il empoisonna la Source de l'eau de vie en altérant, retranchant, et ajoutant dans la Parole de Dieu ce qui lui plaisait. Il sema ainsi la confusion afin d'établir l'autorité du texte de la Septante Mythique dont il est l'auteur. L'œuvre la plus remarquable d'Origène fut son Hexaple, ou Bible à six colonnes:
La première contenait un texte Hébreu qui, selon le Rev. James Townley, D.D. (Townley's Biblical Literature, Vol. 1, 1842), aurait inclus la Pentateuque Samaritaine, un texte pollué de l'Ancien Testament qui disparut pour réapparaître au XVIIe siècle.
La deuxième contenait une translittération grecque de ce texte Hébreu.
La troisième fut la version grecque du Juif Ébionite, Aquilla (128). Celui-ci avait été excommunié pour avoir pratiqué la magie et l'astrologie. Il fut admis à l'école du Rabbi Akiba et fit deux versions grecques des Écritures qu'il modifia afin qu'elles soient plus acceptables pour les Ébionites.
La quatrième fut la version grecque de Symmachus (160-211), un érudit Samaritain qui devint un Ébionite et un Gnostique. Il fit une traduction grecque des Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament qui fut grandement estimée par les Pères apostoliques, et utilisée dans les communautés Ébionites. Il rejetait les épîtres de Paul, principalement celles qui mentionnent le Salut par la Grâce, et modifia les passages dans l'Ancien Testament qui concernent l'incarnation de Christ comme Dieu manifesté dans la chair.
La cinquième fut un texte grec formulé par Origène lui-même nommé "la Septante" qui contenait l'Ancien et le Nouveau Testament. Les apostats modernes prétendent que ce fut seulement une copie de la Septante qu'Origène restaura à partir d'un texte qui, selon eux, daterait vers l'an 285 avant Jésus-Christ. Mais il n'existe aucune évidence que ce texte mythique existait avant l'Hexaple d'Origène, ni aucun manuscrit qui se nomme la Septante avant le IXe siècle. Il est très bien reconnu aujourd'hui, par le Dr. R.H. Charles (The Apocrypha and Pseudepigrapha of the Old Testament), que la célèbre "lettre d'Aristéas", à laquelle se réfèrent les apostats pour attribuer l'origine de la Septante à une date antérieure à l'Hexaple, n'est qu'une forgerie. Il est tout probable qu'elle fut forgée par Origène lui-même et interpolée dans les œuvres de Philo et de Joséphus.
La sixième fut la version grecque de Théodote (140-190). Celui-ci avait renié Christ durant les persécutions, et prétendait n'avoir pas renié Dieu. Tout comme Clément d'Alexandrie, il fut un disciple de Tatien qui avait composé une "Harmonie des Évangiles" qui tordait le sens de la Parole de Dieu, nommé la Diatessaron. Il devint un Marcionite puis finalement un Ébionites. Dans sa traduction, il altéra le texte en ajoutant et retranchant des mots et des passages, afin de le rendre plus conforme aux principes des Ébionites.» (Fin de citation.)
Le Juif Messianique, Paul Ghennassia, que nous avons mentionné plus haut, déclare que cette secte de Juifs Messianique «croit être justifiée par la foi sans les œuvres de la loi», mais cela est un piège bien camouflé. Tout dépend en effet de l'interprétation que ces réprouvés donnent au sens d'être «justifié par la foi», et évidemment ce n'est pas le sens biblique que la Réforme protestante lui donna au XVIe siècle. Pour les Juifs Messianiques, la «justification par la foi» est l'élément principal qui leur permet d'observer la loi, c'est comme dire l'aberration suivante: «Maintenant, par la foi, j'ai finalement la puissance d'observer la loi, ce qui m'était impossible avant de croire.». Il s'agit vraiment d'un attrape-nigaud par lequel ils capturent les âmes de gens sots et stupides qui ne peuvent voir plus loin que le bout de leur nez. La justification de Paul Ghennassia est toute autre que celle enseignée par la Parole de Dieu, elle est en effet le contraire qui se nomme «une réprobation» et une déformation de la vérité qui est inversée bout pour bout. Il affirme en plus «que nous ne prêchons pas une nouvelle doctrine, ni une nouvelle secte», ce que toutes les sectes dites chrétiennes et évangéliques affirment aussi, même les Témoins de Jéhovah, les Adventistes du Septième Jour, et les Mormons disent la même chose. On n'a pas à les croire mais à les condamner et les exposer pour ce qu'ils sont, des imposteurs et des hérétiques. Paul Ghennassia poursuit sa notion extravagante en disant: «notre message, qui était à l'origine juif, doit retrouver pour les Juifs d'aujourd'hui sa vraie «valeur biblique». Ah bon, on croyait que «la vraie valeur biblique» était pour tous les chrétiens authentiques «la grâce du salut en Jésus-Christ», faut croire qu'on s'est trompé depuis des siècles. Non! Que les Juifs Messianique «ne reconnaisse pas la vraie valeur biblique» est l'indice qu'ils sont tous des faux chrétiens. Mais le comble de la stupidité de Paul Ghennassia est l'affirmation suivante: «il nous faut employer très souvent les «consonances hébraïques» qui ont été écartées au profit des mots grecs qui pour un Juif ne signifient rien.». Mais rêvons-nous, c'est sûrement un cauchemar, personne ne peut vraiment être aussi inepte que cela et dire de telles niaiseries. Si les Juifs Messianiques ne comprennent pas le Grec, il semble toutefois qu'ils comprennent très bien le français et l'anglais. Pourquoi donc utilisé des «consonances hébraïque» lorsque les français et les anglais n'y comprennent rien, et que la Bible doit absolument être traduite dans la langue du peuple commun pour être comprise. Voyons donc, soyons un peu logique après tout. Il semblerait qu'il y a un sérieux manque de matière grise entre les deux oreilles des Juifs Messianique. Mais nous savons qu'ils sont des menteurs et que plusieurs d'eux comprennent le Grec, et que l'affirmation que «le Grec ne signifie rien pour les juifs» est plutôt une déjection répugnante d'une langue et d'un peuple qu'ils détestent pour les avoir supplantés dans la grâce du salut, ce qui fit que le Royaume de Dieu leur fut enlevé pour l'éternité et donné aux Grecs, c'est à dire aux Gentils ou non-juifs. Le vrai Juif est le chrétien qui fait partie du Corps de Christ et l'Israël authentique est celle qui est spirituelle et qu'on nomme l'Église véritable, c'est à dire «la convocation à renaître dans la vérité», et les Juifs Messianique n'en font pas partie.
Pour éclaircir le point davantage, voici ce que dit un des adeptes de Paul Ghennassia, un nommé ZANNOUBO GERARDO, et remarquez bien sa façon de s'exprimer comme un vrai zigoto qui se prend pour un être intelligent en rabotant toutes sortes de consonances hébraïques insensées afin d'être admiré par tout le reste des zouaves de cette sectes d'énergumènes: «Je bénis Adonai Yeshuah de l'opportunité et de la grâce qu'il m'a offertes en me dirigeant sur ce site... Je suis originaire du Bénin... (évidemment, on aurait dû s'en douter) je suis disciple du Christ et non chrétien... Et depuis quelques années ma conviction était que les chrétiens devraient s'édifier sur la culture biblique juive pour retrouver le christianisme originel, le véritable, que les Églises, à cause de l'hérésie romaine, ont abandonné... Il est courant d'entendre dans les Églises que Christ ayant tout «accompli», l'observance des commandements, des célébrations contenues dans l'Ancien Testament n'ont plus leur raison d'être... D'après leur compréhension «la loi de Moïse a été abolie par la mort du Christ à la Croix»... Et pourtant, ils ont préféré garder les commandements relatifs à l'observance de la dîme puisque l'observance de ce commandement arrange les clergés chrétiens. C'EST TOUT SIMPLEMENT DOMMAGE! YESHUA HA'MASHIAH n'est pas venu abolir la loi de Moïse mais l'accomplir... Dans Mattyahou 5:17 et 20 nous lisons: «Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir (...) Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux (...) Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.» Mais comment comprendre le terme «accomplir» utilisé par YESHUA? Par ce terme le mashiah veut nous faire comprendre qu'il est venu accomplir tout ce qui a été écrit et annoncé sur sa personne par Hashem que cela soit dans la loi ou les prophètes... C'est ainsi qu'il nous invite également par nos actes à réaliser le dessein de Dieu dans chacune de nos vies. Conscient de principe, moi j'essaie de célébrer les fêtes juives, «Rosh Hashanna», «Pessah», «Shavouot», «Décompte de l'Omer».... Cependant je manque de précisions quant aux rituels tels qu'ils sont pratiqués par les «juifs messianiques»... Pourriez-vous m'apporter de précisions? Par cette occasion, je voudrais aussi répondre à un appel d'Élohim et fonder la première communauté messianique... Je serais ravi de prendre contact avec vous pour voir la possibilité d'ouvrir au Bénin la première communauté «JUIVE MESSIANIQUE».... Merci... Qu'Adonai Yeshua vous bénisse...». Quelle théologie lamentable de dépravé spirituel, il faut le dire, cet énergumène se prend donc pour un grand personnage dans le Royaume de Dieu lorsqu'il en est complètement rejeté. Il ne fait que refléter l'opinion générale de tous les Juifs Messianique, à savoir que la loi n'est pas abolie par la grâce mais qu'elle serait encore en vigueur et demande d'être observée dans une obéissance totale. Il ne s'agit donc plus d'une grâce inconditionnelle par laquelle nous sommes sauvé, mais d'une grâce conditionnelle aux caprices de l'homme et qui se nomme «une disgrâce». Ces gens sont complètement constipés mentalement et spirituellement, ils ne peuvent comprendre qu'en accomplissant la loi Christ l'a abolie pour ceux qui sont justifiés par la foi dans son sacrifice parfait, et que par la foi dans le fait qu'il a accompli la loi en notre faveur, nous en sommes libérés une fois pour toutes. En d'autres mots, la loi n'est plus en vigueur pour ceux qui sont sous la grâce autrement nous serions encore sous l'emprise du péché, car la Parole de Dieu nous dit clairement que loi est la puissance du péché (1 Corinthiens 15:56). Mais nous avons été délivrés de la culpabilité et de la condamnation du péché, et cela est un fait que la secte des Juifs Messianique refuse de reconnaître. En se remettant sous l'observance de la loi les Juifs Messianique et tous leurs semblables se remettent sous la condamnation du péché pour leur perdition éternelle, car un tel principe est clairement le péché contre le Saint-Esprit.
Pour ces mécontents, fortement orgueilleux et prétentieux, et toujours insatisfait de la révélation biblique, il faut dire «Yeshoua» et ne pas dire Jésus. WOW ! Quelle intelligence, quelle érudition, bientôt il va falloir se mettre à genoux et leur embrasser le cul si nous voulons être sauvé, car après tout ils sont les maîtres de l'interprétation et malheur à nous si nous ne marchons pas dans leurs insanités judaïques. Ils ont leur façon de prononcer «Shibolet» et ceux qui prononcent à la française doivent être exclus de la communion messianique. Ils ont leur Bible Chouraqui, bourrée de termes comme: Adam le glébeux... Si le premier homme donc n'est pas glébeux et le deuxième n'est pas Yeshoua, vous êtes dans les ténèbres! Pour eux la Bible doit être lue de préférence en hébreu et ils nient que le Nouveau Testament fût écrit en grec, ce qui est complètement absurde! Ces «glébeux» s'imaginent que toute traduction est défectueuse comme si la compréhension de la Parole de Dieu dépendait de la langue hébraïque pour être comprise par les français, ce qui est un non-sens. La langue originale qui se parlait durant la construction de la tour de Babel s'est perdue comme les textes originaux qu'écrivirent Moïse, les prophètes et les apôtres. L'hébreu n'est pas plus original que le chinois, et Dieu a créé toutes les langues, et chacune a ses avantages et ses limitations. Martin Luther essaya d'utiliser les gloses des rabbins, mais il se rendit compte qu'elles obscurcissaient le texte plutôt qu'elles ne l'éclairaient. La Bible ce n'est pas le Coran, et justement comme c'est la Parole de Dieu elle a la propriété divine de ne perdre ni sa saveur ni sa clarté dans quelque langue que ce soit. Pour la comprendre il ne faut pas la lire en hébreu, en grec ou en araméen, il faut la lire en demandant au Saint-Esprit de nous diriger et de nous y instruire correctement, et non selon les interprétations particulières de tous et chacun. Certains passages ont plus de saveur ou plus de clarté dans certaines langues, mais il n'y a pas besoin de savoir l'hébreu classique ou le grec koïnè pour comprendre l'Écriture quoique ça peut aider pour ceux qui détiennent une connaissance de ces langues; il faut l'aide, non du paravent des suppositions, mais du Paraclet, c'est à dire de la Sainte Présence de Christ, et une Bible protestante traditionnelle, (ou plusieurs si possible). L'interprétation correcte vient de l'Auteur des Écritures, Il parle toutes les langues et par la Réforme protestante, Il nous a donné Sa Parole dans toutes les langues des nations. Ainsi donc l'érudition n'est pas nécessaire pour avoir une claire compréhension des Écritures. Augustin ne savait pas beaucoup de grec, et quant à John Bunyan le fameux pasteur puritain qui écrivit une soixantaine de livres et traités comme «Le Voyage du Pèlerin» et «La Guerre Sainte»; il ne fit que deux années d'école primaire. Comme dit la Bible: «Par tes commandements j'ai acquis intelligence» et encore: «La sagesse appartient à Jéhovah et de sa bouche viennent la connaissance et l'intelligence», et Sa bouche n'est pas limitée à l'hébreu classique ni au grec koïnè! Il ne faut pas mépriser l'érudition et la connaissance des langues originales des Écritures, mais elles ne sont nullement indispensables. Un commentateur érudit dit un jour en parlant de Spurgeon que ce fut vraiment un des prêcheurs les plus éminents, mais que s'il avait été formé dans un fameux institut biblique il aurait été encore plus grand. Énorme erreur; car ce qui faisait la grandeur de Spurgeon c'était sa simplicité en dépit de son érudition. Ses sermons sont toujours vivants et efficaces car ils sont simples mais ils font cible. Pour le commun des mortels les préciosités des érudits ne sont qu'un bourdonnement «épistémologique» propre à plonger l'esprit dans un assoupissement profond, même si elles font la joie des immortels de l'Académie française! Et oui frères, il y a des milliers et des milliers d'imbéciles avec des doctorats en théologie et des diplômes de pasteur, comme des milliers et des milliers de frères éloquents et puissants dans les Écritures qui ne parlent pas un mot d'hébreu et qui n'ont même pas obtenu le BEPC! Les imbéciles croient pouvoir enfermer le Saint-Esprit dans leurs séminaires bibliques, et leurs instituts regorgent d'idiots et de sottes qui lisent très bien le grec, mais qui ne comprennent rien à ce qu'elles lisent, sinon elles seraient plutôt restées à la maison qui est l'endroit indiqué par la Bible, pour les femmes intelligentes qui font profession de foi!
LE PROBLÈME AVEC LA RÉVISION
ET NOUVELLES TRADUCTIONS
Nous en venons ainsi à notre point principal concernant la traduction et révision de la Bible par des groupes de Juifs Messianique ou autres vipères venimeuses de la même espèce que ces réprouvés. Il est évident que nous ne pouvons avoir aucune confiance en ces gens pour nous transmettre honnêtement la Parole de la Vérité, pas plus que nous pouvons avoir confiance en des comités de révision du christianisme traditionnel ou évangélique. Le Seigneur nous a pourvus de très bonnes traductions qui parfois rendent plus clairement l'intention de l'Esprit dans la langue vernaculaire que dans l'original. L'hébreu par exemple ne possède que trois temps, le français en possède beaucoup plus. L'allemand ne possède qu'une seule parole pour la foi, tandis que l'anglais en possède deux ainsi que les langues d'origine latine (foi et croyance). Il est donc utile de comparer les Bibles protestantes et leurs révisions. Supposons que nous sachions parfaitement l'hébreu et le grec. Cela nous aiderait certainement dans certains cas, mais en général serions-nous capables de traduire mieux que les réformateurs qui furent les hommes choisis par Dieu pour donner la Bible aux nations dans leurs langues? Si Dieu le veut et que cela est dans ses plans, sûrement. La Parole de Dieu nous dit «qu'il y a un temps pour toutes choses...» (Ecclésiaste 3:1), et le temps des réformateurs est révolu. Le français parlé de nos jours n'est pas le français parlé au temps des réformateurs, la langue a évoluée avec le temps, la connaissance des langues a augmentée, et les principes de traduction se sont développés davantage. Mais la réforme n'a pas cessé, elle se poursuit encore de nos jours, et la Bible doit demeurer accessible aux peuples dans le contexte de ces changements au risque de devenir désuète et incomprise, d'où donc la nécessité de réviser ses traductions à certain moment donné. Cela ne veut pas dire qu'il faut nous débarrasser de nos bonnes vieilles bibles, au contraire car elles vont toujours avoir leur utilité. Le problème n'est pas avec la révision et les nouvelles traductions qui peuvent en ressortir pour préciser son texte d'avantage, mais avec les réviseurs et traducteurs mêmes. En réalité aucun n'est qualifié pour accomplir un tel travail s'il n'a pas la Sainte Présence de Christ en lui pour le diriger, et là est le problème car de nos jours nous faisons face à un christianisme contrefait à l'échelle mondiale qui domine sur tous les aspects de la foi chrétienne, et la très grande majorité sont tous des faux chrétiens qui marchent dans les illusions de leurs délires, s'imaginant être sauvé et avoir l'Esprit de Christ, lorsque l'esprit qu'ils ont reçu est celui de l'Antichrist. Vous comprenez donc toutes les complications que cela occasionne au niveau de la révision et traduction de la Bible puisqu'on ne peut faire confiance à personne dans ce bordel spirituel. Si l'Esprit des vivants ne s'impose pas, de tels projets sont irréalisables, et l'Admirable n'agit jamais à travers des comités ou associations humaine pour réaliser ses projets. Malheureusement presque toutes nos versions de la Bible sont produites de cette façon. Certes au début de la réforme protestante Dieu a utilisé certains groupes d'hommes pour accomplir la traduction des textes originaux en la langue commune des peuples, on a qu'à penser aux Vaudois ou encore au groupe des 57 traducteurs choisis pour réaliser la traduction de la célèbre King-James anglaise en l'an 1611, tous des chrétiens calvinistes traditionnels et tous des savants dans leurs propres domaine. Le christianisme à cette époque était tout frais dans les cœurs et il se produisit des bouleversements remarquables dans la société. Mais les temps ont changé, le monde s'est corrompu davantage et le christianisme a sombré dans l'apostasie au point que la contagion est présentement mondiale. Qui va prendre la relève, qui va se tenir dans la brèche devant une telle situation insurmontable? Or rien n'est impossible à Dieu (Luc 1:37) et comme nous dit le Seigneur Jésus: «Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.» (Luc 18:27), et ses voies sont au-dessus de nos pensées (Ésaïe 55:8). On peut donc être assuré que Dieu veille sur sa Parole et qu'il est encore capable de susciter certaines personnes pour œuvrer dans ce domaine, comme nous voyons dans 1 Corinthiens 1:26-29 de la Bible de Machaira 2016-2020:
26 Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n'y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Jn. 7. 48; Ja. 2. 5;
27 Mais L'ESPRIT DES VIVANTS a choisi les choses folles de cette disposition pour déshonorer les sages, et L'ESPRIT DES VIVANTS a choisi les choses faibles de cette disposition pour déshonorer les fortes,
28 Et L'ESPRIT DES VIVANTS a choisi les choses viles de cette disposition et celles qui sont rejetées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont,
29 Afin que nulle chair ne se valorise en sa présence.
Or quand on fait une traduction on est toujours confronté à des expressions idiomatiques qui ne peuvent être traduite mot à mot, et donc il faut en rendre le sens et oublier la forme. On ne peut donc traduire constamment dans le sens littéral des mots sans trahir l'enseignement de l'original. Il en advient même que le sens original des mots n'est pas saisi par la majorité des traducteurs, car cela dépend du Saint-Esprit qui donne un esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance de la vérité. Pour nous il est hors de doute que nos réformateurs possédaient cet esprit de sagesse et de révélation pour nous transmettre une traduction fidèle à l'intention de l'Auteur des Écritures. Nous n'avons aucune confiance dans nos traducteurs actuels et leurs nouvelles Bibles basées sur des manuscrits certifiés par le carbone 14, ou sur des règles d'une orthodoxie problématique et contestable qui n'a jamais contribué rien de bien à la cause de la vérité, sauf de la ternir, de la déformer, et de la manipuler.
Dieu est entièrement Souverain, il est celui qui contrôle et dirige l'Histoire selon son dessein éternel, et la Réforme s'est faite sur des bases solides tout comme l'Apostasie est en train de se propager sur l'empirisme et le scepticisme d'érudits qui sortent de séminaires et d'instituts bibliques infiltrés par les jésuites et la pensée libérale. Notre foi en la Bible n'est pas basée sur le carbone 14 et les dernières découvertes archéologiques. Nous ne sommes pas assez diplômés pour croire que la Réforme a prospéré sur des traductions défectueuses de la Bible et que l'apostasie maintenant se répand en dépits de meilleures traductions. Ils ont déjà supprimé le «comma johannique», et en toute probabilité le prochain papyrus qu'ils découvriront sera plus ancien que tous et donc meilleur, même s'il s'avère que cela appartenait à une communauté Ébionite du Ier siècle... Peut-être découvriront-ils une copie plus ancienne qui confirmera que Pierre était en fait l'apôtre des gentils et que Jésus ne s'adressait pas à sa mère en lui disant: «femme», sinon: «très sainte mère immaculée»? L'avenir nous réserve des surprises sur «Discovery Channel»! Mais nous ne sommes pas de ceux qui doutent de l'authenticité de nos vieilles Bibles protestantes, et cette épée de l'Esprit qui fut l'épée que Luther prit des mains du Goliath romain, et que les Vaudois préservèrent des mains de l'Antichrist, continuera de faire des ravages dans les rangs de l'ennemi si nous nous maintenons fermes dans la foi de nos pères réformateurs. «Sola Fide, Sola Scriptura» voilà notre cri de guerre! En avant soldats de Christ, ne les craignez point, nous en ferons notre pain, leur protection s'est retirée de dessus-eux, et l'Admirable Esprit des vivants est avec nous.
PRINCIPES DE TRADUCTION
ET DE RÉVISION
Pourquoi une nouvelle traduction ou révision de la Bible des Réformateurs du XVIe siècle? Une nouvelle traduction ou révision tient compte de l'évolution du langage. Une langue évolue, car elle est une réalité vivante, liée à l'histoire des mentalités et des cultures. Le sens des mots varie dans le temps, parce que l'usage courant donne à un mot un sens précis qui finit par l'emporter sur les autres. Par exemple, l'adjectif «formidable» a étymologiquement le sens de terrifiant. Mais aujourd'hui, formidable signifie magnifique, remarquable, et a perdu le sens insistant sur la peur. Il est donc dans l'ordre des choses de traduire la Bible en français actuel. Il s'agit d'une nécessité et d'une richesse incomparable. Chaque traduction a sa personnalité – et donc, ses forces et ses faiblesses, ses traits de génie et ses tics de langage. Aucune n'est parfaite. Chaque traduction a aussi ses objectifs. Toutes sont donc complémentaires. La diversité des traductions respecte aussi la fertilité de l'inspiration biblique, qui est esprit, et non pas lettre: chaque mot de la Bible est un diamant aux multiples facettes qui n'enferme jamais Dieu dans un unique reflet, déjouant par-là la tentation d'une description objective.
Mais gardez-vous de penser que la Bible a été écrite en français, ce n'est pas le cas. À cause de la méconnaissance de ce fait plusieurs abusent de son texte sacré, s'imaginant qu'ils sont les seuls détenteurs de la vérité ou qu'ils sont en mesure de reprendre un autre avec la piètre connaissance qu'ils en ont. Œuvrer dans la traduction et la révision de la Bible nécessite au moins une base de connaissance de l'Hébreu ou du Grec. On ne peut se baser sur une approximation de sa révélation dans des traductions courantes dans lesquelles elle est parfois comparée, celles-ci sont souvent déficientes. Il faut être conscient que la Bible que nous avons entre nos mains est elle-même une traduction. En fait, chaque traduction n'est qu'une interprétation d'un original qui est soit en Hébreu pour l'Ancien Testament, ou soit en Grec pour le Nouveau Testament. Quoique la majorité des traductions sont assez justes en générale, elles s'égarent souvent en plusieurs endroits de la signification réelle des mots dans les originaux. Ceci est dû à ce que la majorité des traducteurs traduisent avec des partis-pris qui supportent les points de vue d'un comité qui détient l'autorité sur eux. Il ne faut pas oublier que le traducteur n'est qu'un homme soumit à des règles de travail et à des influences charnelles et religieuses. Quoique la révélation écrite soit suprême et impeccable dans son contenu original, l'objectif de sa traduction souffre de médiocrité, d'irrévérence, de paralogisme, et d'inexactitudes. En d'autres mots, un traducteur classique ou académique ne traduira jamais en dehors des règles de l'orthodoxie qui lui sont imposées par son église ou par le consensus général d'experts de différentes églises, de crainte de perdre son travail, sa réputation, son prestige, et tous les honoraires qui lui reviennent. Une traduction fidèle n'a pas ces problèmes, elle est libre des influences et des inclinations des religions et dénominations modernes dites chrétiennes qui supportent toutes la fausse doctrine de l'arminianisme du libre-choix ou «choix de la foi» dans le salut et la sanctification, et même dans l'éclectisme des principes de traduction. De ce fait, sa réjection est assurée de la part du christianisme moderne qui a sombré dans l'hérésie et l'apostasie des derniers temps. Une traduction fidèle qui reflète la lumière de la vérité sera toujours rejetée des réprouvés, cela est le sceau de son authenticité, car les imposteurs préfèrent les ténèbres de leurs raisonnements au rayonnement de la grâce véritable. Elle se garde aussi des impressions et intimidations politiques et religieuses, choses qui peuvent ternir l'esprit des hommes les plus honnêtes.
Traduire la Bible est un travail risqué si on n'a pas réellement l'Esprit ou Réflexion de la Sainte Présence de Christ en nous pour nous diriger. Même que sélectionner une traduction d'un terme particulier peut sembler une aventure incertaine, puisqu'un seul mot peut avoir un grand nombre de nuances ou synonymes qui peuvent être utilisés dans différents contextes. Les critères de choix sont multiples: à côté des préférences confessionnelles, on pourra privilégier une belle expression littéraire, la surprise d'un souffle poétique, l'assurance de la rigueur scientifique, la proximité avec le langage de tous les jours. Donc entre dépaysement d'un monde lointain et enracinement dans la vie quotidienne, pour lire seul ou avec d'autres, quelle Bible, pour quelle lecture? Une traduction familière permet de se laisser traverser par le texte biblique qui peut alors habiter la mémoire et irriguer la vie. Mais une traduction inhabituelle offre un étonnement et des saveurs inconnues: elle déplace le lecteur pour lui faire découvrir, encore une fois, la nouveauté de cette Parole inspirée. Une traduction n'est donc jamais parfaite, jamais achevée: elle est toujours à reprendre, toujours à revisiter, à cause de la flexibilité et de l'évolution de la langue.
Le XXIe siècle a radicalement transformé notre façon de lire et de comprendre la Bible. Les grandes études philologiques, archéologiques et historiques ont permis de revisiter de fond en comble la matière biblique: les études et les lectures des textes bibliques ont considérablement évolué depuis les dernières grandes traductions françaises dénaturées de nos temps modernes, débutant avec la Darby et la Segond qui a subi un grand nombre de révisions. Néanmoins le principe s'applique aussi aux traductions des réformateurs comme la Olivétan qui subit plusieurs révisions: Épée, Genève, Martin, Ostervald, Lausanne, Machaira. Pour rendre aux mots de la Bible leur épaisseur sémantique, leur mémoire plurielle qui travaille encore le Livre des livres, ne l'oublions pas, la Bible se conjugue à plusieurs voix qui se font écho l'une à l'autre ou se jouent en contrepoint l'une par rapport à l'autre. De la Genèse à l'Apocalypse, il y a plus de soixante écritures différentes, issues d'un vaste processus collectif échelonné sur près de deux millénaires pour confronter le livre majeur de notre culture, de notre mémoire, avec la culture contemporaine. Sans cet effort, les grands textes de notre patrimoine s'effacent de notre univers. Chaque génération s'en est emparé et a proposé sa traduction et nous n'en sommes pas l'exception. Cela faisait plus de quatre cent ans qu'aucun projet individuel de révision et retraduction de la Bible des réformateurs n'avait été entreprise d'après les originaux avant la première réalisation et parution d'une nouvelle version. La traduction de la Bible des Réformateurs a toujours été faite par des individuels en débutant par Pierre Louis Olivétan, Jean Calvin, Théodore de Bèze, et Robert Estienne, tous des hommes de foi calviniste. Le dernier à entreprendre un tel projet fut le pasteur calviniste, David Martin. Tant qu'au pasteur arminien, Jean-Frédéric Ostervald, il ne fit qu'une révision dans le français des versions antérieures de ses prédécesseurs, il ne se préoccupait pas de préciser le texte sur les originaux Hébreu et Grec, mais de le rendre lisible au commun du peuple. Depuis ce temps la traduction de la Bible devint la charge de comités de pasteurs, d'experts et de savants dans la science de la Critique Textuelle, et nous savons que cette science n'est pas en dehors de tout soupçon et qu'il faut s'en méfier. Ce n'est qu'en ce dernier siècle qu'un autre individuel de foi calviniste marginale, fut appelé de Dieu pour entreprendre un tel travail car la nécessité s'imposait, et l'aboutissement de ses labeurs donna naissance à la nouvelle Bible de l'Épée dite aussi Bible de Machaira.
Quand on traduit, on se rend bien compte que ceux qui nous ont précédé ont fait des choix difficiles, et parfois extrêmement ingénieux. Contrairement à tous les travaux existants, notre position n'est pas d'adopter une méthode au détriment d'une autre: équivalence formelle (traduction littérale), ou équivalence fonctionnelle (traduction dynamique), ni même celle du compromis (traduction essentiellement littérale: méthode en vogue dans le monde anglo-saxon). La traduction, au sens propre «conduire d'un texte à un autre» est une activité de transport, malheureusement beaucoup se perd dans ce transfert. Une bonne connaissance de la langue source (ou de la langue cible selon les cas) n'est pas toujours suffisante. Même si l'on a suffisamment de vocabulaire, on se heurte toujours au problème des réalités qui existent dans une culture et pas dans une autre. Le travail de traduction est en réalité un travail d'interprétation, dans la mesure où l'on doit donner un sens à ce que l'on traduit. Il faut ici poser la question de la liberté: la pluralité des sens d'un texte est la condition même de la liberté du traducteur. La question des traductions parfaites prend ici une ampleur particulière: Dieu et sa Parole sont par essence ce qui est parfait, alors comment être à la hauteur dans la traduction? Donc la fidélité au texte original ne semble être que l'apanage de Dieu lorsque les apôtres parlaient les différents dialectes hébraïques des nations étrangères. Car être fidèle en matière de traduction, c'est assurer une adéquation entre le texte source et le texte cible: une telle adéquation met donc en jeu la vérité, et ce d'autant plus que Dieu est le garant de la vérité absolue. Mais nous savons, avec assurance, que la Sainte Présence de Christ qui nous habite nous dirige dans la vérité.
Mais la Bible c'est aussi un texte littéraire et lorsqu'on la traduit, on est confronté au même type de questions: dois-je privilégier le sens ou le style? Est-il possible de concilier les deux? Ma langue permet-elle de concilier les deux? On sent bien qu'une traduction n'est jamais parfaite de ce point de vue: c'est d'une certaine manière un travail infini. Cicéron disait dans le De Oratore qu'il faut traduire sens pour sens et non mot à mot. Donc la traduction suppose des variations dans le sens des mots. Il semble bien que la perfection d'une traduction soit en fait liée au but qu'elle s'était fixée. En aucun cas le littéralisme ne peut être une solution: c'est «l'assassinat du texte», pour reprendre l'expression de Walter Benjamin (De Jonas à Jonas). On en vient donc à de véritables théories de la traduction: certains privilégient le sens, et c'est ce qui caractérise la plupart des traductions de la Bible en français. Le danger, là encore, est de s'éloigner beaucoup du texte original pour vouloir faire son propre morceau de bravoure car une telle approche ne considère pas l'étymologie, ni les contextes historiques, culturel et cultuel. C'est une pratique qui a eu vent en poupe les siècles précédents. L'infini du sens engendre donc l'infini du possible des traductions. Une sorte de gigantesque tour de Babel pour accéder à la perfection de la traduction. Le texte biblique fut écrit par des hommes qui avaient à leur disposition leur langue. Et au-delà de la langue, c'est le miracle divin: Antoine Berman, dans «L'Épreuve de l'Étranger», un essai qu'il consacre à l'histoire de la traduction et à ses théories, s'oppose fermement à la «négation systématique de l'étrangeté de l'œuvre étrangère». Il explique que l'on n'a pas le droit, lorsque l'on traduit un texte, de détacher un texte de la culture dans laquelle il est né. Ce texte est le fruit d'un autre; et en même temps nous partageons avec lui quelque chose qui est tout simplement notre expérience du monde, notre expérience du langage. Selon Walter Benjamin, le langage est pure essence, et donc au-delà des langues il y a un universel du langage: pour les romantiques allemands, la traduction est l'occasion de renouveler sa propre langue et d'enrichir sa littérature par le biais de l'original. Nous sommes donc ramenés à nous-mêmes quand nous traduisons un texte, et ce d'autant plus dans le cas de la Bible, puisque se joue notre expérience de Dieu. Car s'il est certain qu'un texte littéraire de Racine engage des réalités extrêmement complexes, tant du point de vue sociopolitique que littéraire, la Bible, elle aussi, est marquée historiquement et culturellement, mais c'est d'abord le texte de deux alliances de Dieu passées avec les hommes. Il y aurait donc derrière ces textes un universel à atteindre dans la traduction, qui n'est autre que Dieu. Mais attention au spectre de la tour de Babel!!! Ne peut-on pas penser plutôt que dans son travail, le traducteur est porté par l'Esprit Saint? N'allons pas bien sûr jusqu'aux langues de feu, mais il est certain que l'Esprit est à l'œuvre dans notre contact à la Bible, quelle que soit la langue lue. C'est la Réforme qui lance le grand mouvement de traductions, avec l'idée que le vulgaire doit avoir accès aux textes sacrés, alors que prévalait l'idée que c'était aux ecclésiastiques, qui avaient reçu la formation nécessaire, de lire le texte pour ensuite l'expliquer aux fidèles, ce qui a donné naissance à la manipulation textuelle pour défendre des principes qui ne sont pas clairement enseignés dans les Saintes-Écritures. Ce concept est à la base des nombreuses fausses doctrines érigées dans le but de préserver une institution ou organisation ecclésiale mondaine et charnelle.
L'objectif de tout traducteur honnête et détaché du giron des comités de professionnels est de réaliser une traduction fidèle aux originaux. Depuis que l'homme traduit, il n'a cessé d'émettre des réflexions sur la manière de traduire fidèlement. Les nombreux points communs existants entre les traductions et certaines disciplines ont donné naissance à des concepts traductologiques divers: linguistiques, sociologiques, sémiotiques, interprétatifs. Chacun de ces concepts présente une vision de la façon de traduire et d'être fidèle.
Les adeptes de la théorie linguistique de la traduction (J.C. Catford) pensent que bien traduire c'est remplacer des unités lexicales d'une langue de départ par des unités lexicales d'une langue d'arrivée. J.C. Catford a écrit que la traduction est «The replacement of any textual material by equivalent textual material.» (J.C. 1967). Pour Gerardo Vásquez Ayora, il n'y a pas de traduction libre car toute traduction doit être exacte. Tout élargissement, adaptation, commentaire ou paraphrase ne sont pas de la traduction. Parlant de la littéralité, Ayora a expliqué qu'on ne traduit pas la langue mais autre chose. Toutefois, il n'a pas défini cette autre chose. À côté de ces traducteurs qui n'abordent que le côté linguistique de la traduction, d'autres chercheurs ont étudié la traduction en se basant sur le texte. Pour Maurice Pergnier, un message puise son sens dans une situation précise. Les critères servant à juger la fidélité en traduction se trouvent dans cette situation et sont déterminés en fonction des destinataires (Pour être fidèle, le traducteur doit penser au destinataire de sa traduction.). Le traducteur biblique, J.C. Margot pense que la traduction est fidèle si son lecteur réagit de la même manière que le lecteur du texte original. Fidélité implique surmonter les difficultés de la langue de départ et fidélité à la langue et la culture d'arrivée. J.R.Ladlmiral, parlant de la fidélité: dit que «Toute théorie de la traduction est confrontée au vieux problème du MÊME et de L'AUTRE: à strictement parler, le texte cible n'est pas le MÊME que le texte original, mais il n'est pas tout à fait un AUTRE.» Parlant toujours du «MÊME» et de «L'AUTRE», Georges Steiner assimile le processus de la traduction a un «parcours herméneutique», qui commence par un élan de confiance permettant d'aller vers l'autre afin d'essayer d'établir une cohérence entre des mondes isolés, puis vient la phase de pénétration du texte pour une plus profonde compréhension, ensuite le traducteur incorpore la langue cible ce qu'il a compris afin de préparer une mise en forme et enfin, il restitue ce qu'il a incorporé dans la langue Cible, en investissant l'Autre pour l'habiter.
Nous remarquons que les traducteurs s'attachent de moins en moins à l'aspect purement linguistique des textes à traduire. Ils prennent en considération d'autres éléments qui entrent en jeu dans la «construction» du texte source, et qui doivent trouver leur place dans le texte cible. Ces éléments ont été très bien mis en lumière par l'équipe de Paris de l'ESIT, dans leur théorie interprétative de la traduction ou théorie du sens. La théorie du sens affirme que la traduction est toujours possible pourvu qu'elle ne porte pas sur la langue mais sur le contenu des discours ou des textes. Les adeptes de cette théorie conseillent aux traducteurs de: «ne pas chercher à traduire, mais de dire ce qu'ils (les traducteurs) comprennent. Pour comprendre correctement, il faut penser à la qualité en laquelle s'exprime l'orateur, penser aux interlocuteurs auxquels il s'adresse, aux circonstances dans lesquelles il parle....» La théorie du sens définit des unités du sens auxquelles le traducteur doit être fidèle. Une unité du sens peut être une simple onomatopée comme elle peut nécessiter tout un paragraphe pour s'éclaircir. Sa formation est fonction de plusieurs paramètres: contexte verbal, contexte cognitif, situation. Le traducteur doit se rendre compte de tous ses paramètres afin de bien comprendre et, donc, de bien rendre. L'École de Paris prône la fidélité au sens et rien que le sens. Bien que cette théorie ait fait appel à plusieurs disciplines pour se bâtir, on lui reproche néanmoins de ne pas accorder assez d'importance aux mots qui sont, qu'on le veuille ou non, les matériaux principaux dont dispose le traducteur, nous dit P. Newmark.
Après ce défilement, qui n'est, certes, pas exhaustif, des différentes conceptions de la notion de fidélité en traduction, la question se pose toujours: qu'est-ce que la fidélité en traduction? Et pourtant la réponse est si simple, il s'agit d'avoir reçu comme don la grâce de la confiance en Christ qui est le Maître absolu de sa Parole. Sans la foi, sans cette assurance en Christ et de Christ, il est entièrement impossible de traduire la Bible correctement et d'arriver aux désignations et significations réelles des termes qu'elle utilise pour transmettre le message de la révélation de Dieu. Le Seigneur Jésus nous dit clairement: «sans moi, vous ne pouvez rien faire» (Jean 15:5), et pourtant plusieurs travaillent sans Lui dans ce domaine d'importance capitale et même crucial.
Tout le monde est d'accord contre la littéralité, d'une part ― et contre la liberté avec tous ses moyens, d'autre part. Car, on ne cesse de le répéter, les traductions, comme les femmes, pour être parfaites, doivent être à la fois fidèles et belles. C'est un idéal qui est loin d'être atteint et qui laisse les traducteurs perplexes. Que faire? Doit-on rendre la langue, la grammaire, le style? Doit-on «importer» le texte-source dans la langue et la culture du lecteur? Doit-on «exporter» le lecteur vers la langue et la culture de l'auteur? Ou bien doit-on s'efforcer d'assembler tous les processus différents et en faire un seul? Dans un domaine où la confiance en Christ doit absolument régner, c'est le chaos total dans la contrefaçon du christianisme de nos temps moderne, c'est le retour à la tour de Babel avec toute la confusion qui s'en suit. Certains traducteurs, peu qu'ils sont, en sont conscient, mais perplexes et sans réponse. En attendant, ils continuent de traduire à la manière qui leur semble «fidèle». Cette manière consiste à rendre le sens sans se détacher totalement des aspects linguistiques du texte source: les termes de spécialités, et même d'ordre général, la terminologie, la ponctuation ― sauf usage différent dans la langue d'arrivée ― et le style doivent, chacun, réapparaître dans le texte-cible, c'est-à-dire la traduction. En outre, la traduction doit être aussi lisible que l'original, autrement personne ne lirait son texte. Nous en avons un exemple pitoyable avec la Bible des Juifs Messianique, comme nous avons déjà vu dans notre texte.
Mais devons-nous réellement chercher le sens des mots dans des méthodes de traductions, autant ingénieuses qu'elles sont, car elles ont tous manquer le but essentiel? Ne devons-nous pas chercher la réponse à cette question dans la Bible même? Le verbe traduire apparaît seulement deux fois dans la Bible, une fois dans l'Ancien Testament et une fois dans le Nouveau Testament, et dans les deux endroits il signifie une seule et même chose. Dans l'Hébreu le mot est «tirgam» et dans le Grec le mot est «methermeneuo» et les deux signifient «interpréter», littéralement «derrière l'explication», c'est à dire «exposer le sens postérieur d'un terme dans son essence grammaticale afin d'obtenir sa signification pour sa transposition envers une différente langue ou expression». Cette faculté n'est pas la propriété de l'intellect humain, car il s'agit ici de la Parole de Dieu et non de la parole de l'homme. Tout comme l'interprétation des rêves est réservée à Dieu seul (Daniel 2:28), l'interprétation du sens des mots qui est caché au commun des mortels, appartient à Dieu (2 Pierre 1:20-21) et à Dieu seul. En d'autres mots, l'interprétation ou traduction des Saintes-Écritures n'est pas du domaine de l'homme, elle est un don de Dieu qu'il accorde en temps voulu et selon le besoin à qui il le veut (1 Corinthiens 12:18,28) et pour la réalisation de ses projets. Cela met un sérieux frein aux prétentions de comités de traducteurs, d'experts, pasteurs, savants, et exégètes qui œuvrent dans la traduction de la Bible. Dieu n'opère jamais par des comités mais par des individuels qu'il forme d'avance pour un tel travail, comme nous avons vu plus haut. Certes cela ne veut pas dire qu'on ne peut rechercher le sens des mots en utilisant l'étymologie et des dictionnaires spécialisés dans les langues originales, comme le «Dictionnaire Hébreu-Français de Sander et Trenel» et le «Dictionnaire Grec-Français de J. Planche». Mais que le Seigneur est fidèle pour nous diriger dans nos recherches, si du moins nous avons l'Esprit de Christ en nous (Romains 8:9).
À Christ seul soit la Gloire
Amen !
Rédigé par Jean leDuc sous la direction de Christ
pour la communauté mondiale des élus dans les expressions de son renoncement.
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