L'ÉVANGILE DE LA VÉRITÉ

 

Ioannes Alaythia

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CHAPITRES

1 - 2 - 3 - 4 - 5

 

CHAPITRE 1

Récit des annales extrait de la conscience de Christ en nous, l'anticipation de la gloire, que l'Esprit des vivants, notre Souverain suprême nous accorde pour la gloire de son nom et pour l'édification des élus, selon le bon plaisir de sa volonté.

 

La tempête éclata au crépuscule, les grondements de la foudre se firent entendre au milieu d'éclairs qui illuminaient le ciel obscurci, et la pluie commença à tomber avec des vents orageux. Deux hommes s'empressaient à grands pas pour atteindre l'Auberge du Vieux Moulin dans un petit village non loin d'Antioche, afin de ne pas être trempés. L'endroit était renommé pour son hospitalité et son potage chaud qui réchauffait les voyageurs. Ils décidèrent d'y passer la nuit et de reprendre la route au soleil levant. Ils avaient reçu un message à Jérusalem d'un ami, d'Alexandre le forgeron, demandant leur assistance pour l'accouchement de sa femme qui était tombée gravement malade. La sommation était urgente. Le temps pressait, il fallait arriver à Antioche avant son terme.

 

Après avoir mangé, Jean et Luc se retirèrent à leur chambre, un petit recoin avec de la paille fraîche pour se reposer aux roucoulements des tourterelles qui s'y réfugiaient durant la tempête. À la lumière du jour, le soleil brillait de nouveau et ils reprirent la route, arrivant à leur destination vers midi. Traversant le grand marché, ils se procurèrent quelques fruits et légumes puis se rendirent à la maison d'Alexandre où ils furent reçus chaleureusement par leur ami et sa famille, incluant quelques soldats romains qui s'intéressaient dans le travail du forgeron. Après les échanges amicaux, ils passèrent à des choses plus sérieuses. Luc qui était médecin demanda de voir la femme d'Alexandre. On l'amena dans la chambre où elle se trouva, et voyant qu'elle faisait une grande fièvre et que c'était dangereux aussi pour l'enfant qu'elle portait, et qu'elle était fort agitée, ils se mirent en prière, implorant le Seigneur Jésus en sa faveur. Puis Luc lui prépara un remède de plantes médicinales et lui fit boire. Quelques temps après elle se calma, sa fièvre avait diminuée, et elle dormit paisiblement. Tous plein d'espérance se retirent dans la grande salle de la maison pour la fête, mais Jean demeurait avec elle pour veiller et prier. Plus tard il se joint aux autres et plusieurs voulaient entendre le message que le Seigneur leur avait donné pour eux. Des enfants, courant çà et là s'arrêtèrent subitement quand Jean commença à parler, leur annonçant à tous le message de la grâce souveraine dans le sacrifice de Jésus sur la croix. Les cœurs furent vivement touchés, et plusieurs qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent en la parole de l'Esprit des vivants que Jean leur annonçait.

 

Quelques romains lui demandaient: Mais toi, qui es-tu pour nous parler de la sorte? Jean leur répondit: Je suis ce que je suis par Celui qui est JE SUIS. Comme le fer chauffé au rouge dans la forge du divin Forgeron, il m'a mis sur son enclume et me frappa, et me frappa encore, puis me plongea de nouveau dans le feu de sa forge et m'en retira encore sur son enclume et me frappa, et me frappa encore, jusqu'à ce que je prenne la forme pour laquelle il m'a désigné: une épée à deux tranchants dont le manche est plongé dans le sang du soleil, la lame dans le lait de la lune, et les tranchants dans le scintillement des étoiles, une épée pour le Roi de gloire. Sa lame ruisselle du sang de ses ennemis auxquels elle a tranchée la tête pour exposer leurs duplicités. Un de ses tranchants donne la mort éternelle et l'autre la vie éternelle. Mon nom est Ioannes Alaythia, l'Esprit des vivants fait Grâce de sa Vérité. Celui qui écoute mes paroles connaîtra la vérité, et la vérité l'affranchira de son esclavage, la duplicité n'aura plus de pouvoir sur lui.

 

Sur ces paroles, un des soldats romains se lança à genoux devant Jean, baissa la tête et lui dit: Maître, tu as les paroles de la vérité, tranches-moi la tête car je suis pécheur. Jean lui dit: Lève-toi, je ne suis pas l'Esprit des vivants, mais celui qui admet ses péchés reçoit une nouvelle Tête qui est Christ, le Chef de son Corps et l'autorité Suprême. Sur cela plusieurs romains furent offensés et dirent: Nous avons une seule autorité à savoir César et tu répondras devant lui pour ton affront. Mais Jean répondit: César ne peut qu'affliger mon corps et le retenir sur des chaînes, mais mon esprit est libre en Jésus-Christ. Ils vinrent pour mettre les mains sur lui mais ils ne le purent, un ange du Seigneur apparut et la lumière de sa gloire les figeait tous dans un grand étonnement, car son temps n'était pas encore arrivé, il fallait qu'il proclame le message de la grâce en Jésus-Christ à plusieurs autres. Les romains tombèrent dans une confusion totale, ne pouvant plus distinguer la réalité et partirent sans aucun souvenir de l'évènement. Mais ceux qui crurent demeurèrent et reçurent la pleine réalisation de la Sainte Présence de Christ en eux, leur perception fut celle de l'héritage d'une gloire éternelle dans une existence sublime et incomparable.

 

CHAPITRE 2

Alors, quelques temps après, pendant que Luc s'occupait de la femme d'Alexandre le forgeron, Jean se rendit sur la place du marché publique, proclamant et enseignant le message de la grâce en Jésus-Christ. Une foule s'assembla autour de lui pour entendre ses paroles. Jamais ils n'avaient entendu quelqu'un parler avec une telle autorité. Ses paroles étaient comme des fleuves d'eaux vivent, pleines de grâce et de vérité, traçant des sillons dans les consciences et pénétrant dans les cœurs enténébrés.

 

Jean s'approcha d'un marchand de fruits, et après quelques mots avec lui, monta dans le chariot du marchand pour s'adresser à la foule. Prenant un fruit dans ses mains, il leur dit: La vérité est le fruit de l'arbre planté dans la terre fertile de la grâce en l'assurance inébranlable du sacrifice de Jésus-Christ sur la croix, que les Juifs ont fait mourir par la main des romains. Mais trois jours après il ressuscita d'entre les morts et nous en sommes témoins, ayant partagé le pain avec Lui lorsqu'il nous est apparu avec les marques de la croix en son corps. Ce que nous avons vu de nos yeux et touché de nos mains, nous vous l'annonçons. En lui vous recevez le pardon de vos péchés et la vie éternelle dans le royaume de sa gloire. Il est le Souverain Suprême sur toutes choses qui ont été créées par lui. Les dieux de vos mystères ne peuvent que vous égarer dans des voies périlleuses pour la perte de vos âmes. Nous vous prions, soyez réconciliés avec l'Esprit des vivants qui a versé son sang sur la croix dans sa forme corporelle, étant né d'une vierge au temps désigné.

 

Alors il donna le fruit à un jeune garçon qui le reçut avec joie en toute humilité et reconnaissance, leur disant: Si vous ne recevez pas la vérité comme cet enfant, vous demeurerez dans les ténèbres de vos péchés. La femme d'un marchand de soi s'écria: Donne-nous à manger de ce fruit. Et la mère de l'enfant se tenait près de Jean, lui dit: Maître, permet nous de nous désaltérer de l'eau vive de tes paroles.

 

Il leur parla donc des merveilles du trésor de la lumière de l'Esprit des vivants, le Souverain Suprême de l'existence. Ses paroles surgissaient de la conscience de la Sainte Présence de Christ en lui pour la gloire de son nom, dans tous les temps et dans toutes les générations, pour servir de témoignage à la vérité, et c'est lui-même qui écrivit qui vous parle dans les paroles que vous lisez à cet instant.

 

Depuis toute l'éternité fut l'amour; il était avant le commencement, et resplendissait d'une lumière pure et sans tache. Et cette lumière vivante jaillit à l'infini par un mouvement perpétuel d'extase en épanouissement. Et ce mouvement est la vie manifestée par le Souffle de la Parole dans le cœur de la source des lumières, en laquelle il n'y a aucune variation ni ombre de changement.

 

Il fit scintiller sa lumière dans mille myriades de rayons glorieux. Et chaque rayon était un messager de la lumière qui poussait un cri de joie, et qui chantait avec allégresse des louanges à l'Esprit des vivants dans le Saint des saints du Sanctuaire céleste de l'existence divine.

 

Et la Parole exprima par la lumière que tout fut; et tout était, et tout avait le mouvement et l'être dans la lumière, pour la lumière, et par la lumière de la Parole de l'Esprit des vivants. Car l'unité de la lumière dans sa diversité d'expressions, produisit la matière, et la matière fut ainsi ordonné, équilibré, et mit en mouvement; formant les nébuleuses d'étoiles innombrables dont notre monde en est le centre et le soutient de ses pieds.

 

Alors, un paysan de la région, disciple du dieu Apollon, intimidé par les Juifs, s'approcha de Jean, lui versant d'une petite cruche une coupe d'eau fraîche qui contenait un poison mortel. Jean, ne soupçonnant rien lui était reconnaissant, car il avait très chaud, prit la coupe et la bue en continuant d'enseigner la foule. Le paysan et les Juifs étaient perplexes devant ce qui se produisit. Ils s'attendaient que Jean tombe mort, mais rien n'arrivait. Alors dans la crainte et la confusion, le paysan dit aux Juifs: J'ai dû me tromper et mettre le poison dans une autre petite cruche, car il y en avait plusieurs l'une à côté de l'autre. Puis il se versa une coupe d'eau de la même petite cruche qu'il versa à Jean et mourra dans d'affreuses convulsions en leur présence. Les assassins s'enfuirent donc de l'endroit avant que leur crime soit découvert.

 

CHAPITRE 3

Un messager fut envoyé à Jean pour lui dire que Luc le demandait avec urgence à la maison d'Alexandre le forgeron. Arrivé à l'endroit Jean y vit plusieurs personnes qui criaient et se lamentaient. Luc vint vers lui et lui annonça que la femme d'Alexandre était morte avec l'enfant en son sein. Alexandre était devenu fou de rage, il était impossible à consoler. La perte de sa femme et de son enfant était trop pour lui, impossible à supporter. Il blasphémait contre l'Esprit des vivants et sa colère se porta surtout vers Luc et Jean, s'imaginant qu'ils étaient responsables pour cette triste situation. Il maltraita ses serviteurs à coups de bâton, en blessant un sérieusement qu'on craignait pour sa vie. Sous la direction de la Sainte Présence de Christ en eux, Luc et Jean décidèrent donc de partir avant que les choses s'aggravent davantage. Ils reprirent la route en direction de l'Auberge du Vieux Moulin, mais un ange de l'Esprit des vivants les avertis dans un songe de ne pas y retourner. Ils firent donc un détour passant par Laodicée pour se rendre à Damas puis Jérusalem. Traversant un petit village, ils s'arrêtèrent pour se procurer des vives et se reposer. Dans une vision de la nuit, ils apprirent qu'Alexandre le forgeron s'était donné la mission de persécuter les chrétiens et qu'il se rendait à Rome pour fabriquer des armes pour l'armée romaine. Les forgerons étaient en grande demande à cette époque. Ils reprirent la route le lendemain matin et se hâtèrent pour se rendre à Jérusalem pour avertir les frères de cette nouvelle menace.

 

Chemin faisant, ils rencontrèrent un vieillard avec son mulet qui prenait un repos. Il les invita à briser le pain avec lui, ce qu'ils firent avec joie, ne sachant pas que c'était le Seigneur. Il leur dit: Vous portez un fardeau insupportable qui affectera la vie de plusieurs. Puis il leur parla du fardeau de la croix et du dessin arrêté de l'Esprit des vivants pour la souffrance des élus dans les persécutions à venir. Puis il leur dit: Un homme nommé Saul, que j'ai choisi, viendra et mettra plusieurs de vous en prison, et en fera périr plusieurs autres. Mais son cœur sera brisé et il deviendra aveugle dans la lumière de la révélation que JE SUIS. Lorsque ses yeux seront ouverts, il portera l'Évangile de la Vérité en toutes les nations. On l'arrêtera et on l'amènera prisonnier à Rome. Il sera exécuté pour la gloire de mon nom et Alexandre le forgeron sera son bourreau.

 

Ils furent fortement émerveillés par les paroles du vieillard qu'ils prenaient pour un prophète. Et levant les yeux au ciel pour rendre gloire à l'Esprit des vivants, il disparut devant d'eux et ils ne purent le trouver, ni lui ni son mulet. Ils comprirent alors que c'était le Seigneur et se réjouirent grandement.

 

CHAPITRE 4

Arrivé à Jérusalem, ils rencontrèrent les frères et leur fit part de ce qu'ils avaient vu et entendu lors de leur voyage. Jacques et Pierre particulièrement, considèrent la réalité des persécutions à venir, et surtout du personnage mystérieux de Saul, qui en Grec est Paul.

 

À ce temps Rome dominait sur la Judée et les soldats romains avaient tués plusieurs Juifs lors d'une insurrection dirigée par les zélotes. Le Proconsul avait donné l'ordre de placer l'aigle romain sur le portique du temple, ce qui fut un blasphème odieux pour les Juifs, car le temple était un endroit sacré dédié au Souverain Suprême. Ils ne comprirent pas qu'il y avait eu un changement de dispensation, l'Ancienne Alliance étant remplacée par la Nouvelle Alliance dans le sang de Christ, et que le temple de l'Esprit des vivants est le corps des élus en qui habite la Sainte Présence de Christ. La destruction d'Israëlétait ainsi assurée comme l'avait prédit le Seigneur Jésus.

 

Quelques mois après, un jour de Sabbat après la lapidation d'Étienne, ils étaient tous ensembles sous le portique du temple enseignant le peuple. Ils virent un homme se présenter devant le Sanhédrin pour recevoir l'autorité de se rendre à Damas persécuter les disciples de Jésus-Christ. Son nom était Saul de Tarse, pharisien et citoyen romain de naissance. Alors le sceau fut mis à la prophétie.

 

Lors de la conversion de Saul, nommé Paul, sur le chemin de Damas, et malgré sa vue affaiblie par la lumière de la révélation, il reçut l'ordre du Seigneur Jésus-Christ d'amener le message de la grâce et de la vérité à toutes les nations. Paul avait été aveuglé pour un temps et ses yeux en subirent des conséquences, mais il voyait clairement la lumière de la vérité, ayant même été transporté au troisième ciel dans une vision, où il a vu et entendu des choses impossibles à décrire avec des paroles humaines. Il nous en donne la connaissance graduellement afin que la lumière de la vérité ne cicatrise pas nos consciences par les merveilles de la gloire céleste.

 

Les voyages de Paul le portèrent aux confins de l'empire romain: La Grèce, Rome, l'Italie, la Gaule celtique, l'Espagne, la Grande Bretagne, et plusieurs autres endroits. Tous ne sont pas mentionnés, mais tous reçurent l'Évangile de la Vérité.

 

Avant de quitter ce monde, Paul avait dit: Mon départ était prévu, mais dans les temps à venir un autre semblable à moi me remplacera, sur lequel vous n'aurez aucune puissance. Il proclamera l'Évangile de la Vérité au monde entier comme par le vol de l'aigle, puis après viendra la fin.

 

CHAPITRE 5

Or nous l'avons connu les merveilles de la lumière céleste par l'Esprit de grâce et de vérité qu'il a mis en nous par le moyen de la foi qu'il nous a donné; et il a ouvert au milieu de nous sa connaissance dans le secret de sa sagesse, et la source de sa puissance. Nos yeux contemplèrent ses splendeurs, et nos cœurs en furent illuminés. Ainsi, il nous donna l'intelligence pour raconter l'abondance de ses merveilles, pour qu'elles soient écrites et transmises de génération en génération.

 

Ainsi prophétisa Énoch, le septième après Adam: "Je vous révèle encore un autre mystère: Des livres de joie seront donnés aux justes et aux sages; et ils croiront en ces livres qui contiennent les règles de la sagesse".

 

Énoch avait prévu la nécessité de ces choses, car le manque de connaissance engendre la destruction. Il faut donc recevoir et entendre la Parole de la vie, et garder la Parole de la persévérance. Ainsi la sagesse viendra dans nos cœurs, et la connaissance fera les délices de nos âmes, car la réflexion veillera sur nous, et la prudence nous gardera.

 

Alors nous serons des hommes nouveaux qui transmettront et qui enseigneront la vérité à un monde aveugle; et nous serons les guides de l'ère nouvelle du nouveau millénaire, semant le blé de la Parole avec conviction et avec humilité et avec joie.

 

La tâche qui nous est assigné est des plus importantes. Nous savons que notre cause est juste; allons d'avant sachant que nous avons un ministère qui surpasse la lumière de la conscience. Mettons de côté les choses enfantines, et devenons des hommes à la stature de Christ; car notre ministère ne vient pas de la sagesse humaine, mais de la révélation de l'Esprit des vivants, notre Souverain Suprême, notre Sauveur et notre Seigneur.

 

L'aperçu de son message est l'Appel à Renaître qui nous dirige pas à pas du péché et du désespoir, vers la plénitude de la présence de Christ en nous, l'anticipation de la gloire. Cette assurance nous la possédons maintenant, et cette présence nous fertilise afin que nous produisions le fruit d'un ministère qui nous donne l'opportunité d'être une bénédiction à nos frères, afin que notre existence ne soit pas en vain.

Ceci est l'essence d'une nouvelle vie qui ne change pas selon les coutumes des hommes. Elle est divinement approuvée, car elle est le sceau de tous ceux qui sont appelés et dirigés de l'Esprit des vivants. Ainsi la victoire leur est assuré, et le message de notre Roi, Emmanuel, sera délivré.

 

Ne résistons point à cette grâce par notre désobéissance, afin que celui qui a commencé en nous cette bonne œuvre la rendre parfaite, lorsque le Seigneur de gloire apparaîtra pour être glorifié en nous, et admiré dans tous ceux qui auront cru; alors tout œil le verra. C'est ainsi que s'accomplira la promesse de son avènement.

Or sur ces choses il fut écrit anciennement dans l'antiquité: Dans les derniers jours, la Bête arrachera du milieu des douze la plante qu'ils auront élevé, et elle tombera entre ses mains. Et la plupart de ceux qui se seront réunis pour recevoir le BIEN-AIMÉ, se tourneront vers l'adversaire. Car au sujet du second avènement de Christ, les disciples négligeront la doctrine et altéreront la foi. Et il y aura des disputes sur son premier et sur son dernier avènement.

Et il y aura des anciens qui seront iniques, et des pasteurs qui seront oppresseur de leurs propres troupeaux. Ils seront des rapaces qui négligeront leurs devoirs les plus sacrés. Et beaucoup dans ces jours-là obtiendront par complots leurs charges, sans avoir la sagesse qui en rend digne.

 

Ils seront des gardiens aveugles, sans intelligence. Ils seront tous des chiens muets, incapable d'aboyer. Ils seront des chiens voraces, insatiables. Ils seront des bergers qui ne savent rien comprendre. Tous suivront leur propre voie, chacun selon son intérêt particulier, jusqu'au dernier. Ils jugeront pour des présents, enseigneront pour un salaire, et prédiront pour de l'argent.

 

Et beaucoup échangeront leurs nobles vêtements de saints pour la robe de ceux qui ont des richesses. On fera acception des personnes, et l'on recherchera les hommes de ce monde. On vous dira: Venez, je vais chercher du vin, et nous boirons des liqueurs fortes. Nous en ferons autant demain, et beaucoup plus encore.

 

Et

Il y aura des calomnies et des calomniateurs qui ne se réjouiront point de l'approche du Fils de l'Homme, et beaucoup seront privés des lumières de l'Esprit-Saint.

 

Et il n'y aura dans ces jours, que peu de prédicateurs qui, en différents endroits, annonceront les grandes vérités. Et cela à cause de l'esprit d'ignominie et d'avarice qui inspirent ceux qui disent: Devenez les esclaves de l'or et de ceux qui le possèdent.

 

Et de grandes haines s'élèveront entre les pasteurs, des anciens et les disciples. Et la convoitise s'emparera de la plupart des cœurs, et chacun ne parlera que des objets de son envie.

 

On négligera les oracles des saints prophètes, et ont se laissera aller aux bouillonnements de son cœur.

 

Telle est l'époque qui doit venir et qui maintenant est avec nous. Alors le moment vient et est déjà à la porte; la vengeance de l'Esprit des vivants, notre Souverain Suprême, est à la main. Christ en nous, nous témoigne de cette vérité, sa colère s'abattra sur la race humaine et aucun n'échappera.

 

Le Fils de l'Homme apparaîtra de son trône royal dans le cœur de ses élus, dans une flamme de feu; et il surgira de sa sainte habitation en eux, les transformant en sont image, et les unissant comme des pierres vivantes, en un Temple glorieux; révélant au monde l'unité de son Corps; et toute œil le verra. Car la lumière qui sortira de chacun d'eux sera si grande, que les cieux entiers ne pourront la contenir. Comme un feu vivifiant, elle inondera la terre et dissipera les ténèbres pour toujours. Et en un instant, dans un clin d'œil, et la création entière sera changée.

 

C'est ainsi que l'Époux aura reçu l'Épouse pour célébrer le banquet des noces de l'Agneau. Car ils entreront dans la chambre nuptiale pour l'épanouissement éternel de la gloire divine, et l'exaltation suprême de l'unité céleste.

 

Car il faut que la Jérusalem terrestre du faux christianisme disparaisse pour qu'apparaisse la Jérusalem céleste de la royauté sublime, où entrera seul ceux dont le nom est écrit dans le Livre de vie de l'Agneau.

 

Or nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui ce purifie, comme lui-même et pur.

 

Puis l'Esprit dit: Habitez en moi, dit le Seigneur, et j'habiterai en vous à jamais; car JE SUIS, J'AIME et JE SAUVE tous ceux que j'ai choisi avant la fondation du monde selon le bon plaisir de ma volonté.

 

Grand est notre Seigneur et grande est sa puissance. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, par la grâce de notre Seigneur et notre Esprit des vivants et Souverain Suprême, Jésus-Christ, à qui convient toute gloire et toute louange, maintenant et dans tous les temps et éternellement. Moi, Ioannes Alaythia, je témoigne de ces choses par la grâce qui m'est donnée en Jésus-Christ.

 

Shalom! Paix à ceux qui lisent et à ceux qui écoutent, ainsi qu'à leurs familles. Amen!